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Chapitre 01 : la notion de développement durable

Chapitre 01 : la notion de
développement durable

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Chapitre 01 : la notion de développement durable

I. Le développement durable :
Introduction :
Le terme de « sustainable devlopment » traduit par le développement soutenable puis le
développement durable est cité pour la première fois par l’union internationale de la conservation de
la nature dans son ouvrage « stratégie mondiale de la conservation ».il sera ensuite mis à l’honneur
dans le rapport commandé par les nations unies à une commission présidée par Mme Gro Harlem
Brundtland en 1987, c’est donc ce rapport qui contribue à faire connaître la notion du développement
durable. (1)
La commission Brundtland (1987) défini « le développement durable comme étant un développement
qui satisfait les besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations
futures à réaliser leurs propres besoins ». (2)
Le développement durable se propose d’être un développement qui ne construit pas lui même ses
propres obstacles et les causes de sa propre fin. Cette notion découle du constat qu’on s’est écarté des
grands équilibres planétaires, du refus de laisser les mécanismes économiques assouvir les besoins
sans les maîtriser, d’une volonté au contraire, de responsabilité partagée pour mieux respecter les
milieux et les populations.
Un développement durable nécessite la modification des modes de production et des pratiques de
consommation et de mettre en œuvre de nouvelles démarches et des stratégies où tous les acteurs de
la vie seraient associés.
1-Définition :
Le développement durable se présente donc sous forme d’un projet futur dont le but est de changer
progressivement la société actuelle pour en former une plus solidaire dans l’espace et dans le temps.
Cette notion de solidarité vient dissiper l’ambiguïté contenue dans le mot « durable ». En fait, il ne
s’agit pas de faire durer le milieu physique du temps présent ou l’état actuel du point de vue social ou
économique « heureusement le monde a changé, grâce au travail de nos prédécesseurs. Est-il
néanmoins, aujourd’hui tel que nous ayons envie de le transmettre en l’état sans y rien modifier » (3).

2-Les objectifs de développement durable:

Lors d’un sommet de 3 jours qui débute le vendredi 25 septembre 2015, accepté par les 193 États
Membres de l’Organisation des Nations Unies, ce nouveau programme, intitulé « Transformer notre
monde : le Programme de développement durable à l’horizon 2030 », comporte une déclaration, 17
objectifs de développement.
Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde.

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Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l'agriculture


durable.
Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge.
Assurer l'accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d'égalité et promouvoir les
possibilités d'apprentissage tout au long de la vie.
Parvenir à l'égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles.
Garantir l'accès de tous à l'eau et à l'assainissement et assurer une gestion durable des ressources en
eau.
Garantir l'accès de tous à des services énergétiques, fiables, durables et modernes.
Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et
un travail décent pour tous.
Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et
encourager l'innovation.
Réduire les inégalités dans les pays et d'un pays à l'autre.
Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et
durables.
Établir des modes de consommation et de production durables.
Prendre d'urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs
répercussions.
Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du
développement durable.
Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres en veillant à les exploiter de façon durable, lutter
contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à
l'appauvrissement de la biodiversité. (4)
3-Les principes développement durable :
 Santé et qualité de vie :
Les personnes, la protection de leur santé et l’amélioration de leur qualité de vie sont au centre des
préoccupations relatives au développement durable. Les personnes ont droit à une vie saine et
productive, en harmonie avec la nature.
 Equité et solidarité sociales :
Les actions de développement doivent être entreprises dans un souci d’équité intra et
intergénérationnelle ainsi que d’éthique et de solidarité sociales.
 Protection de l’environnement 
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Pour parvenir à un développement durable, la protection de ’environnement doit faire partie


intégrante du processus de développement.
 Efficacité économique:
L’économie du Québec et de ses régions doit être performante, porteuse d’innovation et d’une
prospérité économique favorable au progrès social et respectueuse de l’environnement.
 Participation et engagement:
La participation et l’engagement des citoyens et des groupes qui les représentent sont nécessaires
pour définir une vision concertée du développement et assurer sa durabilité sur les plans
environnemental, social et économique.
 Accès au savoir:
Les mesures favorisant l’éducation, l’accès à l’information et la recherche doivent être encouragées
de manière à stimuler l’innovation ainsi qu’à améliorer la sensibilisation et la participation effective
du public à la mise en œuvre du développement durable.
 Subsidiarité:
Les pouvoirs et les responsabilités doivent être délégués au niveau approprié d’autorité. Une
répartition adéquate des lieux de décision doit être recherchée, en ayant le souci de les rapprocher le
plus possible des citoyens et des communautés concernés
 Partenariat et coopération intergouvernementale:
Les gouvernements doivent collaborer afin de rendre durable le développement sur les plans
environnemental, social et économique. Les actions entreprises sur un territoire doivent prendre en
considération leurs impacts à l’extérieur de celui-ci.
 Prévention:
En présence d’un risque connu, des actions de prévention, d’atténuation et de correction doivent être
mises en place, en priorité à la source.
 Précaution:
Lorsqu’il y a un risque de dommage grave ou irréversible, l’absence de certitude scientifique
complète ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives
visant à prévenir une dégradation de l’environnement.

 Protection du patrimoine culturel:
Le patrimoine culturel, constitué de biens, de lieux, de paysages, de traditions et de savoirs, reflète
l’identité d’une société. Il transmet les valeurs de celle-ci de génération en génération et sa
conservation favorise le caractère durable du développement. Il importe d’assurer son identification,

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sa protection et sa mise en valeur, en tenant compte des composantes de rareté et de fragilité qui le
caractérisent.
 Préservation de la biodiversité:
La diversité biologique rend des services inestimables et doit être conservée pour le bénéfice des
générations actuelles et futures. Le maintien des espèces, des écosystèmes et des processus naturels
qui entretiennent la vie est essentiel pour assurer la qualité de vie des citoyens.
 Respect de la capacité de support des écosystèmes:
Les activités humaines doivent être respectueuses de la capacité de support des écosystèmes et en
assurer la pérennité.
 Production et consommation responsables:
Des changements doivent être apportés dans les modes de production et de consommation en vue de
rendre ces dernières plus viables et plus responsables sur les plans social et environnemental, entre
autres par l’adoption d’une approche d’éco-efficience, qui évite le gaspillage et qui optimise
l’utilisation des ressources.
 Pollueur payeur:
Les personnes qui génèrent de la pollution ou dont les actions dégradent autrement l’environnement
doivent assumer leur part des coûts des mesures de prévention, de réduction et de contrôle des
atteintes à la qualité de l’environnement et de la lutte contre celles-ci.
 Internalisation des coûts:
La valeur des biens et des services doit refléter l’ensemble des coûts qu’ils occasionnent à la société
durant tout leur cycle de vie, de leur conception jusqu’à leur consommation et leur disposition finale.
(5)
4-Les piliers du développement durable :
Le développement durable est basé sur trois piliers :
4-1/L’exigence écologique : s’occupe des techniques environnementales.
4-2/L’exigence économique : se soucie de la relocalisation d’une économie responsable et
solidaire.
4-3/L’exigence sociale : vise la création d’un pôle d’activités socio-culturelles et de rencontres
humaines pour tous. (6)
4-4/L’exigence culturelle : déclaré comme 4eme pilier du développement durable en vue du
Sommet de Rio qui s’est déroulé en juin 2012, le comité exécutif de la Ville a adopté une
déclaration officielle qui place la culture au cœur même de l’avenir de la métropole. (7)

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Figure 01 : Principe d'action du développement durabl


http://www.vitry94.fr/la-ville-cadre-de-vie/developpement-
durable/ le 03/01/2018

Ce développement doit être :

 Equitable : cela veut dire juste, en donnant à chacun ce dont il a besoin sans avantager ou
désavantager personne
 Vivable : qui donne à tous un cadre de vie agréable et épanouissant dans un environnement préservé
 Viable : qui peut fonctionner en permettant aux hommes de produire ce dont ils ont besoin tout en
respectant l’environnement
 Durable : conçu pour fonctionner harmonieusement à long terme.

6-Les indicateurs du développement durable :


*Degré de satisfaction du citoyen à l’égard de la collectivité locale.
*Effet de l’activité humaine au niveau local sur les évolutions climatiques globales.
*Mobilité locale et modes de transport.
*Proximité des espaces verts des espaces publics et de services quotidiens.
*Qualité de l’air.

II. L'architecture et le développement durable :

Une société se définit à travers sa construction au sens large du terme. L’architecture doit concilier
plus que jamais les aspirations des individus et les contraintes collectives dans une pratique qui prend
aussi en compte l’intérêt des générations futures. La construction au XXIe siècle ne peut plus ignorer
tout à la fois les limites physiques de la planète, les exigences sociales des populations urbaines
croissantes, leurs attentes de sécurité et de confort, le rôle du bâti dans la culture, les contraintes

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fortes de l’environnement et de l’économie. Il s’agit de permettre au plus grand nombre d’accéder à


l’architecture, pour mieux vivre et améliorer “le savoir vivre ensemble”.
C’est la définition d’une dimension durable qu’il faut introduire dans l’acte architectural et dans la
responsabilité des professionnels qui pensent et réalisent notre univers construit. A ce titre,
l’architecte se revendique comme un expert qui délivre cette dimension durable de construction, tout
en reconnaissant qu’il n’est qu’un des acteurs dans la chaîne de gestion de toute la construction, à
l’écoute des autres, utilisateurs, organisateurs et constructeurs. (09)
Le but de l'architecture durable est d'améliorer la qualité de vie dans le respect
l'environnement.

1-Les bâtiments « écologiques »


Le terme « écologique » est assez général et ne semble pas relever d’une définition stricte, ni de
recommandation de performances. Cette appellation peut regrouper différents concepts.
Une des considérations clef d’un bâtiment « écologique » est d’utiliser des matériaux respectueux de
l’environnement. On entend par là des matériaux minimisant les impacts dus à leur fabrication, des
matériaux recyclables, naturels, de production locale pour éviter l’énergie due à leur transport, etc.
Leur utilisation rime avec un confort accru, en tous cas au moins en ce qui concerne la qualité de l’air
intérieur (présence de polluants intérieurs en moindre quantité).

Figure 02 : Mélange de paille et de terre / Le standard « maison passive » en Belgique :


potentialités et obstacles pdf p16 /

La provenance naturelle des matériaux n’est pas l’unique critère de sélection, leur gestion entre
également en ligne de compte. Ainsi, leur provenance, leur acheminement vers l’habitat, leur
utilisation et la technique avec laquelle ils seront mis en œuvre, leur élimination, la gestion des
déchets qu’ils produisent et leur recyclage, tous ces paramètres sont pris en considération (et
également repris sous le terme « énergie grise » (10).

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Quelques exemples de matériaux dits « écologiques » :


Pour les habitats à toiture plate, la solution écologique souvent préconisée est de végétaliser le toit.
L’épaisseur de terre retient bien la chaleur et les matériaux utilisés garantissent une étanchéité à long
terme.

Figure 03 : Toit végétalisé à Bruxelles / Le standard « maison passive » en Belgique


Potentialités et obstacles pdf p17 /

En ce qui concerne l’isolation, les matériaux isolants à base végétale sont recommandés. Citons la
laine de chanvre, le chanvre en vrac, les panneaux en fibres de bois, le lin, la laine de mouton, les
fibres de coco, le liège, … Notons également les différentes utilisations de la cellulose, comme le
gypse renforcé de fibres de cellulose, les panneaux rigides en cellulose recyclée et fibres végétales, la
cellulose « soufflée », … Ces matériaux à base de cellulose sont intéressants en ce sens qu’ils
peuvent être fabriqués à partir de journaux recyclés dont le papier est moulu et découpé en lamelles
puis mélangé à des sels de bore pour le protéger contre ses ennemis naturels : le feu et les insectes.

Figure 04 : Panneaux d’isolation et de cellulose / Le standard « maison passive » en


Belgique : potentialités et obstacles pdf p18 /

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2-Les bâtiments « bioclimatiques » :

Les maisons bioclimatiques relèvent d’un concept architectural qui exploite au mieux les possibilités
offertes par le climat.
« L’habitat bioclimatique désigne un bâtiment dans lequel l’architecte profite au maximum des
apports solaires, de l’orientation du bâtiment, des éléments architecturaux ou végétaux (ombrages,
limitation des réflexions…), dans le but de réduire les besoins en chauffage et en climatisation. » (11)

Figure 05 : Maison bioclimatique près de Stavelot / Le standard « maison passive » en


Belgique : potentialités et obstacles pdf p20 /

Les principes fondamentaux de l’architecture bioclimatique sont de capter, diffuser et conserver la


chaleur en hiver (« stratégie du chaud ») et de protéger, minimiser les apports et dissiper l’énergie en
été (« stratégie du froid »).
L’orientation du bâtiment est primordiale. Ainsi, il convient que la façade sud soit largement pourvue
de surfaces vitrées.
En été, ces ouvertures seront protégées par des avancées de toiture, de la végétation caduque ou des
volets. On privilégiera la ventilation pour dissiper la chaleur excédentaire (par exemple en profitant
de la température plus clémente de la nuit pour rafraîchir l’habitat ou encore par l’usage d’un puits
canadien)
En hiver, le soleil bas sur l’horizon frappera les ouvertures avec un faible rayon d’incidence,
pénétrant plus facilement dans l’habitat. La végétation ayant perdu ses feuilles laissera entrer la
lumière.

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Des matériaux à forte inertie (dalles de sol, chapes en béton, murs intérieurs exposés au soleil, …)
capteront ces rayons lumineux durant la journée, les stockeront et diffuseront durant la nuit la chaleur
accumulée

Stratégie du froid Stratégie du chaud

Figure 06 : (source : A. De Herde, A. Evrard, Architecture et Climat, « Béton et utilisation rationnelle del’énergie, »
FEBELCEM, Bulletin n°35 (juin 2005) :18.)

3-Les bâtiments « basse énergie »:

Le terme bâtiment « basse énergie » est en général utilisé pour désigner un bâtiment dont les
performances énergétiques sont supérieures à celles d’une nouvelle construction ou à celles des
exigences légales, et qui aura dès lors une consommation énergétique faible comparée aux bâtiments
standards (12) .
Ce concept peut évoluer dans le temps, dès lors que les exigences légales deviennent plus strictes ou
que les performances énergétiques des nouvelles constructions tendent à s’améliorer. Par ailleurs, un
bâtiment « basse énergie » dans un pays pourrait bien être un bâtiment peu efficace dans un autre
dont les exigences en matière de performances énergétiques seraient supérieures.
Les bâtiments « basse énergie » mettent en œuvre des techniques d’isolation et de ventilation
efficaces, mais pas aussi poussées que dans le cas du passif.
Souvent en rénovation, la prise en compte du bâti existant, de la préservation du cachet original du
bâtiment et des contraintes techniques ne permet pas l’implémentation des mesures permettant
d’atteindre les performances du passif, et seule la rénovation basse énergie est possible.

Les constructions « basse énergie » font appel à des techniques plus strictes que celles des
constructions conventionnelles, mais moins que celles des maisons passives :
· isolation importante, double ou triple vitrage,
· étanchéité de l’enveloppe importante, mais sans obligation d’atteinte de performance spécifique,
· ponts thermiques évités autant que possible mais tolérés,
· nécessité d’un système de chauffage conventionnel,

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· maintien de la possibilité de la ventilation naturelle sous certaines conditions


(Notamment, que l’étanchéité du bâtiment la permette)

Figure 07 : une maison basse-énergie / Le standard « maison passive » en


Belgique : potentialités et obstacles pdf p23 /

4-Les bâtiments « passives »

L’idée de « maison passive » est attribuée au Professeur Wolfgang Feist de l’institut Habitat et
environnement de Darmstadt (Allemagne). Elle a été élaborée à la fin des années 1980 en
collaboration avec le Professeur Bo Adamson de l’université de Lund (Suède). La ville de Darmstadt
manifesta son intérêt pour accueillir les premières maisons expérimentales et les 4 premiers
logements furent habités en 1991 (13).

« Une maison passive est un bâtiment avec un climat intérieur agréable en hiver comme en été sans
installation de chauffage ou de refroidissement conventionnelle » (14).
Cela est rendu possible par la réduction drastique des besoins en énergie de chauffage, réalisée
essentiellement par des mesures architecturales et constructives.
La maison passive est définie entre autres par des critères relatifs à sa consommation d’énergie, celle-
ci étant essentiellement liée à l’isolation et à l’étanchéité à l’air du bâtiment.
Il est important de signaler que le concept de maison passive s’appuie sur une obligation de
performance, mais non sur une obligation de moyens. Ainsi, peu importent les moyens employés
pour satisfaire aux exigences du standard passif, tant que les résultats sont atteints.
En pratique, cela signifie, par exemple, que les matériaux et les techniques utilisées ne doivent pas
obligatoirement être respectueux de l’environnement. D’un point de vue purement énergétique, il est
d’ailleurs intéressant de signaler que la différence d’énergie grise, nécessaire pour la fabrication
d’isolants naturels (c’est -à- dire fabriqués à partir de végétaux, de fourrure animale, …) et non

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naturels (c’est-à-dire fabriqués à base de pétrole, de minéraux, …) est relativement insignifiante par
rapport à la quantité d’énergie totale consommée par un bâtiment
traditionnel au cours de sa durée de vie. Pour une maison passive, en revanche, cette différence revêt
un caractère bien plus important étant donné ses faibles consommations énergétiques. (15)

5-Les labels MINERGIE® et MINERGIE-ECO® (16)

MINERGIE® est un label de qualité en termes de performance énergétique et de confort


thermique destiné aux bâtiments neufs et rénovés en Suisse (MINERGIE, 2007).
Exigences : Ce standard définit cinq exigences pour un bâtiment concernant l’enveloppe, le
système de ventilation, les consommations annuelles d’énergie et le surcoût
d'investissement qui ne doit pas dépasser 10% .
Il existe éventuellement des exigences supplémentaires, en fonction de la catégorie du
bâtiment, concernant l'éclairage et la production de froid.

Tableau 01 Les exigences du label MINERGIE® pour les bâtiments neufs

Tableau 02 Les exigences du label MINERGIE® pour les bâtiments rénovés

Qh_ est le besoin de chauffage effectif du bâtiment.


CHli____ est le besoin de chauffage du bâtiment, calculé selon la norme Suisse (SIA 380/1, 2001).
Qh ne doit pas dépasser 80% de CHli____. On évite ainsi de compenser la qualité insuffisante d'une
enveloppe de bâtiment uniquement par des installations techniques coûteuses.

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Figure 08 : les valeurs limites du standard minergie

5-1MINERGIE-ECO® : Il s’agit d’un complément au standard MINERGIE®. En plus des


exigences d’efficacité énergétique et de confort thermique, MINERGIE-ECO® exige des
modes de construction sains et écologiques. L’évaluation des qualités d’un bâtiment dans
les domaines de la santé et de l'écologie est effectuée à l'aide d'une méthode basée sur
différentes normes (MINERGIE, 2007).

6-La démarche HQE (Haute Qualité Environnementale) :


La Haute Qualité Environnementale est une démarche qui vise à limiter à court et à long
terme les impacts environnementaux d’une opération de construction ou de réhabilitation, tout
en assurant aux occupants des conditions de vie saine et confortable. Les maîtres d’ouvrage
disposent d’un meilleur contrôle de l’acte de bâtir en structurant leurs objectifs autour de
quatorze cibles.

La « Démarche HQE » comprend 14 cibles :


Cibles d’écoconstruction
C1. Relations harmonieuses du bâtiment avec son environnement immédiat
C2. Choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction
C3. Chantier à faibles nuisances
Cibles d'éco-gestion
C4. Gestion de l’énergie
C5. Gestion de l’eau

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C6. Gestion des déchets d'activités


C7. Gestion de l’entretien et de la maintenance
Cibles de Confort
C8. Confort hygrothermique
C9. Confort acoustique
C10. Confort visuel
C11. Confort olfactif
Cibles de Santé
C12. Qualité sanitaire des espaces
C13. Qualité sanitaire de l’air
C14. Qualité sanitaire de l’eau (17)

7-La démarche LEED : (Leadership in Energy and Environmental Design)


C’est une certification pour les habitations écologiques et saines. « C’est un programme de
certification par tierce partie et un point de référence international pour le design, la construction et
l’opération des bâtiments durables à haute performance. Il fournit aux
propriétaires et aux gérants des bâtiments les outils dont ils ont besoin pour avoir un
impact immédiat et mesurable sur la performance de leurs bâtiments. ». (18)
La démarche LEED se distingue par la mise en place de huit catégories :
1. Innovation et processus
2. Emplacement et liaisons
3. Aménagement écologique des sites
4. Gestion efficace de l’eau
5. Energie et atmosphère
6. Matériaux et ressources
7. Qualité des environnements intérieurs
8. Sensibilisation et formation
8-BREEAM :
Développé par le ‘’Building Research Establishment’’ (BRE) au Royaume-Uni en 1990,
BREEAM est connu comme étant le premier système d’évaluation et de certification de la
performance environnementale des bâtiments. (19)
La démarche BREEAM® se distingue par la mise en place de dix catégories :
Management
Santé et bien-être
Energie
Transport

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Eau
Matériaux
Déchets
Etudes de site et écologie
Pollution
Innovation
III. Conclusion :
Le concept de développement durable apparaît clairement comme une alchimie, susceptible de guider
les décideurs à agir sur leur environnement socio-économique et écologique.
Ce concept est bien développé depuis la fin du XXe siècle. Considérée à l'échelle de la Terre, il vise à
prendre en compte, outre l'économie, les aspects environnementaux et sociaux qui sont liés à des
enjeux de long terme, la recherche d’une qualité de vie améliorée, la gestion des déchets au milieu
urbain, la protection des écosystèmes ... etc.
L'objectif des référentiels tels que GREEN STAR, LEED ou HQE…ETC est de fixer une règle du jeu
entre différents acteurs et d'établir des normes dans le cadre d'une certification pour mesurer les
performances d'un bâtiment. Ces référentiels sont caractérisés par des méthodes d'évaluation grâce à
des outils de mesures précis et tiennent compte de données quantitatives et qualitatives pour une
vision qui se veut globale

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Références :
(1) www.agora21.org
(2) Idem.com
(3) BRUNET. R. «Le développement durable en haut de l’échelle » in www.mgm. fr.
(4) OMS, Sommet des Nations Unies de 2015 sur le développement durable. Disponible sur :
http://www.who.int/mediacentre/events/meetings/2015/un-sustainable-development-
summit/fr/

(5) Loi sur le développement durable, Chapitre II, article 6, Québec, PDF Disponible sur :
www.mddelcc.gouv.qc.ca/developpement/principes.pdf

(6) les 3 piliers du développement durable. http://www.3-0.fr/doc-dd/qu-est-ce-que-le-dd/les-3


piliers-du-developpement-durable

(7) agenda 21.la culture 4e pilier du développement durable.


http://ville.montreal.qc.ca/culture/agenda-21-de-la-culture-la-culture-4e-pilier-du-
developpementdurable

(8) Introduction_au_developpement_durable_R._Lawrence_PDF page 21

(9) Recherche et Réflexion, 27.Karima Dakhia, Enseignant, chercheur, EPAU Alger.


PDF Disponible sur :
http://viesdevilles.net/file_download/125/Recherche_Reflexions_04.pdf
(10) Le standard « maison passive » en Belgique :
potentialités et obstacles pdf p31
(11) Le standard « maison passive » en Belgique :
potentialités et obstacles pdf p34
(12) Jens Laustens, Energy efficiency requirements in building codes, energy efficiency
policies for new buildings, 65.

(13) (Adeline Guerriat, La maison passive – Introduction pour les architectes et les futurs
maîtres d’ouvrage, 36 et Daniel Quenard, « Le bâtiment à énergie positive », La Recherche – ville et
mobilités durables n°398 (juin 2006) : 47

(14) www.maisonpassive.be

(15) Le standard « maison passive » en Belgique :


potentialités et obstacles
(16) Développement d'une méthodologie de conception de bâtiments _à basse consommation
d'_Energie Fadi Chlela

(17)Ministère de l'écologie et du développement durable, Qu’est-ce que la HQE ?

(18) Eco-habitation, Système LEED. http://www.ecohabitation.com/leed/systemes

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(19) Le portail du développement durable.


http://www.voirvert.ca/communaute/wiki/breeambuilding-
research-establishment-environmental-assessment-method

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