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E.D. n°139
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Courriel : da.auffroy@u-paris10.fr
1
2
SOMMAIRE
SOMMAIRE ............................................................................................................................................. 3
3
6. Le devenir des docteurs : données disponibles sur l’insertion professionnelle des
docteurs de l’ED 139..................................................................................................................... 27
VALORISER SA RECHERCHE............................................................................................................ 31
1. Communiquer et publier .......................................................................................................... 31
2. Colloques et journées d’étude................................................................................................. 31
● Comment organiser un colloque ou une journée d’étude ? ........................................... 31
● Comment faire une demande d’aide financière ? ............................................................ 32
● Les doctorants organisent des colloques !...................................................................... 32
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LES LABORATOIRES, EQUIPES ET CENTRES DE RECHERCHE RELEVANT DE L’ECOLE
DOCTORALE 139 ‘Connaissance, Langage, Modélisation’ ............................................................ 46
ANNEXES ............................................................................................................................................. 74
ANNEXE 1 : LA CHARTE DES THESES ...................................................................................... 74
ANNEXE 2 : LE SUPPLEMENT DESCRIPTIF DU DIPLÔME ...................................................... 78
ANNEXE 3 : PETIT GUIDE POUR ACCEDER AUX METIERS DE LA RECHERCHE ................ 83
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EXTRAIT DE L’ORGANIGRAMME (SEPTEMBRE 2007)
Les Ecoles doctorales font partie des structures de recherche et de formation de l’université.
Service des relations internationales – Bât. A, Bureau 106 : Mme Fatou Estéoulé
Accueil des étudiants étrangers
6
PRESENTATION DE L’ECOLE DOCTORALE 139
Semblablement, les modèles ne sont pas également représentés dans les sciences
(humaines en particulier) et la modélisation n’apparaît pas également pertinente dans toutes
les disciplines : le philosophe – hormis épistémologue – peut ne pas s’en soucier, elle
constitue en revanche un objet de recherche crucial en mathématiques et une question
incontournable dans les sciences physiques (où deux types de recherche sont en jeu, l’un
fondé sur le calcul, l’autre sur l’expérimentation), ou dans les sciences du langage,
s’agissant de la conception même de la grammaire. Cependant un modèle n’est pas
forcément une représentation logique ou mathématique : on peut le concevoir comme un
système articulé de concepts et d’opérations explicites, à l’aune duquel les observations sont
organisées et interprétées ou les hypothèses et prédictions évaluées. En ce sens, tous les
philosophes, psychologues ou linguistes sont concernés, comme les spécialistes des
sciences de l’éducation, de l’information & de la communication, ou des sciences de
l’ingénieur. L’évaluation et la construction des modèles se fondent sur une couverture
empirique large et diversifiée selon les points de vue, par conséquent sur un travail sur
corpus aussi bien théoriques ou formalisés qu’issus de l’expérimentation de terrain.
La modélisation est le troisième axe fédérateur de notre Ecole doctorale.
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2. La politique générale de l’Ecole doctorale 139
L’Ecole doctorale 139 se fixe cinq missions essentielles, en adéquation avec les
responsabilités qui sont les siennes aux termes du décret du 7 août 2006 relatif à la
formation doctorale :
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3. Les structures mises en place par l’Ecole doctorale 139 pour mener à bien ses
missions
3.1. 1ère mission : encadrement et suivi scientifique et pédagogique des doctorants
1. Constitution pour chaque discipline d’une équipe de formation doctorale (EFD)
composée de :
- un responsable scientifique (il veille à l’inscription du sujet de thèse dans le programme
de recherche de l’équipe ou unité, et au respect du nombre de thèses dirigées par chaque
encadrant) ;
- un responsable pédagogique (il veille au suivi des séminaires et modules de formation
doctorale, au bon déroulement de la recherche des doctorants et à leur soutenance dans
les délais réglementaires) ;
- un responsable à l’international (il encourage l’institution de co-tutelles et renseigne sur
les possibilités de séjours scientifiques à l’étranger, il aide les doctorants à constituer les
dossiers leur permettant d’organiser leur mobilité) ;
- un responsable à la professionnalisation (il veille au suivi par les doctorants des
formations ayant trait à la professionnalisation ; il les conseille et les oriente dans leur
recherche d’un emploi après la soutenance de leur thèse) ;
- un responsable financier (il renseigne sur les possibilités de financement de la thèse et
aide les doctorants à constituer des dossiers pour répondre aux appels d’offre).
L’EFD définit ses critères d’acceptation des candidatures à l’inscription en thèse et ses
critères d’évaluation pour le classement des candidatures à une allocation doctorale, ou à
une bourse, ou à un prix. Voir à partir de la page 34 la constitution des EFD pour chaque
discipline.
Mission 1
Encadrement et suivi scientifique et pédagogique
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3.2. 2ème mission : permettre au doctorant d’acquérir une culture pluridisciplinaire et
des compétences diversifiées
1. Mise en place d’un Module pluridisciplinaire de formation doctorale
Le doctorant s’approprie par ce séminaire les théories, méthodes, problématiques, points
de vue et résultats des disciplines voisines de la sienne ou susceptibles de s’intéresser
aux mêmes objets. Voir page 40.
Mission 2
Donner les moyens d’acquérir des connaissances et des
compétences diversifiées
3.3. 3ème mission : mettre en place les possibilités d’une mobilité des doctorants à
l’international
1. Les co-tutelles de thèse. Voir pages 17-18.
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o En 2007 a été constitué un collège doctoral bi-national franco-allemand en sciences
du langage, associant Paris X et Potsdam.
o En juin–juillet 2007 s’est déroulée à Paris X Nanterre la deuxième Université
Européenne d’été, sur le thème « La modélisation à travers les sciences », qui a
rassemblé philosophes, psychologues, éthologistes, physiciens, linguistes et
spécialistes des sciences de l’éducation.
o En septembre 2007 s’est déroulé à Veroli (près de Rome) le premier séminaire des
doctorants de l’EDI, sur le thème « La créativité. Les parcours de l’invention », qui a
rassemblé des participants de Paris X, Potsdam et de diverses universités italiennes,
au titre des sciences du langage et des sciences de l’éducation.
Mission 3
Rendre possible la mobilité à l’international
3.4. 4ème mission : valoriser la recherche conduite par les doctorants et leur donner
les moyens d’exercer les activités d’un chercheur
1. Donner une première occasion de faire une communication en public et de la publier
Le doctorant est amené, dans le séminaire thématique de formation doctorale aussi bien
que dans le module pluridisciplinaire transversal, à exposer l’état présent de sa
recherche, dans le cadre de sa propre discipline dans le premier cas, devant un public
diversifié dans le second. Ces expériences lui permettent non seulement de s’entraîner en
vue de la soutenance de sa thèse mais aussi de s’aguerrir dans la perspective de
communications dans des colloques de plus grande envergure. Les actes de ces journées
sont susceptibles d’être publiés par l’Ecole doctorale dans la collection Les Cahiers de
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l’ED 139 (Université de Paris X) et dans la collection Les Cahiers de l’Ecole (Paris,
éditions Matrice). Voir le site www.u-paris10.fr/edlm (→ Publications).
Mission 4
Valoriser les recherches du doctorant et lui permettre
d’exercer les activités du chercheur
3.5. 5ème mission : suivre le devenir des docteurs et préparer leur insertion
professionnelle
1. L’ED 139 renseigne les étudiants désirant s’inscrire en doctorat sur ce que sont
devenus les docteurs de leur discipline. Voir tableaux pages 27-29.
Il faut lire attentivement la Charte des thèses (en annexe à la présente brochure) : elle
stipule que le candidat à l’inscription en doctorat doit être honnêtement et clairement mis
au fait des débouchés qu’est susceptible de lui ouvrir son diplôme.
2. L’ED 139 s’efforce de mettre en place une politique de définition de la thèse telle
que, parallèlement aux possibilités offertes par les métiers de la Recherche (voir
l’annexe 3, p. 80), le doctorat ouvre à d’autres insertions professionnelles. Voir la
définition du DU page 44.
Le doctorant doit en effet savoir que le débouché traditionnellement attribué au doctorat :
l’enseignement supérieur, est en fait extrêmement restreint – le nombre de postes mis au
concours diminuant chaque année. L’arrêté du 7 août 2006 relatif à la formation doctorale
stipule d’ailleurs que cette dernière doit « non seulement permettre de préparer les
docteurs au métier de chercheur dans le secteur public, l’industrie et les services mais,
plus généralement, à tout métier requérant les compétences acquises lors de la formation
doctorale » (article 4).
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Les missions de l’ED 139
Mission 5
Devenir des docteurs et insertion professionnelle
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LES INSTANCES DE FONCTIONNEMENT
DE L’ECOLE DOCTORALE 139
Les bureaux sont ouverts de 9h30 à 17h30 du lundi au jeudi et de 9h30 à 12h le
vendredi. On peut à tout moment prendre rendez-vous avec Danielle Leeman, par
téléphone ou par courriel.
Attention : cette salle n’est pas libre lorsque s’y déroulent des formations (Voir pages
42-43).
La salle ONISEP
Vous pouvez aller en salle A 310 consulter les documents mis à votre disposition par
l’ONISEP (Office National d’Information sur les Enseignements et les Professions) et
ainsi vous renseigner sur les métiers qui s’ouvrent à vous après le doctorat. Demandez
la clé au secrétariat de l’Ecole doctorale.
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2. Composition et instances de décision de l’Ecole doctorale 139
L’ED 139 est dirigée par Danielle Leeman.
Elle recouvre différentes disciplines (Ethologie, Mathématiques, Philosophie,
Psychologie, Sciences de l’Éducation, Sciences de l’Information et de la Communication,
Sciences du Langage, Sciences physiques & Sciences de l’ingénieur, Sciences et
techniques des activités physiques et sportives) dont l’action scientifique est structurée en
équipes ou laboratoires (ces derniers sont associés au CNRS) – Voir pages 46-47.
La politique de l’Ecole doctorale est définie par son Conseil, composé de 26 membres :
le directeur, 10 enseignants-chercheurs (1 pour les Mathématiques, 1 pour la Philosophie,
1 pour l’Esthétique, 1 pour l’Ethologie, 1 pour la Psychologie, 1 pour les Sciences de
l’Éducation, 1 pour les Sciences de l’Information et de la Communication, 2 pour les
Sciences du Langage, 1 pour les Sciences physiques & Sciences de l’ingénieur),
5 doctorants élus par leurs pairs, 1 membre pour le personnel administratif, 1 au titre de la
préprofessionnalisation, et 8 membres extérieurs (4 issus du monde académique et 4 du
monde professionnel).
Les réunions du Conseil – auxquelles sont invités tous les membres de l’Ecole
doctorale – ont lieu trois fois l’an au moins, en septembre, février et juin en général ; elles
donnent lieu à un compte rendu envoyé à tous les enseignants-chercheurs, chercheurs,
doctorants, par voie électronique (pensez à prévenir le secrétariat de tout changement
d’adresse, postale ou électronique !) et disponible sur le site de l’Ecole doctorale. Des
réunions plus restreintes, car plus spécifiques, peuvent avoir lieu au cours de l’année, par
exemple pour le classement des candidatures à une bourse ou à une allocation (seul le
Conseil siège alors).
En novembre (cette année : le 16 novembre 2007 à 16 heures, salle G 614) a lieu
l’ouverture de l’Ecole doctorale, pour l’accueil des nouveaux doctorants et l’information de
tous sur le fonctionnement de leur Ecole. Une conférence, sur un thème transversal
susceptible d’intéresser tous les chercheurs, est donnée par une personnalité dont les
travaux sont notoires au-delà de son domaine propre. L’après-midi se clôt par un cocktail où
les uns et les autres font plus ample connaissance.
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ENTRER EN DOCTORAT
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2. Comment s’inscrire en thèse
Retirer un dossier d’inscription à l’Ecole Doctorale ou imprimer le dossier qui peut se
télécharger sur le site Internet de l’Ecole Doctorale : www.u-paris10.fr/edclm
S‘adresser à un directeur de recherche susceptible de diriger la thèse étant donné sa
thématique (voir page 46 sqq). Attention : la Charte des thèses (voir annexe 1) fait au
directeur de recherche l’obligation de renseigner le nouvel étudiant qui le sollicite sur le
nombre de doctorants qu’il suit déjà (il n’est pas conseillé de choisir comme directeur de
thèse un enseignant-chercheur qui a déjà beaucoup de doctorants à encadrer : voir à ce
sujet la politique de l’Ecole doctorale p. 19-20).
Définir, avec le directeur de recherche pressenti, un sujet de thèse précisément
circonscrit et mettre au point, en concertation avec lui :
• les grandes articulations du plan, qui constitue une structure – même provisoire –
pour le travail à venir,
• une bibliographie minimale de départ pour chacune des parties précédemment
définies,
• une planification du travail sur trois ans établissant les étapes de mise au point de
chaque partie,
• la périodicité des rendez-vous permettant le suivi du travail et le rythme de remise
des pages rédigées pour conseils et corrections par le directeur de thèse,
• les formations doctorales à suivre (voir page 33 et suivantes),
• la cadence des exposés et éventuelles publications des états successifs de la
recherche.
Le directeur scientifique de l’EFD (« équipe de formation doctorale », voir p. 9) s’assure
que le projet de recherche ainsi défini s’inscrit bien dans le programme scientifique de
l’équipe ou unité de rattachement et qu’il est réalisable dans les délais fixés
réglementairement pour la préparation de la thèse.
Le directeur de thèse choisi signe le dossier d’inscription ainsi que la Charte des
thèses (jointe à ce dossier en deux exemplaires). Faites signer ce dossier ainsi que la
Charte des thèses par le directeur de l’équipe d’accueil à laquelle vous êtes rattaché.
Présentez-vous au secrétariat de l’Ecole Doctorale pour obtenir la signature du
directeur de l’Ecole Doctorale avec le dossier préalablement signé par le doctorant, le
directeur de thèse, le directeur de l’équipe d’accueil et accompagné de la Charte des thèses
(en deux exemplaires) elle-même revêtue de ces trois signatures.
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• La soumission à l'appel d'offres implique au préalable la rédaction et la signature
de la convention de cotutelle par les deux établissements ; la cotutelle est engagée
même si le dossier n'est pas sélectionné pour recevoir la subvention.
• On se procure le formulaire de convention de co-tutelle auprès de Marie-Noëlle
Tourn (bureau A 307). Pour l'établissement de la convention, il importe d'être attentif
aux clauses qui doivent être obligatoirement consignées dans la convention de
cotutelle de thèse (ainsi que les rubriques qui sont conseillées) selon les dispositions
définies par l'arrêté du 18 janvier 1994 et la circulaire d'application du 4 juillet 1994.
Vous pouvez accéder au dossier complet de l’établissement et du financement de la
convention en vous rendant sur les sites suivants :
http://www.recherche.gouv.fr/appel/2004/AOCT2004.rtf
http://www.recherche.gouv.fr/appel/2004/proc_saisie_AOcotutelle20041.rtf
● La co-direction de thèse
En fonction du sujet de la thèse, il peut être bénéfique d’avoir deux co-directeurs (relevant
de disciplines différentes). La demande doit en être soumise au Conseil scientifique de
l’Université, et suppose que soit précisée la composition du jury, lequel devra représenter à
égalité les deux sections concernées du CNU (Conseil national des universités).
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3. Délais à respecter pour la soutenance de la thèse
La thèse se prépare en trois ans ; une dérogation peut être accordée, sur avis
favorable du directeur de recherche et du directeur de l’Ecole doctorale, pour une quatrième
année. Pour une cinquième année, l’obtention d’un délai supplémentaire est subordonnée à
la présentation de pièces justificatives (certificats médicaux par exemple).
La dérogation pour une soutenance au-delà des trois ans réglementaires n’a rien
d’automatique : la demande doit être accompagnée d’un rapport circonstancié rédigé par le
directeur de recherche, et le doctorant doit être en mesure de présenter une partie
appréciable du travail déjà accompli d’une part, l’évaluation précise de ce qu’il reste à rédiger
ou à mettre au point pour l’achèvement de la thèse d’autre part.
La préparation de la thèse en trois ans est obligatoire pour les allocataires de
recherche.
De manière à respecter les délais pour la soutenance de la thèse, il faut veiller à
circonscrire très précisément le sujet avec le directeur de recherche pressenti, et à établir
dès le départ le protocole des tâches à accomplir ainsi que le planning du suivi (voir
page 17) : sachez ce que vous avez à faire la première année, la deuxième année, la
troisième année ; fixez un rythme des rencontres et entretiens (par exemple, une fois chaque
trimestre) et des remises de pages rédigées (par exemple vingt pages) ; établissez la
périodicité prévisionnelle de vos exposés en séminaire (par exemple une fois par an), etc. La
définition de la collaboration entre le directeur de recherche et son doctorant fait l’objet du
point 3 de la Charte des thèses, signée par deux fois et par l’un et par l’autre : cela constitue
un engagement réciproque à respecter par les deux signataires (voir le texte de la Charte
des thèses en annexe).
A tous moments, le doctorant peut avoir un entretien avec le directeur de l’Ecole
doctorale (soit impromptu, si ce dernier se trouve dans son bureau au moment où l’on passe
en A 306, A 307 ou A 308, soit sur rendez-vous : danielle.leeman@u-paris10.fr).
Décisions de l’ED 139 concernant (a) le nombre de thèses dirigées par chaque
enseignant-chercheur HDR (« habilité à diriger des recherches »), (b) la durée des
thèses.
Danielle Leeman
Directeur de l’Ecole doctorale 139 Connaissance, Langage, Modélisation
Le 30 mars 2007
Monsieur le Président,
Monsieur le Vice-Président chargé de la Recherche,
Monsieur le Vice-Président chargé des Etudes
Ainsi que nous y invite l’Article 17 de l’Arrêté du 7 août 2006 relatif à la formation
doctorale, selon lequel le conseil scientifique de l’établissement arrête le nombre
maximum de doctorants encadrés par un directeur de thèse après avis des conseils des
Ecoles doctorales, je porte à votre connaissance l’avis du conseil de l’Ecole doctorale
139 de votre établissement, prononcé en sa réunion du 29 mars 2007 :
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1. L’objectif par encadrant est de ne pas dépasser le nombre maximal moyen de 8 thèses
dirigées à 100%.
2. Ce nombre peut être dépassé si l’on considère les co-tutelles et co-directions, qui
impliquent un investissement moindre (50% au plus).
3. Il ne doit pas inclure les thèses qui sont inscrites sous la direction d’un encadrant HDR
mais en réalité dirigées par un encadrant non HDR.
4. La formulation « nombre maximal moyen » signifie que le nombre peut varier (sans
dépasser 15) selon (1) les disciplines, (2) la prise en charge individuelle ou collective de
l’encadrement (lorsque le suivi du doctorant est assuré par une équipe de formation
doctorale), et (3) la taille de l’équipe et la proportion des HDR qui s’y trouvent.
5. Il s’agit d’un objectif à se fixer à partir du moment où le Conseil scientifique aura arrêté
pour l’établissement le nombre maximum de doctorants encadrés par un directeur de thèse.
Des procédures et des échéances devront être définies afin d’y parvenir pour les encadrants
dont le nombre actuel de thèses dirigées est supérieur à la moyenne fixée par l’université.
Danielle Leeman
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● Critères d’attribution des allocations de recherche
Une première sélection est opérée parmi les étudiants de Master de Paris X par un jury
de la Formation Master, qui établit un classement selon :
o les résultats obtenus dans les séminaires suivis ;
o la note du mémoire et les qualités de chercheur qu’il peut révéler chez l’étudiant
concerné ;
o les travaux et activités que peut en outre arborer le Curriculum Vitae
(communication ou publication par exemple) ;
Le jury de la Formation Master à Paris X classe ainsi les étudiants de la promotion pour
l’année qui s’achève.
Une deuxième sélection est opérée par l’Equipe de formation doctorale (EFD), en tenant
compte des éventuelles candidatures d’étudiants qui viendraient d’autres universités que
Paris X ; le classement est ici fondé sur :
o l’inscription du projet de thèse dans le programme scientifique de l’équipe ou unité
de recherche concernée (pour les allocations ministérielles), ou
o l’inscription du projet de thèse dans le programme scientifique défini par l’Université
(pour les allocations présidentielles),
o le caractère prometteur des performances antérieures du candidat, compte tenu des
qualités que doit avoir le chercheur contemporain.
On aboutit à un classement qui peut reconfigurer celui qu’a antérieurement opéré le jury de
la Formation Master.
Le Conseil de l’Ecole doctorale examine à son tour les classements qui lui sont parvenus
de toutes les disciplines rattachées à l’ED, selon les mêmes critères. En général, les
candidatures proposées au titre de la première session privilégient l’inscription du sujet de
thèse dans le programme de l’équipe ou du laboratoire de rattachement, celles qui sont
présentées pour la deuxième session considèrent plutôt l’originalité du sujet de thèse, son
caractère innovant, et celles qui sont retenues pour les allocations présidentielles se fondent
sur leur contribution à l’un des axes définissant la politique scientifique de l’Université (voir la
liste page 40).
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5. Autres possibilités de financement de la thèse
• Des allocations ou des bourses peuvent être obtenues par le biais de divers
organismes ou entreprises (Département des Hauts-de-Seine, Conseil régional, bourses
CIFRE…). L’Ecole doctorale en informe par courriel, au fur et à mesure que les appels
d’offre lui arrivent. On peut aussi s’adresser au service de la valorisation de la recherche et
au service des relations internationales (voir l’organigramme page 6).
• En direction des étudiants de nationalité autre que française, le ministère des Affaires
étrangères a lancé un nouveau programme de bourses : Eiffel doctorat. Il s’adresse
exclusivement à des doctorants titulaires d’un diplôme de niveau Master et en co-direction
de thèse, et ne prend en charge qu’une année – donc le choix de la 2ème ou 3ème année de
thèse sera privilégié. La limite d’âge est fixée à 35 ans, avec une priorité donnée aux
doctorants destinés à occuper des postes de décision dans le public ou dans le privé, et
préparant leur thèse dans les domaines des Sciences de la vie, Sciences de l’ingénieur, Bio-
et nano-technologies, Sciences exactes, Sciences et technologies de l’Information et de la
Communication. Consulter le site Internet d’Egide : www.egide.asso.fr/eiffel-doctorat.
• Voyez également le site de l’ANDèS (association nationale des docteurs es
sciences) : http://financements.andes.asso.fr.
Renseignements auprès de :
l’ANRT (Agence Nationale de la Recherche et de la Technologie) : cifre@anrt.asso.fr.
l’Association Bernard Gregory : http://www.abg.asso.fr/display.php?id=352kmz=0
Yassamine Tayab – Contact à Paris X : Yassamine.Tayab@u-paris10.fr
Bât. A, Bureau 313 – 01 40 97 47 08
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Les financements « Aires Culturelles »
Il s’agit de financements ponctuels (concernant un séjour scientifique à l’étranger entre 3 et
12 semaines) pour des études de terrain ou des consultations d’archives inaccessibles en
France. En 2007, l’aide a été de 2 500€ (pour des séjours dans des pays non européens) à
1 000€ (pour des séjours dans des pays européens ou proches de la France).
La demande peut se faire pour la première ou deuxième année de thèse ; elle doit être
présentée par le directeur de recherche et appuyée par le directeur de l’équipe ou unité de
rattachement, puis adressée à l’Ecole doctorale ; elle est envoyée au Conseil scientifique de
l’établissement par l’Ecole doctorale. Le dossier doit comporter en outre une lettre d’invitation
par le laboratoire d’accueil à l’étranger.
Le candidat doit être âgé de moins de trente ans au moment de la demande. Des
dérogations exceptionnelles peuvent être accordées, sur avis motivé du directeur de thèse et
présentation de justifications convaincantes, jusqu’à 35 ans maximum.
L’Ecole doctorale 139 vous transmet l’appel d’offre dès qu’il lui parvient. Le formulaire peut
être téléchargé sur le site de Paris X (→ Recherche → Appels d’offre → Aires Culturelles) ou
demandé à Mme Delphine Suraud (dsuraud@u-paris10.fr).
L’aide « FOREDUC »
Il s’agit du même type d’aide financière que ce qui vient d’être défini pour les « Aires
Culturelles » (subvention ponctuelle pour un séjour à l’étranger rendu nécessaire par une
étude de terrain ou une consultation d’archives) mais l’appel s’adresse ici uniquement aux
doctorants qui n’auraient pas obtenu d’allocation de recherche.
Les candidats sont invités à soumettre un projet complet : choix et délimitation du sujet,
problématique, méthodologie, bibliographie, plan de travail, calendrier et budget prévisionnel.
Les projets seront déposés sous couvert et avis du directeur de thèse au service de la
recherche à l’attention du Vice-Président avec comme mention ‘Appel FOREDUC’ avant le
15 septembre 2007.
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PASSER SON DOCTORAT
• La dernière page de couverture comporte, outre les prénom et nom du futur docteur,
l’intitulé de la thèse et l’année de soutenance, un résumé du mémoire et la liste des mots-
clés pertinents, en français d’une part, en anglais d’autre part.
1
Les intitulés officiels pour les disciplines et spécialités relevant de notre Ecole doctorale sont les suivantes :
Ethologie, Mathématiques, Philosophie, Psychologie, Sciences de l’Education, Sciences de l’Information et de la
Communication, Sciences du Langage, Sciences Physiques, Sciences de l’Ingénieur, Sciences et Techniques
des Activités Physiques et Sportives (STAPS).
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3. Le dépôt de la thèse
Une fois muni de ses volumes reliés et de l’autorisation de soutenance signée par son
directeur de recherche, le doctorant opère « le dépôt de la thèse » au bureau A 311 (service
de l’organisation des soutenances : Mme Chantal Méry et Mme Claudie Margerie), qui se
charge de :
• l’envoi de leur volume aux deux pré-rapporteurs, extérieurs à l’université ;
• la réception des pré-rapports d’autorisation de soutenance et leur envoi au directeur
de l’Ecole doctorale, pour avis ;
• l’envoi au directeur de l’Ecole doctorale de la composition de l’ensemble du jury,
pour avis.
Calendrier
Au sein de l’Ecole doctorale 139, un intervalle de six semaines doit séparer la date du
dépôt de la thèse et celle de la soutenance, étant considéré que trois semaines sont
nécessaires aux pré-rapporteurs pour lire la thèse et envoyer leur rapport d’autorisation de
soutenance, puis trois semaines pour les autres membres du jury avant le jour fixé pour la
soutenance.
La constitution du jury
Habituellement, le directeur de thèse établit la constitution du jury en concertation avec le
doctorant.
Le jury comporte un minimum de trois personnes : le directeur de thèse et les deux pré-
rapporteurs (dans ce cas, le délai entre le dépôt de la thèse et la soutenance peut être
ramené à trois semaines). Les deux pré-rapporteurs donnent leur accord pour la
soutenance, après un descriptif concis de la thèse, faisant état éventuellement de leurs
questions, critiques et suggestions. Le doctorant a connaissance de ces rapports avant la
soutenance.
Le jury peut comporter jusqu’à huit personnes, dont la moitié au moins doit être extérieure
à l’établissement où est inscrit le doctorant. Les conventions CIFRE, ou les conventions de
co-tutelle, peuvent comporter des précisions particulières auxquelles il y a lieu de se
conformer.
Le déroulement de la soutenance
Assistez à des soutenances de manière à vous rendre leur déroulement familier : la
parole est d’abord donnée au candidat, qui doit présenter sa recherche en 20-30 minutes en
moyenne (parfois moins : cela dépend des disciplines, du président du jury…). Cette
présentation peut être valorisée si elle se fait à l’aide d’un « Powerpoint » : des formations
sont à votre disposition pour vous permettre d’acquérir et de maîtriser cette technique (voir
page 43), adressez-vous à Sandrine Collette (bureau A 308, sandrine.collette@u-paris10.fr).
4. L’issue de la soutenance
A l’issue de la soutenance, le jury, après délibération, prononce l’admissibilité ou
l’ajournement du candidat. En cas d’admissibilité, il indique la mention attribuée et précise si
• la thèse est recommandée pour une publication,
• la thèse est recommandée pour un prix.
25
spécification de « félicitations » suppose un vote à bulletin secret des membres du jury
aboutissant à leur unanimité. Le Président du jury doit justifier l’attribution de cette mention
par un rapport spécial démontrant l’excellence du travail accompli et son apport exceptionnel
à la production des connaissances.
5. Publier sa thèse
● Publication en ligne
La publication électronique (on-line) est en train de devenir un critère de visibilité des
chercheurs et de diffusion de la recherche, et le dépôt mixte de la thèse (version papier +
version électronique sur disquette, CD-Rom, etc.) est devenu obligatoire.
L’Université Paris X-Nanterre, le programme COMETE (Service COMETE, bâtiment E) et
la Bibliothèque universitaire ont lancé un projet parallèle de diffusion des mémoires et des
thèses sur Intranet/Internet à partir de la version électronique déposée. Ce dispositif vous
permet de voir vos travaux mis en ligne sur un emplacement réservé du site de l’Université,
pour une visibilité et une diffusion maximales, sans contrainte (ni exclusivité ni durée
imposée). L’objectif est de valoriser les travaux de recherche, souvent méconnus parce qu’il
n’existe que peu de structures de diffusion pour ces documents parfois imposants (thèses
notamment), qui sont cependant un élément essentiel de la littérature scientifique.
La diffusion sur Internet suppose un format informatique un peu particulier et
l’apprentissage des normes et encodages d’un modèle de document/feuille de style propre
aux mémoires et thèses. Ces normes permettent d’homogénéiser les écrits et de générer
automatiquement des outils de première importance, par exemple la table des matières et
les entrées bibliographiques.
2
Attention : les Presses Universitaires de Paris 10 n’acceptent pas les thèses pour publication (il vous faut donc
trouver un autre éditeur).
26
6. Le devenir des docteurs : données disponibles sur l’insertion professionnelle des
docteurs de l’ED 139
Les écoles doctorales ont été créées en 1999-2000 ; la Charte des Thèses (dont vous
trouverez le texte complet en fin de brochure) leur fait un devoir de renseigner les doctorants
sur le devenir professionnel des docteurs formés en son sein. Cette information n’est pas
entièrement disponible, dans la mesure où les intéressés ne pensent pas toujours à tenir au
courant leur directeur de thèse ou le secrétariat de l’Ecole doctorale des résultats de leur
recherche d’emploi spécialement lorsqu’il s’agit d’étrangers repartant dans leur pays. Voici
les données dont nous disposons en juillet 2007 pour les titulaires d’un doctorat obtenu entre
2003 et 2007 inclus.
Pour l’ensemble de l’Ecole doctorale 139, toutes disciplines confondues, les résultats
disponibles (juillet 2007) sont les suivants :
Le tableau suivant présente le taux d’insertion professionnelle (en %) des docteurs par
année et selon la discipline. Les chiffres et pourcentages datent de juillet 2007.
Quelques abréviations :
nb sout. = nombre de thèses soutenues ;
an. sout. = année de soutenance ;
ss emploi = sans emploi ;
non-rép. = non réponse (pas d’information sur le devenir du docteur).
27
Emploi en 2007 ss
nb an.
an. non-
non-
Disciplines stable précaire emploi
sout.
sout. sout.
sout. rép.
public privé public privé
0 2003
1 2004 100
Ethologie 1 2005 100
1 2006 100
2 2007 100
0 2003
1 2004 100
Mathématiques 2 2005 100
3 2006 33 67
0 2007
15 2003 80 6,7 13,3
13 2004 61,5 15,4 7,7 7,7 7,7
Philosophie 14 2005 35,8 7,1 7,1 14,3 35,7
17 2006 29,4 11,8 23,5 17,6 5,9 11,8
12 2007 58,4 8,3 8,3 25
5 2003 40 40 20
11 2004 72,7 18,2 9,1
Psychologie 7 2005 28,6 14,3 14,3 14,3 28,5
11 2006 9,1 27,3 27,3 9,1 18,2 9
3 2007 33,3 33,3 33,3
9 2003 77,8 11,1 11,1
14 2004 71,4 28,6
Sciences de l’éducation 12 2005 33,4 8,3 16,7 8,3 33,3
11 2006 36,3 27,3 9,1 27,3
5 2007 20 20 20 70
0 2003
4 2004 50 50
Sciences de l’information
et de la communication 1 2005 100
3 2006 33,3 66,7
1 2007 100
7 2003 57 14 14 14
6 2004 33,3 33,3 16,7 16,7
Sciences
Sciences du langage 10 2005 50 10 10 30
9 2006 11,1 11,1 44,5 22,2 11,1
5 2007 60 20 20
3 2003 33 33 33
2 2004 100
Sciences physiques &
Sciences de l’Ingénieur 4 2005 50 25 25
6 2006 16,7 66,6 16,7
0 2007
2 2003 100
3 2004 33,3 66,6
STAPS 4 2005 25 25 50
0 2006
4 2007 25 25 50
28
taux global d'insertion professionnelle en moyenne de 2003 à 2007
120
100
situation professionnelle en %
80
précaire
60 privé
public
40
20
0
e
r
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ys
Ph
29
• Sciences de l’Information et de la Communication : 9 thèses soutenues. 1 salarié dans
le numérique, 1 MCF, 1 directeur de laboratoire de recherche, 1 chef de projet informatique.
30
VALORISER SA RECHERCHE
1. Communiquer et publier
Quel que soit le projet professionnel du doctorant une fois qu’il a soutenu sa thèse, tant
qu’il est doctorant il est chercheur et donc doit témoigner de ses activités de recherche. La
première matérialisation en est la « communication » (orale), la seconde en est la
« publication » (écrite), les deux sont également intimidantes. L’Ecole doctorale 139 donne à
ses doctorants l’occasion d’une première familiarisation avec les deux exercices par les deux
séminaires de formation doctorale qu’ils sont susceptibles de suivre : le séminaire
thématique (dans le cadre de la discipline de rattachement) comme le module
pluridisciplinaire transversal sont le lieu où le doctorant peut exposer les résultats de sa
recherche en cours – et un certain nombre de ces journées donnent lieu à des actes
(publication papier) : les Cahiers de l’ED 139 pour le premier, les Cahiers de l’Ecole pour le
second (voir respectivement les sites www.u-paris10.fr/edclm et www.cahiers-ed.org).
L’Equipe de Formation doctorale (l’EFD) dans chaque discipline engage de même les
doctorants qu’elle encadre à communiquer et à publier, et les renseigne sur les
manifestations qui concernent leur spécialité de recherche.
L’Ecole doctorale 139 demande chaque année aux doctorants et jeunes docteurs un
état de leur activité en matière de communication et de publication. Voir sur le site Internet
de l’Ecole doctorale 139 (www.u-paris10.fr/edclm → Publications → Etat des publications
des doctorants).
Le détail de la marche à suivre est décrit dans un livret établi par Mme Nicole Lelard
(Bâtiment A, bureau 307, nicole.lelard@u-paris10.fr).
31
● Comment faire une demande d’aide financière ?
• Faire un devis précis pour établir quelle somme il sera nécessaire d’obtenir afin
d’assurer la prise en charge des voyages, hébergement, repas, pauses café, cocktail
de clôture éventuel, livret d’accompagnement destiné aux participants.
• Adresser une demande de subvention au directeur de l’équipe ou du laboratoire.
• Faire de même auprès de la direction de l’UFR de rattachement de la discipline.
• Retirer le formulaire adéquat à l’Ecole doctorale (ou se le faire envoyer par mail en
s’adressant à David Auffroy – da.auffroy@u-paris10.fr), le remplir en fonction des
renseignements demandés et y joindre les attestations nécessaires.
• D’autres aides peuvent être obtenues en s’adressant à des collectivités locales,
régionales, voire européennes – voyez Mme Yassamine Tayab (bureau A 313,
Yassamine.Tayab@u-paris10.fr).
Face aux événements inédits auxquels sont confrontées les sociétés contemporaines
(développement des biotechnologies, biodiversité, multiculturalisme, etc), les philosophes sont de
plus en plus souvent interpellés par la société civile à travers, notamment, les médias. L’identité de
la philosophie se trouve ainsi fortement questionnée, aussi bien par les multiples attentes dont elle
fait l’objet, que par les différentes manières dont elle tente d’y répondre (recherche, enseignement
académique, universités populaires, cafés-philo, publications destinées à un large public élargi).
Quel rôle doit-elle tenir aujourd’hui vis-à-vis des savoirs et des problèmes de la cité ?
Qu’attend-on d’elle et que peut-on légitimement espérer de son travail de vulgarisation et de
recherche ?
La philosophie se donnant par ailleurs fondamentalement pour tâche de faire siennes les
problématiques contemporaines, tout en maintenant opératoires son histoire et les concepts qui la
constituent, elle se trouve confrontée aux difficultés liées à une exigence croissante de
transversalité. Sont en effet mises en jeu des disciplines très diverses : sociologie, ethnologie et
psychologie, mais aussi droit, économie ou encore littérature, sciences de l’éducation, sciences du
langage, neurosciences et sciences de la nature.
A quels réaménagements, restructurations et inventions ou réflexions complémentaires la
philosophie est-elle conduite dans ces recherches ?
C’est pour faire face à ces interrogations que des doctorants de l’Institut de Recherches
philosophiques : Sciences, Art, Ethique, de l’Ecole doctorale « Connaissance, Langage,
Modélisation » de l’Université Paris X-Nanterre, organisent les 6 et 7 décembre 2007 à l’Université
Paris X-Nanterre un colloque à vocation pluridisciplinaire et internationale dont l’enjeu est de poser
la question du rôle de la philosophie selon deux axes majeurs : l’un défini par l’exigence de son
héritage, l’autre par des problématiques nées de la pluridisciplinarité et de l’interdisciplinarité.
32
LES FORMATIONS DISPENSEES PAR L’ECOLE DOCTORALE 139
Les formations offertes par l’Ecole doctorale sont gratuites et non obligatoires en ceci
que l’autorisation de soutenance de la thèse n’est pas subordonnée à leur suivi – du moins
en l’état actuel des textes officiels. Néanmoins, la Charte des Thèses fait au doctorant
l’obligation de suivre les enseignements, conférences et séminaires qui lui sont proposés –
et il signe ce document par deux fois lors de son inscription en doctorat.
En dehors de la nécessité morale de respecter ses propres engagements, le doctorant
doit voir dans les formations qui lui sont offertes l’occasion d’élargir ses connaissances
scientifiques et de diversifier ses compétences : pouvoir communiquer dans différentes
langues, maîtriser l’outil informatique, savoir comment évolue la recherche dans d’autres
disciplines sont autant d’atouts supplémentaires pour son propre épanouissement personnel,
l’image qu’il peut donner aux autres, la réussite de sa vie sociale et professionnelle.
La participation à ces formations permet également au doctorant de rencontrer
régulièrement les enseignants-chercheurs et autres doctorants de sa discipline, et ainsi de
s’inscrire dans la vie de l’équipe ou unité où prend place sa recherche et de constituer un
réseau aussi bien amical que scientifique. Pour les doctorants astreints à un travail salarié
ou chargés de famille, c’est le moyen aussi de maintenir la concentration et la force
intellectuelles nécessaires à la poursuite de la thèse.
33
● Organisation générale de la formation doctorale dans l’Ecole doctorale 139
L’Ecole doctorale 139 organise la formation doctorale selon trois volets : le volet
« fondamental », le volet « complémentaire », le volet « professionnalisation ».
(1) Le volet « fondamental » comporte le séminaire thématique de formation
doctorale (21 heures annuelles de présence pour le doctorant) et le module
transversal pluridisciplinaire (21 heures annuelles de présence pour le
doctorant).
(2) Le volet « complémentaire » propose des formations permettant au doctorant de
se constituer ou de développer des compétences linguistiques, informatiques,
méthodologiques, utiles non seulement à sa recherche en cours mais aussi pour
sa vie professionnelle future.
(3) Le volet « professionnalisation » offre des sessions d’information sur l’éventail
des postes et métiers auxquels peut prétendre le docteur, d’une part, et des
formations diplômantes susceptibles de lui permettre de trouver plus facilement
un emploi en relation avec ses connaissances et compétences scientifiques,
d’autre part.
34
● Ethologie
Responsable du séminaire thématique de formation doctorale : Gérard Leboucher, équipe
LECC
gerard.leboucher@u-paris10.fr
Tél. : 01 40 97 74 81 / 74 84
● Mathématiques
Responsable du séminaire thématique de formation doctorale : Philippe Soulier, Professeur,
Equipe MODAL’X
philippe.soulier@u-paris10.fr
Tél. :01 40 97 78 26
35
● Philosophie
Responsable du séminaire thématique de formation doctorale : Bernadette Bensaude-
Vincent, bensaude@u-paris10.fr
● Psychologie
Le séminaire se déroule sous la forme de conférences dispensées par les Professeurs et
HDR relevant de deux équipes d’accueil de Psychologie : Processus Cognitifs et Conduites
Interactives (EA 1588), Psychologie Clinique et Psychopathologie. Corps, Liens, Culture
(EA 3460), à raison de dix heures par équipe, chaque séance durant deux heures trente,
certaines conférences pouvant être assurées par des Professeurs invités. Une partie du
temps de chacune de ces séances peut, après accord préalable de l’enseignant
responsable, être utilisée par des doctorants pour présenter l’état de leur recherche ou
aborder les problèmes qu’ils rencontrent. Ce dernier point concerne d’abord les doctorants
qui auraient peu de contacts avec leur directeur de Thèse.
Contenu du séminaire
Le thème retenu pour le séminaire est renouvelé tous les ans par les équipes d’accueil
concernées. Les différentes équipes proposent un ou des thème(s) en rapport direct avec
leurs problématiques de recherche (cette liste est susceptible d’aménagements en
septembre 2007) :
l’équipe Processus et Conduites Interactives (EA 1588) : « Contexte et
interactions » ; La voix, l’expressivité vocale, les aspects musicaux de la
communication vocale dans le langage, la musique, le théâtre… » ;
l’équipe Psychologie Clinique et Psychopathologie. Corps, liens, Culture (EA 3460) :
« L’empathie : un nouveau concept métapsychologique ? » ;
l’équipe « Ipse » intervient dans le DU de niveau D (professionnalisant) présenté
page 44.
36
● Sciences de l’éducation
Responsables du séminaire thématique de formation doctorale :
Philippe Carré, directeur du CREF (EA 1589), pccarre@wanadoo.fr
Alain Vulbeau, directeur du Master recherche, alain.vulbeau@wanadoo.fr
Dates : les samedis 24 novembre 2007, 29 mars 2008, 7 juin 2008 de 9h30 à 16h30.
Le thème de ce séminaire est la réflexion sur les interactions de diverses natures entres les
modèles culturels et l’utilisation des réseaux numériques. Beaucoup de travaux reposent sur
le postulat que l’empreinte d’une culture détermine les modes d’usage des dispositifs dans
une relation unilatérale. Or l’histoire des techniques, notamment, suggère que la technique
exerce des effets dans l’autre sens. Marc Baroli a ainsi montré, à propos de l’histoire du
chemin de fer, qu’après une période relativement longue d’acclimatation dans la société, on
avait vu apparaître des métaphores reposant sur des notions techniques (le « train des
réformes »). Ces effets en retour, que l’on peut qualifier d’ « effets d’empreinte » se
constatent dans différents domaines de l’activité humaine : langage, expression artistique,
mentalités, organisations des entreprises, etc.
La posture théorique de base emprunte d’une part à l’ethnographie et d’autre part aux
sciences cognitives. Il apparaît en effet que l’utilisation des dispositifs numériques sollicite
des comportements cognitifs et symboliques qui sont au cœur de l’interrogation, mais que
37
ces mêmes processus ne peuvent être déconnectés des milieux culturels et sociétaux dans
lesquels ils s’exercent. Par exemple, les référentiels de légitimation d’une pratique
technologique reposent, selon les acteurs, les milieux et les cultures, sur des supports
différents liés précisément à ces contextes. Au travers d’exposés de chercheurs qui viennent
de disciplines et de cultures différentes, nous tentons de cerner ces effets d’empreinte et de
rechercher s’il existe des invariants. D’une certaine façon, notre démarche s’apparente à
celle de Steve Woolgar, qui a proposé récemment cinq invariants sur l’usage du numérique.
Mais l’objectif de ce séminaire n’est pas d’aboutir à une modélisation. Les modèles dont il est
ici question à propos de la connaissance renvoient à une posture que partagent
l’anthropologie culturelle, les ethnosciences (Conklin) et la démarche sociocognitive
(Bandura, Rogoff, Perret-Clermont), à savoir que les grands traits constitutifs des
organisations d’une société laissent leurs marques dans le champ des représentations et
dans l’activation de celles-ci par les raisonnements. Nous sommes particulièrement attentifs
à ce sujet à l’évolution de l’anthropologie de la réciprocité (Eco, Lévy-Leblond) qui explore
ces particularismes culturels et les passerelles qui peuvent être établies entre eux. Une
grande attention est accordée à la mondialisation, à la culture chinoise et à la culture arabo-
musulmane.
● Sciences du langage
38
● Sciences physiques & Sciences de l’Ingénieur
Responsable du séminaire thématique de formation doctorale : Alain Priou
alain.priou@u-paris10.fr
Une formation transverse sera assurée à raison de 22 heures environ, pour tous les
étudiants de thèse, concernant électronique, thermique, thermique et mécanique ; les
doctorants viendront y exposer leurs travaux.
Le reste du temps disponible (à peu près 8 heures) sera consacré à des séminaires
spécifiques, où l’exposé d’un spécialiste ou professionnel sera suivi d’une discussion
(métiers de l’aéronautique et emplois, ou innovation et création d’entreprise, par exemple).
Le séminaire thématique 2005-2006 a donné lieu à une publication dans les Cahiers de
l’ED 139 (coordination par Alain Priou).
Le séminaire thématique 2005-2006 a donné lieu à publication dans les Cahiers de l’ED 139
(coordination de Jaoued Bouslimi).
39
2. Le module pluridisciplinaire transversal : politique scientifique de l’ED 139
L’Ecole doctorale Connaissance, Langage, Modélisation organise un module
pluridisciplinaire transversal, sous la responsabilité de Jacques Pain
(pain.jacques@wanadoo.fr).
40
Darwin est né en 1809 et publie en 1859 son ouvrage capital De l’origine des espèces par
voie de sélection naturelle. L’année 2009 est à la fois celle du 200e anniversaire de sa
naissance et celle du 150e anniversaire de la parution de l’ouvrage en question. Nous
prenons l’occasion de cette double commémoration pour organiser en 2009 un grand
colloque international associant chercheurs, enseignants-chercheurs, jeunes docteurs et
doctorants de toutes les disciplines (pour mémoire, l’ED 139 rassemble Ethologie,
Information & Communication, Mathématiques, Philosophie, Psychologie, Sciences de
l’Education, Sciences du Langage, Sciences physiques & Sciences de l’ingénieur, Sport).
Ce colloque est préparé dans le cadre de la formation doctorale par six journées d’étude
(correspondant au Module pluridisciplinaire transversal), au rythme d’environ une journée
tous les deux mois : février 2008, avril 2008, juin 2008, octobre 2008, décembre 2008, février
2009.
Chacune de ces journées implique à la fois (a) des contributions de chercheurs et
enseignants-chercheurs chevronnés fournissant les connaissances et outils de réflexion
nécessaires à la compréhension du darwinisme lui-même, à celle de ses extensions, à celle
de sa réception (cf. les trois axes complémentaires énumérés ci-dessus), et (b) des
contributions de doctorants ou jeunes docteurs directement intéressés par la thématique
dans leur recherche.
L’ensemble de ces journées prépare le déroulement d’une université d’été en juillet 2009,
dont le colloque constituera la clôture prestigieuse. En résumé :
Module pluridisciplinaire Université européenne d’été* Colloque
transversal
6 jours x 7 heures 8 jours = 3 jours + 1 jour de pause + 3 jours + 1 1 jour
(5 en 2008 + 1 en 2009) jour de pause
* Selon les termes de l’appel d’offre du Ministère pour une université européenne d’été, celle-ci doit inclure une
partie culturelle et patrimoniale : c’est ce qui occupera les deux jours dits « de pause ».
41
● Validation de la formation doctorale
Aux termes de l’Annexe descriptive au diplôme telle que définie par l’ensemble des
Ecoles doctorales de Paris X (voir Annexe 2), la formation doctorale « fondamentale »
représente 6 crédits, soit 3 crédits pour le Module pluridisciplinaire transversal qui nous
occupe ici (21 heures en présentiel + environ 63 heures de travail personnel pour le
doctorant qui y intervient, soit en tout 84 heures à peu près). Le suivi du Module transversal
pluridisciplinaire sur deux ans (2008 et 2009) correspond donc à un total de 6 crédits pour le
doctorant. La participation à l’Université d’été ne donne pas lieu à validation en crédits mais
est mentionnée dans l’Annexe descriptive au diplôme de doctorat.
● Coup de chapeau
L’idée de la thématique transversale « le darwinisme » a été proposée par François
Athané (doctorant de philosophie) et travaillée avec Vanessa Nurock (docteur de
philosophie, ATER et post-doc à Paris X). Ces initiatives, qui renouvellent le fonctionnement
habituel de l’Ecole doctorale et démontrent la capacité d’investissement des doctorants dans
la vie scientifique de l’établissement, témoignent sans contestation possible que, pour être
doctorant, on n’en est pas moins chercheur à part entière.
42
4. Préprofessionnalisation et formation professionnelle
● Vers l’insertion professionnelle
La Mission « Valorisation de la thèse et professionnalisation » organise des journées ou des
sessions de trois jours permettant aux doctorants de préciser leur projet professionnel en
étant informés de l’ensemble des possibilités qu’ouvre l’obtention de la thèse. D’autres
formations permettent de savoir comment rassembler toutes les chances de trouver un
emploi. S’adresser à Mme Nicole Lelard (bureau A308, Nicole.Lelard@u-paris10.fr).
Valorisation de la thèse et professionnalisation :
Bilan personnel et projet professionnel, une journée de 9h30 à 17h30 : 16 janvier
2008 ou 30 janvier 2008.
Technique de recherche d’emploi, une journée de 9h30 à 17h30 : 6 février 2008
ou 13 février 2008.
Verbal et non-verbal dans la communication orale, une journée de 9h30 à
17h30 : 2 avril ou 16 avril 2008.
« Styler » sa thèse : normes de présentation et pratique sur Word, une demi-
journée de 14h à 17h : 21 novembre 2007 ou 12 décembre 2007 ou 19 mars
2008 ou 9 avril 2008.
Utiliser un Powerpoint en soutenance (2 heures), de 14h à 16h : 28 novembre
2007 ou 13 décembre 2007 ou 20 mars 2008 ou 10 avril 2008.
Session de professionnalisation (3 jours consécutifs) deux fois par an : 4-6
décembre 2007 ou 3-6 juin 2008. Intitulé : « Devenir des docteurs : Analyse de la
situation, stratégie d’insertion »
1er jour : L’insertion dans les métiers de la recherche en France et en Europe.
Comment un doctorant peut-il se préparer à travailler dans la recherche publique,
privée, dans l’enseignement supérieur ?
2e jour : La place des doctorants dans le monde du travail (entreprises
industrielles et commerciales, organisations socioculturelles, organismes
administratifs et culturels). Itinéraires de professionnalisation de jeunes docteurs
en France et en Europe.
3e jour : Visite par petits groupes de différentes entreprises de la région
parisienne. Table ronde de synthèse. Projets des participants et stratégies
d’action à court et moyen terme.
Evaluation : A l’issue de chacune des journées ou des sessions auxquelles ont participé les
étudiants, il leur est délivré une attestation de suivi décrivant la formation qu’ils ont reçue.
43
● Le monitorat en entreprise
Sans que le sujet de sa thèse ait un lien direct avec le séjour dans l’entreprise (ou
administration, ou collectivité territoriale), le doctorant en 2e année peut, à raison de
268 heures annuelles rétribuées 4 020 € (brut), y assurer une mission pour l’université –
mission définie en partenariat, et avec l’accord de l’équipe de rattachement et celui de
l’Ecole doctorale concernée.
ATTENTION : ne peuvent être candidats à ce monitorat que les doctorants bénéficiant
déjà d’une allocation de recherche.
44
5. Validation des formations en termes de « crédits »
Une année scolaire correspondant à 60 crédits, les trois années de thèse représentent
180 crédits. L’ensemble des Ecoles doctorales de l’Université Paris X-Nanterre s’est donné
le cadre de validation suivant (voir en Annexe 2 la trame du « Supplément descriptif au
diplôme de doctorat ») :
● Les cours
un séminaire thématique (environ 20 heures en présentiel et 60 heures de travail
personnel) pourra être validé pour 3 crédits,
un module pluridisciplinaire (environ 20 heures en présentiel et 60 heures de travail
personnel), pèse environ 3 crédits,
chacun des enseignements proposés au titre des « outils pour l’expression
scientifique » (langues, informatique, français oral), vaut 2 crédits,
comme les séances et sessions concernant la sensibilisation à l’insertion
professionnelle.
● La thèse
Si l’on admet que le travail dévolu à la thèse représente 50 crédits (recherche
documentaire, réflexion personnelle, rencontres de suivi avec le directeur de recherches,
rédaction…), soit plus de 1 000 heures par an, le doctorant peut organiser ses trois ans de
doctorat de manière à acquérir chaque année une dizaine de crédits, en assistant aux
séminaires thématiques et modules pluridisciplinaires d’une part, et en profitant des
formations complémentaires que lui offre l’Ecole doctorale d’autre part.
● Un stage
Dans la perspective de favoriser les conditions d’une bonne insertion professionnelle, le
doctorant peut voir reconnu et validé en crédits un stage opéré en entreprise ou dans une
association ou collectivité territoriale, etc.
Pour cela, le stage doit être dit « intégré », c’est-à-dire être en rapport avec la formation
suivie (ou, en l’occurrence, la recherche de thèse) et donc faire partie du cursus : il est
soumis à l’agrément du responsable de la professionnalisation dans l’EFD (Equipe de
formation doctorale) – demandez au secrétariat de l’Ecole doctorale l’attestation d’agrément
à remplir.
Si une telle occasion se présente, il faut étudier avec le Vice-Président chargé des Etudes
et de la Vie Universitaire, M. Bruno Lefebvre, comment établir la convention garantissant la
reconnaissance et la validation du stage dans le diplôme – l’Ecole doctorale s’en occupera et
prendra les rendez-vous nécessaires.
45
LES LABORATOIRES, EQUIPES ET CENTRES DE RECHERCHE
RELEVANT DE L’ECOLE DOCTORALE 139
‘CONNAISSANCE, LANGAGE, MODELISATION’
● Ethologie
Laboratoire d’Ethologie et de Cognition Comparées (LECC – EA 3456)
M. Gérard Leboucher ℡ 01 40 97 74 76 gerard.leboucher@u-paris10.fr
℡ 01 40 97 74 84
● Mathématiques
Modélisation Aléatoire de Paris 10 (MODAL'X – EA 3454)
M. Philippe Soulier ℡ 01 40 97 47 56 philippe.soulier@u-paris10.fr
● Philosophie
Centre de Recherches sur l’Art : Histoire, Théories, Esthétique, Philosophie
(CRéART-Phi – EA 3459)
Mme Catherine Perret ℡ 01 40 97 75 19 catherineperret@orange.fr
● Psychologie
Processus Cognitifs et Conduites Interactives. Déterminants Culturels, Sociaux et Individuels
(EA 3984)
M. Patrick Gosling ℡ 01 40 97 71 57 PATRICKGOSLING@compuserve.com
℡ 01 40 97 75 04
● Sciences de l’Education
Centre de Recherche en Éducation et Formation (CREF – EA 1589)
M. Philippe Carré ℡ 01 40 97 70 52 pccarre@wanadoo.fr
● Sciences du langage
Modèles linguistiques, Dynamiques des langues, Corpus (MoDyCo – UMR 7114)
M. Bernard Laks ℡ 01 40 97 41 79 Bernard.Laks@u-paris10.fr
46
● Sciences Physiques & Sciences de l’Ingénieur
Groupe d’Electromagnétisme Appliqué (GEA – EA 3455)
M. Alain Priou ℡ 01 47 09 70 03 alain.priou@cva.u-paris10.fr
● Programmes pluriformations
Réseau « L’éducation des enfants : entre famille et autres institutions éducatives »
Mme Geneviève ℡ 01 40 97 70 92 genevieve.bergonnier-
Bergonnier-Dupuy dupuy@noos.fr
47
BREVE PRESENTATION DES LABORATOIRES ET EQUIPES
Le LECC étudie les stratégies comportementales mises en place par les oiseaux chanteurs
mâles et les femelles lors de la reproduction. Les recherches s'appuient sur les thèmes
éthologiques qui visent à montrer que certaines stratégies optimisent le succès reproducteur.
Sont étudiées l’influence des transitions hormonales et l’implication de certaines structures
nerveuses dans l'établissement et le maintien des adaptations comportementales : la
plasticité comportementale dans ses relations avec la plasticité endocrinienne et nerveuse.
L’un des thèmes récurrents des recherches est l’étude des productions vocales (chants) des
oiseaux mâles et de leur rôle dans l’établissement des relations interindividuelles. L’analyse
des capacités de discrimination dont font preuve les individus à l’égard des chants fait appel
aux notions de ‘modèle de reconnaissance’, ‘d’empreinte’ et ‘d’adaptation comportementale’.
Axes de recherche
La communication vocale chez l’animal (oiseaux chanteurs) et l’homme
L’étude de la reproduction et du succès reproducteur chez l’oiseau
Partenariats scientifiques
Groupe de Recherche d’Ethologie du CNRS (GDR 2822)
Laboratoire de Neurobiologie de l’Apprentissage, de la Mémoire et de la
Communication (UMR 8620)
Centre d’Etudes biologiques de Chizé (CNRS)
Allemagne, Hongrie, Italie, Portugal, Royaume-Uni (Europe)
Indiana (Etats-Unis)
48
Modélisation aléatoire de Paris X
MODAL'X – EA 3454
MODAL’X est une équipe dont les centres d’intérêt sont axés autour de la modélisation et de
l’optimisation. Ses activités se situent principalement dans le champ des probabilités et
statistiques et recouvrent un large spectre en ce domaine. De plus, il existe une activité en
analyse harmonique et théorie des groupes et en équations aux dérivées partielles. Son
interdisciplinarité favorise l’émergence de travaux de recherche transversaux entre les
thèmes cités ci-dessus.
Axes de recherche
Statistiques
Statistique non-paramétrique
Estimation minimax et maxiset
Ondelettes
Modèles de régression et de convolution
Théorie des valeurs extrêmes
Séries chronologiques, processus à mémoire longue et non linéaires
Bootstrap, rééchantillonnage, sous-échantillonnage
Probabilités
Systèmes de particules. Percolation
Inégalités fonctionnelles. Inégalités de transport
Grandes déviations
Processus stochastiques et E.D.P. non linéaires
Analyse
E.D.P. non-linéaires elliptiques et paraboliques
Analyse microlocale et sémiclassique. Contrôlabilité des E.D.P.
Analyse harmonique sur les groupes de Lie
Partenariats scientifiques
Paris 9 (Dauphine), Ecole Polytechnique, Ecole Normale Supérieure (Ulm), Ecole
Normale Supérieure (Télécom), Institut Scientifique de la Recherche Agronomique
(INRA), Strasbourg, Toulouse 3
Allemagne (Collège doctoral bi-national avec Potsdam), Italie, Suède, Suisse
(Europe)
Brésil, Canada, Emirats, Etats-Unis
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Centre de recherches sur l'art (philosophie, esthétique)
CRéART-Phi – EA 3459
Axes de recherche
La théorie critique et son héritage
Les arts contemporains à l’heure de la mondialisation
Appareils de réception et invention des sensibilités (design)
Représentations contemporaines des corps, sexes et genres
Institutions artistiques et dispositifs de mémoire
Modernités alternatives ou postcoloniales
Histoire et théories de l’exposition
Partenariats scientifiques
Direction générale des Affaires culturelles (DRAC), Fonds régional d’Art
contemporain (FRAC), Ministère de la Recherche, Amiens
Italie, Grèce, Pologne, Slovénie
Chine, Japon, Russie, Taïwan, Tunisie
50
Histoire de la Philosophie, Histoire et Philosophie des Sciences
EA 373
L’originalité de l’équipe est dans le lien fort entre histoire des sciences et histoire de la
philosophie : étude historique des concepts et des pratiques propres au savoir dans les
disciplines scientifiques (mathématiques, chimie, physique, biologie, …), philosophie de
l’esprit (notions de « causalité », « loi de la nature », « réduction », « émergence »…), étude
des traditions des philosophies des sciences (française, allemande, anglaise). L’équipe
poursuit des recherches sur la question de l’éthique des nouvelles technologies : rapports
nature/artifice, mécanisation du vivant.
Le principe fort qui cimente l’ensemble est que la recherche philosophique passe
nécessairement par l’histoire de la philosophie et des disciplines dont elle s’occupe, fondée
sur le recours rigoureux et de première main aux œuvres originales (manuscrits, archives,
documents).
Partenariats scientifiques
Paris 1, INRA, INALCO
Allemagne, Belgique, Espagne, Roumanie, Turquie
Brésil, Canada, Chine, Tunisie
51
Sociologie, Philosophie, Anthropologie Politiques
SOPHIAPOL – EA 3932
52
Psychologie : Processus Cognitifs et Conduites Interactives (PCCI).
Déterminants Culturels, Sociaux et Individuels.
EA 3984
La problématique transversale est l’effet du contexte sur les processus cognitifs, affectifs et
les comportements, ainsi que leurs interactions. Le contexte est structuré en trois grands
domaines :
Les situations de travail et les organisations
L’éducation et l’orientation
L’environnement
D’autres contextes servent aussi de terrain et/ou de domaine d’application : la prison, le
sport, la santé, l’alimentation, la conduite automobile.
Axes de recherche
Six sous-équipes de recherche s’identifient par les thématiques suivantes :
Psychologie Sociale des Comportements et des Cognitions
Psychologie Cognitive des Conduites Complexes
Développement Social et Emotionnel
Travail et Evolution Professionnelle
Psychologie et Musicologie Systématique
Psychopathologie de l’Identité de la Pensée et des Processus de Santé (IPSE)
et consacrent une partie de leur réflexion à :
Orientation et conseil
Attitudes et comportements dans le domaine du risque, de l’environnement et de la
santé
Implications psychologiques des technologies de l’information et de la communication
53
Membres professeurs ou HDR relevant de l’Université de Paris X
ANDRONIKOF Anne GIBELLO Bernard
GARITTE Catherine MALLET Pascal
GOSLING Patrick MARTINS Daniel
IMBERTY Michel MEYER Thierry
LIPIANSKY Edmond-Marc MOCH Annie
LE ROUZO Marie-Louise OBERLE Dominique
LOARER Even
54
Psychologie Clinique et Psychopathologie. Corps, Liens, Culture.
CLIPSY –EA 3460
Cette Équipe fédère deux sous-équipes de recherche ayant chacune leurs spécificités.
Le Laboratoire de psychopathologie psychanalytique des Atteintes Somatiques et
Identitaires" (LASI), directeurs : Pr. D. Cupa et Pr. A. Sirota.
Le Laboratoire de Psychologie clinique des faits culturels, directeur : Pr. J.-M. Petot
Axes de recherche
Le point commun, à travers les différents axes de recherche, et de procéder à l’évaluation et
à la prise en charge de nourrissons, enfants et adultes, dans n’importe quel service de soins
psychiques, ayant des atteintes somatiques (formes graves de traumatisme, addictions,
douleurs, etc.).
Les membres de la seconde sous-équipe ont en commun le choix épistémologique et
méthodologique de privilégier dans leurs recherches le choix de la clinique
« armée » : troubles de la personnalité (en partenariat avec le Québec), patients
anxio-dépressifs (en partenariat avec Belgrade), prise en charge de la douleur (en
partenariat avec Louvain), etc.
Les membres du LASI travaillent en s’appuyant principalement sur la psychanalyse
individuelle et groupale comme théorie, pratique, et méthode d’investigation : victimes
de traumatismes internes ou externes (en partenariat avec Alger et Vérone), patients
dialysés et greffés, dépressivité (en partenariat avec Israël), enfants de parents ayant
des atteintes somatiques (en partenariat avec Tokyo), etc.
Partenariats scientifiques
Paris 6, Paris 7, Aix-Marseille 1
Belgique, Bulgarie, Grèce, Italie, Pologne, Roumanie, Serbie, Suisse
Algérie, Brésil, Canada, Etats-Unis, Israël, Japon, Philippines
55
Centre de Recherche en Education et Formation
CREF – EA 1589
Axes de recherche
Savoirs et rapport au savoir
Postulant que la notion de rapport au savoir peut jouer le rôle de concept organisateur majeur
pour les sciences de l’éducation en permettant de décoder les réalités éducatives et formatives
complexes que la discipline cherche à appréhender, cette équipe étudie la formation et les
transformations des savoirs (académiques mais aussi du sens commun) et du rapport au savoir à
tous les âges de la vie, dans différents contextes d’apprentissage et de formation. Trois axes
structurent cette équipe : Formation et autoformation des adultes ; Rapport au savoir, pratiques
enseignantes et apprentissage des élèves ; Rapport au savoir, rapports sociaux de sexe, mixité et
identités sexuées.
Education familiale et interventions sociales auprès des familles
L’équipe de recherche Education familiale est la seule équipe française à travailler spécifiquement
sur les processus éducatifs mis en œuvre au sein et en direction de la famille. Les travaux menés
se sont développés autour de trois axes : Les processus éducatifs en situation familiale et
institutionnelle ; Les interventions socio-éducatives en direction des enfants, des parents et des
professionnels ; Les relations entre instances éducatives. Le secteur co-anime un réseau
pluridisciplinaire d’équipes de recherches : L’éducation des enfants : entre familles et autres
institutions éducatives.
Crise, Ecole, Terrains sensibles
Ce secteur de recherche en travaille selon trois axes principaux : Violence à l’école et pédagogies
institutionnelles et alternatives ; Enfance, jeunesse, territoires et questions interculturelles ;
Education comparée. Il conduit une analyse pluridisciplinaire des situations et des terrains
sensibles, des phénomènes de violences en milieu scolaire et en milieu institutionnel, des
expérimentations pédagogiques, sociales. Cela à partir de la crise, pensée comme un
organisateur social et scolaire, systémique et symbolique. Le secteur conduit également une
analyse des situations de plurilinguisme et de pluriculturalisme acquis au sein de l’institution ainsi
que des recherches sur les échanges éducatifs, l’éducation à l’altérité et l’éducation comparée.
Enseignement supérieur
Cette équipe développe des recherches autour de trois sous-thèmes : Pratiques pédagogiques
dans l’enseignement supérieur ; Evaluation dans l’enseignement supérieur ; Processus de
Bologne.
Membre du Réseau d’Etude sur l’enseignement Supérieur : Bordeaux 2, Dijon, Toulouse 2,
IEP Paris, Paris X-Nanterre.
56
Directeurs de recherche rattachés à l’Université de Paris X
Emmanuelle Annoot Dominique Groux
Halima Belhandouz Françoise Hatchuel
Geneviève Bergonnier-Dupuy Marie-Anne Hugon
Claudine Blanchard-Laville Gérard Jean-Montcler
Christine Bouissou Hugues Lenoir
Philippe Carré Cendrine Marro
Hervé Cellier Nicole Mosconi
Nicole Clerc Suzanne Nadot
Michel Corbillon Jacques Pain
Laurence Croix Monique Robin (CNRS)
Bruno Décoret Catherine Sellenet
Paul Durning (mission à l’ONED) Bernadette Tillard-Cassar
Dominique Fablet Alain Vulbeau
Marie-Françoise Fave-Bonnet
Partenariats scientifiques
Secteur Savoirs et rapport au savoir
o Axe Formation et autoformation des adultes
L’axe anime, héberge et gère la revue Savoirs – Revue internationale de recherche sur
l’éducation et la formation des adultes. Principales collaborations scientifiques depuis 2002 :
Régionales : Cesi Paris ; Interface Recherche Paris.
Nationales : ENFA Toulouse ; Enesad Dijon ; ENSP Rennes ; UCO Angers
Européennes : Université de Genève, Laboratoire RIFT (Pr. Sandra Enlart) ; Université de
Louvain la Neuve, département Santé publique (Pr. Elisabeth Darras) ; CTAD – Tribal
Group, Cambridge et Londres (Martin Good, Chairman)
Internationales : Stanford University (Pr. Albert Bandura) ; City University New York
(Pr. Barry Zimmerman).
Entreprises : Campus Veolia ; BNP-Paribas ; Total ; Safran ; L’Oréal
Associations : Afpa ; Garf ; Cesi ; FNLCC ; Interface Recherche ; Infrep
Autres : CCIP
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o Axe Rapport au savoir, rapports sociaux de sexe, mixité et identité sexuées
Partenaires privilégiés :
Publics : Institut Emilie du Châtelet
Organismes de Recherche : DARES
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Groupe de recherche « Adolescence, genre et intégration sociale »
accueilli par le CREF
Axes de recherche
Adolescence à problèmes et intégration sociale.
Genre et intégration sociale.
Modèles d’intégration chez les jeunes Français d’origine étrangère et spécificités
culturelles.
Jeunesse en crise et modèles d’identification.
La violence dans le sport.
Partenariats scientifiques
IUFM de Versailles, INSERM
Belgique
Algérie, Maroc, Syrie, Tunisie
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Centre de Recherche en Information Spécialisée et en Médiation des Savoirs
CRIS – EA 1738
Axes de recherche
Culture populaire, médias et politique (responsables : Buxton, Hiver)
Industries électroniques du savoir (responsables : Perriault, Arnaud)
Collaborations scientifiques
Editis (Le projet PPRE qui fait partie du pôle de compétitivité de l’Ile-de-France.)
L’Association Villes Internet et l’entreprise Cognito (Le projet CARTUS 2004-2005)
Le réseau European Schoolnet (2005-2006) : le projet européen LIFE (Learning
Interoperability Framework for Europe)
La commission AFNOR JTC1 SC36 technologies de l’information pour l’éducation, la
formation et l’apprentissage.
Partenariats scientifiques
Publics
Université de Strasbourg (Prof. Michel Mathien), Université de Bordeaux 3 (Prof. A.M. Laulan,
Mme V. Carayol), Université de Lille III (Mme B. Juanals), Institut National des
Télécommunications (Bruno Salgues), Laboratoire Communication & Politique (CNRS), Sécurité
Civile, Services d’Aide Médicale Urgente (SAMU), Institut National des Hautes Etudes de Sécurité
(INHES), la nouvelle commission de l’AFNOR (Plans de continuation d’activité, commission miroir
du comité ISO), l’Inathèque de France.
Privés
CGX (filiale du groupe FABRE), la société IMPROVE, CIVIPOL Conseil.
Internationaux
Universita Telamatica Italiana (Rome), Université de Neuchâtel, Institut National des
Télécommunications, University of Communication (Beijing), Université Huazhong (Wuhan),
Université Fudan (Shangaï), Raytheon – USA, Fundation for Giumri Developement à Giumri
(Arménie), Le South Caucasian Provincial Forum (Arménie, Géorgie, Azerbaïdjan, Turquie).
60
Modèles, dynamiques, corpus
MoDyCo – UMR 7114
MoDyCo (« Modèles, Dynamiques des langues, Corpus ») est le plus gros laboratoire
français de Sciences du langage (section 34 du CNRS). Il associe complémentairement
linguistique descriptive et linguistique formelle, recherche fondamentale et recherche
appliquée, théorie du système et pratiques langagières, linguistique d’une langue et
linguistique des langues. Tous les points de vue sont représentés : phonologie, morphologie,
syntaxe, sémantique, pragmatique, textes et discours, oral et écrit… Le laboratoire MoDyCo
est structuré selon deux grandes équipes, elles-mêmes organisées selon deux axes :
Modèles : intraphrastique, supraphrastique ;
Dynamiques : acquisition/pathologie, variété.
Partenariats scientifiques
Paris 3, Paris 7, Paris 8, Toulouse 2, Grenoble 3, Aix-Marseille 1, Lyon 2
Lisbonne, Oslo, Salford, Nijmegue, Pise, Potsdam, Rome, Genève…
Alger, Gabès, Téhéran, Tunis, Séoul, Chicago
Le laboratoire MoDyCo est partie prenante dans dix projets ANR (soit comme porteur, soit
comme associé) et pilote d’un projet franco-coréen STAR (EGIDE). Un collège bi-national
franco-allemand a été constitué en 2007 avec Potsdam.
61
Groupe d'électromagnétisme appliqué
GEA – EA 3455
Le GEA traite des actions de recherche autour d’une thématique commune : systèmes et
signaux hyperfréquences. Cette équipe est la seule en Ile-de-France à traiter les problèmes
de radar et de télédétection en liaison avec l’ONERA (Centre français de Recherche
aérospatiale).
Axes de recherche
Nouveaux matériaux (dir. A. Priou et H. Ouslimani)
L’activité de recherche sur les nouveaux matériaux en électromagnétisme porte sur les
nouveaux matériaux passifs et actifs et sur le développement d’applications dans le domaine
des télécommunications pour définir de nouveaux composants utilisant ces matériaux (fenêtre
électromagnétique, radômes, milieux variables accordables). Nous développons des
méthodes de caractérisations électromagnétiques expérimentales et numériques, en espace
libre et guidée pour déterminer les propriétés électriques des matériaux. Des efforts
particuliers sur la modélisation et les mesures sont fait sur les méta-matériaux employés dans
les structures antennaires en liaison avec Thalès dans le Pôle Systematic (projet OPTIMUM
et CONRAHD) et avec les milieux de l’aéronautique dans le pôle ASTECH (projet MSIE). Des
recherches de nouvelles structures absorbantes sont en cours avec la DGA/MRIS.
Traitement des signaux (dir. P. Forster)
Cette thématique de recherche, essentiellement tournée vers le RADAR et le SONAR,
comprend deux aspects. D’une part, l’élaboration de modèles physiques visant à décrire de
manière réaliste le comportement des cibles dans les domaines étudiés. Par ailleurs, en
s’appuyant sur ces modèles physiques et dans le cadre général de la théorie de l’estimation et
de la détection, le développement de méthodes de traitement du signal visant à détecter,
localiser et imager des cibles.
Collaborations scientifiques
Centre français de recherche aérospatiale (ONERA), Institut d’Electronique
Fondamental (IEF), Paris VI, Région Ile-de-France, ENS Cachan.
Délégation Générale de l’Armement (DGA), Thalès Optronique et Communications,
European Aeronautic Defence and Space Company (EADS-CCR), Dassault Aviation,
INEO-AMP, SATIMO, Laboratoire de Mécanique et d’Acoustique (LMA) – Marseille.
Universités chinoises, Université de Singapour, Université de la République Tchèque.
62
Partenaires
Publics : Direction de la Technologie, Délégation Générale de l’Armement (DGA),
Institut d’Electronique Fondamental (IEF), Le centre français de recherche
aérospatiale (ONERA), L’Ecole Normale Supérieure : Ens–Cachan, Laboratoire de
Mécanique et d’Acoustique (LMA)–Marseille (UPR -7051 du CNRS), Région Ile-de-
France, Département 92.
Privés : Industriels de l’aéronautique et des télécommunications.
Autres partenaires : Réseau d’excellence Métamorphose du Centre d’Etudes de
l’emploi (CEE) ; Groupes OTAN sur les matériaux.
Alain Priou est nommé dans le Who’s who in Electromagnetics piloté par le MIT, et expert de
la CEE dans différents programmes européens.
63
Laboratoire de Mécanique de Paris X
LMpX – EA 3981
Axes de recherche
Structures hétérogènes et couplages
Couplage électro-thermo-mécanique
Nouveaux modèles théorique et numériques
Optimisation du comportement des stratifiés
Développement d’indicateur de qualité et de bornes fiables pour le calcul
Contrôle et commande des structures
Contrôle actif de vibration
Optimisation du réseau des actionneurs et des capteurs
Détection de défauts
Modélisation du vivant avec prise en compte des aspects actif et passif
Collaborations scientifiques
Equipe Physiologie et biomécanique des mouvements naturels et des gestes sportifs
(EA 2931) de l’UFR STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et
Sportives).
Laboratoire de Mécanique des Systèmes et des Procédés LMSP (UMR 8106).
Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers – ENSAM.
Politecnico di Torino, Italie.
University of Newcastle, Angleterre.
Partenaires
Le centre français de recherche aérospatiale ONERA ; EDF.
64
EQUIPE DE RECHERCHE TECHNOLOGIQUE
Activités principales
Présentation du projet auprès d’unités d’intervention : Gendarmerie Nationale (Institut
de recherche criminelle), Sécurité Civile (Corps N°1, Nogent le Rotrou), SAMU de
Lille, Sapeurs Pompiers de Lille.
Présentation à l’Institut des Hautes Etudes de la Sécurité Civile.
Contact avec des entreprises : Epistème (Catherine Ledru), Chaîne de vie (Claude
Hansen), Laurent Schwartz (ALTEN), Patrick Gibassier (TD-COM), Yann Lapeyre
(CNES/MEDES).
Collaboration avec l’Arménie. Invitation en France en 2004 de trois experts
arméniens. Collaboration engagée avec le Professeur Sergey Nazaretyan, Institut de
Physique du Globe et le Colonel Tamanyan, vice-président du conseil
d’administration des situations d’urgence (Erevan).
Travaux de recherche
Conception du dispositif d’information et de communication autour d’un centre de
télé-accueil embarqué.
Conception de la base de données intégrant des informations pour le télé-opérateur
et des micro-informations distribuables sur borne interactive (en cours).
Etude des dispositifs de communications existants et de notions complexes à des
publics profanes (en cours).
Etude du cas particulier de la situation de stress.
Notion de système d’information en milieu désorganisé : 1) pour la communication de
la population en cas de catastrophe ; 2) pour la diffusion de la formation à distance
en milieu aride (application au Niger). Ces travaux alimentent la réflexion sur
l’évolution de la notion d’ « accès au savoir en ligne » (J. Perriault, 2003, L’accès au
savoir en ligne, Paris, Odile Jacob). Participation aux travaux sur identifiants
numériques et libertés publiques.
65
PROGRAMMES PLURIFORMATIONS (PPF)
Axes de recherche
Socialisation des enfants à l’intérieur de la famille.
Relations, Coopération ou Coéducation entre les familles et les autres institutions
socio-éducatives (crèche, école, internat spécialisé).
66
Equipe « Groupe de recherche du Laboratoire de Psychologie / Représentations
Familiales et Relation d’aide » (EA 3188, Université de Franche-Comté).
Equipe « GREFIT » (LabPsyLor, Université Nancy 2).
Equipe « Groupe de recherche Environnement, Risques et Personnalisation »
(GERP – E.P.A. de Nîmes).
67
• RESTRUCTURATION DES SCIENCES DE L’INGENIEUR : DEUX EQUIPES
Axes de recherche
En 2007, la politique du Laboratoire est donc axée sur l’étude du rayonnement thermique
avec, comme principales études fondamentales :
La compréhension du point X des métaux réfractaires,
Les paramètres des gaz à haute température et haute pression,
L’émission de rayonnement dans l’infrarouge lointain…
La compréhension de phénomènes thermomécaniques observés par rayonnement.
Des études appliquées nous relient à l’industrie et permettent de compléter le financement
des études fondamentales et de rémunérer les stagiaires de thèse.
Membres permanents
BATHIAS Claude (CNAM) HERVE Philippe (Paris X)
BEJI Hacène (U. Cergy) ROCHELLE Pierre (Paris X)
BENNACER Rachid (U. Cergy)
Partenariats scientifiques
Caractérisées par leur originalité (six brevets du Laboratoire), les recherches du L.E.E.E.
attirent l’intérêt des industriels, ou de grands organismes européens comme l’ESA, ainsi que
le montre la liste des principaux contrats :
DGA, Centre d’Etudes de GRAMAT 2004-2007,
COMPARER 2005-2006, MBDA–Auxitrol,
RAPIERRE 2, 2006-2008, 3 études pour GDF, 1 en 2006 et 2 en 2007,
CONTRAVES Space 2004-2006,
ALCATEL SPACE 2005,
68
ESA (Agence Spatiale Européenne, Centre de Noordwijk Hollande), 2005-2007,
AREVA, janvier 2007-2010,
MECAPLAST, 2005-2008,
APL (Norvège) Matériels d’installations pétrolières 2005-2007,
MICHELIN 2005-2006,
FAURECIA (Equipement automobile) 2005-2007,
SAINT-GOBAIN 2006-2007.
Philippe Hervé a reçu en 199 le Grand prix de l’Académie des Sciences (prix de la mesure)
Feifei Hou a reçu en 2005 le prix remis par l’Ambassadeur de Chine pour la meilleure thèse
de physique effectuée en 2005 par un étudiant chinois en France (thèse d’environnement sur
la granulométrie des particules submicroniques).
69
Equipe 2 : Thermique des Interfaces et Environnements (TIE)
Axes de recherche
Domaine spatial : frottement dans les roulements des turbopompes des lanceurs
européens A4 et A5.
Domaine de l’usinage : notamment l’usinage grande vitesse et de la mise en forme
des matériaux comme le forgeage, le formage, le laminage…
Domaines de l’automobile et du ferroviaire : les frottements au voisinage de la
segmentation d’un moteur thermique ou dans les engrenages, le freinage.
Domaine des énergies renouvelables : étude des frottements dans les
aérogénérateurs de moyenne et grande puissance.
Domaine de l’électronique : refroidissement des composants électroniques.
Domaine des industries du verre : contact verre chaud-rouleau (céramique) durant
les procédés de convoiement ou de laminage avec impression de motifs dans le
verre.
Membres de l’équipe
ALILAT Nacim HOCINE Ali
BAÏRI Abderrahmane LARAQI Najib
BAUZIN Jean-Gabriel SEGUI Lionel
Brevets
HOCINE, A, AMARAL, E., Dispositif perfectionné de régulation thermique à stockage
d’énergie pour véhicule automobile, Brevet n°2825750, 2001.
HOCINE, A, Dispositif de pose d’un Arbre à Cames sur roulements, Brevet n°06
53 351, 2006.
HOCINE, A, Arbre à Cames sur roulements utilisant des cages enroulées, Brevet
n°06 51 930, 2006.
HOCINE, A, Villebrequin présentant des paliers de manetons sur roulements, Brevet
n°06 51 624, 2006.
HOCINE, A, Villebrequin présentant des paliers de tourillons sur roulements, Brevet
n°06 51 622, 2006.
70
HOCINE, A, Dispositif de lubrification d’un moteur sur roulements par redescente
d’huile de la culasse, Brevet n°06 50 648, 2006.
Contrats de recherche
ANVAR
APTUM
AIRAP
CETIM
71
• CORPUS ET ANALYSE DE LA LANGUE FRANÇAISE
L’institut de Linguistique française (ILF) est une fédération du CNRS regroupant dix UMR
réparties sur l’ensemble du territoire, ainsi mises en réseau pour mieux valoriser leurs
réalisations et mettre en commun leurs ressources en matière de Sciences du langage. La
structuration du champ des recherches que cette fédération des équipes entraîne permet
d’assurer une meilleure visibilité de leurs résultats aussi bien sur le plan scientifique que
dans leurs retombées sociales, économiques, culturelles ou politiques.
Le projet scientifique
il est d’une part de constituer les grands corpus nouveaux « patrimoniaux » de langue
écrite, les grands corpus nouveaux (oraux), les grand corpus spécialisés (littérature
scientifique, langue franco-provençale, thesaurus occitan) ;
il est d’autre part de définir et mettre au point les outils de formatage, de balisage et
d’exploitation des corpus ;
il est également d’encourager la description de vastes pans de la langue française
(adverbiaux spatio-temporels, noms en –eur, noms déverbaux, verbes de parole,
subordination, anaphores, locutions) ;
il est enfin de construire des ouvrages de référence pour le français : Grande
Grammaire, Morphologie, Grande Grammaire historique du français.
72
Partenaires
Ministère de la Culture (Délégation générale à la Langue de France et aux Langues
de France)
Centre national de Recherche scientifique CNRS (Section 34 : Sciences du Langage)
Fédération de recherche TUL (Typologie et universaux linguistiques)
Centres de ressources créés pour les ressources linguistiques écrites et orales
Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales CNRTL (localisé à l’ATILF,
Nancy)
Centre de Ressources pour la Description de l’Oral CRDO (LACITO Villejuif et LPL
Aix)
73
ANNEXES
PREAMBULE
La préparation d’une thèse repose sur l’accord librement conclu entre le doctorant et le
directeur de thèse. Cet accord porte sur le choix du sujet et sur les conditions de travail
nécessaires à l’avancement de la recherche. Directeur de thèse et doctorant ont donc des
droits et des devoirs respectifs d’un haut niveau d’exigence.
Cette charte définit ces engagements réciproques en rappelant la déontologie inspirant
les dispositions réglementaires en vigueur et les pratiques déjà expérimentées dans le
respect de la diversité des disciplines et des établissements. Son but est la garantie d’une
haute qualité scientifique.
L’établissement s’engage à agir pour que les principes qu’elle fixe soient respectés lors
de la préparation de thèses en co-tutelle.
Le doctorant, au moment de son inscription, signe avec le directeur de thèse, celui de
l’équipe d’accueil et celui de l’Ecole Doctorale, le texte de la présente charte, dans le respect
des principes définis ci-dessous, ce qui permet à l’établissement d’affirmer sa politique
propre en matière de formation doctorale.
74
scientifique, des formations complémentaires lui seront suggérées par son directeur de
thèse. Ces informations, qui font l’objet d’une attestation du directeur de l’Ecole Doctorale,
élargissent son horizon disciplinaire et facilitent sa future insertion professionnelle.
Parallèlement, il incombe au doctorant, en s’appuyant sur l’Ecole Doctorale et sur
l’établissement, de se préoccuper de cette insertion en prenant contact avec d’éventuels
futurs employeurs (laboratoires, universités, entreprises, en France ou à l’étranger). Cette
stratégie pourra inclure la participation aux journées doctoriales. Selon les disciplines et les
équipes d’accueil, cet éventail de formations complémentaires peut utilement inclure un
séjour en entreprise de quelques semaines.
75
jury et la date de soutenance dans le respect des règles définies par l’arrêté ministériel du
30 mars 1992. Ces jurys doivent comporter au moins un tiers de personnes extérieures à
l’établissement, et il est souhaitable qu’ils ne dépassent six membres au total. Ceux-ci sont
choisis selon leur compétence scientifique.
4 - DUREE DE LA THESE
Une thèse est une étape dans un processus de recherche. Celle-ci doit respecter les
échéances prévues, conformément à l’esprit des études doctorales et à l’intérêt du
doctorant.
La durée de référence de préparation d’une thèse est de trois ans. A la fin de la
troisième année, l’échéance prévisible de soutenance devra être débattue, au vu de
l’avancement du travail de recherche. Des prolongations peuvent être accordées, à titre
dérogatoire sur demande motivée du doctorant, après avis du directeur de thèse
(cf. règlement intérieur des études doctorales de l’Université de PARIS X–Nanterre). Cet
accord ne signifie pas poursuite automatique du financement au-delà de trois ans dont aurait
bénéficié le doctorant. La possibilité d’aides peut être explorée, notamment pour les
doctorants rencontrant des difficultés sociales. Les prolongations doivent conserver un
caractère exceptionnel. Elles sont proposées au chef d’établissement sur avis du directeur
de l’Ecole Doctorale, après un entretien entre le doctorant et le directeur de thèse. Elles
interviennent dans des situations particulières – notamment, travail salarié, enseignement à
temps plein, spécificité de la recherche inhérente à certaines disciplines, prise de risque
particulier. Elles ne sauraient en aucun cas modifier substantiellement la nature et l’intensité
du travail de recherche tels qu’ils ont été définis initialement d’un commun accord.
Dans tous les cas, la préparation de la thèse implique un renouvellement annuel de
l’inscription du doctorant dans son établissement.
Pour se conformer à la durée prévue, le doctorant et le directeur de thèse doivent
respecter leurs engagements relatifs au temps de travail nécessaire. Les manquements
répétés à ces engagements font l’objet entre le directeur de thèse et le doctorant d’un
constat commun qui conduit à une procédure de médiation.
6 - PROCEDURES DE MEDIATION
En cas de conflit persistant entre le doctorant et le directeur de thèse ou celui de
l’équipe d’accueil, il peut être fait appel par chacun des signataires de cette charte à un
médiateur qui, sans dessaisir quiconque de ses responsabilités, écoute les parties, propose
une solution et la fait accepter par tous en vue de l’achèvement de la thèse. La mission du
médiateur implique son impartialité. Il peut être choisi parmi les membres du comité de
direction de l’Equipe d’Accueil ou de l’Ecole Doctorale.
En cas d’échec de la médiation locale, le doctorant ou l’un des autres signataires de
cette charte peut demander au chef d’établissement la nomination par le conseil scientifique
d’un médiateur extérieur à l’établissement. Un dernier recours peut enfin être déposé auprès
du chef d’établissement. La médiation ne peut en aucun cas être assimilée à une mesure
d’ordre administratif.
76
DECISION D’ENGAGEMENT
77
ANNEXE 2 : LE SUPPLEMENT DESCRIPTIF DU DIPLÔME
Domaine :
Mention :
Spécialité :
78
2.4. Nom et statut de l’établissement ou des établissements ayant dispensé la formation :
Université de Paris X Nanterre. [+ autre(s) en cas de co-accréditation ou de co-tutelle, etc.]
79
4.3. Précisions sur le programme suivi et sur les crédits obtenus
[le contenu précis de chaque rubrique est à déterminer par chacun des types de doctorat]
Formations
Nombre total de crédits conditionnant l’obtention du doctorat : 12
Formations proposées Nombre de crédits Crédits obtenus
Fondamental 6
● Séminaire thématique
-
-
-
● Module pluridisciplinaire transversal
-
-
-
Complémentaire 3
● Méthodologie
-
-
-
● Informatique
-
-
-
● Enquête sur le terrain
-
-
-
● Recherche documentaire
-
-
-
● Langue(s)
-
-
-
● etc.
Professionnalisation 3
● Session de préprofessionnalisation
-
-
-
● Ecole d’été
-
-
-
● Stage
-
-
-
80
● etc.
-
-
-
Préparation de la thèse
Nombre total de crédits : 168
Activités Nombre de crédits Crédits obtenus
● Recherche personnelle
● etc.
● Soutenances intermédiaires éventuelles
● etc.
● Soutenance finale
81
[+ autres domaines professionnels selon le type de doctorat ?]
6. Renseignements complémentaires
6.1. Autres diplômes obtenus par le docteur
-
-
-
Doctorat
+ 8 480
-----
-----
Master
+ 5 300
---
Licence
+ 3 108
---
---
Baccalauréat
82
ANNEXE 3 : PETIT GUIDE POUR ACCEDER AUX METIERS DE LA RECHERCHE
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/brochure/metiersrecherche2007.pdf
www.recherche.gouv.fr www.education.gouv.fr
www.emploi-scientifique.info www.etudiant.gouv.fr
www.cpu.fr www.cge.asso.fr
www.abg.asso.fr www.andes.asso.fr
Ce guide est un document simplifié. Nos remerciements à la CPU et au CNRS (Observatoire des métiers) pour leur
participation
83
La recherche est à la fois une conjugaison de talents individuels et le produit d’un
travail d’équipe. La production de connaissances revient aux enseignant(e)s-chercheur(e)s
et aux chercheur(e)s. Elle est à l’origine des nouvelles applications et des grandes avancées
techniques contemporaines. Pour accomplir cette mission, l’apport de compétences de
nombreux ingénieur(e)s et technicien(ne)s est essentiel. Si les candidat(e)s aux métiers de
chercheur ou d’enseignant-chercheur sont obligatoirement titulaires d’un doctorat, de
nombreux niveaux de qualification peuvent trouver leur place dans une équipe de recherche.
Il en est ainsi dans les universités, les écoles, les organismes publics et les entreprises.
A côté des compétences scientifiques et techniques, de multiples savoirs et savoir-faire, à
tous les niveaux de responsabilité, sont nécessaires pour assurer le fonctionnement de
l’activité de la recherche, développer sa visibilité auprès de la société ou aider au transfert de
ses résultats.
Où se fait la recherche ?
La recherche s’effectue dans les établissements d’enseignement supérieur, les organismes
publics de recherche et les entreprises.
Les établissements d’enseignement supérieur, en particulier les universités, sont
pluridisciplinaires. Il en est de même pour certains organismes publics.
D’autres sont spécialisés dans certains domaines scientifiques.
Dans la recherche publique, les enseignants-chercheurs, chercheurs, ingénieurs et
techniciens composent des équipes qui, selon les domaines de recherche et les missions de
l’établissement, s’investissent dans la recherche fondamentale ou dans la recherche
finalisée à but industriel ou sociétal. Les entreprises qui investissent dans la recherche et le
développement en attendent en retour des retombées économiques et commerciales.
Outre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, d’autres ministères
comme ceux en charge de l’industrie, de la défense, des transports et de la santé participent
à l’effort national de recherche et peuvent, à ce titre, avoir des besoins de recrutement pour
eux-mêmes ou pour leurs établissements, en particulier pour les activités de recherche
conduites par certaines grandes écoles et écoles d’ingénieurs.
84
ÉTABLISSEMENTS RECRUTANT ESSENTIELLEMENT PAR VOIE DE CONCOURS*
• Les EPST (établissements publics à caractère scientifique et technologique) : CEMAGREF, CNRS, INED, INRA,
INRETS, INRIA, INSERM, IRD, LCPC
• Les EPSCP (établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel) dont les universités, les
Écoles normales supérieures, les Écoles centrales, le Muséum national d’histoire naturelle…
• Les grands établissements : Collège de France, Conservatoire national des arts et métiers, École centrale des
arts et manufactures, École des hautes études en sciences sociales, École pratique des hautes études, École
nationale des Chartes…
• Les EPA (établissements publics à caractère administratif) : CEE, INRP
ÉTABLISSEMENTS RECRUTANT SUR CONTRATS*
• Les EPIC (établissements publics à caractère industriel et commercial) : ADEME, ANDRA, BRGM, CEA,
CIRAD, CNES, CSTB, IFREMER, INERIS, IRSN, ONERA
• Certains GIP (groupement d’intérêt public) : ANRS, CNRG, IPEV, OST, RENATER
• Les fondations privées : Institut Curie, Institut Pasteur
• Autres statuts : IFP, OSEO
* Principaux établissements placés sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
85
Le recrutement des personnels de recherche par les établissements
d’enseignement supérieur
Le déroulement du concours
• Première étape : obtenir la qualification
Les obligations Le docteur doit être inscrit sur la liste de qualification aux
d’enseignement des maîtres fonctions de maître de conférences, c’est-à-dire jugé apte, en
de conférences et des
professeurs d’universités (en fonction de ses titres et travaux, à l’exercice de ces fonctions.
durée annuelle) La demande d’inscription sur la liste Nationale de qualification
128 h de cours ou 192 h de TD
ou encore 288 h de TP ou
est examinée par les sections du Conseil national des
toute combinaison équivalente. universités (CNU) compétentes pour la ou les disciplines.
Le reste du temps est
consacré à la recherche et aux La démarche est identique pour se présenter au concours de
autres activités professeur des universités dès lors que les candidats sont
d’enseignement. détenteurs d’une habilitation à diriger des recherches (HDR). Il
s’agit d’un diplôme national délivré par une université qui
atteste de la capacité du titulaire à diriger des thèses.
• Seconde étape : les concours par établissement
Une fois la qualification obtenue, le candidat peut se présenter aux concours de recrutement
ouverts dans chaque établissement public d’enseignement supérieur et de recherche. Les
concours sont ouverts pour chaque poste à pourvoir. La sélection se fait sur un examen du
dossier puis sur une audition des candidats par un jury (commission de spécialistes)
composé de professeurs des universités et maîtres de conférences ou assimilés.
• Calendrier
Deux sessions de recrutement sont organisées annuellement.
86
• Cas particuliers
les disciplines juridique, politique, économique et de gestion
Les recrutements des professeurs des universités de ces disciplines ont lieu
essentiellement par voie de concours nationaux d’agrégation.
les recrutements répondant aux besoins spécifiques de certains établissements
Quelques établissements recrutent leurs enseignants-chercheurs selon des
procédures spécifiques.
A titre d’exemple, il s’agit des professeurs et maîtres de conférences du Muséum
national d’histoire naturelle, des directeurs d’études et maîtres de conférences de
l’École pratique des hautes études, de l’École nationale des Chartes ou de l’École
des hautes études en sciences sociales. Ces personnels exercent des activités et ont
des obligations de service adaptées aux missions des établissements concernés.
D’autres personnels contribuent aux activités de recherche dans les universités, par exemple
les enseignants-chercheurs associés et invités, les personnels enseignants des disciplines
médicales et odontologiques…
87
La rémunération des chercheurs et enseignants-chercheurs
88
préalable, le candidat aura pris soin de se rapprocher des unités de recherche concernées
afin de faire connaître ses travaux et de vérifier l’adéquation de son profil à leurs sujets de
recherche.
Après vérification de leur recevabilité, les dossiers déposés par les candidats sont envoyés
pour évaluation à des experts. Puis, les candidats exposent leurs travaux de recherche
devant certains membres de l’instance d’évaluation constituée par l’organisme pour la
discipline concernée. L’audition est systématique pour les concours de chargé de recherche.
CALENDRIER
Une session annuelle est organisée pour chaque établissement à partir des mois de
décembre ou janvier. Les candidats disposent d’un mois pour s’inscrire. Puis les dossiers
sont examinés et les candidats sont auditionnés au printemps. La prise de fonction a lieu à
l’automne.
Les post-doctorants sont de jeunes chercheurs titulaires d’une thèse de doctorat, ou d’un
diplôme équivalent, qui souhaitent acquérir une expérience complémentaire de recherche de
haut niveau avant de se présenter aux concours de chargé de recherche dans les
organismes ou de maître de conférences dans les universités. Les laboratoires accueillent
également des post-doctorants étrangers développant ainsi les liens de collaboration
internationale.
Il existe différentes sources de financement des post-doctorats dont les contrats financés sur
les ressources propres des établissements ou des laboratoires concernés, les bourses des
collectivités territoriales et des fondations, ou encore les post-doctorats financés par
subventions du ministère en charge de la recherche.
89
A titre d’exemple, les post-doctorats financés sur subventions du ministère permettent aux
organismes de recherche et aux universités de proposer une rémunération brute mensuelle
minimale de 2 150 € ainsi qu’une couverture sociale complète.
Ce niveau de rémunération varie en fonction du statut de l’établissement et des projets de
recherche. Il en est de même pour la durée des contrats.
La préparation du doctorat
Les études doctorales se préparent au sein des écoles doctorales des
établissements d’enseignement supérieur. Elles sont effectuées en trois ans
à l’issue du master ou sur la base d’une reconnaissance d’un niveau
équivalent. Elles permettent d’obtenir, après la soutenance d’une thèse, le
diplôme de docteur. Les études doctorales forment les jeunes chercheurs à
la recherche et par la recherche au sein d’équipes de recherche chargées de
leur encadrement scientifique.
Elles constituent une expérience professionnelle de recherche et préparent
les doctorants au métier de chercheur dans le secteur public, l'industrie et les
services.
Les aides à la formation doctorale
• bourses des organismes • allocations de recherche, accordées par le
ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche à l’issue du master
en fonction de critères scientifiques (durée : 3 ans – montant mensuel brut :
er
1 530,77 € au 1 février 2007) • conventions industrielles de formation par la
recherche (CIFRE) qui permettent à de jeunes chercheurs de réaliser leur
thèse en entreprise, en menant un programme de recherche et
développement en liaison avec une équipe de recherche d’un établissement
public (CDD de 3 ans ou CDI – montant mensuel minimum brut : 1 685 €).
90
recherche. Ils peuvent être, à titre d’exemple, juristes, documentalistes, gestionnaires,
administrateur de réseau informatique, architectes, statisticiens...
Au total plus de 300 métiers (dits emplois-types) répartis en 8 branches d’activités
professionnelles composent les corps d’ingénieurs et des personnels techniques des
universités et des organismes de recherche. Ils sont rassemblés dans REFERENS, le
référentiel des métiers commun aux organismes de recherche et aux universités.
91
Les personnels de recherche des organismes publics de recherche Les concours
sont organisés au niveau de chaque établissement. La publication des postes précise
le métier concerné sur la base du référentiel des métiers commun avec les
établissements d’enseignement supérieur et comporte un profil de poste précisant la
fonction à pourvoir et les compétences requises. Les concours sont articulés en deux
phases : une phase d’admissibilité sur la base du dossier de présentation du candidat
puis une phase d’admission comprenant une audition des candidats. La phase
d’admissibilité au concours d’adjoint technique principal de la recherche comprend
une épreuve écrite.
92
D’autres métiers participent au fonctionnement des structures de la recherche
93