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1
VILLE DE SCHEFFERVILLE
Hébergement .................................................................................................................. 77
Habillement .................................................................................................................... 78
Alimentation .................................................................................................................... 78
Services généraux ........................................................................................................... 78
5.2.2 Installations............................................................................................................. 79
5.3 Rétablissement ............................................................................................................... 79
5.3.1 Mesures à court terme .............................................................................................. 80
5.3.2 Mesures à moyen et long terme ................................................................................. 80
Chapitre 6 – PLANS SPÉCIFIQUES .............................................................................................. 81
6.1 DÉRAILLEMENT DE TRAIN....................................................................................... 81
6.1.1 PORTÉE DU PLAN ........................................................................................... 81
6.1.2 CARACTÉRISTIQUES DU RISQUE ET ESTIMATION DES CONSÉQUENCES ......... 81
6.1.3 PRÉVENTION .................................................................................................. 82
6.1.4 ÉQUIPEMENT SPÉCIFIQUE .............................................................................. 82
6.1.5 DIRECTEUR DES OPÉRATIONS........................................................................ 82
6.1.6 VEILLE – PRÉ-ALERTE – ALERTE ..................................................................... 82
6.1.7 MOBILISATION ................................................................................................ 83
6.1.8 INTERVENTION ............................................................................................... 84
6.1.9 INFORMATION DU PUBLIC ............................................................................... 85
6.1.10 RÉTABLISSEMENT .......................................................................................... 86
6.1.11 DOCUMENTS DE RÉFÉRENCES ....................................................................... 86
6.2 FEUX DE BROUSSAILLE / INCENDIES DE FORÊT / FUMÉE ........................................ 87
6.2.1 PORTÉE DU PLAN ........................................................................................... 87
6.2.2 CARACTÉRISTIQUES DU RISQUE ET ESTIMATION DES CONSÉQUENCES ......... 87
6.2.3 PRÉVENTION / PRÉPARATION ......................................................................... 88
6.2.4 ÉQUIPEMENT SPÉCIFIQUE .............................................................................. 88
6.2.5 COORDINATION DE L’INTERVENTION .............................................................. 89
6.2.6 INDICATEURS ET PRIORITÉS D’ÉVACUATION .................................................. 90
6.2.7 VEILLE ............................................................................................................ 91
6.2.8 PRÉALERTE .................................................................................................... 91
6.2.9 ALERTE .......................................................................................................... 92
6.2.10 MOBILISATION ................................................................................................ 93
6.2.11 INTERVENTION ............................................................................................... 93
Figures
1 Organigramme OMSC 24
2 Schéma d’alerte 39
3 Cycle de la planification 42
4 Cartes d’accréditation 55
5 Organisation d’un site 59
6 Organigramme des communications publiques 61
7 Population totale, Kawawachikamach, Matimekush-Lac John, Schefferville, 69
1996-2011
MOT DE L’ADMINISTRATEUR
La protection des personnes, des biens et de l’environnement doit être une préoccupation constante. C’est
pourquoi la Ville de Schefferville s’est engagée dans une démarche de gestion des risques qui englobe les
dimensions de la prévention et de la préparation. Cette démarche a débutée durant l’été 2014 suite à l’initiative
du ministère des Affaires autochtones et du Nord du Canada (AANC) et du ministère de la Sécurité publique
du Québec (MSP) qui a permis l’organisation de trois rencontres ou se sont réunis des intervenants sociaux,
des institutions publiques, des organisations en sécurité publique et des entreprises provenant des trois
localités régionales soit Kawawachikamach, Matimekush-Lac-John et Schefferville. L’objectif était de travailler
efficacement et collectivement afin d’assurer une meilleure protection des citoyens lors de situations
d’urgences. Il est apparu au groupe de travail que l’un des moyens les plus efficaces serait la création d’un
comité mixte permanent en mesures d’urgence (CMPMU) qui regrouperait les trois communautés ainsi que
des partenaires provenant à la fois d’organisations locales et externes.
Cet effort collectif a permis de produire un Plan conjoint de mesures d’urgence permettant à tous les
intervenants concernés de mettre leurs ressources en commun et de développer un programme de gestion
des urgences adapté aux réalités locales et dans le respect des valeurs interculturelles. Parallèlement, les
communautés de Kawawachikamach et de Matimekush-Lac-John se sont également dotées d’un plan local
de mesures d’urgence. À l’instar de ses partenaires, la Ville de Schefferville dispose maintenant de son propre
plan local, conçu pour être complémentaire à ceux de ses partenaires ainsi qu’au Plan conjoint de mesures
d’urgence du CMPMU. Cette nouvelle étape contribuera à l’amélioration de la capacité de résilience de nos
trois communautés et de nos partenaires publics et privés.
GLOSSAIRE
Agent de liaison L’agent de liaison fait le lien entre son organisation et les divers intervenants
et membres de la collectivité. Il transmet les connaissances, notamment les
rôles, les responsabilités, les mandats et les plans, en plus d’être responsable
d’informer son organisation des développements.
Alerte La phase d’alerte est atteinte lorsqu’une intervention est imminente et que les
ressources humaines et matérielles doivent être prêtes à être déployées, et
que certaines procédures requises par l’événement puissent être mises en
œuvre aussitôt.
Analyse des risques Processus systématique qui vise à estimer le niveau de risque par l’analyse
des probabilités d’occurrence des aléas et des conséquences potentielles
pouvant résulter de leur manifestation.
Atténuation Mesures prises visant à réduire les conséquences d’une urgence ou d’une
crise. Les activités d’atténuation visent à identifier et à anticiper les risques de
crises ou d’urgences. Elles permettent d’identifier les points vulnérables et
d’agir de façon proactive pour atténuer la situation.
Centre conjoint des Lieu à partir duquel les représentants du Comité mixte permanent en mesures
opérations d’urgence d’urgence (CMPMU) coordonnent les opérations communes en cours sur le
(CCOU) territoire.
Centre des Lieu à partir duquel le Coordonnateur municipal des mesures d’urgence de la
opérations d’urgence Ville de Schefferville dirige les opérations en cours et s’assure de la gestion
(COU) globale de l’événement sur le territoire.
Centre des Le centre des opérations sur le site est l'endroit situé à proximité des lieux du
opérations d’urgence sinistre, ou sur celui-ci, où sont orchestrées toutes les actions des différents
sur le site (COUS) partenaires présents concernant l’intervention sur le terrain et où convergent
tous les renseignements que les intervenants possèdent ou tous ceux qui
leurs sont destinés.
Coordonner Établir une relation adéquate (entre des parties, des mouvements, etc.), faire
fonctionner ensemble ou en bonne séquence.
Crise La crise est une situation caractérisée par de fortes incertitudes, un nombre
élevé d’intervenants, des durées relativement longues, de difficiles problèmes
de communication, des enjeux importants dépassant de loin les seuls aspects
opérationnels immédiats. (Lagadec, 2003, p. 14)
Enjeu Une situation portant atteinte, en quelque sorte, aux convenances, aux
traditions ou aux valeurs, à la sécurité ou à la protection du public, ou encore
à l’intégrité du gouvernement. Remarque : même si la distinction entre une
urgence et un enjeu semble évidente, les deux sont étroitement liés, étant
donné que le processus d’escalade d’un enjeu (p. ex., agitation sociale)
pourrait, par définition, le transformer en urgence.
Entente d’assistance Entente établie préalablement entre deux entités ou plus, par laquelle
mutuelle chacune d’elle s’engage à fournir une assistance aux autres parties à
l’entente.
État d'urgence local Mesure exceptionnelle permettant à une municipalité d’agir en dehors de
certaines règles municipales. L’article 42 de la Loi sur la sécurité civile prévoit
que, pour justifier l’exercice des pouvoirs spéciaux qui en découlent, la
municipalité locale doit être confrontée à un sinistre majeur, réel ou imminent,
qui exige, pour protéger la vie, la santé ou l’intégrité des personnes, une
action immédiate qu’elle ne peut exécuter avec ses règles de fonctionnement
habituelles.
Seule une municipalité locale peut déclarer l’état d’urgence local sur son
territoire ou, si elle est empêchée d’agir, le ministre de la Sécurité publique.
L’état d’urgence local ne peut être déclaré pour protéger les biens et ne rend
pas automatiquement la municipalité admissible à un programme d’aide
financière.
Évacuation Action par laquelle une ou des personnes quittent les lieux qu'elles occupent
pour se soustraire à un danger réel ou appréhendé.
Gestion des risques Approche adoptée par une collectivité ou une organisation, visant la réduction
des risques et misant sur la prise en compte constante et systématique des
risques dans ses décisions administratives, dans la gestion de ses ressources
ainsi que dans la façon dont elle assume ses responsabilités.
Indicateur Paramètre significatif qui est utilisé pour mesurer les résultats obtenus,
l’utilisation des ressources, l’état d’avancement des travaux ou le contexte
(Grand dictionnaire terminologique)
Infrastructures Ensemble des processus, des systèmes, des installations, des technologies,
essentielles des réseaux, des biens et des services nécessaires pour assurer la santé, la
sûreté, la sécurité ou le bien-être économique des Canadiens et des
Canadiennes ainsi que l’efficacité du gouvernement. (Source : Stratégie
nationale et Plan d’action sur les infrastructures essentielles – Gouvernement
du Canada)
Intervenant Personne, service d'urgence ou organisme qui joue un rôle particulier lors
d'un sinistre.
Menace Tout événement ou geste potentiel délibéré ou accidentel, ou tout aléa naturel
pouvant causer des dommages aux employés ou aux actifs, nuisant ainsi à
la prestation des services.
Mesures spécifiques Mesures prises à l'égard d’un risque spécifique. À partir des caractéristiques
de ce risque et des aspects préventifs, ces mesures portent sur la désignation
d’un Directeur des opérations ainsi que sur l’intervention, l’information du
public, le rétablissement et les équipements spécifiques.
Mobilisation Action qui consiste à mettre en œuvre les ressources requises par l’OMSC
pour faire face à l’événement.
Opérations de Les efforts pour retrouver un ou plusieurs individus lorsque les efforts de
recherche et de première intervention n’ont pas porté fruit.
récupération
Organisation non Un organisme sans but lucratif veillant aux intérêts de ses membres,
gouvernementale d’individus ou d’institutions. Elle n’a pas été créée par le gouvernement, mais
(ONG) peut coopérer avec lui. Ces organisations visent un but public et non pas des
avantages particuliers. Parmi les organisations non gouvernementales, on
compte notamment les organismes de bienfaisance de nature religieuse et la
Croix-Rouge canadienne.
Partenaire Toute personne ou tout groupe ou organisme pouvant être concerné, qui est
concerné ou qui se considère concerné par une urgence.
Plan de sécurité civile Résultat écrit de la démarche de planification qui prévoit les moyens mis en
ou œuvre dans les quatre dimensions de la sécurité civile, à savoir « prévention»,
Plan de mesures « préparation », « intervention » et « rétablissement », pour préserver la vie
d’urgence et la santé des personnes, leur apporter secours, sauvegarder des biens ou
pour atténuer les effets d'un sinistre.
Préparation Ensemble des activités et des mesures destinées à renforcer les capacités
de réponse aux sinistres.
Prévention Ensemble des mesures établies sur une base permanente qui concourent à
éliminer les risques, à réduire les probabilités d’occurrence des aléas ou à
atténuer leurs effets potentiels.
Rétablissement Ensemble des décisions et des actions prises à la suite d’un sinistre pour
restaurer les conditions sociales, économiques, physiques et
environnementales de la collectivité et réduire les risques.
Sécurité civile Ensemble des activités et des mesures visant la gestion des risques de
catastrophes de toute nature et couvrant les dimensions de la prévention et
l’atténuation, la préparation, l’intervention et le rétablissement.
Tous risques L’expression « tous risques » est la norme en vertu de laquelle les urgences
sont définies par la Loi sur la gestion des urgences (LGU). Elle comprend un
vaste éventail de situations, notamment : les tornades, les tremblements de
terre, les glissements de terrain, les avalanches, les inondations, les feux de
forêt, les accidents industriels, les ouragans, les écrasements d’avion, les
ondes de tempête, les fortes tempêtes, les tempêtes de verglas, les
pandémies, les incidents cybernétiques, les incidents impliquant des produits
chimiques, biologiques, radiologiques ou nucléaires, les accidents de
transport (les déversements pétroliers), les déraillements ferroviaires, les
pannes de courant, les infestations de dendroctones du pin, les tsunamis et,
selon le cas, les problèmes d’agitation sociale.
ACRONYMES
AANC-RQ Affaires autochtones et du Nord du Canada – Région du Québec
CCOU Centre conjoint des opérations d’urgence
CCOUS Centre conjoint des opérations d’urgence sur le site
COU Centre des opérations d’urgence
COUS Centre des opérations d’urgence sur le site
CLSC Centre local de services communautaires
CMPMU Comité mixte permanent en mesures d’urgence
CU Commandement unifié
DRSCSI Direction régionale de la sécurité civile et de la sécurité incendie
GRC Gendarmerie Royale de Canada
KESI Kawawachikamach Energy Services
MDN Ministère de la Défense nationale
OMSC Organisation municipale de sécurité civile
OMU Organisation des mesures d’urgence
ONG Organismes non-gouvernementaux
ORSC Organisation régionale de la sécurité civile
PC Poste de commandement
PMU Plan de mesures d’urgence
PCMU Plan conjoint de mesures d’urgence
RAPSIT Rapport de situation
RNC Royal Newfoundland Constabulary
SAS Services aux sinistrés
SMÉAC Situation – Mission – Exécution – Administration et logistique – Commandement et
contrôle
SOPFEU Société de protection des forêts contre le feu
SP Sécurité publique
SQ Sûreté du Québec
TI Technologies de l’information
Ces objectifs visent à minimiser les pertes de vie, les blessures ainsi que les dommages à la
propriété et à l'environnement.
PORTÉE DU PLAN
Ce plan traite des événements pouvant vraisemblablement se produire sur le territoire de la Ville de
Schefferville, et ce, suite à une analyse de risques réalisée de concert avec les membres du Comité
mixte permanent en mesures d’urgence (CMPMU). De plus, on y traite des mesures d’activation du
plan et des mesures à mettre en œuvre lors d’une intervention. Il constitue un modus operandi
cohérent convenu entre la Ville de Schefferville, son personnel, les unités d’intervention et les
organismes pouvant être impliqués, à l’égard des situations d’urgence identifiées. Il identifie les
responsabilités de toutes les unités d’intervention qui pourraient être impliquées et constitue ainsi un
protocole d’entente entre la Ville de Schefferville et les unités d’intervention concernées après que
celles-ci aient été consultées.
DISTRIBUTION DU PLAN
Ville de Schefferville
Partenaires
Gouvernement provincial
Administration Adjointe-administrative
Les ressources impliquées dans une intervention peuvent provenir autant de la Ville elle-
même que de plusieurs organisations externes. Lorsque la situation ne touche que le
territoire de Schefferville mais que les ressources sont insuffisantes, on fera appel à
l’entraide mutuelle. Voir ANNEXE C.1 – RESSOURCES D’INTERVENTION INTERNES ET
EXTERNES.
L’implication des différentes organisations doit être définie et encadrée par des ententes
entre les parties. La liste des ententes requises et celles convenues à ce jour se trouvent à
l’ANNEXE D – ENTENTES DE SERVICES
Par ailleurs, les trois (3) membres permanents du Comité mixte permanent en mesures
d’urgence (CMPMU) ont convenu de mettre en commun leurs ressources humaines et
matérielles disponibles lorsque l’ensemble de ses membres fait face à une situation
exceptionnelle exigeant une coordination des interventions locales et l’implication de
ressources ou d’expertises dépassant leur capacité respective ou collective. On met alors
en place une structure de commandement unifié1.
Cette section traite de l’ensemble des mandats et responsabilités associés aux différents
postes occupés au sein de l’OMSC, nonobstant la provenance de ces responsables. Ces
mandats sont subdivisés en 5 parties : le programme de gestion des risques, la prévention,
la préparation, l’intervention ainsi que la continuité et le rétablissement.
Par ailleurs, attendu le nombre limité de personnel, une liste des tâches connexes est
attribuée à la phase d’intervention pour chacun des responsables. Ces tâches peuvent être
prises en charge par le responsable désigné ou déléguées en tout ou en partie à des
partenaires du CMPMU dans le cadre de l’activation du Plan conjoint de mesures d’urgence
(PCMU).
1 En pareil cas, on applique les mesures prévues au Plan conjoint de mesures d’urgence du CMPMU.
PLAN DE MESURES D’URGENCE - Version 1.1 – Septembre 2017
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VILLE DE SCHEFFERVILLE
1.5.1 Administrateur
L’Administrateur joue un rôle majeur, car il peut, entre autres, autoriser les dépenses,
autoriser l'évacuation, prendre des dispositions pour l'hébergement, demander l'aide des
communautés voisines et celle du gouvernement, etc. Plus précisément, les responsabilités
de l’Administrateur sont :
Programme de gestion des risques
Adopte le plan de mesures d’urgence et tout autre document afférant ou mesure
relevant du niveau politique et stratégique.
Nomme le Coordonnateur municipal des mesures d’urgence.
Prévention
Approuve les mesures de prévention et d’atténuation ayant des incidences
réglementaires, ainsi que la mise en œuvre des démarches de communication des
risques.
Préparation
Approuve les mesures de préparation ayant des incidences réglementaires.
Intervention
Déclare l’état d’urgence (si requis).
Prend les décisions qui relèvent du niveau politique.
Contribue à l’information des citoyens.
Continuité et rétablissement
Approuve les mesures de rétablissement ayant des incidences réglementaires,
ainsi que la mise en œuvre des démarches de communication des risques.
Prévention
Responsable du cheminement des travaux en matière de prévention.
Préparation
Responsable du cheminement des travaux en matière de préparation et de l’état de
préparation de l’Organisation municipale de sécurité civile.
Identifie les indicateurs permettant d’évaluer l’état de préparation.
Intervention
Évalue la gravité de la situation et active les mesures nécessaires prévues dans le
plan de sécurité civile et ses documents afférents.
Déclenche, le cas échéant, les procédures d’alerte et de mobilisation de
l’organisation municipale de la sécurité civile.
Exerce son leadership auprès des intervenants et de la population pendant toute la
durée de la situation d’urgence ou du sinistre en favorisant un climat de collaboration
et de respect et en communiquant clairement afin d’être bien compris des
intervenants et de la population.
Désigne un Directeur des opérations pour assurer la cohésion entre les actions des
équipes d'intervention municipales et les autres intervenants venus leur prêter main-
forte.
Dirige l’ensemble des opérations au niveau stratégique et tactique à partir de
l’OMSC.
Informe l’administrateur de l’évolution de la situation.
Soutien les opérations au niveau administratif.
Ouvre le centre des opérations d’urgence (COU). Un centre des opérations
d’urgence sur le site du sinistre (COUS) peut être aussi nécessaire.
Coordonne les mesures pour le maintien des systèmes essentiels.
Diffuse des directives sur les opérations d’urgence.
Vérifie auprès du Directeur des opérations que les opérations d’urgence sur le site
assurent la sécurité des personnes et la sauvegarde des biens et de
l’environnement.
Assure les liens avec la direction régionale de la sécurité civile et les partenaires du
CMPMU.
Valide l’information à transmettre aux autorités municipales et à la population.
Tient régulièrement des réunions avec les intervenants pour faire le point sur la
situation.
Collabore avec les ministères et organismes gouvernementaux concernés.
Recommande l’évacuation ou le confinement d’un secteur donné.
Voit à ce que la sécurité des lieux sinistrés soit assurée.
Voit à l’administration de toutes les questions financières.
Tâches connexes :
o Contribue au processus de planification des mesures d’intervention par le
suivi des ressources, la collecte et l’analyse de l’information et la mise à
jour de la documentation. Plus précisément, il identifie les enjeux, les
besoins et ressources humaines et les priorités. Il gère la collecte
d’informations permettant de connaître l’état de la situation, la circulation de
l’information, la dotation des ressources humaines et matérielles de même
que l’implication des spécialistes techniques requis par la situation. Enfin, il
planifie et gère la démobilisation graduelle des ressources.
o État de la situation. Rassemble et analyse l’information sur la situation
actuelle, prépare des tableaux et des sommaires de situation et établit des
cartes et des projections.
o Communications. Coordonne les communications en collaboration avec les
partenaires impliqués.
o Services aux sinistrés. Offre les services essentiels d’inscription et
renseignements, d’alimentation, d’habillement et d’hébergement d’urgence
aux citoyens sinistrés et permet la prestation de certains services
gouvernementaux à ces personnes (ex. : soutien médical, aide
psychosociale, etc.)
o Spécialistes techniques / Experts. Regroupe les experts requis selon la
complexité de certaines situations.
o Approvisionnement. Détermine le type et la quantité de fournitures
nécessaires pour les besoins de l’intervention. Commande, reçoit,
entrepose et distribue les fournitures et veille à l’entretien du matériel
permanent. Assure le contrôle des stocks de fournitures et d’équipement.
Continuité et rétablissement
Dirige l’ensemble des opérations au niveau stratégique et tactique à partir de
l’OMSC.
1.5.7 Administration
Plus précisément :
le service ambulancier est responsable :
o d’alerter le dispensaire de Schefferville ;
o du tri, du traitement et du transport des blessés vers les dispensaires ;
o du transport du personnel médical du dispensaire vers le lieu de l’accident
(si les circonstances le permettent) ;
o de transmettre la liste des blessés et victimes à la Sûreté du Québec.
Service météo fournit des informations météo en temps réel, ainsi que des
prévisions météo publiques et maritimes pour les secteurs d’intérêt
Modélisation des fumées
Mesures de qualité de l’air pour des fins de santé et sécurité des intervenants
(particules en suspension)
Évaluation et intervention environnementales lors de déversements ou
contamination par les hydrocarbures ou matières dangereuses
Analyse de la contamination et recommandations pour la récupération et
décontamination des terrains
1.8.1 Croix-Rouge
La SOPFEU coordonne les interventions de combat contre les incendies de forêt. Son
objectif est d’optimiser la protection des forêts contre les incendies en vue d'assurer la
pérennité du milieu forestier au bénéfice de toute la collectivité, et cela au meilleur coût
possible.
1.9 Organismes privés
La KESI est le fournisseur d’énergie électrique. À ce titre elle coordonne avec l’OMSC le
rétablissement du réseau en fonction des priorités suivantes :
les installations stratégiques (ex. : centre d’hébergement, CLSC, Centre
d’opérations d’urgence) ;
les infrastructures essentielles (Voir ANNEXE G.1)
1.9.4 Entreprises privées
Les entreprises privées présentes sur le territoire peuvent être appelées à collaborer aux
interventions par l’implication de biens et de services en soutien à l’OMSC. Les modalités
de ce soutien doivent faire l’objet d’ententes préalables, ou accélérées dans le cas de
situations imprévues, précisant le mécanisme de remboursement pour ces services ainsi
que le partage des responsabilités).
La veille découle de l’existence d’un aléa, réel ou appréhendé, menaçant la population et/ou le
territoire de la Ville de Schefferville et dont la probabilité d’occurrence est suffisamment élevée pour
justifier que des mesures de surveillances soient activées.
La préalerte signifie que le risque qui menace la population et/ou le territoire de la Ville de
Schefferville est suffisamment élevé pour que des mesures de surveillance, de suivi et d’atténuation
soient activées.
L'alerte est un signal d'avertissement lors d’un sinistre réel ou imminent. Elle sert à prévenir les
autorités, les intervenants et la population afin que les secours s'organisent, que l'aide soit disponible
et que chacun prenne les mesures qui relèvent de ses compétences. C'est surtout un message qui
signifie que les intervenants doivent se préparer à assumer les responsabilités qui leur ont été
confiées.
La mobilisation est un processus par lequel les intervenants et le personnel requis sont affectés,
maintenus au travail ou rappelés lors d’une intervention relative à un sinistre. Mobiliser, c'est
demander d'intervenir ou se prévaloir de l'entente de service avec un organisme extérieur ou encore
demander l'aide d'une autre communauté ou du gouvernement.
Voir Figure - 2
2.1.4 Liste de mobilisation
Voir ANNEXE E
2.2 Mobilisation
Les critères suivants sont destinés à aider les autorités dans leur décision. CES CRITÈRES
SONT À TITRE INDICATIFS. Il convient donc, dans le processus de décision, de considérer
les éléments suivants afin de déterminer si des mesures d’urgence doivent être mises en
œuvre :
les procédures habituelles de gestion ne sont pas suffisantes ;
de nombreuses ressources extérieures sont nécessaires ;
il y a une menace importante pour la santé et la sécurité de la population ;
des dommages étendus aux biens sont à craindre ;
plusieurs communautés sont menacées ;
les activités normales sont grandement perturbées ;
grande visibilité de l'événement ;
durée anticipée du sinistre, etc.
L'alerte et la mobilisation peuvent aussi être modulées selon les circonstances qui ont cours
lors de l'événement ou selon la nature des informations nécessaires aux intervenants. Ainsi,
au même moment, il est possible de ne pas recourir immédiatement aux services d’un
intervenant, l'impact ne s'étant pas encore produit, d'en mobiliser un autre dont les services
sont requis immédiatement et de notifier un organisme ou un ministère de la situation sans
lui demander d'intervenir.
La gestion de l’information est une dimension cruciale lors d’une situation d’exception. Il est donc
nécessaire de structurer non seulement les canaux de communication, mais également les outils
qui seront utilisés. Ce système de gestion de l’information doit, autant que possible, refléter la
réalité quotidienne de l’organisation.
Le cycle de l’information comprend trois étapes :
Colliger
Pour colliger, il faut des moyens de télécommunications afin que l’information puisse se
rendre aux décideurs et au personnel de soutien. Ensuite, il convient d’utiliser les outils
(ex. : formulaires, questionnaires) qui permettront d’uniformiser les échanges et de
couvrir tous les aspects d’un événement.
Gérer
À destination (ex. : Centre d’opérations d’urgence – COU), une synthèse des
informations provenant de sources diverses et de formes différentes (messages
verbaux, rapports de situations, photographies, croquis, rapports d’experts, etc.) est
nécessaire pour dégager un portrait d’ensemble de l’événement en cours et comprendre
les enjeux auxquels l’organisation doit faire face. Cette étape consiste également à
planifier les actions qui sont requises et qui doivent être coordonnées avec
potentiellement de multiples partenaires.
Diffuser
Les informations et les synthèses doivent être relayées aux intervenants et partenaires
par les mêmes moyens qui servent à la collecte. Il en va de même pour la transmission
des Plans d’action d’intervention qui devront être transmis à tous, notamment par
l’utilisation de briefings.
40
VILLE DE SCHEFFERVILLE
En début d’événement, il est important de partager ce que l’on sait et les premières
estimations le plus tôt possible.
Le briefing
Le briefing est une activité essentielle à la gestion de l’information. Il permet d’échanger de
l’information, discuter de la stratégie à adopter et des tactiques à mettre en œuvre. Le
premier briefing permet de :
Désigner qui sera le Directeur des opérations.
Établir les priorités et les objectifs de l'organisation.
Présenter les limites opérationnelles et les préoccupations.
Élaborer un ensemble d'objectifs communs.
Établir les priorités d'un commun accord.
Adopter une ou des stratégies globales.
Déterminer la structure organisationnelle de base.
Déterminer les procédures relatives à la planification, à la logistique et aux finances.
Déterminer le processus de demande de ressources.
Désigner le porte-parole de l’organisation.
Prendre des décisions sur les opérations tactiques pour la prochaine phase
opérationnelle.
Établir les ressources nécessaires et déterminer les disponibilités et les sources
d'approvisionnement.
Attribuer les ressources.
Pour être efficace, un briefing qui se tient au COU doit être dirigé par le Coordonnateur
municipal des mesures d’urgence et se dérouler dans un certain ordre2 :
Récapitulation de la situation
Tour de table ou chaque participant invité informe le groupe au sujet de :
• la situation
• les enjeux
• les actions en cours
• les besoins
Période de questions et de discussion
Détermination de la stratégie et des tactiques
2 Un briefing peut être organisé à tous les niveaux de la chaîne de commandement. Il est alors dirigé par la personne en
autorité.
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PLAN DE MESURES D’URGENCE - Version 1.1 - Septembre 2017
VILLE DE SCHEFFERVILLE
Les outils
Les outils proposés peuvent être utilisés tant en format papier qu’électronique, selon la
situation du moment. Une version papier doit toujours être disponible en cas de pannes ou
de difficultés techniques.
Journal des opérations (Voir Tableau 2)
Toute personne travaillant dans un centre de décision doit tenir son journal des
opérations. On l’utilise principalement pour noter chronologiquement tous les
événements portés à notre attention et toutes les demandes formulées à notre
endroit. L’objectif est d’assurer le suivi des actions qui doivent être posées. Il
s’agit donc, pour son utilisateur, d’un aide-mémoire et de l’outil privilégié pour
briefer la personne venant en relève. Le journal des opérations peut être
complété manuellement ou électroniquement.
Les huit colonnes utilisées sont :
1. N0 : Chaque événement inscrit doit être noté.
2. Date/Heure : on indique à quel moment la communication a lieu.
3. Émetteur : la personne à l’origine de la communication.
4. Récepteur : la personne réceptrice de la communication.
5. Moyen : le moyen de communication utilisé (téléphone/cellulaire, radio,
courrier électronique, téléphone satellitaire, télécopieur, etc.)
6. Action ou communication entreprise : il s’agit du contenu de la
communication émise ou reçue.
7. Suivi : il s’agit de la suite donnée à la communication. Lorsqu’un suivi
est réalisé plus tard, on indique l’heure dans cette colonne. Lorsqu’un
suivi n’est pas requis, on doit l’inscrire dans cette colonne.
8. Fin : on indique que cette action est complétée et que le suivi, s’il était
requis d’en faire un, a été complété. On utilise le symbole « √ ».
RAPPORT DE SITUATION No :
DE
À
SUJET
NIVEAU
D’ALERTE
DATE / HEURE
PROBLÈMES
ACTIONS
ENTREPRISES
ACTIONS
REQUISES
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VILLE DE SCHEFFERVILLE
Tout plan d’action d’intervention, aussi simple soit-il, doit comprendre les
quatre éléments suivants :
ALERTER la population
ALERTER ET MOBILISER :
C'est l'endroit où convergent toutes les informations qui permettront aux autorités de décider
des mesures à prendre. C'est le lieu où se concertent les principaux intervenants internes
(ORGANISATION MUNICIPALE DE SÉCURITÉ CIVILE) et externes (ministères,
spécialistes, etc.) sous l'autorité de l’Administrateur et du Coordonnateur municipal des
mesures d’urgence.
On peut y retrouver, principalement et selon les circonstances, les personnes ou
organisations suivantes :
MATÉRIEL DE BUREAU
NOMBRE NOMBRE
Cartables Papier 8 1/2 X 14
Papier 8 1/2 X 11 Chemises
Stylos Crayons plomb
Agrafeuse Trombones
Classeur Tablettes feuilles lignées
Pinces
NOMBRE SALLE DE REPOS ET D’ALIMENTATION
1 Salle de réunion / Salle de repos
1 Cuisinette :
Assiettes, verres, ustensiles (jetables)
Réfrigérateur, cuisinière, micro-ondes, cafetière
NOMBRE DOCUMENTS ESSENTIELS
3 PMU
3 Plan conjoint (CMPMU)
1 cartable Fiches matières dangereuses
Dépliants pour la population
NOMBRE INFORMATIQUE / LOGICIELS / APPLICATIONS
1 Ordinateurs portables avec suite Office
1 Imprimante (rez-de-chaussée - Réception)
1 Accès internet pour tous les intervenants présents
NOMBRE TABLEAUX ET CARTES
1 Carte des risques
1 Carte d’évacuation
1 Carte topographique
1 Tableau de bord
NOMBRE MATÉRIEL AUDIOVISUEL
1 Appareil photo
1 Caméra vidéo
1 Projecteur
NOMBRE ÉQUIPEMENT TECHNIQUE
10 Barres de surtensions
1 Horloge
2 Lampes de poche
1 Tableau blanc + crayons effaçables
2 Tableaux à feuilles mobiles (« Flip Chart »)
1 Cafetière
INTERNET
WIFI Mot de passe à remettre aux intervenants
présents au COU
Réseau OUI
privé
Incendies N/A
Travaux N/A
publics
CLSC Réseau N/A
privé
Population N/A N/A
TÂCHES DE SÉCURITÉ
Responsabilité Tâches
Sûreté du Québec Contrôle des périmètres de sécurité
Sécurité des installations
Centre des opérations d’urgence
Centre d’hébergement
Sur le site, tout intervenant portant un uniforme clairement identifié à son organisme est
dispensé d’obtenir un laissez-passer si cet organisme est autorisé à entrer sur le site. Ce
laissez-passer sera remis au Centre d’opérations d’urgence.
Toute autre personne dont la présence est requise sur le site doit d’abord se présenter au
Centre d’opérations d’urgence.
Au Centre des opérations d’urgence, tout intervenant dont la présence est requise doit
disposer d’un laissez-passer spécifique qui lui sera remise au centre d’accréditation.
Ville de Schefferville
Ville de Schefferville
LAISSEZ-PASSER LAISSEZ-PASSER
No : ___________ No : ___________
ACCÈS ACCÈS
SITE COU
Ville de Schefferville
Ville de Schefferville
LAISSEZ-PASSER LAISSEZ-PASSER
No : ___________ No : ___________
ACCÈS ACCÈS
UNIVERSEL HÉBERGEMENT
Bon nombre de situations d'urgence ou de sinistres surviennent dans un endroit précis. C'est le cas,
par exemple, d'un incendie, d'un accident ferroviaire, routier ou industriel. Les interventions en
situation de sinistre concernent de nombreux intervenants (gouvernements, industries, institutions)
et mettent en cause plusieurs juridictions. Le déroulement des opérations de secours sur le terrain
requiert une bonne coordination entre les intervenants de première ligne. C'est là le rôle du Directeur
des opérations.
Le sinistre peut aussi toucher la municipalité en plusieurs endroits ou même tout le territoire. Les
tornades, les inondations, les pannes d'électricité et les pluies diluviennes touchent souvent un grand
territoire ou plusieurs portions d'un territoire à la fois. La gestion des opérations doit alors s'adapter
aux besoins créés par l'événement.
Lors d'interventions sur les lieux d'un sinistre, le Directeur des opérations doit assurer la
cohésion entre les actions des équipes d'intervention et les autres intervenants venus leur
prêter main-forte. Cette personne voit également à l'aménagement fonctionnel des lieux et
renseigne prioritairement le Coordonnateur municipal des mesures d’urgence.
Le Directeur des opérations doit s'assurer d'aménager les lieux de façon sécuritaire, assurer
la présence du personnel et des équipements nécessaires à la lutte contre le sinistre,
organiser les secours, faire visiter les lieux aux autorités ou aux médias quand la situation
le permet et, parfois, voir au nettoyage. C'est pourquoi il a besoin d'adjoints pour le seconder
dans son travail. Enfin, il évitera d'être lui-même engagé dans des manœuvres, car il doit
pouvoir se consacrer entièrement à sa tâche.
Le Directeur des opérations voit à déterminer prioritairement les zones où la circulation est
restreinte aux seuls intervenants, le positionnement des véhicules d'urgence, des postes de
commandement, les voies d'accès et de sortie, l'aire de triage des blessés et la localisation
du COU.
Le centre des opérations d’urgence sur le site (COUS)
Le COUS n'est pas un endroit permanent, mais une installation temporaire mise en place
au moment du sinistre pour organiser et gérer les services de première ligne. C'est en
quelque sorte le bureau du Directeur des opérations. On peut l'installer dans une roulotte,
un camion aménagé, un véhicule de service ou dans un bâtiment situé à proximité. Il doit
être clairement identifié et situé en amont des vents dominants surtout dans les cas
d'accident industriel mettant en cause des matières dangereuses.
Son accès est réservé aux seuls intervenants directement concernés par la gestion des lieux
du sinistre. On y réunit les responsables des postes de commandement.
On y trouve un espace pour déployer des cartes et des tableaux, un autre pour tenir des
réunions et surtout des équipements de télécommunications (cellulaires, radio mobile) qui
assurent une liaison constante avec le Centre d’opérations d’urgence.
À défaut d'un véhicule aménagé, une trousse munie de tout l'équipement nécessaire peut
être préparée à l'avance et acheminée au COUS. On peut également désigner du personnel
de soutien pour les télécommunications, la tenue du journal des opérations et la mise à jour
des cartes et des tableaux.
Intérieur du périmètre
L’organisation d’un site est basée sur la subdivision de celui-ci en trois zones distinctes.
« La zone chaude est celle qui est la plus près du sinistre. Seuls les intervenants d’urgence
autorisés et munis d’équipements de protection appropriés aux dangers en présence
peuvent y accéder.
La zone tiède est située en périphérie de la zone chaude. Elle sert à rapprocher les
équipements nécessaires à l’intervention. On y trouve aussi l’aire de décontamination pour
les interventions en présence de matières dangereuses. L’accès à la zone tiède est limité
aux seuls intervenants d’urgence autorisés, compte tenu des risques d’exposition aux
dangers.
La zone froide est à côté de la zone tiède. C’est là que sont installés le COUS, les PC, ainsi
que les autres services aux intervenants comme les aires d’alimentation et de repos. »3
Le personnel et les véhicules qui pénètrent dans la zone froide sont regroupés dans une
zone d’attente à partir de laquelle ils seront redirigés vers leur secteur d’intervention.
La zone de contrôle est le seul endroit par lequel le personnel et les véhicules sont autorisés
à pénétrer à l’intérieur du périmètre. On s’assure que seuls les intervenants autorisés
franchissent cette zone.
Les intervenants du secteur préhospitalier ne sont pas autorisés à entrer dans la zone
chaude À MOINS D’UNE AUTORISATION EXPLICITE DU DIRECTEUR DES
OPÉRATIONS. Le triage des blessés a préférablement lieu en zone froide mais peut être
effectué en zone tiède AVEC L’AUTORISATION EXPLICITE DU DIRECTEUR DES
OPÉRATIONS. L’aire de rassemblement des blessés est située dans la zone froide.
Site de transition: Emplacement où les ressources peuvent être placées en attendant leur
affectation tactique.
3
Ministère de la Sécurité publique. (2010). Trousse d’information pour le Coordonnateur municipal des mesures
d’urgence, Fiche # 6 – Aménagement du site de sinistre. http://www.securitepublique.gouv.qc.ca/securite-
civile/publications-statistiques-civile.html
59
PLAN DE MESURES D’URGENCE - Version 1.1 - Septembre 2017
VILLE DE SCHEFFERVILLE
Les responsables des opérations sur les lieux du sinistre doivent se réunir régulièrement
pour faire le point sur la situation. C'est la meilleure façon de s'assurer d'une connaissance
uniforme des informations véhiculées.
3.3.5 La visite des lieux par les médias
Même s'ils sont informés par la communauté, les journalistes veulent voir et constater par
eux-mêmes la gravité du sinistre. Dès que la situation le permet, le Directeur des opérations
peut organiser une visite pour les médias, en collaboration avec le responsable des
communications.
Lorsqu'il est impossible de permettre l'accès au lieu du sinistre à plusieurs journalistes à la
fois, on peut les inviter à désigner parmi eux un ou deux représentants qui font la visite et
partagent avec leurs confrères le matériel d'information qu'ils en rapportent.
La présence d'un agent d'information sur les lieux mêmes du sinistre pour assister le
Directeur des opérations (à titre d'agent de liaison avec les médias et le Centre d’opérations
d’urgence) est un atout.
Les communications publiques ont pour objectif d’assurer la diffusion des informations pertinentes
auprès des personnes sinistrées, de la population, des employés, des autorités, des partenaires et
des médias au sujet de tous les risques inhérents à l’événement en cours, des moyens à mettre en
œuvre pour se prémunir contre les conséquences de ces risques ainsi que des mesures prises ou
envisagées pour assurer la protection de la population et la sauvegarde des biens. Le manque de
personnel peut rendre difficile l’application à la lettre des directives contenues dans ce chapitre. La
priorité sera donc accordée aux tâches liées au renseignement à la population. Le cumul des tâches
doit également être envisagé.
L’Administrateur agira en tant que principal porte-parole. Il pourra être secondé par le
Coordonnateur municipal des mesures d’urgence.
Le principal objectif des communications en situation d'urgence est de fournir aux personnes
sinistrées, aux membres de la communauté et aux médias une information rapide, précise
et validée sur l'évolution de la situation. Plusieurs intervenants peuvent s'exprimer selon leur
champ de compétence. Cependant, pour éviter la confusion, il est préférable qu'une seule
personne soit autorisée à parler au nom de la Ville.
Le porte-parole préside les assemblées publiques, les points de presse et les conférences
de presse. Selon la situation, des responsables et des experts peuvent lui être associés pour
faire le point sur des questions spécialisées ou techniques : Coordonnateur municipal des
mesures d’urgence, Directeur des opérations, responsable de mission, spécialiste de la
santé publique, de l'industrie ou du domaine en cause, etc.
4.1.3 Soutien au responsable des communications et ententes de services
Face à une situation de grande ampleur, il est possible que le responsable des
communications ait besoin de soutien. Ce soutien peut provenir de :
Sûreté du Québec
Communauté de Kawawachikamach
Communauté de Matimekush – Lac-John
soutien gouvernemental coordonné par Services Québec
Dans tous les cas, la Ville de Schefferville demeure maître-d ‘œuvre de son message.
Modalités de fonctionnement
Le Centre de presse est mis en place pour répondre aux questions des représentants des
médias. Il s’agit :
d’un lieu physique où les journalistes peuvent se rendre ;
d’un service téléphonique.
Emplacement
Organisation
Modalités de fonctionnement
Équipement
Les besoins en information sont différents selon que l’on s’adresse à la population ou aux
médias. Afin de répondre plus efficacement et rapidement aux besoins des publics-cibles,
un certain nombre de documents sont préparés à l’avance :
Population
Fascicules
nécessité d’être autonome pendant 72 heures ;
consignes relatives aux principaux aléas ;
consignes en cas d’évacuation ;
aide financière.
Communiqués
avis d’évacuation ;
message de s’abriter ;
avis de réintégration.
Médias
communiqués ;
avis aux médias ;
communiqué initial ;
avis de réintégration.
Les besoins immédiats d’information des citoyens affectés soudainement par un sinistre, ou
se croyant susceptibles de l’être, sont de :
savoir ce qui se passe ;
connaître le niveau d’exposition au danger ;
communiquer avec les proches ;
connaître les mesures prises par la Communauté ;
connaître les mesures à prendre pour se protéger
Les citoyens
Tous les services municipaux doivent collaborer, dès le début d’un sinistre, à la collecte
d’informations réalisée par le responsable des communications.
L’information transmise aux citoyens devra être :
validée ;
approuvée par le Coordonnateur municipal des mesures d’urgence.
Les stratégies communicationnelles élaborées lors d’un sinistre prioriseront le public cible
composé des citoyens directement touchés par l’événement.
Les partenaires
Tout sinistre implique une interaction substantielle de la Ville avec un certain nombre
d’organismes externes agissant comme partenaires. Ces organismes ont la responsabilité
de gérer leurs propres stratégies communicationnelles.
En conséquence, la Ville de Schefferville veillera à établir, lors d’une situation de sinistre, un
réseau d’échange entre les responsables des communications de tous les organismes
impliqués. Ce réseau devrait permettre :
d’échanger, entre les organismes, toute information pertinente ;
d’informer, de manière privilégiée, tous les partenaires au sujet de l’information
devant faire l’objet d’une diffusion publique ;
de rechercher les consensus possibles ;
d’organiser conjointement des conférences de presse ou assemblées publiques.
Activités de communication
Il peut arriver qu’une situation d’urgence entraîne la nécessité d’évacuer ou de mettre à l’abri la
totalité ou une partie de la population. Ces mesures sont importantes car elles visent à protéger la
population menacée directement par un danger. Les enjeux sont énormes car ils concernent la
santé, voire même la vie des citoyens. C'est pourquoi la décision d'évacuer, de mettre à l’abri, ou de
maintenir le statu quo, doit être prise à partir des meilleures informations possibles et de toutes les
expertises disponibles.
L'évacuation peut se faire « en catastrophe » ou en quelques heures. Les lieux à évacuer peuvent
être multiples et la population n'est souvent pas homogène. C'est pourquoi l'évacuation doit être
soigneusement planifiée avec la collaboration des membres de l’OMSC qui seront mis à contribution.
Autorités responsables
L’Administrateur, ou son substitut, est la personne désignée pour autoriser les mesures de protection
des personnes.
En cas d’absence de celui-ci, c’est le Coordonnateur municipal des mesures d’urgence qui sera
l’autorité responsable de la prise de décision.
5.1.1 Évacuation
1. IDENTIFIER LE RISQUE
3. DÉCISION # 1 :
STATU-QUO (l’évacuation ou la mise à l’abri ne sont pas requis)
OU
MESURE DE PROTECTION REQUISE (il faut choisir une mesure)
Coordination de l'opération
Application de mesures de contrôle
Capacité de réponse des Services aux sinistrés
Information du public
Aspects à considérer
Hébergement local
Communautés d’accueil
Labrador City
Sept-Îles no.1 : Centre Socio-récréatif, 500 avenue Joliette
no.2 : Cégep de Sept-Îles, 175, Rue de la Vérendrye
no.3: Polyvalente Manikoutai, 40, Rue Comeau
no.4: Polyvalente Jean-du-Nord, 110, Rue Comeau
no.5: Réserve navale, 366, av. Arnaud
no.6: Aérogare de Sept-Îles, Aéroport
no.7 : École Bois-Joli, 95 des Chanterelles
no.8 : Centre Roger-Smith, 15 Rue O'Brian
Les moyens suivants peuvent être utilisés en tout ou en partie selon les circonstances
(temps, disponible, moment de la journée, ressources disponibles, etc.)
porte à porte ;
hauts parleurs ;
médias ;
assemblée publique.
Alerte aux partenaires
téléphone / cellulaire ;
courrier électronique ;
télécopieur ;
rencontre de coordination.
Sûreté du Québec
o Établissement et contrôle du périmètre
o Contrôle de la circulation
Service d’incendies
o Porte à porte
o Sauvetage des personnes en détresse
CLSC et Service d’ambulances
o Identification des personnes vulnérables
o Transport des personnes vulnérables
Travaux publics
o Entretien des routes d’évacuation
o Installation de la signalisation
o Réquisition du matériel roulant requis
o Coordination du transport de la population évacuée
Communications (Coordonnateur municipal des mesures d’urgence)
o Production du matériel informatif requis
o Liaison avec les médias
Animaux domestiques
IDENTIFICATION CAPACITÉ
Transport scolaire - Matimekush 1 x 44 px
Transport scolaire - Kawawachikamach 1 x 44 px
Grey Rock 2 x 44 px
Transport Grégoire 2 x 44 px
Tshiuetin 400 / 500 px
Routes d’évacuation
ROUTES D’ÉVACUATION
IDENTIFICATION CARACTÉRISTIQUES CAPACITÉ
Rue Champagne Évacuation
Kawawachikamack /
Matimekush – Lac-John
Route du Lac-Knob Evacuation
mines/ Schefferville
Carte d’évacuation
Outils pratiques
5.1.2 Réintégration
La mise à l’abri consiste à s’isoler à l’intérieur d’un bâtiment et à y rester durant toute la
durée d’une situation d’urgence. Il peut s’agir, par exemple, d’une déflagration ou du
dégagement d’un nuage toxique. Par la mise à l’abri, on profite de la protection du bâtiment.
Cette mesure est particulièrement justifiable dans les cas d’accidents technologiques
impliquant des produits toxiques ou des substances radioactives. Il faut sans délai réduire
l’échange d’air entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment en fermant les portes et les fenêtres,
tout en arrêtant les systèmes mécaniques d’échange d’air avec l’extérieur pendant toute la
durée du passage du panache toxique. Afin d’assurer une meilleure étanchéité du bâtiment,
il est possible de réaliser des actions complémentaires comme sceller les contours des
fenêtres et des portes. On peut même les recouvrir d’une pellicule plastique. La mise à l’abri
ne devrait pas durer plus d’une heure ou deux puisque la protection diminue avec le temps
Une fois le panache toxique éloigné et l’air extérieur redevenu sain, il est recommandé de
ventiler le bâtiment et d’évacuer les occupants à l’extérieur.
Voir Annexe H.5.
La mission des Services aux sinistrés consiste à offrir les services essentiels d’alimentation,
d’habillement et d’hébergement d’urgence aux citoyens sinistrés et permettre la prestation
de certains services gouvernementaux et privés à ces personnes.
Attendu le nombre de citoyens, la première option à envisager sera celle d’un hébergement
en hôtel. Si cette mesure n’est pas possible, la Ville de Schefferville demandera le soutien
de la communauté de Matimekush – Lac-John afin que celle-ci active le volet Services aux
sinistrés de son Plan de mesures d’urgence (la Ville de Schefferville dispose d’une copie de
ce plan ainsi que de celui du CMPMU).
L'inscription des évacués, qu'ils logent chez des parents, des amis ou dans un centre
d'hébergement, se fait le plus tôt possible après l'évacuation. Le point d'accueil du centre de
services aux personnes sinistrées est l'endroit idéal pour cette activité. C'est une tâche
essentielle, car elle permet :
de s'assurer de l'évacuation complète de la zone;
de localiser les endroits où peuvent se trouver des victimes dans les cas
d'effondrement de bâtiments (tornade, séisme, explosion, etc.);
de reloger les évacués;
de réunir les familles dispersées et de renseigner les parents et les amis;
d’informer les évacués qui doivent se reloger;
d’administrer les programmes d'aide et les dons des bienfaiteurs;
d’établir de nouveaux itinéraires pour les travailleurs et les écoliers.
Il faudra s'assurer de disposer du personnel et des outils nécessaires pour inscrire les
évacués. Il faut également que les services qui procéderont à l'évacuation et les
services aux personnes sinistrées se concertent sur la procédure à suivre pour inciter
les personnes à s'inscrire.
Hébergement
Habillement
Les évacués quittent souvent leur domicile sans vêtements de rechange. Ce besoin sera
comblé grâce à une entente avec des fournisseurs locaux. Le programme de secours aux
personnes sinistrées de la Croix-Rouge prévoit une aide financière pour la fourniture de
vêtements essentiels.
Alimentation
Les services d'organismes locaux peuvent être utilisés pour nourrir les évacués (ex. :
cafétéria d'établissement d'enseignement). Des ententes peuvent être conclues avec des
restaurateurs en utilisant un système de coupons comme mode de paiement.
Services généraux
Les services généraux offrent des services de soutien ponctuels spécifiques et non couverts
par les autres volets des services aux personnes sinistrées.
Pour ce qui est des besoins exprimés par les personnes sinistrées, les services généraux
peuvent s'organiser pour y répondre ou les diriger vers des ressources pouvant les aider.
Les besoins auxquels pourraient répondre les services généraux sont, à titre d'exemple :
les renseignements particuliers (ex. : assurances, aide financière);
soutien psychosocial et services de santé (ordonnances, suivis médicaux, etc.)
la garderie;
la garde des animaux;
l'animation;
les soins personnels;
l'acheminement du courrier.
5.2.2 Installations
Pour être efficaces, les services aux personnes sinistrées doivent disposer d'installations
matérielles adéquates, fonctionnelles et disponibles. Généralement, ces installations seront
au nombre de deux (2) :
Le centre de services aux personnes sinistrées est l'endroit où sont réunis les
évacués et où sont offerts certains services. Le centre sert principalement à :
o accueillir les personnes sinistrées et à les inscrire;
o évaluer leurs besoins;
o leur donner l'information;
o leur offrir les services requis dont le principal est l'hébergement;
o centraliser et coordonner les services.
Le centre d'hébergement est le lieu où l'on héberge les évacués. Il peut être situé
à l'intérieur du centre de services aux personnes sinistrées ou dans un autre édifice.
Il peut aussi y avoir plusieurs centres d'hébergement lorsqu'il y a évacuation
massive.
5.3 Rétablissement
Cette dimension de la sécurité civile est une composante fondamentale de la capacité de résilience
d’une collectivité. À cet égard, certaines catastrophes ont démontrées à quel point il ne s’agit pas
d’un simple « retour à la vie normale ». Dans le cas des situations de grande envergure, le
rétablissement dépend de l’ampleur des pertes et portent notamment sur les éléments suivants :
bâtiments
infrastructures
biens économiques
systèmes administratifs et politiques
état psychologique
domaine culturel
domaine social
environnement
La mise en œuvre de ces mesures doit être accompagnée d’une démarche de communication
intensive auprès de la population et des employés.
5.3.2 Mesures à moyen et long terme
La mise en œuvre de ces mesures doit être accompagnée d’une démarche de communication
intensive.
Conséquences
6.1.7 MOBILISATION
Les ressources suivantes doivent être mobilisées ou impliquées à distance dès la première
vague :
Pompiers
Sécurité publique
Ambulances
Réseau de la santé
Travaux publics
Communications
Services aux sinistrés
MSP
Ministère du Développement durable, de l’environnement et de la lutte aux
changements climatiques (MDDELCC)
Aéroport (dans le cas de blessés multiples)
6.1.8 INTERVENTION
Directeur des opérations:
Approcher de manière sécuritaire et analyser la situation :
o Type d’accident
o Nature du produit
o Quantité du produit
o Personnes blessées ou incommodées
o Présence de fumée (quelle couleur ?)
o Conditions météo (précipitations, direction et force du vent)
Consulter les recommandations du Guide CANUTEC
o Les périmètres de sécurité et d’évacuation
o Le niveau de protection de vêtements requis
Si requis, mettre en œuvre le secours aux personnes en détresse (blessées,
malades, handicapées, âgées, enfants) et leur évacuation
Établir un premier contact avec les organisations déjà sur place
Obtenir les fiches signalétiques des produis en cause (demander le soutien du
COU)
Déterminer, avec Tshiuetin, qui commandera le site
Déterminer
o Les ressources d’intervention requises
o Les zones chaudes, tièdes et froides
o L’emplacement du COUS
Ouvrir le COUS et ouvrir un Journal des opérations
Évaluer la menace d’un nuage toxique (station météo – demander à l’aéroport -,
échantillonnage)
Préparer un Rapport de situation pour le Commandant de l’intervention
Mobiliser les ressources manquantes requises
Organiser la disposition du site et son contrôle par la police, et (Réf. : Tableau
ORGANISATION D’UN SITE)
PRÉPARER UN PLAN D’INTERVENTION et tenir un premier briefing avec les
organisations sur place (Réf. : Annexe H.3)
Procéder aux premières évacuations d’urgence (PROCÉDER À LA
DÉCONTAMINATION DES SINISTRÉS SI REQUIS) des zones chaude et tiède
Déterminer si des moyens d’endiguement sont requis
Protéger les égouts et informer le responsable du traitement des eaux de la
situation
Transmettre au Coordonnateur des mesures d’urgence les besoins en
ravitaillement
Protéger les infrastructures à l’intérieur du périmètre
À la fin de l’opération d’urgence, remettre le site aux enquêteurs
6.1.10 RÉTABLISSEMENT
S’assurer la qualité de l’air et de l’eau potable
Rétablir les services de base (électricité, gaz, eau, égout, etc.).
Procéder au nettoyage des établissements et des secteurs contaminés
Informer la population, les médias et le MSP de la fin des opérations d’urgence
Maintenir les services aux personnes sinistrées jusqu’à ce qu’elles puissent
réintégrer leur domicile
Rétablir la circulation
Réintégrer progressivement les évacués
Conseiller les personnes sinistrées sur la façon d’obtenir de l’aide et sur les
mesures à prendre. Au besoin, tenir une assemblée publique d’information
S’assurer de la mise en place des programmes d'aide (relogement, aide
financière, suivi psychosocial, emploi, etc.) pour les sinistrés en collaboration avec
les autorités compétentes et prévoir les endroits à cette fin.
Vérifier la sécurité des édifices publics
S’assurer que le matériel prêté ou emprunté est remis en bon état à son
propriétaire
Retirer progressivement les équipements du secteur touché
Dresser le bilan des dommages subit par les membres de la communauté, les
entreprises et la communauté
4Les méthodes de combat contre les incendies ne sont pas traitées dans ce plan spécifique.
5AANC et Santé Canada, Guide d’élaboration d’un plan de protection de la population contre l'exposition aux fumées et
aux incendies de forêt, 2016.
87
PLAN DE MESURES D’URGENCE - Version 1.1 - Septembre 2017
VILLE DE SCHEFFERVILLE
Les feux de forêt et/ou de broussailles comportent, en plus, les enjeux suivants :
déficience de certaines infrastructures essentielles6
o transport : routes, liaisons aériennes, liaison ferroviaire
o approvisionnement : carburant, nourriture, etc.
populations pouvant être isolées
évacuations partielles ou totales
destruction d’infrastructures publiques et privées
6.2.3 PRÉVENTION / PRÉPARATION
En matière de santé publique, les mesures proposées sont :
maintenir à jour la liste des patients vulnérables7
évaluer la capacité des établissements désignés en tant que centres
d’hébergement8
Dans le cas des feux de forêt et/ou de broussailles, il convient d’appliquer les mesures
identifiées par la SOPFEU9.
Chaque communauté/ville ou partenaire qui le juge approprié, veille à compléter le tableau
suivant, Tableau 18 - Plage de visibilité, en identifiant des repères sur le terrain situés à des
distances connues à partir d’un point clairement défini. Ces repères pourront également être
indiqués sur une carte.
km 1 1.5 2 2.5 4 5 10 15
degrés
0°/360°
45°
90°
135°
180°
225°
270°
315°
88
PLAN DE MESURES D’URGENCE - Version 1.1 - Septembre 2017
VILLE DE SCHEFFERVILLE
6.2.7 VEILLE
La veille découle de l’existence d’un aléa susceptible de menacer la population et/ou le
territoire des membres du CMPMU et dont la probabilité d’occurrence est suffisamment
élevée pour justifier que des mesures de surveillances soient activées.
Les mesures mises en œuvre PAR CHAQUE MEMBRE DU CMPMU sont les suivantes :
concertation entre les membres du CMPMU au sujet de l’activation de la phase de
VEILLE
avis à MSP et réseau de la santé de l’activation de la phase de VEILLE
désignation des responsables du monitoring de la situation (prévisions
météorologiques et progression du feu.
vérification du bon fonctionnement des équipements de combat contre les incendies
validation du personnel disponible
amélioration, si requis, des mesures de prévention et d’atténuation selon les
recommandations de la SOPFEU
vérification de la disponibilité du CCOU et du des Centres d’hébergement
À ce stade, aucun COU ou CCOU n’est ouvert. Les membres du CMPMU et leurs
partenaires communiquent par conférences téléphoniques et messages électroniques.
6.2.8 PRÉALERTE
Le niveau de préalerte est activé lorsqu’un feu est réputé constituer une menace mais se
situe à une distance de plus de 15 km et qu’il n’est pas prévu qu’il atteigne ce repère avant
24 heures. À ce niveau, la qualité de l’air est encore bonne.
Les mesures mises en œuvre PAR CHAQUE MEMBRE DU CMPMU sont les suivantes :
avis aux membres du CMPMU de l’activation de la phase de PRÉALERTE
avis à MSP de l’activation de la phase de PRÉALERTE
analyse des prévisions météorologiques et des bulletins de la SOPFEU
liaison avec le réseau de la santé pour planifier des évacuations préventives
avis aux organismes d’accueil de la possibilité d’une évacuation partielle
fournir à la SOPFEU le soutien sollicité
assurer la présence des effectifs requis en cas de mobilisation (avertir le personnel
que les congés peuvent être annulés)
note d’avertissement à l’ensemble du personnel
préparation du matériel informatif
aviser les responsables des édifices / salles concerné(e)s que les installations
seront réquisitionnées pour l’ouverture d’un CCOU, des COU et des Centres
d’hébergement
À ce stade, aucun COU ou CCOU n’est ouvert.
6.2.9 ALERTE
Le niveau d’alerte est activé lorsqu’un feu est réputé constituer une menace et se situe à
une distance de 15 km ou moins. À ce niveau, la qualité de l’air est moyenne (mauvaise
pour les groupes sensibles).
Dans le cas de feux de broussailles, l’alerte est déclenchée dès leur apparition et on passe
directement à la mobilisation et l’intervention.
Les mesures mises en œuvre PAR CHAQUE MEMBRE DU CMPMU sont :
avis aux membres du CMPMU de l’activation de la phase d’ALERTE
avis à MSP et au réseau de la santé de l’activation de la phase d’ALERTE
ouverture du CCOU
fournir à la SOPFEU le soutien sollicité
analyse des prévisions météorologiques et des bulletins de la SOPFEU
aviser les autres intervenants à se tenir prêts à être mobilisés
messages préventifs à la population
début d’évacuations préventives, si requis
préparation du plan d’évacuation général
préparation d’un plan de protection des infrastructures publiques et privées
réquisition et montage d’un Centre d’hébergement
réquisition et montage d’un Centre de presse
préparer un plan de relève des intervenants (quarts de travail, ravitaillement, repos,
etc.)
établir le réseau de télécommunications de l’opération
monitoring des indicateurs et gestion des enjeux liés aux infrastructures essentielles
ouverture d’un Journal des opérations
UNE RENCONTRE DE COORDINATION DU CMPMU AVEC CONFÉRENCE
TÉLÉPHONIQUE POUR LES PARTENAIRES À DISTANCE EST ORGANISÉE afin de
valider l’état de préparation respectif de chacun et déterminer la suite des mesures devant
être mises en œuvre.
6.2.10 MOBILISATION
La mobilisation est activée lorsque :
le feu se situe à une distance de 15 km ou moins et se dirige vers les
communautés/ville
la qualité de l’air deviendra mauvaise
Les mesures mises en œuvre PAR CHAQUE MEMBRE DU CMPMU sont les suivantes :
avis aux membres du CMPMU de l’activation de la phase de MOBILISATION
avis à MSP et au réseau de la santé de l’activation de la phase de MOBILISATION
aviser les intervenants qu’ils sont mobilisés
ouvrir les centres d’hébergement ou les centres de services aux sinistrés et assurer
leur fonctionnement
ouvrir le Centre de presse
publication des messages d’usage à la population
préparation d’un premier Rapport de situation
6.2.11 INTERVENTION
De concert avec les partenaires et selon l’évaluation de la situation les mesures mises en
œuvre sont les suivantes :
avis aux membres du CMPMU de l’activation de la phase d’INTERVENTION
avis à MSP et au réseau de la santé de l’activation de la phase d’INTERVENTION
fournir à la SOPFEU le soutien sollicité
analyse des prévisions météorologiques et des bulletins de la SOPFEU
mise en œuvre du plan d’évacuation et d’hébergement selon l’évolution de la
situation et les recommandations des partenaires
protection des infrastructures publiques et privées
informer la population des mesures prises et des pratiques à suivre
monitoring des indicateurs et gestion des enjeux liés aux infrastructures
essentielles
demander à intervalle régulier un RAPPORT DE SITUATION aux membres du
CMPMU
Lorsque les communautés/ville sont évacuées dans une ou plusieurs communautés /
municipalités d’accueil :
reconstituer une OMSC dans la communauté/municipalité d’accueil
maintenir l’activité du CMPMU par des conférences téléphoniques
connaître l’évolution de la situation sur le terrain
répertorier les endroits où sont hébergés les sinistrés
informer les sinistrés de l’évolution de la situation et des services disponibles
préparer un plan de réintégration et de rétablissement
6.2.12 RÉTABLISSEMENT
Étapes et mesures prises après une urgence pour restaurer ou rétablir les conditions du
milieu à un niveau acceptable, comme il existait avant l’urgence. Certaines des mesures
suivantes seront requises :
« La réintégration des personnes évacuées peut être envisagée par ordre de priorité inverse.
De cette façon, on s’assure que les personnes évacuées qui ont la priorité la plus élevée
restent à l’écart jusqu’à ce que la qualité de l’air se soit améliorée à un niveau où aucun effet
néfaste pour la santé n’est prévu. »10
KAWAWACHIKAMACH
DÉTENTEUR PRODUIT NIP QUANTITÉ
Gas Station Diesel 1202
Gas 1203
Municipal Garage
Water Treatment Plant
MATIMEKUSH – LAC-JOHN
DÉTENTEUR PRODUIT NIP QUANTITÉ
Aréna Ammoniac 1005
Propane 1075 12 x 50 lbs
Garage municipal
Garage Matimekush Diesel 1202
Essence 1203
Secteur Lac-John
SCHEFFERVILLE
DÉTENTEUR PRODUIT NIP QUANTITÉ
Aéroport Diesel 1202 7,000 litres
JET A (3 camions) Kérosène 1223 3 x 14,000 litres
Tshiuetin Explosifs
Diesel 1202 2,000 litres
JET A Kérosène 1223
Essence 1203
Propane 1075
Usine de traitement d’eau Chlore 1017
Secteur Lac Squaw
6.3.8 INTERVENTION
Directeur des opérations :
Approcher de manière sécuritaire et analyser la situation :
o Type d’accident – État du brasier
o Nature du produit
o Quantité du produit
o Personnes blessées ou incommodées
o Présence de fumée (quelle couleur ?)
o Conditions météo (précipitations, direction et force du vent)
Consulter les recommandations du Guide CANUTEC
o Les périmètres de sécurité et d’évacuation
o Le niveau de protection de vêtements requis
Si requis, mettre en œuvre le secours aux personnes en détresse (blessées,
malades, handicapées, âgées, enfants)
Établir un premier contact avec le propriétaire les organisations déjà sur place
Obtenir les fiches signalétiques des produis en cause (demander le soutien du
COU local ou du CCOU si déjà activé)
Déterminer
o Les ressources d’intervention requises
o Les zones chaudes, tièdes et froides
o L’emplacement du CCOUS
Ouvrir le CCOUS et ouvrir un Journal des opérations
Évaluer la menace d’un nuage toxique (station météo – demander à l’aéroport -,
échantillonnage)
Préparer un Rapport de situation pour le Coordonnateur des mesures d’urgence
Mobiliser les ressources manquantes requises
Organiser la disposition du site et son contrôle par la police, et (Réf. : Tableau
ORGANISATION D’UN SITE)
PRÉPARER UN PLAN D’INTERVENTION et tenir un premier briefing avec les
organisations sur place (Réf. : Annexe H.3 PLAN D'ACTION D'INTERVENTION
(SMÉAC)
Procéder aux premières évacuations d’urgence (PROCÉDER À LA
DÉCONTAMINATION DES SINISTRÉS SI REQUIS) des zones chaude et tiède
Déterminer si des moyens d’endiguement sont requis
Protéger les égouts et informer le responsable du traitement des eaux de la
situation
Transmettre au Coordonnateur des mesures d’urgence les besoins en
ravitaillement
Protéger les infrastructures à l’intérieur du périmètre
Décontaminer personnel et équipement
6.3.11 RÉTABLISSEMENT
S’assurer la qualité de l’air et de l’eau potable
Rétablir les services de base (électricité, gaz, eau, égout, etc.).
Procéder au nettoyage des établissements et des secteurs contaminés
Informer la population, les médias et MSP de la fin des opérations d’urgence
Maintenir les services aux personnes sinistrées jusqu’à ce qu’elles puissent
réintégrer leur domicile
Rétablir la circulation
Réintégrer progressivement les évacués
Conseiller les personnes sinistrées sur la façon d’obtenir de l’aide et sur les
mesures à prendre. Au besoin, tenir une assemblée publique d’information
S’assurer de la mise en place des programmes d'aide (relogement, aide
financière, suivi psychosocial, emploi, etc.) pour les sinistrés en collaboration avec
les autorités compétentes et prévoir les endroits à cette fin.
Vérifier la sécurité des édifices publics
S’assurer que le matériel prêté ou emprunté est remis en bon état à son
propriétaire
Retirer progressivement les équipements du secteur touché
Dresser le bilan des dommages subit par les membres de la communauté, les
entreprises et la communauté
11 Il est entendu que la panne électrique n’est pas exclusive à la saison hivernale.
fermetures de routes
isolement de certains citoyens
problématique de sécurité publique (police, incendie, ambulances)
fermeture de l’aéroport
6.4.6 PRÉVENTION
entretien régulier des génératrices
s’assurer de l’accès prioritaire à la distribution de carburant pour les véhicules
d’urgence
s’assurer régulièrement de la fonctionnalité du COU et de Centres d’hébergement
dotés de génératrices ou d’une politique de raccordement prioritaire
déblaiement préventif des toits
distribution aux citoyens du fascicule « Trousse d’information 72 heures »
6.4.7 ÉQUIPEMENT SPÉCIFIQUE
détecteurs monoxyde de carbone
équipement d’émondage
véhicules pour déblayer les routes
6.4.8 COORDINATION
Attendu que de tels événements touchent la totalité du territoire, la gestion des opérations
relève du Coordonnateur municipal des mesures d’urgence.
La gestion de certaines opérations particulière peut être déléguée à un Directeur des
opérations.
6.4.9 VEILLE
La veille découle de l’existence d’un aléa, réel ou appréhendé, menaçant la population et/ou
le territoire des membres du CMPMU DANS LES PROCHAINS 24 HEURES et dont la
probabilité d’occurrence est suffisamment élevée pour justifier que des mesures de
surveillances soient activées.
La procédure de veille est déclenchée lorsque les prévisions météorologiques font état de
conditions correspondant aux indicateurs.
Les mesures mises en œuvre PAR CHAQUE MEMBRE DU CMPMU sont :
avis aux autres membres du CMPMU de l’activation de la phase de VEILLE
analyse des prévisions météorologiques aux trois heures
vérification des réserves de carburant permettant d’assurer le ravitaillement des
génératrices et véhicules d’urgence
vérification du bon fonctionnement des équipements suivants :
o véhicules de déneigement
o génératrices
o pompes et traitement de l’eau
validation du personnel disponible
vérification de la disponibilité du CCOU et du des Centres d’hébergement
À ce stade, aucun COU ou CCOU n’est ouvert.
6.4.10 PRÉALERTE
La préalerte signifie que le risque qui menace la population et/ou le territoire des membres
du CMPMU DANS LES PROCHAINS 12 HEURES et est suffisamment élevé pour que des
mesures de surveillance, de suivi et d’atténuation soient activées.
La procédure de préalerte est déclenchée lorsque les prévisions météorologiques font état
de conditions correspondant aux indicateurs.
Les mesures mises en œuvre PAR CHAQUE MEMBRE DU CMPMU sont :
avis aux autres membres du CMPMU de l’activation de la phase de PRÉALERTE
avis à MSP de l’activation de la phase de PRÉALERTE
analyse des prévisions météorologiques aux deux heures
analyse de l’impact appréhendé de l’événement sur sa capacité à maintenir ses
opérations essentielles
assurer la présence des effectifs requis en cas de mobilisation (avertir le personnel
que les congés peuvent être annulés)
note d’avertissement à l’ensemble du personnel
préparation du matériel informatif
aviser les responsables des édifices / salles concerné(e)s que les installations
seront réquisitionnées pour l’ouverture d’un CCOU, des COU et des Centres
d’hébergement
À ce stade, aucun COU ou CCOU n’est ouvert.
6.4.11 ALERTE
L'alerte est un signal d'avertissement lors d’un sinistre réel et imminent (DÉBUT DANS LES
TROIS PROCHAINES HEURES). Elle sert à prévenir les autorités, les intervenants et la
population afin que les secours s'organisent, que l'aide soit disponible et que chacun prenne
les mesures qui relèvent de ses compétences. C'est surtout un message qui signifie que les
intervenants doivent se préparer à assumer les responsabilités qui leur ont été confiées. La
procédure d’alerte est déclenchée lorsque les prévisions météorologiques font état de
conditions correspondant aux indicateurs.
Les mesures mises en œuvre PAR CHAQUE MEMBRE DU CMPMU sont les suivantes :
avis aux autres membres du CMPMU de l’activation de la phase d’ALERTE
avis à MSP de l’activation de la phase d’ALERTE
analyse des prévisions météorologiques à toutes les heures
aviser les intervenants à se tenir prêts à être mobilisés
préparer un plan de relève des intervenants (quarts de travail, ravitaillement, repos,
etc.)
publication des premiers messages à la population
ouverture d’un Journal des opérations
UNE RENCONTRE DE COORDINATION OU UNE CONFÉRENCE TÉLÉPHONIQUE EST
ORGANISÉE POUR LES MEMBRES DU CMPMU afin de valider l’état de préparation
respectif de chacun.
À ce stade, aucun COU ou CCOU n’est ouvert.
6.4.12 MOBILISATION
La mobilisation est un processus par lequel les intervenants et le personnel requis sont
affectés, maintenus au travail ou rappelés lors d’une intervention relative à un sinistre.
Mobiliser, c'est demander d'intervenir ou se prévaloir de l'entente de service avec un
organisme extérieur ou encore demander l'aide d'une autre communauté ou du
gouvernement
La procédure de mobilisation est déclenchée DÈS LES PREMIÈRES MANIFESTATIONS
DE L’ÉVÉNEMENT ET LORSQUE LES PRÉVISIONS MÉTÉOROLOGIQUES FONT
TOUJOURS ÉTAT DE CONDITIONS CORRESPONDANT AUX INDICATEURS.
Les mesures mises en œuvre PAR CHAQUE MEMBRE DU CMPMU sont les suivantes :
ouverture des COU et du CCOU
avis aux autres membres du CMPMU de l’activation de la phase de MOBILISATION
avis à MSP de l’activation de la phase de MOBILISATION
analyse en continu des prévisions météorologiques
mobiliser les intervenants
publication des messages d’usage à la population
montage des Centres d’hébergement
préparation d’un premier Rapport de situation
6.4.13 INTERVENTION
Pour débuter :
établir le réseau de télécommunications de l’opération
demander un RAPPORT DE SITUATION aux membres du CMPMU pour connaître
les mesures déjà mises en œuvre
organiser une rencontre de concertation du CMPMU
De manière générale, il faut veiller à :
assurer le monitoring des prévisions météorologiques
dégager le réseau routier des accumulations de neige ou de glace
ouvrir les centres d’hébergement ou les centres de services aux sinistrés et assurer
leur fonctionnement
informer la population des mesures prises et des pratiques à suivre
bâtiments municipaux
o déneigement des entrées, escaliers, sorties de secours en plus de l’épandage
de produits fondants et de graviers aux principaux bâtiments ouverts (poste
de contrôle, mesure d’urgence, bâtiments administratifs encore ouvert)
o neige abondante et verglas: inspection des toitures plate et déneigement si
nécessaire.
o panne de courant sur longue période : fermeture d’eau et purge des réseaux.
Purge des systèmes à l’eau chaude.
organiser de fréquentes tournées de porte-à-porte
demander à intervalle régulier un RAPPORT DE SITUATION aux membres du
CMPMU
élaborer un plan de rétablissement
PANNE ÉLECTRIQUE MAJEURE
ENJEUX MESURES
Augmentation des demandes d’assistance (urgence) Priorisation
Consignes à la population Mesures de sécurité
Économie d’énergie
Protection des biens immobiliers
Déficience potentielle des systèmes essentiels Limitation des effets domino (voir plan
INFRASTRUCTURES ESSENTIELLES)
Interruption des activités municipales non essentielles Avis de ne pas se rendre au travail
Fermeture prématurée
Intoxications de citoyens au monoxyde de carbone Avis à la population
Porte-à porte
Organisation des secours
Santé et sécurité de la population Ouverture de centres d’hébergement
Porte-à-porte
Fonctionnement des systèmes alternatifs (génératrices) Assurer l’approvisionnement
Entretien de l’équipement
Tableau 22 – Panne électrique majeure
FROID EXTRÈME
ENJEUX MESURES
Augmentation des demandes d’assistance Priorisation
(urgence)
Consignes à la population Mesures de sécurité à adopter
Gel de conduites d’eau Approvisionnement alternatif aux endroits
sensibles
Manœuvres de dégel
Fermeture des institutions et
établissements touchés
Ouverture d’un Centre d’hébergement
Incendies, intoxications au monoxyde de carbone, Avis à la population
etc. Porte-à porte
Organisation des secours
Sécurité des travailleurs Modification des horaires de travail
Urgence Québec
http://www.urgencequebec.gouv.qc.ca/Fr/Pages/default.aspx
http://www.urgencequebec.gouv.qc.ca/En/Pages/default.aspx
6.5.7 INTERVENTION
Directeur de l’aéroport
Référence : PLAN DE MESURES D’URGENCE – AÉROPORT DE SCHEFFERVILLE
Représentant de l’aéroport sur le site
Référence : PLAN DE MESURES D’URGENCE – AÉROPORT DE SCHEFFERVILLE
Directeur des opérations :
Approcher de manière sécuritaire et analyser la situation :
o Type d’accident
o Personnes blessées ou incommodées
o Présence de fumée (quelle couleur ?)
o Conditions météo (précipitations, direction et force du vent)
Consulter le représentant de l’aéroport pour déterminer :
o Le niveau de protection de vêtements requis
o Les périmètres de sécurité et d’évacuation
o La quantité de carburant présumée et la présence potentielle de matières
dangereuses
o La manière de pénétrer dans l’aéronef
Si requis, mettre en œuvre le secours aux personnes en détresse dans l’aéronef
et autour (blessées, malades, handicapées, âgées, enfants) et leur évacuation
Établir un premier contact avec les organisations déjà sur place
Déterminer
o Les ressources d’intervention requises
o Les zones chaudes, tièdes et froides
o L’emplacement du COUS
Ouvrir le COUS et ouvrir un Journal des opérations
Préparer un Rapport de situation pour le Coordonnateur municipal des mesures
d’urgence
Mobiliser les ressources manquantes requises
Organiser la disposition du site et son contrôle par la police, et (Réf. : Tableau
ORGANISATION D’UN SITE)
PRÉPARER UN PLAN D’INTERVENTION et tenir un premier briefing avec les
organisations sur place (Annexe H.3 PLAN D'ACTION D'INTERVENTION
(SMÉAC))
Procéder aux premières évacuations d’urgence de la population à proximité
(PROCÉDER À LA DÉCONTAMINATION DES SINISTRÉS SI REQUIS) des
zones chaude et tiède
Déterminer si des moyens d’endiguement sont requis
Protéger les égouts et informer le responsable du traitement des eaux de la
situation
Transmettre au Commandant de l’intervention les besoins en ravitaillement
Protéger les infrastructures à l’intérieur du périmètre
À la fin de l’opération d’urgence, remettre le site aux enquêteurs
6.5.9 RÉTABLISSEMENT
Collaborer avec le Directeur de l’aéroport pour organiser le nettoyage du site
après sa remise par les enquêteurs
S’assurer la qualité de l’air et de l’eau potable
Rétablir les services de base (électricité, gaz, eau, égout, etc.).
Procéder au nettoyage des établissements et des secteurs contaminés
Informer la population, les médias et le MSP de la fin des opérations d’urgence
Maintenir les services aux personnes sinistrées jusqu’à ce qu’elles puissent
réintégrer leur domicile
Rétablir la circulation
Réintégrer progressivement les évacués
Conseiller les personnes sinistrées sur la façon d’obtenir de l’aide et sur les
mesures à prendre. Au besoin, tenir une assemblée publique d’information
S’assurer de la mise en place des programmes d'aide (relogement, aide
financière, suivi psychosocial, emploi, etc.) pour les sinistrés en collaboration avec
les autorités compétentes et prévoir les endroits à cette fin.
Vérifier la sécurité des édifices publics
S’assurer que le matériel prêté ou emprunté est remis en bon état à son
propriétaire
Retirer progressivement les équipements du secteur touché
Dresser le bilan des dommages subit par les membres de la communauté, les
entreprises et la communauté
6.6.8 INTERVENTION
Directeur des opérations :
Approcher de manière sécuritaire et analyser la situation :
o Type d’accident
o Nature du produit
o Quantité du produit
o Personnes blessées ou incommodées
o Présence de fumée (quelle couleur ?)
o Conditions météo (précipitations, direction et force du vent)
Consulter les recommandations du Guide CANUTEC
o Les périmètres de sécurité et d’évacuation
o Le niveau de protection de vêtements requis
Si requis, mettre en œuvre le secours aux personnes en détresse (blessées,
malades, handicapées, âgées, enfants) et leur évacuation
Établir un premier contact avec les organisations déjà sur place
Obtenir les fiches signalétiques des produis en cause (demander le soutien du
COU)
Déterminer
o Les ressources d’intervention requises
o Les zones chaudes, tièdes et froides
o L’emplacement du COUS
Ouvrir le COUS et ouvrir un Journal des opérations
Évaluer la menace d’un nuage toxique (station météo – demander à l’aéroport -,
échantillonnage)
Préparer un Rapport de situation pour le Commandant de l’intervention
Mobiliser les ressources manquantes requises
Organiser la disposition du site et son contrôle par la police, et (Réf. : Tableau
ORGANISATION D’UN SITE)
PRÉPARER UN PLAN D’INTERVENTION et tenir un premier briefing avec les
organisations sur place (Réf. : Annexe H.3 PLAN D'ACTION D'INTERVENTION
(SMÉAC))
Procéder aux premières évacuations d’urgence (PROCÉDER À LA
DÉCONTAMINATION DES SINISTRÉS SI REQUIS) des zones chaude et tiède
Déterminer si des moyens d’endiguement sont requis
Protéger les égouts et informer le responsable du traitement des eaux de la
situation
Transmettre au Coordonnateur des mesures d’urgence les besoins en
ravitaillement
Protéger les infrastructures à l’intérieur du périmètre
6.6.10 RÉTABLISSEMENT
S’assurer la qualité de l’air et de l’eau potable
Rétablir les services de base (électricité, gaz, eau, égout, etc.).
Procéder au nettoyage des établissements et des secteurs contaminés
Informer la population, les médias et le MSP de la fin des opérations d’urgence
Maintenir les services aux personnes sinistrées jusqu’à ce qu’elles puissent
réintégrer leur domicile
Rétablir la circulation
Réintégrer progressivement les évacués
Conseiller les personnes sinistrées sur la façon d’obtenir de l’aide et sur les
mesures à prendre. Au besoin, tenir une assemblée publique d’information
S’assurer de la mise en place des programmes d'aide (relogement, aide
financière, suivi psychosocial, emploi, etc.) pour les sinistrés en collaboration avec
les autorités compétentes et prévoir les endroits à cette fin.
Vérifier la sécurité des édifices publics
S’assurer que le matériel prêté ou emprunté est remis en bon état à son
propriétaire
Retirer progressivement les équipements du secteur touché
Dresser le bilan des dommages subit par les membres de la communauté, les
entreprises et la communauté
Ensemble des processus, des systèmes, des installations, des technologies, des réseaux,
des biens et des services nécessaires pour assurer la santé, la sûreté, la sécurité ou le bien-
être économique des Canadiens et des Canadiennes ainsi que l’efficacité du gouvernement.
(Gouvernement du Canada, Stratégie nationale et Plan d’action sur les infrastructures
essentielles)
Effet domino : Réaction en chaîne au cours de laquelle une cause initiale de défaillance
produit un effet chez une entité d’un espace de coopération et qui, à son tour, se répercute
sur une autre entité en raison de l’interdépendance entre elles. (Robert, 2009)
6.7.1 PORTÉE DU PLAN
Ce plan spécifique a pour objectif de permettre aux gestionnaires de suivre l’évolution d’un
événement en cours afin de déceler d’éventuelles déficiences des infrastructures
essentielles. Ce monitoring doit permettre d’évaluer l’ampleur de ces déficiences et d’en
atténuer les conséquences possibles, notamment en ce qui concerne les effets domino.
L’utilisation de ce plan spécifique est basée sur le résultat des travaux ayant permis la
production de l’Annexe G.1 - INFRASTRUCTURES ESSENTIELLES.
6.7.2 CARACTÉRISTIQUES DU RISQUE ET ESTIMATION DES CONSÉQUENCES
Tous les risques identifiés par le CMPMU sont susceptibles de compromettre le bon
fonctionnement d’une ou plusieurs infrastructures essentielles. La déficience complète d’une
infrastructure, si elle n’est pas compensée par des mesures d’atténuation, provoquera la
déficience d’autres infrastructures (effet domino) avec les conséquences énumérées,
notamment, à l’Annexe G.1 - INFRASTRUCTURES ESSENTIELLES.
Par ailleurs, une déficience peut également se produire sans qu’un sinistre ne soit en cause.
Le principe de l’effet domino demeure néanmoins applicable.
6.7.3 PRÉVENTION
La prévention consiste ici à s’assurer que les mesures d’atténuation décrites à l’Annexe G.1
- INFRASTRUCTURES ESSENTIELLES peuvent être mises en œuvre en cas de besoin.
6.7.4 OUTILS
Quatre outils de gestion de l’information permettront d’assurer le monitoring d’un événement
à l’égard des infrastructures essentielles :
ANNEXE G.1 INFRASTRUCTURES ESSENTIELLES
ANNEXE H.2 TABLEAU DE BORD
ANNEXE G.2 MONITORING DES INFRASTRUCTURES ESSENTIELLES
PMU – Tableau 3 - RAPPORT DE SITUATION (RAPSIT)
Identification/localisation de
l’infrastructure
Nature de la déficience
Importance de la déficience12
Mesures prises
Durée prévue
Conséquences appréhendées
Mesures à envisager/prendre
6.7.7 MOBILISATION
Les critères de mobilisation en vertu de ce plan spécifique sont :
les procédures habituelles de gestion ne sont pas suffisantes
de nombreuses ressources extérieures sont nécessaires, dont l’aide des
membres du CMPMU
il y a une menace importante pour la santé et la sécurité (tenir compte de la saison)
des dommages étendus aux biens sont à craindre
plusieurs communautés sont menacées
les activités locales sont grandement perturbées
durée anticipée de la déficience
importance des effets domino possibles
Lors d’une déficience, et selon le contexte, il se peut que les ressources d’intervention soient
déjà mobilisées en vertu d’un autre plan spécifique.
Dans le cas d’une déficience sans autre événement en cours, on mobilisera :
les intervenants requis pour gérer la déficience
le COU et/ou, éventuellement le CCOU
6.7.8 INTERVENTION
Lors d’un sinistre, il convient de :
prendre charge de l’événement en cours en appliquant, notamment, les mesures
prévues au plan de mesures d’urgence (PMU) de l’organisation ainsi qu’au plan
conjoint de mesures d’urgence (PCMU) du CMPMU (qui inclut les plans
d’intervention spécifiques)
assurer le monitoring des infrastructures essentielles et :
o analyser la situation à l’aide tableau MONITORING DES
INFRASTRUCTURES ESSENTIELLES (ANNEXE G.2)
o signaler les déficiences aux partenaires (tableau ci-haut)
o consigner les informations au TABLEAU DE BORD (ANNEXE H.2)
o demander au responsable de l’infrastructure de produire un RAPPORT DE
SITUATION ( TABLEAU 3) à intervalle régulier
mettre en œuvre les mesures d‘atténuation requises
6.8.6 INTERVENTION
Les forces policières veillent à tenir les autorités civiles informées de :
l’évolution de la situation
des mesures mises en œuvre
du soutien requis de leur part
6.7.7 INFORMATION DU PUBLIC
La communication avec le public est un élément essentiel de gestion lors de désordres civils.
Les informations portent sur :
les recommandations/mises en garde des autorités policières
les mesures mises en œuvre
la collaboration du public et des propriétaires de commerces
6.8.8 DOCUMENTS DE RÉFÉRENCES
Le Directeur général est responsable du plan. Sa tâche consiste à s’assurer que le plan est mis à
jour et révisé aux périodes prévues, que la vérification annuelle est faite et que les autres activités
décidées par la communauté sont réalisées (ex. : exercices, formation, acquisition d'équipements,
etc.). Il s'assure également de la distribution des mises à jour aux détenteurs d'une copie du plan qui
figurent dans la liste de distribution.
7.2 Mise à jour et révision
La mise à jour est une procédure administrative qui consiste à vérifier une fois par année les
informations factuelles contenues dans le PMU de concert avec les organismes détenteurs d’une
copie du PMU. Toutefois, le Bottin d’urgence doit être mis à jour à tous les six (6) mois.
La révision du plan permet de revoir toutes les composantes du plan, de les analyser et d'y apporter
les correctifs nécessaires. On procède à cette révision aussitôt qu’un ou plusieurs de ces événement
se produisent :
l'évaluation faite à la suite d'exercices (Section 7.3);
des modifications aux ententes de service;
l'expérience acquise au cours d'un sinistre dans la communauté ou à l'extérieur;
des transformations importantes dans la communauté (nouvelles infrastructures privées ou
publiques, modification à la structure organisationnelle, etc.);
des modifications aux risques recensés;
des nouveaux besoins de formation, etc.
Le compte rendu d’un événement est distribué aux organisations qui font l’objet de
recommandations.
Minimalement, une révision sera envisagée une fois par année après la réalisation des démarches
décrites à la section 7.5.
Un programme d’exercices est un ensemble d’exercices (deux et plus) visant des objectifs distincts
et complémentaires, organisés selon une suite logique, qui s’insère dans la démarche de
planification de la sécurité civile. Ce programme d’exercice est cyclique et doit se répéter sur des
périodes de trois ans, ou plus fréquemment lorsque requis.
L’OMSC concevra les exercices comme des activités s'inscrivant dans le prolongement de ses
activités régulières. Les exercices doivent permettre d'atteindre les objectifs suivants :
évaluer le fonctionnement de l'organisation et l'application du plan;
permettre aux intervenants de connaître leur rôle, ainsi que les autres intervenants et les
rôles qui leur sont assignés;
favoriser la collaboration entre les intervenants de l’OMSC et d’autres organismes;
former les intervenants (acquisition de connaissances, développement d'habiletés et
d'attitudes);
fournir des renseignements permettant de réviser le plan.
Gestion coordonnée
Semblable à l’exercice de table, on amène deux ou trois centres de décisions à interagis à
partir de pièces séparées. Activité permettant d’améliorer la cohérence entre les différents
niveaux d’intervention et les centres de décision.
Exercice général
Déploiement réel sur le terrain, et possiblement dans des centres de décision, des
ressources exposées à un scénario de sinistre fictif permettant d’évaluer la coordination et
l’efficacité de l’ensemble des intervenants d’urgence requis par le scénario (locaux,
provinciaux, fédéraux, privés et non-gouvernementaux).
Compte rendu
Après chaque exercice, une séance de compte rendu (débriefing) est organisée en présence du
personnel y ayant participé et des représentants de tous les partenaires impliqués dans l’événement.
13Cette nomenclature n’est pas exhaustive. Plusieurs variantes existent et peuvent être utilisées afin de mieux répondre
aux objectifs fixés.
131
PLAN DE MESURES D’URGENCE - Version 1.1 - Septembre 2017
VILLE DE SCHEFFERVILLE
Un programme de formation est un ensemble de formations (deux et plus) visant à l’amélioration des
compétences des intervenants de tous les niveaux, organisées selon une suite logique contribuant
à l’amélioration générale de l’état de préparation et selon les priorités de l’organisation. Ce
programme de formation est cyclique et doit se répéter sur des périodes de trois ans, ou plus
fréquemment lorsque requis.
La démarche de planification a permis de déterminer des besoins qui doivent être comblés
pour rendre ce plan fonctionnel. Ces besoins doivent être recensés et des mesures doivent
être proposées pour les combler.
Les besoins portent sur tous les aspects du plan (organisation, alerte, dispositif, évacuation,
communications, etc.) et peuvent être regroupés dans les catégories suivantes :
les ressources humaines;
les ressources matérielles;
les ressources financières;
les ressources informationnelles;
l'organisation de ces ressources.
De plus, le Coordonnateur municipal des mesures d’urgence s'assurera que les outils (ex. :
moyens de télécommunications), les installations (ex. : Centre d’opérations d’urgence), les
ressources matérielles (ex. : fournitures du Centre d’opérations d’urgence) sont disponibles,
en bon état et en nombre suffisant pour permettre des interventions efficaces.
L’analyse de risque doit être réévaluée à tous les ans, avec les partenaires, afin d’identifier
toute modification nécessitant une révision de certaines procédures.
Toute révision révélant une modification du niveau de risque entraînera une réévaluation
des mesures de prévention et d’atténuation afférentes.
Une campagne d’information annuelle est organisée afin d’atteindre les objectifs suivants :
Certains objectifs peuvent être ajoutés afin de répondre aux besoins de la communauté.
Cette démarche vise à maintenir à jour la capacité de réponse de la communauté face à un sinistre,
et ce, dans un environnement en constante évolution.
Une fiche de vérification annuelle est disponible à l’Annexe H.6 FICHE DE VÉRIFICATION
ANNUELLE
ANNEXES
A – PORTRAIT DU MILIEU
SCHEFFERVILLE
INFRASTRUCTURES ET SERVICES PUBLICS ET PRIVÉS
PUBLIC AND PRIVATE SERVICES INFRASTRUCTURES
Ouvrages Barrage « Lac Knob »
hydrauliques Prise d’eau
Déversement vers lac Pierce
Matières dangereuses
Réseaux d'information
Information Networks
Internet Interspeck
B – ANALYSE DE RISQUES
D – ENTENTES DE SERVICES
Kawawachikamach Entraide
Matimekush – Lac John Soutien à la coordination
Schefferville Protection incendie et premiers répondants
Tata Steel Expertise en matières dangereuses
Expertise en environnement Alimentation sinistrés
Approvisionnement
Transport personnes
Services techniques
Hébergement de sinistrés
Kawawachikamach Nourriture
Matimekush – Lac John
Schefferville
Northern
Restaurants
Kawawachikamach Habillement
Matimekush – Lac John
Schefferville
Northern
E – BOTTIN D’URGENCE
E. BOTTIN D’URGENCE
F – COMMUNICATIONS PUBLIQUES
G – INFRASTRUCTURES ESSENTIELLES
H – OUTILS
I – CARTES
Des copies papier se trouvent dans le Centre d’opération d’urgence. La carte suivante est également
disponible en format électronique :
I.1 SCHEFFERVILLE – MATIMEKUSH – LAC-JOHN
I.2 RÉSEAU FERROVIAIRE QUÉBEC
I.3 RÉSEAU TSHIUETIN
J – DOCUMENTS DE RÉFÉRENCES
AANC et Santé Canada, Guide d’élaboration d’un plan de protection de la population contre l'exposition aux
fumées et aux incendies de forêt, 2016
Grand dictionnaire terminologique
Lagadec, P. 2003. Cellules de crise – Les conditions d’une conduite efficace.
http://www.patricklagadec.net/fr/pdf/cellules_crise.pdf
National Fire Protection Association (NFPA) 1600. 2007. Standard on Disaster / Emergency Management
and Business Continuity Programs.
Robert, Benoit. 2009. Résilience organisationnelle. Centre risque & performance - École Polytechnique de
Montréal. Presses internationales Polytechnique. Montréal.
SOPFEU, Étude de vulnérabilité aux incendies de forêt pour les communautés de Schefferville, Matimekush
et Lac-John, 2015
Stratégie nationale et Plan d’action sur les infrastructures essentielles – Gouvernement du Canada
L – REGISTRES
PARTICIPANTS
PARTICIPANTS
PARTICIPANTS
Tableau 32 - Registres