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FI SPV - Module TOP 1

ACQUISITION DU SAVOIR
«ASPIRATION»

Objectif :

Mettre en œuvre une motopompe dans le cadre d’un exercice pratique.

Recommandations :

Préparation de la séquence indispensable


Séquence théorique avec illustration et mise en pratique avec explications pratiques
Utilisé la manœuvre en annexe : « mise en aspiration de la MPR en binôme »
Phase pratique : sur un site approprié pour réaliser des aspirations.
Utiliser des motopompes si possibles à défaut une autopompe.
Explication succincte du principe de fonctionnement (amorçage, mise en pression) nous ne
formons pas des COD 1

Supports/outils:

Document COD1.
Document Acquisition du savoir « TOP 1 Aspiration. »

Minimum de performance demandé :

Monter une ligne d’aspiration complète : en vérifiant l’état et la présence des joints et en
effectuant un serrage simultané.
Savoir effectuer un nœud de batelier et un nœud d’amarrage provisoire.
Connaître les règles de sécurité : EPI et placement de la MPR
MPR callée et placée parallèlement au point d’eau si l’endroit n’est pas aménagé.

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Evaluation de l’apprenant :

Evaluation formative de l’apprenant à la fin, objectif atteint si connaissance du minimum de


performance demandé.

Proposition du GMFOR :
Faire la phase pratique sous eau et plusieurs fois à sec pour prendre l’habitude de monter et
démonter la ligne d’aspiration.

Référence :

Schémas nationaux - TOP1


Les documents de formation du GMFOR «Aspiration »
Disponible sur le site :
http://www.edsp68.fr/telechargements/EDSP/2_Docs_stagiaires/
Equipiers
Prérequis évaluation filtre certificative
Equipier DIV
Documents Apprenants
TOP 1 « Aspiration »

Descriptif des séquences :

Sécurité individuelle et collective

EPI : Tenue F1 manches baissées, ceinturon, casque (tenue de feu en opération)


MPR callée et placée parallèlement au point d’eau si l’endroit n’est pas aménagé.

Les pompes centrifuges

Description et principe de fonctionnement d’une pompe centrifuge : ouïes, roue à aubes,


diffuseurs, volute.
Description et principe de fonctionnement d’un amorceur : anneau d’eau, éjecteur à gaz.

Notion d’hydraulique

définition : débit, pression, pertes de charge.

Mise en application

Aspiration à l’aide d’une motopompe


Montage de la ligne d’aspiration : un nœud de batelier à la crépine et le premier demi raccord
pour diriger la ligne d’aspiration. 50 cm pour le flotteur
Pression nécessaire.

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Descriptif du module:

LES POMPES CENTRIFUGES


Document rédigé par Yves HIRTH 2009

Sommaire:

A. Généralités

B. Description

C. Fonctionnement

D. Différents types de pompes

E. Refroidissement de la pompe

F. Nomenclature d’une pompe

G. Les amorceurs

H. Mise en œuvre

I. L’amorçage

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A. Généralités :

C’est un accessoire qui permet d’obtenir de l’eau sous pression

La pompe centrifuge ne permet pas l’aspiration, elle sera toujours munie d’un dispositif
d’amorçage (une pompe à vide)

La pompe sert à relever les pressions et non les débits

B. Description :

D’une roue à aube = rôle d’impulseur

D’un corps de pompe = rôle de volute

D’une roue à aube fixe = rôle de diffuseur

La roue à aube La volute Les ouïes


(impulseur)

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C. Fonctionnement :

L’impulseur :

Tourne à grande vitesse sur son axe


L’eau pénètre axialement par l’ouïe
Projette l’eau vers la périphérie grâce à la force centrifuge
L’éjection de l’eau crée une légère dépression permettant à l’eau de l’extérieur d’entrer dans la
pompe
La volute :

Elle a trois buts :

Réduire les turbulences


Canaliser l’eau vers la sortie de pompe
Réduire la vitesse de l’eau par augmentation de la veine fluide

Le diffuseur :

N’existe pas sur toutes les pompes


Il a un rôle complémentaire à la volute
Il réduit les turbulences et fait perdre de la vitesse à l’eau
Il est indispensable lorsqu’il s’agit d’une pompe multicellulaire

En conclusion, la pompe centrifuge est un appareil hydraulique qui augmente la pression de la veine
liquide qui la traverse.

Coupe transversale d’une pompe

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D. Les différents types de pompes :

Les pompes monocellulaires :


Ces pompes ne comportent qu’un seul étage donc qu’une seule roue à aube.

Les pompes multicellulaires :


Ces pompes peuvent avoir jusqu’à trois étages
Les pressions obtenues dans chaque étage s’ajoutent

+ +
Les pompes basses et haute pression :
Cette pompe comporte 3 étages de pression
L’eau sortant du 1er étage fournit l’eau basse pression
Puis le 2ème et 3ème étage prennent le relais et fournissent la haute pression qui est de environ
40 bars

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E. le refroidissement d’une pompe (engin pompe) :

Un moteur ou une pièce en mouvement insuffisamment refroidi, s’échauffe, ce qui peut


provoquer de graves incidents mécaniques. La température va s’élever aux alentours de 70° à
80°. Pour que le refroidissement soit convenable il faut une pression de refoulement de 2 à 3
bars au minimum.

Ce refroidissement peut se faire soit par :


circuit ouvert = REFOULEMENT
circuit fermé = SAUTERELLE

Ci-dessous, schéma type, d’un engin pompe muni d’une citerne

Cas particulier de la MPR :

le refroidissement de la pompe peut se faire de deux manières :


par circuit ouvert = REFOULEMENT
par circuit fermé = SORTIE BASSE DE POMPE

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F. La nomenclature d’une pompe :

La norme française prévoit un certain nombre d’essais hydrauliques permettant de classer les
pompes par catégorie en imposant des performances minimales. Deux grandeurs sont retenues
pour classer les pompes :

Le débit
La pression

Les essais prévus par la norme NFS 61-510 sont :

Un essai de durée et vérification de l’autonomie de marche.


Un essai chronométré d’amorçage.
La mesure du demi-débit à la pression nominale.
Le contrôle du débit nominal à la pression nominal.
La mesure de la pression maximale aux 2/3 du DN.
La mesure du débit maximal aux 2/3 de la pression.

G. Les amorceurs.

L’amorceur est un accessoire de la pompe centrifuge qui a pour rôle de créer un vide dans le corps
de pompe et la ligne d’aspiration afin de permettre à l ’eau de la nappe d ’alimentation, poussée par
la pression atmosphérique, de s’écouler jusqu’à la roue a aubes.

Les différents types d’amorceurs :

1) Anneau d’eau (le plus couramment utilisé sur les MPR)

2) Ejecteur hydraulique

3) Ejecteur d’échappement ou éjecteur à gaz

4) A piston

5) A membrane

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En service dans le département du Haut-Rhin :

Amorceur à anneau d’eau


Amorceur à éjecteur d’échappement ou éjecteur à gaz (répandus sur les nouveaux VPI
non PL)

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Amorceur à anneau d’eau

L’amorceur a anneau d’eau est une pompe volumétrique qui crée et défait des volumes.
Le corps de l’amorceur est remplie d’eau qui sous l’effet de la rotation d’une roue a palettes d’axe
excentré, forme un anneau d'étanchéité.
Entre l’anneau d’eau et la roue a palettes, des volumes apparaissent puis au fil de la rotation
disparaissent.

Lors de l’apparition d’un volume, un vide (une dépression) est créé qui permet d’aspirer par une
fenêtre dite « d’aspiration » l’air contenu dans le corps de pompe et la ligne d’aspiration. Quand le
volume disparaît, une surpression est créée qui chasse l’air vers l’extérieur par une fenêtre dite de
« refoulement ». Une fois que le contact entre l’eau et les pales de la roue est réalisé, le travail de
l’amorceur est terminé.

La qualité d’un amorceur sur un engin d’incendie se mesure au temps qu’il met pour amorcer la
pompe.

Mécaniquement, l’amorceur à anneau d’eau est une pompe entraînée par le moteur. Il peut se
trouver sur le même arbre de transmission de la pompe, auquel cas il sera entraîné en permanence,
cela produit une usure inutile de cet organe.

Automatiquement entraîné par l’intermédiaire de roues a friction, il peut être débrayé ou embrayé à la
demande, auquel cas, il est asservi a un dispositif qui l'entraîne des que la pression dans le corps de
la pompe centrifuge est inférieur à une certaine valeur (de 1 à 3 bars suivant le constructeur).
Le boîtier amorceur est fixé sur le corps de pompe au moyen d’un axe pour permettre sa mobilité

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Le piston hydraulique débraye le boîtier en le soulevant pour dégagé la roue du contact de l’arbre de
transmission.

Le piston débraye le boîtier lorsque la pression à l'intérieur du corps de pompe est supérieure à 1bar
(3bars pour certaines pompes) par l'intermédiaire d’une canalisation branchée sur la sortie de
refoulement de la pompe.

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L’amorceur du type éjecteur d’échappement (ou à gaz)

Ce type d’amorceur utilise les gaz d’échappement du moteur.

Rappel : VENTURI

A proximité du passage d’un


Gaz d’échappement fluide à très grande vitesse
se produit un phénomène de
dépression.

POMPE

Aspiraux
Air / eau

Fonctionnement : Fonctionnement: il est basé


sur le principe suivant: un
fluide gaz ou autre, passant
MOTEUR à grande vitesse dans un
ajutage subit dans cet
ajutage une contraction
Collecteur d’échappement telle qu’il se produit un vide
au niveau de celui-ci. Cette
zone de vide étant mise en
relation avec la pompe et
les aspiraux, l’amorçage
est déclenché.
Vanne A Vanne Nota: le système s’oppose
dans une certaine mesure
B à un fonctionnement
normal du moteur pendant
l’aspiration. Ne pas
négliger le graissage du
Sortie pendant Sortie moteur tournant car des
normale l’amorçage incidents mécaniques sont
POMPE d’échappement possible suite au régime
élevé à froid.

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DISPOSITIF D’AMORCAGE (EJECTEUR GAZ D’ECHAPPEMENT)

Levier de commande

Papillon

Bille

Clapet anti-retour

Injecteur

Robinet
d’isolemt.

Corps de pompe
Échappement

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Mise en œuvre de la pompe en aspiration

1°) Positionnement de la MPR

Si possible parallèle au plan d’eau, horizontale et calé (perpendiculaire si le plan de station est
aménagé)

2°) Aspiration sur un point d’eau


Mise en œuvre, fiche manœuvre 4.1 et BAL
Établir la ligne d’aspiration munie de la crépine, du flotteur, de la commande en vérifiant la présence
et le bon état des joints des demi-raccords qui seront bien serrés. La crépine devra être immergée de
plus de 30 cm, sans toucher le fond (boue, gravillons,…)

Pendant ce temps :
Il convient de démarrer et faire tourner au ralenti les MPR à refroidissement autonome

3°) Préparer l’amorceur

Remplir d’eau s’il s’agit d’un anneau d’eau


Vérifier le niveau d’huile s’il s’agit d’un amorceur à palettes mobiles.
Ouvrir la vanne d’alimentation extérieure, fermer toutes les autres vannes (refoulement)
ainsi que les purges.
Si nécessaire accélérer (amorceur entraîné par le cran de pompe) aux environs
de 2000 à 2500 tours / minute pour les véhicules ESSENCE
Si l’amorceur est entraîné par un moteur électrique indépendant, un ralenti accéléré sera
suffisant au niveau de l’entraînement pompe.
Pendant l’amorçage, l’aiguille du vacuomètre passe progressivement de 0 à une valeur
négative correspondant à la hauteur de la colonne d’eau ( profondeur d’aspiration )
indiquant ainsi le bon déroulement de la manœuvre . La pompe est amorcée lorsque l’eau
coule de façon continue par le tuyau de décharge de l’amorceur et que l’aiguille du
manomètre de pression de refoulement se met à dévier.
D’autres indications doivent également être prises en compte par le conducteur
(affaissement de la ligne d’aspiration, changement de bruit lorsque la pompe se met en
charge, consommation d’huile et changement de bruit des amorceurs à palettes mobiles,
enclenchement et déclenchement des amorceurs débrayables…)
Ouvrir progressivement les vannes de refoulement et accélérer de façon à obtenir la
pression convenable.
Refroidissement.

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4°) Indication à disposition du conducteur

Le tableau de bord AR d’un engin pompe fournit plusieurs indications, notamment :

La pression d’alimentation en entrée de pompe


La dépression en entrée de pompe
La pression de refoulement en sortie de pompe

Sur les véhicules récents ces informations sont prises en compte par :

Un Mano-vacuomètre d’alimentation
Un manomètre de pression de refoulement

Sur les véhicules anciens on distingue encore :

Un vacuomètre (à ouvrir si aspiration, à fermer si PI)


Un manomètre de pression d’alimentation (à fermer si aspirations, à ouvrir si PI)
Un manomètre de pression de refoulement (peut rester ouvert en permanence)

5°) Précautions d’utilisation :

Créer toujours un circuit d’eau dans le corps de pompe dans le cas ou aucune lance ne
débite.
Se souvenir de la pression de chaque type de lance et des pertes de charge dans les
établissements.
Mise en place d’un raccord filtre en aspiration.
Mise en place d’une crépine en aspiration.
Il est recommandé de laisser le raccord filtre monté en permanence.
Surveiller le refroidissement moteur (MPR ou MPP à circuit ouvert).
En cas de gel, vidanger pompe et amorceur ainsi que le bloc-moteur des MPP et MPR si le
circuit de refroidissement est ouvert.

6°) Refroidissement de la pompe :

Lorsque les pompes doivent être maintenues en pression et qu’elles ne débitent pas en permanence
il y aura risque d’échauffement.
Il convient alors de créer un circuit de refroidissement vers l’extérieur en ouvrant très légèrement la
purge de pompe ou un refoulement.
Cette consigne est applicable que l’on soit en aspiration ou en alimentation extérieure.
A titre indicatif, une pompe atteint 40° C, donc risque des détériorations, après 5 minutes de
fonctionnement à 10 bars s’il n’y a aucun débit en sortie.

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7°) Le coup de bélier :

Définition :

Le coup de bélier est un phénomène de surpression, en principe accidentel, dû à une variation


brutale de débit tel qu’une manœuvre trop rapide d’une lance, d’une vanne de refoulement,… Cette
surpression peut être de l’ordre de 10 à 12 bars.

Conséquences :

Il se traduit par une forte surpression au niveau des pompes ainsi que dans les établissements et
ayant notamment pour effets :

Déstabilisation des portes lances


Déchaussement et éclatement des tuyaux
Détérioration des matériels, notamment des pompes

Conduite à tenir :

Manœuvrer doucement les vannes, ceci quelles qu’elles soient (poteau d’incendie, engin pompe,
division, lance,…..).

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8°) Cavitation :

Définition :

Il y a cavitation lorsque le débit demandé en sortie de pompe est supérieur à celui amené en entrée
de pompe.

Conséquences :

Il y aura formation de « cavités » ou plus exactement de micro poches de vide qui auront tendance à
imploser et à provoquer une corrosion mécanique (arrachement de matière) se traduisant par une
usure prématurée des pompes. Un bruit caractéristique est perceptible. Les lances seront mal
alimentées avec toutes les conséquences que cela suppose (portée, qualité des jets, écran de
protection,….) et les tuyaux d’alimentation auront tendance à s’aplatir.

Conduite à tenir :

Réduire les débits et pression de refoulement


Augmenter l’alimentation de l’engin grâce à une deuxième ligne
Réduire les débits des LDV au strict nécessaire.

Remarque :

Les pompes sont fréquemment amenées en phase de cavitation, parfois même sans que le
conducteur ne s’en aperçoive. En effet une sauterelle de remplissage citerne totalement ouverte
nécessitera près de 75 m3/h sous 10 bars (si LDT en action). Dès que la Pr > 3 bars, on n’ouvrira
donc la sauterelle que partiellement.

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L’amorçage

1°) Introduction :

Les pompes centrifuges équipant les véhicules d’incendie sont alimentés soit :
Par citerne s’il s’agit d’un porteur d’eau
Par BI ou PI, ou avec un engin en relais. Dans ce cas il y aura une pression d’alimentation.
En aspiration dans un plan d’eau.

2°) Définition:

L’aspiration consiste à se servir de la pression atmosphérique qui s’exerce sur la surface d’un plan
d’eau pour faire monter le liquide dans la ligne d’aspiration jusqu’à la pompe. Pour cela les pompes
centrifuges ont besoin d’un accessoire (indispensable) capable de réaliser le vide dans la ligne
d’aspiration ainsi que dans la pompe elle-même : L’AMORCEUR.

3°) Expérience de Torricelli :

On réalise le vide dans un tube à


essai obturé à l’aide du pouce.

Le tube à essai toujours vide et bouché par


le pouce est plongé dans un bac rempli par
exemple d’eau.

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En retirant le pouce, on constate que le
liquide monte dans le tube.

Remarque : Selon le liquide utilisé, la hauteur de la colonne sera différente.

Vide

76cm de mercure
Pa ou
Pression atmosphérique 10.33 m d’eau

(0.76 x 13.6 = 10.33 x 1)

Explication :

Cette expérience, réalisée par Torricelli, fut expliquée par Pascal quelques années plus tard. C’est la
pression atmosphérique (1 bar, 1 kg/cm2, 1 atmosphère) agissant sur la surface libre du liquide, qui
pousse celui-ci dans le tube (où la pression est égale à 0 bar).

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Hauteur géodésique d’aspiration :

Hga théorique = 10.33 mètres


Hga pratique ≈ 8.50 mètres
Dénivelée maxi pour les essais hydrauliques = 6.50 mètres

4°) Application :

Cette expérience trouve une application pratique lorsqu’une pompe centrifuge est mise en aspiration.

Pompe Axe de la pompe


Refoulement
Hauteur
géodésique
d’aspiration
Dénivelée

L’amorceur placé sur la pompe a pour objet de réaliser le vide, ce qui est une condition indispensable
pour parvenir à l’aspiration.
A chaque fois que l’on effectue une manœuvre d’aspiration, on renouvelle en quelque sorte
l’expérience de Torricelli.

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Manœuvre :
« Mise en aspiration d’une MPR par un binôme »
Matériel :
5 Aspiraux (nouvelle norme)
2 tricoises de 100
Crépine + flotteur
Une commande

« La MPR est callée et placée parallèlement au point d’eau, si l’endroit est aménagé la MPR
peut être placée perpendiculaire au point d’eau»

LE BINÔME
Sort les aspiraux et les disposent parallèlement au plan d’eau à proximité de la MPR.

Vérifie la présence (et l’état) des joints, assemble les aspiraux et assure le serrage des raccords à
l’aide des clefs tricoises : un équipier soulève légèrement la ligne et la calle entre ses bottes, le
deuxième assure le serrage complet des deux demi-raccords avec les deux tricoises simultanément

Assemble crépine et flotteur à l’extrémité de la ligne d’aspiration.

Sécurise l’amarrage de la crépine au moyen de la commande en faisant un nœud de batelier sur le


demi-raccord de la crépine et le demi-raccord du tuyau : laissé un brin de 50cm de commande avec
le mousqueton (fig1).
Sécurise le flotteur en l’amarrant au mousqueton du brin de 50cm de commande (fig2).

Amarre la ligne d’aspiration au moyen de la commande en sac à la MPR avec un nœud d’amarrage
provisoire (avant la mise à l’eau).

Raccorde la ligne à l’engin (avant la mise à l’eau).

Met la ligne à l’eau avec l’aide du conducteur et vérifie la bonne immersion de la crépine

Procède à l’aspiration et peut diriger éventuellement la ligne d’aspiration au moyen de la commande


fixée à la MPR.

Fig.1 Fig.2
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« ETABLISSEMENT DES LANCES – MANŒUVRES EN BINÔMES »

M 4.1
Manœuvre : ALIMENTATION de l’engin par ASPIRATION
PENDANT L’ENGAGEMENT :
Le binôme d’alimentation (BAL) : Emporte son matériel de base
+ Les 5 aspiraux nécessaires (nouvelle norme)
à l’établissement et 2 tricoises de 100
Le conducteur : Emporte crépine + flotteur
* Avant toute manœuvre, les binômes descendent les dévidoirs de l’engin
BINÔME D’ALIMENTATION CONDUCTEUR
- Assemble crépine et
- Sort les aspiraux et les disposent parallèlement au plan flotteur à
d’eau et à proximité de l’engin l’extrémité de la ligne
d’aspiration
- Assemble les aspiraux et assure le serrage des raccords à l’aide
de clefs tricoises (maintien des aspiraux entre les chevilles)
Sécurise l’amarrage de la crépine au moyen de la commande en faisant un nœud
de batelier sur le demi-raccord de la crépine et le demi-raccord du tuyau : laissé
- Prépare l’engin à
un brin de 50cm de commande avec le mousqueton.
l’aspiration
Sécurise le flotteur en l’amarrant au mousqueton du brin de 50cm de la
commande.
Amarre la ligne d’aspiration au moyen de la commande en sac au véhicule avec
un nœud d’amarrage provisoire (avant la mise à l’eau).
-raccorde la ligne à la
Raccorde la ligne à l’engin (avant la mise à l’eau).
pompe
Procède à la mise à l’eau, peut diriger éventuellement la ligne d’aspiration au
- Procède à l’aspiration
moyen de la commande fixée au véhicule.

- Se met à la disposition du Chef d’agrès

COMMANDEMENTS

« Pour l’alimentation de l’engin par aspiration, en reconnaissance »

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