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CONCLUSION
INTRODUCTION
Le risque de crédit où risque de défaut de remboursement des prêts
est le plus ancien et, encore aujourd’hui, le principal risque pour une
banque. Durant les années 1980, ce risque a fortement augmenté en
raison de la montée en puissance de divers facteurs :
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érosion de leurs marges, contribuant mécaniquement à la faiblesse des
leurs fonds propres.
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La Comité de Bâle était composé des représentants des banques centrales et des autorités de surveillance des
pays du Groupe des Dix : Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Pays-Bas, Royaume-uni, suède,
Suisse, en plus Luxembourg
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Chapitre I : Accord de Bâle et les motivations du
Comité de Bâle
I- Comité de Bâle
Le Comité de Bâle ou Comité de Bâle sur le contrôle bancaire est
une institution créée en 1974 par les gouverneurs des banques centrales
du « groupe des Dix » (G10) au sein de la Banque des règlements
internationaux à Bâle. La création du Comité suivait de quelques mois un
incident survenu suite à la liquidation d'une société allemande, incident
qui avait vu cette faillite avoir un effet domino sur certaines autres
banques.
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Les missions du Comité de Bâle sont:
Si les clients de la banque qui ont déposé chez elle leur argent
(dépôts à vue) en doutent si peu que ce soit, ils risquent de perdre
confiance et de retirer leurs dépôts, précipitant la banque (et tout le
système s’il s’agit d’une banque importante) dans des difficultés
majeures. C’est pourquoi La Banque des règlements internationaux
(BRI) dont le siège est à Bâle (Suisse) a établi un ratio de solvabilité
que toutes les banques doivent continuellement respecter.
Un premier ratio a été créé dès 1988. On l’appelle ratio de Bâle I (ou
ratio Cooke) : il prévoit que les fonds propres de chaque banque doivent
représenter un pourcentage minimum de 8% du montant des crédits
distribués, ceux-ci étant pondérés par leur caractère plus ou moins
risqué.
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Chacun parmi ces pays avait d'ailleurs sa propre définition des
fonds propres et sa propre conception du niveau requis en capital par
rapport aux emplois et/ou aux exigibilités des banques.
Cet accord instaura un ratio prudentiel minimum dit " ratio Cooke"
(du nom du président du comité) qui défini un rapport minimal entre les
fonds propres des banques et les risques de crédit (de contrepartie)
pondérés selon le nature des opérations.
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deux directives : une directive du 17 avril 1989 concernant
l'harmonisation des obligations en matière de fonds propres et une
directive du 18 décembre 1989 relative au ratio solvabilité des
établissements de crédit.
- par ailleurs les calculs s'y rapportant ont été conçus dans un esprit
"consolidé" seulement alors qu'ils sont souvent imposés par les autorités
de surveillance sur des bases individuelles et consolidées comme c'est
le cas au Maroc.
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Le cœfficient de solvabilité marocain obligeait les banques à conserver un rapport minimum qui ne pouvait être
inférieur à 5,5% entre leur surface nette et leurs exigibilités.
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Chapitre II : Les modalités de calcul de ratio de
solvabilité
Au Maroc, le ratio de solvabilité s’applique à tous les établissements
crédit. Sa formule est celle du ratio Cooke.
FONDS PROPRES
RISQUES PONDERES
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L’article 1 de la décision réglementaire n°96 de bank Al Maghreb
relative au coefficient minimum de solvabilité a défini les fonds propres
du numérateur comme étant constitués :
Eléments à inclure
-les réserves,
Elément à déduire
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Les établissements de crédit marocains, contrairement à leurs
confrères des pays de l’OCDE4 n’ont donc pas la possibilité de conforter
leurs fonds propres par des souscriptions d’emprunts sur titres
subordonnés.
A ces possibilités que confèrent les marchés des capitaux sur les
différentes places internationales, s’ajoutent les mécanismes relatifs à la
titrisation des créances qui ont connu un essor considérable grâce à des
lois et des règlements spécifiques s’y rapportant, qui n’existent pas, à ce
jour, au Maroc.
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Organisation de Coopération et de Développement Economique
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- la qualité du débiteur : Etats, banques centrales, banques
multilatérales de développement, collectivités locales, banques et
entreprises ;
- le risque souverain selon l’appartenance ou non du débiteur aux
pays de l’OCDE;
- la durée de certains engagements…
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- Les crédits-bails immobiliers.
Selon ces textes les risques pondérés en hors bilan sont obtenus
par la formule suivante :
(A) Quotité de 0%
(B) Quotité de 4%
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Les crédits documentaires import ouverts sur ordre des banques
marocaines, garantis par les marchandises correspondantes.
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Section II : Les faiblesses du ratio Cooke
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CONCLUSION
En 1999 le comité de Bâle a décidé la refonte du ratio de solvabilité
en sur plusieurs objectifs à savoir : continuer à promouvoir la sécurité et
la solidité du système financier, continuer à renforcer l'égalité des
conditions de concurrence internationale, constituer une méthode plus
exhaustive pour le traitement des risques.
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Bibliographie
A, BERRADA, Les nouvelles reformes
bancaires, Edition SECEA.
A, BERRADA, Les techniques de banque,
de crédit et de commerce extérieur au Maroc,
Edition SECEA, 5ème édition, 2007.
M, DIETSCA et J, RETER, Mesure et
gestion du crédit dans les institutions financier,
Edition Revue Banque
Webographie
www.bis.org
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