Sunteți pe pagina 1din 5

.

S éminaire SNFGE 2010

Quelles tumeurs kystiques


du pancréas ne doivent plus
être suivies ?
Cystic pancreatic tumors:
which one have we to follow-up?
Philippe Lévy Résumé
Service de pancréatologie- Les tumeurs kystiques pancréatiques doivent toujours être surveillées.
gastroentérologie,
Pôle des Maladies de l’Appareil Digestif, Les cystadénomes séreux croissent lentement. La non-résection des cysta-
Hôpital Beaujon, dénomes mucineux n’est pas validée par une étude longitudinale. Si cette
92118 Clichy Cedex, attitude est choisie, elle nécessite un suivi très étroit. Les tumeurs intra-
France
canalaires doivent être surveillées à un intervalle dépendant de leur taille.
e-mail : <philippe.levy@bjn.aphp.fr> Le suivi postopératoire dépend de la nature et du stade de la tumeur
kystique opérée.
n Mots clés : tumeur kystique pancréatique, cystadénomes séreux, cystadénomes
mucineux, tumeurs intracanalaires papillaires et mucineuses

Abstract
Cystic pancreatic tumors warrant careful follow-up procedures. Serous
cystadenoma diameter might slowly increase. The natural history of non
resected mucinous cystadenoma is unknown. In case of a non surgical deci-
sion, they need a close follow-up. Intraductal tumors might be followed up
depending on their maximal size. Post operative follow-up might depend
on the type and grade of the resected lesion.
n Key words: Cystic pancreatic tumors, serous cystadenoma, mucinous cystadenoma,
intraductal papillary mucinous tumors

a réponse à la question posée créatite aiguë nécrosante ou dans


L est assez simple. Pratiquement l’évolution d’une pancréatite
toutes les tumeurs kystiques du pan- chronique. Dans le premier cas, le
créas devraient être suivies. Les vraies pseudokyste met plusieurs semaines
questions sont : comment, à quel à s’organiser, il se liquéfie progressive-
rythme et pourquoi faut-il faire cette ment et la paroi fibro-inflammatoire
surveillance ? Les réponses doivent qui l’entoure se constitue progressive-
être différenciées selon la nature de ment. Le contenu est nécrotique et
la lésion kystique. plus ou moins liquidien. Les pseudo-
kystes chroniques sont des pseudo-
kystes qui se constituent en amont
doi: 10.1684/hpg.2010.0482

Pseudokystes d’une sténose canalaire, soit fibreuse,


soit sur une calcification. Ils contien-
Il nous faut d’abord rappeler que la nent un liquide habituellement clair,
HEPATO GASTRO
n
lésion kystique la plus fréquente est limpide. La pancréatite chronique
et Oncologie digestive le pseudokyste, que celui survienne sous-jacente est évoluée, ancienne,
Tirés à part : P. Lévy au décours d’une poussée de pan- calcifiée.

HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive 391


vol. 17 no 5, septembre-octobre 2010
Le corollaire de ce descriptif rapide est constitué de trois Ces dernières n’ont habituellement aucune conséquence
aphorismes (quasi) dogmatiques : clinique. Le risque de dégénérescence est proche de zéro.
– il n’y a pas de pseudokyste sans pancréatite clinique- C’est donc plus à titre universitaire que pour un réel
ment ou radiologiquement évidente ; bénéfice pour le malade que nous recommandons la
– toute lésion kystique diagnostiquée hors ce contexte réalisation tous les trois ans d’une pancréato-IRM.
doit être considérée comme tumorale jusqu’à preuve du Cette attitude nous permettra dans quelques années de
contraire ; pouvoir décrire avec précision l’histoire naturelle de cette
– un pseudokyste visible sur le premier scanner d’une lésion indolente qui ne justifie qu’exceptionnellement un
pancréatite aiguë n’est pas un pseudokyste conséquence geste de résection chirurgicale [1].
de la pancréatite, mais une tumeur kystique qui en est


sans doute la cause. Le cystadénome séreux ne justifie
qu’exceptionnellement un geste

“ ”
de résection chirurgicale
La lésion kystique la plus fréquente
est le pseudokyste, que celui survienne
au décours d’une poussée de pancréatite
aiguë nécrosante ou dans l’évolution d’une Cystadénomes mucineux


pancréatite chronique
Ils représentent entre un cinquième et un tiers des tumeurs
kystiques. Ils surviennent chez une femme dans au moins
90 % des cas et sont presque toujours situés dans la queue
Cystadénomes séreux du pancréas. Ils sont rarement symptomatiques (sauf
quand ils sont dégénérés) et sont découverts par un syn-
Les cystadénomes séreux représentent environ un tiers des drome de masse ou fortuitement. Leur taille peut dépasser
tumeurs kystiques du pancréas. Ils surviennent plus souvent 10 cm de diamètre. En imagerie, ils apparaissent pauci-
chez les femmes (environ deux tiers des cas) et ils peuvent loculaires, bien arrondis – et non pas polycycliques comme
se situer sur toutes les parties du pancréas. Ils sont toujours les cystadénomes séreux – et entourés par une paroi assez
uniques, sauf quand ils entrent dans le cas d’une maladie épaisse prenant modérément le contraste. Au moment du
de Von Hippel Lindau où ils peuvent être innombrables et diagnostic, environ 20 % sont malins. L’histoire longi-
mêlés à d’autres lésions pancréatiques – kystes vrais, tudinale n’est pas connue, car, jusqu’à récemment, tous
tumeurs endocrines solides. Ils sont souvent de grande les cystadénomes mucineux étaient opérés. Dans deux
taille, multiloculaires, avec un aspect en nid d’abeilles ou séries indépendantes, les facteurs de risque associés à un
feuilleté typique. Mais ils peuvent être uni- ou pauciloculai- sur-risque de forme dégénérée étaient une taille supérieure
res. Les meilleurs arguments diagnostiques, outre la pré- à 4 centimètres et la présence de bourgeons intrakystiques
sence de nombreux microkystes, sont l’absence de paroi [2]. Une excellente corrélation entre les données scano-
périphérique, la prise de contraste au sein des cloisons graphiques et les résultats de l’examen anatomopatho-
internes, le caractère polycyclique (souvent mieux mis en logiques concernant la présence des bourgeons a de plus
évidence en IRM que sur les autres examens d’imagerie). été montrée1.
La localisation à droite ainsi que l’absence de structure


canalaire et de communication avec le système canalaire Au moment du diagnostic, environ 20 % des


pancréatique sont aussi de très bons arguments. En cas de cystadénomes mucineux sont malins
doute, et seulement dans ce cas, une ponction du liquide
peut être réalisée, qui montre un taux d’ACE généralement
inférieur à 5 ng/mL et un taux bas d’enzymes pancréa- Ainsi, comme nous l’avions fait dans les années 2000 pour
tiques. La cytologie est rarement contributive. les tumeurs intracanalaires papillaires et mucineuses
(TIPMP), nous avons pris la décision de ne plus opérer les
Les cystadénomes séreux sont exceptionnellement sympto-
malades ayant un cystadénome mucineux sans critère péjo-
matiques. Les rares cas de complications sont des hémor-
ratif, c’est-à-dire de diamètre inférieur à 4 centimètres et
ragies intrakystiques et la compression de la voie biliaire
sans bourgeon. Cette attitude peut être révisée en cas de
principale ou du duodénum.
fort désir de la malade (autour de 50 ans en moyenne) de se
Les cystadénomes séreux peuvent augmenter de taille de faire opérer – ce d’autant plus que la résection, souvent
quelques millimètres par an [1]. Quand on les suit sur limitée, peut n’être qu’une énucléation ou une pancréatec-
plusieurs dizaines d’années, il peut apparaître, tardivement tomie centrale.
eu égard à la taille de la tumeur, une compression du
canal pancréatique principal et une atrophie en amont. 1
Communication personnelle.

HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive


392 vol. 17 no 5, septembre-octobre 2010
Tumeurs kystiques du pancréas à suivre

Pour les malades qui seront non opérés, ils nécessiteront un


Tableau 1. Recommandations de surveillance
suivi régulier et étroit, car cette attitude conservatrice est
des TIPMP des canaux secondaires.
nouvelle et n’a jamais été validée. Comme nous l’avons
fait il y a une quinzaine d’années avec les TIPMP, nous Taille 10 < taille Taille
suggérons la réalisation en alternance tous les six mois d’un Délai ≤ 10 mm < 30 mm ≥ 30 mm
scanner et d’une IRM, et la réalisation en même temps 6 mois – TDM TDM
que l’IRM – c’est-à-dire une fois par an [3, 4] – d’une
1 an IRM EUS + IRM EUS + IRM
échoendoscopie. Toute augmentation de taille ou appari-
2 ans – IRM TDM
tion de bourgeon pariétal doit être considérée comme
inquiétante et provoquer une résection chirurgicale. En 3 ans IRM IRM EUS + IRM
l’absence d’évolutivité après trois ans de suivi, une surveil- 4 ans – – TDM
lance annuelle en alternant IRM et scanner tous les ans peut 5 ans IRM IRM EUS + IRM
être mise en place en ne réservant la réalisation d’une Après IRM/2 ans IRM/2 ans idem en alternant /an
échoendoscopie qu’en cas d’évolutivité radiologique ou
clinique. Encore une fois, cette attitude n’est pas validée Bilan initial : TDM + IRM + échoendoscopie ; la surveillance ulté-
et il faut ne la réserver qu’aux malades dont la compliance rieure tient compte de la taille du canal secondaire le plus volumi-
neux. EUS : échoendoscopie.
à la surveillance prolongée est assurée. Critères d’indication opératoire : diamètre du canal princi-
pal > 6 mm ; bourgeon endocanalaire ; symptômes invalidants et
clairement imputables.
Tumeurs intracanalaires en question, mais les premières années où il est entré en
papillaires et mucineuses vigueur dans notre service n’ont pas fait apparaître de
façon flagrante une augmentation des tumeurs invasives
Les TIPMP sont de plus en plus souvent diagnostiquées en
apparaissant entre les intervalles de surveillance.
général et de manière fortuite en particulier. Plusieurs
textes et communications sur ce sujet ont été publiés Nous n’avons volontairement pas abordé ici le problème
récemment sur ce sujet dans le cadre de plusieurs instances très spécifique et très difficile des TIPMP survenant dans le
de formation médicale continue (FMC), notamment contexte d’une forme familiale de cancers pancréatiques
lors des sessions de FMC-HGE à l’occasion des Journées ou d’un syndrome prédisposant au cancer du pancréas
françaises d’hépato-gastroentérologie et d’oncologie (par exemple : syndrome de Peutz Jeghers, mutation du
digestive (JFHOD) [5]. gène BRCA2, etc.).
Rappelons que, si le terrain le permet, les indications chirur-


gicales reposent : Pour les TIPMP, les indications
– sur la présence de symptômes fréquents, invalidants ou chirurgicales reposent sur l’atteinte
sévères (une indication rare) ; certaine du canal pancréatique principal,
– sur l’atteinte certaine du canal pancréatique principal la présence d’un bourgeon pariétal supérieur
en raison du risque élevé de dégénérescence – supérieur à 3 mm sur la paroi des canaux secondaires


à 50 % cinq ans après la découverte ou le premier et celle d’une masse solide
symptôme –, atteinte qui est suspectée soit en cas de dia-
mètre supérieur à 6 mm, soit en présence d’irrégularités
pariétales ; Tumeurs pseudopapillaires et solides
– sur la présence de bourgeon pariétal supérieur à 3 mm
sur la paroi des canaux secondaires ; Apparaissant presque exclusivement chez la jeune fille ou
– sur la présence d’une masse solide faisant craindre la chez la jeune femme, les tumeurs pseudopapillaires et
présence d’une dégénérescence invasive déjà présente. solides (TPPS) sont des lésions habituellement asympo-
En l’absence de tous ces critères, une surveillance doit être matiques, de grande taille et de malignité localisée.
mise en place. Notre recommandation actuelle est résumée Réséquées sans être traumatisées ni ouvertes, elles sont
sur le tableau 1. Elle était plus serrée jusqu’en 2005, date à d’excellent pronostic. En cas d’effraction tumorale iatro-
laquelle l’histoire naturelle des TIPMP a été mieux décrite et gène ou non, une évolution métastatique est possible.
connue. Un consensus d’experts s’est réuni au Japon en Elles sont bien limitées par une capsule souvent épaisse.
juillet 2010 pour internationaliser des recommandations et Le contenu peut être plus ou moins solide, kystique, hémor-
actualiser les recommandations de 2006 [6]. Ses conclusions ragique ou nécrotique. Le diagnostic ne fait habituellement
sont attendues. aucun doute, ou du moins la nécessité de réséquer une telle
Le rythme de surveillance nouvellement adopté devra être tumeur chez une jeune femme. C’est la raison pour laquelle
validé dans les années à venir. Il est susceptible d’être remis aucune biopsie pré- ou peropératoire ne doit être réalisée

HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive 393


vol. 17 no 5, septembre-octobre 2010
[7]. En cas de doute (possible) avec volumineuse tumeur
endocrine, la réalisation d’un dosage de la chromogranine A n
et d’un Octréoscan® permettra de trancher de façon non n
n
T ake home messages
traumatique. Aucune TPPS ne doit être surveillée. Toutes
n Les cystadénomes séreux augmentent doucement
doivent être réséquées.
de taille. Ils nécessitent un examen d’imagerie tous les
trois ans.


Dans la majorité des cas, aucune biopsie
pré- ou peropératoire ne doit être n Les cystadénomes mucineux doivent toujours être

réalisée pour les tumeurs pseudopapillaires opérés s’ils dépassent 4 centimètres de diamètre ou en


et solides présence d’un bourgeon.

n Les TIPMP du canal principal, avec un bourgeon ou une

masse solide doivent être réséquées. Les autres nécessi-


Tumeurs endocrines kystiques tent une surveillance régulière dont le rythme et les moda-
lités ne sont pas encore fixés.
Il s’agit d’une entité rare, qui, en l’absence de symptômes
fonctionnels, doit être évoquée devant la présence d’une n Les tumeurs pseudopapillaires et solides doivent être
couronne prenant fortement le contraste (iode ou gadoli- réséquées sans effraction tumorale.
nium) au temps artériel en TDM ou IRM. En raison du petit
volume de la portion charnue, l’Octréoscan® est incons-
tamment positif. Dans la majorité des cas, en raison de
fait la preuve de son efficacité en termes d’amélioration
l’incertitude pronostique, les tumeurs endocrines doivent
de la survie globale.
être réséquées et non surveillées.
En cas de TIPMP en dysplasie de haut grade, aucun consen-
sus n’a abordé clairement cet aspect. Notre recommanda-
tion est cependant de réaliser un examen d’imagerie
Reste-t-il des tumeurs kystiques annuel, a fortiori en cas de lésions kystiques résiduelles.
que l’on peut ne pas surveiller ?
La réponse est clairement non, en dehors de quelques
formations kystiques non tumorales mais malformatives Conclusion
comme les lymphangiomes kystiques.
Sans être systématiquement graves, les tumeurs kystiques
du pancréas sont rarement quiescentes. Elles doivent donc
toutes être surveillées. Le rythme et le mode de la surveil-
Après résection, lance doivent être adaptés à la nature de la tumeur et au
faut-il encore surveiller ? risque de transformation invasive.
Des attitudes de moins en moins « agressives » sont en
Aucun cas de récidive postopératoire n’a été décrit après train d’être validées pour les TIPMP et, dans quelques
résection d’un cystadénome séreux ou mucineux. En cas années, pour les cystadénomes mucineux. Il ne faut cepen-
de TIPMP bénigne, le taux de récidive postopératoire est dant pas perdre de vue qu’une fois survenu, l’adéno-
estimé entre 8 et 20 %. Ce taux devrait être révisé grâce carcinome pancréatique a un pronostic aussi péjoratif à
aux techniques modernes de radiologie. Celles-ci devraient stade égal que l’adénocarcinome canalaire habituel [9].
permettre de faire la part entre récidive et tumeur résiduelle Il ne faut donc en aucun cas baisser la garde et faussement
laissée en place plus ou moins volontairement. Il arrive en rassurer les malades.
effet que les résections pancréatiques de TIPMP n’intéres-
sent que les lésions les plus inquiétantes et laissent en place Conflit d’intérêts : aucun. n
sciemment quelques canaux secondaires dilatés qui
devront être surveillés comme tels (voir supra).
En l’absence de lésion kystique résiduelle, la réalisation
d’une pancréato-IRM tous les deux à trois ans semble Références
suffisante. Les références importantes apparaissent en gras
En cas de TIPMP dégénérée, la même surveillance post-
1. Das A, Wells CD, Nguyen CC. Incidental cystic neoplasms of pancreas: what
opératoire que pour un adénocarcinome classique doit is the optimal interval of imaging surveillance? Am J Gastroenterol 2008 ; 103 :
être mise en place, en sachant qu’aucune stratégie n’a 1657-62.

HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive


394 vol. 17 no 5, septembre-octobre 2010
Tumeurs kystiques du pancréas à suivre

2. Sarr MG, Carpenter HA, Prabhakar LP, Orchard TF, Hughes S, 6. Tanaka M, Chari S, Adsay V, Fernandez-del Castillo C, Falconi M,
van Heerden JA, et al. Clinical and pathologic correlation of 84 mucinous Shimizu M, et al. International Association of Pancreatology. Inter-
cystic neoplasms of the pancreas: can one reliably differentiate benign national consensus guidelines for management of intraductal papillary
from malignant (or premalignant) neoplasms? Ann Surg 2000 ; 231 : mucinous neoplasms and mucinous cystic neoplasms of the pancreas.
205-12. Pancreatology 2006 ; 6 : 17-32.

3. Rautou PE, Lévy P, Vullierme MP, O’Toole D, Couvelard A, Cazals-Hatem D, 7. Lévy P, Bougaran J, Gayet B. Diffuse peritoneal carcinosis of pseudo-papillary
et al. Morphologic changes in branch duct intraductal papillary mucinous neo- and solid tumor of the pancreas. Role of abdominal injury. Gastroenterol Clin
plasms of the pancreas: a midterm follow-up study. Clin Gastroenterol Hepatol Biol 1997 ; 21 : 789-93.
2008 ; 6 : 807-14.
8. Chari ST, Yadav D, Smyrk TC, DiMagno EP, Miller LJ, Raimondo M,
4. Lévy P, Jouannaud V, O’Toole D, Couvelard A, Vullierme MP, et al. Study of recurrence after surgical resection of intraductal papil-
Palazzo L, et al. Natural history of intraductal papillary mucinous lary mucinous neoplasm of the pancreas. Gastroenterology 2002 ; 123 :
tumors of the pancreas: actuarial risk of malignancy. Clin Gastroenterol 1500-7.
Hepatol 2006 ; 4 : 460-8.
9. Maire F, Hammel P, Terris B, Paye F, Scoazec JY, Cellier C, et al. Prognosis of
5. Vullierme MP, Lévy P. Diagnosis and follow-up of small intraductal malignant intraductal papillary mucinous tumours of the pancreas after surgi-
papillary mucinous neoplasm of the pancreas. Gastroenterol Clin Biol 2009 ; cal resection. Comparison with pancreatic ductal adenocarcinoma. Gut 2002 ;
33 : F88-F93. 51 : 717-22.

HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive 395


vol. 17 no 5, septembre-octobre 2010

S-ar putea să vă placă și