Sunteți pe pagina 1din 178

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université


Larbi Ben M’hidi De Oum El Bouaghi

Département de Génie Civil et Hydraulique

Projet de Fin d’Etudes


pour l’obtention du diplôme de Master en Génie Civil
Thème

Étude d’une Bâtiment (R+5+S.SOL)

Proposé et dirigé par : Etudié par :


Mr Boudjedir Abdelhakim Mr. Remita Abdelhakim
Mr.Djemoui Mohamed Ali

Promotion : Juin 2013

1
I/ Présentation du projet............................................................................................................1

I-1/ Introduction............................................................................................................................2

I.2. Description de l'ouvrage........................................................................................................2

I-3/ Les plans d’architectures.......................................................................................................4

II/ Caractéristiques des matériaux.................................................. .........................................8

III/ Prédimensionnement des éléments.....................................................................................20

III-1/ Introduction.........................................................................................................................21

III-2/ Prédimensionnement des éléments secondaires..................................................................21

III-3/ Prédimensionnement des éléments porteurs........................................................................24

IV/ Calcul des éléments secondaires .........................................................................................34

IV-1/ L’acrotère............................................................................................................................35

IV.2. Plancher Corps Creux.........................................................................................................46

IV.2-9 Plancher à dalle plein ………………...............................................................................75

IV-3/ Escaliers..............................................................................................................................91

V/ Etude sismique.......................................................................................................................110

VI / Ferraillage des éléments structuraux................................................................................125

VI-1/ Introduction.........................................................................................................................126

VI-2/ Ferraillage des poutres........................................................................................................126

VI-3/ Ferraillage des poteaux.......................................................................................................137

VI-4/ Ferraillage des voiles..........................................................................................................145

VII/ Etude de l’infrastructure...................................................................................................162


VII-1introduction..........................................................................................................................163
VII-2 Les fondations.....................................................................................................................163

VII.5.Calcul du mur de soutènement............................................................................................174

Conclusion...................................................................................................................................178

2
Chapitre I :

Présentation de l'ouvrage

3
I.1. Introduction

La conception d'un projet en génie civil s'élabore en tenant compte des aspects fonctionnels, structuraux et
formels, ce qui oblige l'ingénieur à tenir compte des données suivantes :

- L'usage.
- La résistance et la stabilité.
- Les conditions économiques.

On propose dans ce projet, le calcul et la conception des éléments structuraux et non structuraux d'un bâtiment à
usage administratif, pour cela nous allons utiliser dans nos calculs les règles parasismiques algériennes RPA99
version 2003, et les règles de calcul du béton armé aux états limites BAEL91 et le code du béton algérien CBA93.

I.2. Description de l'ouvrage

Le projet consiste à l’étude et le calcul des éléments résistance d’un bâtiment R+5 + sous-sol à usage multiple
constitué de :

– Un rez-de-chaussée(RDC) à usage commercial.

– du 1ere au 5éme étage à usage d’habitation.

– un sous-sol

Cet ouvrage, est implanté à El Harrouch willaya de Skikda classé selon le RPA 99 version 2003 comme zone de
moyenne sismicité (Zone IIa)

1.3. Caractéristiques géométriques du bâtiment

a) Dimensions en élévation

Hauteur de sous-sol ………………3m

Hauteur de RDC :…………………3.57 m.

Hauteur d'étage courant :…………3,06 m.

Hauteur du bâtiment :……………..22,67 m.

Hauteur acrotère……………………0,8 m.

b) Dimensions en plan

4
Le bâtiment à une forme L de dimensions :

 Longueur totale ……………16.55 m.


 Largeur totale……………... 15.55m

Le schéma suivant représente les dimensions en plan :

Figure1: Dimensions en plan

Les planchers sont en corps creux

- La terrasse est inaccessible

- RDC usage commercial

Le Revêtement est constituée de :

5
 Enduit en ciment pour les faces extérieures des murs extérieurs.

 Enduit de plâtre pour les faces des murs intérieures, les plafonds et les faces intérieures des
murs extérieurs.

 Carrelage pour les planchers des étages courants et RDC et les escaliers

I.4. Les plans d’architecture:

6
Figure 2 : PLAN RDC

Figure 3 : Plan étage courant

7
Figure 4 : coupe AA et coupe BB
8
9
Figure 5 : Façade

10
Chapitre 2

Caractéristiques des matériaux

II.1. Introduction:

Béton, matériaux de construction reconstituant artificiellement la roche, composé de granulats


(sable et gravier), de ciment, d’eau et éventuellement d’adjuvants pour en modifier les propriétés, c’est
le matériau de construction le plus utilisé au monde , que ce soit en bâtiment ou en travaux public.

II.2. Composition du béton :


11
Le dosage des différents constituants du béton dépend du type de matériau recherché,
déterminée par ses utilisations .en effet, ses propriétés physiques et mécaniques dépendent de sa
composition et de facteurs extérieurs, tels que la température.

II.2.1. Ciment:

Ce sont essentiellement des mélanges de silicates et d'aluminates de calcium obtenues par


cuisson à température (1450 °C) et le broyage d'un mélange minéral (calcaire+argile), obtenant ainsi
le clinker qui, mélangé avec soit le laitier (L), les cendres (C), les pouzzolanes (Z) et les fillers en
proportions diverses, on produit les différentes catégories de ciment, parmi les plus utilisés sont :

 Ciment Portland Artificiel (CPA)/……………………………. 97% clinker, 03% filler.

 Ciment Portland Compose (CPJ)/……..……. 65% clinker, 35% divers constituants.

 Le ciment de haut fourneau (CHF)/…65% a75% de laitier, 35% à 25% clinker+ filler.

 Le ciment de laitier de clinker (CLK) /….. 80% laitier, 20% clinker + filler.

La teneur en ciment dépend de la résistance souhaitée, pour le béton de remplissage, peu


sollicité, le dosage est de 150 Kg/ m3. Pour toutes les pièces constituantes la structure des bâtiments, en
béton armé ou précontraints .le béton contient généralement au moins 350Kg/m3 de ciment. pour
les mortiers, mélanges de sable, de ciment et d’eau, la teneur atteint en moyenne 450Kg/m 3. Enfin, les
coulis, utilisés en injection dans des forages , ne comprennent que du ciment et de l’eau .ils servent à
boucher les microfailles et les fractures d’un terrain.

II.2.2. Granulats:

Les graviers issus de carrières, blocs de roche concassés et broyés, ou des graviers roulés,
extraits du lit des rivieres.la taille des granulats varie en fonction de celle du coffrage, de la densité
d’acier pour les éléments en béton armé, et du type de béton recherché, la taille des granulats est
indiquée par deux chiffres, la plus grande dimension des éléments les plus petits et celle des éléments
les plus grands. Par exemple, un gravier 8/15 est composé de particules dont le diamètre varie entre 5
et 15 mm , pour les bétons employés en bâtiment , les granulats les plus courants sont des graviers 8/15
et 15/25.

Les grains de sable, de même origine que les graviers, ont un diamètre inférieur 5 mm. Cette
roche sédimentaire doit être propre et sans poussières argileuses.

II.2.3. Eau:

12
L’eau doit être propre ; c’est généralement de l’eau potable. si elle contient des chlorures , une
réaction chimique a lieu et modifie la prise du ciment .le béton perd alors ses qualités de résistance .la
consistance du béton , et donc ca facilite la mise en œuvre dans les coffrages ,dépend de la quantité
d’eau , plus un béton est liquide , plus il est facile à travailler , mais un tel matériau pressente une plus
faible résistance une fois sec .il est donc nécessaire de définir la teneur en eau selon l’usage du béton ,
et d’obtenir le juste équilibre pour que le matériau soit résistant et néanmoins maniable.

En générale, le béton mis en œuvre est plutôt sec, mais il vibre au coulage pour lui permettre
de remplir correctement le coffrage, et pour expulser l’air emprisonné lors du malaxage.

II.2.4. Adjuvants :

Lors du malaxage, on ajoute parfois des adjuvants au béton qui permettent de modifier les
propriétés du matériau .il est ainsi possible de rendre des bétons étanches, pour construire des ouvrages
souterrains ou des piscines ; on peut retarder ou accélérer le temps de prise du ciment dans le béton
.des adjuvants sont également utilisés à des fins architecturales. Par exemple, au cours du malaxage, on
peut ajouter des pigments aux bétons ou aux mortiers. Des durcisseurs de surfaces, des particules de
quartz sont incorporés pour obtenir des dalles en béton supportant des charges roulantes importantes,
en usine par exemple .le béton peut être rendu poreux et fortement perméable.

II.3.Dosage:

Afin de réaliser un béton dont les qualités soient celle recherchées en fonction de la nature de
l’ouvrage, on dispose de plusieurs méthodes de calculé, on citera :

- Méthode de DREUX-GORISSE.

- Méthode de BOLOMEY.

- Méthode de d’ABRAMS.

- Méthode de FAURY.

Un béton dit 350, contient :

- 350 Kg de ciment.

- 700 Kg de sable (0/5).

- 1000 Kg de graviers de grains (8/15 et 15/25)

- 200 L d'eau.

13
II.4.Préparation du béton:

II.4.1.Malaxage :

On mélange les composants à la main, à la pelle, ou au moyen d’engins mécaniques, tels


qu’une bétonnière, pour des grands travaux, le béton est fabriqué dans une centrale qui mélange
automatiquement les constituants selon une composition programmé à l'avance, la production peut
atteindre plus de 300m3/h. L'objectif est de mélanger suffisamment les composants pour obtenir une
pâte homogène, au sein de laquelle les éléments les plus fins (sable et ciment), comblent les vides,
on doit également envelopper les graviers pour obtenir, une fois sec un matériau qui est la
reconstitution d'une roche.

II.4.2.Coulage:

Le béton peut être transporté jusqu' au chantier par des toupies, bétonniers montées sur
camion. Une pompe à béton achemine le matériau en hauteur ou sur des sites difficilement accessibles
aux camions, sur les gros chantiers, le pompage du béton permet des cadences beaucoup plus
importantes que si l'on emploie des bennes amenées par grue sur le lieu du coulage, le béton peut
également être projeté au moyen de compresseurs pneumatiques

II.4.3.Vibration:

Une fois coulé dans un coffrage, le béton est vibré à l'aide d'aiguilles ou par des vibreurs
électriques montés directement sur le coffrage, l'air expulsé durant cette phase provient des cavités
entre les graviers, qui se remplissent de la pâte fine de ciment et de sable La vibration permet un
mélange efficace et améliore le durcissement.

II.4.4.Durcissement:

La température ambiante a une grande influence sur le durcissement, ou prise, du béton. Par
temps de gel, il peut être nécessaire de chauffer l'eau, et par fois même les agrégats, avant de malaxer
et de couvrir le matériau pour retenir la chaleur dégager par la réaction exothermique lors de la prise
du ciment par temps très chaud, au contraire, on doit arroser le béton et le garder l’ombre, afin que
l'eau nécessaire à la prise ne s'évapore pas et provoque un retrait, c'est à dire une diminution de volume
de la pièce. Ce phénomène engendre des fissures dans le béton. Plus le béton est maintenu humide sur
une longue période, plus sa résistance sera importante.

II.4.5.Décoffrage:

14
Pour les pièces préfabriquées et les éléments non porteurs, il est possible de décoffrer quelques
heures seulement après le coulage. En général, par temps doux, on coule le béton le soir pour le
décoffrer le lendemain matin.

Les éléments porteurs, comme les poutres ou les planchers, doivent rester plusieurs jours dans
leur coffrage ; le béton doit durcir suffisamment pour supporter son propre poids , ainsi que les charges
qui y seront appliquées.

II.5.Béton armée :

Le béton présente une excellente résistance à la compression, environ 450DaN/cm 2, mais dix fois
moins en traction ou en cisaillement .dans une pièce en béton supportant une charge, une poutre par
exemple, la partie haute travaille en compression et la partie basse exerce des efforts de traction. Des
études sur la résistance des matériaux permettent de déterminer dans chaque cas les parties d’une pièce
en béton travaillant en compression ou en traction, pour reprendre les efforts de traction du béton, des
barres d'aciers sont noyées dans le béton. L’acier, qui possède une résistance égale en traction et en
compression, est placé aux endroits où le béton est le plus fragile.

Jadis, les aciers employés étaient des barres rondes de surface lisse, mais ce type d’acier
n’offre pas une adhérence suffisante sur le béton .en cas d'effort important, il glisse dans le matériau et
les contraintes ne se transmettent plus correctement, aujourd'hui, ces aciers sont surtout utilisés pour
des attentes d'armatures.

En structure, les barres d'aciers mises en œuvre le plus souvent sont torsadées. Elles sont dites à
haute adhérence, car leur surface rugueuse permet un lien intime avec le béton, et les contraintes
peuvent se transmettre entre les deux composants. Les armatures du béton permettent une grande
économie de béton mais nécessitent des précautions particulières de mise en œuvre. Il est ainsi
indispensable que l acier soit correctement enrobé de béton et ne soit pas au contact avec le milieu
extérieur.

L’idée d’associer le fer et le béton a trouvé première application en 1848, lorsque Lambot
construit une barque en béton armé à Marseille. Puis, à partir de 1852, les premiers immeubles en
béton armé sont construits à Paris. Monnier élabore des bacs à fleurs à Versailles, puis fabrique des
escaliers, réservoirs et des poteaux. Coignet produit des poutres préfabriquées. En 1930, un ingénieur
français, Freyssinet met au point la précontrainte des armatures.

II.6.Présentation de la méthode de calcul aux états limites:

II.6.1.Définition:

15
Un état limite est état particulier d’une structure ou de l'un de ses éléments, dans lequel une condition
requise est strictement satisfaite et cesserait de l'être dans le cas de modification défavorable d’une
action.

Il existe deux états limites.

II.6.2.Etat limite ultime (ELU):

On s’intéresse à la résistance de la structure ; on doit y garantir :

- équilibre statique.

- Stabilité de forme.

- Résistance de tous les éléments.

Pour ce faire, on fait un calcul de type rupture à partir de la loi de comportement des matériaux réels
ou idéals.

II.6.3.Etat limite de service(ELS):

On s'intéresse aux conditions d'exploitations de la structure en vérifiant :

- La contrainte de compression du béton.

- L'ouverture des fissures.

- Les déformations.

On y fait un calcul de type contraintes admissibles en supposant un comportement linéaire élastique


du matériau.

II.7.Béton :

II.7.1.Résistance à la compression : C.B.A 93 [A-2-1-1-1].

Dans le cas courant, le béton est caractérisé du point de vue mécanique par sa résistance
caractéristique à la compression à l'âge de 28 jours, notée fc28 et choisie a priori compte tenu des
possibilités locales et des règle de contrôle qui permettent de vérifier qu’elle est atteinte.
16
Pour le choix de la valeur de fc28 on peut considérer que :

On obtient facilement 25 MPa sur les chantiers faisant l'objet d'un contrôle régulier. Soit dans notre
projet : fc28 = 25 MPa.

La résistance à la compression à « j » jours est donnée par :


j
f cj   f c 28 ⇒ f c 28  40MPA
4.86  0.83 j

Et pour j>28 jours.


j
f cj   f c 28  f c 28  40MPA
1.4  0.95 j

II-7-2/ Résistance à la traction : C.B.A 93 [A-2-1-1-2].

La résistance caractéristique à la traction du béton à « j » jours notée « ftj » est conventionnellement


définie par la relation: f tj  0.6  0.06  f cj  f cj  60MPA

Pour notre cas : ft28 = 2,1 MPa

II.7.3.Déformation longitudinale du béton:C.B.A93 [A.2.1.2.1]

Sous des contraintes normales d'une durée d’application inférieure à 24 heures. On admet à défaut de
mesure, qu’à l’âge de « j » jour le module de déformation longitudinale instantanée du béton (Eij) est
égale à : Eij  110003 fcj  32164,20MPa

[A.2.1.2.2] CBA 93- On admet que, Sous contraintes normales d’une longue durée d’application, le
module de déformation différée et donnée par :

Ej  37003 fcj  10818,86MPa

II.7.4.Module de déformation transversale :


E
G=
2(1 + ν )
E : module de Young.
0.......à L ' E L S
ν : Cœfficient de poisson 
0, 2....à L ' E L U

17
II.7.5. Les contraintes limites :

Compression :

Le diagramme contraint – déformation du béton utilisé dans ce cas est le diagramme de calcul
dit « parabole-rectangle » ; il comporte un arc de parabole qui s’étend de l’origine des coordonnées
jusqu'à son sommet des coordonnées εbc = 2‰ et σbc = fbu suivi d’un segment droite parallèle à l’axe
des déformations et tangent à la parabole à son sommet.

D’après CBA 93, on distingue deux états limites :

 Etat limite ultime (E L U).

 Etat limite de service (E L S)

1°-Etat limite Ultime : [A.3.3.2] CBA93

Les sollicitations de calcul à considérer résultent des combinaisons d’action dont on retient les plus
défavorables.

-La contrainte limite du béton en compression est : 0,85. fc28


fbu =
θ.γb

1.5 en situation durable ou transtoire [ SDT ]


γb =
1.15 en situation accidentel le [SA ]
σbc[Mpa
1 pour une duree  24 houres 
 
  0.9 pour une duree entre 1h et 24h
0.85 pour une duree  1h 
 

Fbu
fbu = 14,2 MPa enSDT

fbu = 18,5 MPa enSA

2‰ 3.5‰

2°-Etat limite de service : [A.4.5] CBA 93 « Diagramme contrainte – déformation du béton »

Les vérifications à effectuer portent généralement sur :

*Un état limite de compression du béton [A.4.5.2].

*Un état limite d’ouverture de fissure [A.4.5.3].

18
La contrainte de compression du béton est limitée à 0.6fcj dans notre cas ζbclim = 15MPa.
ζbc[MPa]

ζbc

εbc εbc(‰
)
« Diagramme contrainte – déformation du béton »
3°) Contrainte Limite de cisaillement :
Vu
La contrainte de cisaillement a E L U est défini par : τu =
b0 .d
La contrainte admissible de cisaillement est fixée par :
fc28
 u  min( 0,2 ,5MPa) : Fissuration peu préjudiciable.
b
fc28
τ u = min(0,15 ,4 MPa) : Fissuration préjudiciable & très Préjudiciable.
γb
Dans notre cas : τ = 3,33MPa Fissuration peu préjudiciable.

II.8. Acier :

II.8.1. Le matériau acier :


Les différents aciers utilisés dans le béton armé se distinguent par leur forme, leur composition,
leur mode d’élaboration, ainsi que par leurs propriétés mécaniques.
Du point de vue constructif, on distingue:
- Les ronds lisses de nuance FeE235, pour les armatures transversales.
- Les barres à haute adhérence de nuance FeE400, pour les armatures longitudinales.
- Les treillis soudés : Symbole TS
Le module d’élasticité longitudinal de l’acier pour toutes les nuances.
Es= 2.105 MPa [A.2.2.1].C.B.A 93.

II.8.2. Diagramme contrainte - déformation:


ζ [Mpa]

Fe

Pente
Es

19
-10 ‰ -Fe/ES
Fe/ES10 ‰ εs (‰)
II.8.3. Contrainte limite :
fe 348MPA en SDT
E.L.U : On adopte un diagramme contrainte déformation: s  
s 400MPA en SA
E.L.S : Dans le cas où la fissuration préjudiciable la contrainte limite de service.

348MPA en FPP


Elle dépend de l’état de fissuration admis:  s  MIN( 2 3 f e ;110   f t 28 )  201.63MPa en FP

MIN( 1 2 f e ;90   f t 28 )  164.97 MPa en FTP
η =1 pour rondes lisses

η =1.6 pour acier HA

II-10/ Hypothèse de calcul :

a)E.L.U.

 Conservation des sections planes avant et après déformation (Théorie de Navier Bernoulli).

 La résistance du béton à la traction est négligeable.

 Pas de glissement relatif entre l’acier et béton.

 Raccourcissement ultime du béton : εbu=3,5‰ en flexion et εbu=2 ‰ en compression

 Allongement ultime de l’acier est limité à 10 ‰,

 Les diagrammes linéaires de déformation passent obligatoirement par l’un des pivots A, B ou C.

b) E.LS.

 Conservation des sections planes avant et après déformation (Théorie de Navier Bernoulli).

 Le béton a une résistance de traction supposée nulle.

20
 Pas de glissement relatif entre le béton et l’acier.

 Les contraintes de compression pour le béton et de traction pour l’acier sont supposées
proportionnelles à leur déformation élastique (Loi de HOOK).

(ζb=Eb. εb et ζs=Es. εs).

 Par convention n = Es/Eb : coefficient d’équivalence (n=15).

 Il est fait abstraction du retrait et de fluage.

II-11/ Caractéristiques des matériaux utilisés :

Béton Acier
 Dosage : 350kg/m3.  Des barres HA FeE400.

 fc28 = 25 MPa.  fe = 400 MPa.

 ft28 = 2,1 MPa.  σs = 348 MPa.

 fcb = σb = 14,2 MPa.  Es = 2.105MPa.

 γb = 1,5.  γs = 1,15.

 Eij =32164,2 MPa.  η = 1,6.

 Eυ = 10721 ,4 MPa.

21
ChapitreIII
Prédimensionnement des éléments

III.1. Introduction :

22
L’évaluation des différentes sections des éléments de notre structure : poutres, poteaux, voiles
et autres, passe impérativement par un dimensionnement préliminaire, appelé pré dimensionnement.

Pour cela nous évaluons une descente des charges et surcharges afin de déterminer ce qui
revient à chaque élément porteur, de tous les niveaux et ce jusqu’à la fondation

III.2. Le prédimensionnement des éléments secondaires

III.2. 1 Prédimensionnement des planchers


Les planchers sont des plaques minces dont l’épaisseur est faible par rapport à leurs dimensions en
plan.

Dans notre structure on a un seul type de plancher à corps creux

III.2.1.1. Les planchers en corps creux :

Figure (III.1) : Dalle à corps creux.

Les planchers sont constitués de poutrelles associées aux corps creux. Pour le Pré-
dimensionnement de la hauteur des poutrelles en utilisera la formule empirique suivante :
D’après la condition de résistance à la flèche :
ht ≥ L/22,5

L : la portée de la poutrelle mesurée entre nu des appuis

L = 350 cm

ht ≥ 350/22,5 ⟺ ht ≥ 15,55cm

⟹ht = (16+4) = 20 cm.

h c  16cm
Tel que ht = hc + e 
e  4cm

. hc : hauteur du corps creux

e : épaisseur de la dalle de compression

23
III.2.1.2. Evaluation des charges et surcharges
 Introduction
L’évaluation des charges et surcharges consiste à calculer successivement pour chaque
élément porteur de la structure, la charge qui lui revient à chaque plancher et ce jusqu’à la fondation.
Les différentes charges et surcharges existantes sont :
 Les charges permanentes (G).
 Les surcharges d’exploitation (Q).
 Plancher terrasse (inaccessible)
La terrasse est inaccessible et réalisée en corps creux surmontée de plusieurs couches de
protection en forme de pente facilitant l’évacuation des eaux pluviales.
Charge permanente d’après (DTR)

Épaisseur
Matière  (KN/m3) G (KN/m2)
(m)
1- Protection lourde 0,05 15 0,75
2- Étanchéité multicouche 0,1 1 0,10
3- Forme de pente 0,1 22 2,20
4- Isolation thermique 0,04 4 0,16
5-plancher en corps creux 0,2 14 2,80
6- enduit de plâtre 0,02 12 0,24
G = 6.25

Charge d’exploitation : terrasse inaccessible Q = 1,00 KN/m2 d’après D.T.R.B.C.2.2 (Terrasse


inaccessible Q)
 Plancher d’étage courant :

Charge permanente d’après (DTR):

Épaisseur
Matière  (KN/m3) G (KN/m2)
(m)
1- carrelage 0,02 22 0,44
2- mortier de pose 0,02 20 0,40
3- couche de sable 0,02 18 0,36
4- enduit de plâtre 0,02 12 0,24
5-plancher en corps creux 0,2 14 0,280
7- Closions de distribution 0,1 9 0,90

G = 5,14

24
Charge d’exploitation : Le plancher étage courant Q = 1,50 KN/m2 d’après D.T.R.B.C.2.2
(étage courant inaccessible Q)

 Plancher RDC: usage commercial


Charge permanente d’après (DTR):

Épaisseur
Matière  (KN/m3) G (KN/m2)
(m)
1- carrelage 0,02 20 0,40
2- mortier de pose 0,02 22 0,44
3- couche de sable 0,02 18 0,36
4- enduit de plâtre 0,02 12 0,24
5-plancher en corps creux 0, 2 14 2,80
6- Closions de distribution 0,1 9 0,90
G = 5,14

Charge d’exploitation : Le plancher RDC est à usage commercial Q = 2,50 KN/m2 d’après
D.T.R.B.C.2.2 (RDC usage commercial Q)

 dalle plein:

Dalle de terrasse et la dalle triangulaire:

Matiére ρ( KN/m3) e(m) G(KN/m2)


Dalle pleine 25,00 0,16 4,00
Revêtement en carrelage 22,00 0,02 0,44
Mortier de pose 20,00 0,02 0,40
Lit de sable 18,00 0,02 0,36
Enduit de plâtre 12,00 0,02 0,24
Cloisons légères 9,00 0,1 0,90
Total 6,34

III.2.2. L’Acrotère : (Terrasse inaccessible)

25
Section transversale de l'acrotère :

Figure III -2: type l'Acrotère

s= (0,8× 0,1) + (0,08 × 0,1) + (0,02×0,1/2)


s = 0,089 m2
G = 25 × 0,089 = 2,22 KN/m
 Charge permanente : G = 2,22 KN/m

 Charge d’exploitation : Q = 1,00 kN/m2

III.3. Le pré-dimensionnement des éléments porteurs


III.3.1. Les poutres
Selon le BAEL 91 et à partir de la condition de flèche :
Lmax L
 h  max
15 10
h: hauteur de la poutre.
Lmax: longueur de la plus grand portée entre axe.

a) Poutre principale:

Lmax = 380 cm ⟹ 380/15 ≤ h ≤ 380/10 ⟹ 25,33cm ≤ h ≤ 38 cm


On prend: hs = 40 cm
h/3 ≤ b ≤ h/2 ⟹ 40/3 ≤ b ≤ 40/2 ⟹ 13,33 cm ≤ b ≤ 20 cm
On prend: b = 30 cm
Donc la poutre principale a la section : (30 x 40) cm².

b) poutre secondaire:

26
Lmax = 380 cm ⟹ 380/15 ≤ h ≤ 380/10 ⟹ 25,33cm ≤ h ≤ 38 cm
On prend: hs = 35 cm
h/3 ≤ b ≤ h/2 ⟹ 40/3 ≤ b ≤ 40/2 ⟹ 13,33 cm ≤ b ≤ 20 cm
On prend: b =30 cm
Donc la poutre secondaire a la section : (30 x 35) cm².

III.3.2. Les poteaux


Le calcul de la section du béton sera faite en compression centré, les règles CBA 93 préconisent
de prendre une section réduite en laissant 1cm de chaque côté en tenant compte de la ségrégation du
béton.
D’après l’article B.8.4.1 du CBA 93 : l’effort normal ultime Nu agissant sur un poteau doit être au plus
égal à la valeur suivante :
Nu ≤ α ((Br.fc28/0,9 γb) + (A.fe/γs)).

Et d’après les règles BAEL91 , elle préconisent de prendre la section réduite Br:

Br ≥ Nu / ((fbc/0,9) +0,85(fe/s) (A/Br) Tel que :

Br : Section réduite du poteau (en cm²).

A : Section d’aciers comprimés prise en compte dans le calcul.

fc28 : Résistance à la compression du béton = 25MPa.

fbc : 0,85(fc28/b) = 14,16 MPa.

fe : Limite d’élasticité de l’acier utilisé = 400MPa.

γb :1,5

γs :1,15

 : Coefficient de correction dépendant de l’élancement mécanique λ des poteaux qui prend les
valeurs :

= 1+0,2( λ/35)2

On se fixe un élancement mécanique λ = 35 pour rester toujours dans le domaine de la compression


centrée d'ou : = 1,2

D’après RPA99/version 2003 :

A/Br = 0,8% (zone IIa)

Br(m)≥ 0,0652 Nu(t)

27
1,9m

3,8 m

1,9m

1,9m 1,9m
3,8 m

Figure III -3: le poteau le plus sollicité

Charges et surcharges revenants au poteau :

S = la surface offerte au poteau.

S = (1,9 + 1,9) x (1,9 + 1,9) = 14,44 m2

Calcul les charge et les surcharges revenant au poteau central :

 Plancher terrasse :

Plancher : 0,625 x 14,44 = 9,025 t.

Poutre [(0,3 x 0,4) x 3,8 + 3,8(0,3 x 0,35)] x 2,5 = 2,13 t.

Surcharges : 0,100 x 14,44 = 1,44 t

G = 11,15 t, Q = 1,44 t

 Planchers étages courants :


Plancher : 0,514 x 14,44 = 7,422 t
Poutre : 2,13 t
Surcharges : 0,150 x 14,44 = 2,166 t
G = 9,552t, Q = 2,166 t

 Planchers RDC:
Plancher : 0,514 x 14,44 = 7,42 t
Poutre : 2,13 t
Surcharges : 0,250 x 14,44 = 3,61 t
G =9,55 t, Q = 3,61 t
28
Nu= 1,35G + 1,5 Q
Br(m)≥ 0,0652 Nu(t)

Br(m) = ( a - 2)2, a=√𝐁𝐫+ 2

 détermination la section du poteau :

niveau G NG Q NQ Nu Br a ( m)

5 1115 11,15 1,44 1,44 18,97 125,39 13,19

4 9,552 20,70 2,16 3,60 33,34 220,37 16,84

3 9.552 30,25 2,16 5,76 49,48 327,06 20,08

2 9,552 39,81 2,16 7,92 65,62 433,74 22,82

1 9,552 49,36 2,16 10,09 81,77 540,49 25,24

RDC 9,552 59,00 3,61 13,70 100,2 662,32 27,73

S-SOL 9,552 68,46 3,61 17,30 118,37 782,42 29,97

Donc le poteau a la section : (35 x 35) cm².

III.3.3. Vérification vis-à-vis du RPA 99 / V 2003 :


III.3.3.1. Pour les poutres :

 b = 30 cm > 20 cm … vérifié.

 hs= 35 cm > 30 cm … vérifié.

 hp= 40 cm > 30 cm … vérifié.

 hp/b = 40/30 = 1,33 ≤ 4 … vérifié.

 hs/b =35/30 = 1,16 ≤ 4 … vérifié.

 bmax≤ 1,5h+b1  30 cm ≤ 1,5*40+35=95 cm … vérifié.

29
 Dans la direction secondaire :

b1 = 35 cm, h1 = 35 cm, b = 30 cm  (35-30)/2 ≤ max (b1/2, h1/2)

 2,5 cm ≤ 17,5cm … vérifié.

 Dans la direction principale :

b1 = 35cm, h1 =35cm, b =30 cm  (40-30)/2 ≤ max (b1/2, h1/2)

 5cm ≤ 17,5 cm … vérifié

III-3-3-2/ Pour les poteaux : he = 357 cm

 Min (b1 ; h1) =Min (35 ; 35)=35 cm  25 cm … vérifié.

 Min (b1; h1) = Min (35; 35) =35 cm  (357-35)/20=16,1 cm … vérifié.

 Min (b1; h1) = Min (35; 35) =35 cm  (357-35)/20=16,1cm … vérifié.

 1/4< (b1/h1) < 4  1/4 < (35/35) < 4  1/4 < 1 < 4 … vérifié.

III.3.3.3.1. Evaluation des charges et surcharges

 Murs extérieurs

30
Charges permanente:
03

01

04
02

05

Constituants d’un mur extérieur


Épaisseur
Matière (KN /m3) G (KN/m2)
(m)
1- Revêtement extérieure en ciment 0,02 18 0,36
2- brique creuse extérieur 0,15 9 1,30
3-Lame d’aire. 0,05 / /
4-brique creuse intérieur 0,10 9 0,9
5- enduit de plâtre 0,02 10 0,20

G = 2,76

 balcons :

1er type : dalle plein:

Épaisseur
Matière  (KN/m3) G (KN/m2)
(m)
1-carrelage 0,02 22 0,44
2- mortier de pose 0,02 20 0,40
3- lite de sable 0,02 18 0,36
4- enduit de mortier en ciment 0,02 20 0,40
5-dalle pleine 0,14 25 3,50
6- cloisons 0,1 9 0,9
G = 6.00
Q = 3.50

2emetype : en corps creux:

Épaisseur
Matière  (KN/m3) G (KN/m2)
(m)
1-carrelage 0,02 22 0,44
2- mortier de pose 0,02 20 0,40

31
3- lite de sable 0,02 18 0,36
4- enduit de mortier en ciment 0,02 20 0,40
5-dalle pleine 0,20 14 2,8
6- cloisons 0,1 9 0,9
G = 5,3
Q = 3,50

 Redimensionnement des escaliers

Les escaliers sont constitués de volées classiques en béton armé reposant sur des paliers coulés
sur place.
Pour le dimensionnement des marches (g) et les contre marches (h), on utilise la formule de
BLONDEL

0,59  g  2h  0,66
h : varié de 14 cm à 20 cm.
g : varié de 25 cm à 32 cm

1type : (étage de sous-sol) :

La hauteur est égale à 1,5 m


La longueur est égale a 2,8 m
– L’inclinaison de la volée : tgα = 1,5/2,00 = 0.75 
g
α = 36,86°
– nombre de contre marche n = 1,50/0,17 = 9
– la hauteur des marches h = 17 cm et g = 25cm
h
En vérifiant la condition de BLONDEL on aura :

0,59 m  g + 2h 0,66 m
0,59 m  0,25 + 2(0,17)  0,66 m 

Schéma statique de l’escalier


32
0,59 m  0,590,66 m…………….. CV
g = 25 cm , h = 17 cm

 Détermination de l’épaisseur de la paillasse :

La paillasse est une dalle pleine inclinée, son épaisseur doit être comprise dans la fourchette
suivante :

l2 =(200)2+(150)2 = 250CM
L = 250 + 80 = 330CM
L L 330 330
≤ eP ≤ 20  ≤ eP ≤
30 30 20

11 ≤ eP ≤ 16.5
On prend ep = 14 cm.
Palier :

Épaisseur
Matière  (KN/m3) G (KN/m2)
(m)
Carrelage
0,02 22 0,44
2- mortier de pose 0,02 20 0,40
3- lite de sable 0,02 18 0,36
4-dalle plein 0,14 25 3,50
5- enduit de plâtre 0,02 12 0,24
G = 4,94
Q = 2,50

Volée :

Épaisseur
Matière  (KN/m3) G (KN/m2)
(m)
1-carrelage 0,02 22 0,44
2- mortier de pose 0,02 20 0,40
3- poids propre de la marche 17/2 25 2.125
4- poids propre de paillasse 14/cosa 25 4.375
5-enduit de plâtre 2/cosa 12 0.283
6- G corps métallique / / 0,15
G = 7.81
Q = 2.50

2eme type : (étage courant et RDC):

La hauteur égale 0.68 m


33
La longueur égale à 3.5 m
– L’inclinaison de la volée : tgα = 0.68/0.84 = 0.8  α = 39°
– nombre de contre marche n = 0.68 / 0.17 = 4
– la hauteur des marches h = 17 cm et g = 28cm
En vérifiant la condition de BLONDEL on aura :
0,59 m  g + 2h 0,66 m  0,59 m  0.28 + 2(0.17)  0,66 m
0,59 m  0.620,66 m…………….. CV
g = 28 cm , h = 17 cm
 Détermination de l’épaisseur de la paillasse :

La paillasse est une dalle pleine inclinée, son épaisseur doit être comprise dans la fourchette
suivante :
l2 =(84)2+(68)2 = 108cm  L = 147 + 84 + 119 = 350cm
L L 350 350
≤ eP ≤ 20  ≤ eP ≤
30 30 20

 11.66 ≤ eP ≤ 17.5
On prend ep = 14 cm
 Palier :

Épaisseur
Matière  (KN/m3) G (KN/m2)
(m)
1- carrelage 0,02 22 0,44
2- mortier de pose 0,02 20 0,40
3- lite de sable 0,14 18 0,36
4-dalle plein 0,02 25 3,50
5- enduit de platre 0,02 12 0,24

G = 4,94
Q = 2,50
Volée :

Épaisseur
Matière  (KN/m3) G (KN/m2)
(m)
1-carrelage 0,02 22 0,44
2- mortier de pose 0,02 20 0,40
3- poids propre de la marche 17/2 25 2,127
4- poids propre de paillasse 14/cosa 25 4,50
5-enduit de plâtre 2/cosa 12 0,308

34
6- G corps métallique / / 0,15

G = 7,92
Q = 2,50

Prédimensionnement des voiles

Le Redimensionnement des voiles de contreventement en béton armé est justifié par l’article
7.7.1 des RPA99/Version2003. Les voiles servent d’une part à contreventer le bâtiment en reprenant
les efforts horizontaux (séisme et vent) et d’autre part de reprendre une partie des efforts verticaux
qu’ils transmettent aux fondations.
Seuls les efforts de translation seront pris en compte ceux de la rotation ne sont pas connues
dans le cadre de ce prédimensionnement.
D’après l'article 7.7.1 des RPA 99/Version2003, sont considérés comme voiles les éléments
satisfaisants la condition :
L≥4e
avec :
L : longueur du voile
e : épaisseur du voile
L’épaisseur minimale du voile est de 15 cm. De plus l’épaisseur doit être déterminée en fonction de la
hauteur libre d’étage he et des conditions de rigidité aux extrémités selon les formules suivantes :

Fig. III.4- Coupe de voile en plan

he he he
e  Max( ; ; )
25 22 20

35
he 306
e   15,3cm
20 20

e  Max(14,83.15,3cm) Alors on adopte : e = 15 cm.

Chapitre IV

Calcul des éléments secondaires

36
IV.1. Etude de l'acrotère

IV.1.1. Introduction

L’acrotère est un élément de protection entourant la terrasse du bâtiment, elle est


Considérée comme une console verticale, encastrée au niveau du plancher terrasse, plancher terrasse, il est
soumis à un effort normal due à son poids propre G, et à une surcharge due à une main courante P. Il sera donc
calculé en flexion composée.

Sa hauteur est de 80 cm, son épaisseur est de 10 cm. La console sera calculée á la flexion composée
pour une bonde de 1m de longueur.

1 ml
Q

0.02 G

0.08

0.8

0.1 0.1

figure ( IV.1): Acrotère terrasse inaccessible

IV.1.2. Evaluation des Charges


1. Poids propre de l’acrotère : G = 2,22KN/ml

2. Surcharge (la main courante) : Q = 1,00 KN/ml


37
IV.1.3.Sollicitations

 Etat limite ultime

Nu = NG = 2,22 KN/ml

Mu = 1,5Q.h= 1,5MQ= 1,5 ( 1× 0,8) = 1,2 𝐾𝑁/𝑚𝑙

Etat limite de service

N ser  N G  2,22KN / ml

M ser  1,0  0,80  0,80 t.m / ml

IV.1.4. Vérification de l’effort due au séisme

Le RPA exige de vérifier les éléments de structure sous l’effet des forces horizontales
suivant la formule (Art 6.2.3) :

Fp  4 AC pWP

CP : Facteur de force horizontale pour les éléments secondaires donnés par le (tableau 6.1),
pour notre cas : cas d’une Cp = 0,8

Wp: Poids de l’élément. Wp = 2,22 KN/ml

A: coefficient d’accélération (zone IIa)  A = 0,15

D’ou :

F p = 40,150,82,22= 1,065 KN/ml

Mfp= h/2 F p  1,5 = 0,639 KN.m donc

Mu > Mfp

On suit les calculs Mu= 1,2 kNm

IV.1.5. Ferraillage de l’acrotère


Le calcul se fait sur une section rectangulaire (Figure IV.2)

38
1
1 0
0
FigIV.2– Section théorique pour le ferraillage de l`acrotère cm
0
Les dimensions de la section c
h = 10 cm m
b = 100 cm
d = 0,9 h = 0,9  10 = 09 cm

 Calcul à l’ELU

Selon l’article A.4-4du B.A.E.L91, en adoptant une excentricité totale de calcul :


e  e1  e 2 tel que e1  e 0  e a
e0 : Excentricité de la résultante des contraintes normales.
e2: Excentricité dus aux effets de second ordre.
ea : Excentricité additionnelle.
Mu 0,12
e0    0,54m
N u 0,222

3l f2
e2  2  
10 4.h

Calcul de l’élancement :
l f  2l0  2  0,80  1,60m

I bh 3
i Avec I  ; B  b  h; i  0,029
B 12

lf 16
   55.17
i 0.029

  67  e 0 
 max  max  50 , min  ,100  
  h 

max  100
  55,17  100

Donc il n’est pas nécessaire de faire un calcul au flambement


 Mu 
  101    0
 1,5M ser 

3.(1,6) 2
e2   2  0.015 m
10 4.0,10

39
 L   80 
ea  max 2cm,   max 2,   2cm
 250   250 

e1  0.54  0.02  0.56m

e  e1  e2  0,56  0,015  0,575m

lf
On a :  16
h

lf  20e1 
 max 15,   84  On tiendra compte des effets du second ordre.
h  h 

On majore Nu, Mu ; tel que la méthode forfaitaire consiste à tenir compte des effets du second ordre en
introduisant l’excentricité totale :
 La sollicitation corrigées
N u  2,22 KN

M u  N u  (e1  e 2 )  2,22  0,575  1,28 KNm

 d
M ua  M u  N u  d  
 2

 0,1 
M ua  1,28  2,22 0,09  
 2 

M uaé 1,37 KN .m

Le calcul se fera par assimilation à la flexion simple.


M ua 1,37
   10 3    0,0119  0,186  domaine1
bd f bu (0,09)  14,17
2 2

 0,186  pas d’acier comprimé (SSAC)


  1,25 (1  1  2 )

  0,015

Z  d  (1  0,4 )  0,089 m

  10 0 00

40
σs = 348MPA
Mu  1,37 
A1     10 3
Z  s  0,089  348 

As = 0,442cm2.
 Retour à la section réelle
La section des armatures tendues dont la section réelles est (Au).
Nu
A u  A u1 
 St

Avec st  s10

2.22
donc Au= 0,442×10- ×10-3= 0,38 cm2
348

 Condition de non fragilité

f t 28
Amin  0,23.b.d .  1,09cm 2 / ml
fe

Donc As> max (As, Aser, Amin)


Qui nous donne 5HA8 = 2,51cm²/ml espacée de 25cm

 Calcul à l’ELS :

Mser = 0,8KN.m/ml
Nser = 2,22KN/ml.

Calcul de l’excentricité

M ser 0,8
e0    0,36  e0  36 cm
N ser 2,22

e1  ??

N ser 2,22.10 3
    0,1596
b.h. f bc 1  0,1  14,17

D'après l'abaque e1=1,63

e0 e1 La section est partiellement comprimée (SPC)


*On calculera la section en flexion simple sous l’effet d’un moment fléchissant, par rapport au c.d.g des
armatures tendues.
 h
M ser / A  M ser  N ser  d    0,8  2,22  0,04  0,88 KNm / ml
 2

41
- La contrainte du béton est donnée / ELS :  bc  0,6 f c 28  15MPa

- La contrainte de l’acier :

Selon la rectification 99du BAEL91Arti.A.4.5.33 (cas de fissuration préjudiciable)


2 
 st  min  f e , max (0,5 f e , 110 f tj )   st  201,63MPa
3 

IV.1.6.vérification
 Vérification des contraintes
Il faut vérifier les deux conditions :
1).bc 0,6 fc28 c. a. d bc 15 Mpa
2).st  st
M ser .y
1).selon le BAEL91:  bc 
I1

1 2
by  15A s ( y  c)  15A s (d  y)  0
2
c  As’ = 0

1
b 0 y 2  15A s (d  y)  0
2

50 y 2  15  2,51(09  y)  0

  234,902

y = ( 30,15+ 234,902)/100  y = 2,047 cm

by 3 100  (2,047) 3
I   As (d  y)  I 
2
 15  2,01 (09  2,047) 2
3 3

 I = 0,1743 10-4 m4
bc= (0,8 2,047 10-4)/(0,1743 10-4) = 9,39 15 MPa (vérifier)
n M ser (d  y) 15  0,8  10 (0,09  2,04  10 )
3 2
2).  st    47,91 MPa
I 0,743  10 4

st  201.63 MPa st  st (vérifier)

 Vérification de l'effort tranchant :


 f 
 u  min  0,15 c 28 ,4MPa   2,5 Mpa
 b 
42
Vu  1,5  Q  1,5 KN / ml

Vu 1,5  10 3
u    0,0166MPa
b0  d 1  0,09

u  u  Condition vérifiée
 L’armature de répartition :
Ar = As / 4 = 0,62 cm²
On adopte 4HA8 avec un espacement de 25 cm

figureIV.3 : ferraillage de l'Acrotère

43
IV.2.Balcon :

IV-2 -1er type :

 Le balcon est constitué d’une dalle pleine encastré dans les poutres, l’épaisseur est conditionnée par :

L/15 e  L/20 +7  on a : L = 1,40m

9,33  e 14,00

On prend un épaisseur de : 14cm. 14 cm

IV.2.2. Combinaisons:
100 cm
G = 6,00KN/m² Q = 3,50KN/m²
figureIV.4: schéma de balcon
qu  1,35G  1,5Q  qu  1,35  6,0  1,5  3,50  13,35 KN / ml

q ser  G  Q  0,600  0,350  9,5KN / ml

qu  L2
Mu    13,08 t.m
2

q ser  L2
M ser    9,31 KN .m
2

PL2/2 PL

L
M V
figureIV.5 : les diagramme du moment et effort tranchante

44
qu (KN/m2) Mmax(KN.m) Vmax(KN)
ELU 13,35 13,08 18,69
ELS 0,95 0,931 13,3

IV-2 -3 Ferraillage:
Mu 13,35
   10 3  0,06
b  d  f bu 1 (0,9  0,14)  14,17
2 2

  c  Sections Armature comprimée (SSAC)


1  1  2
    0,0773
0,8

Z  d (1  0,4 )  0,122 m

As’ = 0 car c


  0,186 s = 10. 10-3  s = f(s) = 348 MPa.
Mu 13,35  10 3
As    3,14cm 2
z   s 0,122  348

As = 3,14 cm² Soit: 4HA12 (As = 4,52 cm2)


St = 100/4 = 25 cm

 Condition de non fragilité :


e = 14 cm As = 4,52 cm² y = 3,51 cm
f t 28 2,1
A  0,23  b0  d   0,23  1  (0,9  0,14)   1,521cm 2
fe 400

Asmin = 1,521 cm2< As

IV.2.4 vérification
 Vérification des contraintes :
Il faut vérifier les deux conditions :
1).bc 0,6 fc28 c. a. d bc  15 Mpa

2).st   st

45
M ser .y
1).Selon le BAEL91:  bc 
I1

1 2
by  15A s ( y  c)  15A s (d  y)  0
2

  c  As’ = 0

1
b 0 y 2  15A s (d  y)  0
2

50 y 2  15  4,52(12.6  y)  0

  418,87

y = ( 67.8 + 418,87)/100  y = 3,51 cm

by 3 100  (3,51) 3
I   As (d  y) 2  I   15  4,52 (12,6  3,51) 2
3 3

 I = 0,7042 10-4 m4
bc= (0,931  3,51 10-4)/(0,7042 10-4) = 4,640  15 Mpa (vérifiée)

n M ser (d  y) 15  0,931 10 2 (0,126  3,51 10 2 )


2).  st    180,26 MPa
I 0,7042  10 4

 st  201,63 MPa st  st (vérifiée)

 Vérification de l’effort tranchant :


 f 
 u   u  min  0,15 c28 ; 4MPa   2,5 MPa (Fissuration préjudiciable)
 b 

Vu
u  Tel que : Vu = 1,8312 t/ml
b0  d

Vu : valeur de l’effort tranchant pour E.L.U


1,83  10 2
u   0,145 MPa   u  Condition vérifiée
1  0,108

 Vérification au séisme :
D’après le RPA 99/Version2003 (Article 6.2.3) les éléments non structuraux doivent être calculés sous
l’action des forces horizontales suivant la formule suivante :

46
Fp  4 A Cp Wp

A: coefficient d’accélération de zone.


A = 0,15 (groupe 2, zoneIIa)
CP : facteur de force horizontale
CP = 0,80 (élément en console)
WP : poids de la console
WP = 6,00 KN/m²
D’où ; FP = 4×0,15×0,80×6,00
FP = 2,88 KN L=1.4m Fp
Pu= 1,5 Fp T(x)
Mu= 1,4 × Pu = 6,04 KN.m/ml x

Mser= Fp × 1,4 = 4,032 KN.m/ml 2,88 x


Mu 6,04
   10 3  0,0268
b  d  f bu 1 (0,9  0,14) 2  14,17
2
6,04

1  1  2 x
  c       0,34
0,8 M(x)

Z  d (1  0,4 )  0,124 m
Fig. IV-6 Schéma statique de balcon
  0,392  (S.SA.C)  As’ = 0
  0,186  s = 10. 10-3  s = f(s) = 348 Mpa
Mu
As   6,04  10 3 /(0,124  348)
z  s

As = 1,39 cm² Soit: 4HA8 (As = 2,01 cm2)

Conclusion:
As = 4HA12 (As = 4,52 cm2)
Force sismique As = 4HA8 (As = 2,01 cm2)
Les armatures de répartition Ar = As /4 = 1,13 cm²  4HA8 (2,01cm²)

47
Armature principale 4HA12 Armature de répartition 4HA8

Armature inférieure 4HA8

figure IV.7 : ferraillage du balcon

48
IV.2. Etude De Plancher Corps Creux :
IV.2.1.Introduction :

Les planchers sont des éléments plans limitant les étages, deux fonctions principales leurs sont
dévolues :

 Fonction de résistance :
Les planchers supportent leur poids propre et les surcharges d’exploitation

 Fonction d’isolation :
Ils assurent l’isolation thermique et acoustique des différents états

Les poutrelles seront continuées et disposées suivant la petite portée pour la réduction de la flèche.
IV.2.2. Dimensionnement des poutrelles :

La hauteur des corps creux est de 11 ; 15cm ou 16 ; 20cm ou 25cm; leur longueur de 55cm.

La dalle de compression a normalement une épaisseur de 4cm, éventuellement de 5cm; elle est
armée d'un simple quadrillage d'armature constitué en général par nappe de treillis soudé. En Algérie
les entre-axes des nervures les plus couramment utilisés sont 56cm et 65cm. b0= (8÷14) cm on prend
généralement b
b0 =10cm(largeur de la nervure).

h0
Longueur du corps creuxlc =55 cm ,donc :

b =b0+lc=65 cm(entre axes des nervures)

h0=4 cm ; ht= (16+4) cm. ht

 Méthode de calcul (Méthode forfaitaire) :


bo
La méthode forfaitaire est applicable au calcul des figure IV.8 : section en T de la
poutres, notamment aux nervures, des planchers à poutrelle
surcharges modérées à condition de vérifier ce qui suit :

- La fissuration est considérée comme peu -


préjudiciable.

- L'absence de charge rapidement variable dans le


temps et de position.

- La surcharge d'exploitation est modérée c'est -à- dire: Q ≤ max {2G ; 5 KN/m2}

49
- Les éléments de poutre ont une section constante.

- Les rapports d'une portée sur les portées voisines sont compris entre 0,8 et 1,25.

 Principe de la méthode :

La méthode consiste à évaluer les valeurs maximales des moments en travée et sur appuis en des
fonctions fixées forfaitairement de la valeur maximale du moment fléchissant M 0 dans la travée dite de
comparaison, c'est – à – dire dans la travée isostatique indépendant de même portée soumise aux
mêmes charges que la travée considérée.

Q

QG

- Mo : La valeur maximale du moment fléchissant dans la travée de comparaison.

- Mw et Me les valeurs absolues des moments sur appuis de gauche et droite dans la travée
considérée.

- Mt : moment maximal en travée dans la travée considérée.

Mt, Me et Mw doivent vérifier les conditions suivantes :

1) Mt ≥ Max (1,05M0 ;(1+0,3α) M0)-(Mw+Me)/2

M0
2) M t  1  0,3  Travée intermédiaire.
2

M0
3) M t  1,2  0,3  Travée de rive.
2

Les moments sur appuis doivent avoir les valeurs suivantes :

Cas de 02 travées :
0,2 M0 0,6M0 0,2M0

Cas de 03 travées :

0,2M0 0,5M0 0,5M0 0,2M0

Cas de plus de 03 travées :

0,2 M0 0,5M0 0,4M00,4M0 0,5M0 0,2M0

 Vérification des conditions de la méthode forfaitaire :

1- la fissuration est peu nuisible. CV

50
2- la surcharge d’exploitation doit être inférieure ou égale :

Q ≤ Max (2G ; 500 kg/ m2). CV

3- le moment d’inertie est le même dans les différents sections : (I = cst). CV

4- le rapport entre portées successives doit être compris :

Li
0,8 ≤ ≤ 1,25CV
Li 1

3,5
0,8 ≤ ≤ 1,25 CV
3,5

 Toutes les conditions sont vérifiées donc on peut appliquer la méthode


« FORFAITAIRE » pour le calcul des poutrelles.
IV.2 -3. Type des poutrelles
Dans ces planchers on à 04 types des poutrelles qui sont représentées dans le schéma si dessous :

a) 1éme type :

3,5m 3,5m 3,5m

b) 2éme type :

3,5m 3,5cm

IV.2 -4. Evaluation des charges est des sur charges :

plancher G Q (KN/m2) α= qu=0,65* qs=0,65*


(KN/m2) Q/G+Q (1,35G+1,5Q) (G+Q)
51
Terrasse 6 ,25 1 0,137 6,45 4,71
courant 5,14 1,5 0,225 5,97 4,31
RDC 5,14 2,5 0,327 10,689 7,64

IV.2-5.Calcul des chargements :

 terrasse inaccessible :

 Calcul à E.L.U :

G 6,25 KN/m2. Q = 1,00 KN/m2.

qu  1,35G  1,5Q  1,35  6,25  1,00  1,5  9,93KN / m 2


 q u  9,93  0,65  6,459 KN/ml

b) 2éme type :

0,2M0 0,5 M0 0,5 M0 0,2M0

1 2 3 4
3,5m 3,5m 3,5m
 Moment fléchissant :

6,459  3,5
2
qu l 2
M0= = =9,89KN.m
8 8

 Moment sur appuis :

M1= 0,2  M0=0,2  9,89 = 1,97 KN.m

M2= 0,5  M0=0,5  9,89 = 4,94 KN.m

M3= 0,5  M0=0,5  9,89 = 4,94 KN.m

M4= 0,2  M0=0,2  9.89 = 1,97 KN.m

52
Q
 Moment en travée :    0,137
QG

-Travée de rive 1-2:

M1  M 2 1,97  4,94
1) M t12 ≥ 1,05M0 - = 1,05  9,89 - =6,92 KN.m
2 2
M
2) M t12 ≥ (1,20 + 0,3   ) 0 = 0,620  9,89 =6,14 KN.m
2
En prend : M t12 =6,92 KN.m

-Travée intermédiaire2-3:

M2  M3 4,94  4,94
1) M t 23 ≥ 1.05M0 - = 1,05  9,89- =5,44KN.m
2 2
M
2) ) M t 23 ≥ (1+ .3   ) 0 = 0,520  9,89 =5,148 KN.m
2
En prend : M t 23 5,44 KN.m
=

-Travéede rive3-4:

M3  M4 4,94  1,97
1) M t 34 ≥ 1,05M0 - = 1,05  9,89- =6,92KN.m
2 2
M
2) M t 34 ≥ (1,2+ 0,3   ) 0 = 0,620  9,89 =6,137 KN.m
2
M t 34
En prend : = 6,92 KN.m

1,97KN.m 4,94KN.m 4,9 KN.m 1,97KN.m

1 2 3 4

6,92 KN.m 5,44 KN.m 6,92 KN.m

Calcul les efforts tranchants :

53
-Travée de rive 1-2: 1,97KN.m 6,92KN.m 4,94KN.m

ql M 1  M 2
T1    10,45KN
2 l
ql M  M 2
T2    1  12,14 KN 3,5m
2 l 1 2

-Travée intermédiaire2-3:

4,94KN.m 5,44KN.m 4,94KN.m

ql M 2  M 3
T 2   11,28KN
2 l
ql M  M 3
T3    2  11,28KN 3,5m
3
2 l 2

-Travée intermédiaire3-4:

4,94KN.m 6,92KN.m 1,97KN.m

ql M 3  M 4
T 3   12,14 KN
2 l
ql M  M 4 3,5m
T4    3  10,45KN 3 4
2 l

10,45 KN 11,28 KN 12,14 KN

12,14 KN 11,28 KN 10,45 KN

54
C) 2me type :

0,2M0 0,6M0 0,2M0

A 3,5m B 3,5cm C

qu l 2 6,459  3,52
M0 = = =9,89KN.m
8 8

 Moment sur appuis :

MA= 0,2  M0=0,2  9,89 = 1,97 KN.m

MB= 0,6  M0=0,5  9,89 = 5,94 KN.m

MC= 0,2  M0=0,2  9,89 = 1,97 KN.m

 Moment en travée :

- Travée de rive AB :

MA  MB 1,97  5,94
1) M tAB ≥ 1,05 M 0 AB - = 1,05  9,89 - = 6,43 KN.m
2 2
M
2) M tAB ≥ (1,20 + 0,3   ) 0 AB = 0,62  9,89 = 6,14 KN.m
2
En prend : M tAB  6,14KN.m
- Travéede rive BC :

MB  MC 5,94  1,97
1) M tBC ≥ 1,05 M 0 BC - = 1,05  9,89 - = 6,43 KN.m
2 2
M
2) M tBC ≥ (1 + 0,3   ) 0BC = 0,62  9,89=6,14 KN.m
2
5,94KN.m
En prend : M tBC  6,43 KN.m

1.97KN.m
1,97 KN.m

A B C

 Calcul les efforts tranchants : 6,43KN.m 6,43KN.m

55
-Travée de rive A-B: 1,97 KN.m 6,43 KN.m 5,94 KN.m

ql M A  M B
TA    10,17 KN
2 l
ql M  M B
TB    A  12,44 KN
2 l 3,5m
A B

- Travée intermédiaire 2-3:

5,94 KN.m 6,43 KN.m 1,97 KN.m

ql M B  M C
T B   12,44 KN
2 l
ql M  M C
TC    B  10,17 KN 3,5m
C
2 l B
C

10.17KN 12,44KN

A B C

12,44KN 10,17KN
 Calcul à E.L.S :
18,6KN

G = 6,25 KN/m2. Q = 1,00 KN/m2.

q s  G  Q  6,25  1,00  7,25KN / m 2


 q s  7,25  0,65  4,71KN/ml

b) 1éme type :

0,2M0 0,5 M0 0,5 M0 0,2M0

3,5m 3,5m 3,5m


1 2 3 4
56
 Moment fléchissant :

qu l 2 4,71  3,52
M0 = = =7,21KN.m
8 8

 Moment sur appuis :

M1= 0,2  M0=0,2  7,21 = 1,44 KN.m

M2= 0,5  M0=0,5  7,21 = 3,60KN.m

M3= 0,5  M0=0,5  7,21 = 3,60 KN.m

M4= 0,2  M0=0,2  7,21 = 1,44 KN.m

Q
 Moment en travée :    0,137
QG

-Travée de rive 1-2:

M1  M 2 1,44  3,60
1) M t12 ≥ 1,05M0 - = 1,05  7,21 - =5,05 KN.m
2 2
M
2) M t12 ≥ (1,20 + 0,3   ) 0 = 0,620  7,21=4,47 KN.m
2
En prend : M t12 5,05 KN.m
=
-Travée intermédiaire2-3:

M2  M3 3,60  3,60
1) M t 23 ≥ 1,05M0 - = 1,05  7,21- =3,97KN.m
2 2
M
2) ) M t 23 ≥ (1+ 0,3   ) 0 = 0,520  7,21=3,74 KN.m
2
En prend : M t 23 3,97 KN.m
=

-Travéede rive3-4:

M3  M4 3,60  1,44
1) M t 34 ≥ 1,05M0 - = 1.05  7.21- =5,05KN.m
2 2
M
2) M t 34 ≥ (1,2+ 0,3   ) 0 = 0,620  7,21 =4,47 KN.m
2
En prend : M t 34 5,05 KN.m
=

57
1,44 KN.m 3,60 KN.m 3,60 KN.m 1,44 KN.m

1 2 3 4

5,05 K 3,97 KN.m 5,05 KN.m

 Calcul les efforts tranchants :

-Travée de rive 1-2: 1,44KN.m 5,05KN.m 3,60KN.m

ql M 1  M 2
T1    7,62 KN
2 l
ql M  M 2
T2    1  8,85KN 3,5m
2 l 1 2

-Travée intermédiaire2-3:

3,60KN.m 3,97KN.m 3,60KN.m

ql M 2  M 3
T 2   8,24 KN
2 l
ql M  M 3
T3    2  8,24 KN 3,5m
3
2 l 2

-Travée intermédiaire3-4:

4,94KN.m 5,93KN.m 1,97KN.m

ql M 3  M 4
T 3   8,85KN
2 l
ql M  M 4 3,5m
T4    3  7,62 KN 3 4
2 l

7,62 KN 8,24 KN 8,85 KN

8,85 KN 8,24 KN 7,62 KN


58
C) 2éme type :

0,2M0 0,6M0 0,2M0

A 3,5m B 3,5cm C

qu l 2 4,71  3,52
M0 = = =7,2KN.m
8 8

 Moment sur appuis :

MA= 0,2  M0=0,2  7,21 = 1,44KN.m

MB= 0,6  M0=0,5  7,21 = 4,33KN.m

MC= 0,2  M0=0,2  7,21 = 1,44 KN.m

 Moment en travée :

- Travée de rive AB :

MA  MB 1,44  4,33
1) M tAB ≥ 1.05 M 0 AB - = 1,05  7,21 - = 4,69 KN.m
2 2
M
2) M tAB ≥ (1,20 + 0,3   ) 0 AB = 0,62  7,21 = 4,47 KN.m
2
En prend : M tAB  4,69KN.m
- Travéede rive BC :

MB  MC 4,33  1,44
1) M tBC ≥ 1,05 M 0 BC - = 1,05  7,21- = 4,69 KN.m
2 2
M
2) M tBC ≥ (1 + 0,3   ) 0BC = 0,62  7,21=4,47 KN.m
2
En prend : M tBC  4,69 KN.m 4,33KN.m

1,44KN.m
1,44KN.m

A B C

 Calcul les efforts tranchants : 1

4,69KN.m 4,69KN.m
59
-Travée de rive A-B: 1,44KN.m 4,69KN.m 4,33KN.m

ql M A  M B
TA    7,41KN
2 l
ql M  M B
TB    A  9,07 KN
2 l 3,5
A B

Travée intermédiaire B-C:

4,33KN.m 4,69KN.m 1,44KN.m

ql M B  M C
T B   9,07 KN
2 l
ql M  M C
TC    B  7,41KN 3,5
C
2 l B
7,41KN 9,07KN C

A B C

9,07KN 7,41KN
18,6KN

B- Pour plancher de l’étage courant :

b) 2éme type :

qu= 5,97 KN/ ml

qs=4,31 KN/ ml

M0u=9,14KNm

M0s= 6,60KN.m

60
0,2M0 0,5 M0 0,5 M0 0,2M0

3,5m 3,5m 3,5m


1 2 3 4

Travées 1-2 2-3 3-4 /

Longueur réelle (l) 3,5 3,5 3,5 /


Appuis 1 2 3 4

Mu (KNm) 1,83 4,57 4,57 1,83


Sur appuis
Mser (KNm) 1,32 3,30 3,30 1 ,32

Tw (KN) 9,66 10,44 11,22 /


ELU
Te (KN) -11,22 -10,44 -9,66 /
Tw (KN) 6,97 7,54 8,10 /
ELS
Te (KN) -8,10 -754 6,97 /
Mu(KN.m) 6,50 5,11 5,60 /
En travée
Mser(KN.m) 4,69 3,70 4,69 /
.

 Diagrammes des moments et des efforts tranchants :

ELU
 Momentes:

1,83 KN.m 4,57 KN.m 4,57 KN.m 1,83 KN.m

1 2 3 4
61
6,50 KN.m 5,11 KN.m 6,50 KN.m
 Efforts tranchants :

9,66 KN 10,44 KN 11,23 KN

11,23 KN 10,44 KN 9,66 KN

ELS:
 Momentes:

1,32 KN 3,30 KN.m 3,30 KN.m 1,32 KN.m

1 2 3 4

4,69 KN.m 3,70 KN.m 4,69 KN.m

 Efforts tranchants :

6,97 KN 7,54 KN 8,10 KN

8, 10 KN 7,54 KN 6,97 KN

62
C) 2éme type :

0,2M0 0,6M0 0,2M0

A 3,5m B 3,5cm

Travées A-B B-C /

Longueur réelle (l) 3,5 3,5 /

Appuis A B C

Mu (KNm) 1,83 5,484 1,83


Sur appuis
Mser (KNm) 1,32 3,97 1,32

Tw (KN) 9,40 11,49 /


ELU
Te (KN) -11,49 -9,40 /
Tw (KN) 6,79 8,32 /
ELS
Te (KN) -8,32 -6,79 /
Mu(KNm) 5,94 5,94 /
En travée
Mser(KNm) 4,30 4,30 /

 Diagrammes des moments et des efforts tranchants :

ELU

 Momentes
5,48KN.m

1,83KN.m
63
1,83KN.m
 Efforts tranchants :

7.41KN
9,40KN 9.07KN
11,49KN

A B C

9.07KN
11,49KN 7.41KN
9,40KN
18,6KN
18,6KN

ELS:
 Momentes

3,97KN.m

1,30KN.m
1,30KN.m

A B C

4,30KN.m 4,30KN.m

64
 efforts tranchants

7.41KN
6,79KN 9.07KN
8,32KN

A B C

9.07KN
8,32KN 7.41KN
6,79KN
18,6KN
18,6KN

C- Pour plancher de RDC :

b) 2éme type :

0,2M0 0,5 M0 0,5 M0 0,2M0

3,5m 3,5m 3,5m


1 2 3 4

Travées 1-2 2-3 3-4 /

Longueur réelle (l) 3,5 3,5 3,5 /

Appuis 1 2 3 4

Mu (KNm) 2,12 5,31 5,31 2,12


Sur appuis
Mser (KNm) 1,52 3,80 3,80 1,52

65
Tw (KN) 11,22 12,14 13,05 /
ELU
Te (KN) -13,05 -12,14 -11,22 /
Tw (KN) 8,02 8,68 9,33 /
ELS
Te (KN) -9,33 -8,68 -8,02 /
Mu(KNm) 7,85 6,26 7,85 /
En travée
Mser(KNm) 5,62 4,48 5,62 /

 Diagrammes des moments et des efforts tranchants

ELU :

 Momentes:

2,12 KN.m 5,31 KN.m 5,31 KN.m 2,12 KN.m

1 2 3 4

7,85 KN.m 6,26 KN.m 7,85 KN.m

11,2 KN 12,14 KN 13,05 KN

13,05 KN 12,14 KN 11,22 KN

ELS:
 Momentes:

1,52 KN.m 3,80 KN.m 3,80 KN.m 1,52 KN.m

1 2 66 3 4

5,62 KN.m 4,48 KN.m 5,62 KN.m


 Efforts tranchants :

8,02 KN 8,68 KN 9,33 KN

9,33 KN 8,68 KN 8,02 KN

C) 3éme type :

0,2M0 0,6M0 0,2M0

A 3,5m B 3,5cm C

Travées A-B B-C /

Longueur réelle (l) 3,5 3,5 /

Appuis A B C

67
Mu (KNm) 2,12 6,37 2,12
Sur appuis
Mser (KNm) 1,54 4,56 1,54

Tw (KN) 10,92 13,52 /


ELU
Te (KN) -13,52 -10,92 /
Tw (KN) 7,81 9,54 /
ELS
Te (KN) -9,54 -7,81 /
Mu(KNm) 7,33 7,33 /
En travée
Mser(KNm) 5,24 5,24 /

 Diagrammes des moments et des efforts tranchants

ELU :

 Momentes: 6,37KN.m

2,12KN.m
2,12KN.m

A B C

7,33KN.m 7,33 KN.m

 Efforts tranchants :

7.41KN
10,92KN 9.07KN
13,52KN

A B C

9.07KN
13,35KN 7.41KN
10,92KN
18,6KN
18,6KN

68
ELS:
 Momentes:

4,56KN.m

1,54KN.m
1,54KN.m

A B C

5,24KN.m 5,24KN.m

 efforts tranchants :

7.41KN
7,1KN 9.07KN
9,54KN

A B C

9.07KN
9,4KN 7.41KN
7,81KN
18,6KN
18,6KN

Tableau donnant les valeurs max des moments de travée(M travée) et de l’appui (Mappuis) et des
efforts tranchants (V) :

Mtravée Mappuis Vmax


Plancher Max Mtravée Max Mappuis Max Vmax
(KN.m) (KN.m) (KN)

RDC 7,85 6,37 13,35


9,03 6,37 13,35
Etage courant 6,50 5,48 11,49
(KN.m) (KN.m) (KN)
Terrasse 6,92 5,94 12,44

69
IV.2-6.Ferraillage : 65cm

1- En travée : 4cm
M t max = 7,85 KN.m
Le moment capable de la table:
16cm
 h 
M t  b .h 0 .f bu  d  0 
 2 
b= 0,65 m , h 0 = 0,04m, h= 0,20m , b0 =0,10m 10cm

d= 0,9 h = 0,18m
fbu= 14,17MPa
M t 0,65  0,04 14,17(0,18  0,02)  5,89 10-2 MN.m

Mu < Mt (l’axe neutre est dans la table ou bien la totalité de la table est comprimée) .Donc on est
ramené à l’étude d’une section rectangulaire.
S= (b.h)= 65 × 20 cm².

h0

h d d h

b0 b

Coupe de Section Rectangulaire et Section en T

Mt 7,85  10 3
     0,026
b0 d ² f bu 0,65  (0,18) 2  14,17

< 0.186  pas d’armature comprimée


Domaine 1, s = 348 Mpa, s = 10 

  1,25  1  (1  2 )     0,033

fe
Z  d  1  0,4   0,177m
400
    348 MPa
S  1,15
s

Mt
As   1,27 cm 2
Z s
70
 Condition de non fragilité :

0,23bo df t 28
- Amin   1,41 cm 2 on adopte 2HA 12 = 2,26 cm2
fe

2- Sur appuis :

Ma = 6,37 KN.m
Mu < Mt (l’axe neutre est dans la table ou bien la totalité de la table est comprimée) .Donc on est
ramené à l’étude d’une section rectangulaire.

Ma 6,37  10 3
     0,138
b0 d ² f bu 0,1  (0,18) 2  14,17

< 0.186  pas d’armature comprimée


Domaine 1, s = 348 Mpa, s = 10 
 
  1,25  1  (1  2 )    0,187

fe
Z  d  1  0,4   0,166m
400
    348 MPa
S  1,15
s

Ma
As   1,09 cm 2
Z s

 Condition de non fragilité :

0,23bo df t 28
- Amin   0,217 cm 2 on adopte 1HA 14 = 1,54 cm2
fe

Résumé :

- En travée : 2HA 12 = 2,26 cm2

- Sur appuis: 1HA 14 = 1,54 cm2

Calcul des armatures transversales et de l’espacement :


Le diamètre des armatures transversales est de :

71
 h b
 t  min  , l ,   t  min 5.71 12mm, 20mm .
 35 10 

On adopte t  8mm .

La section d’armatures transversales est At= 0.57 cm2

Selon le BAEL91 :

 At  s ( u  0,3. f tj K )
  K  0 cas de reprise de bétonnage :   90
 b0 .S t1 0,9 f e (cos   sin  )

 S t 2  min 0,9.d ;40cm
 A f e
 St3  t

 0,4  b0

Selon le RPA 99 :

 At
 S  0,003.b0
 t
 h 
S t  min  ;12.1  zone nodale
  4 
 h
S t  zone courante
 2

Donc :

Selon BAEL 91 Selon RPA 99

 At
 S  0,030
S t1 30,19 cm  t
 
S t 2  16,2 cm S t  10cm
S  74,44 cm S  15 cm
 t3
 t

Donc on choisir : St = 10 cm zone nodal


St = 15 cm zone courante

72
IV.2-7.Vérification :

 Vérification de l'effort tranchant :

On doit vérifier :  u  u
Vu
 u  max
b0 d
Vu = 13.35 KN
13,35  10 3
U   0,741 MPa
0,1  0,18
u = min ( 0,2 fC28 / b , 5 MPa) =3,33 MP  u  u Condition vérifiée.

 Vérification des contraintes :


- En travée : Mser = 5,62KN.m
Il faut vérifier les deux conditions :
1).bc 0,6 fc28 c. a. d bc 15 Mpa
2).st  st
M .y
1).selon le BAEL91:  bc  ser
I1

1 2
by  15A s ( y  c)  15A s (d  y)  0
2
c  As’ = 0

1
b 0 y 2  15A s (d  y)  0
2

32,5 y 2  15  2,26(18  y)  0

  567,36
73
y = (67,8+ 567,36)/65  y = 3,84 cm

by 3 65  (3,84) 3
I   As (d  y)  I 
2
 15  2,26 (18  3,84) 2
3 3

 I = 0,8023  10-4 m4
bc = (5,62 3,8410-5)/(0,8023 10-4) = 2,7 15 MPa (verifier)
n M ser (d  y) 15  5,62  10 (0,18  3,84  10 )
3 2
2).  st    149,2 MPa
I 0,8023  10 4

 st  201,63 MPa st  st (verifier

- Sur appuis : Mser = 4,56 KN.m

M ser .y
1).selon le BAEL91:  bc 
I1

1 2
by  15A s ( y  c)  15A s (d  y)  0
2
c  As’ = 0

1
b 0 y 2  15A s (d  y)  0
2

10 y 2  15  1,54(18  y)  0

  188.14

y = (462+ 188,14)/20 y = 7,09 cm

by 3 65  (7,09) 3
I   As (d  y) 2  I   15  1,54 (18  3,57) 2
3 3

 I = 0,3887 10-4 m4
bc = (4,567,0910-5)/(0,388710-4) = 8,31 15 MPa (verifier)
n M ser (d  y) 15  4,56  10 (0,18  7,09  10 )
3 2
2).  st    191,96MPa
I 0,3887  10 4

 st  201,63 MPa st  st (verifier)

 Vérification de la flèche :
Si les trois conditions suivantes sont vérifiées, il n’est pas nécessaire de vérifier la flèche :

1- h/L  1/16
2- As / bd  4,2 / fe
3- h/L  1/10 (Mt/Mo)

74
4- Nous avons :

h/L  1/16 20 / 350= 0,0571 0,0625 non vérifiée.


h/L  1/10 (Mt/Mo)  0,0571 0,085 non vérifiée.
La vérification de la flèche est nécessaire.

Calcul de chargement :

Charge permanente sans revêtement : j=1,82 KN/ml.

Charge permanente avec revêtement : g=3,34KN/ml.

Charge totale : P= (G+Q) b = (3,34+1,625) = 4,96 KN/ml.

Calcul des moments correspondant :

jL2
Mj = 0,75 = 2,09KNm
8
gL2
Mg = 0,75 = 3,83 KNm
8
PL2
MP = 0,75 = 5,69 KNm
8
Calcul de position de centre de gravité:

15As bd
y= 1+ − 1  y = 3,84cm.
b 7,5As

Calcul de moment d’inertie de la section homogène :


2
bh3 h 65(20)3
I0 = + 15As − d′ = + 15 2,26 (10 − 2)2 = 45502,933 cm3 .
12 2 12

Calcul des contraintes correspondant :

15Mj
σj = d − y = 9,75MPa
I
15Mg
σg = d − y = 17,88MPa
I
15MP
σP = d − y = 26,55MPa
I
Calcul de pourcentage des armatures :

As 2,26
ρ= = = 0,00193
d b 18 ,65

75
Calcul des coefficients correspondant :

1,75 ft28
μj = 1 − = −0,68 < 0 μj = 0.
4 ρσj + ft28

1,75 ft28
μg = 1 − = −0,64 < 0 μg = 0.
4 ρσg + ft28

1,75 ft28
μP = 1 − = −0,59 < 0 μp = 0.
4 ρσP + ft28

Calcul de module de déformation longitudinale du béton :

 Calcul de module de déformation longitudinale instantané du béton :

Ei = 11000 3 fc28 = 32164,2MPa.

 Calcul de module de déformation longitudinale différée du béton :

Ev = 10818,87 MPa.

Calcul du moment d’inertie :

1.1I0 1,1I0
Iji = = = 50053.22cm4 = Igi = IPi = Igv .
1 + λi μj 1

Calcul de la flèche :

La flèche correspondante à j :


Mj L2
fji = = 0,0159 cm.
10Ei Iji

La flèche correspondante à g :

Mg L2
fgi = = 0,0291 cm.
10Ei Igi

La flèche correspondante à P :

MP L2
fPi = = 0,0432 cm.
10Ei IPi

La flèche correspondante à V :

Mg L2
fgv = = 0,0867 cm.
10Ev Igv

La flèche totale :

76
∆ft = fgv − fji + fPi − fgi = 0,0867 − 0,0159 + 0,0432 − 0,0291 = 0,0849m.

La flèche admissible :

L 350
∆ft ad = = = 0,70 cm.
500 500
On a: ∆ft < ∆ft ad C. V .

En travées Sur appuis

1T14 1T14

T8 T8

2T12 2T12

Figure IV.9- Ferraillages des poutrelles

77
IV.2-8.Ferraillage de la dalle de compression:

Le ferraillage de la dalle de compression sera ferraillé les deux sens afin d'éviter les
fissurations, le ferraillage est en treille soudée (BEAL 91 B.6.8.4)
(A en : cm2 pour mètre de nervures).
Avec : L1 : distance entre l’axe des poutrelles (L1=65 cm).
A1 : diamètre perpendiculaire aux poutrelles (A.P).
A2 : diamètre parallèle aux poutrelles (A.R).
St St/2
A2=A1/2
Fe=520 MPa
Quadrillage de T.S.TIE 520.
65 TSØ6
A1  4.  0,50 cm 2 / ml
520 100
5T 6  A1  1,41 cm 2
100 St
St   20 cm
5
St/2
A2=A1/2=0,71 cm2
Soit 5T6  A2  1,41 cm 2
100
Et St=20 cm.
IV.10 Disposition constructive des armatures de la
dalle de compression

Pour le ferraillage de la dalle de compression, on adopte un treillis Soudés dont la


dimension des mailles est égale à 20 cm suivant les deux sens

78
IV.2-9 Plancher à dalle plein

Les dalles sont des pièces minces et planes, dont l'épaisseur est faible par rapport aux autres dimensions en
plan. Elles sont destinées essentiellement au cheminement des charges verticales aux éléments porteurs.

dalle pleine de terrasse:

En fonction du rapport des dimensions en plan (α = lx / ly) mesurés entre nus d’appuis

→La dalle travaille dans un seul sens si :


  Lx / Ly < 0,4 → Le ferraillage sera pour le sens (x-x) et on prévoit des armatures de
répartition dans le sens (y-y).

→La dalle travaille dans deux sens si :

  0,4 ≤ Lx / Ly ≤ 1 → Le ferraillage sera pour les deux sens donc

α =3,5/3,5=1 La dalle travaille dans deux sens

On un seul panneau et de la même dimension suivant (xx) et (yy) donc en prend les coefficient
forfaitairement:

Moment en travée : Mtx = 0,75 M0

Mty = 0,75 M0

Moment en appui : Max = 0,40 M0

May = 0,40M0

 Evaluation des charges :

G = 6,34 kn/m²
Q = 1,00 kn/m²
qu  1,35G  1,5Q  qu  1,35  6,34  1,5  1  10,06 kn / ml

q ser  G  Q  6,34  1,5  7,84 KN / ml

79
M0=qul2/8 =10,06x12,25/8=15,40 KNm

Mt=0,75 M0=11,55 KNm

Ma=0,40M0=6,16 KNm

IV.2-10 Ferraillage :

0,4My

Ly=3,5

Lx=3,5 0.75My

0,4My
0,4 Mx 0,4Mx

0,75Mx
qu = 10,06 kn/m2.
0,75 My
on ferrailler une seul sens ci le même pour l'autre sens

 Sens x-x :
Mt = 11,55 KN.m

Ma = 6,16 KN.m

H =16 cm d=0,9h=14,4cm b= 100 cm.

σbc = 0,85 Fc28/γb = 0,85*25/1,5 =14,17 MPa.

σs = Fe/γS = 400/1,15= 348 MPa.

1- En travée:

Mu 11,55  10 3
   0,039
b  d 2  f bu 1  (0,9  0,16) 2  14,17

1  1  2
  c       0,032
0,8

Z  d (1  0,4 )  14,22cm

0,392 (S.SA.C)  As’ = 0


 0,186 s = 10. 10-3 s = f(s) = 348 Mpa
80
Mu
As   11,55  10 3 /(0,142  348)
z  s

As = 2,33cm²

2- Sur appui:

Mu 6,16  10 3
   0,021
b  d 2  f bu 1  (0,9  0,16) 2  14,17

1  1  2
  c       0,0265
0,8

Z  d (1  0,4 )  14,24cm

0,392 (S.SA.C)  As’ = 0


 0,186 s = 10. 10-3 s = f(s) = 348 Mpa
Mu
As   6,16  10 3 /(0,1424  348)
z  s

As = 1,24 cm²

 Condition de non fragilité :


f t 28 2.1
A  0.23  b0  d   0,23  1 (0,9  0,16)   1,74cm 2
fe 400
On prend :
At = 4HA12 (As = 4,52 cm2)
Aa = 4HA10 (As = 3,14 cm2) St = 25 cm

 Vérification de l’effort tranchant :


On doit vérifier :  u  u
Vu max
u 
bd
Vu = ql/2 =17,60 KN
0,0176
U   0,122 MPa
1  0,144
u = min ( 0,15 fC28 / b , 4 MPa) =2,50 MPa
 u  u Condition vérifiée.
IV.2-11.vérification :

 Vérification des contraintes :


Il faut vérifier les deux conditions :
1).bc 0,6 fc28 c. a. d bc 15 Mpa
2).st  st
1 2
by  15A s ( y  c)  15A s (d  y)  0
2
c  As’ = 0
81
1
b 0 y 2  15A s (d  y)  0
2

50 y 2  15  4,52(14,4  y)  0

  447,05

y = ( 67,8 + 447,05)/100  y = 3,79 cm

by 3 100  (3,79) 3
I   As (d  y)  I 
2
 15  4,52 (14,4  3,79) 2
3 3

 I = 0,9447 10-4 m4
1- En travée :

M ser .y
1).  bc 
I1

bc = (9,003 3,7910-5)/(0,944 10-4) = 3,61  15 Mpa (vérifier)


n M ser (d  y) 15  9,003  10 (0,144  3,79  10 )
3 2
2).  st    151,73 MPa
I 0,944  10 4

 st  201,63 MPa st  st (vérifier)

2- Sur appuis :

1
b 0 y 2  15A s (d  y)  0
2

50 y 2  15  3,14(14,4  y)  0

  371,30

y = ( 47,1 + 371,30)/100  y = 3,24 cm

by 3 100  (3,24) 3
I   As (d  y)  I 
2
 15  3,14 (14,4  3,24) 2
3 3

 I = 0,6998 10-4 m4
M ser .y
1).  bc 
I1
bc = (4.80  3,2410-5)/(0,699810-4) = 2,22  15 Mpa (vérifier)
n M ser (d  y) 15  4,80  10 (0,144  3,24  10 )
3 2
2).  st    114,8MPa
I 0,6999  10 4

 st  201,63 MPa st  st (verifier)

82
 Vérification de la flèche :
Si les trois conditions suivantes sont vérifiées, il n’est pas nécessaire de vérifier la flèche :

5- h/L  1/16
6- As / bd  4,2 / fe
7- h/L  1/10 (Mt/Mo)
Nous avons :

h/L  1/16 16/ 350= 0,045  0,0625 non vérifiée.

h/L  1/10 (Mt/Mo)  0,045 0,075 non vérifiée.

La vérification de la flèche est nécessaire.

Calcul de chargement :

Charge permanente sans revêtement : j=4,00 KN/ml.

Charge permanente avec revêtement : g=6,34 KN/ml.

Charge totale : P= (G+Q) b = (6,34+1,00) = 7,84 KN/ml.

Calcul des moments correspondant :

jL2
Mj = 0,75 = 4,59KNm
8
gL2
Mg = 0,75 = 7,28KNm
8
PL2
MP = 0,75 = 8,42KNm
8
Calcul de position de centre de gravité:

15As bd
y= 1+ − 1  y = 3,79cm.
b 7,5As

Calcul de moment d’inertie de la section homogène :


2
bh3 h 100(16)3
I0 = + 15As − d′ = + 15 4,52 (8 − 2)2 = 36574,13cm3 .
12 2 12

83
Calcul des contraintes correspondant :

15Mj
σj = d − y = 19,97MPa
I
15Mg
σg = d − y = 31,67MPa
I
15MP
σP = d − y = 36,63 MPa
I
Calcul de pourcentage des armatures :

As 4,52
ρ= = = 0,0031
d b 14,4 .100

Calcul des coefficients correspondant :

1,75 ft28
μj = 1 − = −0,63 < 0 μj = 0.
4 ρσj + ft28

1,75 ft28
μg = 1 − = −0,59 < 0 μg = 0.
4 ρσg + ft28

1,75 ft28
μP = 1 − = −0,054 < 0 μP = 0.
4 ρσP + ft28

Calcul de module de déformation longitudinale du béton :

 Calcul de module de déformation longitudinale instantané du béton :

Ei = 11000 3 fc28 = 32164,2MPa.

 Calcul de module de déformation longitudinale différée du béton :

Ev = 10818,87 MPa.

 Coefficient instantané :

0,05 ft28
λi = = 8,4
3b
2 + b0 ρ

 Coefficient différée :

λv = 0,4 λi = 3,36

84
Calcul du moment d’inertie :

1,1I0 1,1I0
Iji = = = 40231,54cm4 = Igi = IPi = Igv .
1 + λi μj 1

Calcul de la flèche :

La flèche correspondante à j :


Mj L2
fji = = 0,044cm.
10Ei Iji

La flèche correspondante à g :

Mg L2
fgi = = 0,068 cm.
10Ei Igi

La flèche correspondante à P :

MP L2
fPi = = 0,072 cm.
10Ei IPi

La flèche correspondante à V :

Mg L2
fgv = = 0,204 cm.
10Ev Igv

La flèche totale :

∆ft = fgv − fji + fPi − fgi = 0,204 − 0,044 + 0,072 − 0,068 = 0,164 cm.

La flèche admissible :

L 350
∆ft ad = = = 0,7 cm.
500 500
On a : ∆ft < ∆ft ad C. V .

 Vérification de la condition d'adhérence :


τser = Vumax / (0,9.d. ( μ) ≤ τser lim=ψs.ft28

ψs = 1 : ronds lisses.

ψs = 1,5 : haute adhérence.

μ : La somme de des périmètres des barres tendues : μ=4 π (1.0) =12.566 cm.

85
τser = Vumax / (0.9  d  ( μ) =13,7210 /0,9160125,66 =0,758 MPa
3

τser lim=ψs.ft28 =3,15 MPa

ηser = 0,7635 MPa ≤ ηser lim =3,15 MPa C. V .

 Conclusion:

 Sens X-X -En travée 4HA12

-Sur appuis 4HA10

 Sens Y-Y -En travée 4HA12

-Sur appuis 4HA10 St = 25 cm

IV.2-12 Dalle plein triangulaire :

on calcule cette dalle par la Méthode de ligne de rupture ( travaux virtuel ):

Évaluation des charges

G= 6,34 KN/m2

Q= 2,5 KN/m2

Combinaison des charges :

qu= 1,35G+1,5Q=12,30 KN/m2

qser=G+Q=8,84 KN/m2

86
 Le travail intérieur :
Aint =  mi . i .S i   mi .  i .S i . cos(mi , i )

Panneau 1 :

87
Tg(  )=1/1,16=0,86
 =40,76
s=(3,5.1,16)/2= 2,03 m2
ce le même pour l'autre panneau

A1int = 2× (M ×0,76×2,03) ...... ....(1)

Panneau 2 :

Tg(  )=1/1,11=0,90
 =42,01
s=(5,38.1,11)/2= 2,98m2

A2int = M ×0,74×2,98.......... (2)

Atotint=A1int+A2int= M ×2,20+ M×3,07 M= 5,27M

Le travail extérieur :

88
Aext=  q. .L

 Panneau 1 :
qu=12,30 KN/m2

A1ext= 12,30×0,66×1,16 = 9,41×2 = 18,83 KN

 Panneau 2:

A2ext=12,30×0,66×1,11= 9,01KN

Atotest= A1ext + A2ext=27,84 KN

Aint tot =Aexttot  Mu=27,84/5,27= 5,28 KN.m

qser=8,84 KN/m2

 Panneau 1 :

A1ext= 8,84×0,66×1,16 = 6,76×2 = 13,53 KN

 Panneau 2:

A2ext=8,84×0,66×1,11= 6,47KN

Atotest= A1ext + A2ext=20,00KN

Aint tot =Aexttot  Mser=20,00/5,27= 3,8 KN.m

Mu=5,28 KNm

Mser=3,8 KNm

lx/ly= 3,5/3,5=1 Donc en ferrailler un seul sens pour les deux sens

IV.2-13 ferraillage de la dalle:

0,85 f c 28
FBU =  FBU = 14,17 MPA
b

d = 0.9 h  d = 0,144 m 0,16

Mu=5,28 KNm 1m
89
Mu 5,28  10 3
   0,016
b  d 2  f bu 1.  (0,9  0,16) 2  14,17

1  1  2
  c       0,021
0,8

Z  d (1  0,4 )  14,27cm

0,392 (S.SA.C)  As’ = 0


 0,186 s = 10. 10-3 s = f(s) = 348 Mpa
Mu
As   5,28  10 3 /(0,1427  348)
z  s

As =1,06cm²

 Condition de non fragilité :


f t 28 2,1
A  0,23  b0  d   0,23  1 (0,9  0,16)   1,74cm 2
fe 400

On prend :
At = 4HA10 (As = 3,14 cm2)
St = 25 cm

 Vérification de l’effort tranchant :


On doit vérifier :  u  u
Vu max
u 
bd
Vu = ql/2 =21,52 KN
0,021
U   0,149 MPa
1  0,144
u = min ( 0,15 fC28 / b , 4 MPa) =2,50 MPa
 u  u Condition vérifiée.
IV.2-14 .vérification :

 Vérification des contraintes :

Il faut vérifier les deux conditions :


1).bc 0.6 fc28 c. a. d bc 15 Mpa
2).st  st
1 2
by  15A s ( y  c)  15A s (d  y)  0
2
c  As’ = 0

1
b 0 y 2  15A s (d  y)  0
2
90
50 y 2  15  3,14(14,4  y)  0

  447,05

y = ( 67,8 + 447,05)/100  y = 3,24cm

by 3 100  (3,79) 3
I   As (d  y) 2  I   15  3,14 (14,4  3,79) 2
3 3

 I =0,643 10-4 m4

M ser .y
1).  bc 
I1

bc = (3,83,2410-5)/(0,643 10-4) = 1,9 15 Mpa (vérifier)


n M ser (d  y) 15  3,8  10 (0,144  3,24  10 )
3 2
2).  st    98,93 MPa
I 0,643  10 4

 st  201,63 MPa st  st (vérifier)

 Vérification de la flèche :
Si les trois conditions suivantes sont vérifiées, il n’est pas nécessaire de vérifier la flèche :

8- h/L  1/16
9- As / bd  4,2 / fe
10- h/L  1/10 (Mt/Mo)
Nous avons :

h/L  1/16 16/ 350= 0,045  0,0625 non vérifiée.

h/L  1/10 (Mt/Mo)  0,045 0,075 non vérifiée.

La vérification de la flèche est nécessaire.

Calcul de chargement :

Charge permanente sans revêtement : j=4,00 KN/ml.

Charge permanente avec revêtement : g=6,34 KN/ml.

Charge totale : P= (G+Q) b = (6,34+1,00) = 7,84 KN/ml.

Calcul des moments correspondant :

jL2
Mj = 0,75 = 4,59KNm
8
gL2
Mg = 0,75 = 7,28KNm
8
91
PL2
MP = 0,75 = 8,42KNm
8
Calcul de position de centre de gravité:

15As bd
y= 1+ − 1  y = 3,24cm.
b 7,5As

Calcul de moment d’inertie de la section homogène :


2
bh3 h 100(16)3
I0 = + 15As − d′ = + 15 3,14 (8 − 2)2 = 35310,833cm3 .
12 2 12

Calcul des contraintes correspondant :

15Mj
σj = d − y = 21,77MPa
I
15Mg
σg = d − y = 34,51MPa
I
15MP
σP = d − y = 56,28 MPa
I
Calcul de pourcentage des armatures :

As 4,52
ρ= = = 0,0021
d b 14,4 .100

Calcul des coefficients correspondant :

1,75 ft28
μj = 1 − = −0,60 < 0 μj = 0.
4 ρσj + ft28

1,75 ft28
μg = 1 − = −0,53 < 0 μg = 0.
4 ρσg + ft28

1,75 ft28
μP = 1 − = −0,041 < 0 μP = 0.
4 ρσP + ft28

Calcul de module de déformation longitudinale du béton :

 Calcul de module de déformation longitudinale instantané du béton :

Ei = 11000 3 fc28 = 32164,2MPa.

92
 Calcul de module de déformation longitudinale différée du béton :

Ev = 10818,87 MPa.

 Coefficient instantané :

0,05 ft28
λi = = 9,63
3b0
2+ b ρ

 Coefficient différée :

λv = 0,4 λi = 3,85

Calcul du moment d’inertie :

1,1I0 1,1I0
Iji = = = 40231,54cm4 = Igi = IPi = Igv .
1 + λi μj 1

Calcul de la flèche :

La flèche correspondante à j :


Mj L2
fji = = 0,044cm.
10Ei Iji

La flèche correspondante à g :

Mg L2
fgi = = 0,068 cm.
10Ei Igi

La flèche correspondante à P :

MP L2
fPi = = 0,072 cm.
10Ei IPi

La flèche correspondante à V :

Mg L2
fgv = = 0,204 cm.
10Ev Igv

La flèche totale :

∆ft = fgv − fji + fPi − fgi = 0,204 − 0,044 + 0,072 − 0,068 = 0,164 cm.

La flèche admissible :

93
L 350
∆ft ad = = = 0,7 cm.
500 500
On a : ∆ft < ∆ft ad C. V .

IV.3. Etude des escaliers :

IV.3.1. Introduction :

L’escalier est un ouvrage utilitaire dont la fonction est de permettre l’accès aux différents niveaux
d’une construction par le biais des gradins successifs. L’assemblage de ces gradins donne un ensemble
« escalier » dont chaque partie est définie par un terme précis. Les éléments composant un escalier sont :

 La volée : c’est la partie d’escalier comportant une suite ininterrompue de marches égales et située deux
paliers successifs. Une volée ne doit pas comporte plus de 20 à 22 marches et moins de 3 marches.

 Le palier : c’est la partie horizontale d’un escalier, arrêtant la suite des marches au droit d’un étage, ou
entre les étages, pour assurer l’accès à chaque niveau intermédiaire (palier d’arrivée)

 La cage d’escalier : c’est l’emplacement à l’intérieur duquel se l’escalier. La forme est tributaire de la
destination et de construction de l’escalier. Souvent la cage est le mur clôturant un escalier.

 L’échappée de tête : c’est la hauteur libre minimale de passage entre le nez d’une marche et la face
inférieure de l’escalier situé au-dessus.

 Le jour : c’est la largeur en plan du vide entre deux volées parallèles.

 La paillasse : c’est la dalle en pente supportant les marches d’une vole.

 L’emmarchement : c’est la largeur utile d’une volée. Elle est fonction de la destination de l’escalier.
94
 Le giron ou la foulée : c’est la distance horizontale comprise entre chaque nez ou entre chaque
contremarche.

 Contremarche : c’est la partie verticale prenant place entre deux marches.

 Le linge de foulée : c’est la projection en plan du trajet suivi par une personne gravissant l’escalier.

 Le collet : c’est le nom donné au bord limitant l’escalier du coté jour.

 La marche : c’est la partie horizontale ou l’on marche.

 Le nez : c’est l’arête la plus saillante de la moulure d’un astragale et la distance horizontale maximale entre
cette arête et la contre marche.

Figure IV.8:

IV.3.2. Calcul des escaliers :

1er type d'escalier :

 escalier de sous sol

95
Combinaison des charges :

A l’état limite ultime : qu = 1,35G + 1,5 Q

A l’état limite de service : qser = G + Q

G=8.08 KN/m2 0.9 m 2.0 m 0.9 m

Q=2.50 KN/m2

Volée:
10.75 KN/m2 14.675 KN/m2 10.75 KN/m2
qu = 14,65KN/m2
0.9 m 2.0 m 0.9 m
qser = 10,58 KN/m2

Palier:

G= 5.19 KN/m2

Q= 2 ,50 KN/m2

qu = 10,75 KN/m2

qser = 7,69 KN/m2

Calcul de la charge équivalente :

𝑞 𝑖 𝐿𝑖 14,65 2 +10,75 0,9 +10,75(0,9)


𝑞𝑒 = = = 12,80 𝐾𝑁/𝑚𝑙.
𝐿𝑖 2+0,9+0,9

10.75 KN/m2
96

3.80 m
On prendre en compte un encastrement partiel au niveau des appuis :

Mt = 0,85 M0
A B
3.80 m
Ma = 0,40 M0
M0= 9,24 KN.m M0= 9,24 KN.m
q L2 KNm
M0  u  M 0  23,1 KN .m
8

M t  0,85M 0  M t  19,64 KN .m A B

M a  0,4M 0  M a  9,24KN .m

Vu  0.5ql  Vu  24.32KN Mt = 19,64KN.m


V=24,32KN

Ferraillage :

3- En travée :
A B
Mt = 19,64KN.m
0,85 f c 28
f bu   f bu  14,17 MPa V=24,64 KN
b

d = 0,9 h  d = 0,135 m
Mt 19,64  10 3
     0,076
b0 d ² f bu 1  (0,135) 2  14,17

 < 0.186  pas d’armature comprimée


Domaine 1, s = 348 Mpa, s = 10 
 
  1,25  1  (1  2 )    0,098

fe
Z  d  1  0,4   0,129m
400
    348 MPa
S  1,15
s

Mt
As   4,37 cm 2
Z s

On adopte

97
AS (5HA 12) = 5,65 cm2

Sur appuis :

Ma = 9,24 KN.m
0,85 f c 28
f bu   f bu  14,17 MPa
b

d = 0,9 h  d = 0,135 m
Ma 9,24  10 3
     0,035
b0 d ² f bu 1  (0,135) 2  14,17

 < 0.186  pas d’armature comprimée


Domaine 1, s = 348 Mpa, s = 10 
 
  1,25  1  (1  2 )    0,045

fe
Z  d  1  0,4   0,132m
400
    348 MPa
S  1,15
s

Ma
As   2,01 cm 2
Z s

On adopte

AS (5HA 10) = 3,93 cm2

Armatures de répartition

As
Ar   1,41cm 2
4

5HA8 = 2,51 cm² espacées de 20 cm.

Résumé :

- En travée : 5HA 12 = 5,65 cm2 St = 20 cm

- Sur appuis: 5HA10 = 3,93 cm2 St = 20 cm

- Ar 5HA8 = 2,51 cm2 St = 15cm

Condition de non fragilité :

98
0,23bo df t 28
Amin   1,63 cm 2 ft28 = 2,1MPA  Condition vérifiée.
fe

Vérification :

Vérification de l'effort tranchant :

On doit vérifier :  u  u
Vu max
u 
bd
Vu = ql/2 =24,32 KN
0,0243
U   0,18 MPa
1  0,135
u = min ( 0.15 fC28 / b , 4 MPa) =2.50 MPa
 u  u  Condition vérifiée.
Vérification des contraintes :
? ???? ??? ? ? ,???? ???? + ? ,?? ? ???,?? ? + ? ,?? ? (???,?? )?
? ???= = = ? ,?? ? ?? ?? ?/? ? .? ?
? ??? ? ?+ ? ,?? ?+ ? ,?? ?

q s L2
M0   M 0  16,62 KN.m
8

M t  0,85M 0  M t  14,13KN.m
M a  0,4M 0  M a  6,65 KN.m

- En travée :
Mser = 14,13 KN.m
Il faut vérifier les deux conditions :
1).bc 0,6 fc28 c. a. d bc  15 Mpa
2).st   st
M ser .y
1). selon le BAEL91:  bc 
I1

1 2
by  15A s ( y  c)  15A s (d  y)  0
2
  c  As’ = 0

1
b 0 y 2  15A s (d  y)  0
2

50 y 2  15  5,65(13,5  y)  0

  485

y = 5,7 cm

99
by 3 100  (5,7) 3
I   As (d  y) 2  I   15  5,65(13,5  5,7) 2
3 3

 I = 1,132 10-4 m4
bc = (1,41 5,710-4)/(1,132 10-4) = 5,74 15 MPa (verifiée)
n M ser (d  y) 15  1,41  10 (0,135  0,057  10 )
2 2
2).  st    145 MPa
I 1,132  10 4

st  201.63 MPa st   st (verifiée)

Sur appuis :

Mser = 6,65KN.m

1). selon le BAEL91:

M ser .y
 bc 
I1

1 2
by  15A s ( y  c)  15A s (d  y)  0
2
  c  As’ = 0

1
b 0 y 2  15A s (d  y)  0
2

50 y 2  15  3,93(13,5  y)  0

  403,28

 y = 4,22 cm

by 3 100  (4,22) 3
I   As (d  y) 2  I   15  3,93(13,5  4,22) 2
3 3

 I = 0.75817 10-4 m4
bc = (0,665 4,2210-4)/(0,75817 10-4) = 3,7 15 MPa (verifiée)
n M ser (d  y) 15  0,665  10 (0,135  0,042)  10 )
2 2
2).  st    122,3MPa
I 0,75817  10 4

st  201.63 MPa st   st (verifiée)

Vérification de la flèche :

100
Si les trois conditions suivantes sont vérifiées, il n’est pas nécessaire de vérifier la flèche :

1- h/L  1/16
2- As / bd  4,2 / fe
3- h/L  1/10 (Mt/Mo)
Nous avons :

h/L  1/16  15 / 380= 0,039  0,0625 non vérifiée.

As / bd  4,2 / fe  5,65/13,5.100=0,00410,0105 vérifiée.

h/L  1/10 (Mt/Mo)  0.039  0.085 non vérifiée.

La vérification de la flèche est nécessaire.

Calcul de chargement :

Charge permanente sans revêtement : j = 3,75 KN/ml.

Charge permanente avec revêtement : g = 6,71KN/ml.

Charge totale : P= (G+Q) b = (6,71+2,5) = 9,21 KN/ml.

Calcul des moments correspondant :

jL2
Mj = 0.75 = 5,07KNm
8
gL2
Mg = 0.75 = 9,08 KNm
8
PL2
MP = 0.75 = 12,46 KNm
8
Calcul de la position de centre de gravité:

15As bd
y= 1+ − 1  y = 4,01cm.
b 7,5As

Calcul de moment d’inertie de la section homogène :

bh 3 h 2 100 15 3 2
I0 = + 15As − d′ = + 15 5,65 13,5 − 3 = 29841,18 cm4 .
12 2 12

Calcul des contraintes correspondant :

15Mj
σj = d − y = 24,21MPa
I
15Mg
σg = d − y = 43,32MPa
I
101
15MP
σP = d − y = 59,47MPa
I
Calcul de pourcentage des armatures :

As 2,26
ρ= = = 0,0041
d b 18 ,65

Calcul des coefficients correspondant :

1.75 ft28
μj = 1 − = −0,46 < 0  μj = 0.
4 ρ σj + ft28

1.75 ft28
μg = 1 − = −0,3 < 0  μg = 0.
4 ρ σg + ft28

1.75 ft28
μP = 1 − = −0,18 < 0  μp = 0.
4 ρ σP + ft28

Calcul de module de déformation longitudinale du béton :

 Calcul de module de déformation longitudinale instantané du béton :

Ei = 11000 3 fc28 = 32164,2MPa.

 Calcul de module de déformation longitudinale différée du béton :

Ev = 10818,87 MPa.

Calcul du moment d’inertie :


1.1I 1.1I 0
Iji = 1+λ 0μ = = 24451,14cm4 .
i j 1

Igi = 64499,031cm4 .

IPi = 539369,63cm4 .

Igv = 82802,40 cm4

Calcul de la flèche :

La flèche correspondante à j :


Mj L2
fji = = 0,09 cm.
10Ei Iji

La flèche correspondante à g :

Mg L2
fgi = = 0,063 cm.
10Ei Igi

102
La flèche correspondante à P :

MP L2
fPi = = 0,0103 cm.
10Ei IPi

La flèche correspondante à V :

Mg L2
fgv = = 0,1477 cm.
10Ev Igv

La flèche totale

∆ ft = fgv − fji + fPi − fgi = 0,314 cm.

La flèche admissible :
L 380
∆ ft ad = 500 = 500 = 0, 76cm.

On a : ∆ ft < ∆ ft ad C. V .

Le schéma suivante représente ferraillage d’escalier de sous sol

Figure IV.9: ferraillage d'escalier de s/ sol

103
2ème type d’escalier

RDC et l’étage courant :

 Charges et surcharges :

Volée:
- Charge permanente : G=7,92 KN/m2

- Charge d’exploitation : Q = 2,50 Kg/m2

Palier:

104
- Charge permanente : G=4,94 KN/m2

- Charge d’exploitation : Q = 2,50 KN/m2

 Combinaison des charges :

Le calcul se fera pour une bande de 1 ml.

A l’état limite ultime : qu = 1,35G + 1,5 Q

A l’état limite service : qser = G + Q

Volée
1.8 m 0.84 m 1.16 m
qu = 14,44 KN/m2

qser = 10, 42KN/m2

Palier: 10.41 KN/m2 14.44 KN/m2 10.41 KN/m2

qu = 10,419 KN/m2
1.8 m 0.84 m 1.16 m
qser = 7,44 KN/m2

A L'ELU

Calcul de la charge équivalente :

𝑞𝑖 𝐿𝑖 10,41 1,8 + 14,44 0,84 + 10,41 1,16


𝑞𝑒 = = = 11.29 𝐾𝑁/𝑚𝑙.
𝐿𝑖 1,8 + 0,84 + 1,16

11.29 KN/m2

3.80 m

On prendre forfaitairement les coefficient suivent :

Mt = 0,85 M0
A B
3.80 m
Ma = 0,40 M0
M0=8,15 KN.m M0= 8,15 KN.m
On prendre en compte un encastrement partiel au niveau des appuisKNm
Mt : moment en travée.

M0 : moment maximal
A B
2
qu L
M0   M 0  20.37 KN .m
8

Mt = 17,32KN.m
105 V=21,45 KN
M t  0.85M 0  M t  17.32 KN .m M a  0.4M 0  M a  8.15 KN.m

Vu  0.5ql  Vu  21.45 KN

A L'ELS

Calcul de la charge équivalente :

𝑞𝑖 𝐿𝑖 7,44 1,8 + 10,42 0,84 + 7,44 1,16


𝑞𝑒 = = = 8,10𝐾𝑁/𝑚𝑙.
𝐿𝑖 1,8 + 0,84 + 1,16

8.10 KN/m2

3.80 m

On prendre forfaitairement les coefficients suivants :

Mt = 0,85 M0

Ma = 0,40 M0

On prendre en compte un encastrement partiel au niveau des appuis


Mt : moment en travée.

M0 : moment maximal
A B
2
3.80 m
qu L
M0   M 0  14,61 KN .m
8 M0= 5,84 KN.m M0= 5,84 KN.m
KNm
M t  0.85M 0  M t  12,43 KN .m M a  0.4M 0  M a  5,84 KN.m

Vu  0.5ql  Vu  15,39KN A B

Ferraillage :

En travée : Mt = 12,43KN.m
V = 15,39 KN
Mt =17,32KN.m
0,85 f c 28
f bu   f bu  14,17 MPa
b

d = 0,9 h  d = 0,126 m A B
Mt 17,32  10 3
     0,077
b0 d ² f bu 1  (0.126) 2  14,17 V = 15,39 KN

< 0.186  pas d’armature comprimée


Domaine 1, s = 348 Mpa, s = 10 
 
  1.25  1  (1  2 )    0.100

106
fe
Z  d  1  0.4   0.121m
400
    348 MPa
S  1,15
s

Mt
As   4,11 cm 2
Z s

Condition de non fragilité :

0.23bo df t 28
Amin   1,521 cm 2 ft28 = 2,1MPA donc As> Amin
fe

As= 3.51 cm2 on adopte 6 T H 12 = 6.79 cm2

les armatures de répartitions :


Ar= As/4 = 6,79/4 = 1,699 cm2

On adopte donc 4 TH8 = 2,01cm2

St = 25 cm

Sur appuis

Ma = 8,15KNm
0.85f c 28
f bu   f bu  14.17 MPa
b

d = 0.9 h  d = 0,126 m
Ma 8,15  10 3
     0.036
b0 d ² f bu 1  (0.126) 2  14.17

< 0.186  pas d’armature comprimée


Domaine 1, s = 348 Mpa, s = 10 
 
  1.25  1  (1  2 )    0.032

fe
Z  d  1  0,4   0.124m
400
    348 MPa
S  1,15
s

Ma
As   1,88 cm 2
Z s

Condition de non fragilité :

0.23bo df t 28
Amin   1,521 cm 2 ft28 = 2,1MPA donc As> Amin
fe

As= 1,61 cm2 on adopte 6T H 10 = 4,71 cm2

les armature de répartitions :


107
Ar= As/4 = 4.71/4 1=1,17 cm2

On adopte donc 7 TH8 = 3,52cm2

St = 15 cm

Vérification :

 Vérification de l'effort tranchant :

On doit vérifier :  u  u
Vu max
u 
bd
Vu = ql/2 =21,45 KN
0.02145
U   0,170 MPa
1  0.126
u = min ( 0.15 fC28 / b, 4 MPa) =2.50 MPa
 u  u  Condition vérifiée.
 Vérification des contraintes :
- En travée : Mser = 12,43KN.m
Il faut vérifier les deux conditions :
1).bc  0.6 fc28 c. a. d bc 15 Mpa
2).st   st
M ser .y
1).selon le BAEL91:  bc 
I1

1 2
by  15A s ( y  c)  15A s (d  y)  0
2
c  As’ = 0

1
b 0 y 2  15A s (d  y)  0
2

50 y 2  15  6.79(12.6  y)  0

  551.724

y = ( 115,5+ 551,72)/100  y = 4.14 cm

by 3 100  (4,14) 3
I   As (d  y)  I 
2
 15  6.79 (12.6  4,36) 2
3 3

 I = 1,08 10-4 m4
bc= (12,43 4,36 10-5)/(1,0810-4) = 5,02 15 MPa (verifier)
n M ser (d  y) 15  12,43  10 (0.126  4,36  10 )
3 2
2).  st    142,25 MPa
I 1,08  10 4
108
st  st (vérifiée)

- Sur appuis : Mser = 5,84KN.m

M ser .y
1).selon le BAEL91:  bc 
I1

1 2
by  15A s ( y  c)  15A s (d  y)  0
2
  c  As’ = 0

1
b 0 y 2  15A s (d  y)  0
2

50 y 2  15  4,71(12,6  y)  0

  389.909

y = ( 58,95+ 389,909)/100  y = 3,309 cm

by 3 100  (3.3) 3
I   As (d  y) 2  I   15  3,93 (12.6  3,309) 2
3 3

 I = 0.5453 10-4 m4
bc= (5,84 3,30910-5)/(0,545310-4) = 3,54  15 MPa (verifier)
n M ser (d  y) 15  5,84  10 (0.126  3.309  10 )
3 2
2).  st    149.25MPa
I 0.5453  10 4

st  201.63 MPa

st   st (vérifiée)

 Vérification de la flèche :
Si les trois conditions suivantes sont vérifiées, il n’est pas nécessaire de vérifier la flèche :

4- h/L  1/16
5- As / bd 4,2 / fe
6- h/L  1/10 (Mt/Mo)
Nous avons :

h/L  1/16 14 / 380 = 0,036 0,0625 non vérifiée.

h/L  1/10 (Mt/Mo)  0.0360.085 non vérifiée.

La vérification de la flèche est nécessaire.

109
Calcul de chargement :

Charge permanente sans revêtement : j=3,77 KN/ml.

Charge permanente avec revêtement : g=5,28 KN/ml.

Charge totale : P= (G+Q) = (5.28+2.5) = 7,78 KN/ml.

Calcul des moments correspondant :

jL2
Mj = 0.75 = 5,10KNm
8
gL2
Mg = 0.75 = 7,15KNm
8

PL2
MP = 0.75 = 10,53 KNm
8
Calcul de position de centre de gravité:

15As bd
y= 1+ − 1  y = 4.14cm.
b 7.5As

Calcul de moment d’inertie de la section homogène :


2
bh3 h 100(14)3
I0 = + 15As − d′ = + 15 7.7 (7 − 1.4)2 = 27857.31cm3 .
12 2 12

Calcul des contraintes correspondant :

15Mj
σj = d − y = 23,18 MPa
I
15Mg
σg = d − y = 32,33MPa
I
15MP
σP = d − y = 45,84 MPa
I
Calcul de pourcentage des armatures :

As 6.79
ρ= = = 0.0048
d b 14 .100
Calcul des coefficients correspondant :

1.75 ft28
μj = 1 − = −0.48 < 0 μj = 0.
4 ρσj + ft28

1.75 ft28
μg = 1 − = −0.39 < 0 μg = 0.
4 ρσg + ft28

110
1.75 ft28
μP = 1 − = −0.27
4 ρσP + ft28

Calcul de module de déformation longitudinale du béton :

 Calcul de module de déformation longitudinale instantané du béton :

Ei = 11000 3 fc28 = 32164.2MPa.

 Calcul de module de déformation longitudinale différée du béton :

Ev = 10818.87 MPa.

 Coefficient instantané :

0.05 ft28
λi = = 4.375
3b0
2+ b ρ

 Coefficient différée :

λv = 0.4 λi = 1.75

Calcul du moment d’inertie :

1.1I0 1.1I0
Iji = = = 30643.04cm4 = Igi = IPi = Igv .
1 + λi μj 1

Calcul de la flèche :

La flèche correspondante à j :


Mj L2
fji = = 0.074 cm.
10Ei Iji

La flèche correspondante à g :

Mg L2
fgi = = 0.010cm.
10Ei Igi

La flèche correspondante à P :

MP L2
fPi = = 0.154cm.
10Ei IPi

La flèche correspondante à V :

Mg L2
fgv = = 0.31 cm.
10Ev Igv

La flèche totale :

∆ft = fgv − fji + fPi − fgi = 0.31 − 0.075 + 0.154 − 0.10 = 0.289 cm.
111
La flèche admissible :

L 380
∆ ft ad = = = 0.76 cm.
500 500
On a : ∆ ft < ∆ ft ad C. V .

le schéma suivant représente le ferraillage d'escalier du RDC et de l’étage courant :

figure IV.10: ferraillage escalier RDC étage courante

112
Chapitre v :

ETUDE SISMIQUE

113
V.1. Introduction :

Parmi les grands problèmes qui influent sur les domaines d’économie et du génie civil, est
l’activité sismique. En Algérie, les différentes études géologiques et sismologiques montrent que 70%
du Nord du pays est soumis à l'activité sismique. Dans cette partie du territoire national sont
concentrées au moins 90% des installations socio-économiques et politiques du pays. Dans le monde
arabe, l'Algérie est le pays qui a le plus souffert des effets destructeurs des séismes.
A cet effet, et à travers le monde, on a créé et imposé des règlements visant à cadrer les
constructions en zones sismiques et à les classer, afin de mieux les concevoir et réaliser. Ces
règlements sont le fruit de longues expériences et de recherches approfondies, dont le but est d’offrir
un seuil de sécurité qui permettra de protéger les vies humaines et de limiter les dommages lors des
secousses sismiques.

V.2. Objective de l’étude sismique :

L’étude parasismique nous permet d’estimer les valeurs caractéristiques les plus défavorables de la
réponse sismique et le dimensionnement des éléments de résistance, afin d’obtenir une sécurité
satisfaisante pour l’ensemble de l’ouvrage et d’assurer le confort des usages, l’exécution d’un ouvrage
doit respecter la démarche globale de conception parasismique.

Elle doit s'appuyer sur trois points :

 respect de la réglementation parasismique.


 conception architecturale parasismique.
 mise en œuvre soigné

V.3. Modélisation mathématique :

La modélisation est la recherche d’un modèle simplifié qui nous rapproche le plus possible du
comportement réel de la structure, en tenant compte le plus correctement possible les caractéristiques
intrinsèques de la structure ( masse et rigidité de tous les éléments de la structure).
114
Le calcul dynamique consiste à déterminer les modes propres de vibration de la structure ainsi que leurs
périodes propres associées. Les caractéristiques dynamiques de la structure sont déterminées par le logiciel
ETABS.

Deux types de modélisation peuvent être envisagés :

 Modélisation par éléments finis


 Modélisation à masses concentrées et raideurs équivalentes

V.4. Représentation des éléments non structuraux :

D’une manière générale, les éléments non structuraux sont ceux qui ne contribuent pas à la résistance de
l’ouvrage : éléments de remplissages, divers équipements….

Pour l’analyse dynamique, il y a lieu d’apprécier leur influence sur la réponse de la structure :
 Augmentation de la raideur due aux panneaux de remplissage
 Amplification des réactions d’appui des équipements due à leur réponse propre.

V.5. Choix de la méthode de calcul :

L’étude sismique à pour but de calculer les forces sismiques ; ces forces peuvent être déterminées par trois
méthodes qui sont les suivantes :
 la méthode statique équivalente
 la méthode d’analyse modale spectrale
 la méthode d’analyse dynamique par accélérogramme

V.6. Méthode statique équivalente :

V.6.1. Définition
Cette méthode consiste à remplacer l’ensemble des forces réelles dynamiques qui se développent dans la
construction par un système de forces fictives dont les effets sont considérés équivalents à ceux de l’action
sismique.
Cette méthode ne peut être dissociée de l’application rigoureuse des dispositions constructives garantissant
à la structure :
 une ductilité suffisante
 une capacité de dissiper l’énergie vibratoire transmise à la structure par des
secousses sismiques majeures

V.6.2. Condition d’application de la méthode statique équivalente

a) Le bâtiment ou le bloc étudié, satisfaisait aux conditions de régularité en plan et en élévation prescrites au
chapitre III, paragraphe 3.5 (RPA99/Version 2003) avec une hauteur au plus égale à 65m en zones I et II et à
30m en zones III

115
b) Le bâtiment ou bloc étudié présente une configuration régulière tout en respectant, outres les conditions de
hauteur énoncées en a), les conditions complémentaires suivantes :

 Zone I : tous groupes


 Zone IIa:

Groupe d’usage 3.

Groupes d’usage 2, si la hauteur est inférieure ou égale à 7 niveaux ou 23 m.

Groupe d’usage 1B, si la hauteur est inférieure ou égale à 5 niveaux ou 17m.

Groupe d’usage 1A, si la hauteur est inférieure ou égale à 3 niveaux ou 10m.

 Zone IIb et III :

Groupes d’usage 3 et 2, si hauteur est inférieure ou égale à 5 niveaux ou 17m.

Groupe d’usage 1B, si la hauteur est inférieure ou égale à 3 niveaux ou 10m.

Groupe d’usage 1A, si la hauteur est inférieure ou égale à 2 niveaux ou 08m.

V.6.3. Conditions d’application de la méthode d’analyse modale spectrale

La méthode d’analyse modale spectrale peut être utilisée dans tous les cas et en particulier, dans le cas où la
méthode statique équivalente n’est pas applicable.

 Hypothèses de calcul.
 Les masses sont supposées concentrées au niveau du plancher.
 Seuls les déplacements horizontaux des nœuds sont pris en compte
 Les planchers et les fondations doivent être rigides dans leurs plans (vis-à-vis des
déplacements horizontaux)

V.6.4. Conditions d’application de la méthode d’analyse dynamique :

La méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes peut être utilisée au cas par cas par un personnel
qualifié, ayant justifié au paravent les choix des séismes de calcul et des lois de comportement utilisées ainsi que
la méthode d’interprétation des résultats et les critères de sécurité à satisfaire.

La structure étudiée ne répond pas aux conditions exigées par les RPA99/Version 2003 pour l’application de la
méthode statique équivalente; c’est pourquoi le calcul sismique se fera par la méthode Modale Spectrale.

V.7. Classification de l’ouvrage selon les RPA99 / Version 2003 :

a)Classification des zones sismiques :

116
Le territoire national est divisé en quatre (04) zones de séismicité croissante, définies sur la carte des
zones de séismicité et le tableau associé qui précise cette répartition par wilaya et par commune, soit :

Zone 0: sismicité négligeable

Zone I : sismicité faible

Zone II : sismicité moyenne

Zone III : sismicité élevée

Notre ouvrage est implanté dans la wilaya Skikda donc en zone IIa

b) Classification de l'ouvrage selon son importance

Le bâtiment étudié à usage de bureaux selon (RPA 2003) chapitre 3articl 3.2

Le bâtiment accueillir plus de 300personnes dans le groupe 1B

c) Classification du site

Selon le rapport géotechnique relatif à notre ouvrage, on est en présence d’un sol ferme de catégorie S2.

Calcul de la force sismique totale : (suivant RPA99Version2003)


La force sismique totale V, appliquée à la base de la structure doit être calculée successivement dans les
A.D.Q
deux directions horizontales orthogonales selon la formule suivante : V  .WT
R
Avec :
- A : coefficient d’accélération de zone.
- D : facteur d’amplification dynamique moyen.
- Q : facteur de qualité.
- R : coefficient de comportement.
-WT : poids total de la structure.

 Détermination des coefficients :


 Coefficient d’accélération de zone (A) : donné par le tableau 4.1 suivant la zone sismique et le
groupe d'usage du bâtiment.
Groupe d'usage 2et zone sismique IIa⇒ A = 0.15
 Coefficient de comportement global de la structure (R) :
Sa valeur donnée par le tableau 4.3
Portique contreventé par des voiles ⇒ R = 4 .

117
 Facteur d’amplification dynamique moyen (D) :fonction de la catégorie de site, du facteur de
correction d'amortissement (  ) et de la période fondamentale de la structure(T).
2.5 η 0 ≤ T ≤ T2
2
T2 3
2.5 η T2 ≤ T ≤ 3.0s
D= T
2 5
T2 3 3.0 3
2.5 η T ≥ 3.0s
3.0 T
• T2 : période caractéristique, associée à la catégorie du site et donnée par le tableau 4.7
Site ferme S2 ⇒ T2 = 0.4s .

•  : Facteur de correction d'amortissement donné par le formule:   7 / 2     0,7


 (%) est le pourcentage d'amortissement critique fonction du matériau constitutif, du type de structure et de
l'importance des remplissages. Tableau 4.2    7 %

Donc η = 7/(2 + 7) = 0.88 > 0.7.


• T : la période fondamentale de la structure:
3
T = CT hN 4 4.6 .
- hN: hauteur mesurée en mètre à partir de la base de la structure jusqu'au dernier niveau:
hN=19.67m.
- CT: coefficient, fonction de système de contreventement, du type de remplissage et donné par le
tableau 4.6
⇒CT = 0.050.
3
⇒T = 0.050 19.67 4 = 0.467s.
Et comme " CT "le cas n0=03 dans le tableau, on peut utiliser aussi la formule :
hN
T = 0.09 4.7 .
√D
où "D "est la dimension du bâtiment mesurée à sa base dans la direction considérée.
Dx = 15.55m ⇒ TX = 0.4489 s.
Dy = 16.55m ⇒ Ty = 0.4351 s.
Dans ce cas de figure il ya lieu de retenir dans chaque direction considérée la plus petite des deux
valeurs données respectivement par (4.6) (4.7).
Donc on prend :TX = 0.4489setTy = 0.4351s.
2
T2 3
T2 = 0.4 s < TX = 0.4489 < 3.0 sDX = 2.5 η = 2.03
TX
2
T2 3
T2 = 0.4 s < Ty = 0.4351s < 3.0 sDy = 2.5 η = 2.08
Ty

 Facteur de qualité (Q) :


Le facteur de qualité de la structure est fonction de:

118
- la redondance et de la géométrie des éléments qui la constituent
- la régularité en plan et en élévation
- la qualité du contrôle de la construction
6
La valeur de Q est déterminée par la formule: Q  1  P
1
q

Pq est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité q est satisfait ou non.

Pénalité "Pq".
Facteur de qualité (Q) : Critique « q »
Observé Non observé

Conditions minimales sur les files de / 0


contreventement.

Redondance en plan. / 0

Régularité en plan. / 0

Régularité en élévation. 0 /

Contrôle de la qualité des matériaux. / 0.05

Contrôle de la qualité de l’exécution / 0.10

Tableau (v.1): pénalité correspondante au critère


Q = 1 + (0 + 0,05+ 0,1)=1,15
 Poids total de la structure : (WT)
WT : est égale à la somme des poids Wi, calculés à chaque niveau (i) :
n

WT = Wi avec ∶ Wi = WGi + βWQi .


i=1

WGi : Poids du aux charges permanentes et à celles des équipements fixes éventuels, solidaires de la structure.
WQi : Charges d’exploitation.
β : Coefficient de pondération, fonction de la nature et la durée de la charge d’exploitation

β = 0,20[tab (4.5) RPA99]


119
Niveau Elément WG (t) WGi(t)&WQi (t)

L’acrotère…………………………………….. 14,03
Plancher terrasse………………………….. 94,81
Poutres longitudinales…………………… 16,43 WG= 209,42
Terrasse Poutres transversales……………………. 19,64 WQ = 21,38
Poteaux………………………………………… 21,55
Murs……………………………………………. 13,34
Voiles…………………………………………… 29,62

Plancher étage………………………………. 72,36


Poutres long…………………………………. 16,43
Poutres trans………………………………… 19,64 WG =183,08
Etage Poteaux………………………………………… 21,55 WQ = 22,04
courant Voiles…………………………………………… 29,62
Murs…………………………………………….. 13,34
Escalier.................................................. 10,14

Plancher étage………………………………. 72,36


Poutres long…………………………………. 16,43
Poutres trans………………………………… 19,64 WG = 195,91
RDC Poteaux………………………………………… 25,15 WQ= 22,90
Voiles…………………………………………… 34,27
Murs…………………………………………….. 15,57
Escalier.................................................. 12,49

Tableau (v.2): le poids total de la structure.


Le poids total de la structure :
120
𝑾𝑻 = 𝟏𝟏𝟑𝟕, 𝟔𝟓 + 𝟎. 𝟐 𝟏𝟑𝟐, 𝟑𝟔 = 𝟏𝟏𝟔𝟒, 𝟏𝟐𝟐 𝒕.

 La force sismique totale « V » appliquée à la base dans les deux sens :


𝑨𝑫𝑿 𝑸 𝟎, 𝟏𝟓 𝟐. 𝟎𝟑 (𝟏. 𝟏𝟓)
𝑽𝑿 = 𝑾𝑻 = 𝟏𝟏𝟔𝟒𝟏. 𝟐𝟐 = 𝟏𝟎𝟏𝟗. 𝟏𝟏𝒌𝑵.
𝑹 𝟒

𝑨𝑫𝒚 𝑸 𝟎. 𝟏𝟓 𝟐. 𝟎𝟖 (𝟏. 𝟏𝟓)


𝑽𝒚 = 𝑾𝑻 = 𝟏𝟏𝟔𝟒𝟏. 𝟐𝟐 = 𝟏𝟎𝟒𝟒. 𝟐𝟏𝒌𝑵.
𝑹 𝟒
V.8. Etude dynamique
V.8.1. Présentation du logiciel L’ETABS
L’ETABS : est un programme structural basé sur la méthode des éléments finis autonome
pour l'analyse et la conception des structures civiles. Il offre une interface utilisateur
intuitive, pourtant puissante avec beaucoup d'outils pour faciliter la construction rapide et
précise des modèles, avec les techniques analytiques sophistiquées requises pour faire les
projets les plus complexes.

Nom du programme: Extended 3D Analysis of Building Systems.

Version : Version 9.0.0.

Entreprise productrice :Computers and Structures, Inc.

Berkeley, California. USA.

Ce dernier est un logiciel qui permet de modéliser et d’analyser les bâtiments. Les caractéristiques principales
d’ETABS sont :
 ETABS est un logiciel de calcul conçu exclusivement pour le calcul des bâtiments. Il permet de
modéliser facilement et rapidement tous types de bâtiments grâce à une interface graphique unique. Il
offre de nombreuses possibilités pour l’analyse statique et dynamique.
 Ce logiciel permet la prise en compte des propriétés non-linéaires des matériaux, ainsi que le calcul et le
dimensionnement des éléments structuraux suivant différentes

réglementations en vigueur à travers le monde (Euro code, UBC, ACI..etc). De plus de part ça
spécificité pour le calcul des bâtiments, ETABS offre un avantage certain par rapport au codes de calcul
à utilisation plus étendue. En effet, grâce à ces diverses fonctions il permet une décente de charge
automatique et rapide, un calcul automatique du centre de masse et de rigidité, ainsi que la prise en
compte implicite d’une éventuelle excentricité accidentelle. De plus, ce logiciel utilise une terminologie
propre au domaine du bâtiment (plancher, dalle, trumeau, linteau etc).
 ETABS permet également le transfert de donnée avec d’autres logiciels (AUTOCAD, SAP2000 et
SAFE).

Modélisation mathématique par la méthode des éléments finis

121
La modélisation revient à représenter un problème physique possédant un nombre infini de degré de
liberté (DDL) par un modèle ayant un nombre fini de DDL, et qui reflète avec une bonne précision les
paramètres du système d’origine à savoir : la masse, la rigidité et l’amortissement.
En d’autres termes; La modélisation est la recherche d’un mécanisme simplifié qui nous rapproche le
plus possible du comportement réel de la structure, en tenant compte le plus correctement possible de la masse
et de la rigidité de tous les éléments de la structure.

Analyse et conception structurales

Les étapes générales suivantes sont exigées pour analyser et concevoir une structure en utilisant ETABS :
 Créez ou modifiez un modèle qui définit numériquement la géométrie, les propriétés, le chargement, et
les paramètres d'analyse pour la structure.
 Exécutez une analyse du modèle.
 Passez en revue les résultats de l'analyse.
Vérifiez et optimisez la conception de la structure

Figure (v.1) : vue en 3D du bâtiment

122
Figure (v.2) : vue en plan du bâtiment

V.8.2. Résultats trouvées par logiciel L’ETABS


 Centre de masse et centre de torsion
Story Diaphragme XCCM YCCM XCR YCR

STORY1 D1 7,807 7,83 9,625 9,629


STORY2 D2 7,84 7,844 8,897 8,902
STORY3 D3 7,841 7,842 8,308 8,315
STORY4 D4 7,841 7,84 7,92 7,932
STORY5 D5 7,885 7,866 7,633 7,68
STORY6 D6 7,554 7,61 7,493 7,518
Tableau (v.3):Centre de masse et centre de torsion.
 Calcul de l'excentricité
 Excentricité théorique
ex=|XCCM-XCR | ; ey=| YCCM - YCR|
 Excentricité accidentelle: RPA99/V2003 Article (4.2.7)
eacc = 0,05 L
Diaphragme Excentricité théorique Excentricité acc Excentricité Excentricité
Ex ey eacc ex ey
1 1,818 1,799 0,827 1,818 1,799
2 1,057 1,058 0,827 1,057 1,058
3 0,467 0,473 0,827 0,827 0,827
4 0,079 0,092 0,827 0,827 0,827
5 0,252 0,186 0,827 0,827 0,827
6 0,061 0,092 0,827 0,827 0,827

123
Tableau (v.4):Excentricité accidentelle.
 Facteurs de participations modales :
Mode Période α (xx) α (yy) ∑α (xx) ∑α (yy)
1 0,405872 36,053 36,3718 36,053 36,3718
2 0,37453 35,87 35,5741 71,923 71,9459
3 0,361674 1,6506 1,6155 73,5736 73,5614
4 0,102646 6,7311 6,5831 80,3047 80,1445
5 0,095714 10,0488 10,2162 90,3534 90,3606
6 0,082131 2,6569 2,6848 93,0103 93,0454
7 0,052749 1,5178 1,3903 94,5281 94,4357
8 0,045355 2,5691 2,7004 97,0972 97,136
9 0,037906 0,8159 0,8265 97,913 97,9626
10 0,03673 0,5324 0,4469 98,4454 98,4094
11 0,030434 0,7116 0,8271 99,157 99,2365
12 0,029235 0,1801 0,0874 99,3371 99,324
Tableau (v.5):Facteurs de participations modales.
 Déplacements et Efforts tranchant de chaque diaphragme:

EX EY V
Story UX UY U UX UY U VX VY
STORY6 0,0050 0,0050 0,0050 0,0050 0,0050 0,0050 278,55 278,24
STORY5 0,0041 0,0041 0,0041 0,0041 0,0041 0,0041 497,05 497,23
STORY4 0,0030 0,0031 0,0031 0,0030 0,0030 0,0030 659,03 659,25
STORY3 0,0021 0,0021 0,0021 0,0021 0,0021 0,0021 778,49 778,70
STORY2 0,0012 0,0012 0,0012 0,0012 0,0012 0,0012 861,62 861,88
STORY1 0,0005 0,0005 0,0005 0,0005 0,0005 0,0005 909,67 910,08

Tableau (v.6):Déplacements et Efforts tranchant de chaque diaphragme.


 Vérification des déplacements:
Les déplacements horizontaux de chaque niveau dus aux efforts horizontaux sont aux niveaux
des planchers.

D’après le RPA 99/ V 2003 le déplacement horizontal a chaque niveau K de la structure est
calculé comme suit : δk =R.δek avec

δek: Déplacement du aux forces sismiques Fi.

R : Coefficient de comportement (R= 4).

Le déplacement relatif au niveau K par rapport au niveau K-1 est égal à :∆k = δk - δk-1

Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages qui lui sont adjacent, ne
doivent pas dépasser 1% de la hauteur de l’étage.

Sens x-x Sens y-y

124
Niveau δek(m) δk(m) Δk(m) δek(m) δk(m) Δk(m)  k m 
1 0,0005 0,002 0,0016 0,0005 0,002 0,0016 0,0357
2 0,0012 0,0048 0,0028 0,0012 0,0048 0,0028 0,0306
3 0,0021 0,0084 0,0036 0,0021 0,0084 0,0036 0,0306
4 0,0031 0,0124 0,0040 0,0030 0,0120 0,0036 0,0306
5 0,0041 0,0164 0,0040 0,0041 0,0164 0,0044 0,0306
6 0,0050 0,0200 0,0036 0,0050 0,0200 0,0036 0,0306
Tableau (v.7):Vérification des déplacements
Donc tous les déplacements relatifs sont inférieurs aux déplacements admissibles imposés par le
« R.P.A.99 /version 2003 » et qui est de l'ordre de 1% de la hauteur d’étage.

 Vérification de l'effort tranchant à la base:


La résultante des forces sismiques à la base Vt obtenue par combinaison des valeurs modales ne
doit pas être inférieure à 80 % de la résultante des forces sismiques déterminée par la méthode
statique équivalente V pour une valeur de la période fondamentale donnée par la formule empirique
appropriée.

0,8V statique (KN) Vdynamique (KN)

Suivant X 815,288 909,67 Condition vérifiée


Suivant Y 835,368 910,08 Condition vérifiée

Tableau (v.8):Vérification de l'effort tranchant à la base

Justification vis à vis de l’effet P-

Les effets du 2° ordre (ou effet P-) peuvent être négligés dans le cas des bâtiments si la
condition suivante est satisfaite à tous les niveaux :

= Pk  k / Vkhk 0.10
Pk : poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au dessus du niveau « k » :

Pk   Wgi   Wqi 
n

i k

Vk : effort tranchant d’étage au niveau "k».

k : déplacement relatif du niveau « k » par rapport au niveau « k-1 ».


hk : hauteur de l’étage « k ».

Si 0,10 <  k  0,20, les effets P-  peuvent être pris en compte de manière approximative en
amplifiant les effets de l’action sismique calculés au moyen d’une analyse élastique du 1° ordre par le
facteur 1/ (1- k).

Si k > 0,20, la structure est potentiellement instable et doit être redimensionnée.

Dans le sens x :
Niveau Pk Δk x Vk x hk 
1 11641,22 0,0016 909,67 3,57 0,005735

125
2 9636,32 0,0028 861,62 3,06 0,010233
3 7761,44 0,0036 778,49 3,06 0,011729
4 5886,56 0,0040 659,03 3,06 0,011676
5 4011,68 0,0040 497,05 3,06 0,010550
6 2139,6 0,0036 278,55 3,06 0,009036

Tableau (v.9):vérification vis à vis de l’effet P- dans le sens x.

Dans le sens y :

Niveau Pk k y Vk y hk 
1 11641,2 0,0024 1096,30 3,57 0,007138
2 9636,32 0,004 1032,89 3,06 0,012195
3 7761,44 0,0052 928,65 3,06 0,0142027
4 5886,56 0,0056 786,21 3,06 0,0137021
5 4011,68 0,006 596,34 3,06 0,0131905
6 2139,6 0,0052 332,09 3,06 0,0109486

Tableau (v.10):vérification vis à vis de l’effet P- dans le sens y.

Donc   0,1 dans tous les niveaux, donc l'effet P   est négligé.

126
Chapitre VI:

Ferraillage des éléments structraux

127
VI. ETUDE DES ELEMENTS PORTEURS
VI.1. Introduction

L’étude des éléments porteurs présente une grande importance dans la conception de cette étude vue le
rôle important que joue ces éléments dans la construction, ces éléments reprennent seuls les différentes actions
horizontales et verticales.

L’étude des éléments porteurs qui sont les plus sollicités ; doit être conformes aux règlements de calcul
et de conception « RPA 99 VERSION 2003 ; CBA 93 ».

Ce qui nous intéresse dans l’étude des portiques c’est la distribution des charges (horizontales et
verticales) aux portiques et voiles, cette étude sera effectuée par la méthode des éléments finis à l’aide du
logiciel «ETABS » ; (Extended 3D Analysis of Building Systems).

VI.2. Ferraillage des poutres

Les poutres sont sollicitées par un moment, un effort tranchant et un effort normal, ce dernier ne sera
pas pris en considération dans les calculs à cause de sa valeur négligeable par rapport aux autres sollicitations.

La section d'armature finale A = max (Acalcul ; ACNF ; ARPA) tel que :

 Acalcul : section d'armature calculée en flexion simple.

128
 ACNF : Condition de non fragilité : Amin = 0,23.b.d.ftj/fe
 ARPA : Section d’armature minimale du RPA 99 « Version 2003 » (Art 7.5.2.1 P63).
Le pourcentage minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la poutre est de 0,5% en toute
section.
Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est de :
 4% en zone courante.
 6% en zone de recouvrement.

Poutres principales et secondaires :

Les poutres sont soumises aux efforts suivants :

 Moment fléchissant.
 Effort tranchant.
 Effort normal.
Et vu que l’influence de l’effort normal sur les poutres est souvent insignifiante devant celle du moment
fléchissant ou de l’effort tranchant, l’effort normal est négligé; Donc le ferraillage se fera en flexion simple (cas
le plus défavorable)

Combinaisons :
Les poutres sont calculées suivant les deux situations suivantes :
- Situation durable selon CBA (1,35G+1,5Q) : pour déterminer le moment Max en travée.

- Situation accidentelle selon le RPA99V2003 (G+Q ± E ; 0,8G ± E) : Pour déterminer


respectivement le moment maximum négatif et positif, sur les appuis et permettra de déterminer
le ferraillage supérieur au niveau des appuis.
Cas des contraintes :

Cas des contraintes


Situation Contrainte de béton ζbc = 0.85 fc28 /γb γb = 1.5 ζbc = 14.2 MPa
durable Contrainte d’acier ζs = fe / γs γs = 1.15 ζs = 348 MPa
Situation Contrainte de béton ζbc = 0.85 fc28 /γb γb = 1.15 ζbc = 18.5 MPa
accidentelle Contrainte d’acier ζs = fe / γs γs = 1 ζs = 400 MPa

Calcul de ferraillage :

Poutres principales ( 30, 40) :

Ferraillage longitudinal

On prend comme un exemple de calcul la poutre la plus sollicitée (poutre d’étage).

Calcul des armatures longitudinales :

En travée : Combinaison utilisée : 1,35G+1,5Q.

129
Données
Géométrie : Largeur de la poutre b= 0.30 m
Hauteur de la section H= 0.40 m
Hauteur utile des aciers tendus d= 0.37 m
Hauteur utile des aciers comprimés C= 0.03 m
Matériau : Contrainte de l'acier utilisé fe = 400 MPa
Contrainte du béton à 28 jours fc28 = 25 MPa
Conditions de fissuration Peu préjudiciable
Sollicitation: Moment ultime due à : 1.35 G + 1.5 Q Mu = 29,36 KN.m
Moment réduit ultime μl = 0.392

Calcul des moments réduits :

μ = Mu / (b × d² × fbu) = 29,36.103/(30.372.14,2) = 0,05

μ = 0,05 ≤ μl = 0,392 ⟹ Pas d'aciers comprimés (A’ = 0 cm²)

μ = 0,05 ⟹ α = 0,064. ⟹ β = 0,974.

Détermination de la section théorique des aciers tendus :

As= Mu/(β.d.σs) = 29,36.103/(0,974.37.348) = 2,34cm2.

En appuis :

Nappe inférieure :

Combinaison utilisée : 0.8G + E.

Calcul des moments réduits :

μ = Mu / (b × d² × fbu)=29,38.103/(30.372.18,5) = 0,038

μ = 0,038 ≤ μl = 0,392 ⟹ Pas d'aciers comprimés (A’ = 0)

μ = 0,038 ⟹ α = 0,049.

β =0 ,980.

Détermination de la section théorique des aciers tendus :

As = Mu/(β.d.σs) = 29,38.103/(0,980.37.400) = 2,02cm2.

Remarque :

As(travée) > As(appuie nappe inferieure) donc :

As(travée) = 2,34 cm2.

As théorique = 2,34 cm2 ⟹ As réel = 3,39 cm2 ⟹ 3HA12.

130
Nappe supérieure : Combinaison utilisée : G+Q ±E

Calcul des moments réduits :

μ= Mu / (b × d² × fbu)=79,79.103/(30.372.18,5) =0,105

μ = 0,105 ≤ μl = 0,392 ⟹ Pas d'aciers comprimés (A’ = 0)

μ = 0,105 ⟹ α =0,138

β =0,944

Détermination de la section théorique des aciers tendus :

As= Mu/(β.d.σs) =79,79.103/(0,1944.37.400) = 5,71cm2.

As théorique= 5,71 cm2⟹ As réel = 6,47 cm2 ⟹ 3HA12 + 2HA14.

Vérifications

 Pourcentage minimal d’après le RPA99V2003 (7.5.2.1) :

Amin = 0.5% (b x h) = 6 cm²

 Pourcentage maximal d’après le RPA99V2003 :

Données
Géométrie : Largeur de la poutre b= 0.30 m
Hauteur de la section h= 0.40 m
Hauteur utile des aciers tendus d= 0.37 m
Hauteur utile des aciers comprimés C= 0.03 m
Matériau : Contrainte de l'acier utilisé fe = 400 MPa
Contrainte du béton à 28 jours fc28 = 25 MPa
Conditions de fissuration Peu préjudiciable
Sollicitation : Moment ultime Mu = 79,79 KN.m
Moment réduit ultime μl = 0.392
4 % b h en zone courante (Amax = 48cm²)

6 % b h en zone de recouvrement (Amax = 72 cm²)

Condition de non fragilité :

Asl > ACNF = 0,23.b.d.ftj/fe = 1,34 cm²

Poutres secondaires (30 ,35) :

131
Ferraillage longitudinal

En travée : Combinaison utilisée : 1,35G+1,5Q.

Données
Géométrie : Largeur de la poutre b= 0.30 m
Hauteur de la section h= 0.35 m
Hauteur utile des aciers tendus d= 0.32 m
Hauteur utile des aciers comprimés C= 0.03 m
Matériau : Contrainte de l'acier utilisé fe = 400 MPa
Contrainte du béton à 28 jours fc28 = 25 MPa
Conditions de fissuration Peu préjudiciable
Sollicitation: Moment ultime due à : 1.35 G + 1.5 Q Mu = 26,0 KN.m
Moment réduit ultime μl = 0.392

μ = 0,059⟹ α = 0,076 ⟹ As = 2,40 cm2.

β =0,969

En appuis :

Nappe inférieure :

Combinaison utilisée : 0.8G + E.

Données
Géométrie : Largeur de la poutre b= 0.30 m
Hauteur de la section h= 0.35 m
Hauteur utile des aciers tendus d= 0.32 m
Hauteur utile des aciers comprimés C= 0.03 m
Matériau : Contrainte de l'acier utilisé fe = 400 MPa
Contrainte du béton à 28 jours fc28 = 25 MPa
Conditions de fissuration Peu préjudiciable

132
Sollicitation : Moment ultime Mu = 28,86 KN.m
Moment réduit ultime μl = 0.392
μ = 0,050 ⟹ α = 0,065 ⟹ As = 2,31 cm2.

β = 0,973

As(travée) > As(appui nappe inferieure) donc :

As(travée) = 2, 40cm2.

As théorique = 2,40 cm2 ⟹ As réel = 3,39cm2 ⟹ 3HA12.

Nappe supérieure : Combinaison utilisée : G+Q ±E

μ = 0,089 ⟹ α = 0,117 ⟹ As = 4,16 cm2.

β =0,953

As théorique = 4,16 cm2 ⟹ As réel = 4,52 cm2 ⟹ 4HA12

Vérifications

 Pourcentage minimal d’après le RPA99V2003 (7.5.2.1) :


Données
Géométrie : Largeur de la poutre b= 0.30 m
Hauteur de la section h= 0.35 m
Hauteur utile des aciers tendus d= 0.32 m
Hauteur utile des aciers comprimés C= 0.03 m
Matériau : Contrainte de l'acier utilisé fe = 400 MPa
Contrainte du béton à 28 jours fc28 = 25 MPa
Conditions de fissuration Peu préjudiciable
Sollicitation : Moment ultime Mu = 50,85 KN.m
Moment réduit ultime μl = 0.392
Amin = 0.5% (b x h) = 5,25 cm²

 Pourcentage maximal d’après le RPA99V2003 :

4 % b h en zone courante (Amax = 42cm²)

6 % b h en zone de recouvrement (Amax = 63 cm²)

Condition de non fragilité :

Asl> ACNF = 0,23.b.d.ftj/fe = 1,15 cm². Vérifiée

Vérification de la contrainte de cisaillement :

133
Contrainte tangente :

τu = Vumax /bd = 89,41.103/300.370 = 0,805 MPa.

Armature droite : α = 900

τu = 0,805 MPa < τlim= 3,33 MPa

Armatures transversales :
D’après le BAEL 91 :

t ≤ Min (h/35 ; b/10 ;  1) cm = Min (11,42 ; 30 ; 12)


On prend :  t = 8 mm.
D’après le RPA99V2003 :

La quantité d’armatures transversales minimale est de :

At ≥ 0.3% St b

Pour la zone nodale :

St ≤ Min (h/4 ; 12  1 )

St ≤ Min (40/4 ; 12(1.2) ) = 10 cm

Donc on adoptera un espacement de St = 10 cm.

Pour la zone courante

St ≤ h/2 = 40/2 = 20 cm

Donc on adoptera un espacement de St = 15 cm.

Ça nous donne : St = 10 cm → zone nodale : At ≥ 0.3% (10) (30) = 0.9 cm2.

St = 15 cm → zone courante : At ≥ 0.3% (15) (30) = 1.35 cm2.

On adopte 4T8 = 2,01 cm2 avec un espacement dans :

Zone nodale St = 10 cm

Zone courante St = 15 cm.

Vérification de la compression du béton :

Vumax= 89,41KN ≤ 0,267.a.b0.fc28 = 0,267.510.300.25.103 = 1021,27 KN .

Vérification des contraintes :

Poutre principale

Données
Matériaux : Contrainte du béton à 28 jours fc28 = 25 MPa
134
Contrainte limite de traction du béton ft28 = 2.1 MPa
Contrainte de l'acier utilisé fe = 400 MPa
Section d’acier tendue As = 3, 39 cm²
Coefficient d’équivalence n= 15
Coefficient   1.6 pour les HA  1.6
  1 pour les ronds lisses
Géométrie : Largeur de la poutre b= 30 cm
Hauteur totale de la poutre h= 40 cm
Hauteur utile de la poutre d= 37 cm

Vérification des contraintes


Moment service M ser 21,29 KN.m
Position de l’axe neutre y = 13.02cm
 15 AS d  y   0
by ²
2
Moment d’inertie by 3 51312,36cm4
I  15 AS d  y 
2

3
Coefficient K  M ser I 41,49 MN/m3
Contrainte dans le béton  b  K .y 5,4MPa
Contrainte dans l’acier  S  15 K d  y  148.74 MPa
Vérification de contrainte dans le béton  b   b  0.6 f c 28 5,4< 15 vérifiée
Vérification de contrainte dans l’acier  S   S   fe  148,74<400
vérifiée

Vérification de la flèche :

Données
Hauteur totale de la poutre h= 40 cm
Hauteur utile de la poutre d= 37 cm
Longueur de la poutre L= 5,37 m
Largeur de la poutre b= 30 cm
Section d’acier tendue As = 3.39 cm²
Moment en travée Mt= 29,36 KN.m
Moment isostatique M0= 78,5 KN.m
Contrainte de l'acier utilisé fe = 400 MPa
135
h / L > 1 / 16 0,074 0.0625 Vérifiée
h / L > Mt / 10M0 0,074 0,037 Vérifiée
As / b0 d < 4.2 / fe 0.003 0.0105 Vérifiée

Poutre secondaires :

Données
Matériaux : Contrainte du béton à 28 jours fc28 = 25 MPa
Contrainte limite de traction du béton ft28 = 2.1 MPa
Contrainte de l'acier utilisé fe = 400 MPa
Section d’acier tendue As = 3.39 cm²
Coefficient d’équivalence n= 15
Coefficient   1.6 pour les HA  1.6
  1 pour les ronds lisses
Géométrie : Largeur de la poutre b= 30 cm
Hauteur totale de la poutre h= 35 cm
Hauteur utile de la poutre d= 32 cm

Vérification des contraintes


Moment service M ser 18,89 KN.m
Position de l’axe neutre y = 12,24cm
 15 AS d  y   0
by ²
2
Moment d’inertie by 3 34376,65cm4
I  15 AS d  y 
2

3
Coefficient K  M ser I 54,95 MN/m3
Contrainte dans le béton  b  K .y 6,72 MPa
Contrainte dans l’acier  S  15 K d  y  162.8 MPa
Vérification de contrainte dans le béton  b   b  0.6 f c 28 6,72< 15 vérifiée
Vérification de contrainte dans l’acier  S   S   fe  162.8<400
vérifiée

Vérification de la flèche :

Données
Hauteur totale de la poutre h= 35 cm
Hauteur utile de la poutre d= 32 cm
Longueur de la poutre L= 3,8 m
Largeur de la poutre b= 30 cm
Section d’acier tendue As = 3.39 cm²
Moment en travée Mt= 26 KN.m
136
Moment isostatique M0= 18,05 KN.m
Contrainte de l'acier utilisé fe = 400 MPa

h / L > 1 / 16 0,092 0.0625 Vérifiée


h / L > Mt / 10M0 0,092 0,144 Non Vérifiée
As / b0 d < 4.2 / fe 0,0035 0.0105 Vérifiée

La vérification de la flèche est nécessaire

Calcul de chargement

Charge permanente sans revêtement : j = 3,5 KN/ml.

Charge permanente avec revêtement : g = 4,06KN/ml.

Charge totale : P= (G+Q) b = (4,06+0,65) = 4,71 KN/ml.

Calcul des moments correspondant :

jL2
Mj = 0.75 = 4,73KNm
8

gL2
Mg = 0.75 = 5,49 KNm
8

PL2
MP = 0.75 = 6,37 KNm
8

Calcul de position de centre de gravité:

15As bd
y= 1+ − 1  y = 8,85cm.
b 7,5As

Calcul de moment d’inertie de la section homogène :

2
bh3 h 30 35 3
2
I0 = + 15As − d′ = + 15 3,39 17,5 − 3 = 117878,71 cm4 .
12 2 12

Calcul des contraintes correspondant :

15Mj
σj = d − y = 13,95MPa
I

137
15Mg
σg = d − y = 16,18MPa
I
15MP
σP = d − y = 18,77MPa
I

Calcul de pourcentage des armatures :

As 2,26
ρ= = = 0,0035
d b 18 ,65

Calcul des coefficients correspondant :

1.75 ft28
μj = 1 − = −0,599 < 0 μj = 0.
4 ρσj + ft28

1.75 ft28
μg = 1 − = −0,578 < 0 μg = 0.
4 ρσg + ft28

1.75 ft28
μP = 1 − = −0,553 < 0 μp = 0.
4 ρσP + ft28

Calcul de module de déformation longitudinale du béton

 Calcul de module de déformation longitudinale instantané du béton :


3
Ei = 11000 fc28 = 32164,2MPa.

 Calcul de module de déformation longitudinale différée du béton :

Ev = 10818,87 MPa.

Calcul du moment d’inertie :

1.1I0 1.1I0
Iji = = = 50507,89cm4 .
1 + λi μj 1

Igi = 53176,63cm4 .

IPi = 56544,606cm4 .

Igv = 345441,21cm4

138
Calcul de la flèche :

La flèche correspondante à j :


Mj L2
fji = = 0,0421 cm.
10Ei Iji

La flèche correspondante à g :

Mg L2
fgi = = 0,0464 cm.
10Ei Igi

La flèche correspondante à P :

MP L2
fPi = = 0,0506 cm.
10Ei IPi

La flèche correspondante à V :

Mg L2
fgv = = 0,0214 cm.
10Ev Igv

La flèche totale :

∆ft = fgv − fji + fPi − fgi = 0,0849m.

La flèche admissible :

L 380
∆ft ad = = = 0, 76cm.
500 500

On a: ∆ft < ∆ft ad C. V .

Poutres principales :

En appui En travée

139
Poutres secondaires :

En appui En travée

Figure VI.1. Ferraillage des poutres

140
VI.2.Ferraillage des poteaux
VI.2.1. La flexion composée

DEFINITION :

Les poteaux sont des éléments verticaux qui supportent et distribuent les charges vers les
fondations. Ils sont soumis à des efforts normaux de compression et à des moments fléchissant, donc
ils sont sollicités à la flexion composée dans les deux sens. Les armatures sont déterminées avec les
couples de sollicitations qui correspondent à l’excentricité maximale :
1) Mmax , Ncorr

2) Nmin , Mcorr

3) M , N qui donnent une excentricité max

Pour le calcul d’une section soumise à la flexion composée, trois cas peuvent se présenter :

* Section entièrement tendue

* Section entièrement comprimée

* Section partiellement comprimée


C
A = (d-c)NU – MU ≤ (0.337-0.81 h ) bh2σb , MU = MG + NU.e

C
A = (d-c)NU – MU , B = (0.337-0.81 h ) bh2σb

e : distance du CDG et les armatures inférieures

Nous avons 3 cas possibles

Si A ≤ B, la section est partiellement comprimé (dans le cas ou nous avons un effort normal de
compression)

Si A ≥ B, la section est entièrement comprimée

Si nous avons un effort normal de traction

eG > (d-c) la section est partiellement comprimé

eG < (d-c) la section est entièrement tendu

1/combinaisons des charges ;


Le calcul des sections sera mené selon les règles du calcul de béton armé (CBA93 et RPA99).

En fonction du type de sollicitation, nous distinguons les différentes combinaisons suivantes :


 1,35G +1,5Q ………………………….CBA 93
 G+Q E ……………………….......…..RPA 99
141
 0,8G  E ………………………….…...RPA 99

2/Recommandation du RPA99/version 2003 :

D’après le RPA99/version 2003 (article 7.4.2 page 48), les armatures longitudinales doivent être a
haute adhérence droites et sans crochet. Leur pourcentage en zone sismique II est limité par :

As
Amax = < 3% en zone courante.
bh
As
Amax = < 6% en zone recouvrement.
bh
As > Amin = 0,8 % b×h (zone IIa)
Le diamètre minimal est de 12 mm.
La longueur minimale de recouvrement est de 40 Φ L.
La distance maximale entre les barres dans une surface de poteau est de 25cm.

Calcul le ferraillage

POT 35x35:

 N  65,38KN

M  29.138KNm
 V  21.32 KN

eT e1ea e2 Avec :

 L 
ea  max 2cm;   max2cm;1.22cm  2cm
 250 

3.l 2f
e2  .2.  Comme :   0,5;   2
10000.h

 3.0,7  3,062
 e2   10000.0,35 .2  1  2,36cm  (2)


Mu
e1   0,445m
N

et =e1+ e2+ ea =0,445+0.02+0.023 =0,5m

(d-c)NU - MU → A = -10,83 KNm

(0.337-0.81c/h)bh2σb → B = 203,05 KNm

A ≤ B (la section est partiellement comprimée).

142
Le moment fictif

Mfic = N(e+d-h/2) = 65,38(0,5+0.315-0.175) = 41,84 KNm

Mfic → AS(fic) = 3,48cm2

AS(cal)= AS(fic) – NU/σs = 3,48 - 1,63 = 1,85 cm2

D’après BAEL91

Amin ≥ 0.23 bdft28/fe =0.23×35×31,5×2.1/400 = 1,33cm2

Min (RPA) = 0.8%b×h = 0.008×0.35×0.35 = 9,8 cm2 On adopte

4HA14 + 4HA12 = 10,07 cm2

As
Amax= =10,07/1225 = 0.82% < 3% (zone courante)
bh

Armatures transversales :

Les armatures transversales des poteaux sont calculées à l’aide de formule

A t ρa . V u
=
t h . fe

Ou : Vu : effort tranchant

h: hauteur totale de la section brute

fe : contrainte limite élastique de l’acier d’armature transversale

D ou St : espacement des A.T, dont la valeur maximale est fixée comme suit :

N.B∶ ∅l ∶ le diamétre minimal des armatures longitudinales.

ρa ∶ coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de

la rupture par effort tranchant , en fonction de l′ élancement géométrique .

𝜆𝑔 ≥ 5 ⇛ 𝜌𝑎 = 2.5

𝜆𝑔 < 5 ⇛ 𝜌𝑎 = 3.75
𝑙𝑓 𝑙𝑓 0,7 . 3,06
On a: 𝜆𝑔 = 𝑜𝑢 ⇛ 𝜆𝑔 = = 6,12 ⇛ 𝜌𝑎 = 2.5
𝑎 𝑏 0.35

𝑉𝑢 = 21.32𝐾𝑁
𝜌 𝑎 .𝑉 𝑢 .𝑡 2,5 .21,32.103 .150
𝐴𝑡 = = = 0,76𝑐m2
𝑕1 .𝑓𝑒 350.400

At = 0,76 cm2 . soit 4T8 = 2,01cm2

Min (RPA)

143
At≥0.30% t ×b = 1,05 𝑐𝑚2

Vérification de l’effort tranchant

La contrainte tangentielle est égale à :

Selon B.A.E.L91

Vu 21,32
τu = = = 0.193MPa ≤ τu = 3.33Mpa (C. V)
bd 0.35 × 0.315
Selon le RPA99

Vu
τu = ≤ τbu = ρd fc28
bh
Ou τu : contrainte de cisaillement conventionnelle de calcul dans le béton sous combinaison
sismique.

Et : ρd = 0.075λg > 5

Ce qui donne :

τbu = ρd fc28 = 0,075.25 = 1.875Mpa > 0.193Mpa (C. V)

 Section maximale
Amax = 4 %b. h

Amax = 0.04 x35x35 Amax = 49 cm²  Atotale .

 Espacement des armatures transversales


 En zone nodale
l min =1.2 cm

St  Min (10 l min; 15 cm) = (12 cm ; 15 cm)

Soit : St = 10 cm en zone nodale.

 En zone courante
St 15. l min = 18 cm soit : St = 15 cm en zone courante.

 Longueur de recouvrement
lr =40.

lr = 40 x 1.4

Donc: lr = 56cm

144
 Etat limite de service :

Ms =19,217KNm , NS=70,64 KN

Il faut vérifier que:

- Contraintes maximale de compression de béton : 𝛔𝐛 ≤ 𝛔𝐛 .

- Contraintes maximale de traction des aciers :𝛔𝐬 ≤ 𝛔𝐬

σb = 0.6fc28 = 0.6 25 = 15 MPa.

Fissuration peu préjudiciable :


2
σs = f , max 0.5fe ; 110 ηftj = 202MPa.
3 e

M ser
On a : es = = 0.272m.
N ser

yser ⇒ z3 + pz + q = 0 .

h 35
C= − eser = − 27,2 = −9,70cm .
2 2
p = -3.c2–(c-d’).6.n.As’/b +(d-c).6.n.As/b = 242,961cm2

q = -2.c3 – (c-d’)2.6.n.As’/b – (d-c)2.6.n.As/b =- 20086,677 cm3

∆ = q2 + (4.p3/27 ) = 405599361,9 cm6 > 0

t = 0,5(√∆- q) = 10069,9981cm3

z = t1/3 = 21,59 cm ;

yc = z – p/3z =17,844 cm ;

yser = yc + c = 8,14 cm ;

Calcul des contraintes :

Le moment d’inertie de la section homogène réduite est :

I = b.yser3/3+15(As(d-yser)2 + As’(yser–d’)2) =48135,9681cm4 .

Contrainte du béton :

σb = Nser.yc.yser/I = 2,131MPa < σb . …vérifiée.

Contrainte d’acier :

σs = 15. Nser.yc.(d- yser) = 113.36MPa < σs . …vérifiée.

145
Schéma de ferraillage

Figure (VI.2) Schéma de ferraillage des poteaux

146
niveau pot comb N V M L(m) h(m) e1 e(a) e2 e(tot)
terrasse C11 G+Q±EXY 65,38 21,32 29,138 3,06 0,35 0,445 0,02 0,023 0,50
4éme C11 G+Q±EXY 128,73 16,29 25,301 3,06 0,35 0,197 0,02 0,023 0,239
étage
3éme C11 G+Q±EXY 208,88 16,75 25,556 3,06 0,35 0,122 0,02 0,023 0,165
étage
2éme C11 G+Q±EXY 283,35 15,54 23,901 3,06 0,35 0,084 0,02 0,023 0,12735
étage
1ére C11 G+Q±EXY 362,36 14,71 23,468 3,06 0,35 0,0647 0,02 0,023 0,10776
étage
RDC C11 G+Q±EXY 450,04 6,41 10,28 3,06 0,35 0,0228 0,02 0,023 0,0658

A B OBS SECTION M (fic) AS(fic) AS(cal) Min(RPA) As adopté


203,05 A<B SPC 41,84 3,48 1,85 9,8 4HA12 et 4HA14

-10,83
10,74 203,05 A<B SPC 48,788 4,03 0,81 9,8 4HA12 et 4HA14
32,68 203,05 A<B SPC 63,44 5,32 0,10 9,8 4HA12 et 4HA14
55,437 203,05 A<B SPC 75,753 6,33 -0,765 9,8 4HA12 et 4HA14
78,0 203,05 A<B SPC 89,77 7,71 -2,69 9,8 4HA12 et 4HA14
115,731 203,05 A<B SPC 92,61 8,011 -3,24 9,8 4HA12 et 4HA14
Tableau (VI.) : calcul d’une section d’un poteau dans tous les étages.

Vu h λ ρ t max (RPA) (cm) t (adopte) (cm) At(cm²) At


(KN) adopte
z - nod z- z-nod z-cour z- z-cour (cm²) adopte
cour nod
terrasse 21,32 0,35 6,12 2,5 ≤min(12,15) ≤18 10 15 0,38 0,57 2,01 4HA8
4éme 0,35 6,12 2,5 ≤min(12,15) ≤18 10 15 0,29 0,43 2,01 4HA8
étage
3éme 0,35 6,12 2,5 ≤min(12,15) ≤18 10 15 0,29 0,44 2,01 4HA8
étage
2éme 0,35 6,12 2,5 ≤min(12,15) ≤18 10 15 0,27 0,41 2,01 4HA8
étage
1ére 0,35 6,12 2,5 ≤min(12,15) ≤18 10 15 0,26 0,39 2,01 4HA8
étage
RDC 0,35 6,12 2,5 ≤min(12,15) ≤18 10 15 0,11 0,17 2,01 4HA8

Tableau (VI.) : Calcul des armatures transversales

147
VI.3. Ferraillage des voiles

VI.3.1. Introduction :

Un voile de section rectangulaire se comporte comme une console verticale, encastrée en pied dans ses
fondations et soumise à des charges réparties ou concentrées à chaque plancher.

Donc le voile est sollicité par un effort normal N, un effort tranchant V, et un moment fléchissant qui est
maximum dans la section d’encastrement. Ce qui implique que les voiles seront calculées en flexion composée
et au cisaillement, leurs ferraillages sont composé d’armatures verticales et d’armatures horizontales et
d’armatures transversales.

VI.3.2. Ferraillage des trumeaux

Aciers Verticaux :

le ferraillage vertical sera disposé de telle sorte qu’il reprendra les contraintes de flexion composée en
tenant compte des prescriptions imposées par le RPA99 décrit ci-dessous :

-les barres verticales des zones extrêmes devraient être ligaturées avec des cadres horizontaux dont
l’espacement ne doit pas être supérieur à l’épaisseur du voile.

-Si des efforts importants de compression agissent sur l’extrémité, les barres verticales doivent respecter
les conditions imposées aux poteaux.

-Les barres verticales du dernier niveau doivent être munies de crochets à la partie supérieure. Toutes
les autres barres n’ont pas de crochets (jonction par recouvrement).

Les armatures verticales sont déterminées suivants les étapes de calcul définies ci-dessous :

1. On détermine le diagramme des contraintes à partir des sollicitations les plus défavorables, et cela en
utilisant les formules classiques de la RDM.
ζ1=N/A-MV/I

ζ2=N/A+MV’/I

Avec :

 A: section du béton.
 V, V' : bras de levier (distance entre axe neutre et la fibre la plus tendue ou la plus comprimée).
 I: moment d’inertie du trumeau.

2. On détermine les efforts agissant dans chaque bande et la section d'armatures pour chaque section et
cela suivant les cas :
1ere cas : Section entièrement comprimée (S.E.C)

2eme cas : Section partiellement comprimée (S.P.C)

3eme cas : Section entièrement tendue (S.E.T)

148
Aciers Horizontaux :

-les armatures horizontales parallèles aux faces du mur sont disposées sur chacune des
faces entre les armatures verticales et la paroi de coffrage la plus voisine.
-Elles doivent être munies de crochets à (135°) ayant une longueur de 10Φ.
− 40Φ pour les barres situées dans les zones ou le reversement du signe
des efforts est possible.
− 20Φ pour les barres situées dans les zones comprimées sous l’action de toutes les
combinaisons possibles des charges.

Armatures de coutures :

Le long des joints de reprise de coulage, l'effort tranchant doit être repris par les aciers de coutures dont la
section est calculée par la formule suivante :

1.1V
Avj = Avec : V = 1.4V.
fe

Cette quantité d'armatures doit être ajoutée à la section d'acier nécessaire pour équilibrer les efforts de
traction.

Potelets :

On doit prévoir à chaque extrémité du voile un potelet armé par des barres verticales dont la
section doit être supérieure ou égale à 4T10
Combinaison d’action :
Les combinaisons d’actions sismiques et d’actions dues aux charges verticales à prendre sont données ci-
dessous :

 1.35 G  1.5 Q

Selon le BAEL 91 GQ

 GQE

Selon le RPA version 2003  0.8 G  E

Nous utilisons les combinaisons du RPA99 pour déterminer les efforts de traction dans les voiles.

Ce ferraillage se fera en fissuration peu nuisible sous les sollicitations obtenues par « ETABS».

Ferraillage minimale :

Selon le RPA99 / version 2003 :

-Le pourcentage minimal des armatures verticales sur toute la zone tendue est de 0.20% de la section du béton
tendu (Art7.7.4.1).

-Le pourcentage minimal d'armatures longitudinales des trumeaux dans chaque direction est donné comme suit :

149
 Globalement dans la section du voile égale à 0.15%. (Art7.7.4.3)
 En zone courante égale à 0.10%.

Espacement :RPA99 (Art7.7.4.3)

L'espacement horizontal et vertical des barres doit être inférieur ou égal à la plus petite des deux valeurs :

St ≤ 1.5 e

St ≤ 30cm.

Vérification des contraintes :

Vérification de la contrainte de cisaillement :

V
τu = ≤ τu = 0.28fc28
bd
V=1,4V.

Vérification de la contrainte de compression du béton:

Selon les règles de conception et de calcul des parois et mures en béton banche (DTR B-C 2.42) art
.2.3.3.

La contrainte de compression admissible est :σ′b = ϱ ′b σ′28

La valeur de fraction ϱ ′b est au plus égale à la plus petite des 2 valeurs suivantes

0,45 δ α γ

0.50 α β γ δ.

Vérifications à l'E.L.S :

N ser _
b    b  0.6Fc 28
B  15 A
 B : section du béton
 A : section d'armatures adoptée

150
Exemple de calcul : voile (P1)

Données
Largeur du voile b= 0,15 m
Géométrie : Longueur du voile L= 3,45 m
Moment d’inertie I= 0,513 m4
Surface A= 0,5175 m2
Contrainte de l'acier utilisé fe = 400 MPa
Matériau : Contrainte du béton à 28 jours fc28 = 25 MPa
Conditions de fissuration Peu préjudiciable
Moment M= 1306,37 KN.m
Sollicitations :
Effort normal N= 779,23 KN
Effort tranchant calculée V= 262,95 KN
Effort tranchant V=1,4 V V= 368,13 KN

Calcul des contraintes


σ1= N/A - M V /I σ1 = -2,88 MPa
σ2 = N/A +M V’ /I σ 2= 5,89 MPa

Donc la section est partiellement comprimée (S.P.C), on évalue la longueur de la zone tendue à partir des
triangles semblables.

σ1 σ1 + σ2 σ1 xL
= ⇒ Lt = = 1,13m.
Lt L σ1 + σ2

σ1=-2,88

Lt=1,13m σ2=5,89

L=3,45m

Volume des contraintes pour la zone tendue


Volume des contraintes T = (σ1 × e × lt)/2 245,47 KN
Détermination de la section des aciers
Section théorique d’acier de traction (T × γs) / f As = 6,136 cm²
Section des armatures de couture Avj= 1,1× V/ fe Avj= 7,231 cm²
Section des armatures de couture en Avja= Avj×lt/L Avja 2,376 cm²
zone tendue
Section des armatures totale A = Avja+ As A= 8,513 cm²
Section minimale Amin=0,2%×lt×e Amin 3,401 cm²

Détermination de la section des armatures horizontales


Section minimale globale Amin = 0,15% × L× e Amin = 7,762 cm²
En zone courante Amin = 0,10% × L× e Amin = 5,175 cm²
151
Vérification de l’effort tranchant

Vérification de la contrainte de cisaillement


V u 
Contrainte tangente 0,889 MPa
b.d
Contrainte tangente limite 0.2 fc28 u = 5,00 MPa
Vérification de la contrainte
u  u 0,889 < 5.0 vérifiée
de cisaillement

Espacement :

Selon l’Art 7.7.4.3.RPA99/Version2003: St ≤ min (1,5e ; 30cm)  Soit: St = 20 cm

Vérification à l’E.L.S :

Nser=1195,75 KN.

Vérification à l’E.L.S
Contrainte du béton. Nser/(B+15 A) σb = 4,83 MPa
Contrainte du béton admissible. 0.6 fc28 σb = 15 MPa
Vérification de la contrainte. σb ≤ σb 4,83 < 15 vérifiée.

On a suivi les mêmes étapes pour les autres niveaux et les autres voiles, les résultats sont représentés sous
forme des tableaux.

152
Ferraillage du trumeau P1

niveau trumeau P M V I (m4) L (m) Lt (m) e (m) Y (m) Y' (m)


(KN) (KNm) (KN)
STORY6 P1 129,1 53,45 23,58 0,51 3,45 -0,670 0,15 1,725 1,725

STORY5 P1 263,7 132,2 100,5 0,51 3,45 -0,251 0,15 1,72 1,725

STORY4 P1 396,3 316,2 154,6 0,51 3,45 0,4824 0,15 1,72 1,725

STORY3 P1 529,3 574,53 200,9 0,51 3,45 0,81161 0,15 1,72 1,725

STORY2 P1 663,7 903,14 244,1 0,51 3,45 0,9965 0,15 1,72 1,725

STORY1 P1 779,2 1306,3 262,9 0,51 3,45 1,1337 0,15 1,725 1,725

Amin( Amin( Amin( Choix


σ1 σ2 T As Avj AvjLt Atot
Lt) gl) zc) (zone
(Mpa) (Mpa) (KN) (cm²) (cm²) (cm²) (cm²)
(cm²) (cm²) (cm²) tendu)
-
0,0698 0,429 3,5117 0,0877 0,6484 - 7,762
-0,126 2,0110 5,175 12T10
48 321 71 94 5 0,0382 5
8
- - -
0,0648 0,954 1,2243 0,0306 2,7640 7,762
0,201 0,1709 0,7548 5,175 12T10
76 371 42 09 25 5
6 9 8
-
1,829 10,759 0,2689 4,2528 0,594 0,8636 1,4472 7,762
0,2973 5,175 12T10
281 7 92 75 694 86 76 5
8
-
2,954 55,330 1,3832 5,5258 1,299 2,6832 2,4348 7,762
0,9089 5,175 12T10
886 04 51 5 956 07 38 5
7
-
4,319 131,11 3,2778 1,939 5,2172 2,9894 7,762
1,7543 6,7144 5,175 12T10
409 54 85 39 75 99 5
5
-
5,898 245,47 6,1368 7,2311 2,376 8,5130 3,4011 7,762
2,8870 5,175 12T10
523 53 83 25 215 98 06 5
1

153
Vér de contr de cisaillement Vér à L'E-L-S
obs
V τu σb σb
τu (Mpa)
(KN) (Mpa) (Mpa) (Mpa)
33,012 0,079739 5 3,507 15 C-V

140,714 0,339889 5 6,678 15 C-V

216,51 0,522971 5 9,79 15 C-V

281,316 0,679507 5 12,85 15 C-V

341,824 0,825662 5 13,3 15 C-V

368,13 0,8892 5 13,51 15 C-V

Ferraillage du trumeau P2

trume M
niveau P (KN) V (KN) I (m4) L (m) Lt (m) e (m) Y (m) Y' (m)
au (KNm)
-
STORY6 P2 129,27 51,207 22,65 0,51 3,45 0,7775 0,15 1,725 1,725
1
-
130,93
STORY5 P2 263,71 100,51 0,51 3,45 0,2714 0,15 1,725 1,725
9
8
314,97 0,4778
STORY4 P2 396,28 154,44 0,51 3,45 0,15 1,725 1,725
5 09
573,34 0,8099
STORY3 P2 529,21 200,92 0,51 3,45 0,15 1,725 1,725
1 98
901,25 0,9952
STORY2 P2 663,5 243,61 0,51 3,45 0,15 1,725 1,725
7 08
1303,4 1,1325
STORY1 P2 779,01 262,23 0,51 3,45 0,15 1,725 1,725
36 38

154
Amin( Amin( Amin( Choix
σ1 σ2 T As Avj AvjLt Atot
Lt) gl) zc) (zone
(Mpa) (Mpa) (KN) (cm²) (cm²) (cm²) (cm²)
(cm²) (cm²) (cm²) tendu)
- - -
0,0776 0,4219 4,5256 0,1131 0,6228 7,762
0,140 0,0272 2,3325 5,175 12T10
1 84 68 42 75 5
37 3 2
- - -
0,0692 0,9498 1,4108 0,0352 2,7640 7,762
0,217 0,1822 0,8144 5,175 12T10
93 77 57 71 25 5
5 3 3
-
1,8248 10,513 0,2628 0,588 0,8510 1,4334 7,762
0,2933 4,2471 5,175 12T10
85 03 26 203 29 26 5
7
-
2,9505 54,995 1,3748 1,297 2,6721 2,4299 7,762
0,9052 5,5253 5,175 12T10
29 2 8 241 21 94 5
7
-
4,3126 130,50 3,2625 6,6992 1,932 5,1950 2,9856 7,762
1,7484 5,175 12T10
68 28 71 75 513 84 23 5
2
-
5,8882 244,42 6,1105 7,2113 2,367 8,4778 3,3976 7,762
2,8775 5,175 12T10
32 15 37 25 276 12 15 5
7

Vér de contr de cisaillement Vér à L'E-L-S


obs
V τu σb σb
τu (Mpa)
(KN) (Mpa) (Mpa) (Mpa)
31,71 0,076594 5 3,50 15 C-V

140,714 0,339889 5 6,67 15 C-V

216,216 0,522261 5 9,78 15 C-V

281,288 0,67944 5 12,78 15 C-V

341,054 0,823802 5 13,31 15 C-V

367,122 0,88677 5 13,61 15 C-V

155
Ferraillage du trumeau (P3)
trume M
niveau P (KN) V (KN) I (m4) L (m) Lt (m) e (m) Y (m) Y' (m)
au (KNm)
1,6262
STORY6 P3 7,31 73,398 67,18 0,51 3,45 0,15 1,725 1,725
72
0,0702
STORY5 P3 160,98 96,436 206,74 0,51 3,45 0,15 1,725 1,725
22
227,58 1,1717
STORY4 P3 127,02 296,38 0,51 3,45 0,15 1,725 1,725
5 32
403,37 1,6277
STORY3 P3 39,59 374,42 0,51 3,45 0,15 1,725 1,725
6 07
616,90 1,5643
STORY2 P3 99,98 433,58 0,51 3,45 0,15 1,725 1,725
2 41
919,50 1,3723
STORY1 P3 327,12 436,88 0,51 3,45 0,15 1,725 1,725
2 36

Amin( Amin( Amin( Choix


σ1 σ2 T As Avj AvjLt Atot
Lt) gl) zc) (zone
(Mpa) (Mpa) (KN) (cm²) (cm²) (cm²) (cm²)
(cm²) (cm²) (cm²) tendu)
-
0,2609 28,380 0,7095 1,8474 0,870 1,5803 4,8788 7,762
0,2326 5,175 12T10
32 14 03 5 857 6 16 5
8
- 0,6353 0,0695 0,0017 5,6853 0,115 0,1174 0,2106 7,762
5,175 12T10
0,0132 46 23 38 5 721 59 66 5
-
1,0107 45,681 1,1420 8,1504 2,768 3,9102 3,5151 7,762
0,5198 5,175 12T10
2 9 48 5 158 05 96 5
2
-
1,4328 156,24 3,9061 10,296 4,857 8,7640 4,8831 7,762
1,2798 5,175 12T10
84 51 27 55 903 29 2 5
8
-
2,2675 220,71 5,5177 11,923 5,406 10,924 4,6930 7,762
1,8811 5,175 12T10
76 06 65 45 477 24 24 5
8
-
3,7240 253,17 6,3293 12,014 4,778 11,108 4,1170 7,762
2,4597 5,175 12T10
09 3 24 2 99 31 07 5
8

156
Vér de contr de cisaillement Vér à L'E-L-S
obs
V τu σb σb
τu (Mpa)
(KN) (Mpa) (Mpa) (Mpa)
94,052 0,227179 5 3,90 15 C-V

289,436 0,699121 5 6,67 15 C-V

414,932 1,002251 5 9,72 15 C-V

524,188 1,266155 5 12,77 15 C-V

607,012 1,466213 5 13,32 15 C-V

611,632 1,47737 5 13,64 15 C-V


Ferraillage du trumeau (P4)
trume M
niveau P (KN) V (KN) I (m4) L (m) Lt (m) e (m) Y (m) Y' (m)
au (KNm)
1,5593
STORY6 P4 13,62 81,505 58,76 0,51 3,45 0,15 1,725 1,725
47
0,0412
STORY5 P4 153,93 90,626 214,11 0,51 3,45 0,15 1,725 1,725
51
222,13 1,1826
STORY4 P4 121,53 301,85 0,51 3,45 0,15 1,725 1,725
9 67
398,67 1,6426
STORY3 P4 33,1 380,05 0,51 3,45 0,15 1,725 1,725
1 96
611,94 1,5495
STORY2 P4 108,29 437,93 0,51 3,45 0,15 1,725 1,725
3 78
911,66 1,3605
STORY1 P4 335,15 441,35 0,51 3,45 0,15 1,725 1,725
1 71

157
Amin( Amin( Amin( Choix
σ1 σ2 T As Avj AvjLt Atot
Lt) gl) zc) (zone
(Mpa) (Mpa) (KN) (cm²) (cm²) (cm²) (cm²)
(cm²) (cm²) (cm²) tendu)
- 0,3003 28,974 0,7243 0,730 1,4547 4,6780 7,762 8T10+4
1,6159 5,175
0,24775 85 34 59 362 2 4 5 T8
- 0,6021 0,0225 0,0005 5,8880 0,070 0,0709 0,1237 7,762 8T10+4
5,175
0,00729 86 45 64 25 401 65 52 5 T8
- 0,9817 45,424 1,1356 8,3008 2,845 3,9811 3,5480 7,762 8T10+4
5,175
0,51212 99 9 22 75 558 8 02 5 T8
- 1,4045 157,27 3,9319 10,451 4,976 8,9083 4,9280 7,762 8T10+4
5,175
1,2766 22 98 95 38 357 53 88 5 T8
- 2,2669 214,82 5,3705 12,043 5,409 10,779 4,6487 7,762 8T10+4
5,175
1,84845 59 34 86 08 183 77 34 5 T8
- 3,7131 246,72 6,1682 12,137 4,786 10,954 4,0817 7,762 8T10+4
5,175
2,41789 6 87 18 13 499 72 13 5 T8

Vér de contr de cisaillement Vér à L'E-L-S


obs
V τu σb
τu (Mpa) σb (Mpa)
(KN) (Mpa) (Mpa)
82,264 0,198705 5 3,90 15 C-V

299,754 0,724043 5 6,67 15 C-V

422,59 1,020749 5 9,72 15 C-V

532,07 1,285193 5 12,77 15 C-V

613,102 1,480923 5 13,32 15 C-V

617,89 1,49249 5 13,64 15 C-V

158
Ferraillage du trumeau P5
trume M
niveau P (KN) V (KN) I (m4) L (m) Lt (m) e (m) Y (m) Y' (m)
au (KNm)
0,1886
STORY6 P5 55,02 19,603 20,83 0,056 1,65 0,15 0,825 0,825
6
0,2679
STORY5 P5 41,51 16,895 51,48 0,056 1,65 0,15 0,825 0,825
61
0,7479
STORY4 P5 10,67 31,395 73,7 0,056 1,65 0,15 0,825 0,825
46
0,4502
STORY3 P5 97,26 58,848 91,3 0,056 1,65 0,15 0,825 0,825
91
100,33 0,3473
STORY2 P5 211,38 105,36 0,056 1,65 0,15 0,825 0,825
1 39
203,65 0,4190
STORY1 P5 364,68 118,62 0,056 1,65 0,15 0,825 0,825
5 17

Amin( Amin( Amin( Choix


σ1 σ2 T As Avj AvjLt Atot
Lt) gl) zc) (zone
(Mpa) (Mpa) (KN) (cm²) (cm²) (cm²) (cm²)
(cm²) (cm²) (cm²) tendu)
-
0,5115 0,9344 0,0233 0,5728 0,065 0,0888 0,5659 3,712
0,0660 2,475 8T10
47 5 61 25 497 58 8 5
4
-
0,4169 1,6247 0,0406 0,229 0,2705 0,8038 3,712
0,0808 1,4157 2,475 8T10
56 05 18 911 28 83 5
4
-
0,5057 0,5880 2,0267 0,918 1,5067 2,2438 3,712
0,4193 23,522 2,475 8T10
14 5 5 727 77 38 5
2
-
1,2607 15,980 0,3995 2,5107 0,685 1,0847 1,3508 3,712
0,4731 2,475 8T10
22 57 14 5 193 08 74 5
9
- 2,3338 16,211 0,4052 0,609 1,0152 1,0420 3,712
2,8974 2,475 8T10
0,6223 8 21 8 927 07 17 5
-
4,4767 47,888 1,1972 3,2620 0,828 2,0256 1,2570 3,712
1,5238 2,475 8T10
12 52 13 5 396 09 51 5
4

159
Vér de contr de cisaillement Vér à L'E-L-S
obs
V τu σb σb
τu (Mpa)
(KN) (Mpa) (Mpa) (Mpa)
29,162 0,147283 5 3,428 15 C-V

72,072 0,364 5 5,791 15 C-V

103,18 0,521111 5 8,056 15 C-V

127,82 0,645556 5 10,21 15 C-V

147,504 0,74497 5 12,32 15 C-V

166,068 0,83873 5 13,52 15 C-V

Ferraillage du trumeau (P6)


trume M
niveau P (KN) V (KN) I (m4) L (m) Lt (m) e (m) Y (m) Y' (m)
au (KNm)
0,1336
STORY6 P6 62,46 20,482 34,75 0,056 1,65 0,15 0,825 0,825
14
0,1879
STORY5 P6 49,73 17,698 58,24 0,056 1,65 0,15 0,825 0,825
33
0,8013
STORY4 P6 3,34 32,049 79,76 0,056 1,65 0,15 0,825 0,825
72
0,4847
STORY3 P6 90,29 60,155 98,89 0,056 1,65 0,15 0,825 0,825
02
100,81 0,3665
STORY2 P6 203,84 111,25 0,056 1,65 0,15 0,825 0,825
3 8
0,4265
STORY1 P6 357,26 203,26 124,16 0,056 1,65 0,15 0,825 0,825
04

160
Amin( Amin( Amin( Choix
σ1 σ2 T As Avj AvjLt Atot
Lt) gl) zc) (zone
(Mpa) (Mpa) (KN) (cm²) (cm²) (cm²) (cm²)
(cm²) (cm²) (cm²) tendu)
-
0,5546 0,4897 0,0122 0,9556 0,077 0,0896 0,4008 3,712
0,0488 2,475 8T10
18 21 43 25 385 28 41 5
7
-
0,4620 0,8371 0,0209 0,182 0,2033 0,5637 3,712
0,0593 1,6016 2,475 8T10
65 47 29 42 49 98 5
9
-
0,4856 27,564 0,6891 1,065 1,7544 2,4041 3,712
0,4586 2,1934 2,475 8T10
73 89 22 291 13 17 5
3
-
1,2517 18,927 0,4731 2,7194 0,798 1,2720 1,4541 3,712
0,5206 2,475 8T10
59 58 9 75 87 6 07 5
7
-
2,3104 18,143 0,4535 3,0593 0,679 1,1332 1,0997 3,712
0,6599 2,475 8T10
55 72 93 75 7 93 39 5
3
-
4,4408 49,519 1,2379 0,882 2,1205 1,2795 3,712
1,5480 3,4144 2,475 8T10
52 03 76 58 56 13 5
6

Vér de contr de cisaillement Vér à L'E-L-S


obs
V τu σb σb
τu (Mpa)
(KN) (Mpa) (Mpa) (Mpa)
48,65 0,245707 5 3,428 15 C-V

81,536 0,411798 5 5,791 15 C-V

111,664 0,56396 5 8,056 15 C-V

138,446 0,699222 5 10,21 15 C-V

155,75 0,786616 5 12,32 15 C-V

173,824 0,8779 5 13,52 15 C-V

161
Chapitre VII

Etude de l'infrastructure

162
VII-1-INTRODUCTION :
Les fondations d 'une construction sont constituées par les parties de l'ouvrage q ui sont en
contact avec le sol auquel elles transmettent les charges de la superstructure, elles constituent donc la
partie essentielle de l'ouvrage puisque de leur bonne conception et réalisation découle la bonne tenue de
l'ensemble.
Les éléments de fondation transmettent les charges au sol, soit directement (cas des semelles
reposent sur le sol ou cas des radiers), soit par l'intermédiaire d'autres organes (cas des pieux).

 ETUDE DU SOL
Dans l'étude d'un projet le choix et le calcul de fondation, ne peuvent pas se faire sans la
connaissance détaillée du sol.
Vu l'importance de l'ouvrage à construire, une étude géotechnique globale du site réservé à la
construction de ce projet a été réalisée.
La contrainte admissible peut être évaluée sur la base des essais au pénétromètre dynamique
par application de la formule empirique

 Conclusion
Aux regards obtenus des travaux in situ nous pouvons faire les conclusions et les
recommandations suivantes
Le sol mis en évidence se caractérise par les formations suivantes
 La contrainte du sol est de 1.80 bars et les tassements absolus sous cette contrainte
seront admissibles
 Le sol de fondation est d’agressivité Modérée vis à vis du béton de l’infrastructure
VII-2 Les fondations:
 LE CHOIX DU TYPE DE FONDATION:
La fondation à réaliser doit être justifié par deux critères :
- la stabilité totale de l ' ouvrage.
- l'économie dans la réalisation.
Pour notre cas, on a un sol ferme, on optera pour deux types de semelle (semelle isolée sous
poteau et semelle filante sous voile).

 A/ Etude des semelles isolées:


Selon le R.P.A99 version 2003 et BAEL l'étude des fondations se fait sous les
sollicitations les plus défavorables .

163
Les fondations superficielles sont dimensionnées selon les combinaisons d’actions :
 G + Q E
 0,8 G  E
 G+Q
Compte tenu de l’application à la résistance ultime du sol q u d’un coefficient de sécurité de 2.0.

Etapes de calcul :
Les semelles sont soumises à un effort normal et un moment fléchissant. Les dimensions
du poteau étant a et b on se fixe les dimensions A et B de la semelle, quitte à les rectifier par la
suite, `il y a lieu de respecter

(A/B = a/b)

 calcul e1 = M / N ......................... combinaison G+QE.

 calcul e2 = M / N ......................... combinaison 0,8G E.


 calcul e3 = M / N ......................... combinaison G+Q
 Calcul A e ≤ A/6  A ≥ 6 .e .
 Condition homothétique : A/B = a/b
 Condition de rigidité - ht ≥ [(A-a)/4] + 5cm
- ht ≥ [(B-b)/4] + 5cm

 Vérification des contraints σ1,2 ≤ 1.33 σsol


 σ1.2 = (N/A.B).(1  6.e/A)
 la condition de la vérification résistance σmoy = (3 1   2 ) / 4  1,33 sol

 le diagramme est un trapèze ou un triangle

Pour appliquer la méthode de bielles, il faut vérifier :

1) e = M/N ≤ A/6

2 ) e = M/N≤ a/6

3 ) semelle rigide ht ≥ [(A-a)/4] + 5cm

Dans ce cas, on peut appliquer la méthode des bielles pour calculer le ferraillage

Ax = [Nu.(A-a)] /(8 . dx σs) et Ay = [Nu.(B-b)] /(8 . dy σs) Sinon

Ax//A = [N.(1+(3e/B)). (A-a)] / [8 .σa .(ht – d“)] .

Ay //B = [N.(1+(3e/B)). (B-b)] / [8 .σa .(ht – d“)]

On étudie 2 types de semelle:


164
- sous poteau de rive
- Sous poteau central
 Exemple de calcul
A) semelle sous poteau central

E.L.U.R

Dimensionnement de la semelle :

Combinaison M(KN.m) N(KN) e(m) A(m)ado B(m) ht Ht(m)ado


G+Q 0,321 770,96 0,0004 2,07 2,07 0,48 0,50
G+QE 7,096 794,63 0,008 2,10 2,10 0,487 0,50
0,8GE 15,895 637,05 0,024 1,90 1,90 0,437 0,50
On adopte A = B = 2.10 m

Vérification des contraintes :

Combinaison M(KN.m) N(KN) e(m) ζ1(Mpa) ζ2(Mpa) 1,33.ζs ζ1;ζ2 ≤


(Mpa) 1,33ζs
G+Q 0,321 770,96 0,0004 0.182 0.179 0.24 c.v
G+QE 7,096 794,63 0,008 0.184 0.176 0.24 c.v
0,8GE 15,895 637,05 0,024 0,17 0,15 0.24 c.v

Vérification de la condition de résistance:

combinaison ζ1(Mpa) ζ2(Mpa) ζmoy(Mpa) ζmoy ≤ Type de


1,33.ζs diagramme
1,35G+1,5Q 0,24 0.239 0,239 c.v Trapezoidal
G+QE 0.184 0.176 0.182 c.v Trapezoidal
0,8GE 0,17 0,15 0.165 c.v Trapezoidal

Vérification des conditions d’application la méthode des bielles :

Comb max e a/6 A/6(m) ht (A-a)/4 e ≤a/6 e ≤ A/6 ht ≥(A-a)/4.


(m) (m) (m) (m)
1,35G+1,5Q 0.0004 0,058 0.41 0.50 0,43 c.v c.v c.v

Donc la méthode des bielles est applicable.

Calcul le ferraillage des semelles :

165
Poids propre de la semelle : 0,5 .2,1 .2,1 .25= 55,1 KN

N tot ser = 770,97  55,1  826,07KN

826,07 103  (2,10  0,35)


As // A   11,53cm² On adopte 11HA12 = 12.44cm²
8  348  0,45

826,07 103  (2,10  0,35)


As // B   11,53cm² On adopte 11HA12 = 12.44cm²
8  348  0,45

St = 18cm

 Vérification de la stabilité : (0,8GE)


N =637,05KN
Mx = 15,881KN.m My = 15,89KN.m
M
ex = = 0.024 m
N

M
ey = = 0.024 m
N

L/6 .2,1/6 = 0, 35 m

emax = 0.024m < L/6 .................................. condition vérifiée

 Vérification du poinçonnement:
Des armatures de poinçonnement ne sont pas nécessaires si :
Pu ≤ (0.045 Uc h0 fC28) / γb

Pu : charge de calcul à l’E.L.U.

h0 : épaisseur totale de la dalle.

Uc : périmètre du rectangle d’impact : Uc = 2(a' + b') ;Uc = 2[(a+h0) + (b+h0)] = 3,4 m

Donc Pu = 1059,41 < 1275 KN……………………. Condition vérifiée.

E.L.S

Dimensionnement de la semelle :

Com M(KN.m) N(KN) e(m) A(m)adop B(m) ht (m)adop Ht(m)adop


G+Q 0,321 770,96 0,00041 2,10 2,10 0,50 c.v
Vérification des contraintes :

Com M(KN.m) N(KN) e(m) ζ1(Mpa) ζ2(Mpa) 1,33.ζs (Mpa) ζ1 ,2 ≤1,33ζs


G+Q 0,321 770,96 0,00041 0.175 0.174 0.24 c.v

166
Vérification de la condition de résistance:

Com ζ1(Mpa) ζ2(Mpa) ζmoy(Mpa) ζmoy ≤ 1,33.ζs Diagramme


G+Q 0.175 0.174 0.174 c.v Trapezoidal
Toutes les conditions de la méthode des bielles sont vérifiées

→ la méthode des bielles est applicable.

 Calcul du ferraillage de la semelle :


Ax = [Nu.(A-a)] /(8 . dx σs) et Ay = [Nu.(B-b)] /(8 . dy σs)

Ax =Ay =11,31m2 On adopte 11HA12 = 12,44cm² st= 18cm

B) semelle sous poteau de rive :

E.L.U .R

Dimensionnement de la semelle :

combinaison M(KN.m) N(KN) e(m) A(m)ado B(m) ht Ht(m)ado


G+Q 0,226 907,19 0,0002 2,24 2,24 0,52 0,60
G+QE 5,332 974,13 0,0054 2,33 2,33 0,54 0,60
0,8GE 3,664 699,28 0,0052 1,97 1,97 0,45 0,60
On adopte A = B = 2.40 m

Vérification des contraintes :

comb M(KN.m) N(KN) e(m) ζ1(Mpa) ζ2(Mpa) 1,33.ζs ζ1;ζ2 ≤


(Mpa) 1,33.ζs
G+Q 0,226 907,19 0,00024 0.157 0.169 0.24 c.v
G+QE 5,332 974,13 0,0054 0.171 0.166 0.24 c.v
0,8GE 3,664 699,28 0,0052 0.122 0.119 0.24 c.v
Vérification de la condition de résistance:

combinaison ζ1(Mpa) ζ2(Mpa) ζmoy(Mpa) ζmoy ≤ Diagramme


1,33.ζs
1,35G+1,5Q 0,217 0.216 0,216 c.v Trapezoidal
G+QE 0,171 0,166 0,169 c.v Trapezoidal
0,8GE 0,122 0,119 0,121 c.v Trapezoidal

167
Vérification des conditions d’application la méthode des bielles :

Comb max e(m) a /6 A/6(m) ht (m) (A-a)/4.(m) e ≤ a /6 e ≤ A/6 ht ≥


(m) (A-a)/4.
1,35G+1,5Q 0.00034 0,058 0.4 0.6 0.51 c.v c.v c.v

Ax =Ay =13,54m2 On adopte 12HA12 = 13,57cm² St = 20cm

 Vérification de la stabilité : (0,8GE)


N = 907,19 KN

Mx =3,66 KN.m My = 3,66 KN.m


M
ex = = 0,004 m
N

M
ey = = 0,004 m
N

L/6 = 2,40/6 = 0,4 m emax = 0,004 m < L/6 ............... condition vérifiée

 Vérification du poinçonnement:
Des armatures de poinçonnement ne sont pas nécessaire si :
Pu ≤ (0.045 Uc h0 fC28) / γb

Donc Pu = 1250,35 < 1710 KN……………………. Condition vérifiée

E.L.S

Dimensionnement de semelle :

Com M(KN.m) N(KN) e(m) A(m)adop B(m) ht’(m)adop Ht(m)adop


G+Q 0,226 907,19 0,00024 2,4 2,4 0,6 c.v
Vérification des contraintes :

Com M(KN.m) N(KN) e(m) ζ1(Mpa) ζ2(Mpa) 1,33.ζs (Mpa) ζ1,2≤


1,33ζs
G+Q 0,226 907,19 0,00024 0,157 0,157 0,24 c.v

Vérification de la condition de résistance:

com ζ1(Mpa) ζ2(Mpa) ζmoy(Mpa) ζmoy ≤ 1,33.ζs diagramme


G+Q 0,157 0,157 0,157 c.v trapezoidal

168
Toutes les conditions de la méthode des bielles sont vérifiées

→ la méthode des bielles est applicable.

Calcul le ferraillage de semelle :

Ax = Ay = 13,54m2 On adopte 12HA12 = 13,57cm² St = 20cm

C) semelle jumeleé

E.L.U.R

Nt = Ni = 581,13 KN.

 Mi = 3,89 + 1,77 = 5,66 KN.m

Mt = Ni ei + Mi = 327,01(-1) + 254,12(1)

= 254,12 - 327,01 + 5,66 = -67,23 KNm.

Dimensionnement de la semelle :

Combinaison M(KN.m) N(KN) e(m) A(m)ado B(m) ht Ht(m)ado


1,35G+1,5Q 67,23 581,13 0,115 0,69 0,69 0,14 0,15

On adopte A = B = 0.7 m

Vérification des contraintes :

Combinaison M(KN.m) N(KN) e(m) ζ1(Mpa) ζ2(Mpa) 1,33.ζs ζ1;ζ2 ≤


(Mpa) 1,33ζs
1,35G+1,5Q 67,23 581,13 0,115 0.23 0.001 0.24 c.v

169
Vérification de la condition de résistance:

combinaison ζ1(Mpa) ζ2(Mpa) ζmoy(Mpa) ζmoy ≤ Type de


1,33.ζs diagramme
1,35G+1,5Q 0.23 0.001 0,172 c.v Trapezoidal

Vérification des conditions d’application de la méthode des bielles :

Comb max E A/6(m) ht (A-a)/4 e ≤ A/6 ht ≥(A-a)/4.


(m) (m) (m)
1,35G+1,5Q 0,115 0.116 0.15 0,08 c.v c.v

→ Donc la méthode des bielles est applicable.

Calcul le ferraillage des semelles :

Poids propre de la semelle : = 0,5 .2,1 .2,1 .25= 55,1 KN

581,13

N tot ser = 581,13  55,1  636,23Kn

636,23  10 3  (0,70  0,35)


As // A   5,92cm² On adopte 11HA12 = 12.44 cm²
8  348  0,135

636,23  10 3  (0,70  0,35)


As // B   5,92cm² On adopte 11HA12 = 12.44 cm²
8  348  0,135

St = 18cm

VII/3 Semelle filante sous voile :

Voile
Semelle filante sous voile
a

Semelle

170
Semelle filante sous voile
Mu /ml=12 ,71 KN.m et Nu/ml = 540,99 KN.
Ms/ml = 9,27 KN.m et Ns/ml = 269,23 KN.
 Calcul de la largeur de la semelle "B" :

Ns 269,23
B≥ = = 1,49 m.
σs L 0,18 103
On prend : B = 1,5 m.

 Calcul de la hauteur "h" :

 -Condition de non poinçonnement à l’ELU:


 = P1/ 2h   Lim = 0,045 fc28/b
 Lim = 0,75 MPa.
5h 0,4
a+ 3 0,15 + 5 3
P1 = P 1 − , pour 𝐡 = 𝟎, 𝟒 𝐦  P1 = 540,99 1− = 99,18 KN.
A 1

 = P1/ 2h = 99,18/ 2(0,4)103 =0,12 MPa < Lim = 0,75 MPa (C-V).

o On prend : d = 0,35 m.
Semelle rigide  B – b /4  d  B - b.
B – b /4 = 1,5-0,15/4=0,33 < d=0,35 < B-b=1,35 (C-V).
 Calcul des contraintes :

M=12,71KN.m

N= 540,99 KN

e= M/N = 0,023m.

max = N/B (1+6.e/L) = 540,99 /1,5 (1 + 6(0,023)/1) 10-3 = 0,411 MPa.

min = N/B (1-6.e/L) = 540,99 /1,5(1 - 6(0,023)/1) 10-3 = 0,31 MPa.

moy = ( 3max + min) /4 = 0,408 MPa.

 Calcul de ferraillage :

Nmax = moy (B) = 0,408 (1,5) 103 = 612,37KN.

As = Nmax (A-a)/6 d s = 612,3 (1,35) 10 /6 (0,35) 348 = 11,31 cm².

Nmax As calcul CNF As adopte Choix des At répartition


(KN) (cm²) (cm²) (cm²) barres
s. filante 612,37 11,31 6,34 10,78 8 HA 14 6HA10
Les armatures de répartition : At = As. B/4 = As / 4. (Selon BAEL99 modifée99)
171
VII-4 ETUDE DES LONGRINES:

Les longrines ont pour rôle :


- Chainer les semelles entre elles.
- Rigidifier l’infrastructure.
- Empêcher le déplacement des semelles l’une par rapport à l’autre.
Selon le R.P.A 99v2003, les longrines doivent avoir les dimensions minimales suivantes : (25x30) cm²
pour les terrains de consistance moyenne.
Dans notre cas on optera pour des longrines de section (30x35)cm².
Les longrines doivent être calculées pour résister à la traction sous l’action d’une force égale à :
N max
Q=  20KN .

Avec

Nmax : qui est égal à la valeur maximale des charges verticales de gravitées apportées par les points
d’appuis solidarisés.

α : coefficient fonction de la zone sismique et de la catégorie de site considéré.

Dans notre cas α = 12

Nmax = 1059,41KN

1059,41 Q
Q=  88,28KN  20KN . A  4,9cm²
12 s
On outre :

Le R.P.A99v2003 préconise une section minimale d’armatures de l’ordre de :

0,6% b.h = 0,006 .25.30 = 4.5 cm² on adopte 6HA12 = 6,78 cm² .

 Les armatures transversales


Elles doivent être telle que :
h b min 300 250
 L  min( ; ;  L )  min( ; ;12)  8.57mm
35 10 35 10 3HA12
 L  8mm

3HA8
On adopte un cadre et un étrier Ф8 (At = 1,51 cm²).

- l’espacement entre les armatures transversales est :

St ≤ min ( 20cm ; 15 Ф) = min ( 20cm ; 18cm ). 3HA12


On adopte un espacement St = 15 cm pour toutes les longrines
172
VII.5.Calcul du mur de soutènement :
VII 5.1. Introduction :
Un voile est prévu entre la fondation et le niveau du plancher RDC (niveau sous sol) pour soutenir les terres et
joue aussi le rôle de voile périphérique.
D’après les RPA99/Version 2003, le voile périphérique doit avoir les caractéristiques suivantes :
- L’épaisseur du voile doit être supérieur ou égale 15cm.

- Les armateurs sont constitués de deus nappes. Le pourcentage minimal est de 0.10 ℅
dans les deux sens (horizontal et vertical).

VII.5.2. Dimensionnement :
D'après les RPA99/Version2003 (Art. 10.1.2) l'épaisseur minimale du voile périphérique est de 15 cm. On
adopte une épaisseur de 15 cm pour avoir une épaisseur continue avec les voiles de contreventement.

15 Plancher RDC

Voile périphérique

Fondation

Coupe sur le voile périphérique e = 15 cm

VII.5.3. Ferraillage :

 Armatures longitudinales :

Le voile périphérique est encastré des 4 cotés (poteaux, poutres et fondations) et peut être considéré comme une
dalle sollicitée en flexion simple par une pression triangulaire due à la pression des terres

3.00m

Pi
173
Pression des terres sur le voile périphérique
h = 3.00 m: Hauteur du voile périphérique
υ = 12° : Angle du frottement de remblai.
γd =18 KN/m2 : Poids spécifique du remblai.
2 p h
M max 
9 3
p h
p i
2

Pi   d  h  K 0

  
K 0  tg 2    : Coefficient de poussée (surface horizontale).
4 2
  
Pi   d  h  tg 2     18  3  tg 2 45  6  35,41KN / m
4 2

Donc :
35,41 3
P  53,11KN
2

2  53,11 3
M max   20,44KN .m
9 3

 Evaluation des sollicitations :

Le ferraillage étant pour la dalle la plus sollicitée de dimensions (3,8 × 3) m².


Lx = 3 m
Ly = 3,8 m
Lx
  0,79  0.40 →la dalle travaille dans les deux sens.
Ly

A partir du tableau de Barres : μx = 0,0576, μy = 0,577 (ELU)


μx = 0,0642, μy = 0,696 (ELS)

Pmax  Pmin  35,41  0


Pm oy    17,7 KN .
2 2

Pmoy  17,7 KN / ml .

Sens Zones coef M0u (KN.m) Mmax (KN.m) M0s (KN.m) Mmax (KN.m)
sens X-X appui 0,50 9,17 4,6 10,22 5,11
travée 0,85 7,8 8,68
sens Y-Y appui 0,50 5,29 2,64 7,113 3,55
travée 0,85 4,49 6,04

174
Ferraillage à l’ELU :

Sens Zone Mu e b As As As choix As réel


(KN.m) (m) (m) (cm2) min RPA
sens X-X fer appui 4,6 0,15 1,00 0,98 1,63 1,5 5HA12/ e = 20cm 5.65
fer travée 7,8 0,15 1,00 1,68 1,63 1,5 5HA12/ e = 20cm 5.65
sens Y-Y fer appui 2,64 0,15 1,00 0,56 1,63 1,5 5HA10/ e = 20cm 3,93
fer travée 4,49 0,15 1,00 0,96 1,63 1,5 5HA10/ e = 20cm 3,93

Vérification à l’ELS :

Sens Zone Ms As réel ζbc ζs (MPa)  b (MPa) S condition


(KN.m) (MPa) (MPa)

sens X-X fer appui 5,11 5,65 8,59 83,93 15,00 201,60 vérifiée
fer travée 8,68 5,65 14,59 142,58 15,00 201,60 vérifiée
sens Y-Y fer appui 3,55 3,93 6,48 81,71 15,00 201,60 vérifiée
fer travée 6,04 3,93 11,03 113,929 15,00 201,60 vérifiée

 Armature transversale :

f c 28
u  0.07  : selon (l’Article A.13.4.2 du B.A.E.L 91)
b

Vu
u 
b0  d

P  L 17,7  3
Vu    26,55KN
2 2

26,55  10 3
u   0,1966 MPa
1 0,135

f c 28
0.07   1.167 MPa
b

D’où :
 u  1.167 MPa  Condition vérifiée

175
La réalisation de cette étude représente en quelque sorte la concrétisation de l'apprentissage théorique du cycle
de formation de l'ingénieur et surtout de mettre en application les différentes techniques de calcul, les concepts
et les règlements régissant le domaine étudié. Elle nous a permis aussi de développer l’esprit de recherche, et le
savoir de se documenter.

Nous avons constaté par ailleurs que l’élaboration d’un projet ne se base pas que sur des calculs théorique mais
sur la concordance avec le coté pratique et la nécessité d’une expérience acquise sur terrain.

A noter aussi que lors de la conception d’ouvrages, la prise en compte de la notion de durabilité devient une
importance croissante et tend à devenir primordiale ; elle repose d’abords sur un choix pertinent des matériaux
de construction.

Enfin pour l’utilisation de l’outil informatique, dans un domaine aussi présent et diversifié qui est le génie civil
et la construction en générale, il est de nos jours un outil de travail indispensable.

Notons qu’enfin ce projet qui constitue pour nous une première expérience, qui nous a été très bénéfique
puisque l’utilisation de l’outil informatique nous a permis d’économiser beaucoup de temps, mais la maîtrise du
logiciel reste une étape très importante qui demande le connaissances de certaines notions de base des sciences
de l’ingénieur.

En fin nous espérons que notre modeste travail sera un bon guide pour les promotions futures.

176
 Règlements :

 RPA99V2003 : règlement parasismique algérienne.


 CBA93 : règles de conception et de calcul des structures en béton arme.
 DTR B.C.2.2 : Document technique réglementaire (charges et surcharges).
 BAEL91: Règles de Calcul de Béton Armé Aux Etats Limites, révisées 99.

 Cours :

 Béton armé 3éme et 4éme année (BA I &BA II).


 Mécanique des sols3éme et 4éme année (MDS II).
 Résistance des matériaux (RDM).
 Parasismique 4éme année.

 Logiciels :

 ETABS 9.7.…………………………………………………..….Analyse des structures.


 AUTOCAD 2010…………………………………………….…Dessin.
 EXCEL 2007…………………………………………………...Calcul.
 WORD 2007…………………………………………………...Traitement du texte.
 POWER POINT 2007………………………………………..Présentation de mémoire.
 SOCOTEC ……………………………………………….……Calcul.

177
‫ملخص‬

،‫هزا انمششوع يتكون أساسا مه دساست ديىاميكيت نبىايت مقاومت نهضالصل بواسطت انجذسان انمشكهت مه انخشساوت انمسهحت‬
‫ مه أجم رانك كاوت‬-‫ا‬2-‫ و انواقعت في سكيكذة انمصىفت ضمه انمىطقت انضنضانيت سقم‬.‫تتأنف مه طابق أسضي و خمست طوابق سكىيت‬
‫ انذساست انمطبقت عهى هزي انبىايت هي وفقا‬RPA99/version2003 ‫نهمعاييش انمقاومت نهضالصل انجضائشيت‬

.‫أما بخصوص انقياط و انتسهيح نمختهف انعىاصش األساسيت انمشكهت نهبىايت فقذ استعمهىا انقواويه انمعمول بها في انجضائش‬

RESUME

Ce projet consiste principalement en l’étude dynamique d’une structure (R+5+S.SOL)


contreventée par portiques et voiles à usage d’habitation.

La structure est implantée à El Harrouch willaya de Skikda, zone de moyenne sismicité (zone
2-a). L’étude est conforme aux Règles Parasismiques Algériennes 99 modifiées en 2003

Le dimensionnement ainsi que le ferraillage des éléments ont été fait conformément aux
règles de conception et de calcul des structures en béton armé (CBA93), en appliquant le BAEL91.

SUMMARY

This project consists mainly in dynamic analysis of a structure (R+5+S.SOL) for purpose offices
usage d’habitation,.

The structure is located in Skikda which is characterized by a moyen seismic activity (zone .2-
a). The study is carried out regarding the Algerian seismic code (RPA99 modified in 2003).

The structural elements dimension and their reinforcement were carried out according to the
Algerian reinforced concrete code (CBA93) and the limits states of reinforced concrete (BAEL91).

178

S-ar putea să vă placă și