Sunteți pe pagina 1din 4

Chapitre I Généralité sur les BAP

Université de Boumerdes -7- 2005/2006


Chapitre I Généralité sur les BAP

GENERALITES SUR LES BETONS:

L e béton est aujourd’hui le matériau de construction par excellence. Environ quatre


milliards de mètre cubes de béton sont utilisés tous les ans de par le monde pour la
construction d’ouvrage de toutes sortes : bâtiment, d’immeubles d’habitation, de ponts,
de routes, de tunnels, d’aéroports, de centrale thermiques et nucléaires et de plates formes
offshore .Ce choix universel est fondé sur des critères techniques et économiques ; la
résistance mécanique et la durabilité .C’est à dire le bon comportement dans le temps face aux
agressions physico-chimiques de l’environnement, constituent les principaux critères
techniques. Les critères économiques sont évalués à partir de la disponibilité et du coût des
matières premières, de la facilité d’emploi et du prix de revient des matériaux mis en œuvre.
Le béton occupe, depuis son invention, la première place en volume d’utilisation des
matériaux dans le domaine du bâtiment et du génie civil. Son intérêt vient de sa grande
facilité de mise en oeuvre, sa résistance en compression, sa durabilité et son faible coût. Il
présente également d’autres qualités, telles une excellente tenue au feu, une grande résistance
aux chocs, une bonne protection contre les radiations nucléaires, etc.… Toutefois, le matériau
béton doit s’adapter de manière continue à de nouvelles exigences et à de nouveaux besoins.
• La société et les pouvoirs publics sont de plus en plus intransigeants vis-à-vis des
problèmes de pollution occasionnés par le gaz carbonique dégagé et par la forte
consommation d’énergie lors de la fabrication du ciment.
• Les besoins des divers intervenants dans un projet de construction ont évolué. Ainsi,
les maîtres d’ouvrages exigent un béton durable. Cette notion de durabilité inclut à la
fois son intégration dans l’environnement, la durée de vie du matériau et le processus
de vieillissement. Les maîtres d’oeuvre et les entreprises, quant à eux, cherchent à
réduire autant que possible le coût et le temps de mise en oeuvre tout en assurant une
sécurité sans faille.
Cela se traduit par l’utilisation de bétons à rhéologie contrôlée et conduisant à des
résistances élevées.
De plus, on observe sur les chantiers l’introduction des coffrages de grandes hauteurs dont le
coût non négligeable impose un usage optimal.
Face à ces besoins, les évolutions les plus remarquables du béton concernent essentiellement
sa résistance en compression et sa maniabilité :

Université de Boumerdes -8- 2005/2006


Chapitre I Généralité sur les BAP

• Du point de vue de la résistance, les chercheurs ont successivement mis au point les
bétons à hautes performances (BHP), les bétons à très hautes performances (BTHP)
et les bétons à poudres réactives (BPR) dont la résistance en compression peut atteindre, sans
cure thermique, 200 MPa. Globalement, l’augmentation de la résistance est obtenue par la
réduction de la porosité du mélange. Cette baisse de la porosité est obtenue grâce à l’emploi
conjoint de fumée de silice, qui, notamment par la taille de ses grains, comble les vides entre
les grains de ciment, et d’adjuvants superplastifiants qui défloculent les grains et améliorent le
processus d’hydratation. Quant aux BPR, l’idée a été d’agir sur la structuration elle-même des
hydrates ainsi que sur l’empilement granulaire.
• Au niveau de la maniabilité, nous disposons actuellement de bétons fluides qui
peuvent être mis en oeuvre sans vibration. Ces bétons ont été initialement mis au
point par des chercheurs de l’université de Tokyo vers les années 1980.
• Il s’agit des bétons autoplaçant (BAP) utilisés pour les coulages d’éléments verticaux
(poteaux,voile) et des bétons autonivelants (BAN) destinés aux éléments horizontaux
(dalles de compression, dallages,chapes flottantes). Ces bétons sont élaborés selon
une formulation spécifique :
• fort dosage en sable et en éléments fins (filler, laitier ou cendres volantes), emploi de
superplastifiants et éventuellement d’un agent colloïdal qui permet d’assurer
l’homogénéité du mélange.
L’ensemble de ces progrès a été rendu possible grâce aux avancées technologiques et
scientifiques effectuées ces dernières années en ce qui concerne par exemple les moyens
d’observation à une échelle nanométrique. Ces observations à une échelle adaptée aux
matériaux cimentaires ont permis de mieux comprendre le processus de maturation et de
structuration du béton. Les scientifiques se sont alors rendu compte de la possibilité d’agir
directement sur la microstructure du matériau pour améliorer efficacement ses propriétés.
Les bétons nouveaux à forte valeur technologique et de composition complexe ont suscité
de nouveaux besoins en matière de recherche. A ce titre, on peut citer quelques thèmes qui ont
fait l’objet de nombreux travaux durant la dernière décennie :
− Maîtrise de la formulation en terme de maniabilité et de résistance souhaitées, en terme
d’architectonique et en terme de durabilité,
- Optimisation des opérations de malaxage,

- Déformations au jeune âge.

Université de Boumerdes -9- 2005/2006


Chapitre I Généralité sur les BAP

De nos jours, la multitude de chantiers que les pays connaît et la baisse de qualité de la
main d’oeuvre ainsi que les contraintes exigées de la durée de la réalisation des projets, nous
poussent actuellement à cherches d’autres types de béton qui répondent efficacement à ces
exigences. Et il semble que les bétons autoplaçants demeurent l’une des solutions
intéressantes.
Ce béton, comme son nom l’indique, est très fluide et se met en place sous le seul effet de
la gravité, donc sans aucune vibration même dans des coffrages complexes et très encombrés
et cela tout en préservant une homogénéité jusqu’au durcissement.
Les recherches menées sur les BAP et montrent qu’ils se caractérisent en générale par
une formulation contenant an moins un ajout minéral et un adjuvant chimique en proportions
bien précises pour satisfaire les exigences rhéologiques (bonne déformabilité, absence de
ségrégation et ressuage limité), tout en assurant la résistance mécanique du béton
conventionnel.
En effet, les ajouts minéraux permettent de garantir le compromis entre stabilité et
maniabilité mais ceux-ci sont pas suffisants pour atteindre la fluidité, donc, il est nécessaire
d’ajouter aux BAP un superplastifiant sans lequel la demande en eau du mélange serait trop
élevée.
D’autres adjuvants chimiques tels que les agents de viscosité peuvent être introduits afin
de diminuer la ségrégation et d’assurer une meilleure stabilité .En revanche, leur utilisation
engendre un surcoût, qui s’ajoute à ceux dus au superplastifiant et aux ajouts minéraux cette
étude porte sur les effets de la nature et du dosage des ajouts minéraux (filler calcaire, laitier
et pouzzolane) et des adjuvants (super plastifiants et agent de viscosité) sur ,la stabilité et les
performances mécaniques des BAP. [2]

Université de Boumerdes - 10 - 2005/2006

S-ar putea să vă placă și