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Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
SECRETARIAT GENERAL
TA BLEA U D E BOR D S OC I A L
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22000033
Janvier 2004
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22000033
1
SOMMAIRE
1. INTRODUCTION ...............................................................................................................13
1
TBS 2003
Tableau 12: Répartition en valeur des exportations en suite de zones franches selon le pays et / ou la région de
destination. 41
Tableau 14 : Répartition en valeur des importations des zones franches selon le pays et / ou la région d’origine 42
Tableau 15 : Evolution du budget du MINSAN dans le budget de l’Etat depuis 1997 (base engagement) 48
Tableau 18 : Taux d’utilisation des consultations externes dans les CSB en 2002 49
Tableau 21 : Naissances protégées contre le tétanos néo-natal au niveau des CSB par faritany en 2002 51
Tableau 24 : Proportion des référées et des consultations post-natales par rapport aux accouchements au niveau CSB en
2002 52
Tableau 30 : Evolution des effectifs des apprenants et du nombre d’établissements (CFP et LTP) de 1997/1998 à
2001/2002. 55
Tableau 32 : Taux de flux de l'éducation fondamentale 1 selon le genre et l’année d’étude en 2001/2002. 56
Tableau 35 : Evolution des résultats des examens de CEPE, sessions 2000 à 2002 57
Tableau 36 : Evolution des résultats des examens du BEPC, sessions 2000 à 2002 58
Tableau 38 : Le budget de l’Enseignement secondaire et de l’éducation de base, de 1999 à 2002, base engagement. 58
Tableau 45 : Taux de sous-emploi autre que celui lié à la durée du travail selon le genre 63
Tableau 48 : Mesures prises sur l’emploi selon la forme juridique de l’entreprise en 2002 64
Tableau 61 : Répartition de la population selon le type d’approvisionnement en eau à boire. Année 2002 71
Tableau 62 : Taux d’accès en eau potable par Faritany en milieu rural en 2001 71
Tableau 63 : Taux d’accès à l’eau protégée en milieu rural et urbain de 1999 à 2001, obtenus à partir des approches
« Inventaire » et « Enquête ». 72
Tableau 64 : Répartition des ménages selon le mode d'évacuation des ordures, par milieu en 2002 72
Tableau 71 : Évolution de la superficie cultivée et de la production des cultures de rente, de 1999 à 2002 75
Tableau 97 : Indices des prix à la consommation entre octobre 2001 et décembre 2002 99
Tableau 99 : Évolution annuelle en valeurs FAB des exportations en suite de zones franches 100
Tableau 102 : Evolution des indicateurs de développement humain par faritany 101
Tableau 105 : Evolution des indicateurs de développement humain par faritany 102
Tableau 107: Indicateurs d’impact sur l’état de santé des enfants 104
Tableau 108 : Taux de satisfaction des ordonnances prescrites et Coût moyen d’une ordonnance sans médicaments 104
Tableau 110 : Utilisation des services de consultations prénatales au niveau CSB - par faritany - Année 2002 105
Tableau 111 : Naissances protégées contre le tétanos néonatal au niveau CSB par faritany - Année 2002 105
Tableau 112 : Utilisation de la maternite au niveau CSB par faritany, année 2002 105
Tableau 113 : Issues des naissances au niveau CSB par faritany, année 2002 105
Tableau 114 : Proportion des référées et des consultations postnatales par rapport aux accouchements au niveau CSB -
année 2002 106
Tableau 115 : Nombre de formations sanitaires par faritany, année 2002 106
Tableau 116 : Evolution des effectifs du personnel de santé du secteur public par catégorie 107
Tableau 117 : Evolution des effectifs des élèves, des établissements et des enseignants de l'éducation fondamentale 1
(primaire) de 1998/1999 à 2001/2002 107
Tableau 118 : Evolution des effectifs des élèves, des établissements et des enseignants de l'éducation fondamentale 2
(collèges) de 1998/1999 à 2001/2002 107
Tableau 119 : Evolution des effectifs des élèves, des établissements et des enseignants du secondaire (lycées) de 1998/99
à 2001/2002 108
Tableau 120 : Ratio élèves/maître dans l’enseignement primaire de 2000/2001 à 2001/2002 108
Tableau 121 : Ratio élèves/salle par faritany dans l’enseignement primaire en 2000/2001 et 2001-2002 108
Tableau 122 : Taux de rendement interne observés entre 1997 et 1998 109
Tableau 123 : Taux de rendement interne observés entre 1998 et 1999 109
Tableau 124 : Taux de rendement interne observés entre 1999 et 2000. 110
Tableau 125 : Taux de rendement interne observés entre 2000 et 2001. 110
Tableau 126 : Répartition des étudiants de l’enseignement supérieur, inscrits/apprenants par sexe (toutes nationalités
confondues), année 2001-2002 111
Tableau 128 : Les diplômes par type de diplôme dans les universités 111
Tableau 129 : Répartition des étudiants inscrits/apprenants par année d'étude en 2001-2002 (toutes nationalités
confondues) 112
Tableau 130 : Répartition des étudiants inscrits/apprenants par grandes disciplines en 2001-2002 (toutes nationalités
confondues) 112
Tableau 133 : Liste et tarif des itinéraires du transport de la zone nationale, départ Antananarivo 114
Tableau 134 : Taux de possession en moyens de transport au niveau des ménages, par faritany. 115
Tableau 135 : Trafic des ports par type de desserte, 2002 116
Tableau 136 : Production en eau traitée et quelques consommations intermédiaires de la Jirama, 2002. 116
Tableau 137 : Consommation en eau traité de la Jirama, par type de consommateur 117
Tableau 138 : Répartition des abonnés en eau de la Jirama sur la base des compteurs, 2002 118
Tableau 139 : Production en électricité et quelques consommations intermédiaires de la Jirama, 2002. 119
Tableau 142 : Répartition des ménages selon la source d'éclairage et par milieu 122
Tableau 143 : Répartition des ménages selon la source d'éclairage et par faritany 122
Tableau 144 : Répartition des ménages selon les sources d'approvisionnement en eau, par milieu 122
Tableau 145 : Répartition des ménages selon le mode d'évacuation des ordures, par milieu 122
Tableau 146 : Répartition des ménages selon le type de toilette, par milieu 123
Tableau 147 : Infrastructures Approvisionnement en Eau Potable en Milieu Rural et population desservie (réalisations
cumulées) 123
Tableau 150 : Evolution des arrivées des non-résidents aux frontières 125
Tableau 157 : Evolution statistique par catégorie des visiteurs de 1992 à 2002 127
Tableau 158 : Statistique du nombre des visiteurs par aire protégée depuis 1992 128
Tableau 162 : Evolution des services des polices de la route, de 1998 à 2002 129
Tableau 166 : Répartition du volume des affaires civiles à juger et des affaires civiles terminées par type d’affaire en
2002 131
Tableau 167 : Volume des affaires à juger et répartition du volume par type d’affaire et par juridiction en 2002 132
Tableau 168 : Volume des affaires terminées et répartition du taux de traitement par type d’affaire et par juridiction en
2002 133
depuis 1992.............................................................................................................................................................83
Graphique 16 : Evolution des recettes d’exportation minière ..........................................................................................83
Graphique 17 : Répartition des recettes d’exportation minière en 2002 ..........................................................................84
Graphique 18 : Volume des affaires à juger et proportion des affaires terminées par type d’affaire en 2002..................87
Graphique 19: Evolution de l’effectif de la population incarcérée totale .........................................................................89
Graphique 20 : Evolution de la proportion des prévenus selon le sexe des détenus.........................................................91
Graphique 21 : Evolution du rapport des effectifs agents / détenus .................................................................................91
Graphique 22 : Taux d’utilisation de la consultation externe par Faritany 103
Graphique 23: Motifs de non utilisation de la consultation externe par faritany............................................................104
Graphique 24 : Taux d’activité par tranche d’âge selon le milieu de résidence .............................................................113
Graphique 25 : Proportion des enfants de moins de 15 ans dans la population active selon le faritany.........................114
Graphique 26 : Taux de chômage par faritany, 2002. ....................................................................................................114
SIGLES
CI Consommation intermediaire
SIGLES 9
TBS 2003
HA hectare
10 SIGLES
TBS 2003
MD Mandat de Dépôt
PV Procès Verbal
RB Route Bitumée
RN Route Nationale
SIGLES 11
TBS 2003
RP Route Provinciale
RT Route en Terre
VA Valeur Ajoutée
ZF Zone Franche
12 SIGLES
13
TBS 2003
1. INTRODUCTION
E
n 2002, l'économie malgache était en récession en raison de la crise politique post-électorale. Le PIB
a connu une chute de 13% et l’inflation était de l'ordre de 15%. Le secteur secondaire en général, et
la plupart des entreprises franches industrielles en particulier ont ralenti sinon cessé leur activité de
production et d’exportation, entraînant ainsi la perte de plusieurs dizaines de milliers d’emploi.
Avec quatre individus sur cinq en dessous du seuil de pauvreté1, le défi principal du développement à
Madagascar, après le retour à la situation normale, est de redonner confiance à tous les agents économiques
et d’assurer un travail productif et une amélioration des normes de qualité de vie à la population. Les
quarante dernières années ont montré des exemples d’actifs gaspillés sans croissance économique ni
réduction de la pauvreté. La population a été multipliée par 3 (de 5,4 millions à 15,5 millions) mais la
productivité agricole reste stagnante. Les 115.000 km2 de forêts perdues n’ont permis d’augmenter que de
15.000 km2 les zones de cultures vivrières alors que le PIB par tête est descendu de 383 USD (dollars de
1995) à 264 USD. Certainement, une attention doit être portée aux politiques macroéconomiques afin de
mettre en place un environnement favorable à la croissance économique et à la stabilité.
Ces politiques doivent être assorties de mesures d’accompagnement visant une meilleure redistribution des
ressources en faveur des couches vulnérables à travers les différents secteurs sociaux à savoir l’éducation, la
santé, l’accès à l’eau, les sources d’énergie propre, l’emploi, la nourriture, le logement. Cependant la mise
en valeur des ressources naturelles telles les ressources halieutiques, la couverture forestière, la faune, ne
doit nullement empêcher leur protection et, partant, leur pérennisation.
La série de Tableaux de Bord Social entre dans ce mécanisme de coordination des informations. Elle se veut
être un outil de suivi des différents indicateurs sociaux mentionnés dans le DSRP et dans la déclaration des
Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) des Nations Unies en particulier.
1
Le ratio de pauvreté est estimé à 80,7% selon l'EPM 2002
14 INTRODUCTION
TBS 2003
2. METHODOLOGIE DE COLLECTE
Comptes Nationaux
Les données des différents ministères ainsi que celles des différentes enquêtes faites par l'INSTAT sont utilisées
pour établir l'équilibre Ressource-Emploi du Tableau Entrée et Sortie (TES) pour le calcul du PIB. Concernant
les prix à la consommation, les données ont été extraites des publications mensuelles de l’INSTAT sur les
Nouveaux Indices des Prix à la Consommation.
Population et Démographie
Les données sont les résultats des projections à D’autres données sont extraites des différentes
partir du recensement de 1993. Dans ce TBS, on enquêtes auprès des ménages, notamment les
donne ici les projections selon le mode de calcul de données sur les ménages. Cette enquête est une
la variante moyenne. La variante « moyenne » est enquête multithème qui a pour principal objectif de
considérée comme l’évolution la plus vraisemblable mesurer les consommations des ménages. La
de la population. Le taux de remplacement est représentativité des données s’arrête au niveau des
supposé être atteint environ 60 ans. La réduction de douze strates qui sont le croisement des faritany et
la fécondité durant la période de projection avoisine des milieux (urbain, rural)
les 49%. L’hypothèse est que le taux brut de
reproduction reste constant jusqu’en 1993-1998, et
sa baisse commence en 1998-2003.
Commerce extérieure
Le TBS 2003 a utilisé deux sources de données a été effectuée par l’INSTAT selon la localisation
complémentaires. géographique de celle-ci. Ainsi, la production d’un
D’une part, du « côté offre », la Jirama fournit les faritany peut approvisionner, dans la réalité, la
statistiques sur : la production (eau traitée par ses consommation d’un autre faritany.
installations, électricité produite), la consommation
par type de client (particuliers, collectivité, Ensuite, du « côté demande », l’EPM2002 fournit
industriels…) et le nombre d’abonnés. Quelques les taux d’accès à l’électricité au niveau
précautions méritent d’être mentionnées. Les « ménage », différent du concept « compteur » de la
chiffres de la Jirama (production, vente, …) sont Jirama, du fait qu’un compteur peut être utilisé par
donnés au niveau « exploitation » qui est l’unité de plus d’un ménage.
production, mais l’agrégation au niveau des faritany
16 METHODOLOGIE DE COLLECTE
TBS 2003
Santé
Les données sur la santé proviennent essentiellement du Service des Informations Sanitaires du Ministère de la
Santé, de l’Enquête MICS 2000 et des Enquêtes Prioritaires auprès des Ménages.
Du côté de l'offre, les La principale source de Les données ont été fournies
indicateurs ont été fournis données pour ce TBS 2003 est par le Service d'Exploitation
directement par le MENRS ou le Service des Statistiques des Rapports et des Statistiques
calculés à partir de données (Direction de l'Information et (Direction de Contrôle et de
issues des fiches statistiques, du Suivi Evaluation) du Fonctionnement) et le Service
remplis au niveau de chaque Ministère de l'Agriculture, du Contrôle de la Détention et
établissement. Du côté de la Elevage et Pêche. de la Statistique (Direction de
demande, les indicateurs l'Administration Pénitentiaire
proviennent des Enquêtes et de l'Education Surveillée) au
EPM. sein du Ministère de la
Justice
METHODOLOGIE DE COLLECTE 17
TBS 2003
TBS 2003
Comptabilité Nationale
L’économie nationale est définie par la résidents dans le but d’influencer les niveaux de
Comptabilité Nationale comme l’ensemble des prix, ou de production afin de permettre une
unités résidentes, c’est à dire des unités qui ont un rémunération suffisante des facteurs de production.
centre d’intérêt sur le territoire économique.
Entrent dans le secteur primaire toutes les Excédent brut d’exploitation :
activités touchant l’agriculture, la pêche, l’élevage Il représente la part du revenu tiré de la production
et les activités forestières. Entrent dans le secteur qui reste à la disposition des entreprises.
secondaire toutes activités touchant l’industrie et
les travaux de construction. Le commerce, les Les exportations représentent la valeur des biens et
services et toutes activités financières ainsi que services fournis par des unités résidentes à des
toutes autres activités non commerciales composent unités non résidentes.
le secteur tertiaire.
Les importations représentent la valeur des biens
Le territoire économique comprend le territoire et services reçus par des unités résidentes à des
géographique (à l’exclusion des enclaves unités non résidentes.
extraterritoriales : ambassades étrangères), l’espace
aérien national, les eaux territoriales, les enclaves Investissement (Formation Brute de Capital Fixe
territoriales à l’étranger (ambassades malgaches à FBCF):
l’étranger, …), les zones franches sous contrôle C’est la valeur des biens durables acquis par les
douanier malgache. unités de production pour être utilisés pendant au
moins un an. Ces biens peuvent être des immeubles
Une unité a un centre d’intérêt sur un territoire (logement, bâtiments, ouvrages de génie civil, …),
économique si elle y effectue des opérations ou meubles (matériels de transport, machines, etc.
économiques pendant un an ou plus. …). Les grosses réparations sont également
classées en FBCF. Sont également FBCF les biens
La consommation intermédiaire représente la et services incorporés aux terrains pour les rendre
valeur des produits consommés dans les différents productifs ou plus productifs (irrigation, plantation,
processus de production. …), la variation des cheptels adultes de souche
La valeur ajoutée (VA=P-CI)): La VA est (animaux laitiers ou reproducteurs) et de trait, et
l’excédent de la valeur des biens et services celle de cheptel de Zoo.
produits sur la valeur des biens et services
intermédiaires pour les produire. La consommation finale représente la valeur du
produit utilisé pour la satisfaction directe des
Produit Intérieur Brut (PIB= Σ (VA) + taxes besoins humains individuels (c’est la
indirectes) : Le PIB représente la valeur des biens consommation des ménages) ou collectifs (c’est la
et services produits par des unités résidentes et consommation de l’Administration). Par
disponibles pour des emplois finals. convention, on suppose que les ménages ne
stockent pas les biens de consommation même s’ils
Salaires et rémunérations : sont durables (La Comptabilité Nationale admet
C’est le total des rémunérations en espèce ou en que si les automobiles, les téléviseurs, etc. …
nature que versent les employeurs à leurs salariés étaient consommés au moment de l’achat). Les
en paiement du travail accompli par ces derniers au acquisitions de logements ne constituent pas une
cours de l’année considérée. consommation finale, mais un investissement.
économiques (Consommation,
Le taux d’inflation : le taux d’inflation mesure la Investissement, exportation et importation)
variation du niveau général des prix. Il y a deux - Les prix à la consommation : Il s’agit de la
approches pour le mesurer : variation des indices des prix à la
- le déflateur du PIB : il s’agit du taux de consommation annuels moyens. L'IPC est
croissance du déflateur du PIB. Le calculé à partir des enquêtes sur les prix à
déflateur du PIB est le rapport entre le PIB la consommation d'un panier de biens
nominal et le PIB à prix constant. Il prend représentatif
ainsi en compte toutes les activités
Commerce extérieure
Le territoire douanier est le territoire dans lequel Les Pays Pétroliers comprennent :
les dispositions de la législation douanière d’un - l’Iran,
pays sont pleinement applicables. - l’Arabie Saoudite,
- le Bahreïn,
Valeurs statistiques : Valeurs en douane, c'est-à- - le Qatar et
dire valeurs C.A.F. pour les importations et valeurs - les Émirats.
F.A.B. pour les exportations.
Balance commerciale : Valeur obtenue par
L’Asie du Sud-Est comprend : soustraction de la valeur des importations de celle
- l’Inde, des exportations.
- le Pakistan,
- l’Indonésie, Taux de couverture : Indicateur qui permet de
- la Malaisie et mesurer la couverture des importations par les
- Singapour. exportations. Il est ainsi égal au rapport de la valeur
des exportations sur celle des importations.
La C.O.I. comprend :
- Maurice, Un excédent commercial correspond à une balance
- La Réunion, commerciale positive ou encore à un taux de
- Les Seychelles et couverture supérieur à 100%.
- Les Comores.
Un déficit commercial correspond à une balance
“Chine et extension” comprend : commerciale négative ou encore à un taux de
- la Chine, couverture inférieur à 100%.
- Hong Kong et
- Taiwan. On peut classer les biens en cinq groupes
d’utilisation économique :
L’Europe des Quinze comprend : - les biens alimentaires (dont la vanille, le
- l’Allemagne, riz)
- l’Autriche, - les sources d’énergie (dont le pétrole brut,
- la Belgique, le gas oil)
- le Danemark, - les biens d’équipement (dont les animaux
- l’Espagne, reproducteurs de race pure, les camions)
- la Finlande, - les matières premières (dont le cacao en
- la France, fève, le graphite) et
- la Grèce, - les autres biens de consommation finale
- l’Irlande, (dont les voitures de tourisme, les
- l’Italie, chandails)
Développement humain
I- Indicateurs de développement humain (IDH)
Indicateur composite, l’IDH comporte trois éléments : la durée de vie, mesurée d’après l’espérance de vie à la
naissance, le niveau d’instruction, mesuré par un indicateur alliant pour deux tiers (2/3) le taux d’alphabétisation
des adultes (15 ans et plus) et pour un tiers (1/3) le taux brut de scolarisation combiné (tous niveau confondus :
primaire, secondaire, supérieur) et enfin le niveau de vie, mesuré d’après le PIB par habitant (exprimé en parité de
pouvoir d’achat PPA) au niveau national), le revenu/dépense par habitant (exprimé en PPA) au sens de l’EPM au
niveau des régions du pays.
Des valeurs minimales et maximales ont été fixées par convention pour chacun des éléments constituant
l’IDH :
- Espérance de vie à la naissance: 25 ans-85 ans
-Taux d’alphabétisation des adultes ( à partir de 15 ans) : 0%- 100%
-Taux brut combiné de scolarisation : 0%-100%
-PIB réel par habitant en PPA :100 PPA - 40.000 PPA
Tous les indicateurs entrant dans la composite de l’IDH se calculent selon la formule générale suivante :
Le traitement du revenu
La composition de l’indicateur de revenu est un peu plus complexe. En effet, le revenu est pris en compte dans l’IDH
afin de rendre compte de tous les aspects du développement humain qui ne sont pas représentés par la longévité, la
santé et l’instruction. En bref, c’est un indicateur de substitution pour des conditions de vie décentes. Le traitement de
cette dimension se fonde essentiellement sur un principe : un revenu illimité n’est pas nécessaire pour atteindre un
niveau de développement humain acceptable. C’est en vertu de ce principe que le montant brut du revenu est corrigé
dans le calcul de l’IDH. On applique ici la formule suivante :
Ln(R) – Ln(Rmin)
W(R) =
Ln(Rmax) – Ln(Rmin)
Les données sont relatives à l’ensemble du pays et pour l’ensemble des deux sexes.
2 1 2 1
___
I2 = ( A ) + ( ___.S) = _____ 0,687 + _____ 0,467 = 0,614
3 3 3 3
- Calcul de l’indicateur PIB corrigé par habitant (PPA) :I3
Ln(929,2) – Ln(100)
____________________
I3 = = 0,372
Ln(40000) – Ln(100)
L’ISDH est composé des mêmes variables que l’IDH. Cependant, il diffère de l’IDH dans la mesure où les
niveaux moyens de l’espérance de vie à la naissance, de niveau d’éducation et de revenu sont corrigés de façon à
refléter les disparités sociologiques entre les hommes et les femmes. On retient pour cela un coefficient de pondération
qui exprime une aversion modérée pour l’inégalité : le paramètre ε est égal à 2. Cette valeur correspond à la moyenne
harmonique des valeurs masculine et féminine.
On a également corrigé, dans le calcul de l’ISDH les valeurs maximales de l’espérance de vie pour tenir
compte de l’avantage biologique des femmes dans ce domaine. Pour les femmes, la valeur maximale et minimale de
l’espérance de vie est ainsi de 87,5 ans et la valeur minimale de 27,5 ans. Pour les hommes ces valeurs sont
respectivement de 82,5 ans et 22,5 ans.
Le calcul de la composante du revenu est plus complexe. Pour calculer les parts du PIB réel par habitant (en
PPA) des hommes et des femmes, on fonde sur deux données : la part féminine sf et la part masculine sm des revenus du
travail. Ces parts sont, quant à elles, estimées à partir du rapport entre la moyenne des salaires féminins wf et celle des
salaires masculins wm et du pourcentage de femmes eaf et d’hommes eam au sein de la population active. Comme les
données de notre pays ne permettent pas de calculer le rapport de salaire, nous avons retenu une valeur de 75%. Les
estimations du revenu masculin et féminin par habitant (en PPA) sont ensuite traitées de la même manière que le
revenu dans l’IDH, puis utilisées pour calculer l’indicateur de revenu également réparti.
Sachant que le revenu est traité de la même manière que dans le calcul de l’IDH, le revenu corrigé pour les femmes, noté
W(Rf) est donné par la formule suivante :
Ln(Rf) – Ln(Rmin)
W(Rf) =
Ln(Rmax) – Ln(Rmin)
Le revenu corrigé pour les hommes, noté W(Rm), est pour sa part donné par la formule :
Ln(Rm) – Ln(Rmin)
W(Rm) = ___________________________________
Ln(Rmax) – Ln(Rmin)
. Rapport des salaires non agricoles féminins aux salaires non agricoles masculins : 75%
Etant donné la rareté des données sur les salaires dans les zones rurales et le secteur informel, le rapport utilise le
salaire non agricole et suppose que le rapport des salaires non agricoles féminins aux salaires non agricoles masculins
s’applique à l’ensemble de l’économie. La part des femmes dans les revenus salariaux est calculée à l’aide du rapport
des salaires non agricoles féminins aux salaires non agricoles masculins et du pourcentage de femmes et d’hommes
dans la population active. Lorsque les données d’un pays ne permettent pas de calculer le rapport des salaires, nous
avons retenu une valeur de 75 %.
Rapport des salaires non agricoles féminins aux salaires non agricoles masculins (W f /W m ) = 0,75
Pourcentage de femmes dans la population active (EAf)= 49,1 %
Pourcentage d’hommes dans la population active (eEm) = 50,9 %
Part des femmes dans les revenus salariaux (Sf) = [W f /W m (eA f ) ]/ [W f /W m (EA f ) + EA m ]=
=0,75 (49,1) / [0,75 (40,9) + 50,9]=0,420
Il faut partir de l’hypothèse que la part des femmes dans les revenus salariaux est égale à la part des femmes dans le
PIB.
Part des femmes dans les revenus salariaux (Sf) = 0,420
PIB total (en PPA) (Y) = 14 590 837 (milliers)
Population féminine (Nf) = 7 873 (milliers)
Revenu estimé du travail des femmes (en PPA) (Yf) = S f (Y )/ N f = 0,420* (14 590 837) /7 873 = 778
Population masculine (Nm) = 7829 (milliers)
Revenu estimé du travail des hommes (en PPA) (Ym) = [Y – S f (Y )]/ N m
=[14 590 837 –0,420* (14 590 837) ] = 1081
L’IPF est constitué des variables qui mesurent la maîtrise que les hommes et les femmes peuvent exercer sur
leur destinée dans les domaines politique et économique.
METHODE DE CALCUL
Toutes les variables mesurées par les PEER sont indexées en les divisant par 50%. Cette indexation mesure
en fait la part de représentation réelle également répartie par rapport à la représentation théorique de 50% pour chaque
sexe. Soient IPD, IPT les indicateurs ainsi obtenus avec :
IPD + IPT
PE = _________________
2
IPP + PE + J3
____________________
IPF =
3
Première étape
1 1
________________________ _________________________________
PEER(PP) = = = 0,147
P(M) P(F) 49,9 50,1
______
+ _____________ _________ + ___________
PP(M) PP(F) 92 8
1 1
__________________
PEER(PD) = = = 0,411
P(M) P(F) 49,9 50,1
__________ __________ _________
+ + __________
PD(M) PD(F) 71,10 28,90
1 1
______________________________ __________________________
PEER(PT) = = = 0,463
P(M) P(F) 49,9 50,1
__________ __________ __________
+ + __________
PT(M) PT(F) 63,70 36,30
g)- Calcul du PE
IPD + IPT 0,8 + 0,9
PE =____________________ _= _______________
= 0,9
2 2
h)- La valeur de J3, indicateur du revenu également est également calculée pour l’ISDH dans la mesure où le
PIB réel par habitant n’a pas besoin d’être corrigé :
J3 = 0,020
Alors que l’IDH mesure le niveau moyen atteint par un pays donné, l’IPH-1 s’attache aux carences ou manques
observables dans les trois dimensions fondamentales déjà envisagées par l’indicateur du développement humain
DEFINITION
L’indicateur de la pauvreté humaine (IPH) se concentre sur trois aspects essentiels de la vie humaine qui sont
déjà envisagés dans le cadre de l’IDH, la longévité, l’instruction et des conditions de vie décentes, mais envisage ces
aspects sous l’angle des manques.
a)- La première forme de manque se mesure ainsi en termes de survie, c’est la probabilité de décéder à un âge
relativement précoce.
b)- La deuxième, qui a trait à l’instruction, consiste à se trouver exclu du monde de la lecture et de l
communication.
c)- La troisième concerne l’absence d’accès à des conditions de vie décentes, et s’attache en particulier à ce
que procure l’économie dans son ensemble, exprimée par le pourcentage de la population privée de points d’eau
aménagés et par le pourcentage d’enfants de moins de cinq ans souffrant d’insuffisance pondérale.
.
METHODE DE CALCUL
Dans le calcul de l’IPH, les insuffisances en termes de longévité sont représentées par le pourcentage de
personnes risquant de décéder avant l’âge de quarante ans (P1) et le manque d’instruction par le pourcentage d’adultes
analphabètes (P2). Quant au manque de conditions de vie décentes sur le plan de l’économie en général, il est
représenté par un sous indicateur composite comprenant lui-même trois variables : le pourcentage d’individus privés
d’accès à l’eau potable (P31) et celui des enfants de moins de 5 ans souffrant de malnutrition (P32).
Le sous indicateur composite P s’obtient en calculant la moyenne arithmétique des trois variables P31, P32. Ainsi :
( P31 + P32)
P3 = _____________________________
2
Compte tenu des analyses présentées, la formule de l’IPH est alors la suivante :
0,73 + 0,260
_____________________
P3 = = 0,499
3
Santé
Taux d’incidence de maladie : moins deux fois dont les deux premières injections sont
C’est la proportion des individus ayant déclaré avoir séparées d’un minimum de un mois. Toutefois au cas
été malades au cours des deux dernières semaines où la femme n’aurait pas eu ces injections, il n’a pas
précédant de l’enquête (EPM). Selon l’approche du été précisé si la femme est encore protégée avec les
Ministère, c’est la proportion des malades atteints doses des grossesses antérieures.
d’une maladie donnée.
Le taux de mortalité infantile mesure à la naissance,
Taux de couverture vaccinale : c’est la proportion la probabilité de décéder avant d’atteindre le premier
d’enfants ayant reçu toutes les doses d’un vaccin anniversaire. Cet indicateur entre dans le calcul de
contre une maladie donnée. Ces doses doivent être l’Indice de Développement Humain (IDH) qui est un
valides c’est-à-dire données en un espace de temps indice de développement prenant en considération tant
précis. Pour 2001, les enfants retenus sont ceux âgés de le niveau économique que social d’un pays.
12 à 23 mois.
Taux d’utilisation de consultation externe : La vaccination des enfants avant l’âge de 1 an par
Pour l’approche EPM, c’est la proportion des individus les 5 antigènes : BCG, DTCP et antirougeoleux leur
ayant déclaré avoir été malades et qui sont allés voir un protège contre les 5 maladies les plus meurtrières. En
centre de soin pour consultation. Pour le ministère de matière de santé publique, la vaccination de masse
la santé, ce taux est le nombre total de nouveaux cas pour la protection de tous les enfants n’est efficace que
divisés par la population total. En général, le Ministère si la couverture vaccinale dépasse les 80% .
prend en compte les consultations faites dans les
CSB La diarrhée figure parmi les premières causes de
morbidité et de mortalité des enfants de moins de 5
Le pourcentage des femmes enceintes recevant une ans. La thérapie par réhydratation orale (TRO),
CPN est la proportion de femmes ayant déclaré avoir administrée à un enfant diarrhéique, permet d’éviter les
été enceintes au cours des douze derniers mois décès par déshydratation.
précédant l’enquête EPM et qui sont allées se faire
consulter en CPN. Selon l’approche du Ministère de la Ratios Personnels soignants/ population : c’est le
Santé, ce taux est estimé au nombre total de femmes rapport entre le nombre de personnels soignants
qui ont fait une CPN dans les CSB divisés par le (infirmiers, médecins ou sages femmes)
nombre attendu de femmes enceintes.
Ratio CSB/Population : c’est le rapport entre le
Taux de couverture vaccinale contre le tétanos nombre de CSB fonctionnel et le nombre de population
néonatal : cible
L’EPM l’a estimé comme la proportion de femmes
enceintes recevant une dose antitétanique néonatale au
Education
Indicateurs de stock
Le taux brut de scolarisation du primaire est le rapport Indicateurs de flux
de l’effectif total de l’enseignement primaire sur la Le taux de promotion est la proportion des élèves
population d’âge entre 6 et 10 ans. Pour le secondaire inscrits dans une classe donnée et qui sont admis à la
du premier cycle, la tranche d’âge est de 11 à 14 ans,15 classe immédiatement supérieure lors de l’année
à 17 ans pour le second cycle et 18 à 22 ans pour scolaire suivante.
l'enseignement supérieur. Ce taux peut être supérieur à
100%, du fait d'entrées tardives ou précoces en Le taux de redoublement est la proportion des élèves
première année, des redoublements, etc. inscrits dans une classe donnée et qui redoublent la
même classe lors de l’année scolaire suivante.
Le taux net de scolarisation du primaire mesure la
proportion d’enfants de 6 à 10 ans effectivement Le taux d’abandon est la proportion des élèves inscrits
scolarisés dans le primaire. Cette définition se dans une classe donnée et qui quittent le système
transpose aisément aux différents niveaux d’études éducatif au cours ou à la fin de l’année scolaire
suivants. Ce taux est toujours inférieur ou égal à
l'unité.
Par construction, la somme de ces trois indicateurs est - niveau primaire : ceux qui ont achevé au moins la
égale à 100%. quatrième année du primaire (T4 ou classe de 8ème)
et n’ont pas dépassé la classe de 4ème des collèges.
Le taux de survie est la proportion d’élèves d’une - niveau secondaire : ceux qui ont achevé au moins
cohorte initiale qui atteint un niveau d’études donné. la classe de 3ème des collèges et au plus une classe
terminale.
Le ratio d’encadrement à un niveau donné est le - niveau supérieur : ceux qui ont obtenu le
rapport entre l’effectif des élèves à l’effectif des baccalauréat ou ont déjà fréquenté un
enseignants. établissement d’enseignement supérieur.
Le niveau d’instruction de la population âgée de quatre Taux d’alphabétisation. Un individu est classé
ans ou plus est ainsi défini : alphabétisé s’il sait lire, écrire et faire un petit calcul
- sans instruction : ceux qui n’ont jamais fréquenté (s’il n’a jamais fréquenté l’école) ou s’il a achevé au
l’école ou qui ont atteint au maximum la troisième moins la quatrième année du primaire
année du primaire ;
.
Accès à l’eau et l’électricité
Eau potable : C’est une eau provenant d’une installation plus ou moins contrôlée telle que les branchements
particuliers, les bornes-fontaines, les forages ou puits munis de pompe à motricité humaine, l’adduction d’eau gravitaire
ou par pompage.
Taux d’accès à l’eau protégée : il s’agit de la proportion de la population ayant accès à une source d’eau protégée
(Robinet intérieur ou extérieur, puit avec pompe, robinet public),
Emploi
Population «potentiellement active » ou « en âge de travailler » : tout individu âgé de 7 ans ou plus. Le BIT ne
prend en compte que les individus âgés de 15 à 65 ans, mais une adaptation du concept est nécessaire afin de rendre
compte du travail des enfants.
Population active : tout individu en âge de travailler inséré sur le marché du travail. Ce groupe comprend ceux qui
travaillent effectivement (les actifs occupés) et ceux qui cherchent du travail (les chômeurs)
Chômeur, au sens du BIT : tout individu qui satisfait aux quatre conditions suivantes au cours des sept jours
précédant l’enquête :
- ne pas exercer une activité professionnelle
- rechercher un emploi
- entreprendre des démarches pour trouver un emploi
- être disponible pour occuper un emploi.
Revenus de l'emploi : Ils sont évalués annuellement et proviennent d'une activité salariale (salariés permanents ou
temporaires, y compris les apprentis rémunérés)
pourvu d’un emploi au cours des 7 derniers jours due à diverses raisons : inadéquation formation
précédant l’enquête et travaille habituellement moins – emploi, faiblesse de la rémunération du travail,
de 35 heures par semaine. L’autre critère sur la mauvaises conditions de travail, etc. Dans notre étude,
disponibilité à effectuer des heures complémentaires a un salarié est concerné par les autres formes de sous-
été abandonné faute d’information. Le taux de sous- emploi s’il gagne moins du SMIG en vigueur pendant
emploi lié à la durée du travail est la proportion des la période de référence de l'enquête. Le taux des autres
salariés sous-employés dans l’ensemble des salariés. formes de sous-emploi est la proportion des salariés
concernés dans l’ensemble des salariés
Les autres formes de sous-emploi
Cette notion englobe la faible productivité du travail
Superficie (en hectare) : superficie productive, c'est à dire que la superficie d'une parcelle peut être comptée deux ou
trois fois au cours d'une campagne suivant le nombre et la nature des cultures; ceci concerne en particulier les cultures à
cycle court (riz, maïs, haricot, etc.). Pour les cultures pérennes (café, poivre, girofle, vanille, cacao, etc...) la superficie
retenue est celle effectivement récoltée
Environnement
Justice
Assistance judiciaire : institution qui permet au Désistement : acte par lequel une des parties déclare
plaideur qui a fait la preuve de son indigence d’obtenir renoncer à la poursuite de l’action qu’il a introduite
une aide judiciaire, c'est-à-dire essentiellement
désignation d’office d’un avocat et d’un huissier Radiation : Décision par laquelle la juridiction radie
du rôle une affaire périmée ou dont les deux parties
A.D.D. : Avant Dire Droit : désignation d’une décision déclarent se désister
qui ordonne une mesure préparatoire à la décision au
fond Taux de traitement des affaires : indicateur qui
mesure la proportion des affaires terminées dans
Péremption d’instance : laps de temps (trois années) l’année sur le total des affaires à juger
après lequel la juridiction se permet de rayer du rôle
une affaire (civile) dont les plaideurs ne se sont pas Proportion des prévenus : indicateur qui mesure la
occupés proportion de l’effectif des prévenus déjà incarcérés
sur l’effectif total des détenus
La population malgache est estimée à 15,981 millions en 2002 selon les projections de
l’INSTAT. Selon la délimitation géographique définie lors du RGPH 1993, 27,1% de cette
population réside en milieu urbain. En milieu urbain, la proportion des femmes est supérieure
à celui des hommes bien que la différence ne soit pas trop élevée.
Selon l’Enquête auprès des ménages 2002, la taille moyenne des ménages malgaches est de
5,0. Les ménages dirigés par les hommes sont en général plus grands que ceux dirigés par les
femmes. Les tailles moyennes sont respectivement de 5,3 et de 3,8. Selon les faritany, c’est la
taille moyenne des ménages dans le faritany de Toliara qui est la plus grande avec 5,6 et c’est
à Antsiranana que cette taille est la plus faible.
Selon les données des enquêtes auprès des ménages, 20,4% des ménages malagasy sont
dirigés par les femmes. Les proportions des ménages dirigés par les femmes sont les plus
élevées à Antsiranana et les plus faibles à Antananarivo. Les femmes chefs de ménages sont
en grande partie veuves (38,6%) ou séparées (28,1%).
Cadre macroéconomique
Le contexte de 2002 a été dominé par la crise socioéconomique. Celle-ci a été caractérisée par
l’existence de barrages empêchant la communication entre les différents faritany, conduisant à
l’isolement du faritany d’Antananarivo. La pénurie de carburant dans la Capitale a été le
facteur le plus déterminant de la hausse généralisée des prix pendant cette année.
Les activités ont tourné au ralenti au cours de cette année, notamment pendant le premier
semestre. Ce ralentissement des activités s’est soldé par une croissance négative de -12,7%.
Par ailleurs la hausse des prix a détérioré le pouvoir d’achat des ménages. Cette hausse des
prix mesurée par le déflateur du PIB atteint 15,2% contre 16,5% sur les prix à la
consommation. C’est le secteur secondaire qui a été le plus touché par la crise, le poids de ce
secteur dans le PIB a diminué entre l’année 2002 et 2003. La croissance du PIB par tête
depuis 1997 a été rompue cette année. Le PIB par tête est passé de 307,8 USD en 2001 à
283,4 USD en 2003. Cette période de dépression se manifeste aussi par la dégradation du
niveau de vie des ménages et une augmentation du ratio de pauvreté.
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000
1990 1991 2001 2002
-5
-10
-15
-20
Source : INSTAT/DSY
Comme le montre le graphique ci-dessous, les faritany d’Antananarivo et de Toamasina ont
subi les hausses maximales. Par contre à Fianarantsoa et Antsiranana, les hausses survenues
sont légèrement plus élevées que ceux qui se passent habituellement.
20
15
10
0
juin-02
juil-02
déc-02
févr-02
mars-02
avr-02
mai-02
août-02
nov-02
sept-02
oct-02
-5
-10
Source INSTAT/DSM/SPC
La hausse des prix concernait surtout les produits de l’énergie, du transport et les produits de
première nécessité. Cela est lié à l’absence d’approvisionnement de carburants dans la
Capitale qui détient un poids très important dans l’évolution des prix à Madagascar. A partir
du mois de Mai, une baisse est amorcée et cela continue pendant les mois suivants.
Graphique 3 : Evolution des prix à la consommation selon les grands groupes de produits
40.0
30.0
20.0
10.0
0.0
Aug-02
Feb-02
Jun-02
Jul-02
Sep-02
Nov-01
Dec-01
Jan-02
Mar-02
Apr-02
May-02
Nov-02
Dec-02
Oct-02
-10.0
-20.0
-30.0
Source INSTAT/DSM/SPC
Le commerce extérieur.
1. Le commerce spécial
Sur le plan économique, l’année 2002 a été incontestablement marquée par la crise. Tout en
rappelant que le commerce spécial exclut les exportations en suite de zones franches (ZF)
ainsi que leurs importations, on note que le commerce spécial d’exportation (CSE) a chuté de
-14,5% par rapport à l’année 2001 précédente. De son côté, le commerce spécial
d’importation (CSI) a baissé plus lourdement, passant de 4 797,8 milliard de fmg en 2001 à 3
619,9 milliard de fmg en 2002, soit une diminution de -24,5%. Cette situation a alors conduit
à une relative amélioration de la balance commerciale traduite par une hausse de +13,2% du
taux de couverture des importations par les exportations.
-100
600
-131
-256 -200
-213
-222
400 -244
-267
-287 -300
-331
200 -400
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
L’effondrement de la part des cinq principaux partenaires classés dans l’Asie du Sud et de l’Est résulte
notamment de l’effondrement des exportations de girofle en 2002. Inversement, la prépondérance de la vanille
sur le commerce spécial d’exportation à destination des USA entraîne la part de ces derniers dans la course à la
hausse.
Tableau 7: Répartition en valeurs des exportations selon le pays et / ou la région de destination
Unité : %
PAYS / REGION 1999* 2000* 2001* 2002
Afrique du sud 0,6 0,6 0,4 0,2
Asie SE 6,4 11,6 18,0 5,9
C.O.I. 6,6 7,5 8,3 7,9
Chine et extension 2,0 2,9 3,1 3,4
Europe des Quinze 52,6 47,2 38,1 42,1
Japon 9,0 5,8 3,6 4,6
Pays pétroliers 0,0 0,2 0,1 0,2
U.S.A. 3,6 7,4 19,5 24,6
Autres 19,4 16,9 9,0 11,0
TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0
Source : INSTAT / D.S.E. / SSES
Les seuls groupes de pays partenaires avec lesquels on a enregistré un excédent commercial
en 2002 ont été la COI, le Japon, les USA et exceptionnellement l’Europe des Quinze.
Toutefois, le taux de couverture des importations d’origine COI par les exportations
correspondantes ne cesse de s’amenuiser contrairement au cas des échanges avec les USA.
D’un autre côté, les échanges effectués avec l’Afrique du Sud et, plus particulièrement, les
pays fournisseurs de produits pétroliers sont parmi les plus déséquilibrés avec des taux de
couverture de 3,2% et de 0,5% respectivement en 2002.
1 200,0
150,0
1 000,0
100,0
800,0
en %
en %
50,0 600,0
400,0
0,0
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 200,0
En 2002, la situation du commerce extérieur des zones franches est analogue à celle du
commerce spécial dans la mesure où on enregistre une baisse de -34,1% du côté de leurs
exportations et de -71,6% pour leurs importations (quoiqu’on estime qu’une partie des
statistiques d’importations des zones franches sur ces années est provisoire). On rappelle que
le commerce extérieur des zones franches est différent de leur vente globale et de leur achat
global parce que les exportations des zones franches excluent leurs ventes locales (qui sont
déjà comptabilisées dans le commerce spécial d’importation) et les cessions d’entreprise
franche à entreprise franche (commerce intra – zone franche), tandis que leurs importations
excluent les achats locaux (qui sont déjà comptabilisées dans le commerce spécial
d’exportation) et les achats auprès d’autres entreprises franches (commerce intra – zone
franche).
Les exportations des zones franches sont largement dominées par le textile. Cependant, elles
exportent aussi des produits halieutiques tels que les crevettes et les conserves de thons. Si les
exportations de biens de consommation finale en général se sont effondrées (-54%), les
filières crevettes et conserves de thons ont augmenté de +34,3% en valeur et de 2,8% en
tonnage.
Tableau 12: Répartition en valeur des exportations en suite de zones franches selon le pays et / ou la
région de destination.
Unité : %
PAYS / REGION 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
C.O.I. 2,4 1,6 2,8 2,4 2,0 1,4 1,3 2,1
Europe des Quinze 92,6 91,0 90,9 79,7 77,6 66,9 66,6 81,6
U.S.A. 3,6 5,5 4,7 7,3 13,0 29,0 28,8 12,6
Autres 1,3 1,8 1,6 10,5 7,4 2,6 3,3 3,7
ENSEMBLE 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Source : INSTAT / D.S.E. / SSES
En importation, les fournisseurs des zones franches sont relativement de plus en plus
diversifiés. De 71,6% en 2001, les achats CAF en Europe ne constituent plus que 26,7% des
importations globales des zones franches en 2001. Depuis l’année 1997, le total des achats
CAF en Chine (avec Hong Kong et Taïwan) et en zone Océan Indien dépasse les achats CAF
en Europe.
Tableau 14 : Répartition en valeur des importations des zones franches selon le pays et / ou la région
d’origine
Unité : %
PAYS / REGION 1995 1996 1997 1 998 1 999 2 000 2 001 2 002
Afrique du sud 0,1 0,2 6,3 1,1 0,5 0,4 1,9 9,0
Asie SE 1,4 2,2 2,0 5,3 3,8 2,6 1,8 1,5
C.O.I. 6,0 16,8 29,4 23,4 27,4 20,6 19,5 20,6
Chine et extension 17,9 11,4 24,0 21,7 28,6 41,3 37,9 21,2
Europe des Quinze 71,6 65,9 35,5 42,5 35,1 30,2 26,7 38,3
Japon 0,4 1,7 0,9 2,1 2,6 2,6 4,2 1,6
Pays pétroliers 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0
U.S.A. 0,1 0,4 0,4 2,3 0,7 0,7 4,6 5,1
Autres 2,6 1,5 1,5 1,7 1,4 1,6 3,3 2,7
TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Source : INSTAT / D.S.E. / SSES
Développement humain
En 2002, le niveau de l’IDH de Madagascar est évalué à 0,480. En effet, pour cette année le
PIB2 réel par habitant calculé en parité de pouvoir d’achat (PPA) est de 811 $PPA, le taux
brut de scolarité calculé pour tous les niveaux de scolarisation confondus (primaire,
secondaire, supérieur) se situe à 48,3%, tandis que l’espérance de vie à la naissance de la
population est de 53 ans. En d’autre termes, sur l’échelle de mesure théorique de 0 à 1 de
développement humain, Madagascar n’a parcouru jusqu’à cette année que moins de la moitié
du maximum à atteindre, classant ainsi l’île parmi les pays à faible développement humain.
0.500
0.484
0.480
0.470
0.462
0.460 0.454
IDH
0.420
0.397
0.380
1993 1997 1999 2000 2001 2002
2
Parité de pouvoir d’achat (PPA) Taux de change destiné à neutraliser les différences de prix entre pays, afin de permettre les comparaisons
internationales de la production et du revenu en termes réels. Un dollar exprimé en PPA dans un pays donné permet de se procurer la même
quantité de biens et de services que s’il s’agissait d’un dollar des USA dans le cadre de l’économie de ce pays. A Madagascar, un dollar
exprimé en PPA est estimé à partir des données du rapport mondial (année 2002) et du taux de change ($/FMG)
Comme l’IDH permet de mesurer les avancées enregistrées par le pays, pour Madagascar la
croissance de l'IDH s’avère régulière entre les années 1997 et 2000, avant de grimper à un
niveau de 0,484 en 2001.
La crise post électorale en 2002 a fait reculer légèrement le niveau de l’IDH. En effet, l’IDH
de Madagascar est évalué à 0,480 contre 0,484 en 2001. Cette situation est due
essentiellement à la diminution du niveau de revenu.
3
Les PIB par Faritany n’étant pas disponibles, ce sont les revenus par habitant de l’EPM qui ont été utilisés pour le calcul
des différents indicateurs. L’objectif ici est de pouvoir effectuer la comparaison géographique des niveaux de développement
humain, plutôt que d’évaluer les valeurs absolues des PIB régionaux qui ne peuvent être qu’hypothétiques dans l’état actuel
du système statistique national. Il est à mentionner aussi que les indicateurs calculés pour les différents milieux et Faritany
tiennent compte de la méthode ajustée de calcul préconisée dans les derniers rapports mondiaux sur le développement
humain.
Graphique 7 : Evolution d’indicateur de développement humain par faritany entre 1999 et 2002
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
o
ra
oa
ga
na
iv
in
lia
ar
ts
an
na
as
To
an
an
aj
ra
am
ar
ah
an
si
To
nt
an
M
nt
A
Fi
A
L’ISDH de Madagascar reste toujours inférieur à l’IDH. En effet en 2002, l’ISDH est
évalué à 0,477 contre un IDH de 0,480 soit un écart relatif de 0,66% traduisant l’existence
d’une faible disparité4 entre les hommes et les femmes vis à vis du développement humain.
Autrement dit, l’inégalité sociologique entre les sexes est moins marquée en terme de
développement humain. Certes, les femmes vivent plus longtemps (deux ans de plus en
moyenne) que les hommes. Les filles accèdent sans discrimination avec les garçons à la
scolarisation car le taux brut de scolarisation (tous niveaux confondus) du sexe féminin est
légèrement inférieur à celui du sexe masculin (47,3% contre 49,3%). Par contre, les femmes
subissent des traitements inégalitaires dans le domaine d’alphabétisation avec un taux égal à
62,4% contre 75,2% pour les hommes. A Madagascar, ce ne sont pas tant les indicateurs
relatifs à la santé et à la scolarisation des enfants qui font la différence entre hommes et
femmes, l’égalité étant plus ou moins assurée dans ces domaines, mais plutôt dans la
répartition des revenus du travail. En effet, le revenu estimé du travail des hommes est 1,39
fois plus élevé que celui des femmes (943 $PPA contre 678 $PPA) et la part des femmes dans
les revenus salariaux n’est que de 0,320 en 2002.
4
Quand la valeur de l’ISDH est égale à celle de l’IDH, le développement humain est réparti équitablement entre
l’homme et la femme.
0,510
0,481
0,477
0,480
0,466
0,458
0,450
0,435
0,420
0,389
0,390
0,360
1993 1997 1999 2000 2001 2002
En 2002, l’ISDH de Madagascar est évalué à 0,477. Après une évolution positive de l'ISDH
entre 1993 et 2001, cet indicateur a connu une baisse de –0,8% en 2002 Cette diminution est
due essentiellement à la baisse des revenus aussi bien chez les femmes que chez les hommes
En 2002, le faritany d’Antananarivo arrive en tête du classement selon l’ISDH. Il n’occupe non
seulement pas le premier rang, mais c’est le seul qui présente un ISDH supérieur à 0,500. On
peut dire donc que ce faritany est parvenu à donner la possibilité aux femmes comme aux
hommes d’accéder aux ressources essentielles à leur développement sans créer d’importants
écarts entre les sexes.
0,6
0,55
0,5
0,45
0,4
0,35
0,3
Ant ananarivo Fianarant soa Toamasina Mahajanga Toliar a Ant siranana
Les faritany d' Antsiranana (2ème rang), Toamasina (3ème rang) et Mahajanga (4ème rang)
présentent un ISDH compris entre 0,400 à 0,500. Les faritany de Fianarantsoa (5ème rang) et
Toliara (6ème rang) se placent au dernier rang et enregistrent un ISDH inférieur à 0,400. Ainsi
cinq faritany ont un ISDH inférieur à 0,500. Ceci révèle que les femmes y souffrent
doublement, de la disparité entre les sexes et d’un faible développement humain. Autrement
dit, le niveau de développement général des faritany est faible et celui des femmes en
particulier est inférieur à celui des hommes
Santé
Avec l’éducation, la santé constitue les deux piliers du capital humain. Elle constitue un
catalyseur pour l’augmentation de la productivité. Il n’est pas aussi à négliger l’interaction
entre la santé et d’autres secteurs. Par exemple, la présence d’un centre de soin est décisive
quant à la volonté d’un fonctionnaire d’accepter un poste dans une région donnée.
Le secteur santé fait partie des secteurs prioritaires de développement aussi bien dans les
OMD (Nations-Unies) que dans le cadre du DSRP. Cette section vise essentiellement à
fournir les principaux indicateurs de ce secteur.
En 2002, le Ministère de la Santé dispose d’un budget de 6 212 milliards de Fmg. Ce budget
représente 9,1% du budget général de l’Etat. Cette part du Budget de la santé dans le budget
total a augmenté régulièrement entre les années 1998 et 2000. En 2001, cette proportion a
diminué de 10,2% à 7,8% malgré la hausse en valeur absolue du budget du ministère. Entre
2001 et 2002, elle est passée de 7,8% à 9,1%.
Tableau 15 : Evolution du budget du MINSAN dans le budget de l’Etat depuis 1997 (base engagement)
1997 1998 1999 2000 2001 2002
Budget Santé 245 542 261 514 345 392 464 174 452 836 923 564 637 161
5 801 613
Budget Général 2 982 050 3 257 552 3 759 194 4 567 867 6 212 050 935
936
Part dans le Budget de
8,2 8,0 9,2 10,2 7,8 9,1
l’Etat (%)
Source : Service Financier/MINSAN
Source : MINSAN
2. Les Services de consultations.
Le taux d’incidence de la maladie reste stable entre 2001 et 2002. Environ 11,8% des personnes
enquêtées ont déclaré avoir été malades au cours des deux semaines précédant l’interview
(11,3% en 2001).
Selon les données du Ministère de la Santé, le taux d’utilisation des consultations externes est
de 52,3% à Madagascar. Le taux le plus élevé est enregistré dans le faritany d’Antananarivo et
le plus faible à Toamasina. Ce sont les enfants de moins de cinq ans qui fréquentent surtout
les centres de santé car pour les enfants de 0 à 11 mois, les taux étant tous supérieurs à 100%.
De même, le taux d’utilisation pour les enfants de 1 à 4 ans est proche de 1.
Tableau 18 : Taux d’utilisation des consultations externes dans les CSB en 2002
MINSAN Enquête
IRA 25,7 6,0
Suspicion de paludisme 19,5 40,7
Maladies diarrhéiques 7,9 13
Affections cutanées 3,9 2,6
Affections buccodentaires 3,0 3,7
Blessures, brûlures 2,6 5,6
IST 1,9 0
Infections de l’œil 1,8 6,4
Hypertension artérielle 1,3 3,1
Toux de plus de trois semaines 0,8 4,9
Autres 31,7 14,2
Total 100,0 100
Sources : MinSanté ; INSTAT/EPM2002
Selon le MINSAN, ce sont les infections respiratoires aigues qui sont les principales causes
de consultation dans les CSB, suivies par les suspicions de paludismes. Les autres maladies
ont des incidences marginales.
Graphique 10 : Utilisation des Services de Consultations Prénatales au Niveau CSB par Faritany - Année
2002
80
70
60
50
40
30
20
10
0
%
A
O
RA
N
V
O
N
A
SI
N
RI
TS
A
LI
JA
N
A
A
N
A
TO
N
A
RA
IR
A
A
H
N
TS
TO
A
A
TA
M
N
A
A
N
FI
A
Province
Sources : MinSanté
Parmi les femmes enceintes, 54,1% ont reçu le vaccin ATT deux fois et plus.
L’administration de ce vaccin est plus fréquente dans le faritany de Fianarantsoa avec plus de
69,6% des cas. Dans les faritany d’Antsiranana, de Mahajanga et de Toamasina, moins de la
moitié des femmes enceintes ont été protégées contre le tétanos prénatal et la proportion la
plus faible est relevée dans le faritany de Toliara avec seulement 37,8% des femmes
enceintes.
Tableau 21 : Naissances protégées contre le tétanos néo-natal au niveau des CSB par faritany en 2002
Nombre de Femmes Enceintes ayant Reçu ATT2 et +
Faritany
Grossesses Attendues Nombre % Naissances Protégées
Antananarivo 207 773 125 120 60,2
Antsiranana 55 300 26 917 48,7
Fianarantsoa 147 137 102 388 69,6
Mahajanga 78 285 36 267 46,3
Toamasina 114 795 52 282 45,5
Toliara 101 381 38 323 37,8
Total Pays 704 671 381 297 54,1
Sources : MinSanté
Seulement un accouchement sur cinq s’est passé dans les services de maternité des CSB.
C’est dans le faritany d’Antananarivo que la fréquentation des ces services est la plus élevée,
alors que dans le faritany de Toliara, moins de 13% des naissances se sont déroulées en
dehors des centres de santé.
Si l’on analyse les issues des naissances opérées dans les centres de santé CSB, près de 9 cas
sur dix se sont passés normalement. Près de 11% des naissances ont connu des problèmes :
8,3% ont présenté une insuffisance pondérale à la naissance (moins de 2,500 kg) et 2,6% sont
des morts-nés. L’insuffisance pondérale à la naissance concerne surtout les nouveaux-nés
dans le faritany de Toamasina (10,3% des cas). Le décès maternel pendant l’accouchement
s’est produit dans près de 2,6% des cas. Il est le plus fréquent dans le faritany de Mahajanga
(4,4% des accouchements).
La proportion des référées sur l’ensemble des accouchements opérés dans les CSB atteint
1,6% en 2002. On a enregistré le plus fréquemment de référées dans les faritany
d’Antsiranana et de Mahajanga.
Après l’accouchement dans un CSB, deux femmes sur trois ont suivi des consultations
postnatales auprès de ce type de centre de santé. Le cas du faritany de Toliara mérite une
attention particulière du fait que seulement un quart des femmes, après leurs accouchements,
se sont présentées aux niveaux des CSB pour leurs consultations postnatales.
Tableau 24 : Proportion des référées et des consultations post-natales par rapport aux accouchements au
niveau CSB en 2002
Nombre Référés Consultations Postnatales
Faritany
d'Accouchements Nombre % Nombre %
Antananarivo 53 852 668 1,2 36 903 68,5
Antsiranana 12 691 316 2,5 8 309 65,5
Fianarantsoa 29 708 422 1,4 22 755 76,6
Mahajanga 12 438 326 2,6 8 886 71,4
Toamasina 19 318 331 1,7 13 028 67,4
Toliara 13 066 159 1,2 3 400 26,0
TOTAL PAYS 141 073 2 222 1,6 93 281 66,1
Sources : Ministère de la Santé
Selon le Ministère de la Santé, 63,2% des enfants de 0 à 11 mois ont reçu le vaccin anti-
rougeole en 2002. Le taux de couverture le plus élevé est enregistré dans le faritany
d’Antananarivo (75,5%) contre seulement 48% dans le faritany de Toliara. Depuis l’année
2000, cette proportion n’a cessé de baisser : 83,4% en 2000 et 78,7% en 2001. Cette tendance
est observée pratiquement dans tous les faritany sauf à Antsiranana et Toliara, où une hausse
du taux de couverture vaccinale s’est produite au cours de l’année 2001.
120
100
80
60
40
20
0
Antananarivo Antsiranana Fianarantsoa Mahajanga Toam asina Toliara Madagascar
Sources : MinSanté
En ce qui concerne le vaccin DTC3, le taux de couverture chez les enfants de 0 à 11 mois est
de 61,5%. En terme de couverture vaccinale, le faritany d’Antananarivo se trouve en tête et en
bas de l’échelle, on rencontre le faritany d’Antsiranana (33,9%). Le taux de couverture a suivi
une tendance à la baisse au cours des trois dernières années 2000 – 2002.
Graphique 12 : Evolution du taux de couverture vaccinale en DTC3 des enfants de 0 à 11 mois au niveau
des CSB par faritany de 2000 à 2002.
Unité : %
10 0
80
60
40
20
0
A nt a n a n a r i v o A n t si r a na na Fi a n a r a nt so a M a ha j a nga T oa m a si na To l i a r a M a d a g a sc a r
Sources : MINSAN
Education
L’éducation constitue une composante majeure dans l’Indice du Développement Humain.
L’éducation formelle comprend trois niveaux : primaire, secondaire (général et technique),
supérieur. L’enseignement implique, non seulement l’Etat, mais également des institutions
privées, confessionnelles ou non.
Les femmes ont toujours été légèrement moins instruites que les hommes, mais ce constat
tend à s’estomper. En effet, la différence entre la proportion des non instruits diminue entre
ces deux groupes. De plus, la proportion de ceux qui ont acquis un niveau primaire tend à
devenir identique entre les deux sexes.
Le taux d’alphabétisation
Tableau 30 : Evolution des effectifs des apprenants et du nombre d’établissements (CFP et LTP) de
1997/1998 à 2001/2002.
Effectifs apprenants Nombre établissements
97-98 98-99 99-00 00-01 01-02 97-98 98-99 99-00 00-01 01-02
CFP 1 380 2 217 1 642 1 936 2 264 36 34 34 35 35
LTP 7 361 8 400 9 369 10 821 12 326 24 26 26 26 26
Ensemble 8 741 10 617 11 011 12 757 14 590 60 60 60 61 61
Source: METFP
La participation scolaire.
Une mesure de la participation scolaire est appréhendée, en plus de l’évolution des effectifs,
par la proportion d’enfants d’un groupe d’âges donné arrivant à un niveau scolaire donné : les
taux de scolarisation.
De tous les faritany de Madagascar, Toliara a toujours présenté le taux le plus faible en
matière de participation scolaire. Au niveau national, il faut reconnaître les gains substantiels,
avec des taux de scolarisation en hausse régulière entre l'année scolaire 1999-2000 et l'année
scolaire 2001-2002: de 115% à 118% pour le taux brut et de 75% à 78% pour le taux net de
scolarisation.
Tableau 32 : Taux de flux de l'éducation fondamentale 1 selon le genre et l’année d’étude en 2001/2002.
Unité : %.
Niveau 11ème 10ème 9ème 8ème 7ème
Taux de promotion
Garçons 49,3 62,8 54,2 61,0 Non Concerné
Filles 51,0 67,0 56,5 61,5 Non Concerné
Ensemble 50,1 64,8 55,4 61,2 Non Concerné
Taux de redoublement
Garçons 42,8 32,9 34,2 27,0 36,6
Filles 40,3 29,3 31,7 26,0 31,0
Ensemble 41,6 31,1 33,0 26,5 31,1
Taux d’abandon
Garçons 7,9 4,3 11,5 12,0 Non Concerné
Filles 8,6 3,7 11,7 12,4 Non Concerné
Ensemble 8,2 4,0 11,6 12,2 Non Concerné
Source: MINESEB
Si l’on se base sur les données des années scolaires 2001/2002: sur 100 élèves entrant en
11ème, seuls 38 d’entre eux atteindront la classe de 7ème. La performance enregistrée chez les
filles est légèrement supérieure à celle des garçons: 39 sur cent contre 37 sur cent.
En ce qui concerne les résultats aux examens, au niveau du CEPE, les taux de réussite ont
culminé à 64% en 2001. Une année scolaire perturbée peut probablement expliquer la baisse à
49% des réussites en 2002, surtout à Antsiranana et Mahajanga. La même baisse de
performance en 2002 est enregistrée au niveau de l’examen du BEPC : 33% en 2002 contre
50% en 2001.
Tableau 35 : Evolution des résultats des examens de CEPE, sessions 2000 à 2002
Unité : %
Faritany 2000 2001 2002
Antananarivo 55,5 68,9 51,7
Antsiranana 34,6 66,5 25,2
Fianarantsoa 46,9 74 42,9
Mahajanga 54,9 51,8 35,9
Toamasina 55,9 40,4 60,2
Toliara 64,2 55,9 73,9
Ensemble 52,5 63,5 49,1
Source: MINESEB
Tableau 36 : Evolution des résultats des examens du BEPC, sessions 2000 à 2002
Le budget de l’éducation.
Pour l’enseignement supérieur, l’effectif des apprenants est resté stable, du fait que tous les
titulaires du baccalauréat ne sont pas nécessairement admis à l’Université ou dans les
institutions privées. Le taux brut de scolarisation au niveau supérieur5 est de l’ordre de 1,9%
durant ces dernières années.
5
La tranche d’âges retenue pour le niveau supérieur est de 18 à 22 ans.
INSTITUTIONS 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
Universités 26 937 21 997 20 808 18 945 21 033 21 363 22 166 21 651 22 607
CNTEMAD 8 621 8 268 7 707 7 864 7 974 7 106 6 966 6 891 6 245
IST 365 425 390 384 371 375 399 442 485
IESPR 1 501 2 363 2 625 2 961 2 568
TOTAL 35 923 30 690 28 905 27 193 30 879 31 207 32 156 31 945 31 905
Source : MSRES/DEP
IESPR : Instituts d'enseignement supérieur privés
CNTEMAD : Centre National de Télé-Enseignement de Madagascar
IST : Institut Supérieur de Technologie
Emploi
Population active
En 2002, le taux d’activité est de 65,5%. Ce taux a subi une forte baisse de – 3 points
après la crise, puisqu’il atteignait 68,7% en 2001. C’est en milieu urbain que la baisse est la
plus importante : - 3,8 points contre 2,8 points en milieu rural. Selon le sexe, la baisse du taux
d’activité est observée surtout chez les hommes (-4,2 points). Chez les femmes, la baisse n’est
que de -2,2 points.
Le nombre d’enfants actifs est estimé à plus de 1 230 000 individus en 2002, soit un
taux d’activité de plus de 31,4%. L’insertion des enfants sur le marché du travail est
largement plus importante en milieu rural puisque le taux d’activité y atteint plus de 36,6%,
alors qu’en milieu urbain, il n’est que de l’ordre de 13,8%. Le faritany de Mahajanga est
caractérisé par un taux d’activité très élevé des enfants puisque la moitié d’entre eux sont des
actifs. Le taux d’activité des enfants est aussi relativement élevé dans les faritany de Toliara
(38,5%) et de Toamasina (37,1%).
Le taux de chômage est relativement faible chez les enfants puisqu’il n’est que de
1,8%. En milieu urbain, il atteint plus de 6,1%.
Plus de 1 200 000 enfants de 7 à 16 ans ont exercés un emploi en 2002. La quasi-
totalité d’entre eux (93,2%) se trouvent dans l’agriculture. En milieu urbain, outre
l’agriculture qui occupe plus de 80% des enfants, les activités commerciales et les services
aux ménages attirent respectivement plus de 6% et 8% d’entre eux.
Près de 85% des enfants sont des aides familiales et plus de 11% dirigent à leur
compte de façon indépendante leurs activités. Moins de 4% travaillent en temps que salarié.
Le taux de salarisation est relativement élevé en milieu urbain de l’ordre de 10%.
Un enfant salarié touche mensuellement plus de 138 000 Fmg, qui est largement
inférieur au SMIG en vigueur (199 000 fmg).
Les chômeurs
En 2002, on compte près de 385 400 de chômeurs à Madagascar, dont plus de 60%
sont des femmes. La grande majorité des chômeurs (57,5%) vivent en milieu rural. En terme
de nombre de chômeurs, le faritany d’Antananarivo reste toujours en tête avec plus de 34%
des chômeurs, puis on trouve les faritany de Toliara (21,5%), Antsiranana (14,4%),
Fianarantsoa (12,2%), Toamasina (9,6%) et Mahajanga (7,7%).
Après la crise 2002, en moins d’un an, le nombre de chômeurs a augmenté de plus de
34%. Près de 100 000 chômeurs supplémentaires ont été enregistrés, dont près de 70% sont
des femmes. Le poids des femmes dans la population au chômage est en hausse continue
depuis 1993. En effet, si les femmes ne représentaient que de 48% des chômeurs en 1993, la
proportion est passée à 48,1% en 1997, à 57,5% en 2001 pour atteindre les 60,6% en 2002.
Taux de chômage
L’effet de la crise est bien senti au niveau du marché du travail. Au cours de ces dix
dernières années, le taux de chômage a toujours augmenté. Mais, la hausse a été brusque entre
2001 et 2002, puisque le taux de chômage a gagné 1 point seulement en un an. La crise a
frappé beaucoup plus le milieu urbain : le taux de chômage y a augmenté de plus de 1,5 points
contre seulement 0,9 point en milieu rural. L’emploi féminin est le plus touché. Chez les
femmes, le taux de chômage a enregistré une hausse de plus de 1,4 points, alors que, chez les
hommes, la hausse n’est que de 0,6 point.
Le sous-emploi
Compte tenu de la disponibilité des informations, seules les autres formes de sous-
emploi ont pu être mesurées en 2002. Le taux d’autres formes de sous-emploi est évalué à
41,6% en 2002. Le taux est plus élevé en milieu rural par rapport en milieu urbain : 49,7%
contre 31,8%. Deux faritany sont caractérisés par des taux d’autres formes de sous-emploi
relativement élevés. Il s’agit du faritany de Fianarantsoa et de Toamasina avec des taux
respectifs de 64,1% et 51,1%. Les femmes se trouvent plus fréquemment en situation d’autres
formes de sous-emploi. Chez les femmes, plus de 56% sont touchées, alors que moins d’un
homme sur trois se trouvent dans cette situation.
Tableau 45 : Taux de sous-emploi autre que celui lié à la durée du travail selon le genre
Unité : %.
2001 2002
Sexe
Hommes 45,1 56,0
Femmes 28,2 32,2
Milieu
Urbain - 31,8
Rural - 49,7
Faritany
Antananarivo 27,0 36,3
Fianarantsoa 59,1 64,1
Toamasina 45,8 51,1
Mahajanga 23,5 26,3
Toliara 35,4 34,6
Antsiranana 11,9 32,4
Madagascar 34,1 41,6
Source : INSTAT/DSM/EPM 2001 et 2002.
Structure de l’emploi
La structure des emplois par branche d’activité n’a pratiquement pas varié. Plus du
trois quart de la population active travaillent dans l’agriculture. En milieu rural, la proportion
atteint plus de 85%. Ensuite, viennent les activités de services et de commerce qui accueillent
le plus de travailleurs, surtout en milieu urbain. Les activités de services et commerciales
occupent respectivement près de 29% et de 13% des actifs en milieu urbain. Le poids des
activités dans l’industrie est relativement faible même en milieu urbain (inférieur à 15%).
Revenus salariaux
En 2002, le niveau annuel moyen des revenus salariaux est évalué à 3 816 000 Fmg et
le niveau médian à 2 580 000 fmg. Les employés en milieu urbain sont mieux rémunérés que
ceux en milieu rural. Les occupants des postes d’encadrement gagnent plus que le triple de la
main d’œuvre non qualifiée. Les emplois féminins sont moins rémunérés que ceux des
hommes.
On a enregistré une hausse de 8,0% en terme nominal du niveau de salaire entre 2002
et 2001. Mais, compte tenu de l’inflation entre les deux mois de référence pour les deux
versions de l’enquête (estimée à 19%), le pouvoir d’achat des salariés a connu une baisse de
11% au cours de la période. On observe quand même que ce sont les femmes qui ont connu
une hausse plus conséquente de salaires que les hommes.
Dans le secteur manufacturier, plus de 90% des entreprises ont arrêté ou réduit leurs
activités durant le premier semestre de 2002. Cela s’est traduit par une réduction du temps de
travail, du salaire horaire, ou de l’effectif salarié (licenciement ou mise en chômage
technique). Ce sont notamment les grandes sociétés dans la capitale qui ont subi les plus les
effets néfastes de la crise.
Tableau 48 : Mesures prises sur l’emploi selon la forme juridique de l’entreprise en 2002
Unité : %
Réduction du
arrêt ou Réduction temps de travail,
Chômage
Type de mesure : diminution Licenciement du temps le salaire horaire,
technique
de l’activité de travail le personnel
Forme juridique
Société 93,9 26,3 50,7 78,3 84,4
Entreprise individuelle et autre 89,6 31,1 33,3 76,5 79,2
Localité
Antananarivo 93,8 25,8 49,8 80,5 84,1
Toamasina, Mahajanga 88,7 33,9 33,9 68,9 79,0
Ensemble 92,7 27,6 46,2 77,9 83,0
Source : INSTAT/EAI2002.
La taille moyenne des entreprises a baissé de -26,0% après la crise, passant de 205
employés au mois de septembre 2002 à moins de 153 employés au mois d’octobre 2002. En
ce qui concerne plus particulièrement la Zone Franche, on estime à 81 500 le nombre
d’emploi total perdu pour licenciement ou chômage technique par l’ensemble des entreprises
franches et la taille moyenne d’une entreprise a enregistré une baisse de -30,3% (650
employés à 453 employés). Le nombre moyen d’employés licenciés ou mis au chômage
technique y dépasse 278 personnes par entreprise. Dans les entreprises hors zones franches, le
chiffre tombe, en moyenne, à 34 personnes.
En 2003, le nombre d’actifs ayant déposé une demande d’emploi auprès des services
provinciaux de placement s’élève à 6 191 personnes, dont 51,1% sont des hommes et 48,9%
sont des femmes. Plus de 85% d’entre eux ont au moins un niveau secondaire et plus de 18%
ont même un niveau universitaire. La grande majorité (52,2%) des demandeurs d’emploi sont
des primo-demandeurs. La proportion des primo-demandeurs est légèrement plus importante
chez les hommes que chez les femmes.
Infrastructures
La dotation en infrastructures est un élément essentiel qui permet d’attirer les investisseurs. Il
faut noter les efforts des dirigeants actuels en ce sens, notamment concernant les routes. Une
amélioration des infrastructures de transport (routes, ports) a pour effets immédiats une baisse
des coûts de transport, une expansion du commerce intérieur et un accès de certaines régions
au commerce international.
Routes
Fianarantsoa
RB 516 533 131 86 1.266
RT 39 448 692 2.599 3.778
Total 555 981 823 2.685 5.044
Mahajanga
RB 530 186 235 29 980
RT 220 291 1.103 1.229 2.843
Total 750 477 1.338 1.258 3.823
Toamasina
RB 284 253 473 71 1.081
RT 0 486 341 775 1.602
Total 284 738 814 846 2.682
Toliara
RB 168 312 89 569
RT 0 905 1.217 4.286 6.408
Total 168 1.217 1.306 4.286 6.977
Madagascar
RB 2.195 2.069 1.080 366 5.711
RT 367 2.689 3.487 13.015 19.558
Total 2.562 4.758 4.567 13.381 25.269
Source : MTP
RB : route bitumée, RT : route en terre. « temporaires » : routes susceptibles d’être fermées une
partie de l’année (barrières de pluie).
Télécommunication.
Le nombre d'abonnés sur la téléphonie fixe a diminué entre 2001 et 2002, passant de 48 000 à
près de 46 000, soit une baisse de près de 5%. Par contre, le nombre d'abonnés de service
mobile a augmenté considérablement à partir de l’année 2001, passant de 63 000 en 2000 à
148 000 l’année suivante.
Transport
Transport maritime
Le trafic général des ports malgaches est passé de 3 388 milliers de tonnes en 2001 à 2 551
milliers en 2002, soit une baisse de 25%. Cette baisse est de l'ordre de 26% pour les
marchandises générales et de 22% pour les hydrocarbures. Bien que la part du port de
Toamasina dans l'ensemble des trafics soit toujours la plus importante, il faut noter la baisse
sensible de cette part qui était de l'ordre de 70% en 2001 contre 64% en 2002. Ceci résulte des
barrages sur la route nationale reliant ce port à la Capitale.
Trafic aérien
Trafic ferroviaire.
2002 46 980 4 960 54 574 9 188 107 127 7 420 12 753 1 019
Sources : Réseau Nord : Madarail, Direction Exploitation, Service Commercial. Mise à jour du
10/12/2003.
En ce qui concerne le parc automobile du secteur transport de voyageurs, plus de 50% des
voitures ont plus de dix ans d’âge. Celles de 10 à 19 places représentent plus de la moitié. Il
faut également remarquer la baisse de ce parc entre les deux années : globalement de 17%,
passant de 2.484 voitures à 2.067.
Conditions de vie
Le bois et le charbon restent les principales sources de combustible pour les ménages
malgaches, surtout pour les couches les plus pauvres. Ceci ne manque pas de provoquer une
pression sur l’environnement.
Même si le pétrole lampant reste le plus répandu, surtout en milieu rural, il apparaît que
l’utilisation de l’électricité comme source d’éclairage gagne de plus en plus de terrain. Les
statistiques de la Jirama (sur la base des compteurs installés) confirment, d’ailleurs, une
hausse de 6%, entre 2001 et 2002, des abonnés en ce qui concerne les particuliers.
Tableau 59 : Evolution du type de source d’éclairage des ménages entre 1999 et 2002.
Unité : %.
1999 2001 2002
Electricité 13,7 14,8 19,1
Générateur 1,5 1,1 0,3
Pétrole lampant 80,1 73,1 73,6
Bougies 3,8 7,3 4,7
Autres 0,9 3,7 2,3
Total 100,0 100,0 100,0
Source: INSTAT/DSM/EPM1999, 2001 et 2002
La proportion de ménages ayant accès à des sources d’eau à boire protégée a augmenté
régulièrement depuis 1999. Elle est passée de 23,5% en 1999 à 30,7% en 2002. D’autre part la
proportion de ménages puisant leur eau à boire dans les lacs, rivière, source et mare a connu
une baisse régulière.
En terme de population, la proportion ayant accès à une source d’eau protégée en 2002 est de
29,5%. La situation se détériore à mesure qu'on s’éloigne des grandes villes. En effet, dans la
capitale, la majeure partie de la population a accès à des sources protégées ; Cela s’explique
par le fait que même les ménages pauvres tirent l’eau des robinets publics. Dans le milieu
rural, beaucoup restent à entreprendre dans la mesure où seuls 18,6% de la population ont
accès à des sources protégées. La grande partie de la population dans ce milieu puise l’eau
généralement dans les rivières, les lacs ou les sources.
Tableau 61 : Répartition de la population selon le type d’approvisionnement en eau à boire. Année 2002
Unité : %.
AGCU CAPITALE CUS RURAL Ensemble
Plomberie ou robinet intérieur 15,6 21,6 6,6 3,0 5,1
Eau de pluie 0,5 0,3 1,0 0,9 0,8
Vendeur deau 3,4 0,6 0,7 0,4 0,6
Robinet public 41,1 65,9 33,9 11,4 18,6
Riviere, source, lac 9,3 1,2 25,3 57,3 47,9
Puits sans pompe 8,9 4,5 22,2 22,6 21,0
Puits avec pompe 14,2 0,8 4,1 3,4 3,8
Robinet prive exterie 7,1 5,0 5,7 0,9 2,0
Autres 0,0 0,1 0,4 0,3 0,3
Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
- dont Eau protégée*** 77,9 93,3 50,3 18,6 29,5
Source: INSTAT/DSM/EPM2002
Selon l’approche du Ministère de l’Energie et des Mines, le taux de desserte en milieu rural
est de 11,7%. En 2001, le taux de desserte est le plus élevé dans le Faritany d’Antananarivo
avec 30,1%. Le plus faible taux est enregistré dans le Faritany d’Antsiranana avec 4,8%.
Tableau 62 : Taux d’accès en eau potable par Faritany en milieu rural en 2001
Total population desservie Total population rurale Taux de desserte (%)
Toliara 520 847 1 728 472 30,13
Antananarivo 388 613 2 702 286 14,38
Mahajanga 107 237 1 373 204 7,81
Fianarantsoa 191 546 2 810 282 6,82
Toamasina 107 864 2 029 627 5,31
Antsiranana 46 150 971 904 4,75
Madagascar 1 362 257 11 615 775 11,73
Source : MEM/DEA et intervenants du secteur- calculs du MEM
Ainsi en confrontant les données obtenues avec les différentes enquêtes et l’inventaire obtenu
au niveau du ministère, le décalage entre les données n’est pas très significatif, notamment au
niveau national. Dans le milieu urbain, le décalage semble plus important, avec un taux
généralement élevé avec les données d’enquête. Cela peut se justifier par le fait que les
populations desservies utilisées par le ministère est sous estimé dans les villes. La population
qui utilise les installations d’adduction d’eau dans les villes est supérieure à l’estimation
donnée par le ministère.
Tableau 63 : Taux d’accès à l’eau protégée en milieu rural et urbain de 1999 à 2001, obtenus à partir des
approches « Inventaire » et « Enquête ».
1999 2000 2001
Inventaire Enquête Inventaire Enquête Inventaire Enquête
Concernant le mode d’évacuation des ordures, 60% des ménages jettent leurs ordures. Les
modes d’évacuation sains (ramassage public, brûlées par les ménages ou enterrées par les
ménages) sont effectués par 38,5% des ménages dans l’ensemble. Ce sont les ménages en
milieu rural qui jettent le plus souvent leurs ordures.
Tableau 64 : Répartition des ménages selon le mode d'évacuation des ordures, par milieu en 2002
Capitale GCU CUS Rural Ensemble
Ramassage public 45,9 10,7 5,4 2,2 5,6
Jetées par le ménage 41,1 37,2 54,4 63,9 60,0
Brûlées par le ménage 6,9 21,8 20,6 17,3 17,3
Enterrées par le ménage 5,9 28,7 17,7 15,1 15,6
Autres 0,2 1,6 1,9 1,5 1,5
Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Source: INSTAT/DSM/EPM2002
La répartition des ménages selon le mode d’évacuation des ordures n’a pas beaucoup évolué
entre 2001 et 2002. On peut néanmoins remarquer une nette hausse de la proportion de ceux
qui jettent leurs ordures.
Tableau 65 : Evolution des modes d’évacuation des ordures
2001 2002
Ramassage public 8,3 5,6
Jetées par le ménage 53,1 60,0
Brûlées par le ménage 24,9 17,3
Enterrées par le ménage 12,2 15,6
Autres 1,6 1,5
Total 100 100
Source: INSTAT/DSM/EPM2001, 2002
Dans l’ensemble, la proportion de ménages qui dispose d’un type de toilette sain (toilettes
avec chasse d’eau ou latrine) est de 51,4%. En terme de population, cette proportion est de
51,8%. Il faut noter la forte proportion des individus qui n’ont aucune toilette (31,7% dans
l’ensemble).
La répartition de la population selon le type de toilettes utilisé ne change pas beaucoup entre
2001 et 2002. On peut remarquer néanmoins une baisse des autres types de toilettes et une
augmentation de ceux qui n’ont pas de toilettes. Ceci peut être lié à une mauvaise
classification de la part des enquêteurs en 2001 ou la catégorie autre représente 15,6% de la
population.
Agriculture et élevage
En dépit des mesures prises allant dans le sens de l’amélioration du rendement, celui-ci
n’évolue pratiquement pas au niveau national au fil du temps (Tableau 68). Par conséquent,
tout changement affectant le volume de la production nationale est dû uniquement à
l’extension de la surface cultivée. Il est vrai que, pour le cas du paddy, les statistiques
globales occultent les différences engendrées par les modes de cultures variés. Cependant, les
foyers de rendement élevé n’ont apparemment aucun effet d’entraînement sur la situation au
niveau national.
Une légère extension de la surface totale cultivée concerne toutes les principales cultures
vivrières sauf le haricot. Ainsi, en quatre ans, entre 1999 et 2002, les superficies cultivées en
riz ont augmenté de 0,7%, celles du manioc de 0,2%, celles du maïs de 1,8% et celles de la
pomme de terre de 1,3%. Parallèlement, la production de paddy croît de 1,3%, celle du maïs
de 0,7% et celle de la pomme de terre de 3,1%, alors que la production de manioc recule de
3,9% et celle du haricot de 4,9%.
Comparativement à ces deux premiers types de cultures, les aléas naturels affectent plus les
cultures de rente. Dans certains cas, on observe une croissance continue de la superficie
cultivée accompagnée d’une fluctuation du tonnage produit. Ceci est le cas du café et de la
vanille. Notons que sur la période 1999 à 2001, le tonnage de café exporté ne fait que
diminuer.
Tableau 71 : Évolution de la superficie cultivée et de la production des cultures de rente, de 1999 à 2002
superficie (ha) production (tonne)
1999 2000 2001 2002 1999 2000 2001 2002
Cacao 4 655 4 670 4 670 4 670 4 315 4 395 4 410 4 410
Café 193 193 193 193 65 000 58 080 64 530 61 520
Girofle 80 300 79 930 79 570 79 225 12 460 11 790 11 830 11 770
pois du cap 4 550 4 570 4 590 4 615 8 000 7 520 7 400 7 170
Poivre 4 060 4 020 4 000 3 985 1 595 1 570 1 595 1 605
Sisal 14 250 14 300 14 350 14 400 17 015 17 075 17 130 17 190
Thé (sec) 241 335 241 335 414 512 490 221 440 956 516 132
Vanille (verte) 25 500 25 620 25 750 25 880 5 410 4 390 4 555 4 370
Source: MAEP / DISE / SERVICE DES STATISTIQUES
D’autre part, pour le pois du Cap, en dépit d’une légère croissance graduelle de la superficie
cultivée entre les années 1999 et 2002, la production chute d’une année à l’autre passant de 8
milliers de tonne en 1999 à 7,2 milliers de tonne en 2002. Alors que dans le cas du poivre, la
situation s’inverse : décroissance continue de la superficie cultivée accompagnée d’une
croissance presque continue de la production.
La situation de la superficie cultivée et de la production est assez stable pour le cacao alors
qu’elle augmente progressivement pour le sisal.
4.11.4. Elevage
L’évolution du cheptel porcin a été inévitablement marquée par les ravages de la peste
porcine. La diminution significative du cheptel en 2000 et 2001 (avec un taux de décroissance
annuelle de 21,3% et de 11% respectivement) a essentiellement frappé les faritany
d’Antananarivo, de Fianarantsoa et de Toamasina, puis celles de Toliara et d’Antsiranana. La
filière porcine s’est rapidement redressée, bien que, sur le plan national, l’effectif absolu de
l’année 1999 ne soit pas encore atteint trois ans plus tard.
Quant à la filière bovine, on peut classer les faritany en trois groupes suivant l’accroissement
du cheptel entre les années 1999 et 2002. Le premier groupe, caractérisé par une diminution
du cheptel durant cette période, est constitué par les faritany de Toliara et de Mahajanga
pourtant à forte tradition pastorale. Le deuxième groupe des accroissements moyens concerne
les faritany d’Antsiranana et de Toamasina. Enfin, le troisième groupe, caractérisé par des
accroissements relativement élevés, regroupe les faritany d’Antananarivo et de Fianarantsoa.
Ce schéma est totalement renversé dans le cas de la filière ovine. Ainsi, Antananarivo et
Fianarantsoa sont marqués par une forte réduction de l’effectif de leur cheptel ovin,
Toamasina et Antsiranana par une faible diminution, et, finalement, Mahajanga et plus
particulièrement Toliara par une progression de l’effectif de l’espèce ovine.
2 500 000
2 000 000
effectif du cheptel bovin
1999
1 500 000 2000
2001
2002
1 000 000
500 000
0
FIANARANT SOA T OAMASINA MAHAJANGA T OLIARA ANT SIRANANA
ANT ANANARIVO
faritany
4.11.5. Pêche
Après un bond de 20,6% entre les années 2001 et 2000, le tonnage des exportations de
crevettes se stabilise momentanément en 2002 avec un total de 15 139 tonnes contre 15 274
tonnes en 2001 selon les statistiques du ministère de tutelle. Les filières langouste et conserve
de thon enregistrent une remarquable performance avec une hausse respective de 20,3% et de
25,8% du tonnage exporté. Par contre, les exportations de crabe ne cessent de diminuer en
volume bien que les recettes (en fmg) ne cessent d’augmenter. Les exportations de poissons
fluctuent énormément d’une année à l’autre avec un bond de 129,8% entre 2001 et 2000, puis
une baisse de -54,5% entre 2002 et 2001. Ces cinq filières réunies assurent 95,5% des recettes
d’exportation de ressources halieutiques en 2002.
PRESEN-
PRODUIT Q V Q V Q V Q V Q V
TATION
entières 10 306 522 988 10 957 545 434 12 295 643 503 12,2 18,0 6,3 4,3
étêtées 2 071 87 171 3 397 166 249 2 372 115 177 -30,2 -30,7 64,0 90,7
Crevettes têtes 10 35 80 284 35 124 -56,3 -56,5 682,7 712,6
décortiquées 279 15 596 840 65 614 437 25 145 -47,9 -61,7 201,6 320,7
Sous Total 12 666 625 790 15 274 777 581 15 139 783 949 -0,9 0,8 20,6 24,3
entières 10 219 53 799 40 1 252 -24,0 56,7 410,8 265,4
morceaux 525 5 639 463 6 115 420 5 815 -9,2 -4,9 -11,9 8,4
Crabes pinces 4 66 0 4 0 15 370,0 314,6 -98,0 -94,6
chairs 38 389 6 65 28 481 351,7 640,8 -83,8 -83,3
Sous Total 578 6 312 522 6 983 488 7 563 -6,4 8,3 -9,7 10,6
entières 215 14 609 227 16 056 270 23 241 18,9 44,7 5,6 9,9
queues 43 4 146 29 3 566 31 4 441 7,5 24,5 -32,5 -14,0
Langoustes têtes 0 3 0 0 -100,0 -100,0
décortiquées 0 27 8 555 1 810,0 1 962,8
Sous Total 258 18 756 257 19 653 309 28 237 20,3 43,7 -0,6 4,8
Trépangs 390 13 531 355 9 818 987 19 593 177,8 99,6 -8,9 -27,4
Algues 807 1 674 827 4 586 596 4 709 -27,9 2,7 2,5 173,9
Chevaquines 4 30 0 0 -100,0 -100,0
Coquillages 74 399 32 248 26 197 -19,0 -20,5 -56,7 -37,8
Céphalopodes 1 114 10 249 1 093 10 766 1 753 18 649 60,4 73,2 -1,9 5,0
Cigale de mer 0 19 0 11 0 34 84,6 194,8 -40,3 -38,2
Anguilles 0 14 3 123 1 84 -66,1 -32,1 872,5 808,7
Bichiques 13 642 9 451 2 67 -82,6 -85,1 -31,3 -29,8
Aileron de requin 14 662 15 2 191 20 804 34,3 -63,3 5,2 231,2
Huile de requin 1 12 0 0 0 0 -100,0 -100,0
Cuisse de nymphe 0 0 0 0
Poissons 2 756 32 726 6 332 58 787 2 882 12 432 -54,5 -78,9 129,8 79,6
Farine de poissons 319 2 327 38 274 93 681 148,7 148,9 -88,2 -88,2
Conserve de thon 9 842 136 097 10 386 166 579 13 062 209 312 25,8 25,7 5,5 22,4
Requins 22 102 0 0 15 82 -100,0 -100,0
Crevettes d'eau douce 3 74 0 0 -100,0 -100,0
Caridines 0 0 0 0
Civelles 6 692 7 638 6 358 -12,3 -43,9 23,4 -7,8
Escargot 46 3 105
Autres 12 159 96 2 205 1 888 -99,2 -59,7 679,1 1 284,3
Sous Total 15 369 199 306 19 200 256 782 19 490 270 994 1,5 5,5 24,9 28,8
TOTAL 28 871 850 164 35 252 1 060 999 35 426 1 090 743 0,5 2,8 22,1 24,8
Q = Quantité en tonne, V = Valeur en million de fmg
Source : MAEP, Direction de l'Information et du Suivi Evaluation, Service Statistique, Division Statistique
Pêche
GLISSEMENT
ANNUEL
ANNEE 2000 2001 2002
2001/ 2002/
2000 2001
1) Production maritime 98 459 101 233 109 793 2,8 8,5
1,1) Pêche industrielle 22 571 24 663 26 638 9,3 8,0
Crevettes 8 303 7 889 9 207 -5,0 16,7
Poissons 4 268 4 517 3 175 5,8 -29,7
Crevettes d'eau profondes 130 99 -23,8
Poissons de fonds 2 127 4 157 95,4
Thons 10 000 10 000 10 000 0,0 0,0
1,2) Pêche artisanale 587 620 667 5,6 7,6
Crevettes 412 437 467 6,1 6,9
Poissons 175 183 200 4,6 9,3
1,3) Pêche traditionnelle 70 501 70 551 76 922 0,1 9,0
Crevettes 3 412 3 450 3 450 1,1 0,0
Crabes 1 030 1 347 1 428 30,7 6,0
Langoustes 329 359 402 9,1 12,0
Trépangs 838 851 708 1,6 -16,8
Algues 5 792 5 045 2 909 -12,9 -42,3
Poissons 55 000 55 000 55 000 0,0 0,0
Autres 4 100 4 500 13 025 9,8 189,4
Production totale de la pêche
12 127 11 906 13 223 -1,82 11,1
crevettière
1,4) Aquaculture marine 4 800 5 399 5 566 12,5 3,1
2) Production d'eaux douces 32 300 32 350 32 400 0,2 0,2
2,1) Pêche continentale 30 000 30 000 30 000 0,0 0,0
2,2) Pisciculture en étangs 800 850 900 6,3 5,9
2,3) Rizipisciculture 1 500 1 500 1 500 0,0 0,0
PRODUCTION TOTALE 130 759 133 583 142 193 2,2 6,4
Source : MAEP, Direction de l'Information et du Suivi Evaluation, Service Statistique, Division Statistique
Pêche
Tourisme
6
Code du Tourisme loi n°95-017 du 25/08/95 (Refonte de la législation et de la réglementation applicables au
secteur)- Décret n°96-773 du 03/09/96 relatif aux normes régissant les entreprises, établissements et opérateurs
touristiques ainsi que leurs modalités d’application- Communiqué conjoint n°0270/MINPN/MIAT du 14/02/97
relatif à l’abolition de visas préalables et possibilité d’obtention de visas à l’arrivée- Libéralisation de l’espace
aérien etc…
années 90 et qui ouvrent des opportunités réelles tant au niveau de la demande que de l’offre
du secteur touristique.
La demande touristique a commencé à connaître un véritable essor à partir de 1994. En effet
le taux de croissance annuel du nombre d’arrivées de non-résidents aux frontières est passé de
2,7% entre 1992 et 1993 à 19,5% l’année suivante. De 1993 à 1999, soit en l’espace de six
ans, l’effectif des arrivées annuelles a été multiplié par trois. Suite à la crise post-électorale de
2002, le nombre de touriste a enregistré une baisse de 64% en passant de 170.208 à 61.674.
Malgré la baisse de nombre de touristes en 2002, les mesures de libéralisation et, notamment,
l’assouplissement des entrées aux frontières et le « satisfecit quasi-unanime donné par les
touristes à l’issue de leur séjour »7 sont les éléments positifs actuels qui soutiennent la
croissance de la demande touristique. Cependant, elle risque de ne pas être durable si l’offre
touristique dans sa globalité n’est pas à la hauteur de l’enjeu.
Les Français arrivent en tête, avec plus de la moitié des touristes à Madagascar. Viennent
ensuite les Réunionnais, les Italiens, les Américains et les Allemands.
En ce qui concerne l’offre touristique, l’enquête ETV98 citée supra a révélé les principales
faiblesses exprimées par les visiteurs à savoir :
i) l’insuffisance de l’organisation de l’accueil aux frontières,
ii) la déficience de la promotion de la destination Madagascar,
iii) l’état déplorable des routes et l’absence ou la faible organisation du transport à
l’intérieur du pays, et
iv) l’insuffisance d’infrastructures hôtelières conformes aux normes internationales.
La classification actuelle des établissements d’hébergement n’a pas beaucoup évolué au cours
des cinq dernières années par rapport à 1997. En effet, 25% d’entre eux sont classés de 1 à 5
« étoiles », 24% sont classés de 1 à 3 « ravinala » et 51% sont en attente de classement. Entre
1994 et 1999, les taux d’occupation des établissements d’hébergement sont inférieurs à 60%.
La durée moyenne de séjour dans les hôtels connaît une baisse en passant de 5 jours jusqu’en
1995 à 4 jours en 1999. Entre 2000 et 2001, les taux d’occupation ont connu des hausses
remarquables, en passant de 63% à 66% entre cette période, mais la durée moyenne de séjour
a stagné. Après la crise post électorale, le taux d’occupation a fortement baissé de l'ordre de
22% en 2002.
7
in « Madagascar :Terre d’accueil ? » Secrétariat Technique de l’Ajustement (STA), ETV98, MADIO,
Septembre 1998.
L’apport du secteur tourisme marque un impact positif sur la situation de l’économie du pays.
L’évolution croissante des rentrées de devises est tangible d’année en année au niveau de la
Balance des paiements. Les recettes en devises (opérations de changes, paiements en devises
dans les établissements hôteliers, agences de voyage et restaurants) appréhendées au niveau
de la Banque Centrale n’ont cessé d’augmenter en passant de 27,3 millions de DTS en 1993 à
91,9 millions de DTS en 2000. En 2002, les recettes ont fortement baissé en passant de 90,2
millions de DTS en 2001 à 27,8 en 2002, soit une baisse 69,2%.
En se référant au rapport de l’ETV98 relatif aux données de 1997, le poids du tourisme dans
l’économie malgache se résume ainsi.
Environnement
Malgré la crise 2002, la superficie des forêts exploitée dans l’ensemble de l’île a augmenté
entre 2001 et 2002. En effet, cette superficie a cru de 11,4% entre les deux années.
L’extension des activités s’est opérée dans les faritany de Toamasina, Fianarantsoa et
Antsiranana. Dans les autres faritany, les surfaces exploitées ont diminué.
Après avoir connu une forte croissance entre 1997 et 1999, la superficie des terres dévastées
par les feux de végétations a entamé une phase descendante. La baisse est surtout substantielle
dans les faritany d’Antsiranana et d’Antananarivo où les baisses atteignent respectivement
50,0% et 32,3% entre l’année 2001 et 2002. Depuis 1999, avec les campagnes de
sensibilisation contre les feux de brousse, les superficies brûlées sont sur une tendance
décroissante. Du côté du reboisement, on peut constater une baisse sensible qui peut être
reliée à la courte période d’activité au cours de cette année 2002.
1 200 000
1 000 000
800 000
600 000
400 000
200 000
0
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
Surface Proportion en
Aires protégées Nombre
(km2) surface (%)
Parcs nationaux 15 12 279 69,2
Réserves spéciales 23 3 754 21,1
Réserves naturelles intégrales 5 1 594 9,0
Parcs marins 3 117 0,7
Superficie protégée 46 17 745 100,0
Source : ANGAP
Le nombre de visiteurs dans les aires protégées a connu une croissance régulière depuis 1992.
Il atteint son sommet en 2001. Le montant des droits d’entrées dans les aires protégées
attribuées aux villages environnants a aussi suivi ce rythme. Le rythme de croissance de la
moitié des DEAP s’est accéléré depuis 1996. Pendant l’année 2002, les nombres de visiteurs
ainsi que les montants perçus ont beaucoup diminué à cause de la crise socio économique.
Ainsi le nombre d’écotouriste est revenu au niveau de 1994.
Graphique 15 : Evolution du nombre total des visiteurs et de la moitié des droits d’entrées dans les aires
protégées depuis 1992.
Unité : millier de francs
1 400 000
100 000
1 200 000
80 000
1 000 000
600 000
40 000
400 000
20 000
200 000
0 0
92
93
94
95
96
97
98
99
00
01
02
19
19
19
19
19
19
19
19
20
20
20
Nombre de visiteurs 50% DEAP
Source : ANGAP
Mines
En 2002, les recettes d’exportation minière ont enregistré une hausse par rapport à l’année
précédente grâce notamment à une croissance des recettes tirées des exportations de pierres
précieuses et de pierres industrielles. Cependant, le niveau des recettes de l’année 2000 n’a
pas encore été atteint.
250
200
150
100
50
0
1998 1999 2000 2001 2002
Ces recettes ont été générées par les pierres industrielles à 35,9%, par les trois grandes
substances minières (graphite, chromite, mica) à 29,6% et par les pierres précieuses (saphir,
rubis, émeraude) à 28,9%, le reste étant constitué par les pierres fines et les métaux précieux.
5,3% 35,9%
0,3%
28,9%
29,6%
Sécurité
Gendarmerie
Les actions portent également sur la lutte contre les vols de bovidés qui ont diminué de 21,4%
entre 2001 et 2002. En termes de nombre de bœufs volés, celui-ci a diminué de 12,3% entre
ces deux années contre une hausse de 77% pour la période précédente. Par contre, le taux de
récupération des bœufs volés est passé de 58% à 16,6%. En 2002, année marquée par la crise,
le nombre de bœufs volés par arrestation est 18,6 contre 10,3 en 2001. L’évolution de cet
indicateur traduirait donc une intensité de la précarité de la sécurité en cas de choc externe.
En 2002, le nombre de procès-verbaux (PV) établis par les polices de la Route s’élève à 8.231
contre 14.468 en 2001, soit une baisse de 43%. Ceci a fait diminuer les amendes perçues de
35%, passant de 97 millions à 63 millions de FMG. Le nombre d’accidents de circulation
enregistrés par la Gendarmerie a enregistré une baisse de 34% (976 en 2002 contre 1.477 en
2001). Cependant, le nombre de blessés a fortement augmenté, en passant de 445 en 2001 à
1 296 en 2002.
En 2002, la quantité de cannabis saisis par la Gendarmerie a connu une hausse de 71,7%. Le
nombre de personnes impliquées dans cette affaire est passé de 213 en 2001 à 268 en 2002.
Tableau 82 : Evolution des vols de bœufs entre 1998 et 2002
ANNEES Nombre de cas Bœufs volés Taux de récupération Nombre de bœufs
1998 3 788 70 732 48,8% 15,8
1999 3 755 61 435 49,9% 16,5
2000 3 787 25 410 52,4% 7,6
2001 3 220 45 094 58,0% 10,3
2002 2 530 39 560 55,2% 18,6
Source : COM/DOE/ORG
Police Nationale
En 2001, le nombre d’infractions constatées dans les commissariats de police est de 19 057,
dont 10 892 d’entre elles sont déjà traitées au cours de cette année. Le nombre d’individus y
impliqués comptent 10 272, soit 94,3% de l’ensemble des affaires traités. Il est à remarquer
que 4% des individus impliqués sont des mineurs. La majorité des personnes concernées dans
les infractions sont du sexe masculin, les femmes ne représentent que 5% de l’ensemble.
En ce qui concerne les affaires traitées, 33% concernent les vols, .21, 6% touchent les fraudes.
Les coups et blessures représentent 17,5% des affaires traités. Le nombre des affaires traitées
sur la criminalité a baissé depuis 1998 jusqu’en 2001, passant de 15950 à 10892, soit une
baisse de 31,7%. Cependant, le nombre d’individus impliqués a augmenté entre 2000 et 2001
avec un taux de croissance de 14,5%. Si le nombre d’association des malfaiteurs a accusé une
baisse entre 1999 à 2000, cette association réédite en 2001. En effet, le nombre d’association
des malfaiteurs passe de 23 en 2000 à 60 en 2001.
Les dotations de matériel à la Police Nationale en 2001 ont permis d’enregistrer quelques
résultats positifs. En effet, si l’on comptait 1 427 individus impliqués dans les vols qualifiés,
on en dénombre 917 en 2001, soit une baisse de 36%.
Il est à noter que l’effectif de la Police est de 6 873 en 2003. Pour cette même année,
Madagascar compte 16,6 millions d’habitants, soit un policier pour 2 424 habitants alors que
la présence policière tolérable est de 3 pour 1 000 habitants en général. A cet effet, la sécurité
à Madagascar reste encore préoccupante.
En ce qui concerne les corps de la police, les femmes commencent à émerger. On note une légère
augmentation des effectifs de 1999 à 2002. Pour les corps des Contrôleurs généraux et des
Commissaires, la proportion des femmes passe de 10,4 % à 10,8% durant la période considérée.
Il en est de même pour les corps des inspecteurs, brigadiers et agents de police, passant de 10,1 à
11,2% sur la même période.
En se referant de l’année 1999, la proportion des femmes dans la fonction la plus gradée accuse
une faible hausse de 0,4 point par rapport à celle des corps moins gradés qui est de 1,1 points.
Le faible engagement des femmes dans le maintien d’ordre peut être se justifier par le fait que
cette fonction exige beaucoup plus de force physique, et dans la mentalité collective, le travail de
policier est beaucoup plus conçu pour les hommes que pour les femmes.
Justice
Affaires civiles
Graphique 18 : Volume des affaires à juger et proportion des affaires terminées par type d’affaire en 2002
25 000 100,0
20 000 80,0
72,8
70,0
62,9
15 000 60,0
50,0
42,9
10 000 40,0
33,4
30,0
8 429 22,0
5 000 20,0
2 078 1 795
507 10,0
59
0 0,0
autres affaires civiles commerciales immatriculation jugement supplétif sociale
civiles gracieuses contentieuses d'acte d'état civil
volume d'affaires à juger (échelle gauche)
proportion des affaires terminées sur l'ensemble des affaires à juger (échelle droite en %)
Pour l’année 2002, 16,2% du volume des affaires civiles à juger concernent la juridiction
d’Ambatolampy, 15,2% celle de Fianarantsoa et 11,7% celle de Mahajanga. Cependant, il
faut noter que les statistiques sur la juridiction d’Antananarivo excluent les jugements
supplétifs d’acte d’état civil et les affaires civiles contentieuses pour lesquels les états ne sont
pas parvenus
Les jugements supplétifs d’acte d’état civil constituent presque les deux tiers des affaires
civiles avec un volume de 22 467 dossiers à traiter pour l’année 2002. Suivent les affaires
civiles contentieuses avec 23,9% du volume global à traiter. A l’autre extrême, on dénombre
59 affaires d’immatriculation à traiter, soit 0,2% du volume global.
Sur le volume de 35 335 affaires à juger pour l’année 2002, 22,3% étaient déjà en instance au
début de l’année. Avec un taux de traitement global de 77,8%, il est resté 7 844 affaires en
instance à la fin de l’année 2002.
Cependant, le taux de traitement des affaires civiles varie suivant le type d’affaire et aussi
suivant la juridiction. Les jugements supplétifs d’acte d’état civil sont les mieux traités avec
un taux de 96,1% bien qu’elles soient les plus nombreuses. Les affaires commerciales
concernent généralement les juridictions urbaines. 91,7% d’entre elles sont enregistrées au
niveau des juridictions d’Antananarivo, d’Antsiranana et de Mahajanga. Après les jugements
supplétifs d’acte d’état civil, les affaires commerciales sont parmi les mieux résolues avec un
taux de traitement de 72,8%. Inversement, le taux de traitement le plus faible concerne les
affaires d’immatriculation avec un taux de 22% bien qu’elles soient les moins nombreuses. En
particulier, sur les 29 affaires d’immatriculation enregistrées au niveau de la juridiction
d’Ambatolampy, toutes sont restées en instance à la fin de l’année. Ceci traduit l’extrême
difficulté avec laquelle doivent être résolus les litiges fonciers en particulier en milieu rural.
Enfin, outre les affaires d’immatriculation, deux tiers des affaires sociales restent encore en
instance à la fin de l’année.
Quatre juridictions arrivent en tête suivant un classement décroissant des taux de traitement
des affaires à juger : celle d’Ambatolampy avec un taux de 95%, de Farafangana avec 94,9%,
de Maevatanàna avec 93,9% et d’Ampanihy avec 93%. Cependant, ces proportions sont à
nuancer avec le fait que dans ces juridictions, les jugements supplétifs d’acte d’état civil
constituent 76 à 93% des affaires à juger. Les juridictions d’Antananarivo et de Maroantsetra
occupent les derniers rangs avec respectivement des taux de traitement de 39,4% et 40,5%.
Sur ce point aussi, on rappelle qu’il manque les statistiques sur les jugements supplétifs d’acte
d’état civil pour la juridiction d’Antananarivo et que les affaires civiles contentieuses
occupent plus du 4/5 des affaires à juger au niveau de la juridiction de Maroantsetra.
Affaires pénales
Les affaires pénales se subdivisent en trois grands types : les crimes « ordinaires » (dont les
crimes de sang, les crimes de mœurs, les détournements criminels de deniers publics, les vols
qualifiés, etc.), les crimes spéciales (essentiellement les vols de bœufs) et les délits (dont
homicide, escroquerie, vol, détournement de deniers publics, délits commis par les
fonctionnaires, délits forestiers). Sur les juridictions dont les statistiques disponibles, 33,1%
des poursuites déposées chez le parquet concernent la juridiction d’Antananarivo, 15,5% celle
de Fianarantsoa et 6,8% celle de Mahajanga ; le reste étant éparpillé entre une vingtaine de
juridiction.
L’effectif total de la population des détenus régresse presque continûment depuis l’année
1995. En l’année 2002 on a enregistré un faible accroissement de +0,4% en glissement annuel
entre 2001 et 2002. Cette faible hausse est due notamment à l’accroissement de l’effectif des
prévenus de +4,6% contre une diminution de -8,2% du côté de l’effectif des condamnés.
Graphique 19: Evolution de l’effectif de la population incarcérée totale
22 500
22 000
21 500
21 000
20 500
20 000
19 500
19 000
18 500
18 000
1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
Les détenus du sexe féminin concernent 3,3% du total dont 72,7% sont des prévenus. Ainsi, le
pourcentage des prévenus est légèrement plus important parmi la population carcérale
féminine (72,7%) par rapport à la population carcérale masculine (69,7%) en 2002. Par
ailleurs, on note aussi une faible régression de la proportion des enfants sur le total, passant de
2% en 2001 à 1,5% en 2002.
78,0
76,0
74,0
72,0
en %
70,0
68,0
66,0
64,0
62,0
60,0
1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
Proportion des prévenus sur l'effectif total des détenus du sexe Féminin
Proportion des prévenus sur l'effectif total des détenus du sexe Masculin
Le nombre de détenu rapporté à l’effectif global du personnel n’a guère évolué depuis les
années 80. En effet, on enregistre environ dix à douze détenus pour un agent. Cependant, en
restreignant le personnel au corps des surveillant(e)s, alors on trouve quinze détenus pour
un(e) surveillant(e). Ceci indique une légère amélioration par rapport à la fin des années 90,
où ce rapport a été de vingt détenus pour un(e) surveillant(e).
20
15
10
1 Proportion de la population disposant de moins d'un dollar par jour 64 76,2 INSTAT
2 Indice d'écart de la pauvreté [incidence de la pauvreté x degré de pauvreté] 0,242208 0,384132 INSTAT
3 Part du cinquième le plus pauvre de la population dans la consommation nationale 5 4,2 INSTAT
4 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans présentant une insuffisance pondérale
5 Proportion de la population n'atteignant pas le niveau minimal d'apport calorique
6 Taux net de scolarisation dans le primaire 76,5 77,8 MINESEB
Proportion d'écoliers commençant la première année d'études dans l'enseignement
7
primaire et achevant la cinquième 37,5 MINESEB
8 Taux d'alphabétisation des 15 à 24 ans 53 57,2 INSTAT
9 Rapport filles/garçons dans l'enseignement primaire, secondaire et supérieur
Primaire 0,96 MINESEB
Secondaire 0,98 MINESEB
supérieur 0,84 MINESEB
10 Taux d'alphabétisation des femmes de 15 à 24 ans par rapport aux hommes
Employés dans le
11 Pourcentage de femmes salariées dans le secteur non agricole
76,9 78,1 secteur nn agricole
12 Proportion de sièges occupés par des femmes au parlement national 8 Chambre basse
13 Taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans
14 Taux de mortalité infantile
15 Proportion d'enfants de 1 an vaccinés contre la rougeole 63,2 MINSAN
16 Taux de mortalité maternelle 2,6 MINSAN
Taux d'utilisation de
17 Proportion d'accouchements assistés par du personnel de santé qualifié
20 la maternité MINSAN
18 Taux de prévalence du VIH parmi les femmes enceintes âgées de 15 à 24 ans
19 Taux d'utilisation de la contraception 0,169 INSTAT
20 Nombre d'enfants orphelins du sida 19,5 Incidence Paludisme MINSAN
21 Taux de prévalence du paludisme et taux de mortalité lié à cette maladie
Proportion de la population vivant dans les zones à risque qui utilisent des moyens
22
de protection et des traitements efficaces contre le paludisme
23 Taux de prévalence de la tuberculose et taux de mortalité lié à cette maladie
Proportion de cas de tuberculose détectés et soignés dans le cadre de traitements de
24
brève durée sous surveillance directe
25 Proportion de zones forestières
N° Indicateurs de pauvreté et indicateurs sociaux 2002 2003 (16 Février 2004) Sources
Intensité de la production agricole (Paddy), Indice base 100 = 2002 100 MAEP
24 Indice de production agricole 106 MAEP
25 Superficie reboisée (Indice base 100 = 2002) 100 397,4 MEEF
26 Valeur des investissements dans le secteur minier (Indice base 100 = 2002) 100 125 (*) MEM
Indicateurs macroéconomiques
27 Total du budget de l'éducation (Indice base 100 = 2002) 100 108,6 MENRS
28 Total du budget de la santé (Indice base 100 = 2002) 100
MSPF
29 PIB (taux de croissance en % ) -12,7 9,6 INSTAT
30 Taux d’inflation (CPI moyenne période, variation annuelle) en % 16,5 -1,7 INSTAT
31 Exportation (Indice base 100 = 2002) 100 142,5 INSTAT
(*) Provisoire
Population et démographie
Cadre macroéconomique
Tableau 96 : Etat des finances publiques en 2002
2001- Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
RECETTES COURANTES ET DONS
Fiscales 238,6 290,8 424,3 584,1 716,7 807,9 1008,8 1187,7 1449,6 1732,3 2006,8 2304,2
Non fiscales 2 2,2 37,2 44,5 45,4 49,3 55,5 55,3 66,4 69,3 78,5 98,9
Extra-budgétaire
Dons 18,4 18,4 18,9 19,9 20,8 31 31,9 33,6 42 51,9 52,9 91,5
Total 259 311,4 480,4 648,5 782,9 888,2 1096 1277 1558 1854 2138 2495
TOTAL DES RECETTES 259 311,4 480,4 648,5 782,9 888,2 1096,2 1276,6 1558 1853,5 2138,2 2895,1
DEPENSES COURANTES
Personnel 68,3 129 201,9 303,7 441 544,3 692 814,3 918,4 1038,5 1146,5 1380
Interêts 16,2 17,2 17,2 28,5 50,1 60,4 91,6 143,8 169,4 287,4 328,2 364,7
Autres 67,7 64,4 187,3 330,1 324,2 437,2 535,3 594,6 651,6 789,4 947,3 1138,7
Total 152,2 210,6 406,4 662,3 815,3 1042 1319 1553 1739 2115 2422 2883
DEPENSES EN CAPITAL
Sur ressources extérieures 41,1 73 98,8 116,5 131,7 209,5 241,6 273,3 314,6 363,7 428,3 485,7
Sur ressources propres 2,9 2,9 7,7 11,8 13,9 15,7 20 22,3 85,6 116,4 145,7 401,6
Contribution extérieure 400,5
Autres
Total 44 75,9 106,5 128,3 145,6 225,2 261,6 295,6 400,2 480,1 574 1288
Paiements différés et autres apurements -37 -48 -52,3 -54,8 -68,5 -69,7 -72,7 -77,9 -209,6 -433,2 -440,2 -450,4
Total dépenses 233,2 334,5 565,2 845,4 1029,4 1336,8 1653,2 1926,2 2349,2 3028,6 3436,2 4621,6
Solde global 25,8 -23,1 -84,8 -196,9 -246,6 -448,5 -557 -649,5 -791,3 -1175 -1298 -1727
FINANCEMENT
Extérieur (net) 205,6 235,6 260,4 269,9 282,1 347,4 410,3 410,8 421,5 727,8 775,6 957,4
Intérieur (net) (1) -231,4 -212,5 -175,6 -73 -35,5 101,1 146,7 238,7 369,8 447,3 522,4 769,1
Source: INSTAT/DSY
Tableau 97 : Indices des prix à la consommation entre octobre 2001 et décembre 2002
(Base 100=moyenne des prix de Janvier 2000 à Décembre 2000)
LIBELLE oct-01 nov-01 déc-01 jan-02 fév-02 mar- avr-02 mai-02 Juin- juil-02 août- sep-02 oct-02 nov-02 déc-02
ENSEMBLE 108,3 109,1 110,2 111,9 114,0 ND 131,6 133,8 132,6 127,7 125,6 125,5 125,6 125,0 125,1
Produit Local 108,5 109,9 111,8 114,7 117,1 ND 131,6 134,3 132,1 130,8 128,1 127,8 127,9 127,6 127,8
Produit Semi-Importé (Mixte) 109,6 108,0 106,4 105,2 106,9 ND 147,1 145,4 146,7 120,5 123,3 124,6 124,6 122,2 122,1
Produit Importé 106,1 104,9 104,0 100,7 101,7 ND 115,5 118,3 121,1 115,4 112,0 111,5 111,8 111,0 110,8
Produit Vivrier Non Transformé 102,9 103,8 106,3 108,7 110,7 ND 112,8 115,1 114,3 117,1 115,3 114,1 115,2 116,1 116,9
Produit Vivrier Transformé 89,6 94,4 98,2 101,5 105,3 ND 122,4 115,0 111,0 109,3 106,8 106,5 106,4 106,2 106,1
Produit Manufacturé Industriel 107,8 106,9 106,9 106,3 108,8 ND 137,1 139,8 142,6 127,7 125,3 124,9 124,3 123,0 122,9
Produit Manufacturé Artisanal 118,4 115,6 109,4 108,9 111,5 ND 118,7 120,1 122,7 124,7 125,8 124,8 126,8 124,5 123,6
Service Public 133,2 133,0 131,0 133,8 134,1 ND 134,4 147,2 147,3 157,1 156,6 157,5 159,4 159,5 160,0
Service Privé 136,1 136,0 136,5 140,7 140,0 ND 156,3 168,1 160,0 162,0 159,8 161,8 162,3 161,0 161,2
PPN 94,3 97,6 100,8 104,1 107,4 ND 132,9 127,8 127,4 123,1 118,6 117,8 117,4 117,0 117,3
Produits Alimentaires, Boissons 97,6 98,9 101,8 104,5 108,6 ND 121,7 124,2 123,7 120,7 118,0 117,1 117,3 117,6 117,8
et Tabacs
Tissus et vêtements 111,6 109,2 105,3 104,0 106,2 ND 108,1 108,7 111,8 113,5 114,9 116,1 117,0 114,5 114,1
Logement, Eau, Electricité, Gaz
116,1 118,4 119,0 122,2 122,0 ND 139,1 134,4 134,6 131,9 129,0 128,7 128,1 126,9 126,6
et autres conbustibles
Ameublement, Equipement 111,3 111,8 112,0 111,5 112,6 ND 118,3 121,4 126,8 129,2 134,1 135,6 134,5 132,2 132,3
Ménager, Entretien Cour,
Santé 111,2 110,5 110,6 108,5 109,1 ND 112,2 117,2 116,1 118,1 120,4 121,8 122,7 123,0 123,5
Transports 136,4 133,4 133,0 132,8 130,9 ND 213,7 223,1 206,1 170,9 161,8 162,0 162,3 161,0 160,8
Loisirs, Spectacles et Culture 121,6 118,6 117,2 110,2 111,8 ND 119,6 124,6 126,9 120,3 120,7 119,7 119,8 118,9 119,5
Enseignement 127,9 129,9 130,0 131,1 128,0 ND 131,9 141,1 142,0 142,8 144,6 149,2 150,5 149,0 149,2
Hôtels, Cafés, Restaurants 102,1 102,0 102,9 110,2 116,5 ND 123,3 135,8 133,0 129,8 131,9 131,8 134,2 133,0 133,8
Autres Biens et Services 114,1 116,9 115,9 111,2 113,2 ND 114,4 116,8 116,5 117,4 117,5 118,6 118,6 117,0 117,2
Riz 85,1 90,1 94,3 98,2 102,6 ND 114,7 110,7 104,9 102,0 101,4 102,1 102,9 103,8 103,7
Energie 109,8 113,2 113,8 113,6 114,6 ND 192,7 175,3 175,6 133,6 124,4 122,4 121,7 120,8 120,7
Antananarivo 108,5 109,5 110,8 112,6 113,3 ND 134,7 135,7 133,8 128,0 125,7 125,9 125,9 125,2 125,3
Fianarantsoa 105,2 105,3 106,1 107,6 107,2 ND 114,2 116,7 119,9 121,6 119,2 119,6 120,8 121,1 121,2
Toamasina 102,6 103,1 103,9 104,8 120,1 ND 126,0 135,5 136,3 132,1 129,7 127,3 126,8 125,7 125,6
Antsiranana 117,0 116,4 116,8 117,7 118,3 ND 118,4 121,7 122,5 122,8 123,2 123,0 124,4 124,8 125,2
Source : INSTAT/ DSM/ SPC
Commerce extérieur
Développement humain
Santé
100%
90%
80%
70%
60%
Non
50%
40% Oui
30%
20%
10%
0%
Antananarivo
Toamasina
Toliara
Madagascar
Fianarantsoa
Mahajanga
Antsiranana
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Toamasina
Fianarantsoa
Mahajanga
Toliara
madagascar
Antananarivo
Antsiranana
Pas grave Problème financier
Eloignement Inutile
Ne veut pas Autre
Tableau 108 : Taux de satisfaction des ordonnances prescrites et Coût moyen d’une ordonnance sans
médicaments
1998 1999 2000 2001
Taux de satisfaction des ordonnances prescrites 86% 86,3% 87% 88,1%
Coût moyen d’une ordonnance sans médicaments 2384 FMG 2416 FMG 2747 FMG 2913 FMG
Sources : SISG
Tableau 110 : Utilisation des services de consultations prénatales au niveau CSB - par faritany - Année
2002
Nouvelles Inscrites en CPN
Faritany Grossesses Attendues
Nombre Taux d'Utilisation, %
Antananarivo 207 773 133 835 64,4
Antsiranana 55 300 34 461 62,3
Fianarantsoa 147 137 106 333 72,3
Mahajanga 78 285 51 214 65,4
Toamasina 114 795 70 080 61,0
Toliara 101 381 53 608 52,9
TOTAL PAYS 704 671 449 531 63,8
Source: MINSAN
Tableau 111 : Naissances protégées contre le tétanos néonatal au niveau CSB par faritany - Année 2002
Grossesses Nombre de Femmes Enceintes ayant Reçu ATT2 et +
Faritany
Attendues Nombre % Naissances Protégées
Antananarivo 207 773 125 120 60,2
Antsiranana 55 300 26 917 48,7
Fianarantsoa 147 137 102 388 69,6
Mahajanga 78 285 36 267 46,3
Toamasina 114 795 52 282 45,5
Toliara 101 381 38 323 37,8
TOTAL PAYS 704 671 381 297 54,1
Source: MINSAN
Tableau 112 : Utilisation de la maternité au niveau CSB par faritany, année 2002
Nombre de Grossesses Nombre Nombre Taux d'Utilisation
Faritany
Attendues d'Accouchements d'Avortements de la Maternité
Antananarivo 207 773 53 852 3 732 25,9
Antsiranana 55 300 12 691 682 22,9
Fianarantsoa 147 137 29 708 1 826 20,2
Mahajanga 78 285 12 438 892 15,9
Toamasina 114 795 19 318 1 056 16,8
Toliara 101 381 13 066 743 12,9
TOTAL PAYS 704 671 141 073 8 931 20,0
Source: MINSAN
Tableau 113 : Issues des naissances au niveau CSB par faritany, année 2002
Nouveaux-nés Vivants Morts nés Décès Maternels
Faritany Accouchements Enfants à p < 2 500g
Nombre Nombre % Nombre ‰
Nombre %
Antananarivo 53 852 52 262 4 211 8,1 1 056 2,0 132 2,5
Antsiranana 12 691 12 396 1 003 8,1 361 2,9 16 1,3
Fianarantsoa 29 708 29 128 2 659 9,1 917 3,1 88 3,0
Mahajanga 12 438 12 239 815 6,7 338 2,8 55 4,4
Toamasina 19 318 18 920 1 941 10,3 542 2,9 43 2,2
Toliara 13 066 12 691 749 5,9 392 3,1 26 2,0
TOTAL PAYS 141 073 137 636 11 378 8,3 3 606 2,6 360 2,6
Source: MINSAN
Tableau 114 : Proportion des référées et des consultations postnatales par rapport aux accouchements au
niveau CSB - année 2002
Consultations
Nombre Référés
Faritany Postnatales
d'Accouchements
Nombre % Nombre %
36
Antananarivo 53 852 668 1,2 68,5
903
Antsiranana 12 691 316 2,5 8 309 65,5
22
Fianarantsoa 29 708 422 1,4 76,6
755
Mahajanga 12 438 326 2,6 8 886 71,4
13
Toamasina 19 318 331 1,7 67,4
028
Toliara 13 066 159 1,2 3 400 26,0
93
TOTAL PAYS 141 073 2 222 1,6 66,1
281
Source: MINSAN
Tableau 116 : Evolution des effectifs du personnel de santé du secteur public par catégorie
Personnel de santé 1 997 1 998 1 999 2 000 2 001 2 002
Professeur agrégé 36 36 36 37 19 19
Médecin spécialiste 97 152 156 166 208 208
Médecin Généraliste 864 1 019 1 061 1 225 2 054 2 075
Chirurgien dentiste 87 76 74 74 119 119
Pharmacien 20 15 13 8 8 8
Infirmier 2 995 2 900 2 960 3 088 2 741 2 638
Sage femme 1 458 1 410 1 425 1 472 1 374 2 607
Aise sanitaire 1 238 1 203 1 200 1 144 1 290 1 300
Administratif 1 930 1 933 1 922 1 915 1 703 2 356
Personnel d'appui 3 757 3 578 3 546 3 444 3 412 3 591
TOTAL 12 482 12 322 12 393 12 573 12 928 14 921
Source: MINSAN/Service du Personnel
Education
Tableau 117 : Evolution des effectifs des élèves, des établissements et des enseignants de l'éducation
fondamentale 1 (primaire) de 1998/1999 à 2001/2002
1998/1999 1999/2000 2000/2001 2001/2002
Effectif d'élèves 2.018.707 2.208.321 2.307.314 2.402.589
- Public 1.571.282 1.708.835 1.808.428 1.886.308
- Privé 447.425 499.486 498.886 516.281
Etablissements fonctionnels 14.438 15.655 16.262 17.627
- public 11.154 11.946 12.730 13.768
- privé 3.284 3.709 3.532 3.859
Enseignants en classe 42.678 46.051 49.411 50.701
-public 29.658 31.679 33.868 36.138
-privé 13.020 14.372 15.543 14.563
Personnel non en classe 3.657 4.708 4.280 3.872
- public 2.034 2.662 2.103 2.543
- privé 1.623 2.046 2.177 1.329
Source: MINESEB.
Tableau 118 : Evolution des effectifs des élèves, des établissements et des enseignants de l'éducation
fondamentale 2 (collèges) de 1998/1999 à 2001/2002
1998/1999 1999/2000 2000/2001 2001/2002
Effectif d'élèves 273.613 287.873 316.390 343.937
- Public 151.296 159.504 175.069 193.091
- Privé 122.317 128.369 141.321 150.846
Etablissements fonctionnels 1.322 1.403 1.426 1.519
- public 715 732 752 780
- privé 607 671 674 739
Enseignants en classe 13.528 13.697 14.755 14.070
-public 7.838 7.781 8.086 8.055
-privé 5.690 5.916 6.669 6.015
Personnel non en classe 4.032 3.918 4.258 3.723
- public 3.125 2.969 3.197 3.063
- privé 907 949 1 061 660
Source: MINESEB.
Tableau 119 : Evolution des effectifs des élèves, des établissements et des enseignants du secondaire
(lycées) de 1998/99 à 2001/2002
1998/1999 1999/2000 2000/2001 2001/2002
Effectif d'élèves 60.597 66.381 66.021 77.655
- Public 31.571 35.243 33.716 41.702
- Privé 29.026 31.138 32.305 35.953
Etablissements 308 318 331 361
- public 101 104 108 110
- privé 207 214 223 251
Enseignants en classe 5.459 5.549 6.102 4.725
Public 2.470 2.454 2.774 2.639
Privé 2.989 3.095 3.328 2.086
Personnel non en classe 1.877 1.949 2.025 1.737
Public 1.302 1.335 1.384 1.297
Privé 575 614 641 440
Source : MINESEB
Tableau 126 : Répartition des étudiants de l’enseignement supérieur, inscrits/apprenants par sexe (toutes
nationalités confondues), année 2001-2002
Université : Masculin Féminin Total
Antananarivo 7778 7227 15005
Antsiranana 661 149 810
Fianarantsoa 1274 833 2107
Mahajanga 835 608 1443
Toamasina 1174 993 2167
Toliara 678 397 1075
Total 6 Universités 12400 10207 22607
IST d'Antananarivo 246 108 354
IST d'Antsiranana 115 16 131
Total 2 IST 361 124 485
CNTEMAD 3398 2847 6245
PRIVE
Total Privé 1206 1362 2568
ENSEMBLE SYSTEME 17365 14540 31905
Source : MESRES/Direction des Etudes et de la Programmation/Service de la Documentation
Scientifique et Technique
Tableau 129 : Répartition des étudiants inscrits/apprenants par année d'étude en 2001-2002 (toutes
nationalités confondues)
année
Université
1ère 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème 7ème 8ème Ensemble
Antananarivo 5.635 2.882 2.278 2.370 1.089 241 235 275 15.005
Antsiranana 317 149 162 122 60 810
Fianarantsoa 701 551 428 331 96 2.107
Mahajanga 613 200 135 140 121 78 73 83 1.443
Toamasina 896 431 494 346 2.167
Toliara 438 155 246 167 39 30 1.075
Total Universités 8.600 4.368 3.743 3.476 1.405 349 308 358 22.607
IST
Antananarivo 189 165 354
Antsiranana 82 49 131
Total IST 271 214 485
CNTEMAD 3.919 1.151 678 315 182 6.245
Privé 1.124 901 356 170 17 2.568
Total Système 13.914 6.634 4.777 3.961 1.604 349 308 358 31.905
Source : MESRES/Direction des Etudes et de la Programmation/Service de la Documentation Scientifique et
Technique
Tableau 130 : Répartition des étudiants inscrits/apprenants par grandes disciplines en 2001-2002 (toutes
nationalités confondues)
Droit,
Université Lettres Education Sciences Gestion Sciences Polytech. Agro Médecine Autres Ensemble
sociales
Antananarivo 2.756 689 3.131 2.353 2.825 963 436 1.852 15.005
Antsiranana 165 171 161 313 810
Fianarantsoa 165 1473 469 2.107
Mahajanga 345 28 1.070 1.443
Toamasina 578 543 1.046 2.167
Toliara 645 34 82 81 113 120 1.075
Total Univers. 4.144 1.059 5.229 3.480 3.913 1.276 584 2.922 22.607
IST
Antananarivo 181 173 354
Antsiranana 24 107 131
Total IST 205 280 485
Total Système4.476 1.059 8.243 8.161 4.428 1.707 700 2.922 209 31.905
Source : MESRES/Direction des Etudes et de la Programmation/Service de la Documentation Scientifique et
Technique
Emploi
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
6à 9 10 à 14 15 à 19 20 à 24 25 à 29 30 à 34 35 à 39 40 à 44 45 à 49 50 à 54 55 à 59 60 à 64 65 à 69 70 à 74 75 à 79 80 à 84 85 ans et
plus
Source : INSTAT/DSM/EPM2002
Graphique 25 : Proportion des enfants de moins de 15 ans dans la population active selon le faritany
20
18
16
14
12
10 à 14 ans
10
6 à 9 ans
8
0
Ant ananarivo Fianarants o a To amas ina M ahajang a To liara Ant s iranana M ad ag as car
Source : INSTAT/DSM/EPM2002
10
9
8
7
6
% 5
4
3
2
1
0
Antananarivo Fianarants o a To amas ina M ahajang a To liara Ants iranana M ad ag as car
Source : INSTAT/DSM/EPM2002
Infrastructures
Tableau 133 : Liste et tarif des itinéraires du transport de la zone nationale, départ Antananarivo
1999 Prix au km 2002 Prix au km
Destination Distance, km Type de véhicule Tarif (FMG) Tarif (FMG)
Antsiranana 1 135 C 150 000 132 250 000 220
Ambanja 922 C 150 000 163 150 000 163
Ambilobe 1 024 C 150 000 147 200 000 195
Antalaha 1 430 C 90 000 63 300 000 210
Sambava 1 350 C 140 000 104 250 000 185
Vohémar 1 195 C 140 000 117 200 000 167
Andapa 1 459 C 150 000 103 250 000 171
Fianarantsoa 406 M 35 000 86 60 000 148
C 30 000 74 50 000 123
Manakara 596 M 53 000 89 90 000 151
C 51 000 86 80 000 134
Farafangana 705 M 63 000 89 110 000 156
C 63 000 89 100 000 142
Mananjary 551 M 47 500 86 80 000 145
C 45 000 82 70 000 127
Tableau 134 : Taux de possession en moyens de transport au niveau des ménages, par faritany.
Unité : %.
2002 2001
Moyens de
Cyclo- Voitures
Voitures privées transport fluvial Cyclo-Vélomoteurs Bicyclette
Vélomoteurs privées
et maritime
Antananarivo 4,0 6,6 0,2 3,9 1,3 15,6
Fianarantsoa 0,7 1,6 2,6 0,8 0,3 4,4
Toamasina 0,3 3,7 7,7 0,5 0,3 13,3
Mahajanga 0,8 1,8 4,9 0,5 0,5 7,4
Toliara 0,5 2,2 2,4 0,6 0,5 10,2
Antsiranana 0,2 2,5 1,8 0,6 0,8 17,7
Ensemble 1,5 3,6 2,9 1,6 0,7 11,5
Source: INSTAT/DSM/EPM2001 et 2002
Conditions de vie
Tableau 136 : Production en eau traitée et quelques consommations intermédiaires de la Jirama, 2002.
Libelle Unite Antananarivo Fianarantsoa Toamasina Mahajanga Toliara Antsiranana Total
. Production nette- eau 5 999 90 879
M3 57 056 709 3 948 613 6 164 902 8 747 550 8 962 505
traitee 086 365
. Pointe hydraulique M3 / j 169 161 12 928 20 941 29 585 21 347 33 832 287 794
- sulfate d'alumine Kg 394 465 41 275 54 167 2 111 11 312 31 147 534 476
- chaux Kg 111 926 29 493 40 453 10 205 3 747 7 902 203 725
- hypochlorite de
Kg 98 488 12 291 24 840 23 167 19 035 34 485 212 308
calcium
- sel Kg 139 346 37 270 0 0 5 086 0 181 702
Source : JIRAMA
Tableau 138 : Répartition des abonnés en eau de la Jirama sur la base des compteurs, 2002
Libellé Antananarivo Fianarantsoa Toamasina Mahajanga Toliara Antsiranana TOTAL
PARTICULIERS 54 807 6 832 8 878 10 225 8 553 8 628 97 923
dont :- Petits consommateurs 54 651 6 830 8 865 10 204 8 550 8 617 97 717
- Gros consommateurs 156 2 13 21 3 11 206
ADMINISTRATION 1 428 402 422 574 409 297 3 532
dont :- Petits consommateurs 1 372 390 412 563 399 283 3 419
- Gros consommateurs 56 12 10 11 10 14 113
COLLECTIVITE 1 788 476 346 457 536 288 3 891
dont: - Services communaux 145 22 32 11 38 13 261
- Bornes fontaines dont : 1 390 435 279 409 498 268 3 279
. Publiques 1 001 225 117 203 318 256 2 120
. Privées 389 210 162 206 180 12 1 159
- Autres installations 253 19 35 37 0 7 351
USAGES SPECIAUX 2 1 3 2 6 3 17
dont :- Usage port 0 0 3 2 1 2 8
- Chantier de construction 2 1 0 0 5 1 9
USAGES JIRAMA 2 276 387 369 459 451 349 4 291
dont :- Agents Jirama 2 196 344 335 387 380 321 3 963
- Cession interne 76 40 32 67 63 23 301
- Cession activité ELEC 4 3 2 5 8 5 27
TOTAL DES ABONNES 60 301 8 098 10 018 11 717 9 955 9 565 109 654
Source : JIRAMA
PRODUCTION
544 688 30 57 224 780 001
Production brute kWh 27 809 380 62 416 418 57 477 797
907 384 551 163 216
496 396 535 403
Dont - PRODUCTION HYDRAULIQUE kWh 18 355 190 20 651 637 0 0 0
277 104
30 384 57 224 244 598
- Production thermique kWh 48 292 632 9 454 190 41 764 779 57 477 797
551 163 112
15 655
Auxiliaires et servitudes kWh 2 759 125 1 722 710 3 039 484 4 682 088 1 020 497 2 431 407
311
541 929 29 364 54 792 764 345
Production nette kWh 26 086 671 59 376 930 52 795 710
798 054 757 920
26 298
Pertes en ligne kWh 26 298 072 0 0 0 0 0
072
515 631 29 364 54 792 738 047
Energie livree / reseau kWh 26 086 671 59 376 930 52 795 710
686 054 757 808
Pointe a la production kW 118 768 8 264 16 764 12 550 7 818 13 592 177 756
Pointe reseau kW 559 8 119 14 453 11 761 6 169 12 848 53 909
INDUSTRIELS (MT/HT) kWh 177 231 881 2 760 550 16 325 937 18 508 810 5 529 515 12 140 619 232 497 312
dont - Particuliers MT/HT kWh 128 087 301 1 651 029 12 588 224 14 222 310 2 585 910 9 946 762 169 081 536
- Administration MT/HT kWh 16 389 720 901 306 1 520 278 1 206 676 1 234 391 1 574 869 22 827 240
- Pompage EAU MT kWh 32 754 859 208 215 2 217 435 3 079 825 1 709 214 618 988 40 588 536
RESIDENTIELS kWh 191 478 895 15 204 267 31 986 828 20 991 879 16 736 977 21 980 418 298 379 264
dont - LUM_UD particuliers kWh 162 350 236 11 656 480 27 992 790 17 058 837 14 107 259 18 586 302 251 751 904
- LUM_UD administration kWh 6 214 665 1 762 943 1 797 976 2 111 316 1 287 540 1 615 004 14 789 444
- Agents JIRAMA kWh 22 914 001 1 784 844 2 196 061 1 821 726 1 342 178 1 779 112 31 837 922
PME/SERVICES kWh 23 162 366 2 800 066 3 845 505 5 209 436 2 840 570 6 836 549 44 694 492
dont - FMBT particuliers kWh 20 531 387 1 893 532 2 816 930 3 924 930 1 872 180 5 755 249 36 794 208
- FMBT administration kWh 1 532 812 271 647 357 262 192 359 81 977 663 294 3 099 351
- Cession interne kWh 1 008 884 259 708 429 506 473 441 441 593 226 074 2 839 206
- Pompage EAU BT kWh 89 282 375 179 241 807 618 706 444 820 191 932 1 961 726
Eclairage public kWh 5 403 749 690 564 1 423 242 739 609 596 735 1 032 493 9 886 392
TOTAL kWh 397 276 891 21 455 447 53 581 512 45 449 734 25 703 797 41 990 079 585 457 460
Source : JIRAMA
RESIDENTIELS compteur 189 427 27 091 39 106 24 073 22 340 26 832 328 869
dont - LUM_UD particuliers compteur 182 905 25 762 37 697 22 691 21 217 25 787 316 059
- LUM_UD administration compteur 2 234 791 710 847 601 533 5 716
- Agents JIRAMA compteur 4 288 538 699 535 522 512 7 094
dont - FMBT particuliers compteur 2 949 420 646 756 368 1 444 6 583
TOTAL DES ABONNES 193 928 27 753 40 104 25 091 22 912 28 494 338 282
Source : JIRAMA
Tableau 142 : Répartition des ménages selon la source d'éclairage et par milieu
Unité : %.
Source d'éclairage Capitale AGCU CUS RURAL Ensemble
2002 2001
Electricité 73 62,2 34,7 9,4 19,1 14,8
Générateur 0,9 0,1 0,2 0,3 0,3 1,1
Pétrole lampant 14,8 32 59,1 83,4 73,6 73,1
Bougies 11 4,1 5,6 4,1 4,7 7,3
Autres 0,3 1,6 0,5 2,8 2,3 3,7
Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Source : INSTAT/DSM/EPM2001 et EPM2002
Tableau 143 : Répartition des ménages selon la source d'éclairage et par faritany
Unité : %.
Source
d'éclairage Antananarivo Fianarantsoa Toamasina Mahajanga Toliara Antsiranana Ensemble
2002 2002 2001
Electricité 40,8 8,9 9,2 13,7 9,6 19,1 19,1 14,8
Générateur 0,5 0 0,3 0 0,1 0,3 0,3 1,1
Pétrole lampant 46,6 85,7 85,6 82,3 84,1 73,6 73,6 73,1
Bougies 11,7 0,7 2,9 3,1 1,2 4,7 4,7 7,3
Autres 0,5 4,8 2,1 1 5,1 2,3 2,3 3,7
Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Source: INSTAT/DSM/EPM2002
Tableau 144 : Répartition des ménages selon les sources d'approvisionnement en eau, par milieu
Unité: %
AGCU CAPITALE CUS RURAL Ensemble
Plomberie intérieure 3,3 4,9 0,3 0,6 0,9
Robinet intérieur 13,8 19,7 6,1 2,4 4,5
Eau de pluie 0,6 0,5 0,7 0,9 0,8
Vendeur d'eau 3,9 0,6 0,8 0,4 0,7
Robinet public 40,8 62,6 34,1 12,1 19,4
Rivière, source, lac 7,2 1,6 26,8 56,3 46,8
Puits sans pompe 8,6 4,5 21,4 22,8 20,8
Puits avec pompe 14,7 0,7 3,5 3,5 3,9
Robinet privé extérieur 7,3 4,8 5,8 0,8 2
Autres 0 0,2 0,5 0,2 0,2
Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Source: INSTAT/DSM/EPM2002
Tableau 145 : Répartition des ménages selon le mode d'évacuation des ordures, par milieu
Capitale GCU CUS Rural Ensemble
Ramassage publique 45,9 10,7 5,4 2,2 5,6
Jetées par le ménage 41,1 37,2 54,4 63,9 60,0
Brûlées par le ménage 6,9 21,8 20,6 17,3 17,3
Enterrées par le ménage 5,9 28,7 17,7 15,1 15,6
Autres 0,2 1,6 1,9 1,5 1,5
Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Source: INSTAT/DSM/EPM2002
Tableau 146 : Répartition des ménages selon le type de toilette, par milieu
Capitale GCU CUS Rural Ensemble
Toilette avec chasse d'eau 19,9 7,8 3,8 1,6 3,3
Latrine creusée 67,0 66,6 59,2 47,8 51,4
Tinette 6,6 14,6 8,3 6,5 7,1
Autre type de toilette 2,4 7,2 6,2 6,6 6,3
Aucune toilette 4,2 3,9 22,4 37,5 31,9
Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Source: INSTAT/DSM/EPM2002
Tableau 147 : Infrastructures Approvisionnement en Eau Potable en Milieu Rural et population desservie
(réalisations cumulées)
Année Antananarivo Fianarantsoa Toamasina Mahajanga Toliara Antsiranana Madagascar
Total population
desservie
374 000 157 600 80 000 82 400 374 700 30 600 1 099 300
Total population
desservie
388 613 191 546 107 864 107 237 520 847 46 150 1 362 257
Source : Direction de l'Eau et de l'Assainissement/ MEM
Agriculture et élevage
Tableau 148 : Evolution de la superficie cultivée et de la production
Superficie cultivée (en ha) Production (t)
Culture
1999 2000 2001 2002 1999 2000 2001 2002
(1) Culture vivrière
Canne a sucre 67 000 67 325 67 780 68 235 2 180 000 2 188 630 2 208 450 2 223 395
Haricot 83 000 82 990 82 985 82 990 73 990 74 080 75 050 70 380
Mais 191 000 192 135 193 270 194 405 170 720 169 800 179 550 171 950
Manioc 351 600 351 730 351 985 352 345 2 461 000 2 463 360 2 510 340 2 366 250
Paddy 1 207 500 1 209 300 1 212 650 1 216 020 2 570 300 2 480 470 2 662 465 2 603 965
Pomme de terre 49 015 49 190 49 405 49 655 287 175 286 715 294 755 296 050
(2) Culture industrielle
Arachide 47 000 47 205 47 450 47 725 34 500 35 030 35 240 35 410
Canne a sucre
8 816 9 468 9 979 7 465 603 353 497 601 535 208 458 859
industrielle
Coton 35 189 28 553 28 345 12 102 34 625 27 434 26 518 8 162
Tabac 1 665 2 807 1 813 1 902 1 559 2 204 1 393 1 285
(3) Culture de rente
Cacao 4 655 4 670 4 670 4 670 4 315 4 395 4 410 4 410
Cafe 193 070 193 200 193 355 193 510 65 000 58 080 64 530 61 520
Girofle 80 300 79 930 79 570 79 225 12 460 11 790 11 830 11 770
Pois du cap 4 550 4 570 4 590 4 615 8 000 7 520 7 400 7 170
Poivre 4 060 4 020 4 000 3 985 1 595 1 570 1 595 1 605
Sisal 14 250 14 300 14 350 14 400 17 015 17 075 17 130 17 190
The (sec) 241 335 241 335 414 512 490 221 440 956 516 132
Vanille (verte) 25 500 25 620 25 750 25 880 5 410 4 390 4 555 4 370
(4) Répartition de la culture du paddy
Antananarivo 194 310 194 970 195 640 196 310 523 070 524 720 560 850 524 255
Fianarantsoa 212 710 213 370 214 025 214 680 404 395 396 370 417 540 390 265
Toamasina 334 240 334 220 335 745 337 290 680 305 594 560 706 060 710 595
Mahajanga 220 520 220 610 220 700 220 790 548 430 558 145 559 095 570 910
Toliary 104 030 104 295 104 560 104 825 157 590 159 660 158 910 149 795
Antsiranana 141 690 141 835 141 980 142 125 256 510 247 015 260 010 258 145
Source :MAEP.
Tourisme
Mois 1 993 1 994 1 995 1 996 1 997 1 998 1 999 2 000 2 001 2 002
Novembre 5 191 7 837 7 919 8 770 10 141 12 302 13 838 14 319 14 307 7 173
Décembre 6 531 9 380 9 563 10 043 9 720 10 196 11 421 14 160 15 238 8 372
Total 55 102 65 839 74 619 82 681 100 762 121 207 138 253 160 071 170 208 61 674
Taux de
2,70% 19,50% 13,30% 10,80% 21,80% 20,30% 14,10% 15,78% 6,33% -63,77%
croissance annuel
Environnement
Tableau 157 : Evolution statistique par catégorie des visiteurs de 1992 à 2002
% de
Année Gratuit Cinéastes Chercheurs Etrangers Etudiants Nationaux Guide Enfant Elèves Total
l'évolution
1992 19 19 4 619 1 050 104 87 5 898
1993 39 47 10 985 2 851 779 261 14 962 154%
1994 24 101 12 702 3 411 731 449 17 418 16%
1995 127 81 20 747 8 033 1 439 5 998 36 425 109%
1996 597 84 25 366 10 890 2 532 2 465 41 934 15%
1997 292 18 34 31 055 17 11 008 2 804 1 270 3 842 50 340 20%
1998 363 32 79 41 356 517 15 380 6 127 3 104 4 433 71 391 42%
1999 177 81 103 49 848 624 16 406 6 475 4 007 3 039 80 760 13%
2000 26 77 213 51 956 1 428 17 115 8 131 3 683 3 779 86 408 7%
2001 746 47 199 60 549 2 320 17 930 8 960 4 903 4 126 99 780 15%
2002 775 28 84 8 119 603 6 059 2 178 1 863 1 635 21 344 -79%
Source : ANGAP
Tableau 158 : Statistique du nombre des visiteurs par aire protégée depuis 1992
ANNEE 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
Andasibe 3 135 6 971 5 977 15 285 14 253 17 203 22 657 25 506 24 408 26 478 6 952
Ambohitantely 90 92 192 149 87
Analamera 16 14 18 37
Andohahela 315 533 1 637 331
Andranomena 84 34 16
Andringitra 154 480 1 495 1 750 304
Anjanaharibe s 17 32
Ankarafantsika 2 404 4 617 1 440
Ankarana 856 1 948 3 863 6 096 6 257 6 898 1 171
Antalaha masoala 7 1 384 161 202 427 559
Bemaraha 1 566 2 467 2 888 3 351 385
Betampona 56
Beza mahafaly 294 88 173 150 185 22 73 19
Cap ste marie 43 21 49 30 2 104 227 50
Isalo 321 1 057 2 041 7 653 11 556 15 000 21 967 23 320 23 904 27 678 4 257
Kirindy mitea 45 4
Lokobe 6 0
Mananara-nord 43 48
Manombo 13 29 23
Manongarivo 83 19 16
Marojejy 59 169 384 565 259
Mont. D'ambre 1 750 3 498 6 007 6 173 9 316 7 610 7 278 8 112 8 837 8 170 2 129
Namoroka/baiedebaly 14 88
Nosy mangabe 183 687 409 1 384 1 775 1 316 1 524 0
Ranomafana 649 3 121 3 256 6 245 5 947 8 163 10 796 11 952 13 145 15 668 2 964
Tsimanampets 405 253
Zahamena 0 82 0
TOTAL 5 898 14 962 17 418 36 425 41 934 50 340 71 391 80 760 86 408 99 780 21 344
Source : ANGAP
Sécurité
Tableau 159 : Evolution de la criminalité de 1998 à 2002
Année Crimes Délits Arrestations Contraventions
1998 12.460 27.179 28.348 22.329
1999 9.622 23.289 29.437 24.242
2000 11.218 20.203 29.437 24.242
2001 15.580 20.245 18.675 18.799
2002 9.714 18.941 20.548 13.640
Source : Min P N
Tableau 162 : Evolution des services des polices de la route, de 1998 à 2002
Amendes
Nombre de
PV établis Délits Contraventions forfaitaires,
services
FMG
1998 8.669 13.176 638 12.538 63.515.500
1999 9.623 23.566 2.005 21.566 68.840.500
2000 19.974 26.783 1.781 25.002 125.796.000
2001 13.863 14.468 2.224 12.244 97.170.253
2002 8.295 8.231 1.111 6.763 63.223.000
Source : Min P N
Justice
1. ADMINISTRATION JUDICIAIRE
Tableau 166 : Répartition du volume des affaires civiles à juger et des affaires civiles terminées par type
d’affaire en 2002
Affaires
Jugement Autres
Civiles
supplétif d'acte affaires Commerciales Sociales Immatriculation Total
contentieuses
d'état civil gracieuses
En instance au 1er janvier 4833 1002 805 374 811 39 7864
Entrée dans l'année 3596 21465 1273 133 984 20 27471
Total à juger 8429 22467 2078 507 1795 59 35335
Assistances judiciaires accordées 0 0 0 0 0 0 0
A.d.d. rendus dans l'année 587 0 0 7 26 0 620
Péremption d'instance 140 0 24 0 0 0 164
Conciliation 32 0 0 0 5 0 37
Désistement, radiation 130 262 101 4 129 0 626
Affaires
terminées
Jugement par défaut 512 0 69 110 12 0 703
Jugement 2942 21324 1137 255 454 13 26125
di i Total 3616 21586 1307 369 600 13 27491
Instance au 31 décembre 4813 881 771 138 1195 46 7844
Source : Ministère de la Justice, Direction du Contrôle et du Fonctionnement, Service d’Exploitation des
Rapports et des Statistiques ; nos propres calculs
Tableau 167 : Volume des affaires à juger et répartition du volume par type d’affaire et par juridiction en
2002
Tableau 168 : Volume des affaires terminées et répartition du taux de traitement par type d’affaire et par
juridiction en 2002
Proportion des affaires terminées sur les affaires à juger (en %)
Volume
jugement
des autres
Juridiction civiles supplétif
affaires affaires commer- immatri-
conten- d’acte Sociale Total
terminées civiles ciales culation
tieuses d’état
gracieuses
civil
Ambanja 544 100,0 37,3 100,0 NC 98,8 50,0 79,8
Ambatolampy 5 450 47,6 46,8 NC 0,0 99,2 NC 95,2
Ambositra 1 175 90,5 48,4 0,0 NC 94,8 91,2 84,0
Ampanihy 119 100,0 50,0 NC NC 100,0 100,0 93,0
Ankazoabo sud 26 33,3 64,7 NC NC 100,0 NC 76,5
Antalaha 1 207 55,5 30,5 5,6 0,0 80,6 47,8 55,0
Antananarivo 969 38,4 NC 82,4 30,0 NC 25,4 39,4
Antsiranana 1 066 93,5 51,9 50,0 NC 93,0 19,4 68,9
Arivonimamo 603 50,0 66,9 NC 0,0 98,1 NC 87,9
Farafangana 857 100,0 81,4 NC 100,0 98,7 100,0 94,9
Fianarantsoa 4 450 NC 34,2 37,5 0,0 100,0 50,0 79,8
Maevatanana 543 100,0 69,6 NC NC 100,0 NC 93,9
Mahajanga 3 419 92,4 43,3 40,6 NC 100,0 48,1 82,8
Maintirano 1 286 NC 11,6 NC NC 73,8 NC 66,3
Mananjary 570 66,7 54,1 0,0 NC 100,0 NC 88,5
Mandritsara 329 56,5 77,2 NC NC 100,0 NC 80,4
Maroantsetra 306 54,8 29,7 NC NC 94,7 NC 40,5
Miandrivazo 139 NC 71,4 NC NC 100,0 NC 89,7
Miarinarivo 2 336 NC 27,4 NC 100,0 100,0 NC 85,1
Moramanga 411 40,0 58,1 100,0 100,0 88,3 NC 76,1
Morondava 596 100,0 67,1 100,0 50,0 100,0 64,3 86,9
Nosy be 270 100,0 67,2 0,0 NC 97,2 45,7 73,8
Port berge 538 100,0 37,7 NC NC 90,2 NC 74,1
Vatomandry 282 100,0 54,2 NC NC 96,3 NC 86,0
Total 27 491 62,9 42,9 72,8 22,0 96,1 33,4 77,8
NC = non concerné (état non parvenu pour la juridiction d’Antananarivo ; effectif affaires à juger néant pour
les autres juridictions)
Source : Ministère de la Justice, Direction du Contrôle et du Fonctionnement, Service d’Exploitation des
Rapports et des Statistiques ; nos propres calculs.
2. ADMINISTRATION PENITENTIAIRE