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les fondamentau
Sonia CHEFFI
Management des systèmes d’information
Les systèmes d’information organisationnels : les fondamentaux

Table des matières

1. Définition................................................................................3
1.1. Quelques exemples de SI / technologies 5
1.2. Les fonctions d’un SI 6

2. Différents types de SI...........................................................9


2.1. Les systèmes d’information opérationnels (SIO)
ou systèmes de traitement des transactions (STT) 9
2.2. Les SI de gestion (SIG) 9
2.3.  Les systèmes d’aide à la décision (SAD)
et les SI pour dirigeants (SID) 10
2.4. Des systèmes plus opérationnels
et le MIS (Management Information System) 10

3. Critères d’évaluation d’un SI ............................................. 13


3.1. Conditions et facteurs clés de succès des SI 13
3.2. Les dépenses SI 13
3.3. Impacts des SI 14
3.4. Quelques exemples de valeurs ajoutées 15
3.5. Rôles des SI en bref 15

4. Les métiers liés au SI......................................................... 16


4.1. Administration et gestion de la DSI 16
4.2. Conseil en système d’information et maîtrise d’ouvrage 16

5. Les caractéristiques d’un DSI (directeur des SI)............. 17

Résumé.................................................................................... 18

Bibliographie........................................................................... 19

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1. Définition
Définition classique du SI : « un ensemble organisé de ressources : matériel, logiciel,
personnel, données, procédures permettant d’acquérir, de traiter, de stocker, de com-
muniquer des informations (sous forme de données, textes, images, sons, etc.) dans et
entre les organisations » (Reix, 2004).

Le schéma suivant permet de conceptualiser cette définition et distinguer les différentes


composantes d’un SI organisationnel.

Composantes et fonctions du SI

Système d’information

Composante organisationnelle Acquérir des informations


Personnel (spécialistes ou utilisateurs) (collecter)
et procédures (méthodes)
Traiter des informations
(transformer)
Composante informationnelle
Données, informations, connaissances
Stocker des informations
(conserver)
Composante technologique
Matériel (machines, supports, etc.) Communiquer des informations
et logiciels (programmes) (diffuser)

Marciniak et Rowe (2009) proposent une autre définition d’un SI qui a l’intérêt d’être plus
globale : « un système d’acteurs sociaux qui mémorise et transforme des représenta-
tions via des technologies de l’information et des modes opératoires ».

Les acteurs sociaux d’un SI sont représentés par :


   l’offreur de technologies : constructeur ou éditeur de progiciel…
   les concepteurs ;
   les développeurs ;
   les consultants ;
   les intégrateurs ;
   les utilisateurs (internes) dont le métier implique l’utilisation quotidienne ou ponc-
tuelle du SI ;
   l’usager final : consommateur du e-commerce, citoyen de l’administration électro-
nique…

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On distingue trois filières dans le secteur des technologies de l’information et de


la communication (TIC) :
   filière informatique : PC (personnal computers), serveurs, services de traitement
de données, conseil en SI et édition de logiciels ;
   filière de télécom : réseaux (ex. le premier opérateur mobile, le japonais NTT ; le
groupe français France Télécom) ;
   filière électronique  : composantes électriques et électroniques (ex. Schnedier,
NXP…).

On distingue trois grands marchés dans la filière informatique :


   le marché des matériels : les constructeurs de matériels (ex. IBM, Dell, HP, Toshi-
ba, Apple, etc.). Les constructeurs de matériels : dont le plus connu IBM qui a mis
au point au début des années 1980 le fameux PC. IBM se concentre aujourd’hui
sur les services et a laissé la place à d’autres constructeurs tels que HP, Toshiba,
etc. ;
   le marché des logiciels : les éditeurs des systèmes d’exploitation (Windows, Unix)
et des logiciels (ex. Sage, Cegid, EBP, CCMX, etc.). Les constructeurs de logiciels
pour les programmes qui offrent les systèmes d’exploitation ou OS (Operating Sys-
tem) dont le plus connu Windows de Microsoft (90 % des micro-ordinateurs de la
planète sont équipés d’un OS Microsoft). Le deuxième OS est l’Unix, générale-
ment proposé pour les entreprises et utilisé aussi dans l’enseignement (univer-
sités et écoles d’ingénieurs). C’est l’intermédiaire entre le matériel et les logiciels
applicatifs qui sont des logiciels disponibles pour les fonctions et directions métier
de l’entreprise tels que les logiciels de paie, comptabilité, gestion de production,
gestion commerciale, achats, etc. Les éditeurs de ces logiciels les plus connus en
France sont Sage, Cegid, EBP, CCMX, etc. ;
   le marché des services et conseils : il représente la part la plus rentable aujourd’hui
du secteur. Il est occupé par les SSII (sociétés de services et d’ingénierie informa-
tique). Le rôle des SSII est de :
   commercialiser des développements d’applications sur mesure ;
   implémenter des solutions existantes type ERP ;
   proposer des conseils lors de changements ou d’évolutions du SI.

En France, on compte 16 000 entreprises spécialisées dans le conseil en systèmes d’in-


formation et plus de 2 300 spécialisées dans les télécommunications (Source : INSEE,
Les TIC en chiffres, 2007-2008).

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1.1. Quelques exemples de SI / technologies

1.1.1 Intranet

Le réseau intranet, qui permet de partager l’information au sein de l’entreprise, s’est dé-
veloppé : 42 % des entreprises de 10 salariés et plus ont mis en place un tel réseau en
2008.

1.1.2. Les réseaux internes

En France, un peu plus des trois quarts des entreprises disposent de réseaux locaux
d’entreprise (LAN) qui permettent l’interconnexion des ordinateurs.

1.1.3. Les outils de l’organisation du travail (groupeware)

Il s’agit d’outils de travail collaboratif (groupeware) qui comportent des fonctions d’an-
nuaire, d’agenda et d’applications partagées, permettant à des utilisateurs éloignés de
travailler ensemble. Il existe d’autres outils électroniques permettant d’automatiser les
procédures et processus de travail (workflow).

1.1.4. Système d’identification unique : le passage au web


pour les clients

Il s’agit du passage du web pour les clients (facturation numérique, suivi des forfaits sur
Internet) chez les opérateurs télécom par exemple. Il concerne les services réseaux
(accès à Internet via des codes d’accès), gérer les abonnements en ligne tout en faisant
attention à la qualité du service. Ce système gère les permissions et les problèmes d’au-
torisation pour toutes les applications, d’où il faut contrôler les intrusions.

1.1.5. Espace numérique de travail (ENT)

Ce sont des projets qui concernent les collectivités locales. Ils permettent l’accès à Inter-
net haut débit pour les professeurs des collèges et lycées, les élèves et les parents. Tout
est centralisé informatiquement (exemple d’applications  : accès au cahier de texte en
ligne, suivi des notes pour les parents).

1.1.6. Le système de vote par Internet dans les


assemblées générales des actionnaires

Le système permet d’autoriser, contrôler, comptabiliser, archiver les votes des action-
naires par Internet.

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1.1.7. Customer relationship management (CRM)

C’est un système de gestion du cycle de vie de la relation client (de l’identification du


prospect à la fidélisation du client). Pour améliorer l’efficacité des fonctions commer-
ciales, les entreprises adoptent des logiciels de gestion des relations clients (GRC ou
CRM) qui gèrent l’ensemble des relations client dans un même processus, en regrou-
pant la gestion des campagnes de marketing, l’informatisation des forces de vente, le
suivi de la relation client au quotidien, etc. En 2009, une grande entreprise sur deux uti-
lise ce procédé, contre 19 % en moyenne.

1.2. Les fonctions d’un SI


Il existe trois activités nécessaires à la production de l’information représentées dans le
schéma suivant :

Fonctions d’un SI
(Laudon et Laudon, 2006, p. 15)

Fournisseurs Clients
Organisation
SI

Traitement
Entrée Calcul Sortie
(Saisie) Classification (Diffusion)
Organisation

Rétroaction
(Sortie sys A est l’entrée du sys B)

Organismes Actionnaires Concurrents


de règlementation

Techniquement, le SI est un ensemble de composantes inter-reliées pour recueillir, ré-


cupérer, traiter, stocker et diffuser l’information afin d’aider à la prise de décision, à
la coordination et au contrôle.

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Il importe de faire la distinction suivante :


   données = valeurs à l’état brut (des observations), non organisées (ex. retour de
caisse, volume de transaction, le taux de la BCE) ;
   information = données contextualisées présentées sous forme utile et utilisable
(ex. le CA ; la baisse du taux de la BCE)1  ;
   les connaissances sont des informations interprétées et codifiées  : ex. les SIG
(soldes intermédiaires de gestion) ;
   les compétences sont des connaissances opérationnalisées : ex. fixation d’un prix
de vente.

Le schéma suivant illustre cette distinction :

Type d’information Type de retraitement Exemple

Retour de caisse,
Donnée volume de transaction
Interprétation

Information Segments de
consommateurs, CA
Codification

Connaissance SIG
Opérationnalisation

Compétence Politique commerciale,


fixation de prix de vente

Pourquoi cet engouement vers l’information ?

Pour répondre à cette interrogation, nous considérons que :


   l’information est une ressource incontournable ;
   on vit dans une « société de l’information » ;
   l’information est le reflet du monde  : pour mieux connaitre la réalité et diminuer
l’incertitude, il faut disposer du maximum d’informations pertinentes ;
   le progrès, les développements techniques et technologiques pour le développe-
ment des SI ont transformé notre société industrielle en une société de l’informa-
tion.

1. On distingue aussi les métadonnées : « les données sur les données » : son origine, sa date de mise à
jour, sa date d’import dans la base de données, la personne qui l’a modifié en dernier, sa date de validité,
son format, etc.

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Le schéma suivant présente les flux d’information :

Flux d’information d’une entreprise commerciale


(Source DCG 8, Ed. Nathan, 2008)
Environnement
Entreprise

Système Flux d’information


de décision
1. Commande client
2 6 2. Tarifs
1 Système 3. Préparation de la livraison
5 d’information 4. Sortie de stocks
3 4 5. Facture client
6. Statistiques des ventes
Système
opérant

En somme, l’aspect informatique n’est qu’une partie du SI : possibilité d’un SI non infor-
matisé. Le SI est une structure organisée pour la gestion de l’information quel que soit
son support physique (informatique ou papier). Il est structuré implicitement par des pro-
cédures, des modes opératoires. Pour mettre en place un SI, il faut s’interroger sur son
intégration mais surtout sur l’organisation de l’entreprise, la GRH et l’acceptation du SI
en question par les salariés qui vont l’utiliser. Le meilleur SI ne pourrait fonctionner contre
le gré des salariés !

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2. Différents types de SI
On distingue trois niveaux de gestion des SI :
   gestion stratégique : concrétisée par l’élaboration des schémas directeurs ;
   gestion tactique : qui porte sur la réalisation des applications ;
   gestion opérationnelle : qui porte sur la programmation des logiciels, la production
informatique et la maintenance.

2.1. Les systèmes d’information opérationnels (SIO)


ou systèmes de traitement des transactions (STT)
Ils servent à supporter les activités routinières :
   assurer le fonctionnement des activités récurrentes (commandes, ventes, paie,
comptabilité…) ;
   suivre les flux de transactions (ex. combien de pièces disponibles en stock, suivi
du paiement client…).

Exemples
Systèmes d’enregistrement des transactions bancaires dans les guichets DAB ; système
de suivi des colis d’UPS ; systèmes d’encaissement dans les hypermarchés ; système
de réservation dans une compagnie aérienne.

Ils sont vitaux : une panne de quelques heures peut entrainer la faillite de l’entreprise et
même celle des entreprises reliées (« effet domino ») : que deviendrait un opérateur de
voyages en cas de panne de son système de réservation pendant 1 ou 2 jours ?!!!

2.2. Les SI de gestion (SIG)


Ils ont la capacité de situer la situation actuelle de l’organisation par rapport aux objectifs
opérationnels et aux prévisions. Si les STT créent les données, les SIG fournissent des
accès aux données permettant d’obtenir des renseignements. Ils fournissent aussi aux
gestionnaires des représentations et des rapports de synthèse. Ils permettent de faire
des simulations (hypothèses, conséquences). Ils sont orientés généralement vers les
données internes (sur les stocks, la logistique, la comptabilité).

Exemple
Tableaux de bord des ventes par représentant commercial et par secteur géographique
en cumuls mensuels comparés aux mêmes mois des deux années précédentes.

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2.3.  Les systèmes d’aide à la décision (SAD) et les


SI pour dirigeants (SID)
Ils constituent des systèmes qui regroupent des fonctions d’analyse et de simulation afin
de prendre des décisions tactiques et stratégiques.

Ils permettent :
   d’aider les gestionnaires à la prise des décisions difficilement déterminées à
l’avance ;
   établir une concordance entre les changements de l’environnement externe antici-
pés (concurrence, réglementation, etc.) et les capacités actuelles et futures.

Ils nécessitent des données externes à l’organisation. Ils utilisent les données issues des
STT, SIG et des données externes (sectorielles, prix de la concurrence…). Ils disposent
d’une plus grande capacité analytique. Ils sont interactifs (interfaces conviviales, possi-
bilité de modifier les hypothèses, d’entrer de nouvelles données).

Exemple
Déterminer l’emplacement idéal des GAB (guichets automatiques bancaires), plusieurs
paramètres (proximité marché, feu rouge, passage piéton, distance autres GAB).

2.4. Des systèmes plus opérationnels et le MIS


(Management Information System)
Ils permettent de :
   préparer et justifier les décisions stratégiques des dirigeants ;
   réduire l’incertitude ;
   incorporer des données externes (Insee, Reuters, Kompass, instituts de sondages,
sociétés de conseil…) et les informations résumées des SIG et SAD ;
   fournir les données les plus importantes.

Ils ne sont pas conçus pour résoudre des problèmes spécifiques mais plutôt straté-
giques.

Exemples
Étudier l’intérêt d’être présent sur un segment de marché, étudier l’intérêt d’une nouvelle
acquisition pour se protéger contre des produits de substitution.

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2.4.1. Émergence et développement du MIS

Management information system (MIS) : « un système intégré homme-machine qui


fournit de l’information pour assister les fonctions opérationnelles, de management et de
prise de décision au sein de l’organisation » (Scott Morton, 1995).

Le SI est à la base un puzzle d’applications hétérogènes, non communicantes, indépen-


dantes (ex. logiciel de paie, logiciel de facturation, etc.). Il y a un risque de double sai-
sie des opérations, ce qui va entrainer une perte de productivité, un risque d’erreurs de
saisie et la nécessité d’ajouter un contrôle manuel (ex. pour s’assurer de la cohérence
entre les heures payées et les heures facturées). D’où, la nécessité de recourir aux progi-
ciels de gestion intégrés (PGI) ou Entreprise Ressource Planning (ERP). Ces progiciels
constituent une base de données relationnelle unique avec des modules applicatifs par
fonction (finance-comptabilité, gestion des stocks, MK, RH, etc.). Ils sont caractérisés
par l’interopérabilité des modules permettant les échanges entre différents processus.

Ces PGI coûtent environ 1,5 à 60 voir 80 millions d’euros en fonction du nombre d’utili-
sateurs. Ex. Renault 140 000 utilisateurs, FT plus 1,5 millions d’actionnaires. Ce coût est
beaucoup mois cher dans les PME, mais leur mise en place nécessite un investissement
conséquent.

Selon les enquêtes statistiques de l’industrie SESSI du Ministère de l’économie et de l’in-


dustrie sur le tableau de bord des TIC et du commerce électronique des entreprises (rap-
port de septembre 2009) : 63 % des entreprises de plus 250 salariés ont un PGI, 19 %
des entreprises en France devancée par l’Allemagne (21 %) et la Suède (30 %). 10 % des
entreprises ont un CRM, un groupeware (travail collaboratif), un workflow (automatisa-
tion des processus), un système d’archivage des données ou de datamining. 45 % des
entreprises disposent d’un SI de gestion de commande pour les achats ou les ventes.

Exemple d’un ERP en fonction :

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3. Critères d’évaluation d’un SI

3.1. Conditions et facteurs clés de succès des SI


Un SI est considéré comme utile s’il remplit l’une des conditions suivantes :
   innovant vecteur de modernité, source de productivité et de motivation ;
   construit sur la durée (exigences de mise en œuvre, de maintenance) ;
   construit sur la base de systèmes-réseaux de communications pérennes ;
   tout en garantissant un retour sur investissement.

3.2. Les dépenses SI
Généralement, les coûts du SI sont bien connus. Le retour sur investissement est plus
difficile à mesurer. Les budgets informatiques représentent 1 % du CA des entreprises
(+ ou – 0,5 à 4 %)2 . Les dépenses immédiatement imputables à la DSI se répartissent
entre matériels (20 %), personnel, recrutements et formation (environ 30 %), progiciels et
services (40 %) autres (dont télécommunications et promotions, 10 %). Le budget d’un
projet progiciel représente 3 à 5 fois le coût de la licence d’utilisation, le reste est relatif
à la mise en œuvre (reprise des données, interfaces, paramétrage, analyse des écarts
et réorganisation, tests et recettes, accompagnement du changement). Les principaux
postes du budget de fonctionnement sont l’exploitation, le support utilisateurs et la main-
tenance (100 € dépensés en développement induisent 30 € en exploitation et 20 € en
maintenance). On constate une baisse tendancielle du coût des ordinateurs de l’ordre de
30 % par an à performances constantes. Enfin, on estime que le coût total des activités
liées au SI est de 5 fois le coût de l’informatique. Généralement, les coûts du SI sont bien
connus. Le retour sur investissement est plus difficile à mesurer.

Dans les cas d’implantations réussies des ERP, on estime que le ROI est atteint géné-
ralement en 4 ans ; 70 % des bénéfices sont atteints en 2 ans (source : Deloitte Consul-
ting/Benchmarking).

2. Selon le cabinet Pierre Audoin Consultants, http://www.pac-online.fr

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3.3. Impacts des SI
Ci-après un exemple d’une analyse d’impacts de l’implémentation d’un nouveau système
de gestion de la chaîne logistique :

Impacts des SI (ex. bénéfices et coûts d’un nouveau système de la chaîne logistique) :

Coût Bénéfices
Matériel   Tangibles (économie)
  Serveurs, serveurs de secours   Diminution des coûts d’opération
  Ordinateurs au quai de chargement   Diminution des coûts des installations
  Entreprosage   Augmentation de la productivité
Logiciel   Intangibles
  Base de données   Meilleure utilisation des actifs
  Serveurs web (Apache)   Meilleur contrôle des ressources
  Modules de planification et d’exécution de   Meilleure planification organisationnelle
la chaîne logistique
Services   Plus grande souplesse de l’organisation
  Maintenance   Information plus pertinente et plus dispo-
nible
  Réduction des coûts liés aux stocks
  Réduction des frais de transport
Personnel   Meilleure formation des employés
  Personnel affecté aux SI   Plus grand respect des contraintes règle-
  Conseillers externes mentaires
  Formation (utilisateurs)   Amélioration des prises de décision
  Amélioration de l’image de l’entreprise
  Satisfaction accrue de la clientèle
  Diminutiondes coûts de main-d’oeuvre

Les critères d’évaluation des SI (adapté de Mingers et Walsham, 2008; Rowe, 2009) :

Critères Caractéristiques
Le système fonctionne et fait ce qu’il est supposé faire (ex. les
Efficacité
utilisateurs utilisent effectivement le système).
Le système est compatible avec les valeurs des parties pre-
Éthique
nantes.
Le système est juste et équitable pour tous ceux qui sont
Équitable
concernés par lui.
Le système répond aux aspirations de ses propriétaires dans
Effectivité
le long terme.
La capacité accrue du système, sa rapidité, la qualité de l’infor-
Efficience
mation

Satisfaction des utilisateurs Confiance, compréhension, convivialité

Impact sur la décision Ex. augmentation du nombre d’alternatives examinées

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3.4. Quelques exemples de valeurs ajoutées


   Les logiciels de bureautique et de messagerie électronique (ex. outlook), télécon-
férences : améliorer la productivité ;
   CAO (conception assistée par ordinateur) : réduction des délais de production et
meilleure adéquation de l’offre à la demande ;
   EDI (échange de données informatisées) : réduire les délais et les coûts adminis-
tratifs ;
   les data warehouse (entrepôts de données) où les produits sont identifiés par code
barre, rangés et délivrés par automate : suivre les stocks en temps réel et réappro-
visionnement automatique par EDI ;
   php : prise de commande par Internet, traitement en temps réel des commandes ;
   exemple de DELL devenu leader mondial en vendant uniquement par tél. et sur
Internet.

3.5. Rôles des SI en bref


   Automatisation des procédures existantes ;
   Fourniture de l’information aux décideurs ;
   Un outil de contrôle de la performance ;
   Une source de réduction des coûts ;
   Amélioration de la qualité du travail ;
   Donner une image dynamique de l’entreprise ;
   Une source d’avantage concurrentiel :
   fidéliser les clients ;
   se différencier des concurrents (un service plus rapide, de nouveaux services).

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4. Les métiers liés au SI


On distingue généralement les familles de métiers suivantes :

4.1. Administration et gestion de la DSI


   DSI : souvent membre de la direction, définir la politique du SI, veiller à la cohé-
rence du SI avec la stratégie suivie, superviser la mise en œuvre des grandes
orientations, superviser le respect des règles de sécurité, avoir une part de com-
munication interne entre les différents métiers, veiller à la bonne qualité de la rela-
tion entre les fournisseurs et les autres prestataires.
   Directeur informatique ; responsable micro-informatique ; responsable réseaux/
télécommunications ; gestionnaire du parc informatique.

4.2. Conseil en système d’information et maîtrise


d’ouvrage
   Consultant SI : anticiper et faire avancer les nouveaux projets par une sensibi-
lisation à l’apport des NTIC et une analyse prospective des processus métier. Il
assiste à la maîtrise d’ouvrage avec la définition des besoins et des solutions à
mettre en œuvre.
   Chef de projet
   Urbaniste de SI : modéliser et décomposer le système pour ensuite choisir le ma-
tériel et les logiciels adaptés.
Les activités et métiers liés au SI
Gérer et faire évoluer le SI
Assurer sa qualité, cohérence,
urbanisation, intégrité, achats,
sous-traitance, performance et fiabilité.

Conseil et expertise
Interventions ponctuelles
de soutien

Garantir quotidiennement
Conduire des projets SI le bon fonctionnement,
Études préalables, spécification, la bonne utilisation
réalisation, déploiement, et la sécurité du SI
gestion de projet, Gestion du parc applicatif et
accompagnement du des infrastructures techniques
changement (maintenance, support fonctionnel
et technique, contrôle d’usage)

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5. Les caractéristiques d’un DSI (directeur des SI)


Un directeur des SI doit être :
   immergé et conscient (comprendre et appréhender les aléas du secteur, stratégie,
services, produits) ;
   innovant (anticipation, veille, proposition) ;
   un véritable chef d’orchestre (aide à la prise de décision, dialogue pour asseoir la
confiance, langage compréhensible, connaissance suffisante de la technique…) ;
   communicant (dialoguer, informer, faire du reporting…) ;
   ouvert (expérience dans diverses technologies, divers modes d’organisation,
culture, approche orientée utilisateurs) ;
   conscient d’une logique projet plutôt que produit ;
   conscient de l’importance du sens du « service clients » !

Il doit aussi éviter les effets de mode et ne pas faire automatiquement le lien entre pro-
blème et solution informatique miracle. Il existe des contraintes et des freins auxquels
les DSI devraient faire face :
   mesure difficile de la performance comme toute fonction support : comment calcu-
ler les contributions directes et indirectes des TIC ;
   le comportement des décideurs impose des moyens plutôt que des besoins ;
   fonction relativement récente, peu de guides pratiques à destination des DSI ;
   banalisation des TIC chez les particuliers, ce qui rend difficile la justification des
coûts induits dans le monde des affaires ;
   le SI est une source de pouvoir dans l’entreprise « les SI sont souvent considérés
comme big-brother, au sein même de l’entreprise » (Vidal et Petit, 2009).

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Résumé
1.  Les systèmes d’information organisationnels  : perspectives, composantes et
acteurs
   Le secteur des TIC (télécom’, informatique, électronique)
   Les 3 grands marchés (H/Sware, conseil et services)
   Exemples de SI (grand public, entreprise)
   SI en entreprise (ex. PGI/ERP, CRM)
   Définition des SI
   Donnée, information, connaissance, compétence
   Composantes et rôles des SI
   Les acteurs sociaux (constructeurs, concepteurs, intégrateurs, consultants, utilisa-
teurs…)
   Accent mis sur les ERP

2. L’évaluation du succès des SI


   Critères d’évaluation des SI
   Facteurs clés de succès des SI

3. Les activités et métiers SI


   DSI
   Organigramme
   Caractéristiques du manager des SI

Récapitulatif
L’entreprise est transversale, intégrée et l’ensemble des métiers qui la composent par-
tagent les mêmes informations et priorités au nom de l’efficacité collective et au service
du client.
   Le SI est l’outil qui porte la réorganisation et les processus de l’entreprise
   Le SI est stratégique
   Exemples de SI : ERP, CRM, BI, DW

À retenir
   Avant de mettre en place un nouveau SI : c’est l’entreprise qui doit faire évoluer ses
processus pour adopter les modèles de processus de l’ERP.
   Le préalable à une mise en place d’un ERP est l’uniformisation des processus de
gestion (Business Process Reegineering).

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Bibliographie
Management des systèmes d’information
Laudon K. et Laudon J., 2010
Traduction de Fimbel E. et Costa S., 11ème édition, Pearson

Systèmes d’information organisationnels


Vidal P. et Petit V., 2009
2ème édition, Pearson.

1. On distingue aussi les métadonnées : « les données sur les données » : son origine, sa date de mise à
jour, sa date d’import dans la base de données, la personne qui l’a modifié en dernier, sa date de validité,
son format, etc.

2. Selon le cabinet Pierre Audoin Consultants, http://www.pac-online.fr

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