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Il y a abandonner [le cycle] des naissances et des morts et il y a y demeurer : les deux sont [I'expression de] la grande voie accomplie [3]. La manifestation est la vie, la vie est la manifestation. Lors de cette manifestation, celle-ci n'est rien d'autre que la totale manifestation de la vie et ce n'est rien d'autre que la totale manifestation de la mort C'est cette opération qui permet la vie et qui permet la mort. Au moment précis oi elle se manifeste, cette opération n'a rien de forcément grand ou de forcément petit. Elle n'est ni illimitée ni bornée ; elle n'est ni longue ni breve [4]. Notre vie existe par cette opération et cette opération existe par notre vie. La vie n'est ni une arrivée ni un départ. La vie n'est ni une manifestation ni un accomplissement [5]. Pourtant, la vie comme la mort sont la manifestation d'une totale activité. Comprenez que parmi les innombrables dharma qui concernent le soi, il y a la vie et il y a la mort. Vous devez tranquillement vous demander si notre vie, ainsi que la multitude des dharma qui sont nés avec elle sont ou non conjoints avec la vie. Il n'y a rien, ne serait-ce un instant ou un dharma, qui ne soit conjoint avec la vie. Il n'y a rien, ne serait-ce une chose ou une pensée, qui ne soit conjoint avec la vie. La vie, c'est comme par exemple lorsqu'on monte en bateau. C'est moi qui manceuvre les voiles et qui prends le gouvernail ; bien que je le méne, le bateau me porte et hors du bateau, je ne suis pas. C'est en montant dans ce bateau que je fais que ce bateau est un bateau. Vous devez étudier avec application ce moment la A ce moment a, il n'y a rien d'autre que le monde du bateau. Le ciel, l'eau, comme le rivage deviennent tous les occurrences du bateau, bien différentes des occurrences qui ne sont pas [celles du] bateau. C'est la raison pour laquelle la vie me fait vivre et que je peux étre un moi vivant. Lorsqu'on monte en bateau, le corps et lesprit, l'indirect et le direct, sont ensemble les opérations du bateau. Toute la terre et tout l'espace forment ensemble les opérations du bateau [6]. La vie est moi et je suis la vie de la méme facon, Le maitre de dhydna de |'Eveil Complet, le maitre Kokugon, a dit “La vie est la manifestation d'une totale activité ; la mort est la manifestation d'une totale activité." [7] \Votre email ® srabonner ‘Se désabonner Envoyer Vous devez clarifier et pénétrer ces paroles, Les pénétrer revient dire que le principe "la vie [comme] manifestation d'une totale activité" ne reléve ni d'un début ni d'une fin. Bien qu'elle soit toute la terre et tout l'espace, non seulement la vie [comme] manifestation d'une totale activité ne s'empéche pas elle-méme mais elle n'empéche pas plus la mort [comme] manifestation d'une totale activité. Lorsque la mort est la manifestation d'une totale activité, quoi qu'elle soit toute la terre et tout l'espace, non seulement la mort [comme] manifestation d'une totale activité ne s'empéche pas elle-méme mais elle n'empéche pas plus la vie [comme] manifestation d'une totale activité. C'est pourquoi la vie n'empéche pas la mort et que la mort n'empéche pas la vie [8] Toute la terre et tout I'espace sont ensemble dans la vie comme dans la mort. Cependant ce n'est pas la totale activation d'une terre entiére et d'un espace entier dans la vie, non plus que leur totale activation dans la mort [9]. Méme s'ils ne sont pas uns, ils ne sont pas différents ; méme s'ils ne sont pas différents, ils ne sont pas identiques ; méme s'ils ne sont pas identiques, ils ne sont pas multiples. C'est pourquoi, dans la vie comme dans la mort, il y a une multitude de dharma comme manifestations d'une totale activité. Il y a la manifestation d'une totale activité dans ce qui n'est ni la vie ni la mort. Il y a la vie et la mort dans la manifestation d'une totale activité. Ainsi, la totale activité du [cycle des] naissances et des morts doit étre présente dans “comme un homme dans la force de I'age qui plie et étend son bras" [10] ou dans "comme quelqu'un qui, pendant la nuit, prend & t€ton son oreiller dans son dos" [11]. Tant de [12] pouvoirs merveilleux et d'éclats lumineux y résident et s'y manifestent. Au moment de cette manifestation, puisqu'on est totalement activé [13] par la manifestation, on la percoit sans la moindre manifestation antérieure & la manifestation. Pourtant, l'avant de cette manifestation est "la manifestation de la totale activité" d'avant. Bien quil y ait "une manifestation de la totale activité" d'avant, celle-ci n'empéche pas "la manifestation de la totale activité" de maintenant. C'est la raison pour laquelle une telle perception se presse de se manifester. [Colophon] "La totale activité", vingt-deuxiéme fascicule du Trésor de I'ceil de la vraie loi. Instruction collective donnée le dix-sept du douziéme mois de la troisiéme année de l'ainé de l'eau et du tigre de Ninji [14] dans la résidence de l'officier shogunal et ancien [15] gouverneur de la province d'Unshai [16] prés du temple de Rokuharamitsuji dans la province de Yéshd. Recopié par Ej6 le dix-neuf du premier mois de la quatrigme année du cadet de l'eau et du liévre de la méme are [17]. Traduit du japonais par Eric Rommeluére. Reproduction interdite. [1] Vingt-deuxigme chapitre du Shébégenzé6 de Dégen. Références éditions modernes : Mizuno Yaoko, Shobégenz6, Iwanami Shoten, 1990, II, pp. 82-86 ; Okubo Désha, Dégen zenji zenshd, Chikuma Shobé, I, pp. 203-205 ; Eté Sokué, Shdbégenzé, Meicho Fukydkai, 1986, II, pp, 155-157, [2] Gdjin, comme accomplissement de la pensée. L'expression provient du Sdtra du Lotus au chapitre "Les moyens habiles" : Le Bouddha Saékyamuni a dit : "Seul un Bouddha avec un bouddha peut en effet comprendre profondément (gdjin) le véritable aspect des dharma." [3] "Quitter [le cycle] des naissances et des morts (shusshdéji)... entrer dans [le cycle] des naissances et des morts (nisshdji).. abandonner [le cycle] des naissances et des morts (shashéji)... demeurer dans [le cycle] des naissances et des morts (doshéji)" : peut-étre une citation (?) ou plus vraisemblablement une allusion & la premiére phrase de 'introduction d'Engo Kokugon au cinquante-quatriéme cas de son Hekiganroku, “Recueil de la Falaise Emeraude", T. XLVIII, 2003 : "II transcende [le cycle des] naissances et des morts, il transforme l'opération.” [4] Henkai, “illimité", et kokury6, "borné", sont des qualificatifs spatials, chéon, “long* et tansoku, "bref", des qualificatifs temporels. Kikan, traduit ici par “opération", exprime le dynamisme de la vie et de la mort. [5] Dégen décompose korai, "le va-et-vient" de l'expression korai shdji, “les allées et les venues dans les naissances et les morts", en ko, "départ", et rai, “arrivée" ; de méme genjd, "manifestation, présence", en gen, "manifestation" et j6, "accomplissement". [6] Jisetsu, “occurence”, et kikan, “opération", sont ici synonymes. [7] In Engo bukka zenji goroku, "Les propos du maitre de dhyana de ['Eveil Complet et du Fruit’ de Bouddha", T. XLVII, 1997, p. 793c. [8] Keige, "obstruction, I'empéchement", est chez Dégen une variante de l'expression saeru, "retenir". Cf. Shinji Shdbégenz6, cas 111 [9] La phrase est difficile. Dégen utilise la forme verbale zenki su [10] Phrase extraite du Kammuryéjubutsukyé, “Sitra de lobservation du Bouddha immortel", T. XII, 365, p. 245.c, l'un des principaux livres de I'Amidisme : "Une fois qu'on a entendu ce procédé, on I'utilise et dés que la vie se termine, tout comme par exemple, un homme dans la force de I'age qui, en un instant, plie et étend son bras, l'on renait dans le monde paradisiaque des contrées de l'ouest (saihé gokuraku sekai)." [11] Phrase extraite d'un dialogue entre les maitres chinois Ungan et Dégo. Voir Shinji Shdbéaenz6, cas 105. [12] Lexpression kota, "tant de" est reprise de la question d'Ungan dans le dialogue précité ("Que fait le bodhisattva de la

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