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Plan de ce document :
1. Généralités
2. Règles de rédaction
3. Charte typographique
4. Présentation de la bibliographie
5. La soutenance (mémoires seulement)
6. FAQ : questions en guise de résumé
1. GÉNERALITES
1.2. Le sujet
Tout travail universitaire doit porter sur un sujet bien circonscrit du point de vue textuel
(dans le cas d’un mini-mémoire, un texte de référence d’un auteur devrait suffire) et du
point de vue problématique (il doit porter sur un problème, et faire la synthèse de la
pensée d’un auteur). Les règles de détermination du sujet varieront selon qu’il s’agit
d’un mémoire ou d’un mini-mémoire : pour le mémoire, vous devez le déterminer avec
un(e) enseignant(e) de votre choix ; dans le cas d’un mini-mémoire, le sujet doit être
choisi de commun accord avec l’enseignant(e) dont vous suivez le séminaire. A priori,
le sujet choisi doit impérativement avoir un rapport avec l’enseignement suivi, mais il
peut prendre différentes formes.
Admettons que le sujet du séminaire que vous suivez est : La théorie de
l’intentionnalité entre Moyen Age et modernité (avec pour sources principales du
séminaire les auteurs suivants : Avicenne, Thomas d’Aquin, Jean Duns Scot, Henri de
Gand, Francisco Suárez, Descartes). A partir de ce thème général, le mini-mémoire
peut prendre les formes suivantes :
[1] une étude approfondie du concept chez un auteur déterminé vu au cours :
Exemple : La notion d’intentionnalité chez Jean Duns Scot. Dans ce cas, vous
présenterez une étude approfondie de la question, en apportant des éléments non
vus au cours du séminaire (par exemple, en analysant des textes non commentés
par l’enseignant(e)).
[2] une étude approfondie du concept chez auteur déterminé mais non vu au cours.
Exemple : La notion d’intentionnalité chez Averroès. Dans cas, vous vous
efforcerez d’établir un lien entre la problématique du cours et les textes dont vous
proposerez l’analyse.
[3] la comparaison entre deux auteurs sur un même problème : mais pour que
votre analyse ne soit pas superficielle, il faudra tenter de donner une formulation
très précise au problème traité. Par exemple : Le critique de Guillaume d’Ockham à
la théorie de la représentation de Jean Duns Scot.
[4] l’étude d’un problème chez un auteur à partir d’une perspective contemporaine,
dans le but de faire l’analyse critique d’une hypothèse historiographie. Exemple : La
doctrine des idées de Descartes est-elle un idéalisme ? Examen de la lecture de
Descartes par Jean-Paul Sartre.
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[5] la traduction et l’analyse critique d’un texte court (pas plus de 5-10 pages) en
rapport avec le sujet du séminaire. Exemple : Qu’est ce qu’une pensée ?
Traduction et analyse du “Dialogus de connexione inter res et verba” de Leibniz. Ce
type de mini-mémoire implique bien entendu une bonne maîtrise de la langue
choisie. Cela peut vous permettre de « tester » votre capacité à traduire un texte
philosophique, dans la mesure où votre mémoire de master (en M2) pourra aussi
prendre la forme d’une traduction.
[6] la retranscription d’un court texte ainsi que son analyse critique. Exemple : La
théorie des actes mentaux de Durand de Saint-Pourçain, à partir d’une
retranscription critique de la distinction 27 de son commentaire des Sentences. Il
peut s’agir d’un texte manuscrit (auquel vous devrez maîtriser la paléographie),
mais il peut aussi bien s’agir d’un incunable ou imprimé ancien. En particulier dans
le domaine de l’histoire de la philosophie médiévale ou renaissante, un travail de
retranscription de textes difficiles d’accès peut se révéler précieux.
Si rien ne vous inspire, si vous n’avez aucune idée : n’hésitez pas à demander à
l’enseignant(e) de vous orienter.
Les mêmes sujets peuvent être traités dans le cadre d’un mémoire de master, mais
devront alors donner lieu à un traitement plus approfondi, au niveau des sources
(primaires et secondaires) employés.
On trouvera une liste des mémoires soutenus sous la direction de Ruedi Imbach sur la
page internet du Centre Pierre Abélard (http://www.abelard.paris-sorbonne.fr), à la
rubrique « Mémoires ».
La rédaction d’un travail universitaire doit obéir à une série de règles formelles et
strictes que l’on tentera de détailler dans la suite de ce document. Dans le cas d’un
travail d’histoire de la philosophie, il conviendra de respecter en outre les exigences
suivantes :
Dans le cas de travaux du type [1] à [4] détaillés supra, votre travail doit s’efforcer de
formuler une thèse – même minimale – à propos de son sujet. Il ne peut s’agir d’une
synthèse du type d’une notice de dictionnaire ou d’un chapitre de Que sais-je. Au
contraire, il vous faudra trouver un point d’ancrage problématique, énoncer une thèse,
et la traiter en présentant des arguments textuels précis. Dans le cas de travaux du
type [5] et [6] (éditions et traduction), un travail soigneux de reconstitution textuelle
peut suffire. En revanche, il s’agira alors de bien montrer dans quel débat s’insère le
texte que vous travaillez.
Le travail doit traiter prioritairement sur des sources primaires et ne pas se contenter
de faire un copier-coller de littérature secondaire (voir 1.4. infra pour la distinction entre
ces deux types de sources). Vous devez proposer des analyses appuyées sur les
textes eux-mêmes et adopter une démarche reconstructive : montrer comment l’auteur
a pu arriver à sa propre théorie, en examinant le débat dans lequel il s’insère, en
examinant ses sources ainsi que les positions qu’il a écartées.
Le travail doit aussi démontrer que vous maîtrisez les outils de la recherche
bibliographique : s’il ne s’agit pas de compiler toutes les références existantes sur le
sujet, vous devez au moins montrer que vous avez fait l’effort de vous informer sur les
travaux récents portant sur le sujet en question. Un travail sur la notion d’en-soi chez
Kant ne peut se contenter de citer pour seule référence bibliographique : E. BOUTROUX,
La philosophie de Kant (Paris, 1926), ouvrage remontant à un cours professé en
Sorbonne en 1896-97 ! Il y a eu quelques études depuis.
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Dans le cadre d’un travail d’histoire de la philosophie, il faudra aussi montrer que
vous êtes sensible au genre littéraire du texte que vous avez pris pour base, en
particulier si vous faites un travail de traduction et / ou d’édition (cas [5] et [6] supra) :
dialogue, commentaire, paraphrase, lectio, disputatio, quaestio, sermo, etc.
Enfin, il faut vous rappeler que vous êtes dans une faculté de philosophie, et non
dans une faculté d’histoire, de lettres ou de théologie. Quel que soit le sujet choisi,
vous devez toujours pouvoir en révéler son intérêt philosophique – même si dans le
monde tardo-antique ou médiéval, les problèmes prennent souvent une tournure
théologique. Par exemple, un travail sur le langage des anges chez Dante ne doit pas
devenir un vague manifeste ésotérique, mais montrer en quoi ces textes donnent des
solutions au problème philosophique « général » de la représentation de l’invisible ou
de l’incorporel. Autre exemple : un travail sur la théologie monastique de Bernard de
Clairvaux ne doit pas devenir un travail d’histoire sur les ordres religieux, mais doit
montrer en quoi les règles monastiques reposent sur une conception bien précise de la
liberté.
1.4. Sources
Les sources d’un travail universitaire (mémoire ou mini-mémoire) sont les textes et les
études sur lesquelles il s’appuie. On distingue entre les sources primaires et les
sources secondaires. Les sources primaires sont les textes de l’auteur analysé, ainsi
que les propres sources de ce dernier. Ainsi, si vous étudiez un texte de Thomas
d’Aquin ou de Jean Duns Scot, leurs œuvres constitueront vos sources primaires, mais
aussi les nombreux passages d’Aristote, d’Augustin, du Pseudo-Denys, etc. qu’ils
citent et que vous aurez parfois été amené(e) à analyser.
Les sources secondaires incluent quant à elles tout ce qu’on qualifie généralement de
« littérature secondaire », c’est-à-dire tous les travaux de commentaire, d’étude,
d’explication ou de recherche portant sur l’auteur et/ou le texte qui forment la source
primaire de votre travail.
N’oubliez jamais que votre travail porte sur des textes originaux, donc sur les sources
primaires. Les sources secondaires doivent vous permettre de mettre en contexte le
texte que vous analysez ainsi que de clarifier les points difficiles, mais ne doivent pas
faire elles-mêmes l’objet de votre travail (cf. point 2.3 infra, sur la pratique de la
citation). Trop de travaux se contentent de faire des résumés de la littérature
secondaire existante, sans jamais vraiment prendre à bras-le-corps le texte original.
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2. RÈGLES DE RÉDACTION
2.1. Le plan
La structure de votre travail variera bien entendu en fonction du type de travail choisi,
mais quelques règles sont universelles.
Un mémoire ou un mini-mémoire doit au moins se composer d’une introduction, aussi
brève soit-elle, d’un « corps » (sans trop de sous-parties) et d’une brève conclusion
(voir aussi le point 3.1 infra, sur la présentation générale du mini-mémoire).
Certains mémoires incluront des annexes plus ou moins importantes, sous forme
d’éditions de textes ou de traductions.
2.21. L’introduction
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permet de prendre position par rapport à une thèse que vous jugez vraie ou fausse,
etc.
Une introduction ne doit pas être trop longue : pour un mini-mémoire de 20 pages, une
page ou une page et demi peuvent suffire ; et pour un mémoire, quelques pages, pas
plus. Sachez aussi que l’idéal est de la rédiger à la fin de votre recherche, lorsque le
travail est déjà écrit. Cela vous permettra alors de revenir sur son articulation générale
et de présenter votre argument de manière convaincante au lecteur.
peut amplement suffire. L’important est que chaque subdivision aborde un problème
différent de la précédente. Au sein de chaque chapitre ou section, vous devez
également prendre soin de bien structurer votre pensée : un alinéa doit comprendre
une idée, pas plusieurs. Exemples de plans, en fonction des différents types de travaux
présentés supra au point 1.2 :
[1] La notion d’intentionnalité chez le scotiste Pierre Tartaret [plan de type analytique]
Introduction
1. L’intentio comme acte de la pensée
2. L’intentio comme caractère de la chose
3. Synthèse : la distinction entre intentio formalis et intentio obiectiva
2.13. La conclusion
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La conclusion doit obéir à des règles aussi strictes que l’introduction. Comme son nom
l’indique, elle doit vous permettre de conclure. Ne commencez donc jamais votre
conclusion avec une phrase vague du type :
[a] La lecture de Descartes par Sartre est riche d’enseignements.
[b] Guillaume d’Ockham était donc un penseur important qui a dit des choses controversées
au sujet des rapports entre foi et raison.
La conclusion doit vous permettre à la fois de résumer le chemin parcouru et de
synthétiser les résultats. Une bonne conclusion sur le même sujet serait alors de dire :
[a’] La lecture de Descartes par Sartre nous apprend beaucoup plus sur la conception
sartrienne de la conscience que sur celle de Descartes (et vous continuez en expliquant
cette thèse).
[b’] Au vu de ses enseignements contradictoires dans son commentaire à la Physique et
dans son commentaire des Sentences, il semble que Guillaume d’Ockham ait défendu une
stricte division entre la vérité philosophique et la vérité théologique, etc. » (et vous continuez
ensuite en résumant votre argumentation).
2.14. Annexes
Enfin, votre travail peut comporter une annexe sous la forme d’un texte traduit ou édité.
Lorsque vous présentez une traduction originale, veillez à formater le texte sur deux
colonnes afin d’inclure le texte en langue originale (ce qui est impératif pour la
correction et l’appréciation de votre travail).
Bien qu’un les mini-mémoires ou mémoires ne soient pas une thèse de doctorat, il doit
néanmoins inclure une thèse, c’est-à-dire une proposition à la fois argumentée et
réfutable. Vous devez toujours avoir à l’esprit la réfutabilité des arguments que vous
avancez, ce qui vous aidera dans votre travail d’analyse. Une fois que vous avez une
idée de ce que vous voulez dire et que vous êtes parvenu(e) à avoir une idée de ce
que les autres ont pu avoir dit sur le même sujet, il vous faut rendre votre propre idée
plus concrète en proposant une (ou des) thèse(s), sous forme de phrases
énonciatives. Une thèse indique toujours l’argument principal soit de votre mini-
mémoire (si nous sommes dans l’introduction), soit d’un chapitre (si nous sommes
dans le corps d’un chapitre ou d’une partie). Le but est de persuader le lecteur que
vous avez quelque chose à dire sur le sujet, et que le lecteur a donc raison de
s’intéresser à ce que vous écrivez. Rappelez vous qu’une thèse doit toujours être :
susceptible d’être discutée
spécifique : elle doit porter sur un thème, un problème, et non sur l’ensemble de
l’histoire de la philosophie occidentale.
concise : formulable de manière courte.
Voici par exemple de mauvaises thèses, qui sont autant de formules qui devraient être
bannies de votre mini-mémoire :
[a] Jean Duns Scot était un penseur scolastique très important.
[b] La doctrine des anges de Thomas d’Aquin est intéressante et complexe.
[c] Le thomisme de Jean-Paul II est intéressant et propose un éclairage utile sur les limites
de la philosophie contemporaine.
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Votre travail doit obéir aux règles générale de toute dissertation : vous devez préciser
toute assertion, définir précisément chaque terme, éviter les formulations vagues et
générales. Les imprécisions de forme servent toujours à cacher soit une pensée
imprécise ou peu claire, soit une absence de réflexion, soit une assertion non vérifiée,
soit un manque d’information, soit un jugement péremptoire – bref, tout ce qu’il faut
éviter dans un mémoire comme dans une dissertation. Il importe donc d’être toujours
attentif à la précision de vos affirmations. Vous devez supprimer toutes les commodités
de langage qui ne servent le plus souvent qu’à masquer des banalités. Méfiez vous en
particulier des –ismes : idéalisme, mentalisme, externalisme, internalisme, réalisme,
spiritualisme, etc. Ayez toujours une définition fonctionnelle à l’esprit lorsque vous les
employez, ou le cas échéant, faites références à qui vous vous référez en utilisant tel
ou tel terme. A cette fin, la pratique de la citation et de la note (voir sur ce point les
rubriques 2.3 et 2.4 infra respectivement) doivent vous venir systématiquement en
aide. Quelques exemples.
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Mais dites :
[a’] Si l’on définit une théorie de la connaissance qui pose la nécessité d’intermédiaires
mentaux pour accéder aux objets extérieurs, alors la doctrine malebranchiste des idées
comme « objets de l’esprit » est idéaliste.
[b’] Dans le contexte médiéval, la métaphysique de Jean Buridan pourrait correspondre à ce
que P. F. Strawson qualifie de « métaphysique révisionniste », par opposition à une
« métaphysique descriptive » : c’est-à-dire une métaphysique qui, au lieu de croire
naïvement qu’elle décrit la structure réelle du monde, cherche plutôt à lui substituer une
image construite exclusivement à partir de l’ordre de nos concepts mentaux, dont rien ne
garantit pourtant qu’ils soient des expressions exactes des choses [et vous donnez en note
une référence à Strawson, Individuals, Londres, 1959].
[c’] De nombreux médiévistes récents, à l’instar d’Alain de Libera et Luca Bianchi, se sont
efforcés de montrer que l’Université médiévale n’a pas du tout été le foyer d’obscurantisme
religieux, mais aussi un lieu de liberté intellectuelle [et vous donnez en notes les références
exactes et complètes des ouvrages].
[d’] Thomas d’Aquin se prononce clairement en faveur d’une définition de Dieu comme acte
pur lorsqu’il affirme, à la question 54, a. 1 de la Somme de théologie, que « … » [et vous
donnez les références exacte au passage].
[e’] C’est ce qu’Etienne Gilson, dans un article célèbre de 1926, appelle « l’augustinisme
avicennisant » [et vous citez en note la référence exacte].
N’est pas Marcel Proust qui veut : évitez les phrases trop longues. On exprime plus
aisément et plus clairement sa pensée en phrases courtes.
Evitez les jugements de valeur et les appréciations personnelles gratuites. Même si
vous pensez que Thomas d’Aquin est le plus grand génie de l’histoire occidentale, ne
le dites jamais. Si vous détestez la démocratie et la république, ne le criez pas haut et
fort dans votre travail, mais montrez sobrement en quoi la pensée d’un partisan de la
dictature est cohérente.
Evitez l’usage abusif de la première personne (au singulier comme au pluriel) dans la
présentation des arguments. Ne dites pas « Si nous suivons Aristote, nous définissons
les choses au moyen d’une différence, etc. », mais dites : « Selon Aristote, la définition
passe par l’établissement d’une différence, etc. » Le « je » ou le « nous » doivent être
strictement réservés à la formulation d’avis qui vous sont personnels. Même dans ce
dernier cas, vous pouvez préférer une tournure impersonnelle (« on ») à la première
personne.
Sachez distinguer la pensée d’un auteur du « -isme » auquel il a donné lieu : pensez
à la différence entre thomiste et thomasien, marxiste et marxien. Les premiers relèvent
de l’école (Gilson et Maritain sont « thomistes », Gramsci et Althusser sont
« marxistes »), tandis que les premiers relèvent des concepts propres à l’auteur.
Sachez calibrer les adjectifs : évitez l’accumulation de superlatifs.
Evitez les barbarismes : pas de néologismes non justifiés par le contexte (vous
n’êtes pas traducteur de Martin Heidegger aux Editions Gallimard) ; pas de recours
systématique au jargon franglais et autres américanismes à la mode (parlez de
« théorie de la connaissance », pas de « théorie de la cognition »).
Evitez la multiplication de mots-valises ou de –ismes : ne faites pas de phrases du
type : « La métaphysique de Bergson est un transcendantalisme épistémologique qui
cherche à donner une image onto-théorique du monde ».
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Citer, c’est prélever, d’un coup de dents sûr et intelligent, dans la pièce de viande
compacte de la parole, la bouchée noétique qui est ici et maintenant (…) la plus
appropriée et la plus savoureuse.
J.-L. Chrétien, Symbolique du corps, Paris, PUF, 2005, p. 81.
La citation joue un rôle central dans la pratique scientifique, elle est au cœur de la
pratique de l’administration de la preuve. Une citation est une reprise, dans le corps de
votre travail ou en note, des paroles d’autrui : qu’il s’agisse du texte-source que vous
analysez, ou bien d’un passage de la littérature secondaire. Selon les règles de la
typographie française, toute citation doit être impérativement mise entre guillemets
(« … »), sauf si elle est placée en retrait du texte principal, auquel cas les guillemets
sont superflus.
L’art de la citation varie en fonction des cas, en particulier selon qu’il s’agit d’une
source primaire (le texte que vous analysez) ou d’une source secondaire (un
commentateur).
En principe, toute citation doit être en français, pour faciliter la lecture continue du texte
et aussi prouver que vous comprenez ce que vous citez. Si vous citez un texte-source
dont l’original est une langue autre que le français, vous devez dans la mesure du
possible faire figurer le texte original correspondant en note, et indiquer toujours
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Parfois, vous pouvez être amené(e) à citer longuement un passage de l’auteur que
vous étudiez : dans ce cas, après la citation, il ne faut jamais passer sans autre forme
de procès à autre chose. Une citation est toujours le début d’une analyse, et elle ne
parle jamais pour elle-même : aussi vous faut-il reprendre les différents éléments du
texte cité, expliquer sa structure, définir les termes, etc. Toute citation longue doit être
mise en retrait (voir point 3.1 infra sur la typographie).
La majeure partie de la littérature secondaire est sans mérite intellectuel – elle est de
fait produite pour des raisons qui n’ont guère avoir avec l’intellect… Aucune poubelle
ne sera jamais assez grande pour l’accueillir (Much of secondary literature is without
intellectual merit – indeed it is produced for reasons that have little to do with the
intellect… No waste paper basket can keep up with the stuff).
J. Barnes, The Cambridge Companion to Aristotle, Cambridge, 1996, p. XII.
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Prenez soin de toujours avoir lu au moins les pages que vous citez en référence afin
de vous prémunir des nombreux dangers de la « citation de seconde main » : on a
parfois des surprises, car il est courant que la pensée des auteurs ait été déformée par
la transmission orale ou par une historiographie pas toujours très rigoureuse : pensez à
tous les aphorismes que l’on prête à Confucius et dont on ne retrouve nulle trace dans
les Analectes ! Il en va de même pour les auteurs médiévaux : on attribue souvent à
Thomas d’Aquin une série d’expressions qu’il n’a jamais utilisées, mais qui viennent en
fait de la néo-scolastique du XIXe siècle.
Sachez qu’il existe aussi des ouvrages ou des articles-fantômes : ils ont généralement
été inventés de toutes pièces par des universitaires souhaitant piéger leurs collègues
ou collaborateurs – ce qui a déjà discrédité l’une ou l’autre carrière ! Pour vous
prémunir contre une telle mauvaise surprise, ne citez que des ouvrages que vous avez
tenu entre les mains.
peu partout », « de toutes parts » en latin). Si vous vous appuyez sur la partie d’un
ouvrage (cas fréquent : un chapitre), vous devez aussi indiquer la pagination
correspondante, ou au moins le numéro du chapitre.
A la première occurrence d’une œuvre ou d’un article quelconque dans vos notes,
vous devez donner la référence complète (conformément au modèle détaillé dans la
charte bibliographique au point 4.2 infra), avec, le cas échéant, la pagination exacte de
la citation.
Pour les occurrences suivantes, les abréviations suivantes doivent être adoptées :
titre court (éventuellement abrégé par trois petits points si le titre est une phrase trop
longue) suivi de op. cit. (abréviation de opere citato, « œuvre citée » en latin) dans le
cas d’un ouvrage ; art. cit. ou loc. cit. (abréviation de loco citato, « à l’endroit cité » en
latin) dans le cas d’un article ; évitez le simple op. cit. précédé seulement du nom
d’auteur, dans la mesure où vous pouvez être amené(e) à citer plusieurs ouvrages du
même auteur (si dans votre travail vous citez deux ouvrages d’Etienne Gilson, vous
direz ainsi : GILSON, La philosophie au Moyen Age, op. cit., 19 ; GILSON, L’Esprit de la
philosophie médiévale, op. cit., 20-21 ; pour éviter la référence confuse GILSON, op.
cit.)
Ibid. si et seulement si la note précédente renvoie au même ouvrage ou article que
celui que vous citez.
Exemple d’enchaînement :
Note 1. E. GILSON, Jean Duns Scot. Introduction à ses positions fondamentales, Paris, Vrin,
1952 (Etudes de philosophie médiévale, 42), 19.
Note 2. GILSON, Jean Duns Scot, op. cit., 54-55.
Note 3. Ibid., 56.
Note 4. Ibid., 59.
Note 6. O. BOULNOIS, Etre et représentation. Une généalogie de la métaphysique moderne
e e
à l’époque de Duns Scot (XIII -XIV siècles), Paris, PUF, 1999 (Epiméthée), 412-413.
Note 7. GILSON, Jean Duns Scot, op. cit., 39.
Note 8. BOULNOIS, Etre et représentation, op. cit., 413.
Note 9. E. GILSON, « Pourquoi saint Thomas a critiqué saint Augustin », AHDLMA 1 (1926),
49.
Note 10. BOULNOIS, Etre et représentation, op. cit., 414.
Note 11. GILSON, « Pourquoi saint Thomas a critiqué saint Augustin », art. cit., 52-53.
… et ainsi de suite
La présentation des notes renvoyant à des sources primaires peut obéir aux mêmes
règles que celles détaillées au point précédent, mais elle rendront le repérage vite très
difficile : par exemple, des références du type
Note 1. ARISTOTE, Physique, Paris, Vrin, 1999, p. 220.
Note 2. THOMAS D’AQUIN, Somme théologique, Paris – Tournai, Editions de la Revue des
Jeunes, 1933, p. 180.
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3. CHARTE TYPOGRAPHIQUE
par
Dominique GALOUZEAU
Introduction
Liste des abréviations (le cas échéant : elles peuvent aussi figurer au début de la
bibliographie)
Corps de texte (parties ou chapitres)
Conclusion
Bibliographie
Annexes (le cas échéant)
Pour un mémoire :
Page de garde (ou couverture) avec au moins les mentions suivantes :
par
Jean DUNS SCOT
Remerciements (facultatif)
Sommaire ou table des matières
Introduction
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Une dactylographie soignée et bien équilibrée rend la lecture plus aisée et plus
agréable. Le choix de l’interligne détermine la densité apparente du texte : trop serré,
celui-ci paraît touffu et impénétrable ; trop étalé, le texte se dilue et la vision
d’ensemble est perdue : utilisez par défaut un interligne 1,5 (évitez l’interligne simple).
Il peut être recommandable d’agrandir les marges par défaut (généralement 2,5 cm)
des principaux logiciels pour arriver à des marges de 3,0 ou 3,5 cm (car le travail est
destiné à être annoté).
Utilisez une police de caractères courante et très lisible : les plus lisibles sont Times et
Helvetica, ou Times New Roman et Arial. D’autres conviennent aussi. La taille
standard du corps du texte est de 12.
Si vous utilisez Microsoft Word comme traitement de texte, apprenez à vous servir des
« styles » (formats prédéfinis pour les titres, le corps de texte, les citations, etc.).
Sachez établir des contrastes entre le texte et les titres ou sous-titres en changeant de
police, en utilisant des caractères gras, etc. afin de mettre ces derniers en valeur.
Frappe et présentation doivent être claires et homogènes (garder partout les
conventions adoptées au départ). Dans tous les cas de figure, évitez d’utiliser plus de
deux polices et d’ajouter des effets stylistiques inutiles (polices fantaisistes, couleurs
multiples, lettres ombrées, etc.)
Lorsqu’une citation fait plus de 3-4 lignes, vous pouvez la mettre en retrait par rapport
au corps du texte, et dans une police un peu inférieure (par exemple : retrait de 1 cm
par rapport au corps de texte ; police 11 ou 10 si la police du corps du texte est 12).
Dans le cas d’une citation en retrait, vous pouvez laisser tomber les guillemets. En
revanche, ne mettez pas systématiquement toute citation (courte) en retrait, cela hache
inutilement votre texte.
Les notes doivent être placées en bas de page (évitez absolument les notes de fin, par
très commodes pour le correcteur). Elles doivent être d’une taille inférieure au corps du
texte (police 10).
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4. PRÉSENTATION DE LA BIBLIOGRAPHIE
La bibliographie finale, aussi restreinte soit-elle dans le cadre d’un mini-mémoire, devra
obéir à des règles très strictes. Tout travail qui ne les respectera a de grandes chances
de se trouver pénalisé – sachez que certains enseignants sont particulièrement
intraitables sur ce point.
La règle quant à ce qui doit se trouver dans la bibliographie est simple : tout texte cité
dans le travail doit impérativement figurer dans la bibliographie. Il ne sert à rien de faire
une longue liste de titres dont vous ne vous êtes pas servis. Il existe de nombreux
modèles de bibliographie différents. Dans ce qui suit, nous recommandons le système
continental classique.
Une bibliographie doit en général comprendre deux rubriques, pas plus : une première
consacrée au sources primaires, et une autre aux sources secondaires. Il ne faut
mélanger tous les titres dans une seule liste.
Parmi les sources primaires doivent figurer tous les textes de l’auteur ou des auteurs
que vous avez choisi d’étudier, ainsi que les autres sources « primaires » que vous
avez discutées. Dans le cas où vous auriez utilisé des manuscrits, cette rubrique doit
encore être subdivisée en deux : sources primaires manuscrites ; sources primaires
imprimées. Tout auteur antérieur à 1850 mérite généralement de figurer dans la
rubrique « source primaire ». Après cette date commence l’explosion de
l’historiographie philosophique : à vous de voir qui mérite de figurer dans la rubrique
« source primaire » et qui n’est que de la simple historiographie secondaire. Nombres
d’antiquisants anglo-saxons considèrent Heidegger comme une « source secondaire »
sur Platon. D’autres préféreront le classer en source primaire. Même si votre travail
porte sur un philosophe ultra-contemporain (Gilles Deleuze, Jacques Derrida…), ceux-
ci seront alors vos sources primaires : en revanche, les études sur Deleuze ou sur
Derrida seront vous sources secondaires.
Règles à respecter :
Toutes les sources primaires citées doivent l’être selon leur édition critique de
référence, si elle existe (afin de prouver que vous savez comment consulter et où
trouver une source primaire), ainsi que toutes les traductions utilisées avec toutes les
références exactes (en particulier l’indication des noms du(des) traducteurs), par ordre
alphabétique (voir infra).
Il est aussi d’usage de laisser le nom latin des auteurs anciens ou médiévaux dans la
bibliographie (Thomas de Aquino ; Ioannes Duns Scotus, etc.).
Une règle élémentaire de classification (règle de bibliothéconomie) : tous les auteurs
antérieurs à 1500 sont classés alphabétiquement à leur prénom ; ceux postérieurs à
1500 sont classés au nom de famille : Duns Scot doit donc être répertorié à « I »
(Ioannes Duns Scotus ») et Thomas d’Aquin à « T » ; Francisco Suárez par contre à
« S » (Suárez, Francisco).
Les sources secondaire sont toutes les études (livres, articles, notices de dictionnaire,
articles en ligne, etc.) consultées et citées dans votre travail. Il ne sert à rien de
subdiviser cette rubrique (en livres, articles, ou par thèmes). Une liste respectant
l’ordre alphabétique suffit.
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VADEMECUM POUR LA REDACTION DES TRAVAUX DE MASTER 19
Toutes les sources primaires sur lesquelles vous vous appuyez doivent être
présentées d’après leur édition critique de référence. Des références bibliographiques
de ce type ne sont donc pas valables :
DESCARTES, Règles pour la direction de l’esprit, Le Livre de Poche, 1983.
SAINT THOMAS D’AQUIN, Petite somme politique, Paris, Téqui, 1997.
SAINT THOMAS, Œuvres, CD-Rom Ictus 3.
SAINT THOMAS, Œuvres complètes, internet : www.corpusthomisticum.org
Mais il faut montrer que vous savez utiliser l’édition de référence dite, pour Descartes,
« Adam-Tannery » ou pour Thomas d’Aquin, « Léonine ». Mentionnez donc au
moins (même s’il vaut mieux détailler ensuite le texte et le volume que vous utilisez) la
référence suivante :
DESCARTES, René, Œuvres, ed. Ch. Adam – P. Tannery, Paris, 1887-1913 (= AT) [pour
l’ensemble de l’édition]
THOMAS DE AQUINO, Opera omnia, iussu Leonis XIII edita, cura et studio Fratrum
Praedicatorum, Rome, 1882 sq. (= Leon.) [pour l’ensemble de l’édition]
Les éditions critiques qui figurent parmi vos sources primaires doivent être présentées
de la même manière que les ouvrages en général (cf. 4.21 ci-dessus). Après le titre
(latin) doit toujours figurer le nom de l’éditeur scientifique responsable : pensez au fait
que certains éditeurs ont passé 20 ans de leur vie à préparer un texte et ont fini
aveugles, aussi faut-il toujours les mentionner. Si vous utilisez une traduction, vous la
mentionnerez à la suite. Exemples :
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VADEMECUM POUR LA REDACTION DES TRAVAUX DE MASTER 20
AUGUSTINUS, De genesi ad litteram libri duodecim, ed. Joseph Zycha, Vienne, Tempsky,
1894 (CSEL 28) ; trad. fr. P. Agaësse – A. Solignac, La Genèse au sens littéral en douze
livres, Bruges – Paris, Desclée de Brouwer, 1972 (BA, 48).
AVICENNA LATINUS, Liber de philosophia prima sive scientia divina, ed. Simone Van Riet, 2
vol., Louvain – Leyde, E. Peeters – E.J. Brill, 1977-1980.
GUILLELMUS DE OCKHAM, Summa logicae, ed. Ph. Boehner – G. Gál – St. Brown, St.
Bonaventure (N.Y.), The Franciscan Institute, 1974 (Opera Philosophica Guillelmi de
Ockham, 1) ; trad. fr. J. Biard, Somme de logique. Première partie, Mauvezin, Trans-Europ-
Repress, 1988.
Le titre de l’article doit rester en caractère droits, entre guillemets, suivi du titre de la
revue en italique (pas besoin de « in » pour une revue). Viennent ensuite le numéro de
la revue, l’année de parution (entre parenthèses) et les pages de début et de fin de
l’articles (si vous le souhaitez, précédées de p. ou pp.).
HADOT, Pierre, « Physique et poésie dans le Timée de Platon », Revue de théologie et de
philosophie 115 (1983), 113-133.
Le titre de l’article doit rester en caractère normaux, entre guillemets, suivi du titre de
l’ouvrage dans lequel il est paru, précédé de « in », nom de l’éditeur scientifique
responsable (précédé de « ed. » ou « éd. »). La suite comme dans un ouvrage normal,
sans oublier enfin la pagination.
LIBERA, Alain de, « Genèse et structure des métaphysiques médiévales », in La
métaphysique. Son histoire, sa critique, ses enjeux, ed. Jean-Marc Narbonne – Luc
Langlois, Paris – Québec, Vrin – Presses de l’Université Laval, 1999, 159-181.
Les articles de dictionnaires doivent également être référencés dans la même
manière : sachez que certains articles du Dictionnaire de théologie catholique
comptent… 400 pages ! Il est donc impératif de citer leur auteur :
COURTINE, Jean-François, « Réalité », in Vocabulaire européen des philosophies, ed.
Barbara Cassin, Paris, Seuil – Le Robert, 2004, 1060-1068.
Vous pouvez citer, dans la bibliographie des sources secondaires, un document trouvé
sur internet si celui-ci est suffisamment sérieux : c’est par exemple le cas des articles
de la Stanford Encyclopedia of Philosophy, tout à fait remarquables et librement
disponibles, ou encore des articles parfois publiés en ligne par certains universitaires
sur leur page personnelle. Dans ce cas, il vous faut préciser avec exactitude l’URL
(« Uniform Resource Locator », l’adresse internet qui commence par http://) de
référence de la manière suivante :
KNUUTTILA, Simo, « Medieval Theories of Modality », in The Stanford Encyclopedia of
Philosophy (Fall 2003 Edition), ed. Edward N. Zalta, URL = <http://plato.stanford.edu/
archives/fall2003/entries/modality-medieval/>.
4.3. Abréviations
Vous pouvez opter pour un système d’abréviations personnel pour désigner les
œuvres que vous citez (par exemple : ST pour Summa theologiae ; ScG pour Summa
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contra Gentiles). Dans ce cas, il est impératif que vous en établissiez la liste au début
de votre travail (par exemple après le sommaire), ou alors au début de la bibliographie.
Il existe également une série d’abréviations usuelles employées en bibliographie, si
celle-ci est volumineuse, pour les noms de certaines revues ou collections célèbres.
Vous n’êtes donc pas obligé(e) d’indiquer la signification de ces abréviations, étant
donné qu’elles sont usuelles. Les plus courantes d’entre elles, dans le domaine de
l’histoire de la philosophie, sont les suivantes :
5. LA SOUTENANCE
Voici, pour terminer, une liste de questions élémentaires que vous pouvez vous poser
lors de la rédaction de votre travail et qui devraient vous aider dans la rédactions.
Mon travail est-il bien structuré ? Chaque partie possède-t-elle une unité
problématique ?
Est-ce que ma conclusion fait écho à mon introduction ? Est-ce que j’ai répondu à la
question que je me suis posé(e) ?
Est-ce que j’ai toujours bien distingué l’exposé des arguments et la discussion
critique ?
Est-ce que j’ai bien défini tous les termes techniques utilisés ?
Toutes mes notes sont-elles conformes au modèle requis ?
Mes références bibliographiques sont-elles complètes ? Si non, 10 minutes devant
un catalogue de bibliothèque du type SUDOC me permettront de les compléter.
Est-ce que j’ai gardé une copie de mon travail pour moi ?
Est-ce qu’il y a de l’encre dans l’imprimante ?
Est-ce que le secrétariat sera ouvert ce jour-là ?
Bon courage !
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