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Collain B., Déjean F., LeTheule M.-A., Mini Manuel de Comptabilité, 2011
Legros B., Mini Manuel de Mathématiques pour la gestion, 2011.
Legros G., Mini Manuel de Finance d'entreprise, 2010.
Kruger A., Ferrandi J.-M., Ingarao A., Carpentier L., Mini Manuel de
Marketing, 2010.
®
taire, le développement massif du Nous rappelons donc que toute
photocopilla g e. reproduction, partielle ou totale,
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tuelle du 1er juillet 1992 interdit lE PHOTOCœlllAGE interdite sans autorisation de
en effet expressément la photoco TUE LE LIVRE
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c:J l'auteur, de son éditeur ou du
pie à usage collectif sans autori Centre français d'exploitation du
droit de copie (CFC, 20, rue des
0
sation des ayants droit. Or, cette pratique
Grands-Augustins, 75006 Paris).
riri
0 s'est généralisée dans les établissements
N
@
..ccr> © Dunod,
Paris, 2011
.µ
·c>-
0. ISBN 978-2-10-056605-1
0
u
Partie 1
Les modèles financiers
1 Études de suites 3
Solutions 71
4 Emprunts indivis SS
Partie 2
Index 189
""O0
c:J
0
ri
ri
0
N
@
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0
u
Comment utiliser le Mini Manuel ?
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Le cours, concis et structuré,
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expose les notions importantes
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du programme.
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Les rubriques
� Un peu de méthode
4
\J0
Les points clefs à retenir
c
0::J
riri
0
N
@
.µ
.cOl
Les exercices
ï::>-
0.
u0
Ils sont proposés en fin de chapitre,
avec leur solution, pour se tester tout
au long de l'année.
Études de suites . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
O I A I
Emprunts indivis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
1 .1 Suites arithmétiques
1 .2 Suites géométriques
Suites arithmético-géométriques
""O0
Considérons la suite 2 ; 5 ; 8 ; 11 . . On devine assez simplement le terme
c
0:J
suivant : 14. On a observé un ajout de 3 pour calculer un terme à partir
.
riri
0
N
@ du précédent et l'on a conclu que le phénomène allait se poursuivre
.µ
..cO'> ensuite. Un autre exemple : 1 ; 1 ; 2 ; 3 ; 5 ; 8 ; 13 ... Le phénomène est
·c>-
0. moins simple ici. On remarque qu'un terme est égal à la somme des deux
u0 précédents. Ainsi le terme suivant sera 21 et il est possible de calculer
l'ensemble des termes qui suivent.
Ces exemples peuvent sembler gratuits, mais ils démontrent tout l'inté
rêt des suites : le caractère prédictif. Ce caractère prédictif est essentiel
en finance. En effet, qu'il s'agisse du remboursement d'un emprunt ou
de gains réalisés par un placement, l'important est de pouvoir chiffrer au
mieux les mouvements de capitaux à venir. Les suites se trouvent donc
dans l'ensemble des thèmes abordés dans cet ouvrage. Ce chapitre pré
sente les résultats essentiels sur les suites les plus utilisées en finance :
les suites arithmétiques et les suites géométriques.
4 Chapitre 1 • Études de suites
2 4 6 8 10
+2 +2 +2 +2
Ce nombre qui permet de calculer un terme à partir du précédent s ' ap
pelle la raison de la suite arithmétique. La notation d'usage de la rai
son d'une suite arithmétique est r.
Formalisons le phénomène en notant u0 le premier terme, u 1 le second,
u2 le troisième et ainsi de suite. On calcule un terme à partir du précé
dent selon le schéma suivant :
+r +r +r +r
""O0
c Ainsi, la définition d'une suite arithmétique est donnée par la
0:J relation :
riri
0
N
1 Un+l = Un + 1r
@
Cette relation suffit complètement à définir une suite arithmétique si l'on
.µ
..cO'>
·c>- dispose d'un des termes de la suite. Dans l 'exemple précédent, la
connaissance de « u0 = 2 » et de la relation « un+ 1 = un + 2 » permet
0.
u0
de calculer pas à pas l'ensemble des termes de la suite.
d'effectuer un grand nombre de calculs. C'est pour cela qu'il est essen
tiel de mettre en place une formule générale qui fournit n'importe quel
terme indépendamment du précédent.
Pour construire cette formule, on peut partir de la définition suivante
pour calculer u 1 : u 1 = uo + r
De même pour calculer u 2 :
u 2 = u 1 + r = (uo + r) + r = uo + 2 x r
Puis :
U3 = u 2 + r = (u 0 + 2 x r) + r = u 0 + 3 x r
Ces premiers résultats induisent une formule générale :
1 Un = uo + n x r 1
Remarque: la démarche présentée induit la formule mais n'a pas valeur
de démonstration mathématique. Une démonstration rigoureuse utilise
rait le principe de récurrence.
Si l'on ne dispose pas du terme u 0 mais d'un autre terme Uk, le terme
général d'une suite arithmétique est donné par la relation suivante :
1 Un = Uk + (n - k) x r 1
Exemple
Cherchons le terme général de la suite arithmétique de raison 3 sachant
que u 5 = 22.
""O0
0
c:J = 5 , on trouve :
Par application de la formule précédente avec k
0
ri
ri Un = U5 + (n - 5) 3 = 22 + (n - 5) X 3 = 22 + 3 X n - 1 5
X
N
@ =7+3 xn
..cO'>
.µ
·c>-
0.
0 c) Représentation graphique et sens de variation
u
Les termes successifs d'une suite arithmétique peuvent être représentés
graphiquement. Les points représentés sont alignés sur une droite de
pente r et d'ordonnée à l'origine u0.
6 Chapitre 1 Études de suites
•
12 u
Il
lO
6
•
Uo
0 n
0 2 3 4 5 6
n+I fois
En remarquant que cette somme est constituée de n + 1 termes iden
tiques, on en déduit que :
2 x S = (n + 1 ) (uo + Un )
x
; = (uo + Un )2 (n +
La formule de la somme est donc :
x 1)
S
=
ams1 :
2
��������-
Exemple
Calcul de la somme des 1 OO premiers entiers :
""O0 1 +2+3+ · · · + 1 OO = S
La suite des entiers naturels est arithmétique de raison 1. Le premier terme
c:J
est 1, le dernier est 1 OO et le nombre de termes est 1OO. Ainsi :
0
ri
ri
( 1 00 + 1 ) X 100
0
N
@ S= = 1 0 1 X 50 = 5 050
..cO'>
.µ
2
·c>- Ce calcul peut se faire quasiment de tête alors que la somme pas à pas des
0.
0
u entiers nécessiterait au moins un tableur.
Exemples
• Un loyer augmente de 400 € par mois.
• On retire 500 € de son compte tous les ans.
8 Chapitre 1 Études de suites
•
Considérons la suite 2 ; 4 ; 8 ; 16 ; 32 . . .
Cette suite commence comme la suite arithmétique 2 ; 4 ; 6 ; 8 . . . mais
elle augmente beaucoup plus vite. En effet, pour calculer un terme à par
tir du précédent, on multiplie par 2 selon le schéma suivant :
2 4 8 16 32
x2 x2 x2 x2
Ce nombre qui permet de calculer un terme à partir du précédent s' ap
pelle la raison de la suite géométrique dont la notation d'usage est q.
Formalisons le phénomène en notant u 0 le premier terme, u 1 le deuxiè
me, u 2 le troisième et ainsi de suite. On calcule un terme à partir du pré
cédent selon le schéma suivant :
""O0
xq xq xq xq
c
0:J
riri
0
N
@ Ainsi la définition d' une suite géométrique est donnée par la
.µ
..cO'>
·c>- relation :
u0
0.
Un+l = qX Un
Remarque : cette relation suffit complètement à définir une suite géo
métrique si l'on dispose d'un des termes de la suite. Ainsi dans l'exem
ple précédent la connaissance de « u 0 2 » et de la relation
=
de la suite.
1.2 Suites géométriques
• 9
Comme pour les suites arithmétiques, il est utile de disposer d'une rela
tion permettant de calculer n'importe quel terme d'une suite géomé
trique indépendamment.
La définition d'une suite géométrique permet de calculer u 1 = q x u0.
De même U 2 = q X U 1 = q X (q X Uo) = q 2 X Uo
et U 3 = q X U 2 = q X (q 2 X uo) = q 2 X Uo
Ces premières observations induisent la formule du terme général
d'une suite géométrique à l'aide du premier terme :
1 Un = qn X Uo 1
Si l'on ne dispose pas du premier terme, la formule suivante est utile :
1 Un = q n - k Uk 1
X
Exemple
On cherche à donner le terme général d'une suite géométrique de raison
5 sachant que u 3 = 625. En appliquant la formule précédente à k = 3, on
trouve :
Un = 5n -3 X U3 = 5n - 3 625 5n - 3 54 5n + l
X = X =
- Si q =
0 la suite est constante.
- Si q < 0 la suite n'est ni croissante ni décroissante.
10 Chapitre 1 Études de suites
•
4
u,, •
3 .5
3
2.5 •
2
•
1 .5
•
o. ?
u •
n
0
0 2 3 4 5 6
4.5
Uo u"
4
3 .5
3
2 .5
2 •
1.5
•
0.5 •
""O0 • n
c:J 0 •
0 0 2 3 4 5 6
ri
ri
Suite géométrique avec 0 < q < 1
0
N
@
..cO'>
.µ
On a : q x S = q x uo + q x u + q x u 2 +i+ q x Un · · ·
or : u 1 = q x uo ; u 2 = q x u 1 ; ... ;et u n + l = q X u n
ams1 :
q X S = Ut + U2 + U3 · · · +U n +!
1.2 Suites géométriques
• 11
et en factorisant par u0 :
1 :
S = q + 1_l
___
1
_ X Uo
qNombre de termes 1
X 1er terme
_
S
q-1
= ------
·c>- période.
0.
0
u
Exemples
• Une production baisse de 2 % par mois.
• Un salaire augmente de 10 % par an.
• L'entreprise double de volume tous les ans.
• Les intérêts sont composés.
ln(a)
b b
On a donc U n = Vn + l-a
et U n+ 1 = V n+1 + l-a
---
par conséquent V n+ 1
b
+ ---
1-a
(
= a vn + b
l-a
) +b
b ab
donc Vn+I + l-a
= avn + l-a
+b
b ab+b(l-a)
et V n+1 + = av n + l-a
l -a
------
b b
donc Vn+I + l-a
= av n + l-a
---
et ainsi :
Vn+I = av n 1
Cette suite est par conséquent une suite géométrique de raison a.
3. Terme général de Un
Le terme général de la suite V n en fonction de v 0 est donc V n = a n v0 •
x
b b
Or Vn = Un - et Vo = uo -
l-a l-a
---
donc Un - b
l-a
(
= an uo - b
l-a
)
""O0
0
ri
ri
c:J
et ainsi :
1 Un = a" (uo -
1 �a ) b
+ _l _ _a_
0
N On peut déduire le terme général d'une suite arithmético-géométrique en
fonction de U k :
@
..cO'>
.µ
·c>-
0.
0
u
Exemple
Déterminer le terme général de la suite définie par u n + I = 2u n + 1 et
u0 = O. On a ainsi a = 2, b = 1 et u0 = O. Par conséquent,
U n = 2n ( Ü-
1
1- 2
)
1
+ n 1
1- 2
=2
1 n I 1
X l - l = 2 - -l
14 Chapitre 1 Études de suites
•
4 POINTS CLEFS
Suite Suite
arithmétique géométrique
de Uk
Nombre de termes 1
q
S=
_
X
q-1
Somme S=
(1°'terme +dernier terme) Nombrede termes
2
X 1erterme
des termes
\J0
c
>
0::J
.µ
.cOl
>
ï::>-
0. Résolution d'une équation avec une puissance : on utilise le logarith
u0 me pour linéariser une équation du type an=b.
Exercices 15
EXERCICES
b)4; 4; 4; 4; 4
c) 15; 12 ; 9; 6
d) 4,56; 4,89; 5,22 ; 5,55
""O0 b)U 5 = 10 et U 9 = 4
c:J Déterminer la raison et le terme général des suites géométriques définies
0
riri par :
2 et u4
0
c) u 3 = =
N 8
@
..cO'>
.µ
·c>-
d) U7 = 23 et U 1 0 = -184
0.
0
u 1.4 Évolution d'un loyer
Un loyer a une valeur initiale de 500 €. On envisage deux types de
contrat :
- Contrat A : Augmentation du loyer de 50 € par an.
- Contrat B : Augmentation du loyer de 5 % par an.
a) Déterminer, pour chacun des deux contrats, le loyer des années 1, 2,
3 et de l' année n.
b) En cumulé sur 20 ans, combien aura-t-on payé dans chacun des
contrats ?
16 Chapitre 1 Études de suites
•
SOLUTIONS
Exercice 1 .1
a) 5 - 2 = 3 ; 8 - 5 = 3 ; 1 1 - 8 = 3 ; ... La raison de cette suite arith
métique est donc 3. C'est la valeur qui permet de calculer un terme à par
tir du précédent.
b) 4 - 4 = O. La raison de cette suite arithmétique est O. C'est une suite
constante.
c) 12 - 15 = -3 . La raison est -
3 . Une raison négative indique une
suite décroissante.
d) 4,89 - 4,56 = 0,33 . La raison est 0,33.
Si l'on dispose de deux termes consécutifs uk et uk + 1, pour déterminer la raison
�
J...
d'une suite arithmétique, on peut faire la soustraction uk+ 1 - uk = raison.
Exercice 1 .2
6
a)
2 = 3. La raison de cette suite géométrique est 3.
-
2� 1 1
b) 729 = -.
--
\J0
c Remarque : une suite constante peut être considérée comme une suite
0::J
riri géométrique de raison 1 ou comme une suite arithmétique de raison O.
1 ' 291 5
0
N
1,23 = 1 , 05 . La raison est 1 ,05. Une suite géométrique de raison
@ d)
.µ
.cOl
ï::>-
0. 1,05 est une suite de termes qui augmentent de 5 % à chaque période.
u0
Si l'on dispose de deux termes consécutifs uk et uk + 1, pour déterminer la raison
Uk+1
d'une suite géométrique on peut faire le rapport = raison.
uk
Exercice 1 .3
a) L'expression de u 3 en fonction de u0 indique que u 3 = u 0 + 3 x r .
Ainsi 14 = 8 + 3 x r soit 14 - 8 = 3 x r et 6 = 3 x r donc r = 2. Le
terme général de la suite est donné par la formule u n = u0 + n x r, ainsi
Un = 8 + 2 x n.
18 Chapitre 1 Études de suites
•
d) On a u 1o = q
x u7 ainsi - 1 84 q3 x 23 donc q3 -8 et
- = =
Un = qn-? X U 7 ainsi U n = (- 2) n -? X 23 .
Pour résoudre une équation du type xn = a, on isole x à l'aide d'une racine n-ième.
1
La solution est donc x = ar..
La méthode générale pour cet exercice est l'utilisation des formules de définition
des suites arithmétiques et des suites géométriques.
"O0
c Exercice 1 .4
0:J a) Notons A n le loyer avec le contrat A l'année n et Bn le loyer avec le
contrat B l' année n.
riri
0
N
@ On a ainsi A 0 = 500 = B0 , A 1 = Ao + 50 = 550 , A2 = A 1 + 50 = 600
et A 3 = A 2 + 50 = 650 .
On remarque que la suite (A n ) est une suite arithmétique de raison 50 et
de premier terme 500, par conséquent A n = 500 + 50 x n.
On a B 1 = 1 ,05 x B0 = 5 25, B2 = 1 ,05 x B1 = 551 , 25
et B3 = 1 ,05 x B2 = 578,81 25 .
La suite ( Bn ) est une suite géométrique de raison 1 ,05 et de premier
terme 500 ; par conséquent Bn = 1, 05n X 500.
le
b) Po ur co ntrat A :
Pour cumuler les termes d'une suite arithmétique, on applique la formu
le de la somme des termes d'une suite arithmétique. Ici le premier terme
Solutions 19
Ainsi S =
(500 + 1 450) x 20 19 500 €
2 =
Pour le contrat B:
Dans la formule de la somme des termes d'une suite géométrique, on a
besoin du premier terme : 500, de la raison : 1,05 et du nombre de ter
1 0520 1
mes : 20.
' -
Ainsi S = 500 x = 16 532,98 €
1,05 - 1
Pour le contrat A
c) On cherche à déterminer à quelle date le loyer aura doublé.
An = 1 000
500 50 x n = 1 000
Il s'agit de résoudre
50 n 500
soit +
d' OÙ =
n 10
X
Pour le contrat
donc ans
d'où
""O0
c:J
On a une équation avec une puissance en inconnue, on utilise donc le
logarithme pour linéariser cette équation. Ainsi ln(l,05n )
n x ln(l,05) ln(2)
=
ln(2) soit=
n = ln(l,05) � 14,2
0
riri
et donc
1n(2)
0
N ans
@
..cO'> Un résultat de 14,2 indique qu'il faut dépasser la 14e année pour doubler
.µ
·c>-
0.
0 le loyer ; or la 15e année le loyer a dépassé le doublement pour la pre
u
mière fois. Ainsi, si l'on suppose que le loyer est payé une fois par an,
alors il aura doublé la première fois au bout de 15 ans.
d) Le choix du contrat dépend de la durée de séjour dans la location. On
constate d'après les résultats précédents que pour une durée inférieure
ou égale à 20 ans le contrat B est plus avantageux en total cumulé et en
loyer annuel. Il reste à déterminer à partir de quand le choix s'inverse.
On est assuré que le choix va s'inverser les années suivantes car les sui
tes géométriques évoluent plus rapidement que les suites arithmétiques
au bout d'un certain rang.
20 Chapitre 1 Études de suites
•
Année Loyer contrat A Loyer Contrat B Total cumulé contrat A Total cumulé contrat B
20 1 500.00€ 1 326.65€ 21 000.00€ 17 859.63€
21 1 550.00€ 1 392.98€ 22 550.00€ 19 252.61€
22 1 600.00€ 1 462.63€ 24 150.00€ 20 715.24€
23 1 650.00€ 1 535.76€ 25 800.00€ 22 251.00€
24 l 700.00€ l 612.55€ 27 500.00€ 23 863.55€
25 1 750.00€ 1 693.18€ 29 250.00€ 25 556.73€
26
,_
1 800.00€ 1 777.84€ 31 050.00€ 27 334.56€
27
,_
1 850.00€ 1 866.73€ 32 900.00€ 29 201.29€
28 1 900.00€ 1 960.06€ 34 800.00€ 31 161.36€
29 ] 950.00€ 2 058.07€ 36 750.00€ 33 219.42€
30 2 000.00€ 2 160.97€ 38 750.00€ 35 380.39€
31 2 050.00€ 2 269.02€ 40 800.00€ 37 649.41€
32 2 100.00€ 2 382.47€ 42 900.00€ 40 031.89€
33 2 150.00€ 2 501.59€ 45 050.00€ 42 533.48€
34 2 200.00€ 2 626.67€ 47 250.00€ 45 160.15€
35 2 250.00€ 2 758.01€ 49 500.00€ 47 918.16€
36 2 300.00€ 2 895.91€ 51 800.00€ 50 814.07€
37 2 350.00€ 3 040.70€ 54 150.00€ 53 854.77€
38 2 400.00€ 3 192.74€ 56 550.00€ 57 047.51€
39 2 450.00€ 3 352.38€ 59 000.00€ 60 399.89€
40 2 500.00€ 3 519.99€ 61 500.00€ 63 919.88€
41 2 550.00€ 3 695.99€ 64 050.00€ 67 615.88€
42 2 600.00€ 3 880.79€ 66 650.00€ 71 496.67 €
43 2 650.00€ 4 074.83€ 69 300.00€ 75 571.50€
Il n'est pas faisable de chercher à résoudre l'inéquation An < Bn. Cette inéquation
revient à 500 + 50 X n < X 500 soit 1 + 0, 1 X n <
1, 05n I 1, 05 n or l'inconnue n
se trouve à la fois dans le premier terme et dans le second terme en puissance dans
l'inéquation. Ainsi il n'est pas possible de l'isoler.
Solutions 21
3 000.00 €
2 800.00 €
Loyer
•
•
2 600.00 €
•
2 400.00 € •
•
•
2 200.00 € •
• •
•
• • •Contrat A
2 000.00 € •
• • • Contrat B
'
•
1800.00 € ,
•
• •
•
• •
1600.00 €
• •
•
1400.00 € •
1200.00 €
l 000.00 €
Année
20 22 24 26 28 30 32 34 36
Exercice 1 .5
a) On a chaque jour un volume entrant (rivière en amont) de 1 000 litres
et un volume sortant (du fait des agriculteurs) de 400(1 + 0,005) j -i le
jour j. Ainsi, pour maintenir le volume du lac constant, on a
V = 1 000 - 400 X 1,005j - l .
� 0,5 % = 0,005 et non 0,05.
b) Résolution de V =0 :
-00
c V = 1 000 - 400 x 1 ,005j - l = 0 ams1 1 000 = 400 x 1 ,005j - l et
0:J 1 000 = 1 005j- l
donc '
( )
riri
0
N 400
@ 1 000
soit (j - 1 ) ln(l,005) = ln
.µ
400
..cO'>
( )
·c>-
0.
u0 1 000
+ ln
d'où j = 1
400 = 1 84,71
ln(l ,005)
La rivière en aval sera donc sèche le 1 85e jour.
c) Notons U le volume d'eau fourni au lac pendant j jours. On a
U = 1 000 j. En notant W le volume prélevé par les agriculteurs pendant
J Jours, on a +
: +
W = 400 400 X 1,005 + 400 X 1,0052 · · · + 400 X l ,005j - l
22 Chapitre 1 Études de suites
•
400 1,005.
On reconnaît pour la somme de j termes d'une suite géométrique de pre
= 400
w
1,005 - 1 0,005
' '
- = -1 000
W OO
<
= 888 ams1
- = -100 000.
Le lac sera donc vide à cette date, et ce depuis un temps qu'on aurait pu
déterminer avec plus de précisions en résolvant U W
1, 1 200
Exercice 1 .6
2 à
de cette somme, savoir
Le mois on ajoute 1 200 à
€ ; on a donc €.
€ cette somme, puis on retire le quart de
3 M = (1 575 + 1 200)
ainsi €
x0,75 2 081,25
et le mois 3
on trouve de la même manière
+1
= €.
b) On trouve la somme le mois n en fonction de la somme le mois
"'O0
Mn
On trouve ainsi une relation caractéristique des suites arithmético-géo
à
Un = an -k (uk - 1 -b a ) + 1 -b a
c::J métriques. On peut exprimer en fonction de n l'aide de la relation :
0
ri
ri
0
N
a = 0, 75 b = 900
@
......,cO'>
·c>- Dans cette question : et
0.
b) Formalisation
·c>- à partir du
0.
u
0 capital de l ' année n par la formule :
1 Cn + J = Cn + Co X t
On remarque que la suite ( Cn) est une suite arithmétique de raison
C0 x t . On peut donc donner une expression de Cn en fonction du pre
mier terme Co : Cn = Co + n x Co x t.
En factorisant par C0 on déduit la formule générale :
1 Cn = Co ( l + n x t) 1
2.2 Placements de courtes durées
• 25
Les intérêts simples sont généralement appliqués pour des durées infé
rieures à un an. Il est donc nécessaire d'adapter la formule
Cn = C0(1 + n x t)
à des durées plus courtes.
a) Pour une durée comptée en mois
EEEJ
12 x n
Cette proportionnalité indique simplement qu'une année contient 1 2
mois ; ainsi par un simple produit en croix on trouve = k,
ainsi : 1n �1 1
En remplaçant la valeur de n par son expression en fonction de k dans la
formule précédente, on trouve :
""O0
c:J
0
ri
ri
0
N
Les intérêts sur k mois sont :
1 fk = Co X t X *
@
..cO'>
.µ
·c>-
0.
0
u
Cette formule sera utilisée dans les placements dont la durée est fixée en
m01s.
Une année est plus importante qu'un mois, l'intuition peut conduire à penser que
n = 1 2k. La vrai relation est k = 1 2n. Cette relation n'indique pas qu'une année est
plus courte qu'un mois mais que dans une période de temps fixée il y a un plus
grand nombre de mois que d'années selon un rapport de 1 2.
26 Chapitre 2 Les intérêts simples et l'escompte
•
1 000 5 5
Exemple
On place € pendant mois au taux annuel de %. La somme sur
le compte, au terme du placement, est donc :
1 000 X ( 1 + 0, 0 5 X : ) 1 020,83
Cs =
2 = €
De manière similaire à la formule sur les mois, on peut trouver une for
mule utilisant la proportionnalité entre les jours et les années. Par souci
�
Li_2_J
On a ainsi 360 x n = j, par conséquent n = -
360-
1 et donc :
""O0
c:J
l�-11--c-0__x t_x--3-=-�-�-
0 Les intérêts surj jours sont :
ri
0
0ri
N
@
..cO'>
.µ
·c>-
0.
000 50 2
0 Exemple
u
On place 1 € pendant jours au taux annuel de %. La somme sur
le compte au terme du placement est donc :
Pour les contrats de date à date, on compte le nombre de jours réel entre
les deux dates de placement et l'on applique la formule précédente.
2.2 Placements de courtes durées
• 27
31
Mois Nombre de jours
Janvier
28/29
31
Février
30
Mars
31
Avril
30
Mai
31
Juin
31
Juillet
30
Août
31
Septembre
30
Octobre
31
Novembre
Décembre
000 € à 8
Exemple
On réalise un placement de 1 % du 1 er mars au 2 septembre. Le
1 + 30 + 31 + 30 + 31 + + 2 185
nombre de jours entre ces deux dates est de :
31 - 31 = jours
Ainsi le capital au terme du placement est de :
""O0
0
c:J 1 000 ( 1 + 0,08 X �
360 ) = 1 041,11 €
ri
à
ri
0
N Remarque : ce mode de calcul peut sembler surprenant ; en effet si l'on
@ compte le nombre réel de jours dans un mois, on se réfère l' année civi
..cO'>
.µ
à
u ce mode de calcul. Cette étrangeté implique l'importance de rédiger un
contrat son avantage.
0à 000 € à 10
Exemple
Pour un placement de 1
ser un contrat de date date du 30 juin au
durée de 2 mois ?
31
%, est-il plus intéressant de réali
août ou un contrat d'une
Entre le 30 juin et le 31 à
août, on compte 62 jours (l'ensemble des jours de
juillet et août), les intérêts au terme du contrat de date date seront donc de :
28 Chapitre 2 Les intérêts simples et l'escompte
•
10 000 X 0, 1 --
62
X
360
= 172,22 €
Pour un contrat de 2 mois, les intérêts seront de :
Les comptes d'épargne à taux réglementé (du type Livret A) ont des inté
rêts calculés par quinzaines. Seules les quinzaines complètes sont prises
en compte.
Lorsque vous placez une somme d'argent, les intérêts calculés sont
comptés à partir du début de la quinzaine suivante. Les quinzaines sont
à dates fixes, du 1er au 15 du mois pour la première quinzaine ; du 16 à
la fin du mois pour la seconde quinzaine. Lorsque vous retirez de l'ar
gent les intérêts ne sont plus comptés à partir du début de la quinzaine
précédente.
Exemple
""O0 On place une somme de 1 000 € le 5 janvier. Les intérêts seront comptés
0
c:J seulement à partir du 16 janvier pour la seconde quinzaine. On perd donc
ri
ri 1 1 jours de placement.
0
On retire une somme de 1 000 € le 5 janvier. Les intérêts ne seront plus
N
@
..cO'>
.µ
comptés sur cette somme à partir du Ier janvier. On perd donc 5 jours de
·c>- placement.
0.
0
u
Remarque :connaissant ce mode de calcul, il est pertinent d'effectuer
les versements en fin de quinzaine et les retraits en début de quinzaine.
De manière similaire à la formule des intérêts simples mensuels, on peut
envisager une formule pour le décompte par quinzaine, en notant q le
nombre de quinzaines complètes, et sachant qu'il y a 24 quinzaines dans
une année :
1 Cq = Co x (1 + t x �) 1
2.3 Versements constants
• 29
Après avoir déterminé le nombre de jours entre deux dates, il semblerait simple de
diviser ce nombre de jours par 1 5 en arrondissant à la valeur inférieure de manière
à connaître le nombre de quinzaines entre ces deux dates. Cette méthode ne
respecte pas la comptabilité des banques pour les quinzaines.
1 2 3 4 5 M-1 M
1 1 1 1 1 1
+S +S +S +S +S +S +
�
s "'aI eur acquise
. .Juste apres
le dernier versement
.
""O0
c:J Le mois 1, la somme S placée va rester M - 1 mois sur le compte ; ainsi
0
la valeur acquise de cette somme sera :
( +t )
riri
M - 1
0
N
@ S 1
12
X
..cO'>
.µ
·c>-
0.
0 Le mois 2 l a somme S va rester M - 2 mois sur le compte ; ainsi sa
u
valeur acquise sera de :
s ( +t
1 X
M
l �2 )
Le mois M - 1 la somme S va rester un mois sur le compte ; ainsi sa
valeur acquise sera de :
30 Chapitre 2 Les intérêts simples et l'escompte
•
S+S ( + t X 112 ) +
J · · · +S ( + t X M12- 2 )
J
+ s ( 1 + i x 12 )
M- 1
Cette somme est la somme des termes d'une suite arithmétique de M ter
mes dont le premier terme est S et le dernier est :
S ( 1 + t X M12- 1 )
On peut donc simplifier cette somme par la formule de la somme des
termes d'une suite arithmétique :
( 1 er terme + dernier terme) X Nombre de termes
2
Ainsi, en notant V cette somme, on a :
V=
( s s( + 1 +
M 1
t X l� )) X M
2
En factorisant par S, on trouve :
M-1
""O0
0
c:J
V=sXMX 2+t X
-------
2
2
1
riri
0
N
Après simplification l'expression du capital V est :
1V = )1
@
M
(
..cO'>
.µ
·c>-
u
0.
0 S x M x ! +t x
2
�l
Exemple
On place 1 000 € pendant 1 5 mois en intérêts simples à 5 % . Déterminer
la valeur acquise des versements sur ce compte.
On a V= 1 000 x 15 x ( 1 + 0, 05 x 15
24 ) = 1
-1
5 437,50 €
2.4 Calcul du taux moyen
• 31
30
On place
jours
ments ?
.
€ pendant jours et l'on place € pendant
Quel est le taux moyen de l'ensemble de ces deux place
à à
tive de ces deux placements. Une moyenne pondérée semblerait adaptée
cet exemple, sauf qu'il reste savoir par quoi on va pondérer les taux.
Si les capitaux placés étaient identiques, il serait naturel de pondérer par
les durées, et si les durées étaient identiques, il serait naturel de pondérer
par les capitaux. Or, dans 1' exemple proposé, la durée et les capitaux dif
fèrent. La solution la plus simple est de pondérer les taux considérés par
1 000 50 + 2 000 30
X X X X
X
------
X 0, 06 + 2 000 X
c 50 30
0:J 1 000 X - - X 0, 02 = 1 1 , 67 €
riri 360 360
0
N Ainsi le taux moyen semblerait fixé par :
@ 50
X tm X
.µ
..cO'> 3 000 - = 1 1 , 67
·c>- 360
X
0. 1 1 , 67 360
u0 soit tm = 2 80 %
X
= 1
3 000 50
C1 d1 t1 + C2 dz t2 + + Cn dn tn
tm = ����C1 d1 + C2 d2 + + Cn dn
X X
X
X
X
X
�� · · ·
· · · X
X X
à
près de 46 millions de Livret A ouverts. Il est réglementé et défiscalisé.
Le Livret A fut créé en 1818 par Louis XVIII de manière solder la crise
financière conséquente des guerres napoléoniennes. L'utilisateur du
Livret A est libre de ses versements mais ceux-ci sont plafonnés
1 5 300 €. Le taux annuel du Livret A est de 1 ,75 % depuis le 1er août
à
2010. Ce taux a beaucoup varié dans l'histoire. Le gouvernement
Raffarin avait mis en place une formule mathématique permettant de cal
à
culer automatiquement le taux du Livret A. Cette formule a pour but d' é
viter les fluctuations de taux liées des motifs politiques. La formule de
calcul dépend du taux Euribor 3 mois, du taux Eonia. - Les taux Euribor
et Eonia sont des taux de référence du marché monétaire de la zone
euro - et de l'inflation.
d) Livret jeune
Il est réservé aux jeunes de 1 2 à 25 ans. Son plafond est de 1 600 €. Son
taux est variable d'une banque à l' autre, mais généralement supérieur à
celui du Livret A.
""O0 Remarque :
pour l'ensemble de ces livrets, les intérêts appliqués sont
c:J simples pour des durées inférieures à un an, et composés pour des durées
0
riri supérieures à un an.
0
N
@ 2.6 L'EFFET DE COMMERCE ET L'ESCOMPTE
..cO'>
.µ
·c>-
0.
0 Un effet de commerce est un document juridique engageant un
u
débiteur à régler, à une date future (date d' échéance), un capital
déterminé.
à
dette d'une entreprise.
Les entreprises ont besoin de liquidités court terme. Les banques
peuvent intervenir pour racheter l' effet de commerce avant
l'échéance en contrepartie du paiement d'un agio. Cette opération
s' appelle l'escompte.
à à
L'objectif de l'escompte est de permettre une entreprise de disposer de
liquidités court terme.
Les conditions de l'escompte dépendent de trois partenaires : l'entrepri
se bénéficiaire ; l'entreprise cliente ; et la banque.
Pourquoi ne pas faire simplement un emprunt ?
L'entreprise bénéficiaire qui a besoin rapidement de liquidités peut envi
à
sager un emprunt auprès de la banque. La préférence est souvent pour
l' escompte car il coûte moins cher l'entreprise.
V.
-00
à
On appelle valeur nominale de l'effet de commerce, la somme qui doit
c
0:J
riri être versée l'échéance. On notera cette somme
0
N On notera e la valeur de l'escompte. L'escompte se calcule en fonction
V t.
@
.µ
..cO"> de la duréej (en jours) séparant la date actuelle de la date d'échéance, de
·c>- la valeur nominale de l'effet et du taux d'escompte
0.
u0 On a le mode de calcul de 1' escompte suivant :
le = V x t x -4- 1
Remarque : avec des notations différentes on reconnaît la formule des
intérêts simples. Cette formule, valable en jours, est modifiable en mois,
j k
en remplaçant par - .
--
360 12
2.8 Équivalence de capitaux
• 35
1 x t x � (1 -1 x �) 1
valeur nominale et de l'escompte :
Va = V - e = V- V = V
a)
1'
L'agio (noté est le coût réel de l'escompte. Il comprend donc, en plus
de escompte, les frais et les taxes.
Agio Escompte + Frais + Taxes
à
=
a
taxes).
VN = V -
à
Le taux réel de l'escompte, appelé plus communément taux effectif glo
bal (TEG), est le taux qu'il faudrait appliquer la valeur nominale pen
dant une durée séparant la date actuelle de la date d'échéance pour trou
ver l'agio :
1a = V x x _360}_
T EG
""O0
à
Un effet de commerce est renégociable. Une entreprise cliente peut
demander reporter la date d'échéance d'un effet de commerce. On
recalcule la valeur nominale de ce nouvel effet de sorte que la valeur
à
c:J
0 actuelle du nouvel effet et la valeur actuelle de l' ancien effet soient éga
riri les la date de renégociation.
0
N
@ Cette méthode se généralise pour exprimer l'équivalence de capitaux.
à
..cO'>
.µ
à
·c>- On dit que deux capitaux sont équivalents une date donnée s'ils
0.
0
u ont la même valeur actuelle cette date.
Remarque :
l'idée de comparer des valeurs de capitaux une même à
à
date est permanente en finance. Deux capitaux ne sont comparables que
ramenés une même date par un calcul d' actualisation.
à à
Plus généralement un ensemble d'effets de commerce peut être rempla
cé par un unique effet, condition que la valeur actuelle du nouvel effet
soit égale la somme des valeurs actuelles des anciens effets.
36 Chapitre 2 Les intérêts simples et l'escompte
•
On considère deux capitaux 5 et 5' à échéance aux dates d et d'. On suppose que
ces deux capitaux sont équivalents au taux t à la date antérieure O.
D d d'
s s
Date d'équivalence
des capitaux
2. Calcul des durées en jours entre les dates d et d' :j et entre D et d :j'.
) (1 )
3. Mise en équation et recherche d'une éventuelle inconnue :
s (1 - tx L = s' - t x j +/
360 360
\J0
c
0::J 2.9 INTÉRÊTS PRÉCOMPTÉS
à
riri
à à
0
N Le mode de calcul de la valeur actuelle d'un capital l'aide d'un taux
@
d'escompte est similaire celui d'un emprunt intérêts précomptés .
à
.µ
.cOl
ï::>-
0. Dans un emprunt intérêts précomptés, les intérêts sont payés en
u0 début d' emprunt au lieu d' être payés en fin d'emprunt.
a) Formalisation
à
voir cette somme au moment de l'emprunt. Laquelle somme sera mino
rée des intérêts payer dès le début :
}
C X t1 X _
360
_
2.9 Intérêts précomptés
• 37
1 C-
On ne va donc en réalité recevoir que :
C
j
X 11 X __ =
360
C (1 j
- t 1 X __
360
)
On remboursera le capital C (et uniquement ce capital) au terme de l' em
prunt.
à
Remarque : on reconnaît la formule de la valeur actuelle. L'escompte
est, d'un certain point de vue, un emprunt intérêts précomptés.
C (1 - j
t1 X __
360
) (1 + t X __
360
j
) C
=
""O0
soit (1 - t1 X _
j
360
) (1 + t X _
360
j
) = 1
c:J
0 donc
+ 1
riri
0 }
1-
N
@ 1 t X __ = ------
360 J
..cO'> t1 X --
.µ
·c>- 360
+
0.
0
-1=
u
J l 1-1 t1 X _ J
-
et t X __ = ------
______ 3_
6_0_
360
1 - t1 X --
J
1 - t 1 X --
J
360 360
}
t1 X __
1-
360
}
t1 X __
360
38 Chapitre 2 Les intérêts simples et l'escompte
•
ams1 :
t'
t = ��
��
1 - t1 X_}_
360
Cette formule permet de comparer simplement un taux d'intérêt simple
avec un taux d'intérêt précompté.
Exemple
Quel est le taux d'intérêt simple équivalent à un taux d'intérêt précompté
de 1 0 % sur une durée de 100 jours ? Par application de la formule pré
cédente, on trouve :
t - 0, 1 - -- 0, 1029 � 10,29 %
1 - 0' 7 x 0
1 0
= --- =
360
--
4 POINTS CLEFS
\J0 j
c
0::J
En jours C= C,, x (1+ 1 x _j_) J.= C0 x t x -
J
360
J
360
k
riri
0
+
Ck = C,, (1 t X 1:) lk =Co X t X -12
N En mois
@
.µ
+
.cOl
ï::>-
0.
En a n nées Cn =Co(1 X t) ln = X Co X t
n n
u0
> Le décompte en quinzaines : seules les quinzaines complètes sont pri
ses en compte. On compte deux quinzaines complètes par mois. La pre
mière est du 1 er au 1 5 du mois. La seconde est du 1 6 à la fin du mois.
> Les versements constants. La valeur acquise d'un ensemble de ver
sements identiques tous les mois pendant M mois est de :
V S
= X M X (1 + t X M2� 1 )
juste après le dernier versement.
Points clefs 39
-------
A, le Livret jeu ne, le Plan Épargne Logement (PEL), le Livret
Développement Durable (LOD) et le Livret d'Épargne Populaire (LEP).
> L'objectif de l'escompte est de permettre à une entreprise de dispo
ser de liquidités rapidement.
> La formule de l'escompte est :
e= V X t X -j
360
> La valeur actuelle est :
V = V-e= V- V X tX
a _j_ (1
360
= V -tX _l_
·
360
)
> On a ppelle date d'équivalence de deux capitaux la date pour laquel
le les deux capitaux ont même valeur actuelle.
> Les agios prennent en compte les frais divers en plus de l'escompte.
U n taux effectif peut être évalué pour prendre en compte les frais.
> Le principe du prêt en intérêts précomptés est de payer les intérêts
au moment du prêt et non en fin de prêt.
-ci0
c:J > La relation d'équivalence entre taux d'intérêt simple et taux d'inté
0
ri
-----
ri rêt précompté est :
0
N
@ t'
t=
_ ·
l_
.µ
- t1 X
..cO'> 1
·c>- 360
o.
u0
40 Chapitre 2 Les intérêts simples et l'escompte
•
EXERCICES
5
Date Mouvement
2.8 Escompte
Un effet de commerce de valeur nominale 1 0 000 € à échéance Je 5 sep
tembre est renégocié le 10 avril pour une date échéante du 1 5 décembre.
Quelle est la valeur nominale de ce nouvel effet pour un taux d'escomp
te de 10 % ?
42 Chapitre 2 Les intérêts simples et l'escompte
•
6
- une deuxième de 5 000 € à échéance le 1er juin ;
- une troisième de 000 € à échéance le 1er juillet.
Il décide, le 1er mars, de rembourser l'ensemble de ses traites par une
6
unique traite à échéance du 1er mai. Quelle sera la valeur nominale de
cette unique traite pour un taux d'escompte de % ?
Remarque : une traite est similaire à un effet de commerce.
2.12 Agios
Un effet de commerce de nominal 5 000 €, échéant le 5 mai, est présenté
à l'escompte le 1 er mars. Le taux d'escompte est de 7 %, la banque fixe
"'O0
c::J des frais de dossier de 4 € et une majoration de 3 jours. On ne prend pas
0 en compte les taxes. Calculer l'agio et le taux réel de l'escompte.
ri
ri
0
N 2.13 Taux précompté
@
......,cO'> Au bout de combien de temps un taux d'intérêt simple de 1 1 % est-il
·c>-
0. équivalent à un taux d' intérêt précompté de 10 % ?
0
u
2.14 É quivalence de taux
À quel taux d'intérêt précompté un taux d'intérêt simple de 10 % est-il
équivalent en 150 jours ?
SOLUTIONS
Exercice 2.1
a) La durée du placement est de 3 1 - 5 + 30 + 3 1 + 3 1
+30 + 17 = 1 65 jours.
La valeur acquise de ce placement est :
800 ( 1 + 0,03 X
1 65
360
) = 81 1 €
12
80 X 1 2
Ainsi t = 1 , 54 %
7 800 X 8
'"'"'
5 000 = C0 ( 1 + 0,08 x �)
360
5 000
""O0 Ainsi C0 = - --- --- = 4 945,05 €
50
c:J
0 1 + 0,08 X --
riri 360
0
N d) Les intérêts acquis sont de 40 €. La durée en jours du placement est
@ donnée dans l'expression :
..cO'>
.µ
·c>-
j 40 X 360
0.
0 40 = 8 000 x 0,04 x -- ainsi j = = 45 jours
u 360 8 000 X 0,04
Le placement débute le 4 mars, la valeur de 8 040 € sera acquise au bout
de 45 jours soit le 1 8 avril.
Exercice 2.2
a) Dans ce premier cas on ne prend en compte que les durées en jours
entre les opérations.
44 Chapitre 2 Les intérêts simples et l'escompte
•
Durée
Date entre les Valeur acquise
opérations
Pour gérer des mouvements sur un compte - sans prise en compte de quinzaines
"O0 - il est nécessaire de recalculer une valeur acquise sur le compte aux instants
c consécutifs à un mouvement donné.
0:J
riri
0
N b) Un décompte par quinzaine est plus compliqué car il ne faut prendre
@
5 000 5 8
en compte que les quinzaines complètes.
L'avoir de € le janvier travaille sur le compte jusqu' au mars,
mais les intérêts ne seront calculés que sur trois quinzaines : la seconde
de janvier et les deux de février. La valeur acquise fin février est donc
5 000 ( + 0, 08 X ;4 ) 5 050 €
de :
] =
4 000 €
Le retrait de 8
a lieu le mars, par conséquent les intérêts ne sont
5 050 -
4 000 10,50 800 18
calculés la première quinzaine de mars que sur une somme de
= €. Le versement de € le mars ne sera comptabili
sé dans le calcul des intérêts qu'à partir d'avril. La valeur acquise à la fin
de la seconde quinzaine de mars est de :
Solutions 45
J 050 ( + 0,08
J X
2
)
1 2 + 800 = J 857 €
La valeur acquise de ce capital à la fin de la première quinzaine de mai
(1 + 0,08 ;4 )
est de :
J 857 X = J 875,57 €
Le retrait de 1 500 € est déduit du calcul des intérêts dès le début de la
seconde quinzaine de mai. Le versement de 1 000 € le 6 juin ne sera pris
en compte dans le calcul des intérêts qu'à partir de la seconde quinzaine
de juin. La valeur acquise à la fin de la première quinzaine de juin est
- ( �) +
donc :
(1 875,57 J 500) 1 + 0,08 X J 000 = J 378,07 €
La valeur acquise fin juin est donc de :
J 378,07 ( + 0,08
J X
2� ) = J 382,67 €
Valeur
acquise
2 000 €
1 800 €
Temps
Le nombre de jours nécessaire pour que les valeurs acquises soient éga
les est donné par l'équation :
2 (
000 1 + 0,08 X j
360
__ ) = (
1 800 1 + 0, 1 X _
j
360
_ )
ams1 :
J J
. .
2 000 + 2 000 X 0, 08 X 1 800 + 1 800 X 0, 1 X
- =
360 360
_ _-
"'O0
c::J
Donc 2 000 - 1 800 = (
1 800 X 0, 1
360
-
2 000 X 0, 08
360
x j )
0 2 000 - 1 800
ri Et J = ------ 3 600 jours =
ri
0
N 1 800 X 0, 1 - 2 000 X 0,08
@ 360
......,cO'>
·c>- Autrement dit en comptant des années comptables de 360 jours, il fau
0.
0 drait exactement 10 ans pour atteindre une égalité entre ces deux capi-
u
taux.
Exercice 2.4
a) Il n'est pas possible de répondre dans l' absolu à cette question. De
façon générale, ce compte est intéressant lorsque les intérêts dépassent
les frais.
Ainsi si l'on dispose de moins de 800 €, ce compte n'est pas intéressant
car il y a 10 € de frais et pas d'intérêts.
Solutions 47
soit 0,05S
s 1 250
>
- 40
€.
10>+ O,OlS 0,04S
d'où 50 > et par conséquent
Le compte est donc intéressant si l'on dispose d'un capital compris entre
1 250 5 000
€ et €.
€.
soit
S x t = 0,04S - 50 1 t = 0,04 � 1
0
N
@
..cO'>
.µ
·c>-
Sxt ainsi et -
0.
0
u On remarque que le taux moyen dépend de la somme sur le compte.
1 t = 0,06 - � 1
48 Chapitre 2 Les intérêts simples et l'escompte
•
0,07
0;0 - -- � 4
1
----------
1
1
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
0,05
1
1
1 1
(}, - - - � - - - - - - - - - - 4- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
O,Q3
0,02
0,01
0
8000 1 0000 1 2000 14000 1 6000 1 8000 20000 22000 24000 26000 28000 30000 32000
Exercice 2.5
Il s' agit d'un versement constant de 9 mensualités de 1 000 €. La valeur
( )
acquise de ces versements, juste après le dernier versement, est de :
9- 1
1 000 X9X 1 + 0,05 X = 9 1 50 €
24
Cette somme est sur le compte le 1 er septembre. Elle va encore profiter
d'un mois de placement. La somme sur le compte le 30 septembre sera
Solutions 49
ainsi de :
9 1 50 (+
1 0,05 X ]� ) = 9 188, 13 €
Exercice 2.6
Exercice 2.7
500 = C X 0,08 X --
j
360
et 480 = C X 0,09 X ---
j - 1 00
360
Il s'agit d'un système de deux équations à deux inconnues. Un moyen
""O0 pour trouver C est de substituer j dans la seconde équation par l'expres
c:J sion de j en fonction de C de la première équation.
---
0
riri 360 X 500
On a j =
C X 0,08
0
N
@
..cO'> 360 X 500
.µ
·c>- - 1 00
0. C x 0, 0 8
u
0 ainsi 480 = C x 0,09 x _____---
360
360 X 500 - 100 X C X 0,08
et 480 X 360 = C X 0,09 X -------
C X 0,08
480 X 360 X 0,08
ams1 = 360 x 500 - 1 00 x 0,08 x C
0,09
__
X
et c = = 3 300 €
X 0,08
_______ ___
1 00
50 Chapitre 2 Les intérêts simples et l'escompte
•
Exercice 2.8
1 0 000 € s
Date d'équivalence
des capitaux
5 septembre et 30 - 1 0 + 3 1 + 30 + 3 1 + 3 1 + 30 + 3 1 + 30 + 1 5 =
S
( 249
1 - 0, 1 X --
) = 10 000
( 1 - 0, 1 X
1 48 )
(
--
)
360 360
1 48
1 0 000 1 - 0, 1 X ---
ainsi S = - = 1 0 30 1 , 40
360
----- --
249
-- €
"'O0 1 - 0' l x
c::J
--
360
0
ri
ri
0
N Exercice 2.9
@
......,cO'> Représentons la situation schématiquement.
·c>-
0.
0
u
1er l er juin l er juille t
l cr
mars mat
·
------ s
Date d'équivalence
des capitaux
Ainsi :
S
( 1 - 0,06 X
31
------
- 1 + 30 + 1
360
)
(
= 2 000 1 - 0,06
31
X ------
- 1 + 30 + 1
360
)
+ 5 000
( 1 - 0,06 X
31 - 1 + 30 + 3 1 + 1
360
)
+ 6 000
( 1 - 0,06 X
31 - 1 + 30 + 3 1 + 30 + 1
360
)
Soit :
S X 0, 989833 = 12 78 1
Ainsi : S = 1 2 9 1 2 , 27 €
/.\ On ne doit pas additionner les différents capitaux, cela reviendrait à les considérer
L1.i à une même date, ce qui est contraire à l'énoncé.
Exercice 2.1 O
""O0
0
c:J 2 000
( 1-t x 3 1 - 1 + 30 + 3 1 + 1 5
300
) = 1 950
( 1 -t x
31 - 1 + 1 5
----
300
)
)
riri
(
0
N 106 45
@ Ainsi : 2 000 - 1 950 = t 2 000 x --
- 1 950 x --
..cO'>
.µ
360 360
·c>-
0. 2 000 - 1 950
u
0 On trouve donc : t= ---- --
1 06
----- --
45
= 14,49 %
2 000 X --
- 1 950 X --
360 360
Exercice 2.1 1
1 750
( 1 - 0, 1 2 X ___!!___)
300 (
= 1 800 1 - 0, 1 2 X
d + 61
300
)
52 Chapitre 2 Les intérêts simples et l'escompte
•
Ainsi :
d
1 750 - 1 750 X 0, 1 2 X --
360
d 61
= 1 800 - 1 800 X 0, 1 2 X -- - 1 800 X 0, 1 2 X --
360 360
Soit :
d
(1 800 - 1 750) X 0, 1 2 X --
360
61
= 1 800 - 1 750 - 1 800 X 0, 12 X --
360
Ainsi : d = 804 jours.
Si l' on compte des années de 360 jours, la durée est de 2 ans et 84 jours.
Ainsi la date d'équivalence est le 1 7 février de l'année N 2. -
Exercice 2.1 2
3
5 000 X 0,07 X -- = 2,92 €
360
"'O0
c::J Les frais de dossier sont de 4 €.
0
ri
ri Ainsi l'agio est 63, 19 + 2,92 + 4 = 70, 1 1 €.
0
N
Le taux réel de l'escompte t est donné par la relation :
@
......,cO'>
·c>- 3 1 - 1 + 30 + 5
5 000 X t X = 70, 1 1
0.
0 360
u
360 X 70, 1 1
ams1 t = ----- = 7 77
'
%
5 000 X 65
Exercice 2.1 3
t= t' --
1 - t1 X _360}_
--
Ici t 11 % t' 10 %,
= et = on cherche j.
0, 1 1 = 0,10 1 - 0' 1 X -- = 0, 1 J
Ainsi
1 - 0 , lO x 360
-------
-- 1
et
360 0, 11
--
O, l x -- J
= 1 - 0, 1
pms
360 --
0, 11
= 360 x ( 1 - O, l ) = 327
d'où j
0,1 0,11 jours
Exercice 2.14
0, 1 = t'
150 0, 1 ( 1 - t' x �!� ) = t'
ainsi
1 - t1 X --
360
0, 1 - t x --15 = t t --0,-1 - = 9,6 %
1 + -3-1560-
I I
ainsi I
""O0
0
c:J
d'où
360
riri
0
N
@ Exercice 2.1 5
..cO'>
.µ
250 ( 1 - 0,1 X �
360 ) + 250 ( 1 - 0,1 X �
360 ) = 495,14 €
·c>-
0.
0
u
3.1 CALCUL DES INTÉRÊTS COMPOSÉS
a) Valeur acquise
1 Sn = So( l + i) n 1
Remarque (Sn ) est une suite géométrique de premier terme S0 et de
:
raison (1 + i).
Exemple
On place 1 000 € pendant 3 ans au taux d'intérêt 5 %. La valeur acquise
de cette somme au bout des 3 ans sera de 1 000(1 + 0,05) 3 = 1 157,63 €.
Les intérêts acquis sur la période sont donc de 157 ,63 €.
""O0
c:J
0 b) Intérêts, valeur placée, durée et taux
riri
0
N La formule de la valeur acquise d'un placement en intérêts composés est
@ utile pour répondre aux questions suivantes :
..cO'>
.µ
�
·c>- Comment calculer les intérêts acquis lors d'un placement ?
0.
0
u Les intérêts se déduisent en retirant la somme placée de la valeur
acqmse :
1 ln = So(l + i)n - So = So((l + i) n - 1) 1
� Comment trouver une valeur placée ?
Si l'on dispose de la valeur acquise, de la durée de placement et du taux
1 S - (1 +Sni)n 1.
de placement, on peut trouver la valeur placée :
. 0
= Sn ( l + i) - n
3.1 Calcul des intérêts composés
• 57
( �: )
sance ».
ln( ( l + i)") = ln
ainsi n x ln( l + i ) = ln ( �: )
On trouve donc : n =
ln( �: )
ln( l + i)
---
Exemple
En combien de temps un capital de 1 000 € peut-il atteindre une valeur
acquise de 1 2 1 5,5 1 € au taux annuel de 5 % ? En appliquant la formule
( 1 215,51 )
précédente, on trouve :
ln
l OOO
""O0
n= __ = 4 ans
ln( l ,05)
c:J ___ __
0
ri
ri
0
N > Comment trouver un taux ?
@
..cO'>
.µ Si l'on dispose de la valeur acquise, de la valeur placée et de la durée de
·c>- placement, on peut chercher à calculer le taux de placement i dans la
0.
0 formule : Sn = So( l + i) n
u
Sn
: (1 + i )n = -
On a
*)
So
Ainsi 1 +i = (:
s
s
58 Chapitre 3 Les intérêts composés
•
Exemple
À quel taux peut-on obtenir une valeur acquise de 2 000 € avec un capi
tal de 1 500 € en 1 0 ans ? En appliquant la formule précédente, on trouve
( ) -
1
2 000
i = îO 1 = 2,92 %
1 500
b) Actualisation
1 S ( l + i)-n 1
0 1 2 3 n
-1- 1-
1- 1 ----1-> Années
S(l + i)-n
S
�--------------
·c>- Exemple
0.
0
u Un magasin propose soit de payer un objet comptant 1 000 € soit de payer
520 € dans un an et 540 € dans deux ans. Quel mode de paiement choi
sir avec un taux d' actualisation de 5 % ?
On va chercher à actualiser les deux sommes du second mode de paiement
pour pouvoir les comparer aux 1 000 € comptant.
On a ainsi : 520( 1 , 05) - 1 + 540( 1 , 05)-2 = 985,03 €.
Les
durées intérêts composés
supérieures s'appliquent générale ment à des placements de
à un an. Le taux i utilisé dans la partie précédente est
und'unetauxdurée
annuel. Il serait utile dans certains cas de repasser à un taux
plus courte, par exemple un taux mensuel ou trimestriel.
L'annuel
idée intuitive est de calculer un taux proportionnel
par le nombre de périodes concernées. en divisant le taux
Une année compte
douzième du taux annuel : 12 moi s , l e taux mensuel proporti onnel est donc un
·c>-
0.
0 1000(1,025) 4 = 1 103,81 €. Il y a un écart de 3,81 € entre les deux
u
modes de calcul.
Cet exempl
lent. On e illustre
cherche un la
tauxnécessi té
assurant d'introdui
une équi r
vealla
e notion
nce de
parfai taux équiva
te entre le taux
annuel et le taux d'une période plus courte.
Reprenons l ' exemple du taux trimestriel.
On place une somme S au taux annuel i et lon souhaite que la valeur
acquise de cette somme soit
triel it pendant quatre trimestres.la même que cell e obtenue au taux trimes
60 Chapitre 3 Les intérêts composés
•
1 it = ( 1 + i) ! et 1 it = ( 1 + i) ! - 1 1
+
1,14 - 1 � 2,41 %
1
Enoptentpratique,
pour les
le deux
taux taux sont
proportionnelutilisés.
al ors Pour
que les
pour emprunts,
les les
placementsbanques
le taux
équivalent est plus souvent appliqué.
3.3 VERSEMENTS CONSTANTS
·c>-
0.
u
0
1 2 3 4 n-1 n � Années
1 1 1 1 1 1
s s s s s s
-Lacompte.
premiSaèrevalsomme S placée l'année
eur acquise est S (1 + i ) n -
l.
1 reste - 1 années sur le
n
-Lacompte.
deuxième somme S placée l'année
Sa valeur acquise est S( l + i ) - .n
22
resten- 2 années sur le
3.3 Versements constants
• 61
-Laévalue
dernil'ensemble
ère sommedesS plversements
acée l'annéejusten neaprèsprofite pas d ' intérêts car on
ce placement.
Notons V la valeur acquise de l'ensemble des placements.
On a : V = S+S(l + i)+S( l + i)2 + . . . +S(l + i)n -2 + S( l + i)n - 1
On remarque que V est la somme de n termes d' une suite géométrique
de premier terme S et denraison 1 + i.
Ainsi V = S (1(1 ++i)i) 11
x ----
-
On a donc la formule de la
1 V = S (_1_+_i;_n
valeur acquise d'un versement constant :
l
X
_ __
1
Exemple
On pl a ce par
000 € an pendant 4 ans au taux de 6 la valeur acquise
de ces placements juste après le dernier versement est : % ;
1,064 1
1 000 X
0,06 = 4 374,62 €
-
(î + i) n
Sx
- î
La formule V n'est valable qu'à l'instant succédant le dernier
I
=
.
\J0
c versement, si l'instant d'observation est a années après le dernier versement, cette
0::J
riri formule doit alors être adaptée et devient :
+
0
i)n
X (î
N
SX +
@ (î - î
.µ
V = i)8
.cOl
ï::>-
u0
0.
Remarque
ensibleannées n :une
où la résol
somme utio n par équation suffit pour déterminer la durée
S versée tous les ans. En revanche, il est impos
de déterm in er algébriquement une expression du taux
de V, S et n car i est présent sous deux formes dans l'équation. i en fonction
On place tous les ans pendant 5 ans une somme de 1 000 €, la valeur acquise de
ces versements est de 5 500 €. Quel est le taux de placement ?
62 Chapitre 3 Les intérêts composés
•
j
Il n'est pas possible algébriquement d'isoler i dans cette équation. On choisit alors
de procéder par tâtonnements. L'équation est :
(1 + i)5 - 1
;
5 500 - 1 000 X = 0
(1 + x) 5 - 1
Posons alors f(x) = 5 500 - 1 ooo x ---
x
On cherche une valeur approximative de x qui annule f. On peut calculer à l'aide
d'une table les différentes valeurs de f(x) en choisissant des valeurs de x évoluant
avec un pas de 1 %. Présentons les résultats dans une table.
X f(x)
0.01 398.99499
0.02 295.95984
0.03 1 90.864 1 9
0.04 83.67744
0.05 - 25.631 25
On remarque que f(x) change de signe entre 4 % et 5 %. Ainsi la solution est entre
4 % et 5 %. Si l'on souhaite plus de précisions, on calcule à nouveau les valeurs de
f(x) pour x compris entre 4 % et 5 % et un pas de 0, 1 %.
X f(x)
0.04 83.67744
0.041 72.84256924
""O0 0.042 61 .9864483
c:J 0.043 51 . 1 090462
0 0.044 40.2 1 0331 9
ri
ri
0 0.045 29.29027438
N 0.046 1 8.34884254
@ 0.047 7. 38600531 9
..cO'>
.µ
X f(x)
0.0471 6.288543102
0.0472 5 . 1 90866489
0.0473 4. 092975448
0.0474 2.994869949
0.0475 1 .896549961
0.0476 0. 79801 5452
0.0477 - 0.30073361
3.3 Versements constants
• 63
Le taux est ainsi compris entre 4,76 % et 4,77 %. On peut réitérer le procédé jusqu'à
obtenir la précision sur i que l'on souhaite.
1 2 3 n -l n Années
Laacquise
valeurde acquise
la de
deuxième la première
somme est somme est S(l + i)n - 1 . La valeur
S(l + r)(l + i) n - 2 . La valeur acqui
sede dela dernière
l'avant-dernière somme est S(l + r) n -2 (1 + i) . La valeur acquise
somme est S(l + r)n - 1 .
L'ensemble des versements a donc pour valeur acquise :
-gc W = S(l + i) n - l + S(l + r)(l + i) n - 2 + S(l + r) 2 ( 1 + i) n - 3
cS
,...
+ . . . + S(l + r) n - 2 (1 + i) + S(l + r) n -
ri..
�
@
En factorisant cette expression par S(l + i) n -I on trouve :
:gi>- W = S(l + i) n - l [ 1 + ( 1 + r)(l + i) - 1 + (1 + r) - 2 ( 1 + i) -2
.µ
8 + . . . + (1 + r) n - 1 (1 + i) - (n - 1 ) ]
ams1 :
n 1 1 +
+
[ ( )( )
1 +
+
2 1 +
W = S(l + i) - l + l � + l � + . . . + l �
+
n-1 ( ) ]
On trouve une somme de n termes d'une suite géométrique de raison
( l1 ++ ri )
64 Chapitre 3 Les intérêts composés
•
Ainsi si r # i,
( 1 + r n) - 1
= S(l + i) n - l -- + r - 1 --
1+i
w X
1--
1+i
= S ---- ----
(l +
X
i)" c:�
1--
X
r
+ r - 1 ---
-l
1+i
1+i
Parconséquent : W = S x ----(1 + r ) n - (1 + i)n
1 + r - (1 + i)
--
On trouve la formule de lavaleur acquise d'une suite de verse
ments en progression géométrique :
(1 + r ) n (1 + i) n
1 W=Sx r - t.
_
Si r = i, on trouve 1 W = N x S(l + i) n - i 1
Exemple
Onannée.placeQuell1 000e sera l'année
€
la vale 1. On augmente ce placement de 2 % chaque
ur acquise sur le compte au bout de 20 place
""O0 ments à 5 % ? On applique la formule précédente,0 ainsi :
c:J
W = 1 000 X (1 + 0,02) 20 - ( 1 + 0,05) 2
0
= 38 9 1 1 ,68 €
0
N
ri
ri 0,02 - 0,05
@
..cO'>
.µ
0 1 2 3 4 n-1 n Années
1 1 1 1 1 1 1
s s s s s s
LaLa somme
somme perçue perçue dans
S
S
dans 21 ansan aa pour
pour valeur
valeur actuelle
actuell e ( 1 + i) - 1 •
+ i)-2 .
S
S(l
La somme perçue dans années a pour valeur actuelle ( 1 + i )-n .
S n S
On a ainsi :
R = S(l + i)- 1 + S( l i)- 2 + + S( l i)-Cn - 1 ) + + i)-n .
+ . . . + S(l
Ilterme
s'agit de+lai)somme
S(l
de termes d'une suite géométrique de premier
n
- 1 et de raison (1 + i) - 1 •
+ i) -1) - 1
Ams1 : ( 1 + t )-
. .
R =S 1
.
x
((1
t)-1 -(1 +
.
Soit : + i) - n
(1 - 1 (1 + i) - n - 1
( l + i)- 1 - 1
R =Sx =Sx
1
1 -
+ i) - 1 + i) - 1
---
(1 (1
(1 + i)-n - 1
=Sx
1 - (1 + i)
-----
I
.
(1
.
or + i) -n
(1 =
(1 +
1
et �oo(1 + i) -n
i) n ainsi nlim =0
l l
Ainsi :
Cette formule n'est valable que pour une période avant le premier versement. li est
nécessaire de l'adapter dans les cas suivants :
""O0
c:J - Si l'instant d'observation est situé a années après le premier versement, alors la
0 valeur actuelle devient :
ri
ri
0 s
N R = -:- X (1 + i)8+1
@ I
..cO'>
.µ
·c>-
0. d) Retraite par capitalisation
0
u
Lerégulprincipe
ièrement d' u ne
sur retrai
un te par
compte capital isation est de placer une
à intérêts pendant plusieurs années, -
somme
période de cotisations
compte, - période de retraite.- puis de reti rer régul ièrement de l'argent de ce
Simplifions
térêt du et
compte formalisons
demeure le problème.
constant sur On supposera
l'ensembl e deque
la le taux d'
période. i
Lan
période
tous les de cotisations
ans. La est
période constituée
de retraite de
est versements
n
constituée de d'une somme
retraits d'
n'u ne S
On
nierchoisit comme
versement de ldate
a d'éval
période u
deation des capitaux
cotisations, l'
autrementi nstant
dit leaprès
débutle der
de la
période de retraite.
Cotisations n Retraite
2 3 n -2 n - 1 2 n '- 1 n
1s
1 1 1
1 1 1 1 1 1 1 1 1 >
s s s s s S' S' S' S'
1 1 1 1 1 1
1
>:<
1
1 1 1 1
Side l'on
l a suppose
retraite. que
On a, l'ensemble
au moment des
du cotisations
départ en sert à payer l'ensemble
retraite, égali t é entre la
valeur acquise des cotisations et la valeur actuelle de la retraite :
1 + i)" 1
Sx
(!
l
.
-
=S x
r 1 - (! +
.
l
i)-n
'
""O0
-ondantplace rarement une même somme S sur un compte tous les ans pen
la période de cotisations car le salaire évolue au fil des années ;
0
c:J
ri
ri
-ildeestconnaître
possiblelad'évaluer
durée de la
la durée
retrait de
e. cotisations
En effet, on mais
ne sait il est
pas impossible
quand on va
0
N
@ mouri r. On peut remédier à ce problème en envisageant -par sécurité
-une retraite perpétuelle. Ce qui conduit à la relation :
1 ( 1 + ir + I
.µ
..c
O'>
·c>-
0.
s X 1
0 -
u =
La formule de la valeur acquise d'un versement constant est construite juste après
le dernier versement alors que la formule de la valeur actuelle d'un versement
constant est construite une période avant le premier versement.
Il est donc important de ne pas se placer à une date pour laquelle les formules pré
cédentes ne seraient plus valables.
68 Chapitre 3 Les intérêts composés
•
4. POINTS CLEFS
Sn = + i)n
- Pour trouver une valeur acquise :
S0 (1
S(1 i)-n
- Pour trouver une valeur actuelle :
+
( SSn )
- Pour trouver une durée :
n = +oi) ln
ln(1
i= (�:r -1
- Pour trouver un taux d'intérêt :
1
\J0
c::J Taux équivalent Taux proportionnel
0
1
ri
Î
ri i
m
im -
1
0 Mensuel (1 + i) ï2 - -
N
=
12
@
(1 + Ît
i
Ît 1
.cOl
.µ
1
ï::>- Trimestriel = i) 4 - = -
4
0.
u0
(1 + 1
i
Î5 Îs
1
Semestriel = i) 2 - = -
V = S x 1 i)n
> La valeur acquise d'un ensemble de versements constants est donnée
par la formule :
( + 1 -
I
. '
W = S (1 + r)n - �1 + i)n si r =f i
x
( - /
x1
par la formule :
R= S - (1 + i)-n
I
• I
laquelle est aussi utilisée pour évaluer la valeur actuelle d'une rente.
> La valeur actuelle d'une rente perpétuelle est :
s
i)-n'
R=
i
> La relation S x
(1
i
+ i)n -
1 = S' x1 - (1 +
i
permet d'évaluer une
retraite par capitalisation.
EXERCICES
3.1 Placements
a) On place
valtanteurdesacquise1 500
sur €
le pendant
compte au ans au
3
terme taux
du plannuel
a cementde Quel Quel
est le
le est
monla ?
5 %.
""O0 intérêts ?
0
ri
ri
c:J
b) Une
taux d'intérêtsomme ?
de 2 000€ rapporte € d'intérêts
80 en ans. Quel est le 6
0
N
@
..cO'>
.µ
c) En combi
sés au taux de e n
8%?
de temps peut-on doubler un capital en intérêts compo
·c>-
u
0.
0 d)intérêt
Quellede somme
50
doit-on
€ en 3 ans. pl a cer sur un compte pour obtenir unà6 %
3.3 Donations
Une
donationpersonne dispose d' u n capital de 100 000 €. Elle souhaite faire une
à trois associations de manière à ce que chacune dispose du
même capital au
miauraèreliassociation moment
aura li eu de le
dansur prochain projet. Le projet de la pre
5 ans, celui de la deuxième association
eu dans 4 ans et celui de la dernière association aura lieu dans
1 0 ans. Comment cette personne doit-elle répartir son capital si elle
dispose d'un compte d'épargne au taux de 8 % ?
3.4 Compte d'épargne et prime
Une
cée banque
sur le propose
compte un
pendant compte d'épargne à 2 % par an. La somme pla
5 ans donne droit (en plus des intérêts) à une
prid'épargne.
me égale à la moitié des intérêts. Quel est le taux réel de ce compte
Remarque : ce
logement en France. foncti o nnement « ressemble » à celui du plan épargne
"'O0
c::J
Deux
compte capitaux
en sont
intérêts placés
simples pendant
de 3 ans. Le premier est placé sur un
8 %. Le second est placé en intérêts com
0
ri
ri
0
posés
bout de
des 1 1 %. Le premier capital est de 50 € supérieur au second. Au
trois ans les deux capitaux ont même valeur acquise. Quelles
N
@
......,cO'>
sont les valeurs initiales de ces deux capitaux ?
·c>-
0. 3.7 Versements constants
0
u
Une personne
l20es ans place 1 000 € par an pendant 20 ans et retire 5 000 € tous
5 ans. Au taux annuel de 4 %, que reste-t-il sur le compte au bout des
?
3.8 Versements en progression géométrique
Une personne place 1 000 € l ' année 1 et verse chaque année sur le
compte
bout de à 5 % une somme 10 % supérieure à la somme précédente. Au
combi e n de temps cette personne attei n dra-t-elle une somme de
1 5 000 € sur son compte ?
Solutions 71
·c>-
0.
u
0 SOLUTIONS
Exercice 3.1
Exercice 3.2
0 1 2 3
Années
"'O0 1 000€ 1 000€ 1 000€
c::J
0
ri Mode l
ri
0
N 2000€ 800€
@
......,cO'> Mode 2
·c>-
0.
0
u
Du point
5 %.
de vue d' u n acheteur, le mode 2 est plus intéressant au taux de
Solutions 73
Ainsi :
1 000(1 + i) 2 + 1 000(1 + i) + 1 000 = 2 000(1 + i) + 800
On a donc 1 000(1 + i) 2 - 1 000(1 + i) + 200 = 0
:
Posons on a alors
x = 1 + i, 1 000x 2 - 1 OOOx + 200 = 0
Il s'agit d'une équation du second degré.
Résolution d'une équation du second degré
1 . Calcul de � = b2 - 4ac.
\J0
c::J 2. Si .6. < o, alors l'équation n'a pas de solutions réelles.
0
ri
3. S i .6. o , alors
ri -b
0
N = l'équation a une unique solution : x = -
@ 2a
.cOl
.µ
VE -b - VE
4. Si .6.
ï::>- -b +
> o alors l'équation a deux solutions : x1 = et
0. 2a
----
2a
u0
Ces deux valeurs sont négatives. Aucun taux d'intérêt ne permet d'éga
liser les deux modes de pai e ment.
ble, quel que soit le taux considéré. Le mode 2 est donc toujours préféra
Exercice 3.3
S'il n' y avai t pas de taux d ' intérêt en jeu il suffirait de séparer la somme
enpartstroiségalparts
es égales.
mais en Cette
parts personne
équitables ne
de souhai
sorte te
que pas séparer
chacune son
des capital en
associations
dispose de la même somme au moment de leur
C les parts à attribuer respectivement aux associations 1 , 2 et
projet. Notons C 1 , C2 et
3 3.
0 4 5 10
1 1 1 �
Années
c,
1
>:
1
c2
1
C3
C3 = 100 000
1,085 + 1 ,086 + 1 = 24 653,66 €
On trouve ensuite C1 = 1,085 x 24 653,60 = 36 224,20 €
et C2 = 1 ,086 x 24 653,60 39 122,20 €
=
Solutions 75
Exercice 3.4
X
+ 0,5 S(l ,025 - 1 )
Sidantla 5même somme avait été placée à un taux d'intérêt équivalent i pen
ans, la valeur acquise de ce placement serait S ( 1 + i )5 .
On a ainsi S(l i) 5 S 1,025 + 0,5 S(l,025 - 1) . Factorisons
+ = x x
l'expression par S :
S(l + i) 5 = S(l,025 + 0,5(1 ,025 - 1)) = S(l,5 X 1,025 - 0,5)
ainsi (1 + i)5 1 ,5 x 1 ,025 - 0,5
=
soit 1
Ilcompte
est cohérent de
la prime. trouver un taux plus élevé ; ce nouveau taux prend en
Exercice 3.5
""O0
0
c:J Initialement
acquise de on
ce a placé
capital 10 000 € sur le compte. Au bout d'un an la valeur
est 10 000(1 + i). On retire 10 000 €, il ne
0
N
ri
ri reste donc plus sur le compte
Au10 000boutx d'i un(1an+cei) capi500. que 10 000(1 + i) - 10 000 = 10 000 i .
tal aDével
acquisoppons
une valcetteeurexpression x
2 X 10 000
-10000 - J120000 000
et 12 = 2 X 10 000
------ = - 1,04
76 Chapitre 3 Les intérêts composés
•
Ladoncseconde
4,77
solution
%.
n'a pas de sens financier. Le taux de placement est
Exercice 3.6
On a alors C1 (1 + 0,08 x C2 ( 1 , 1 1) 3 .
3) =
Or C1 C2 + 50 donc (C2 + 50)(1 + 0,08 x C2 (1, 1 1) 3
= 3) =
Ainsi, C2 (1 + 0,08 3) + 50 x (1 + 0,08 x 3) C2 ( 1 , 1 1 ) 3
x =
et C1 485, 78 + 50 535, 78 €.
= =
Exercice 3.7
Onsachant
peutqu'chercher
u n à éval
versement uer
ded'une année àl'autre le sold e sur le
1 000 € est effectué de l'année l'année
compte,
1 à
20 et qu'un retrait de 5 000 € est effectué l'année 5, l'année 10, l'année
1 5 et l'année 20. Pour simplifier, il y a un retrait de 4 000 € les années
5, 1 0,15 et 20 et un versement de 000 € les autres années.
"'O0
c::J 1
0
ri
ri
0
N
Présentons dans un tableau
opération (voir page ci-contre). les valeurs acquises juste après la dernière
@
......,cO'>
·c>-
On constate qu' i l reste 2 288,88 € sur le compte au bout des 20 ans. Le
calcul des mouvements sur le compte peut s'avérer assez long dès lors que
0.
0 les mouvements ont lieu pendant plusieurs années. Un moyen pour trou
u
ver ce résultat plus rapidement est d'utiliser la formule de la valeur acqui
se d'un versement constant. Pour un versement de 1 000 € par an20 pen-
04 1
dant 20 ans, la valeur acquise sur le compte est de 1 000 x -1 ' - 04 -
0,-
-
= 29 778,08 €.
Laà lavaleur acquise
date 20 : des retraits est obtenue en évalu ant chacun des retraits
5 OOO x 1,04 1 5 + 5 OOO x 1,04 10 + 5 OOO x 1,045 + 5 000 = 27 489,20 €.
Solutions 77
Un
somme retrai t d'argent
négati ve sur peut
un être
compte. interprété
La vale ur comme
restante un
sur versement
le compte estd'une
donc
29 778, 08 - 27 489, 20 2 288, 88 €. On retrouve la valeur donnée à la
=
finLesduintérêts
tableau.sontOngagnés
remarque que
grâce aul'ensembl
décal age e
dedes opérations
temps entre à un total nul.
les versements
""O0
c:J
et les retraits.
0
ri
ri
0 Exercice 3.8
N
@
..cO'>
.µ Ilsions'agitest de10 %versements
et celui en
du progression
compte est géométrique. Le taux de progres
5 %. La valeur acquise sur le comp
·c>-
u
0.
0 te est de 15 000 € au bout de n années. On a donc :
(1 + 0, o n - (1 + o,o5r = 15 000
1 000 X 0, 1 - 0,05
On a ainsi 1 , l n - 1,05n 1 5 000 (0, 1 - 0,05) 0,75
= x =
1 000
On cherche résoudre à Algébriquement cette
1 , 1 n - 1 , 05n 0, 7 5
=
à
1 , l n - 1 ,05n - 0,75 f(n)
= pour
seront acquis pour la première fois. déterminer quand les €
1 5 000
78 Chapitre 3 Les intérêts composés
•
Années f(n)
1 - 0.70
2 - 0.64
3 - 0.58
4 - 0.50
5 - 0.42
6 - 0.32
7 - 0. 2 1
8 - 0.08
9 0.06
10 0.21
11 0.39
12 0.59
13 0.82
14 1 .07
15 1.35
Exercice 3.9
Un
mestri
b)
etrimestre
l et taux est composé
mensuel est de 3
donnéemoi
pars , ainsi
(1 + l a
im)3 relation entre taux tri
1 + it. Par consé
=
"O0
c:J quent :
im = (1 + ir)3 = (1 +0,08)31 - 1 = 2,60 %
0
J
- 1
ri
ri
0
N
@
c) On a la relation it = (1 + i)4 - 1, donc 1 + it = (1 + i)4
l l
Moyenne géométrique
Exercice 3.1 O
Comment défini r l e ni v eau de vi e d ' un' individu ? Le niveau de vie est
diouffpeu
érentavecdu unsalmême
aire. Ensaleffet,
a ir e sel
son o n
mode qu une
de personne
vie ne sera dépense
pas i d entibeaucoup
q ue. Pour
simplifier, admettons que l e niv eau de vie corresponde à la quantité d' ar
gent
sonne utilisée
qui pour
gagne la
un consommati
sal a ir eS,
o
son n d'une
épargne personne.
sera de Ainsi
0,3S
pour
et sa cette per
consom
mati o n
haiconsommersera de 0, 7 S . Après son départ en retraite, cette
te pas modifierparsonmois.niveau de vie. Elle souhaite donc continuer à personne ne sou
0, 7 S
Schématisons la situation ainsi :
Cotisations Retraite
k
1
1 2 3 k - 2 k -1 1 2 . . . . . . . . . . . .
-ci0
c::J 1 1 1 1 1 1 1 >
0 0,3S 0,3S 0,3S 0,3S 0,3S 0, 7S 0, 7S 0, 7S 0, 7S
0,3S
ri
ri
1 1 1 1 1 1 1 1 1
0
N
@
>;-i
1
.cOl
.µ
ï::>-
o.0
u
s'agitsontd' uneeffectués
Ilments retraite mensuel
par capitlement.
alisationOndontcherche
les cotilesatinombre
ons et lesdeverse
moi s
nécessai
doi t r e
permettrepour arrêter
de de
subveni travai
r l er. Pour cel a l'ensembl e des coti
à l'ensemble de la retraite. Par sécurité, on
s ati o ns
envi s age
retraite : une retrai te perpétuelle. On a donc à la date de départ en
0,3S X
(1 + im )k 1 - 0,7S
lm lm
------
80 Chapitre 3 Les intérêts composés
•
+ im)k
0,3((1 ainsi + im) k
- 1) = 0, 7, (1 - 1 = -
07
'-
0,3
et ( + im)k + --3
1 = 1
0,7
0,
Par une utilisation du logarithme, on trouve :
( )
ln(l + im) ln ( + --3 ) . On a donc ln (l + Ïm)
ln
0,7
+ 1
0,7
--
0,3
k x = 1 k = ------
0,
On propose des taux annuels. Il est de ce fait nécessaire de convertir le
taux mensuel en taux annuel.
On a + Ïm (1 + i) 12 donc Jn(l + im) - Jn(l + i)
1 =
j
=
1
ln ( + -- )
12
0,7
1
et par conséquent k = --
0,3
-
- Jn(l + i)
----
1
12
Il ne faudrait pas utiliser le taux proportionnel pour calculer le taux mensuel, si l'on
cherche une équivalence entre deux types de versement, le taux équivalent est
plus adapté.
Taux 1 % 2 % 3 % 4 % 5 % 6 % 7 % 8 % 9 % 10 %
annuel
Nombre
d'années J21 61 41 31 25 21 18 16 14 13
de
cotisation
Solutions 81
On remarque
fonction du que
taux le
annuel.nombre
Pour d'années
un taux de
de cotisation
on
3 %,
décroît
trouve un assez
nombre vite en
d'an
nées de cotisation de 41 ans, ce qui est proche du nombre d'années de
cotisation pour la retraite par répartition.
Les taux
du ans des
fait pour comptes d'épargne
de launecrise,retraite
on constate classi
qu' i l q ue
seraitétant entre
1%
nécessaire de et
2%
cotiser en201 0
plus de
61 par capitalisation si les taux ne s'améliorent pas.
Exercice 3.1 1
La schématisation est la même que dans l'exercice précédent. On cher
che quelle somme placer tous les ans pour envisager une retraite men-
1 0540 - 1
suelle de € pendant ans. On a donc
2 000 30 Sx ----
'
0, 05
1 _
( 1 + im ) - 30 X 1 2
=
.
2 000
lm
o,o5
= 2 000
-
1 - 1 05 -3
�
1 , 05 12 - l
0
ri
1 - 1 , 05 -30
0
N
@
ri
et par conséquent S = 2 000 x ---- 1 -- x --
1 , 0512 - 1
o,o5
---0---
1 , 054 1
..cO'>
.µ
·c>-
Ainsi S = 3 123,51 €. En cotisant annuellement une somme de
u
0.
0
3 123,5 1 € on peut
marché est constant avoir une retraite
à 5 %.
mensuelle de € si le taux du
2 000
Exercice 3.1 2
Supposons que l'on dispose d'une retraite trimestrielle de valeur On R.
0 1 2 3 4 5 6 Durée en
mo1s
>
R R R R
- - - - R
- R
-
3 3 3 3 3 3 Mode
Mensuel
R R
Mode
Trimestriel
1
3 3t
"'O0
0
c::J On a donc Vm =
R
- x -
3
1- ( ( 1
- ----- +
( l + it ) 3 - l
i t ) ) --
1
ri
ri
0
N l - ( 1 + it ) -t
@
......,cO'>
et Vm =
R
- X ----1--
3 ( l + it ) 3 - l
·c>-
0.
0 1 - ( l + ir) -t
- X
u R
l
On a ainsi __m_ V.
Vr
3
= ____ ( + 1· t_ _
1
_ ___
) 3 -_
_t
1 - ( l + it ) -
1
R X ------
lt
Par conséquent -- Vm
Vr
= -------
1
--
lt
3 x ( ( l + ir ) 3 - l )
Le rapport des valeurs actuelles nettes ne dépend que de la valeur de ir
et non du montant de la retraite R.
Solutions 83
v;
1,000 7 1,001, 3 1 ,002 1 ,002 7 1 ,003 3 1 ,004 1 ,004 7 1 ,005 3 1 ,006 1 ,006 6
+0,07 +0,1 3 +0,2 +0,27 +0,33 +0,4 +0,47 +0,53 +0,6 +0,66
Gain en
%
-
1
1-
- (-
1+ ( 1 + 0, 05) 12 - -k
= 1 500 X - - - - - - -
1-
1
(1 + 0,05) 1 2 - 1
� k
�ri ainsi l'on a 500( 1 , 05n - 1) = 1 500( 1 - 1 , 05 - 1 2 )
0
N
@
ri
soit -- 500
1 500
x ( 1 ,05n - 1 ) = 1 - 1 , 05 - 1 2
k
..cO'>
.µ
·c>-
0.
0
d'où k
1 , 05 - 12 = 1-
500
1 500
x ( 1 , 05n - 1)
par conséquent : -k --
u
-
12
ln( l , 05) = l
n(l -
500
1 500
x ( 1 , 05n - 1))
et donc
(
----) --
500
ln 1 - x ( 1 , 05n - 1)
k = -12
1 500
ln( l , 05
84 Chapitre 3 Les intérêts composés
•
Applications numériques
-Pour
5mois. n= 20ans, on trouve k= 197 mois, soit moins de ans et 16
- Pour n= 40 ans, on a :
1 - 500 X (1 ,0540 - 1) = - 1 ,013 < 0
1 500
Ildunfai' estt dudonclogaripasthme.
faisable
L' i d'appliquer
nterprétati o n la
de formul
ce e
résul trouvée
tat est précédemment
qu' i l est possible
d'envisager
40 ans.
une retraite perpétuelle lo rsque la durée de cotisation est de
"'O0
c::J
0
ri
ri
0
N
@
......,cO'>
·c>-
0.
0
u
Emprunts indivis
Leprêteur
fonctiounnnement
à
d' u
emprunteur. n emprunt se caractéri
L'emprunteur s e
rembourse par un
cet prêt d'argent
argent plus d' u
tard n
avec
parl e des intérêts.
d'emprunts Lorsque
indivis.
l'emprunteur
Ce chapitre s'adresse
présente le àun
mode uni q
de ue prêteur,
calcul on
géné
ralLesd'un emprunt, des annuités
emprunts les plus classiques de remboursement
(in fine,
ai n si que des
par amortissements constants intérêts.
86 Chapitre 4 Emprunts indivis
•
et(annuités
par annuités
en constantes)
progression seront
géométrique détaillés.
ou Des emprunts
arithmétique) liés àparticuliers
la capacité
deannéel'emprunteur à augmenter son
à l'autre seront aussi étudiés. volu me de remboursement d' u ne
4.1 PRINCIPE GÉN ÉRAL
a) Mode de calcul
Schématisons le fonctionnement
la date Ce, capital
O. est d' u
remboursé n emprunt.
chaque Un
annéecapital
par K est
des prêté
annuitésà
A1 , A2 ,
prunt. pendant
· · · An années. On note
n le taux annuel de l' em
i
0 1 2 3 n Années
K Emprunt
An
Remboursements
Schéma d'actualisation
Enchoisit,
finance,
par on ne peut
commodité, comparer
la date des val
actuelle. e
Onurs qu'
parleà une
ainsi même date. On d'actualisation
des valeurs.
L'égalité Emprunt = se décline à la date en :
Remboursements 0
""O0
0
ri
c:J
K 1 + (1 + ) + (1 + + . . . + (1 +
=
A1
+i
A2
i 2
A3
i )3
An
i )n
ri
0
N
Cette relation doit être vérifiée quel que soit l'emprunt considéré. Elle
@
..cO'>
.µ
·c>-
peut servir à calculer des valeurs de remboursement.
0.
0
u Exemple
Un emprunt
versement dede € au taux
10 000 annuel de
4 € l'année 1 et un versement de
000
est remboursé
€ par
l'année un 10 %
3 000 2.
Que reste-t-il
l'emprunt ? à rembourser l'année pour clôturer le remboursement
3 de
En appliquant la relation précédente, on a :
10 000 =
1 + + +
4 000
0, 1 (1
3 000
0, 1 ) 2
+ + ----
(1
A3
0, 1) 3
4.1 Principe général
• 87
ainsi 10 000 -
4 000 3 000
) €
1 + 0, 1 ( 1 + 0, 1) 2 ( 1 + 0, 1 ) 3
et donc (
A3 = 1 , 13
4 000 3 000
10 000 - - = 5 170
1,1 1 , 12
n.
à cette date consiste en un calcul de valeurs acquises.
0 1 2 3 n
1 1 1 1 1
Années
>
K
Emprunt
A,,
Remboursements
deux pour
relati o ns construire
sont cette
parfaitementnouvel le rel a
équivalentes. ti o n
L' est
u nedif
ou
0
N
@
ri
l'autre
sement. peut
On servir
obtient indifféremment
la seconde pour
relation calculer
en des valeurs
multipliant tous de
les rembour
membres
..cO'>
.µ
·c>-
0.
de la première par ( 1 + i)11•
0
u
b) Coût d'un emprunt
Exemple
Dans l'exempl e précédent,
annuités€.lesLeannées le capi tal emprunté étai
1 ,2 et étaient respectivement de
3
t de 10
€,
€ et les
€ et 4 000
000
3 000
5 1 70 coût de cet emprunt est donc de :
4 000 + 3 000 + 5 170 - 10 000 = 2 170 €
Leintérêts
coût payés
d'un emprunt
chaque pourrai
année. t
Le être aussi
calcul deenvisagé
ces in comme
térêts la
n'étant somme
pas si m des
ple,
on préfère généralement utiliser la méthode soustractive précédente.
Remarque :plus on rembourse
coût de l'emprunt est élevé. vi t e une somme empruntée moi ns le
c) Taux d'emprunt
Augmentation de la fréquence de remboursement
Les
sager remboursements
des considérés
remboursements plus jusqu'alors
fréquents parsont annuels.
mensuali t é On
ou peut
trim envi
estriali
té. Quel taux choisir Un taux équivalent ou un taux proportionnel
? ?
Enemprunts
France,immobiliers et les emprunts
le taux proportionnel est ledestinés
taux légalaux professionnels
àutiliser pour les;
il est majoritairement proposé par les banques.
Le taux équivalent est appliqué pour les crédits la consommation.
à
""O0
c:J
Sauf
aborder précision
le s particuli
emprunts è
dont re,lale taux proportionnel
fréquence de sera
remboursement donc retenu
est pour
mensuel
0
N
0
ri
ri le ou trimestrielle.
@ Taux effectif g l obal (TEG)
..cO'>
.µ
Les établissements prêteurs proposent des taux d ' emprunt qui ne pren
·c>-
u
0.
0 nent
Pour pas en
comparer compte
des les
offres assurances,
de prêt, il les
est garanti
perti n es
ent et l
poures 1
frais bancaires.
'emprunteur de
prendre en compte l'ensemble des frais liés un emprunt. à
Un taux effectif global (TEG) est un taux qui prend en compte l ' en
semble des frais.
Leelles.calcul du TEG est utile pour comparer des offres bancaires entre
Leprunt.TEG se calcule en actualisant les différentes dépenses liées l' em à
4.1 Principe général
• 89
Taux d'usure
·c>-
0.
u
0 Un tableau de remboursement permet de consigner l'ensemble des
données importantes dans lanalyse du remboursement d'un capital.
Un tableau de remboursement se présente ainsi :
Exemple
Pour l'emprunt précédent sur 3 ans de 10 000 € à 10 %, remboursé par
des annuités de 4 000 €, 3 000 € et 5 1 70 € respectivement les années 1 ,
2 et 3 . Les relations précédentes permettent de construire le tableau
suivant.
Ligne 1 :
Le capital restant l'année 1 est le capital emprunté ( 1 0 000 €)
\J0
c::J car il n'y a pas encore eu de remboursement. Les intérêts sont de 1 0 % du
0 capital restant, soit 1 000 €. Le capital remboursé se calcule par différen
ri
ri
0 ce de l'annuité et des intérêts. On a donc remboursé l'année 1 :
N 4 000 - 1 000 3 000 €.
=
@
.cOl
.µ
Éléments de vérification
le capital remboursé est négatif dans ce cas. Cela ne semble pas avoir de
sens financier.
Considérons un emprunt de 1 0 000 € à 1 0 % en deux ans dont l ' annui
té, la première année, serait de 500 €. En appliquant la méthode précé
dente, on peut construire le tableau suivant.
Cette partie présente les modes de remboursement les plus souvent pro
posés par les banques, à savoir le remboursement in fine, le rembourse
ment par amortissements constants et le remboursement par annuités
constantes.
a) Remboursement in fine
=
·c>- 80 000.00 €
=
Q,j
Intérêts
Q,j
--+--
0.
0 'Jl 60 000.00 € --- Capital remboursé
u =
""'
Q,j
-;
---- Annuités
40 000.00 €
;;;.
20 000.00 €
0.00 €
0 2 4 6
Date en années
Remarque :
les intérêts payés chaque année sont identiques ; on pour
rait aussi appeler ce type d'emprunt « remboursement par intérêts cons
tants » .
0
ri
ri K
N.
0
N R 1 = K et de raison -
1.
..cO'>
.µ
1
Par conséquent, on peut en déduire le montant des intérêts l'année n
ln = i X Rn = i X --%-- (N - n + !)
et l'annuité l'année n :
K K K
An = In + Cn = 1 X -(N n + 1) + -= ( 1 + i (N n + 1 ))
N -
N N - -
94 Chapitre 4 Emprunts indivis
•
i X K+i X
K
i X K X N+i X K
-
1 1 + IN N
���- xN= x N= ������
2 2 2
N+1
=i x K x ---
2
Le tableau ci-dessous retrace le remboursement d'un emprunt de
1 00 000 € sur 5 ans, au taux de 5 %.
Remboursement d'un emprunt de 1 OO 000 € sur 5 ans a u taux de 5 %
·c>- Remboursements
0.
0
u 30 000.00 €
0
..,, 25 000.00 €
=
"'
-- Intérêts
� 20 000.00 €
=
�
15 000.00 € Capital remboursé
---.- Annuités
..,, -a-
=
"'
�
�
10 000 .00 €
5 000 .00 €
0.00 €
0 2 4 6
Date en années
4.2 Modes de remboursement classiques
• 95
K ( l + i ) N = A 1 ( l + i) N - l + A2(1 + i ) N -2
+A3 ( 1 + i ) N -3 + · · · + A N
On trouve ainsi :
K ( l + i)N 3
= A ( l + i) N - l + A ( l + i ) N -2 + A ( l + i ) N - + · · · + A
soit :
K ( 1 + i ) N = A [ ( l + i) N - l + ( 1 + i ) N -2 + ( 1 + i ) N -3 + . . . + 1 ]
0 1 +i - 1
N
@
..cO'>
.µ K ( l + i )N X i
On a donc A =
( 1 + i )N - 1
------
·c>-
0.
0
u En divisant le numérateur et le dénominateur de cette expression par
( 1 + i ) N on trouve :
K Xi
A= -
----- 1
1 -
( 1 + i)N
---
1 1
K xi
et donc A=
1 - ( 1 + i )- N
.
Cette formule permet de calculer une annuité constante.
96 Chapitre 4 Emprunts indivis
•
1
On trouve par conséquent Rn+ 1 = ( 1 + i ) Rn - A 1
Il s'agit d'une suite aritmético-géométrique. La formule du chapitre 1 :
n (
Un = a - k u k -
b
1 -a
) +
b
1 -a
permet de calculer Rn .
Rn = ( 1 + i )n - 1 ( K+
A
1 - ( 1 + i)
) -
A
1 - ( 1 + i)
n
On a donc Rn = (1 + i) - I ( K - �) + �
K X i
or A = ��
���-
1 - ( 1 + i)-N
""O0
c:J
n
donc Rn = (1 + i) -l ( K-
K
1 - ( 1 + i)-N
) +
K
1 - (1 + i)-N
0 o n trouve donc :
ri
(( ))
0ri
N l K
@ n
Rn = K ( l + i) - l 1- +
..cO'> 1 - ( 1 + i)-N 1 - (1 + i)-N
.µ
·c>-
0.
0 n
u K ( l + l· ) - 1 n
ainsi Rn = [ 1 - ( 1 + i) -N - 1 + ( 1 + i) 1 - ]
1 - ( 1 + i)-N
K n
et donc Rn = [- ( 1 + i) -N + - l + 1 ]
1 - ( 1 + i)-N
par conséquent :
1 _
n
(1 + i) -N + - 1
Rn = K --
--
1 - ( 1 + i)-N
4.2 Modes de remboursement classiques
• 97
_
comme In = i x Rn on trouve :
In = i x K ----
1
--- ( 1 + i) -N + - 1
1 - ( 1 + i)-N
n
_
et comme Cn = A - In on trouve :
1
n
( 1 + i) - N+ - 1
Cn = A - i X K -------
1 - (1 + i)-N
------ ----
+Ki
---
1 - ( 1 + i)-N
- iK
1 - (1 i) -N +n - 1
1 - ( 1 + i)-N
par conséquent :
n
( 1 + i) - N+ - l
Cn = i K
1 - (1 + i)- N
( )
Ki Ni
N xA-K=Nx -K=K - 1
1 - (1 + i)-N 1 - (1 + i)-N
Le tableau ci-dessous retrace l e remboursement d'un emprunt de
""O0
c:J 1 00 000 € sur 5 ans, au taux de 5 %.
0
ri
Remboursement d'un emprunt de 1 OO 000 € sur 5 ans au taux de 5 %
0ri
N
@ Date Capital restant Intérêts Capital remboursé Annuités
..cO'>
.µ
·c>-
0. 1 100 000,00 € 5 000,00 € 18 097,48 € 23 097,48 €
0
u 2 8 1 902,52 € 4 095, 1 3 € 1 9 02,35 € 23 097,48 €
3 62 900, 1 7 € 3 1 45,01 € 1 9 952,47 € 23 097,48 €
4 42 947,69 € 2 147,38 € 20 950, 1 0 € 23 097,48 €
5 2 1 997,60 € 1 099,88 € 2 1 997,60 € 23 097,48 €
Remboursements
25 000.00 €
"'0 20 000.00 €
i...
=
a.
= 1 5 000.00 € -- Intérêts
a.
-- Capital remboursé
�
= 10 000.00 €
a.
';
-- Annuités
;;... 5 000.00 €
0.00 €
0 2 4 6
Date en années
Au fil des années la part des intérêts diminue alors que la part du capital
augmente.
·c>-
0.
0 a) Annuités en progression géométrique
u
On suppose que les annuités progressent d'une année à l'autre d'un taux
de progression r. Ainsi avec A1 = A , on a A 2 = A ( l + r) ,
A3 = A ( l + r) 2 et A N = A ( l + r) N - I .
Remarque : le cas d'une diminution des annuités est inclus dans ce cas
en considérant r < O.
La relation des valeurs actuelles d'un emprunt indique que :
K =
A,
1 +i
+
A1
( 1 + i )2
+
A3
( 1 + i) 3 +...+
AN
( 1 + i)N
4.3 Remboursements évolutifs
• 99
(1 + i)2 (1 + i)
+
(1 + i)N ----
A ( + r ( + r 2 ( 1 + r N-l
K l+i l + l+i + l+i ) + + l +i ) )
soit :
1
=
1
...
l +r
On retrouve la somme de N termes d'une suite géométrique de raison
---
+i
1
. .
, ams1 s1
. .
1
#-
r on a :
A c:; r -l c r
K = 1+i = A 1 + r - (1 + i)
:; -l
1 +r
X
( +i ) 1 _
X -------
A = K--1-- r - _- - t
( 1 ++ ri_) N -1
On trouve donc :
Si i =r K = �:�
on a 1 A� ( 1 + i) 1
et donc :
Exemple
""O0
c:J Quelle est la première annuité de remboursement d'un emprunt de
0 1 OO 000 € au taux de 10 % si les annuités sont en progression géomé
ri
0ri trique de 5 % sur 20 ans ? L'annuité est donnée par l'expression précé
( 1 + 0,1 ) - 1
·c>- ------- €
0.
0
u
A 1 A, A2 A A + 2S
On suppose que les annuités progressent d'une même valeur S tous les
= = + S, A 3 =
AN = A + (N - l ) S.
ans. On a donc et
Remarque : le cas d'une diminution des annuités est inclus, dans ce cas,
en considérant S < O.
1 00 Chapitre 4 Emprunts indivis
•
1 +i ( 1 + i)2 ( 1 + i )3 ( 1 + i)N
Décomposant cette équation en deux parties :
A A A
K= + +···+
1+i (1 + i)2 (1 + i)N
Partie l
s 2S (N - l ) S
+ + +···+
(1 + i)2 (1 + i ) 3 (1 + i ) N
Partie2
A A A
La première partie + +···+ est simple
(1 + i) ( 1 + i)2 ( 1 + i)N
à évaluer dans la mesure où elle correspond au calcul déjà réalisé des
remboursements par annuités constantes.
On a donc :
A A A 1 - ( 1 + i)-N
+ +...+ =A
( 1 + i) ( 1 + i)2 ( 1 + i)N i
x - l
La fonction f est dérivable sur ] 1 ; +oo[ , on peut calculer sa
dérivée de deux manières : d'une part, f 1 (x) = 1 + 2x + 3x 2
+···+ (N - l )x N -2 et, d' autre part, avec la seconde expression
4.3 Remboursements évolutifs 1 01
1
•
f' (x) = Nx N - (x - 1) - (x N - 1)
(x - 1)2
1 + 2x + 3x2 + · · · + (N - l)x N -2 Nx N- l (x(x- -1) 1)2- (x N - 1)
ainsi l'on a :
= -----
En posant x 1 +1 i (1 + i) -1
= = on trouve :
+ 2S + . . . + (N - l)S
(1 + i)N (1 + i)2 f (x)
s s
(1 + i)2 (1 + i)3
I
=
S + 2S + . . . + (N - l)S
arns1
( 1 + i )- 1 - 1 1 +1 i - 1 1 -1 +1 -i i 1 + i
ri
ri
0
N
@
...µcO'>
or = =
·c>-
S + 2S + . . . + (N - l)S
0.
0 ams1
u
]1
La valeur de la première annuité d'un remboursement en progression
[K
arithmétique est donc :
A1 =
.
i
1 - (1 + i ) -N
_
S
1 - (1 + i ) - N ( 1 + N i )
i2
.
Exemple
Donner la première annuité du remboursement d'un emprunt de
100 000 € en progression arithmétique de 1 000 € sur 3 ans au taux de
]
1 0 %. Par application de la formule précédente, on trouve :
[
1 - ( l +O 1 ) -3 ( 1 + 3 X 0 1)
A = 0, 1
1 - ( l +0, 1 ) -3
1 OO 000 - 1 000 '
0, 1 2
'
= 39 274,92 €
4- POINTS CLEFS
K = � + A2 + A3 + · · · + An
1 + i (1 + i)2 (1 + i)3 (1 + i) n
\J0
c::J
0 > Le TEG se calcule en actualisant les différentes dépenses liées au rem
ri
ri
0 boursement d'un emprunt.
N
@ > Le taux d'usure est la limite de TEG légale en France.
.cOl
.µ
ï::>- > Le taux proportionnel est le taux légal utilisé en France pour augmen
0.
u0 ter la fréquence d'un remboursement.
> Le coût d'un emprunt se calcule de manière additive comme somme
des intérêts payés, ou de manière soustractive comme différence
entre la somme des annuités et le capital emprunté.
> Les relations suivantes permettent de construire u n tableau d'amor
tissement :
Intérêts = Taux d'emprunt x Capital restant.
Annuité = Capital remboursé + Intérêts.
Points clefs 1 03
1 (1 + i)-N+n - 1
K
K _
Capital restant : Rn - (N - n + 1 ) K
N 1 - (1 + i) - N
K . 1 - (1 + i) -N+ n - 1
Intérêts : ln i X K i - (N - n + 1 ) 1 X K
N 1 - (1 + i)-N
0 sauf (1 + i)-N+n - 1
K
Amortissement : Cn la dernière - iK
N 1 - (1 + i) - N
année : K
i X K sauf K K X i
Annuité : An la dernière - (1 + i(N - n + 1 ))
N 1 - (1 + i) - N
)
année : K(1 + i)
Coût de l'emprunt i X K X N i X K X -- (
N+ 1
2
K
Ni
1 - (1 + i) - N
-1
-----
'"O0 trique de taux r est :
c:J
r -i
0 A- K si i =/ r
ri
- ( -�-:-;r
ri
.µ
0
N - 1
@
..cO'>
·c>- K
et A = - (1 + i) sinon
0.
0 N
u La première annuité d'un remboursement en progression arith mé-
tique de raison S est :
A=
1 - (1
i
+ i)-N
[ ------- l
K-S
1 - (1 + i) - N (1 + Ni)
i2
1 04 Chapitre 4 Emprunts indivis
•
EXERCICES
4.2 Annuités
Un individu emprunte 50 000 € au taux de 8 % qu'il rembourse en deux
annuités identiques l' année 2 et l'année 4. Quel est le montant de ces
annuités ?
SOLUTIONS
Exercice 4.1
En appliquant la formule d' actualisation à cet emprunt on trouve, en
000 1 000 R
10 000 - 51,06
' ' '
ams1
1 062 1 064
R = 1,064 ( 10000 -
5 000 - 1 0002 ) = 5 546, 09 €
' '
et
1 ,06 1,06
A
Exercice 4.2
Notons le montant de ces deux annuités. Il ne s'agit pas d'annuités
constantes puisqu'on ne rembourse rien les années 1 et 3 . La formule
A A
d' actualisation indique que :
50000 1,082
=
1,084
+ --
et
+ l,08_4
= 31 399,76 €
"'O0 Exercice 4.3
c::J
0 Pour chaque mode de remboursement, déterminons le coût de l' em
ri
10
ri
0 prunt :
N
@ - Mode par mensualités constantes. Le taux annuel est de %, le
......,cO'>
0, 1 = 0,833
lm. = --
taux proportionnel mensuel est donc de :
·c>-
12
0.
0
u %
1 - (1 i)-N
Xi K
La formule des annuités constantes est , ainsi en adap-
+
0, 1
tant cette formule à des mensualités, on trouve :
100000 --
M = ------ =
X
12-5xl2 2 124,70 €
1 - ( 12 )
l+
O, l
-
Solutions 1 07
5 X 12 X = 27 482,27
Le coût de l' emprunt se calcule de manière soustractive :
M K - €.
. -0, -1 2, 5
- Mode par trimestrialités constantes. Le taux proportionnel trimes-
triel est de lt =
4 = %. En adaptant la formule des annuités
T =
1 025 -s x4 = €
5 4 T K = 28 294,26
1 - '
SA K = 31 898, 7 4
- €.
Le mode par annuités constantes est plus coûteux que celui par trimes
trialités constantes, et celui-ci est plus coûteux que celui par mensualités
constantes. Cette conclusion n'est pas surprenante. Payer à une fréquen
ce plus importante revient à payer plus vite ; en effet un remboursement
mensuel commencera à la fin du 1 er mois alors qu'un remboursement
annuel commencera seulement à la fin de la première année.
""O0
c:J
8
0 Exercice 4.4
ri
a) Cet individu devait a priori payer
20 000 X 0, 1 3 748,88
0ri annuités constantes de :
N
1 1
@
...µcO'> = €
·c>- _ 1 ' _8
0.
0
4. 4.
u
Il en paye en réalité 3 et souhaite finir le remboursement de lemprunt
l'année Notons R le reste à rembourser l'année La formule d'ac
tualisation des remboursements indique que :
20000 = 748,88
1,1
3
+
3 748,88 + 748,88 + R
1,1 2 1,1 3 1,14
3
--
On a donc
1,14
R
20 000
= - 3 748,88(1,1 - 1 + 1,1 - 2 + 1,1 -3 )
1 08 Chapitre 4 Emprunts indivis
•
8 3 748,88 = 29 991,04
= €
3 x 3 29748,88
b) Au lieu de rembourser
+ 15 632,33 = 26 878,97
x €, cet individu
rembourse
une économie de 991,04 - 26 878,97 3 112,08
=
€. Il réalise donc
€.
Exercice 4.5
On peut utiliser la formule des mensualités constantes pour répondre à
0,05
cette question. On a :
1 - ( I + -12' -
O
05 )
1 - ( I + -12' - xl2
- 1 0
1 000 ---- --- 94 281,35
O
ainsi K = x
0,05 = €
12
Exercice 4.6
La formule des annuités constantes permet de répondre à cette question.
10 000
@
ainsi = ------
......,cO'>
·c>-
100 000 0,08 --
1 ' 08-n = 1 - ---- X
10 000
0.
0
u d'où
À 1'
)
aide du logarithme, on trouve :
100
-nln(I,08) = ln 1 - ---- 000 0, 0 8
( 10 000 -
X
( 100
ln l 10 000 000 0,08
X )
- ---- -- 20,91
_
soit n =
ln(l,08) =
Solutions 1 09
On a donc besoin de 21
ans pour rembourser cet emprunt (sachant que
la dernière année, cet individu remboursera une annuité plus faible).
Exercice 4.7
1 i, 6 000x2 3 000 0
+ on trouve + =4 + + Posons
-3
x = + on a alors - 4 OOOx + = soit
(-4)2 - 4 x 6 x (-3) 88 0,
6x 2 - 4x = O . Il s'agit d'une équation du second degré. On a
!J.. = = > cette équation a donc deux
. .
solutions qm sont x 1 =
2x6
,J88
- ( -4) +
1,1151 =
11,5 1 % .
Seule la première solution a un sens financier et indique un taux annuel
de
Exercice 4.8
Il s'agit de déterminer le TEG de la banque A pour pouvoir le comparer
à celui de la banque B. Pour calculer les frais, il faut connaître le capital
50 000 56 % à 6 %
restant dû chaque année. Pour cela on peut donner le tableau d' amortis
sement d'un emprunt de € en ans par annuités constan
""O0
1 - 1 06-5
ri
ri
0 = €
N
@ '
...µcO'> Voir tableau ci-après .
·c>-
0. Le tableau d'amortissement est complété par une colonne pour l' assu
0
u rance, une pour les frais calculés à partir du capital restant, et la somme
réelle que l'emprunteur dépense pour rembourser son emprunt. Cette
i
somme est son annuité réelle. Le TEG se calcule donc à partir de ces
sommes réellement dépensées. En notant le TEG, la valeur actuelle
12 005,81
+ + + +
(1 i)5
+
+
Copyright © 2011 Dunod.
...a
...a
0
Tableau d'amortissement
�
•
""C'l
2
::::i
�
s·
Q
;;;:: ·
;:;:;·
Solutions 111
6%
x 0,06.
On sait que le TEG est au-dessus de comme les dépenses sont majo
6 % %.
On > et le TEG est compris
entre et 7 On pourrait chercher à trouver progressivement une
valeur plus précise du TEG. Ce n'est pas nécessaire pour cette question,
6 % %, 8 %,
on cherche seulement à comparer deux offres. La première propose un
taux réel compris entre et 7 la seconde propose un taux de
la première offre est donc plus intéressante que la seconde.
50 1 000
Exercice 4.9
Avec l'assurance de € on rembourse les intérêts de
10 000
les quatre premières années soit une annuité de 1 050 1 000
€ pendant
€. La dernière
50
année, on rembourse le capital de
l'assurance de € soit un total de 1 1
actualisation des sommes remboursées :
050
€, les intérêts de € et
€. Notons i le TEG. On a par
c:J
0 On pourrait chercher la solution approximative de cette équation graphi
10,5 %. 10,5 %
ri
0ri quement. Il est plus simple de constater pour cet emprunt in fine que le
%
N TEG est de En effet, un taux de induit les mêmes annui
@
tés de paiement chaque année qu'un emprunt de 10
...µcO'>
50
avec une assu
·c>- rance de €.
0.
0
u
Exercice 4.1 O
a) Pour un emprunt in fine, le cumul des intérêts sur N années est de
résultats suivants :
l 1 % 2 % 3 % 4 % 5 % 6 % 7 % 8 % 9 % 10 %
K x
N +1 K
On a donc i x =
2
N+l 2
arns1 z soit N = - - 1
2 i
On trouve les résultats suivants :
l 1 % 2 % 3 % 4 % 5 % 6 % 7 % 8 % 9 % 10 %
) ( )
c) Pour un emprunt par annuités constantes, le cumul des intérêts est de :
K ( Ni
1 - ( 1 + i ) -N- l
' ainsi K
1 - (1
Ni
+ i) -N- 1
= K
Ni
soit ----.-- - 1 = 1 donc Ni = 2(1 - ( 1 + i) -N )
l - ( 1 + 1 )- N
ainsi Ni - 2(1 - (1 + i) -N ) = O
On ne peut pas résoudre cette équation analytiquement. On pose alors
f (x) = xi - 2 ( 1 - ( 1 + i) -x ) et l'on cherche selon les valeurs de i, les
"O0 valeurs de x qui annulent f (x) . On trouve les résultats suivants :
c:J
0 i 1 % 2 % 3 % 4 % 5 % 6 % 7 % 8 % 9 % 10 %
ri
ri
0
N
N 158,82 79, 1 3 52,57 39,29 3 1 ,32 26,01 22,22 19,37 1 7, 1 6 15,38
@
Remarque : on constate que les durées ne dépendent que du taux d' em
prunt et non de la somme empruntée. Les résultats pour l'amortissement
constant sont plus élevés que ceux pour l'annuité constante, eux mêmes
plus élevés que ceux pour l'emprunt in.fine. Ces résultats sont cohérents
car ils classent les emprunts en concordance avec leurs coûts respectifs.
Exercice 4.1 1
o;'.i-
La première annuité de cet emprunt est donnée par :
l __
K - __r___ �
( ) ( )
0 05
I +r N
A= -
= _
1 000 000 = 190 929,53 €
I - l
1 +i I , 05
Solutions 113
Exercice 4.1 2
+ X
= _
.
= 229 072,28 €
000
On complète ensuite le tableau en augmentant chaque année l' annuité de
1 €:
constitué de 36
Il serait trop long de calculer l'intégralité d'un tableau d'amortissement
lignes de calcul.
a) Pour calculer les deux premières lignes du tableau, il est utile dans un
°·08
premier temps de déterminer le montant de l'annuité constante :
1
A = ----- 000 000 2-- = 31 336,37
1-)-12x3
1 - (l + - O ' 08-
€
12
114 Chapitre 4 Emprunts indivis
•
0,08
On utilise le taux mensuel proportionnel : im =
12
--
-01-
08
Notons x le capital restant la dernière année, la dernière année clôture
( 1 + 0,08 ) 31 336,37
comme l' annuité est la somme des intérêts et
31 336,37 31 128,84
l + 0,08
x = = € . On a le tableau suivant :
--
12
0,08
Date Capital restant Intérêts Amortissement Annuités
35 y
12 y 31 336,37z €
"O0
c:J 36 31 128,84 € 207,53 31 128,84 31 336,37
€ € €
35 35.
0
ri
Notons y le capital restant le mois
ri
et z l'amortissement le mois
31 128, 84
0
N On
a les équations suivantes : y z
36, 0,08
=
@ pour calculer le capital
12 + 31 336, 37
-
{ 0,08 31 128' 84
y z =
12 + 31 336, 37
-
y z =
y =
Solutions 115
3 1 128,84 + 3 1 336, 37
ams1 y = ------ = 62 05 1 , 53 €
0,08
1+
12
On trouve ensuite z = 62 05 1 , 53 - 3 1 128,84 = 30 922, 69 €. Les deux
dernières lignes du tableau sont donc :
c) Pour la ligne 20, l' annuité est toujours de 3 1 336,37 €. Le capital res
tant est donné par :
( 0 08 ) -36+20-l
=
1- I+ ' -
1 - ( 1 + i ) - N+n - l
-
( )
12
K -----___ ___ 1 000 000
- 36
I - ( I + i) N
1 +
0, 08
1 -
12
= 502 060,92 €
Exemple
Une entreprise achète un ordinateur 2 000 € pour 5 ans d'utilisation.
Pendant cette période, ce matériel va permettre un gain de 600 € par an
et pourra être revendu 800 € au bout des 5 ans. On a dans cet exemple
l = 2 000 €, R i - Di = R2 - D2 = . . . = R5 - D5 = 600 € et
R = 800 €.
a) La valeur actuelle nette {VAN)
""O0 0 1 2 3 n-1 n
c:J Années
0
ri
ri
0
N -l BIl + R
@
...µcO'>
:c
1
·c>-
0.
0
u
En appliquant un taux d'actualisation i aux différents flux financiers, on
calcule la valeur actuelle nette (VAN) du projet d'investissement.
VAN = - I + 1 B+i + B2 2 + ( B3 3
i ( l + i) 1 + i)
Bn Bn
+ . . . + ( 1 o- n1 - ! + ( 1 n + R
+ + i)
5.1 Éléments d'analyse d'un projet d'investissement
• 121
i. i,
La valeur actuelle nette permet de déterminer si un investissement va
rapporter davantage qu'un placement au taux En supposant que tous
les gains financiers puissent être réinvestis au taux le critère VAN 0
>
i.
indique que le projet est plus intéressant pour l'entreprise qu'un place
ment au taux
1 000 110150
Exemple
10 150
Le projet semble donc acceptable compte tenu d'un taux d'actualisation
10 100
de %. Le gain réalisé par ce projet au bout d'un an est de €. Dans
VAN > i.
d'un investissement.
VAN i.
- Si 0 le projet est plus intéressant qu'un placement au taux
- Si < 0 le projet est à rejeter pour préférer un placement au taux
B = B2 = . . . = Bn = B,
""O0 Formalisation simplifiée
c:J
0 Dans le cas particulier où 1 autrement dit
ri
1 ---
0 l 2 3 n -1 n
Années
B11 + R
B,,_1
-/
>
'
'
N
@
...µcO'>
·c>-
0.
On retient ainsi un projet si VANG > O.
0
u >- Comment prendre en compte l'inflation ?
Dans une période d'inflation, il est nécessaire de corriger les valeurs des
gains à venir pour les exprimer dans la même unité que la somme inves
tie. Si les gains à venir n'intègrent pas l'inflation, on peut corriger le
taux d'actualisation i à l' aide du taux d'inflation g . On utilise alors un
taux d'actualisation déflaté : IO + i ) ( l + g) - li
Remarque : ( 1 + i) (1 + g) - 1 = 1 + i + g + i g 1 = i + g - ig . -
VAN = -I + 1
Bi
+ T RI
+
B2 B3
( 1 + T Rl) 2 + ( 1 + T Rl) 3
+...+
Bn - 1
( 1 + T Rl) n - l
Bn + R
+ ( 1 T Rl) n
+
Ü =
Si les valeurs B 1 , B2, . . . , Bn sont positives, la courbe représentative de la
valeur actuelle nette en fonction du taux i se présente ainsi :
Zone de
préférence pour
l'investissement Zone de
N
préférence
pour le
placement
Taux i
1
""O0
-[
TRI
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ! _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
c:J
0
ri
ri Remarque : on comprend 1 ' allure décroissante de la courbe représenta
tive de la valeur actuelle nette en fonction de i ; plus le taux i augmente
0
N
@ plus le placement devient intéressant comparativement à l'investisse
.µ
..c
O'>
·c>- ment.
0.
0
u Le taux de rentabilité interne est un seuil en dessous duquel on peut
envisager l'investissement.
On a le critère de décision suivant en notant i le taux d'actualisation.
- Si i > TRI le projet d'investissement est à rejeter car VAN < 0 .
- Si i < TRI le projet d'investissement est à accepter car VAN > 0 .
Le taux de rentabilité interne est aussi la rémunération maximale envi
sageable pour les fournisseurs de capitaux. On souhaite par conséquent
avoir un taux de rentabilité interne supérieur au coût des capitaux pour
accepter un investissement.
1 24 Chapitre 5 • Outils d'évaluation d'un investissement
Lorsque les bénéfices dégagés chaque année ne sont pas tous positifs, le
calcul du TRI ne conduit pas nécessairement à une solution unique ou
même simplement à une solution.
·c>-
0.
0 =0
u
On a donc :
I=
Bi 0 + rr - 1 + B1 0 + r) n -2 + . . . + Bn - 1 (1 + r) + Bn + R
(1 + TRIG)n
-----
Soit
(1 + TRIG) n =
B1 ( l + r) n - l + B1 ( l + r) n -2 + . . . + Bn - 1 0 + r) + Bn + R
I
5.1 Éléments d'analyse d'un projet d'investissement
• 1 25
et
TRIG =
c) Délai de récupération
Un délai de récupération court est un élément positif dans l' analyse d'un
N
projet d'investissement.
Dans le cas particulier où les bénéfices annuels envisagés sont iden
1 - (1 .
tiques et où la valeur résiduelle est nulle, on a à la date du délai de récu-
+ i ) -n
pération : - 1 + B = 0
l
ainsi B
1 - (1 .
+ i) -n
= I soit 1 - ( 1 + i ) -n = -il
t B
""O0 il
- =
c:J d'où 1 - ( 1 + i) -n
0 B
ri
ri
0
N En utilisant le logarithme, on trouve :
( (1 - %)
@
...µcO'>
)
·c>- ln
il
-n ln( l + i) = ln n = -
B
0.
0 1- ainsi
u ln( l + i)
Exemple
Un investissement de 1 0 000 € permet des bénéfices de 3 000 € l' année
1 ; de 4 000 €, l'année 2 ; de 5 000 € l'année 3 ; et de 6 000 € l' année 4.
On utilise un taux d' actualisation de 10 %.
1 26 Chapitre 5 Outils d'évaluation d'un investissement
•
Année
1 3000
-10000 -- + = -
VAN
7272,73 0 <
1,1 + + = <
1,1
1' 1
+ +
1' 1 1' 13 1' 14
+ + =
0 D 360
VAN = - 2 1 0,37 VAN = O VAN = 3887,71
D -0 360 - 0
En supposant une linéarité dans les écarts entre les valeurs :
0
ri Le délai de récupération est donc de 3 ans et 19 jours.
0ri
N On généralise cet exemple, en notant Vk la dernière valeur actuelle nette
@
...µcO'>
,. 360
négative, et Vk+ 1 la première valeur actuelle nette positive, le délai de
·c>-
u
0.
0 ,
recupera .
, t•ion est de k ans et J. Jours ou J = - -----
Vk+ 1
X Vk
Vk -
Remarque : il est possible de calculer un délai de récupération non
actualisé ; celui-ci est moins pertinent car il ne prend pas en compte le
paramètre de risque lié à des estimations de gains à venir.
5.2 Comparaison de deux projets d'investissement
• 1 27
VAN(A )
Taux i
N
J
' '
-T - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - _ _ - - - - - - . - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
TRIA TRIB
·c>-
0.
0 Zone de
u préférence pour
le projet B
Zone de
préférence pour
le placement
Zone de
'
préférence
pour
le projet A ' Taux i
' '
-
T _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ j _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
TRIA
J _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
TRIB
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1 28 Chapitre 5 Outils d'évaluation d'un investissement
•
Le point d' intersection des deux courbes est appelé point de Fisher.
= �
1 II
VA +!
Exemple
Un projet A d'investissement 1 000 € a une valeur actuelle nette de
600 €. Un projet B d'investissement 3 000 € a une valeur actuelle nette
de 800 €. Quel projet choisir ?
On calcule l'indice de profitabilité de chacun de ces projets :
1 000 3 000 -
lnG Il
Un indice de profitabilité global peut aussi être calculé par la formule
=
VAN + � 1orsque VAN # VANG.
Années
�
VAN(A )
Projet A
i
VAN(A)
Projet A
i
VAN(A)
Projet A
i
VAN(B)
Proj e t B
i
VAN(B)
Proj e t B
1 30 Chapitre 5 Outils d'évaluation d'un investissement
•
Comparer 3 x VAN(A) et 2 x
VAN(B) ; cette comparaison n'a un sens que si l'on
réalise 3 fois le projet A (ou 2 fois le projet B) simultanément, or on envisage les pro
jets successivement de manière à occuper une période commune de 6 ans.
VAN(A) + + 4 et VAN(B) +
VAN(A) VAN(A) VAN(B)
2
3 Numériquement, on a, au •
(1 + i) (1 + i) (1 + i)
VAN(A) VAN(A) 200 200
2 4 2 4
(1 + (1 +
taux 1 0 % , VAN(A) + + = 200 + -- + -- = 501 , 89 € et
i) i) 1, 1 1, 1
VAN(B) 300
VAN(B) + 3 = 300 + -- 3 = 525, 39 €.
(1 + i) 1,1
---
par rapport à l'espérance par un calcul de coefficient de variation :
écart type
CV =
espérance
(
0ri
N
@ Bi B2 B3
...µcO'>
E (VAN) = E - 1 +
·c>-
1+i + (1 + i) 2 +
( 1 + i) 3
)
0.
0 Bn - 1 Bn + R
u + + +
··· ( 1 + i) n - 1 ( 1 + i) n
Si les variables représentant les bénéfices d'une année à l'autre sont indépen
dantes alors la valeur actuelle nette moyenne se détermine par la formule :
E (B 1 ) E (B2 ) E (B3 )
E (VAN) = - I + + +
1 +i (1 + i)2 ( 1 + i) 3
V(VAN) _ (
- V -/ +
B1
1+i
+
(1
B2
+ i) 2
+
B3
(1 + i) 3
)
Bn - 1 Bn + R
+··· +
(1 + i) n -l + (1 + i) n
V ( B1 ) V(B2 ) V(B3 )
V (VAN) = + +
(1 + i) 2 ( 1 + i )4 (1 + i) 6
V ( Bn - 1 ) V ( Bn + V (R)
+···+ +
(1 + i) 2n - 2 (1 + i) 2n
L'écart type de la valeur actuelle nette est la racine carrée de la variance :
Exemple
Supposons un projet d'un investissement de 1 000 €, qui rapporte dans
une hypothèse pessimiste 800 € dans un an, ou 1 500 € dans un an avec
une hypothèse optimiste. L'hypothèse optimiste a 50 % de chance de se
""O0
c:J réaliser et l'on envisage un taux d'actualisation de 10 %. Que pensez-vous
0 de ce projet ?
ri
0ri L'espérance du gain l'année 1 est E(B1 ) = 0,5 x 800 + 0,5 x 1 500
N
@ = 1 150 €. La valeur actuelle nette moyenne à 1 0 % est donc
...µcO'> 1 150
·c>-
0.
E (VAN) = - 1 000 + 1 , 1 = 45,45 €. Cet indicateur est positif, en
0
u moyenne le projet est rentable. La variance du gain l' année 1 est
= 0,5 8002 + 0,5 1 5002 - 1 1502 = 122 500 . La variance de
x x
---
V (B1 )
122 500
la valeur actuelle nette est donc de V (VAN) =
1 ' 1 2 = 101 240, ainsi
l'écart type de la valeur actuelle nette est C! (VAN) = Jl O l 240 = 318, 18.
Cet écart type est très important, il est plus grand que la moyenne comme
3 18, 1 8 = 7 > 1 . Le pro-
l'indique le coefficient de variations : C V =
45,45
jet est donc très risqué.
5.3 Prise de décisions en avenir incertain
• 1 33
N
L'entreprise privilégie le projet qui réalise le gain éventuel le plus impor-
tant. Le second projet serait choisi car son gain, la seconde année, est
plus important que celui du projet 1 .
Cette stratégie est plus risquée mais peut conduire à un projet éventuel
lement plus rentable.
>- La stratégie du regret maximal minimal
L'entreprise évalue chaque année l'écart entre Je mei11eur des gains et Je
""O0 gain de chaque projet. Elle privilégie en fin de compte le projet qui a le
c:J plus petit regret maximal.
0
ri
Année 1 �cart année 1
0ri
Projet Année 2 �cart année 2 Regret maximal
N
1 - 1 00 € 900 € - 1 00-(-1 00)=0 € 1 1 00 - 900 = 300 € 300 €
@
...µcO'>
2 - 200 € 1 1 00 € -1 00-(-200)=100 € 1 1 00 - 1 1 00 = 0 € 1 00 €
·c>-
0.
0
u
Le projet 2 est donc privilégié avec cette stratégie.
>- La stratégie de Laplace
L'entreprise privilégie Je projet dont la moyenne arithmétique des gains est
-100 + 900 400 € =
la plus élevée. Pour le projet 1 la moyenne est de
2
-200 + 1 100
et pour le projet 2 la moyenne est de = 450 €.
2
Le projet 2 est donc privilégié avec cette stratégie.
1 34 Chapitre 5 Outils d'évaluation d'un investissement
•
4 POINTS CLEFS
.> Formules :
- Valeur actuelle nette :
8 8 8 1 8 +R
VAN = - 1 + _§_ + 2 + 3 + ... + n- + n
1 +i (1 + i) 2 (1 + i) 3 (1 + i)n - 1 ( 1 + i)n
- Taux de rentabilité interne :
81 82 8 8 -1 8 +R
- 1+ + + 3 +...+ n + n =0
1 + TRI (1 + TR/) 2 (1 + TR/) 3 (1 + TRl)n -1 (1 + TRl)n
- Indice de profitabilité :
n = _ VAN + I
\J0 I
c::J
0
ri - Délai de récupération : k années et j jours où
ri
0
N = 360 X Vk
j _
vk+1 - vk
@
.cOl
.µ
ï::>- .> Si le taux de réinvestissement n'est pas le coût d u capital, les formules
0.
u0 précédentes se calculent de manière globale en actualisant la valeur
acquise au taux de réinvestissement des gains .
.> Comparaison de deux projets :
Projets Critères de choix
( ) + E(R)
+ E Bn
n
(1 + i)
V( B1 ) V( B2 ) V( B )
et V( VAN) = + + 3
( 1 + i) 2 ( 1 + i)4 ( 1 + i) 6
V( Bn- 1 ) V( Bn ) + V(R)
+... + +
2 n 2 n
(1 + i) - (1 + i) 2
puis cr( VAN) = jV( VAN)
N
stratégie de Laplace.
E XERCICES
moyen a 40
Le scénario pessimiste a 20
% de chance de se produire ; le scénario
% de chance de se produire ; le scénario optimiste a % 40
8
de chance de se produire.
Déterminer la valeur actuelle nette moyenne à % et son écart type.
Commenter les résultats.
4
On cherche à comparer trois projets ayant le même investissement et une
durée de ans. Voici les gains envisagés chaque année :
Quel projet va-t-on retenir selon les stratégies de Wald, du gain maximal,
du regret minimal et de Laplace ?
""O0
c:J
0
ri SOLUTIONS
0ri
N
@
...µcO'>
Exercice 5.1
·c>-
1,1 1 1 2 1 1 1 1 4
u
+ +
>0
' ' '
+
(1 + i)2 ( 1 + i) (1 + i )4
18,11
+i
On trouve TRI = %.
1 38 Chapitre 5 Outils d'évaluation d'un investissement
•
= 1 293,5 € > O.
"'O0
c::J Exercice 5.2
0
ri a) Les gains sont constants chaque année, il est donc possible d'utiliser la
ri
0
N 1 - 1 ' 05 - 6
@ formule simplifiée :VAN = - 1 000 + 200 0,05 = 15, 14 € > O.
......,cO'>
·c>- Le projet est donc rentable au taux 5 %. Il est priori plus intéressant
a
u
0.
0 qu'un placement sur 6 ans au taux 5 % .
b) Le gain réalisé par un placement est le montant des intérêts sur la
durée du placement : 1 000 x 1,056 - 1 000 = 340, 10 €.
c) L'erreur serait de calculer le gain brut : 6 x 200 - 1 000 = 200 € qui
est inférieur au gain du placement et contredit le critère de la valeur
actuelle nette. On suppose au contraire que les gains réalisés par l' in
vestissement sont placés au taux annuel de 5 %. La valeur acquise des
bénéfices est donc de 200 x 1, 055 + 200 x 1 , 054 + 200 x 1 , 05 3 + 200
2
x 1,05 + 200 x 1 ,05 + 200 = 1 360,38 €. Le gain réalisé par l'inves
Exercice 5.3
VANG = - 1 000 + ( 1 + i) -5 ( ( 1 2)
200 -- ' --
0,2
1
+ 100
5
) = 0
""O0
0
c:J
ri
Ainsi ( 1 (
+ i) -5 100 ( l , 2) 5 - l
0,2 +
100 = 1 000 )
ri
0
N 1 000
donc (1 + n -5 = ------ = 0,629596
@
5-1
...µcO'>
200 (1,2) + 100
·c>-
0. 0,2
0
u
Par conséquent 1 + i = 0,629596- 5 et i = 9, 70 %
l
Exercice 5.4
0, 1
1 40 Chapitre 5 Outils d'évaluation d'un investissement
•
- Pour le projet B :
800 200 100 900
VAN( B) = - 1 000 + 1,1 + l , 1 2 + l , 1 3 + l , 1 4 = 582, 4 1 €
La valeur actuelle nette du projet A est supérieure à celle du projet B. Le
projet A est donc préférable au taux 1 0 %.
b) Le taux de rentabilité interne se détermine graphiquement dans les
deux cas.
1 - ( 1 + i) -5
- Pour le projet A : - 1 000 + 500 .
l
= 0
soit TRI(A) = 34,90 %.
- Pour le projet B :
800 + 200 100 900
- 1 000 + + + =0
1+i (1 + i) 2 (1 + i) 3 (1 + i)4
---
Exercice 5.5
"'O0
c::J
Le calcul de la valeur actuelle nette indique pour le projet 1:
0
1 - 1 05-5
ri
ri VANl = - 1 000 + 500 '
= 1 164,74 €
0
N 0,05
@
......,cO'> et pour le projet 2 :
·c>-
0.
0 1 - i os -5 1 1 647,38 €
u VAN2 = - 1 0 000 + 5 000 0,05
'
=
n 1 1 647,38 + 10 000
2- 10 000
= 2' 16
On a n 1 = 0 2 , pour un euro investi les deux projets sont donc équiva
lents.
Exercice 5.6
1 880, 1 1 €
N
=
Exercice 5.8
Projet Écart année 1 Écart année 2 Écart année 3 Écart année 4 Regret maximal
1
"'O0 A - 400 -(-400)=0 800 - 600 = 200 000-800 = 200 1 500-1 000 = 500 500 €
c::J
B 1 000- 1 000 = 0 1 500-1400 = 100 300 €
0 - 400 800-800 = 0
ri
ri
0 (- 700) = 300
N
@ c - 400 800-800 = 0 1 000-800 = 200 1 500-1 500 = 1 00 400 €
......,cO'> (- 800) = 400
·c>-
Le projet B est privilégié selon cette stratégie.
0.
0
u
Selon la stratégie de Laplace :
= 500 €.
-400 + 600 + 800 + 1 000
Moyenne du projet A =
4
-700 + 800 + 1 000 + 1 400
Moyenne du projet B = = 625 €.
4
-800 + 800 + 800 + 1 500
Moyenne du projet C = = 575 €.
4
Le projet B est privilégié.
Solutions 1 43
""O0
c:J
0
ri
ri
0
N
@
..cO'>
.µ
·c>-
0.
0
u
"O0
c::J
0
.--{
.--{
0
N
@
.µ
�
·cOl
>-
0.
0
u
Emprunts
obligataires
N
remboursement.
> Connaître les facteurs de risque tels que la sensibilité et la duration.
Principe de fonctionnement
Tableaux d'amortissement pour les obligations à taux fixe
Analyse du risque
""O0
c:J
0
ri
ri
0
N
@
...µcO'> La différence essentielle entre les emprunts obligataires et les emprunts
·c>-
0.
0 indivis est le nombre de prêteurs. À l'inverse des emprunts indivis, un
u emprunt obligataire concerne plusieurs prêteurs pour un unique emprun
teur. Les emprunts obligataires se font sur les marchés financiers par une
émission d'obligations. Juridiquement, une obligation est un titre de
créance représentatif d'une part du capital prêté. L'intérêt de faire des
emprunts obligataires pour une société est d'accéder, par le moyen terme
des marchés financiers, à de plus grands volumes de capitaux. Pour le
prêteur, l'intérêt réside dans la répartition du risque lié à l'emprunt entre
plusieurs individus. Les émetteurs d'emprunts obligataires ne sont pas,
par conséquent, des particuliers mais des entreprises privées et
publiques, des collectivités ou des États.
1 46 Chapitre 6 • Emprunts obligataires
Exemple
Une obligation de 1 000 € remboursée dans 5 ans au taux fixe nominal de
5 % donne droit à un coupon annuel de 0,05 x 1 000 = 50 €.
a) Émission et remboursement
Les obligations sont des titres négociables pendant leur durée de vie. La
cotation d'une obligation se fait en pourcentage de sa valeur nominale
et non en unité monétaire comme les actions. Cela rend plus facile la
comparaison des obligations entre elles.
6.1 Principe de fonctionnement
• 1 47
La valeur d'une obligation est évaluée par la valeur actuelle de ses flux
à venir. On actualise les flux à venir à un taux correspondant au risque
de l'obligation.
Exemple
Une obligation de 1 00 €, de taux nominal 5 % est émise et remboursée
au pair dans 5 ans. Le taux du marché passe à 8 % l' année 3. Quelle est
la valeur de l'obligation cette année ?
Les flux de capitaux à venir sont de 5 € dans un an (l'année 4) et de 1 05 €
dans deux ans (l' année 5). La valeur de l'obligation est donc de :
-- +
5 105
1 , 082
= 94,65 €.
1 , 08
""O0 Le taux de rendement actuariel est le taux qui permet d' égaliser la
c:J valeur d' émission et les valeurs actuelles des flux à venir engendrés
0
ri
ri par l' obligation.
0
N
En notant E la valeur d'émission, R la valeur de remboursement, n la
...µcO'>
@
durée de vie de l'obligation, N le nominal de l'obligation, t le taux nomi
·c>-
0. nal de l' obligation ; le taux de rendement actuariel i d'une obligation est
0
u exprimé par l'équation :
= Nt Nt + ... +
Nt Nt + R
E + +
( 1 + i) ( 1 + i) 2 ( 1 + i) n - l ( 1 + i) n
1 - ( 1 + i) - n R
E = Nt . + ---
1 ( 1 + i)n
1 48 Chapitre 6 • Emprunts obligataires
Exemple
Une obligation de nominal 100 € au taux nominal de 5 % est émise à
98 € et remboursée dans 5 ans à 105 €. Les flux liés à l'obligation sont
représentés ci-dessous :
0 1 2 3 4 5
>
Années
98€ 5€ 5€ 5€ 5€ 1 10€
5 5 5 5 1 10
98 = + + + +
( 1 + i) 2 ( 1 + i )3 ( 1 + i)4 ( 1 + i) 5
---
1+i
·c>- tiendrait un investisseur qui achèterait l' obligation le jour de son émis
0.
0 sion et la garderait jusqu' à son remboursement en réinvestissant les inté
u
rêts à ce taux actuariel.
Un outil analogue d'évaluation d'une obligation pendant sa durée de vie
est le taux de rendement à l'échéance . Ce taux permet d'égaliser la
valeur d'acquisition d'une obligation et les flux de capitaux à venir. La
formule est analogue à la précédente, la valeur d' acquisition ( Va) et la
durée de vie restante k sont les seuls paramètres qui diffèrent :
1 - ( 1 + i) - k
Va = Nt
R
t
+
(1 + i ) k
6.1 Principe de fonctionnement
• 1 49
Exemple
Une obligation de nominal 1 00 € cote 1 03 %. Son taux nominal est de
5 %, elle sera remboursée au pair dans 2 ans. La valeur d'échange de
l'obligation est donc de 1 , 03 x 1 00 = 1 03 €. Le taux de rendement à
5 1 05
l'échéance est donné par l'équation : 1 03 = + 2 . La
1+i ( 1 + i)
solution de cette équation est 3,42 %.
On constate d'une autre manière qu'une hausse de la valeur de l' obliga
tion induit aussi une baisse du taux de rendement à l'échéance par rapport
au taux nominal. Si la valeur d'une obligation augmente, elle coûtera
davantage, tout en ayant des gains à venir fixés par son taux nominal et sa
valeur nominale. On comprend que sa rentabilité diminue.
=
R
!!__ 1 ( )k -
R
1
.
E , ainsi ( 1 + i) n = d'où i = 1
( 1 + i)11 E E
.
Remarque : les obligations sont des titres réputés moins risqués que les
actions ou les autres produits financiers.
1 50 Chapitre 6 • Emprunts obligataires
g) Coût actuariel
On parle de coût actuariel net si, parmi ces frais, on compte les impôts ;
l'on parle de coût actuariel brut sinon. Le coût actuariel est une donnée
importante pour l'entreprise. Il s'agit de son taux réel d'emprunt. Notons
VE la somme dont dispose l'entreprise juste après l'émission et le paie
ment des frais d'émission, F1 , F2 , Fn les flux d' argent liés au rem
• • · ,
+ ··· +
Fn
VE = Fi + F2 2
1 +i (1 + i ) (1 + i)n
---
""O0
c:J Exemple
0
ri
0ri Soit un emprunt infine de 1 000 obligations émises et remboursées au pair
N à 1 000 € au taux nominal 8 % dans 5 ans avec des frais à l'émission de
@
..cO'>
.µ
2 € par obligation et des frais de remboursement de 3 € par obligation .
·c>- Le coût actuariel de cet emprunt (en ne prenant en compte que ces don
0.
0
u nées) est fixé par :
80 X 1 000 80 X 1 000 80 X 1 000
1 000( 1 000 2) = + +
1+i + i)2 (1 + i) 3
- ---- ---- ----
(1
80 X 1 000 (1 000 + 80 + 3) X 1 000
+ (1 + i)4 +
(1 + i) 5
�������-
2 5 2 X 428 +5 X 429 = 3 OO 1
0\
�
t:;i
•
0-
�
�
Q
t::i'
Tableau de remboursement 3
0
i;;
VI •
......
.....
t'tl
3
t'tl
:::i
Date Capital restant Intérêt Amortissement Nombre Prime Annuité
d'obligations
\::!
.....
0
c::
1 300 000.00 € 1 5 000.00 € 42 900.00 € 429 2 145.00 € 60 045.00 € ......
�
0
2 257 1 00.00 € 1 2 855.00 € 42 800.00 € 428 2 140.00 € 57 795.00 € 0-
t::i
�
3 2 1 4 300.00 € 1 0 7 15.00 € 42 900.00 € 429 2 145.00 € 55 760.00 €
a·
:::i
.....
VI
t::i-
4 1 7 1 400.00 € 8 570.00 € 42 800.00 € 428 2 140.00 € 53 5 10.00 €
5 1 28 600.00 € 6 430.00 € 42 900.00 € 429 2 145.00 € 5 1 475.00 € �
�
t'tl
6 85 700.00 € 4 285.00 € 42 800.00 € 428 2 140.00 € 49 225.00 € �
7 42 900.00 € 2 145.00 € 42 900.00 € 429 2 145.00 € 47 190.00 €
....
U1
w
b) Annuités constantes
Considérons le même emprunt de 3 000 obligations de nominal 1 OO €
au taux nominal de 5 % sur 7 ans par annuités constantes. Les obliga
tions sont émises à 98 €. Nous allons considérer le cas où elles sont rem
boursées au pair (sans prime de remboursement) et le cas où elles sont
remboursées avec une prime de remboursement de 5 € par obligations.
Sans prime d e remboursement
Remarque 2 :
la dernière année, le nombre d'obligations remboursées
On peut ainsi calculer une annuité théorique avec ce taux qui prenne en
compte la prime de remboursement sans modifier le calcul des intérêts.
L'annuité théorique est de :
Ut
.....
°'
Tableau d'amortissement
�2
:::i
cr
0
cr-
�
�
s-
�-
6.3 Analyse du risque
• 1 57
a) Duration
La durée de vie d'une obligation est un paramètre majeur lors de l'éva
luation du risque. Plus une durée de vie est importante, plus l'obligation N
- a priori - est risquée. Il est essentiel de prendre en compte aussi les flux
n
����-
0
N
@
L Fk (I + i)-k
.cOl
.µ k=l
ï::>-
u0
0. k
avec Fk le flux engendré par l'obligation dans une durée et i le taux du
marché.
Ut
.....
OO
Tableau d'amortissement
�2
:::i
cr
0
cr-
�
�
s-
�-
6.3 Analyse du risque
• 1 59
Exemple
Considérons une obligation de nominal 1 OO € au taux fixe nominal de
5 % émise à 98 € et remboursée dans 5 ans à 1 02 €. Les flux financiers
liés à cette obligation sont les suivants :
0 l 2 3 4 5
>
Années
-98 € 5€ 5€ 5€ 5€ 107 €
b) Sensibilité
\J0
4 POINTS CLEFS
c::J
0 > Une obligation à taux fixe est déterminée par sa valeur nominale, son
ri
ri
0
N taux nominal, sa valeur d'émission, sa valeur de remboursement et sa
@ durée de vie.
.cOl
.µ
ï::>- > Un emprunt obligataire est réalisé sur les marchés financiers par
0. l'émission de plusieurs obligations. Les modes de remboursement
u0
classiques sont le remboursement in fine, le remboursement par
amortissement constant et le remboursement par annuités constan
tes.
> Le taux de rendement actuariel est le taux obtenu en égalisant la
valeur d'acquisition d'une obligation et les flux à venir que celle-ci va
engendrer par l'équation :
1 - (1 + i)-n R
+
(1 +
E = Nt
i)n
--
Points clefs 1 61
F1 F2 Fn
VE = -- + + . . . + --
1 +i (1 + i)2 (1 + i)n
D
- La sensibilité est déterminée par s = - -
(1 + i)
1 62 Chapitre 6 • Emprunts obligataires
E XERCICES
SOLUTIONS
-g Exercice 6.1
c:J
0 a) L'obligation donne droit à des coupons annuels de 70 €. Les flux liés
ri
ri
0 à cette obligation se représentent ainsi :
N
@ 0 2 3 4 5 6 7 8
..cO'>
.µ
·c>- >
0. Années
0
u - 1 000 € 70 € 70 € 70 € 70 € 70 € 70 € 70 € 1 070 €
î
1er achat
î
2nd achat
î
3e achat
70 70 70 70 1 070
+ + + +
1 , 09 1 092 1 093 1 094 1 095
' ' ' '
1 - 1 09 -5 1 000
= 70 ' + = 922, 2 1 €
0, 09 1 , 095
922 , 2 1
S a cotation est donc de = 92,22 % . Au moment du
1 000
70
troisième achat la valeur d'échange de l'obligation est de --
1 , 05
1 070 1 037, 19
+ 2 = 1 037, 19 €. Sa cotation est de = 1 03,72 %.
1 , 05 1 000
c) Au moment du premier achat le taux de rendement est de 7 %, il est
identique au taux nominal car l'émission et le remboursement s'effec
tuent au pair. Au moment du deuxième achat de l'obligation à 922,2 1 €,
le taux de rendement à l'échéance est donné par :
1 - ( 1 + i) -5 1 000
922, 2 1 = 70 +
i ( 1 + i) 5
Par identification avec la question précédente, la solution de cette équation
est de 9 % soit le taux du marché. De même, au moment du troisième achat
le taux de rendement à l'échéance sera de 5 % soit le taux du marché.
Ainsi, le taux de rendement à l'échéance est fixé par le taux du marché.
d) Le second acheteur acquiert l'obligation à 922,21 € pour la revendre
3 ans plus tard à 1 037, 1 9 € en ayant gagné 3 coupons de 70 €. Le taux
"'O0
c::J de rendement de son opération est donné par :
0
ri 70 70 70 + 1 037 1 9
ri
0
N
922, 2 1 = 1 +i
+
( 1 + i) 2
+
( 1 + i)3
'
@
......,cO'> La solution graphique de cette équation est 1 1 ,3 1 %. Ce taux de rende
·c>- ment, très important, est permis par la diminution du taux du marché
0.
0
u entre l'année 3 et l' année 6.
Exercice 6.2
a) Pour rembourser cet emprunt par amortissements constants, on doit
rembourser le même nombre d' obligations chaque année. Or
1 000
--- "' 166, 67 , ainsi on remboursera soit 1 66 obligations soit 1 67
6
obligations. On remarque que 166 x 2 + 167 x 4 = 1 000 obligations.
Il sera nécessaire de rembourser 4 fois 1 67 obligations et 2 fois 1 66 obli
gations. Pour équilibrer les amortissements, on choisit par exemple de
Solutions 1 65
����
sés. On a ainsi :
1 x 23 535 x 1 ,06-1 + 2 x 22 428 x 1 , 06-2 + · · · + 5 x 1 9 428 x 1 , 06-5 + 6 x 1 8 537 x 1 , 06-6
D =
23 535 X 1 , 06-I + 22 428 X 1 , 06-2 + · · · + 1 9 428 X 1 , 06-5 + 18 537 X 1 ,6-6
1 66 Chapitre 6 • Emprunts obligataires
3 19
La sensibilité est de S
'
= - = -3,01
1 ,06
Ainsi, une hausse de 1 % des taux entraîne une baisse de 3,0 1 % de la
valeur de l'emprunt.
Exercice 6.3
Va = 50
1 - (1 + i )-5 1 000
i + ( 1 + i)S
La sensibilité est S =
D
+ i)
- --
(1
Taux 1 % 2% 3% 4% 5 % 6 % 7 % 8 % 9 % 10 %
d'actualisation
Valeur
actuelle
"'O0 1 194,14 1 14 1 ,40 1091,59 1 044,52 1000 957,88 918 880,22 844,41 810,46
en euros
c::J
0
Duration
ri
en années
ri
0 4 590 4 579 4 568 4 557 4 546 4 535 4 523 4 5 1 2 4,5 4 489
N
@ Sensibilité
......,cO'> en valeurs 4 544 4 489 4 435 4 382 4 329 4 278 4 227 4 177 4 128 4,08
négatives
·c>-
0.
0
u
- - 1- 1
1 --r-- -
1 1 1 1 1 1 1 1
1
2000
--r-- r--T
- - - - - - -
1
-- - - - -
1
- ï- - - - - -r - - - - ï - - , - - -1 - - - 1- - - r - -
, 1 .,. -,
r--
1800 1 1 11 1 1 1 1 1
1 1 T1 1
1 1
1
- ""1 - - - 1 - - - i- - - t- - - t- - - -t - - -1 - - -1 - - - 1- - - r-- -
1 600 1 1 1 1
1 1
-
- t- - - + - - -+ - - -1 - - -1 - - -1- - - 1- -
- - ..
- - - 1- - - 1-
1 1 1 1 1 1 1 1
1 400
1 1
- - -
Valeur
L - - 4 - - � - - �- - -� - - � - -
1 1 1 1 1
I 1 1
.l
- 1- - -
1 000
_ _ _J
1 1 1
j l L L l_
800
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _
- � - - -L _ _ L _ _ L _ _ l _ _ J _ _ J _ _ � - - -L - - � - -
1 1 1 1 1 1
1
600
- -11 - - -1 - - - 11- - - ,
1 -- ,
1 - - ,1 - - ,1 - - -1 - - - 1- - - 1, - -
1 1 1 1 1 1 1 1 1
1
400
1r 1r
1 1
�1 r r r r 11 �1 �1
200 1 1 1 1
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
1
- 20
(- 0,0 1 , 4.7)
1
1
-
1
1 1
r r T -, - , - - -r r r T ,-
4.65 1 1 1 1 1 1 1
1 1
- - - - - - - - - - - - - - - - - -
1 1 1
1 1 1 1 1 1 1 1
- - � - - -1 - - ""1 - - - � - - r-- - - t- - - t- - -
N
1 1 1 1 1
-t -
1 1 1 1
1 1
I 1 1
- - 1- � - - +- - - + - - 4-
1 1 1
4.55
1
1 1
1 1
- 1- - - L - - � - - � - - � - - -
1 1
1
4.5
I
1
1 1 1
1 1 1 1 1 1
- L - - L - - 1- - - � - - - - - _J _ _ _ l_ _ _ L _ _ L _ _ _
1
4.45
1 1
1 1
1 1 1 1 1 1
- 1 - - 1 - 1 - - - - - 1 - - 1 - -1 - - 1 - - 1 - - 1 - - 1 -
1 1 1 1 1 1 1
r r -r 1 � - r r r r 1
4.4
1 1 1 1 1 1
1 1
1 1 1 1
- r - - r - - T - - - - - -, - - -, - - - r - - r - - r - - T - - , -
4.35 1 1 1 1 1 1 1 1
\J0
1
1
c::J 1
1
1
1
1
1
1 1 1 1
1 1 1 1
0 (0. 1 1 , 4.3)
ri
ri
0 (-0,01, - 3.91)
N 1 1
@ 1 1 1 1 1 1 1 1 1
_ L _ _ L _ _ 1 _ _ J _ _ J _ _ �- - - L - _ L _ _ L _ _ 1
-4
.cOl 1 1 1
.µ
1 1 1 1
ï::>- 1 1 1 1 1 1 1
0. - 4. 1 1 1 1
- r - - r - - r - - , - - � - - �- - - r - -
1 1 1 1
u0 1 1 1 1
--ï--,
- 4.2
-r--r--T--,--,--
1 1 1 1 1 1
1
- - ... - - ..... - - -t - - -1
1 1 1 1 1
- r-- - - t- - - "t - -
-4.3 1 1 1 1 1 1 1
1
1 1 1 1 1 1 1
- 1- - - 1- - - +- +- - �
1
�-
-4.4 1 1 1 1 1
-1
1 1 1 1 1 1 1
- � - - � - - � - - - 1- - - L - - � - - � - - �
-4.5 1 1 1 1 1 1 1
1 1 1 1 1 1 1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
- L - - 1- - - � - - � - - � - - - L - _ L _ _ L _ _ l_ _ _ �
1 1
1
1 1 1 1 1 1 1 1
_ L _ _ 1 _ _ 1 _ _ J _ _ � - - �- - - L - _ L _ _ 1 _
1 1 1 1 1 1 1
s
(0,1 1 , - 4.7)
1 68 Chapitre 6 • Emprunts obligataires
Exercice 6.4
""O0
c:J
0
ri
ri
0
N
@
..cO'>
.µ
·c>-
0.
0
u
Copyright © 2011 Dunod.
.....,
...a
Tableau d'amortissement
Date Capital Intérêts (Amortissement Amortissement Prime Nombre Annuités Annuités Différence
restant +Prime) théorique d'obligations théoriques réelles
1 600 000 48 000 108 206,52 103 100 5 155 1 03 1 1 56 206,52 156 255 + 48,48
2 496 900 39 752 1 16 406,04 1 10 900 5 545 1 109 1 56 1 58,04 156 197 + 38,96
3 386 000 30 880 125 287,56 1 19 300 5 965 1 193 1 56 167,56 156 145 - 22,56
"
4 266 700 21 336 134 893,08 128 500 6 425 1 285 1 56 229,08 156 261 + 3 1 ,92 ::r
Dl
"Cl
;::;:
�
5 138 200 1 1 056 145 1 1 8,60 138 200 6 910 1 382 156 174,60 156 166 - 8 60
'
0\
•
�2
:::i
cr
0
cr-
�
�
s-
�-
Valeur des actions
Modes d'évaluation
Risque et rentabilité
""O0
c:J
0
ri
ri
0
N
@
..cO'>
.µ Du point de vue d'un investisseur, une action est un titre de propriété qui
·c>- donne droit périodiquement à des dividendes. Ces dividendes sont dis
0.
0 tribués périodiquement et dépendent des bénéfices réalisés par la société.
u
Ce chapitre présente des moyens d'évaluer la valeur d'une action.
Comme pour les projets d'investissement et les emprunts obligataires, la
valeur d'une action dépend des flux à venir de capitaux qu'elle va engen
drer. Cependant, à l'inverse des emprunts obligataires à taux fixe, ces
flux ne sont pas déterminés au moment de l'achat d'un titre. Par consé
quent la « valeur d'une action » est moins fiable que ceile d'une obliga
tion et dépend beaucoup des prévisions faites sur les bénéfices à venir de
la société. C'est pourquoi il sera aussi utile d'évaluer le risque lié à
l'achat d'un titre sur les marchés financiers.
1 72 Chapitre 7 Valeur des actions
•
a) Valeur actuelle
Dans le cas
particulier où les dividendes sont constants ;
""O0
c:J D = D1 = D2 = . . . = Dn = . . . on retrouve la formule d'une rente
0 perpétuelle :
ri
ri
0
N
@
..cO'>
.µ
·c>-
0.
0
u
Exemple
P
titre dans n années. La valeur actuelle du titre - juste après paiement
P
du dernier dividende - est ainsi de :
D1 D2 Dn +
V= + + . . . + ----
(1 + i) ( 1 + i)2 (1 + i) n
Ce modèle est le modèle d'Irving Fisher.
Si les dividendes sont constants pendant la période d'observation alors
on retrouve une formule similaire à la Valeur Actuelle Nette dans le cas
des projets d'investissement à bénéfices constants :
1 - (1 + i) - n p
V=D + ---
t. ( 1 + i) n
Exemple
Considérons une action dont les dividendes annuels par action seront de
8 € pendant 5 ans. Le prix de vente de l' action est estimé à 70 € dans
1 - 1 1 2- 5 70 A..I
5 ans. Sa valeur actuelle est de V = 8 ' + = 68 ' 56 € \ ,
0 12 1 ' 1 2s
'
si le taux de rentabilité est de 12 % .
( )
0
N
...µcO'>
@
D ( 1 + g) (1 + g ) 2 ( 1 + gr - 1
V= 1+ + +... +
·c>- 1+i (1 + i) ( 1 + i)2 ( 1 + i) n - 1
(1 )
0.
0
u
l+g n
1-
p D +i p
+ soit V = -- + ---
(1 + g)n l +i
1- l +g
___ _ (1 + i) n
1+i
1-
1 +g
l+i
( ) n
p
On trouve ainsi V = D + ---
1. - g (1 + i)n
1 74 Chapitre 7 Valeur des actions
•
Exemple
Le PER (Price Earning Ratio) est le rapport du cours de l' action sur
le bénéfice par action :
Cours de l'action
P ER = ------
·c>- être ainsi pertinent pour un investisseur d'acheter un titre lorsque le PER
0.
0 est en dessous de cette norme car cela indique que le cours de l'action
u
est sous-évalué relativement au bénéfice et, inversement, il peut être inté
ressant de vendre lorsque le PER est au-dessus de cette norme.
Le modèle de Bates permet de prévoir les évolutions du PER d'un titre.
Ce modèle suppose plusieurs hypothèses :
- les bénéfices sont en croissance géométrique ;
- le taux de distribution est constant.
Par analogie avec le modèle de Gordon et Shapiro, notons g le taux de
croissance des bénéfices et d le taux de distribution.
7.1 • Modes d'évaluation 1 75
Le dividende distribué l' année k est calculé sur le bénéfice réalisé l' an
née k - 1 . Les bénéfices sont en croissance géométrique, ainsi
Bk =( 1 + g ) k B où B est le bénéfice l'année O. D'après le modèle
d'Irving Fisher, la valeur d'une action est donnée par :
D1 D2 Dn + P
V = + + . . . +
( 1 + i) ( 1 + i) 2 ( 1 + i) n
or Dk = d Bk- l = d ( l + g) k - l B N
Ainsi la valeur d'une action est :
V -
dB
( 1 + i)
+
d B ( l + g)
( 1 + i) 2
+...+ ------
d B ( l + g) n - i + P
( 1 + i) n
(
soit
c:� r -')
""O0 dB 1+g p
c:J V 1+ +...+ +
0 ( 1 + i) 1+i 1 ( 1 + i )n
ri
c r
0ri +g
N l-
@ l +i p
= dB +
..cO'>
L. - g
.µ
·c>- ( 1 + i )n
00.
u En supposant que le cours de l ' action corresponde à la valeur de l'action,
on a :
PERo = -V
B
et PERn
p
= -- = ----
Bn
p
B ( l + g)n
car P est le prix de revente l' année n . On a par conséquent en divisant
l'égalité précédente par B :
�
B
=d
l-
c:: r
i -g
+
P /B
( 1 + i )n
1 76 Chapitre 7 Valeur des actions
•
1 -
1+i
( 1 +g ) n
PERn ( l + g) n
et donc PERo = d ---- - +
z _g ( l + i )n
)
___
( 1 +i ) n 1 - ( 1 +g n
l +i
ainsi PERn = PERo - d .
l+g t -g
) ( ) n
(
1 +i
et PERn =
1+i n
PERo - d
1 �g -1
l +g t -g
Exemple
Le PER actuel d'une action est de 25. Les bénéfices progressent annuel
lement de 5 %, le taux de distribution est de 1 0 % et le taux de rendement
exigé par les actionnaires est de 1 2 %. Selon le modèle de Bates, le PER
( r
dans 1 0 ans sera :
( )
1 , 12 _,
1 12 10 1 ' 05
PER 10 = ' X 25 - 0, 1 - -- - - = 46, 37 --
1 , 05 0, 1 2 - 0,05
tissement.
·c>-
0.
u
0 Dans le cas particulier du modèle de Bates, il s' agit de 1' année N pour
( )
laquelle :
N
1 +g
1-
1 +i
V < dB .t - g
ainsi
PERo
d
( i - g) < 1- ( ) 1 +g
1+i
N
c:� r �
P Ro
soit < 1- (i - g)
7 .2 Risque et rentabilité
• 1 77
et N=
1 - PERo
-- (i - g) > 0 .
d
a) Rentabilité et volatilité
La rentabilité d'un titre sur une période k est donnée par la formule sui-
I Rk = Dk 1
vante :
p; - Pk - 1 +
k
où Dk est le dividende de la période k, Pk et Pk - sont les cours de l' ac- i
N
tion, respectivement en fin de période k et de période k - 1 .
Exemple
Une action voit son cours passer de 1 00 € à 1 05 € sur une période. Son
dividende est de 2 € sur cette période. La rentabilité de cette action est
donc de :
2 + 105 - 100
""O0
c:J
R= 1 00
=7%
0
ri
ri La rentabilité moyenne sur n périodes se formalise par :
0
N
@ 1 n
..cO'>
.µ
R = - L Rk
·c>- n k= I
0.
0
u Il ne faut pas confondre rentabilité et rendement. La rentabilité ne prend pas en
compte la durée pendant laquelle une valeur progresse. Par exemple une action
achetée 1 OO €, rapportant un dividende de 5 € dans un an et revendue 1 OO € dans
2
1 00 + 5 - 1 00
ans, aura une rentabilité de = 5% alors que son rendement sera
1 00
a =
1 n ( 1
- L � - - L Rk
R
) n 2
n k=l n k=l
Exemple
Le cours d'un titre passe de 1 OO € l'année 0 à 105 € l'année 1 puis à
108 € l'année 2. Les dividendes distribués sont de 2 € chaque année.
La rentabilité l'année 1 est de 7 % ; la rentabilité l' année 2 est de
2 + 1 08 - 1 05
------ = 4, 76 %. La rentabilité moyenne est donc
105
0,0476 + 0,07
de = 5, 88 % . L'écart type est arns1 de
2
0,072 + 0,04762
------ - 0,05882 = 1 , 12 %.
2
·c>-
0. le titre ? Le titre amplifie-t-il ou atténue-t-il les mouvements du marché ?
0
u La covariance est une mesure du lien entre deux grandeurs.
Une covariance positive indique que des grandeurs évoluent dans le
même sens. Une covariance négative indique que les grandeurs évoluent
en sens contraire. Une covariance nulle indique que les grandeurs sont
indépendantes.
( - L Rk)( - L R'k )
On formalise ainsi la covariance entre un titre et le marché :
1 n 1 n 1 n
cov(Titre, Marché) = - L Rk R'/: -
n k=! n k=! n k=J
7 .2 Risque et rentabilité
• 1 79
cov(Titre, Marché)
aTitre X aMarché
-
cov(Titre, Marché)
·c>- fJ = et b = R - fJ Rm . Le coefficient directeur de
-
0.
0 var(Marché)
u
cette droite est un coefficient d'amplification. Selon cette modélisation,
lorsque le marché évolue de + 1 %, le titre va évoluer de +fJ %.
Ainsi si 1fJ1 > 1 , le titre amplifie les mouvements du marché et si
l fJ 1 < 1 , le titre atténue les mouvements du marché.
1 80 Chapitre 7 Valeur des actions
•
Rentabilité du titre
Droite des
moindres carrés
+/3%
+1%
Exemple
On considère le même titre que précédemment sur une période de 3 ans.
L'année 0 l'indice CAC40 était à 3 700 ; il passe l'année 1 à 4 200 et
-----
l'année 2 à 4 500. On suppose que le CAC40 représente le marché. La
4 200 - 3 700
rentabilité du CAC40 est de = 1 3 , 5 1 % l' année 1 et de
3 700
4 500 - 4 200
= 7, 14 % l'année 2. La covariance entre le titre et le mar-
-
4 200
1 1
ché est de cov = - (0,07 x 0, 1 3 5 1 + 0, 0476 x 0,07 1 4) - 0,0588 x
2 2
""O0 (0, 1 3 5 1 + 0,07 1 4) = 0,0355 % > O .
c:J
0 Le marché et le titre évoluent ainsi dans le même sens. L'écart type du
ri
)
ri
0 marché est de :
(
N
@ 2
..cO'>
.µ
1 2 2 1
·c>-
0.
2 (0, 1351 + 0,07 1 4 ) - 2 (0, 1 3 5 1 + 0,07 14) = 3 , 17 %
0
u
ainsi le coefficient de corrélation linaire est de :
0,000355
r = = 99, 8 %
0,03 1 7 X 0, 0 1 1 2
la modélisation du lien entre la rentabilité de cette action et la rentabilité
du CAC40 par une droite semble donc appropriée.
0, 000355
On a fJ = = 0,35 < 1 , ainsi le titre atténue les mouvements
0,03 1 72
du marché.
Points clefs 1 81
4 POINTS CLEFS
--
> La valeur actuelle d'une action est :
01 02 O
n + ...
(1 + i)n
V= + + ... +
(1 + i) (1 + i) 2
0
- Si les dividendes sont constants : V = -
i
0
- Si les dividendes évoluent en progression géométrique : V = -
i-g
> La valeur actuelle d'une action avec estimation d'un prix de vente
futur est :
V= --01
(1 + i)
+
02
(1 + i)2
O +P
+ ... + --n
(1 + i)n
V=O
1 - (�) 1 + I
n
+ --
p
\J0 i-g (1 + i)n
c::J
0
:=: > Le Price Earning Ratio est exprimé par :
------
0
N
@
�
Cours de l'action
PER =
.gi Bénéfice net par action
>-
0.
u0 comparé à une norme de secteur, le PER est utilisé pour conseiller l'in-
vestisseur.
> Le modèle de Bates permet de déterminer le PER dans n années avec
l'hypothèse de taux de distribution constant et de bénéfices en pro
gression géométrique :
( ) c� r
·i
- 1
n
PERn = � PERo - d
1 +g i-g
1 82 Chapitre 7 Valeur des actions
•
Rk = -----
Dk + Pk - Pk-1
pk
> La volatilité d'un titre est mesurée par l'écart type des rentabilités :
cr = � t, flt - ( � t, ) Rk
'
( � i,,: ) (� i,,: )
> La covariance mesure le lien entre un titre et le marché :
cov(Titre, Marché) = �t Rk R; - Rk R;
r= cov(Titre, Marché)
crTitre X crMarché
p= cov(Titre, Marché)
var (Marché)
\J0
c::J
0
0 E XERCICES
N
@
7 .3 Modèle de Bates
On considère une entreprise et son secteur d'activité. En N, le PER de
l'entreprise est de 23, celui du secteur est de 25. Par conséquent un inves
tisseur va acheter des titres de l'entreprise. Le taux de distribution dans
le secteur est en moyenne de 1 2 %, le taux de distribution de l'entreprise
est de 3 %. Les bénéfices sont en progression constante de 5 % par an
dans le secteur et dans l'entreprise. Le taux de rendement exigé par les
actionnaires du secteur est de 8 %.
a) À partir de quelle année le conseil sur le titre de l'entreprise devien N
dra t-il à la vente ?
b) Que devrait changer l'entreprise pour ne pas voir arriver un conseil à
la vente ?
""O0 On considère le cours de fin d' année de l' action Total, ses dividendes par
c:J action et l'indice CAC40 depuis 2003.
0
ri
ri
0 Fin d'année Indice CAC40 Cours Total Dividende Total
N
@ 2003 3557.9 36.85
..cO'>
.µ
2004 382 1 . 1 6 40. 1 7 1 .35
·c>- 2005 47 1 5.23 53.05 1 .62
0.
0
u 2006 554 1 54.65 1.87
2007 5614 56.83 2.07
2008 32 17.97 38.9 1 2.28
2009 3936.33 45.005 2.28
a) Quel est le taux de rendement d'un titre acheté fin 2003 et vendu fin
2006 ?
b) Même question pour un titre vendu fin 2008.
c) Calculer le taux de rentabilité annuel de l'action Total et du CAC40.
1 84 Chapitre 7 Valeur des actions
•
SOLUTIONS
Exercice 7 .1
)n
u
modèle de Gordon et Shapiro :
V=D
l- ( .
1 +g
l +i
+
p
-g
)
l ( 1 + i) n
(
12
1 + 0,02
1 -
1 + 0,06 p
ainsi l'on a 45 = 2 +
( 1 + 0, 06) 1 2
------ -----
0,06 - 0,02
Solutions 1 85
1-
( )
1 , 02
1 , 06
12
soit P = 1 , 06 1 2 45 - 2 = 53,35 €
0,06 - 0,02
( )
ment est retrouvé. Il est donné par :
1 +g n
l -
. l +i
V < D
t -g
(: )
1 02 n
N
1-
1 06
soit 45 = 2
. .
ams1
( ) 0,06 - 0,02
1 , 02 n
= 1 -
45(0,06 - 0, 02)
( ) ( )
-------
1 , 06 2
Par conséquent, n ln
1 , 02
= ln 1-
�
45(0,0 - 0 , 2)
""O0
ln
(
1-
) 1 , 06
45(0,06 - 0,2)
( )
c:J ------
)
•
( l +i ) n
( 1 +i
l �g
n
-l
PERn = PERo - d
l +g z -g
PERn (Secteur) =
( ) 1 08
' "
x 25 - 0, 1 2 ------ C:�� r -
0,08 - 0,05
,
1 , 05
PERn (Entreprise) =
( ) 1 08
'
n
x 23 - 0,03 c:�� r
------
0,08 - 0,05
-1
1 ,05
( )
On vend lorsque PERn (Entreprise) > PERn (Secteur) soit lorsque :
( ) 1 , 08 n _
n l
1 , 08 5
, 0_
1_
X 23 - 0,03 - - ___
( )
1 , 05 0,08 - 0,05
( ) 1 , 08 n _
n l
1 ,08 1 , 05
> X 25 - 0, 1 2 -----
1 , 05 0,08 - 0,05
( ) [ _ __o____ _ ]
"'O0 ams1 :
c::J
25 +
0 1 , 08 n , 03 0, 1 2
ri 23
ri
0 1 , 05 0,08 - 0, 05 0,08 - 0,05
N
@ 0, 1 2 0,03
......,cO'> > -----
( )
·c>- 0, 08 - 0,05 0, 08 - 0,05
0.
0
u 1 08
'
n
soit > 3
( )
1 , 05
1 , 08
donc n ln > ln(3)
1 , 05
et par consequent n
/
>
ln
( )
ln(3)
l , 08
1 , 05
= 38,99 ans
Exercice 7.4
la formule :
·c>-
+P -P
Rk = Dk k k - 1
0.
0
u
pk
------
40, 1 7 + 1 , 35 - 36,85
---- = 12,67 %
36, 85
d) La volatilité du cours Total est calculée par l'écart type de ses renta
bilités. On trouve un écart type de 24,85 %. Celui-ci est très grand par
rapport à sa moyenne, il est principalement le fait de la chute importante
des cours en 2008. Le titre est donc assez volatil sur la période.
1 88 Chapitre 7 Valeur des actions
•
e) La covariance entre le CAC40 et l' action Total est de 4,07 %, elle est
positive. Les deux variables évoluent dans le même sens, ce qui n'est pas
surprenant dans la mesure où Total est le titre le plus important du
CAC40.
Le coefficient de corrélation linéaire est de 77 %, ainsi une modélisa
tion par une droite du lien entre le CAC40 et l'action Total est une bonne
modélisation.
Le coefficient /3 est de 0,65, ainsi l' action Total atténue les variations du
marché, selon notre modélisation une progression de 1 % du CAC40
induit une progression de 0,65 % du cours de l'action Total.
A effet de commerce 33
action 172 émetteur 145
actualisation 58, 86, 147 équivalence de capitaux 35
agio 35 escompte 34
amortissements constants 93, 1 5 1 , 146 espérance 1 3 1 , 141
annuités 9 1 , 107
annuités constantes 95, 1 46, 1 54
in fine 92, 146
B indice de profitabilité 1 28
bénéfice 1 20, 1 2 1 intérêt(s) 24, 25, 26, 56
bénéfice actualisé 1 2 1 intérêts composés 55
intérêts précomptés 36
c intérêts simples 24
L
capital 24
coefficient f3 1 82
liquidité 149
""O0 coefficient d'amplification 179
c:J coefficient de corrélation linéaire 1 79 M
0
ri
ri coupon 146 mensualités 106
0
N coût actuariel 150 modèle de Bates 174
@ coût d'un emprunt 87, 93 modèle de Gordon et Shapiro 1 74
..cO'>
.µ
coût du capital 1 2 1
·c>- modes de paiement 42, 69
0. covariance 1 78 modes de remboursement 92, 146
0
u
D
moyenne 177
date d'équivalence 36 0
défaut 149 OAT 151
délai de recouvrement 1 76 obligations 1 46, 1 47
délai de récupération 1 25, 1 26
p
dividende 1 72
duration 157 PPCM (plus petit commun multiple)
1 30
E prime à l'émission 146
écart type 1 3 1 , 132, 178 prime de remboursement 146
1 90 Mini Manuel de Mathématiques financières
s terme général 5, 9
trimestrialité 107
sensibilité 160
somme des termes d'une suite arithmé V
tique 6
somme des termes d'une suite géomé-
valeur acquise 55, 87
valeur acquise d'un versement constant
trique 10
61
souscripteur 163
valeur actuelle 35, 65, 172
suites arithmético-géométriques 12
valeur actuelle nette (VAN) 120
suites arithmétiques 4
valeur actuelle nette globale 122
suites géométriques 8
valeur d'échange 172
T valeur nominale 34, 146
tableau de remboursement 89 valeur résiduelle 1 1 9
taux 149 variance 141
taux actuariel 148 versements constants 29, 60
taux d'intérêt 24 volatilité 178
taux d'intérêt composé 56
taux d'intérêt précompté 3 8 z