Sunteți pe pagina 1din 4

MPSI 1 DM no 27 - corrigé 2009-2010

Partie 1. Dans la quatrième dimension • Montrons (c’est pareil) que G0T est un sous-groupe de Is(H). On a idH ∈
GT ⊂ Is(H). Si g, h ∈ GT , alors g ◦ h(T ) = T et g ◦ h ∈ Is(H). Enfin, si
1. Soit H = Vect(−e−→ −−→ −−→
1 e2 , e1 e3 , e1 e4 ) et H = e1 + H.
g ∈ G0T , en appliquant g −1 à l’égalité g(T ) = T , on obtient T = g −1 (T ).
? Existence. La famille (− e− → −−→ −−→
1 e2 , e1 e3 , e1 e4 ) est libre car
6. Montrons d’abord que si g ∈ GT , alors la restriction de g à H est une isométrie
λ2 −
e−→ −−→ −−→
1 e2 + λ3 e1 e3 + λ4 e1 e4 = 0 affine. Soit A, B ∈ H et g ∈ GT . Alors
⇔ −(λ2 + λ3 + λ4 )e1 + λ2 e2 + λ3 e3 + λ4 e4 = 0
d(g(A), g(B)) = kg(A) − g(B)k = kg(A − B)k = kA − Bk = d(A, B).
et donc λ2 = λ3 = λ4 = 0, puis λ1 = 0. Donc dim H = 3 et H est un
hyperplan affine qui contient ej = e1 + − e−→
1 ej . Montrons ensuite que g ∈ G0T . Soit v ∈ H. D’après la question 2, il existe
0
? Unicité. Si H est un hyperplan affine qui contient e1 , e2 , e3 , e4 , sa direction λ1 , λ2 , λ3 , λ4 tels que v = λ1 e1 +· · · λ4 e4 . Puisque g(v) = λ1 g(e1 )+· · · λ4 g(e4 ),

− →
−0 → − et que g(T ) = T , g(v) ∈ H.
est de dimension trois et contient − e−→
1 ej et donc est égal à H . Donc H = H .

− →
− →
− →
− Puisque T est stable par GT , pour g, g 0 ∈ GT , on a g|T ◦ g|T 0 0
= gg|T .
De plus, H et H 0 contiennent e1 . Donc H = H 0
? Le vecteur e1 + e2 + e3 + e4 = u convient car il est non nul et orthogonal à Injectivité. Soit g ∈ Ker F . Ainsi, g(ei ) = ei pour i = 1, 2, 3, 4. Donc g = idV
e2 −e1 , e3 −e1 , e4 −e1 .Une équation de H est hu| xi = 1, soit, en coordonnées, car (e1 , . . . , e4 ) est une base. Donc la restriction de g à H est l’identité.
x1 + x2 + x3 + x4 = 1. Surjectivité. Soit h ∈ GT . Soit s ∈ S4 l’unique permutation telle que
2. C’est quasiment la question précédente : v ∈ V s’écrit v = λ1 e1 +λ2 e2 +λ3 e3 + h(ei ) = es(i) . Soit g ∈ L(V ) défini par g(ei ) = es(i) . Puisque g envoie
λ4 e4 et appartient à H si et seulement si hu|vi = 1, i.e. λ1 + λ2 + λ3 + λ4 = 1. une base orthonormée sur une base orthonormée, g ∈ O(4).X Il reste à voir
1 que la restriction de g à H est h. Or si v ∈ H, v = λi ei et on
3. Le centre de gravité O de T est O = (e1 + e2 + e3 + e4 ). On remarque qu’il 16i64
4 X X
appartient à H car il vérifie l’équation x + y + z + t = 1. a simultanément g(v) = λi g(ei ) = λi es(i) (car g linéaire) et

4. Le polyèdre T est un tétraèdre régulier, car ses arêtes sont de longueur 2. X X16i64 16i64
h(v) = λi h(ei ) = λi es(i) car h préserve le barycentre.
16i64 16i64

7. (a) On a bien Mσ ∈ O(4) car Mσ permute les éléments de T , donc envoie


une base orthonormée sur une base orthonormée. Φ est un morphisme
de groupes car si σ, τ ∈ S4 , alors

Mσ◦τ (ei ) = eσ(τ (i)) = Mσ (eτ (i) ) = Mσ Mτ (ei ).

Puisque Mσ◦τ et Mσ Mτ coı̈ncident sur une base, elles sont égales. Donc
Φ est un morphisme de groupes. Φ est injective car si σ ∈ Ker Φ, alors
Mσ (ei ) = eσ(i) = ei et donc σ = Id. Φ est surjective car toute permuta-
tion des ei définit une matrice de permutation Mσ .
5. • Montrons que GT est un sous-groupe de O(4). On a idV ∈ GT ⊂ O(4). Si (b) Soit f une réflexion de V . Par définition, l’ensemble des points fixes de
g, h ∈ GT , alors g ◦ h(T ) = T et g ◦ h ∈ O(4). Enfin, si g ∈ GT , en appliquant f est un hyperplan de V, c’est-à-dire dim ker(f − idV ) = 3.
g −1 à l’égalité g(T ) = T , on obtient T = g −1 (T ). Le groupe GT est fini Réciproquement : si f ∈ O(V ) vérifie dim ker(f − idV ) = 3, en notant
car un de ses éléments est uniquement déterminé par son image sur la base F = ker(f − idV ), on a f (F ) ⊂ F . Comme f est un automorphisme
(e1 , . . . , e4 ) de V , et que chaque ej a son image parmi e1 , . . . , e4 . Donc GT est orthogonal, on a alors f (F ⊥ ) = F ⊥ . Soit e un vecteur unitaire directeur
au plus de cardinal 44 . de la droite F ⊥ . Il existe λ ∈ R, f (e) = λe. Puisque ||f (e)|| = ||e|| =

1
MPSI 1 DM no 27 - corrigé 2009-2010

1, λ ∈ {−1, 1}. Enfin, λ 6= 1 car sinon f = idV ce qui est contraire 2 2


√ . On a U2 O2 = U2 H 2 +OH 2 et donc U2 O2 = +(U1 H−OU1 )2 . On en
à l’hypothèse dim ker(f − idV ) = 3. Finalement f|F = idF , f|F ⊥ = 3 √ 3
−id|F ⊥ , dim(F ) = 3, dim(f ⊥ ) = 1, donc f est une réflexion. 3 −−→ −−→ 1 →

déduit OU1 = . On a OUi ∈ H et O0V = (u1 + u2 + u3 + u4 ) ∈ H ⊥ .
(c) On a fσ ∈ SO(V ) si et seulement si det(e1 ,...,e4 ) (eσ(1) , ..., eσ(4) ) > 0, c’est- −−−→ 2 −−→ −−→ 4
à-dire (σ) det(e1 ,...,e4 ) (e1 , ..., e4 ) > 0, ce qui est également équivalent à Comme 0V Ui = 0V O + OUi , on obtient 0V Ui2 = 0V O2 + OUi2 , ce qui
(σ) > 0 ou encore (σ) = 1. donne ||ui ||2 = 0V Ui2 = 1. Chaque ui est donc unitaire. De plus, pour
tout (i, j) ∈ I, 2 = ||ui − uj ||2 = ||ui ||2 + ||uj ||2 −2hui |uj i. On obtient
(d) • Si τ ∈ S4 est une transposition, il existe (i, j) ∈ I tel que τ = (i, j). | {z }
On a fτ ∈ O(V ), fτ (ei + ej ) = ei + ej , et pour tout k ∈ [[1, 4]] \ {i, j}, =2
on a fτ (ek ) = ek et fτ 6= idV . On en déduit que dim(ker(fτ − id)) = 3, ainsi que (u1 , u2 , u3 , u4 ) est une base orthonormée de V . On a l’existence
donc fτ est une réflexion. et l’unicité d’un endomorphisme de V tel que pour tout i ∈ [[1, 4]], g(ei ) =
ui . L’endomorphisme g envoyant la base orthonormée (e1 , e2 , e3 , e4 ) de V
• Si fτ est une réflexion, fτ 6= idV donc il existe i ∈ [[1, 4]], τ (i) =
sur la base orthonormée (u1 , u2 , u3 , u4 ) est un automorphisme orthogonal
j 6= i. On a fτ2 = fτ 2 = idV donc τ 2 = idV . On a alors τ (j) = i. On
de V . On montre facilement que g(H) ⊂ H et donc que T et T 00 sont
suppose τ 6= (i, j), on a alors τ = (i, j)(k, l) avec {i, j, k, l} = [[1, 4]]. On
isométriques.
en déduit fτ (ei − ej ) = −(ei − ej ) et fτ (ek − el ) = −(ek − el ) donc
dim(ker(fτ + idV )) > 2 ce qui est impossible pour une réflexion pour (d) On dispose d’une similitude s de H envoyant T 0 sur T 00 et d’une isométrie
laquelle dim(ker(fτ + idV )) = 1. g de H envoyant T sur T 00 . La similitude
 ϕ = g −1 ◦ s est une similitude
1 G T −→ GT 0
8. (a) Puisque v = u est un vecteur normal de H et appartient à H, c’est le de H envoyant T 0 sur T . On a isomorphisme de
4 g 7−→ ϕ−1 ◦ g ◦ ϕ
1 1 
GT 0 −→ GT
projeté orthogonal de v sur H. D’où, d(H, 0V ) = kuk = . groupes d’inverse .
√ 4 2 g 7−→ ϕ ◦ g ◦ ϕ−1
Pour i 6= j, d(ei , ej ) = ||ei − ej || = 2 d’après le théorème de Pythagore
car ||ei − ej ||2 = ||ei ||2 + ||ej ||2 = 2.
√ Partie 2. Isométries de l’octaèdre
(b) Soit k 2 la longueur d’une arête de T 0 et h une homothétie de rapport
1 ( 4
)
. h(T 0 ) est un tétraèdre régulier de centre h(O0 ), où O0 est le centre X
k √ 9. On rappelle que H = λ1 e1 + λ2 e2 + λ3 e3 + λ4 e4 / λi = 1 .
de T 0 et de côté 2. La similitude t−−−−0−→ ◦ h de H envoie bien T 0 sur i=1
h(O )O
√ On a l’appartenance de O, A, B, C à H. On a ~i = 1/2 (e1 + e2 − e3 − e4 ) et
un tétraèdre régulier T 00 = {u1 , u2 , u3 , u4 } de côté 2 et de centre de ~j = 1/2 (e1 − e2 + e3 − e4 ), donc ||~i|| = 1 = ||j|| et h~i|~ji = 0. On montre de
gravité O.
même que k est unitaire et que ~i, ~k et ~j sont deux à deux orthogonaux. On
(c) On note Uj = O + uj pour j ∈ [[1, 4]]. On note H le point d’intersection →

de la droite (OU1 ) et de la face U2 U3 U4 , et H 0 le point d’intersection a enfin (~i, ~j, ~k) base
directe de H si et seulement
si (~i, ~j, ~k, ~u) base directe de
1/2 1/2 1/2 1/2
de la droite (U2 H) et de la droite (U3 U4 ). Comme U1 U2 = U1 U3 =
1/2 −1/2 −1/2 1/2
U1 U4 et OU1 = OU2 = OU3 = OU4 , la droite (U1 O) = (U1 H) est V , c’est-à-dire si > 0, condition bien vérifiée (par
−1/2 −1/2 −1/2 1/2

contenue dans le plan médiateur de [U2 U3 ], de [U3 U4 ] et de [U2 U4 ] donc −1/2 −1/2 1/2 1/2
U2 H = U3 H = U4 H. Le triangle U2 U3 U4 étant équilatéral, on a U2 H =
2 un calcul facile). On en déduit que (O,~i, ~j, ~k) forme un repère orthonormé de
U2 H 0 et (U2 H 0 ) = (U3 U4 ) et donc U2 H 02 + U3 H 02 = U2 U32 , c’est-à-dire →

3 H, la base B = (~i, ~j, ~k) de H étant directe.
1 3 3
U2 H 02 + U3 U42 = U2 U32 , ou encore U2 H 02 = U2 U32 = . On en déduit 10. • On a déjà idH ∈ G0 . De plus, si g, h ∈ G0 , on a g −1 ◦ h ∈ Is(T ) et
4 4 2
(g −1 ◦ h)(θ) = g −1 (h(θ)) = g −1 (θ) = θ, d’où g −1 ◦ h ∈ G0 . On en déduit que
r r
0 3 2
U2 H = , puis U2 H = . On a U2 H + HU1 = U1 U22 , d’où HU1 =
2 2
(G0 , ◦) est un sous-groupe de Is(T ).
2 3

2
MPSI 1 DM no 27 - corrigé 2009-2010


• d(I, I 0 ) = 2d(I, O) = 2 = d(J, J 0 ) = d(K, K 0 ) et d(I, J) = 2 = d(I, J 0 ) =
d(I, K) = d(I, K 0 ). Nécessairement {g(I), g(I 0 )} ∈ {{I, I 0 }, {J, J 0 }, {K, K 0 }}
et comme g conserve les milieux, on a g(0) = 0. Si M ∈ H, g(M ) = g(O) +

− −−→ −−→
g (OM ) = 0+ → −g (OM ). L’endomorphisme → −g envoie donc {±~i, ±~j, ±~k} dans
lui-même et comme ~g est entièrement déterminée par (g(~i), g(~j), g(~k)), il n’y
a qu’un nombre fini de ~g possibles et donc d’applications g possibles.
11. • On montre que G est un sous-groupe fini de O(3) : I3 ∈ G ⊂ O(3), pour tous
M, N ∈ G2 , M N ∈ O(3) car O(3) est un groupe pour le produit des matrices.
On en déduit que M N ∈ G. Enfin, pour toute M ∈ G, M −1 = t M ∈ G donc
G est un sous-groupe de O(3).
3
X
• Soit M = (mi,j ) ∈ G. Pour tous k ∈ [[1, 3]], m2i,k = 1 par définition d’une
i=1
matrice orthogonale. On a aussi pour tous i, j[[1, 3]], mi,j ∈ Z. On en déduit
que chaque colonne de M a ses coefficients nuls, sauf un qui vaut ±1, c’est-à-
dire que les colonnes sont à choisir parmi ±e1 , ±e2 , ±e3 . Réciproquement une
matrice ayant pour colonnes (dans le désordre et au signe près) e1 , e2 , e3 est
orthogonale. On a 3! = 6 choix pour l’ordre des ek et 23 = 8 choix pour les Fig. 1 – Un cube contenant un octaèdre
signes, ce qui donne card G = 48.
12. Soit sO la symétrie centrale par rapport à O. Il est clair que g ∈ G0 est exactement les isométries de l’octaèdre O.
entièrement déterminé par (g(I), g(J), g(K)) car pour tout P ∈ {I, J, K}, 15. Comme l’application qui envoie une matrice sur son opposé induit une bijec-
−→ −→ −−→ card(G)
sO (g(P )) = g(P 0 ) et (O, OI, OJ, OK) = (O,~i, ~j, ~k) est un repère de H. tion de G+ sur G− , on a card(G− ) = card(G+ ) = = 24. On conclut
Ensuite, il y a 6 choix possibles pour g(I) : {I, I 0 , J, J 0 , K, K 0 } = θ, puis +
2
4 choix possibles pour g(J) : θ \ {g(I), sO (g(I))}, puis 2 choix pour en remarquant que G contient déjà :
g(K) : θ \ {g(I), sO (g(I)), g(J), sO (g(J))}. On en déduit que card(G0 ) = ordre angle vecteur directeur de l’axe nombre
card(G). Comme pour tout g ∈ G0 , MatB (~g ) ∈ G et Ψ est un morphisme de 1 0 1
groupes de G0 dans G, il suffit de prouver l’injectivité de Ψ. Pour tout g dans 2 π ~i, ~j, ~k 3
−−→ −−→
G0 , g(0) = 0 donc g(M ) = g(0) + ~g (OM ) = O + ~g (OM ). On en déduit que 2 π ~i ± ~j, ~i ± ~k, ~j ± ~k 6
g 7→ ~g est injective sur G0 et donc l’injectivité de Ψ. 3 ±2π/3 ~i ± ~j ± ~k 8
4 ±π/2 ~i, ~j, ~k 6
Partie 3. Structure du groupe des isométries du cube
16. On note o(g) l’ordre de l’élément g, i.e. la plus petit entier k > 1 tel que
13. Voir figure 1. g k = Id. L’ensemble des ordres des éléments de G+ est {1, 2, 3, 4}. Soit g dans
14. (a) L’ensemble des milieux des faces IJK, IJK 0 ,IJ 0 K, IJ 0 K 0 , J 0 KI 0 , G− , −g appartient à G+ , donc o(−g) ∈ {1, 2, 3, 4}.
J 0 K 0 I 0 , KI 0 J, K 0 I 0 J est conservé par les éléments de Is(O). Comme • Si o(−g) = 1, alors g = −id et donc o(g) = 2.
cet ensemble forme un cube homothétique à C, on en déduit que les • Si o(−g) = 2k ∈ {2, 4}, alors g 2k = (−g)2k = id donc o(g) ∈ {1, 2, 4}.
isométries de O induisent des isométries de C. Si o(−g) = 3, on note α = o(g), on a g α = id, donc (det(g))α = 1 et donc
(−1)α = 1. On en déduit que α est pair et donc que (−g)α = g α = id,
(b) O est l’ensemble des milieux des faces de C, donc toute isométrie de C 2π
induit une isométrie de O. Finalement, les isométries du cube C sont d’où 3|α, puis 6|α. Comme −g est une rotation d’angle ± , on a g 6 = id.
3

3
MPSI 1 DM no 27 - corrigé 2009-2010

Finalement o(g) = 6. de G+ ×{±id} vers G, car Ψ((g, s)×(g 0 , s0 )) = Ψ(g◦g 0 , s◦s0 ) = (g◦g 0 )◦(s◦s0 ) =
• On en déduit que pour tout g ∈ G, o(g) ∈ {1, 2, 3, 4, 6} et ∃g ∈ G, o(g) = 6. (g ◦ s) ◦ (g 0 ◦ s0 ) = Ψ(g, s) ◦ Ψ(g 0 , s0 ) car s ∈ {±id} commute avec tous les
On en déduit k = 6. éléments de G. Comme card(G+ × {±id}) = 2 × card(G+ ) = card(G), il reste
π
Soit s la réflexion d’hyperplan (~i + ~j + ~k)⊥ et r la rotation d’angle d’axe à prouver que Ψ est injectif. Soit (g, s) ∈ ker(Ψ), on a g ◦ s = id. On a alors
3
det(g)×det(s) = 1 et comme det(g) = 1, on en déduit que det(s) = 1. Comme
orienté et dirigé par w~ = ~i +~j + ~k. On a (r, s) ∈ G donc g = s ◦ r ∈ G. L’ordre
2
s ∈ {±id}, on a alors s = id, puis g ◦ s = g = id, d’où l’injectivité de Ψ.
de g est 6. De plus, s ◦ r = r ◦ s, en effet comme R3 = vect w ~ ⊥ , on a
~ ⊕ (vect w)
3
une base orthonormée (u~1 , u~2 , u~3 ) de R adaptée à cette décomposition. On 19. On reprend l’isomorphisme ϕ de la question 5d de la partie I ; ϕ(g) est une
a (s ◦ r)(u~1 ) = s(u~1 ) = −u~1 = −r(u~1 ) = (r ◦ s)(u~1 ) et si j ∈ {2, 3}, transposition si et seulement si g laisse stables 2 diagonales et échange les
2 autres. Pour fixer les idées, on suppose que g(∆M ) = ∆M , g(∆N ) =
(s ◦ r)(u~j ) = s( r(→

uj ) ) = r(u~j ) = (r ◦ s)(u~j ), ∆N , g(∆P ) = ∆Q et g(∆Q ) = ∆P . Si g(M ) = M , alors g(N ) = N ou N 0 et
donc g(N ) = N car g est une isométrie. La rotation g laisse alors fixe un plan
| {z }
~⊥
vect w
et est donc l’identité, d’où une contradiction. On en déduit que g(M ) = M 0
d’où s ◦ r = r ◦ s. et g(N ) = N 0 . L’application g est donc le retournement d’axe (OU ) où U est
17. On définit les sommets du cube M, N, P, Q, M 0 , N 0 , P 0 , Q0 par : le milieu de [P Q]. Le tétraèdre régulier {M, P, N 0 , Q0 } = T1 est donc envoyé
sur le tétraèdre {M 0 , P 0 , N, Q} = T2 et réciproquement.
 −−→ → − → − → − −−−→ −−→
 OM = i + j + k
 et OM 0 = −OM Il en est de même, si g(∆M ) = ∆M et g(∆P ) = ∆P et g(∆Q ) = ∆N et
 −−→ →
− → − →
− −− → −−→ g(∆N ) = ∆Q , car ∆P = ∆P 0 et ∆N = ∆N 0 , donc g échange T1 et T2 .
ON = − i + j + k et ON 0 = −ON


−−→ →
− → − → − −−→ −−→ . On en déduit que les produits pairs de transposition laissent fixe T1 et T2 ,
 OP = − i − j + k et OP 0 = −OP tandis que les produits impairs de transposition échangent T1 et T2 , ce qui
−−→

 −−→ → − → − → − −−→


OQ = i − j + k et OQ0 = −OQ constitue une caractérisation géométrique.
On montre que g ∈ G+ est envoyé par ϕ sur une permutation paire si et seule-
Les diagonales du cube sont ∆M = (M M 0 ), ∆P = (P P 0 ), ∆Q = (QQ0 ) et ment s’il y a un nombre pair de −1 dans sa matrice. On a vu que g possède
∆N = (N N 0 ). Soit g ∈ G+ , on a g(O) = O milieu des diagonales, g conserve un ±1 et 2 zéros dans chaque ligne et chaque colonne.
les milieux et envoie C sur C. On en déduit que g envoie les diagonales sur • Si g contient trois −1, alors g(~i+~j +~k) = −(~i+~j +~k). On a alors g(M ) = M 0
les diagonales. Chaque élément g de G+ réalise donc une permutation σg de et donc g envoie T1 sur T2 .
l’ensemble à 4 éléments D = {∆M , ∆N , ∆P , ∆Q }. • Si g contient un unique −1, alors g envoie ~i +~j + ~k sur −~i +~j + ~k ou ~i −~j + ~k
On montre que ϕ : g 7→ σg réalise un isomorphisme de groupes de G+ ou ~i + ~j − ~k. Là encore g envoie T1 sur T2 .
sur SD . C’est déjà un morphisme de groupes. Comme card(G+ ) = 24 = • Enfin, g envoie T1 sur T2 si et seulement si −g laisse fixe T1 . On en déduit
card(SD ), il suffit de prouver l’injectivité de ϕ. Soit g ∈ ker(ϕ), on a que si g a un nombre pair de −1, alors g laisse fixe T1 .
∀S ∈ {M, N, P, Q}, g(∆S ) = ∆S . On suppose par l’absurde que g 6= id. Par
symétrie du problème on peut supposer g(M ) 6= M , on a alors g(M ) = M 0 .
Comme d(M, N ) = d(g(M ), g(N )) = d(M 0 , g(N )) et que g(N ) √ ∈ {N, N 0 }, on
0
ne peut avoir g(N ) = N car sinon 2 = d(M, N ) = d(M , N ) = 2 2. On a donc
g(N ) = N 0 . On prouve de la même manière que g(P ) = P 0 et que g(Q) = Q0 .
On en déduit que g = −id ce qui est impossible car det(−id) = (−1)3 = −1
et donc (−id) ∈ / G+ . Finalement, on a g = id, d’où l’injectivité de ϕ. Comme
SD et S4 sont des groupes isomorphes, il en est de même pour G+ et S4 .
18. Il suffit de construire un isomorphisme Ψ de G+ × {±id} sur G car les groupes
(±id}, ◦) (respectivement (G+ , ◦)) et ({±1}, ×) (respectivement (S4 , ◦))
sont isomorphes. L’application Ψ : (g, s) 7→ g ◦s est un morphisme de groupes

S-ar putea să vă placă și