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Hydraulique des terrains

Séance 2 : Interaction fluide-structure

Guilhem MOLLON

GEO3 2012-2013
Plan de la séance

A. Principes de l’interaction fluide-structure

B. Force hydrostatique sur une paroi plane

C. Force hydrostatique sur une paroi gauche

D. Force hydrostatique sur un objet immergé

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Séance 1

A. Principes de l’interaction fluide-structure


A. Principes de l’interaction fluide-structure

On considère une paroi plane immergée dans l’eau, et on souhaite savoir quelle force elle subit.
On sait que cette force provient uniquement de la pression appliquée par le fluide.

Pour caractériser une force, il nous faut déterminer

- son intensité
-> 1 scalaire

- sa direction
-> 3 coordonnées d’un vecteur unitaire

- son point d’application


-> 3 coordonnées d’un point

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A. Principes de l’interaction fluide-structure
Dans un fluide au repos, les règles suivantes s’appliquent :

- Intensité
Si on considère un petit élément de surface soumis à une pression , l’intensité de la force
à laquelle il est soumis est égale à :

- Direction
La force appliquée par un fluide sur une surface s’effectue toujours du fluide vers la
surface, dans la direction normale à la surface. Si on considère par exemple le
même petit élément de surface et qu’on le munit d’une normale sortante , l’effort
appliqué par le fluide est égal à :

- Point d’application
Il correspond au barycentre des surfaces élémentaires pondérées de la pression
qu’elles subissent.

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A. Principes de l’interaction fluide-structure

La force appliquée par le fluide sur un petit


élément de surface immergée est donc
exprimée par :

Le signe « - » dans cette équation vient de la


convention qui consiste à utiliser une
normale sortante.

Cette formule ne fonctionne que


dans un cadre hydrostatique. Un
liquide en mouvement est également capable
d’appliquer des efforts tangentiels à une
structure immergée.

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A. Principes de l’interaction fluide-structure
Si on considère maintenant une surface non-
élémentaire plongée dans le même fluide, la
force totale qu’elle va subir est égale à la
somme vectorielle de toutes les forces
élémentaires qui lui sont appliquées, soit :

Ceci se ramène à une intégrale de surface :

La normale et la profondeur sont


différentes pour chaque facette et ne peuvent
pas être sorties de l’intégrale. Finalement :

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Séance 1

B. Force hydrostatique sur une paroi plane


B. Force hydrostatique sur une paroi plane

On a montré que la résultante des forces de pression appliquées à une surface immergée se
calcule dans le cas le plus général par :

On va s’intéresser maintenant au cas d’une paroi plane.

L’intérêt d’une telle paroi est que le vecteur normal est le même sur toute la surface. On
peut donc écrire :

Ceci simplifie énormément le problème, car on intègre un scalaire sur une surface au lieu
d’intégrer un vecteur à trois composantes.

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B. Force hydrostatique sur une paroi plane

L’exemple de la paroi rectangulaire verticale


est le plus simple à résoudre. Soit une plaque
de normale :

La force totale subie par cette surface est :

La profondeur d’un élément de surface vaut :

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B. Force hydrostatique sur une paroi plane
Finalement, on doit calculer :

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B. Force hydrostatique sur une paroi plane

Et enfin :

On en conclut que :

la force appliquée à une paroi


rectangulaire verticale est égale à
la pression existant en son
barycentre multipliée par sa
surface.

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B. Force hydrostatique sur une paroi plane
Ce résultat pouvait se retrouver facilement à partir du diagramme de pression :

On peut généraliser sans démonstration cette formule à toute surface plane de forme
rectangulaire ou quelconque, qu’elle soit verticale ou inclinée:

La force appliquée par un fluide sur une surface plane est égale au produit
de sa surface et de la pression qui règne en son barycentre. 13
B. Force hydrostatique sur une paroi plane

Grâce à cette méthode, le calcul de la résultante des forces de pression sur une paroi
plane est très facile. Il suffit de suivre les étapes suivantes :

- Calculer sa surface

- Calculer la position de son barycentre, et évaluer sa profondeur

- Calculer la pression régnant au niveau de ce barycentre

- Calculer les composantes du vecteur unitaire normal à cette surface

- Appliquer la formule vectorielle :

Il faut en revanche faire très attention au point suivant :

Le point d’application de cette résultante n’est pas le barycentre de la


surface. Il est systématiquement situé à une plus grande profondeur.

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B. Force hydrostatique sur une paroi plane
On a énoncé en début de cours que le point d’application de la résultante des forces de pression
était positionné au barycentre des surfaces élémentaires pondérées de la pression
qu’elles subissent.

Cette pondération est la raison pour


laquelle ce point d’application est plus
bas que le barycentre de la surface elle-
même, puisque les pressions ne sont pas
uniformes et sont plus importantes sur
la partie inférieure.

On doit donc chercher le point


correspondant à un équilibre en
rotation de la surface soumis à une
distribution de pression.

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B. Force hydrostatique sur une paroi plane
Dans le cas simple de la plaque rectangulaire verticale, on place le repère au barycentre de la
plaque et on cherche la distance entre ce point et le point d’application de la résultante de
pression. Ce point est également appelé centre de poussée C, et se trouve à une certaine
distance en dessous du barycentre G.

On doit écrire un équilibre en moment autour de l’axe x, et on considère la force élémentaire


appliquée sur chaque « tranche » horizontale de profondeur h.

En équilibre des moments par rapport à G,


on doit vérifier :

Avec :

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B. Force hydrostatique sur une paroi plane
On peut en déduire la profondeur du centre de poussée, qui se calcule comme suit :

Cette expression s’exprime également par :

Dans cette expression, est le moment d’inertie du

rectangle par rapport à son centre de gravité, et s’exprime en m4.

Cette expression peut être généralisée à toute géométrie de surface verticale, en remplaçant
et par leur expression correspondante (qui dépend de la forme).

En l’absence de surface libre connue, on peut remplacer par :

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B. Force hydrostatique sur une paroi plane
Formulaire de surfaces, barycentres, et inerties :

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B. Force hydrostatique sur une paroi plane
Formulaire de surfaces, barycentres, et inerties :

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B. Force hydrostatique sur une paroi plane
Exercice 2 : excavation au tunnelier à pression de boue.

Indices :

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Séance 1

C. Force hydrostatique sur une paroi gauche


C. Force hydrostatique sur une paroi gauche
Une paroi gauche est un paroi qui n’est pas plane.

Elle a donc une ou deux courbures :

La complication pour de telles surfaces tient au fait que la normale sortante n’est pas
constante sur la surface.

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C. Force hydrostatique sur une paroi gauche

On a donc l’expression générale suivante :

Puisque le vecteur est différent en chaque point de la surface, on peut écrire que ses trois
composantes ont l’allure suivante :

Pour calculer cette intégrale, il faut considérer indépendamment chacune des trois
composantes de la résultante selon les trois directions

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C. Force hydrostatique sur une paroi gauche

Il faut donc calculer trois intégrales au lieu d’une :

Selon la forme de la surface, l’expression des composantes de la normale sortante peuvent être
plus ou moins compliquées, de même que la calcul de l’intégrale.

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C. Force hydrostatique sur une paroi gauche

Une autre solution est d’utiliser les règles générales suivantes :

La composante horizontale dans la direction x de la résultante de pression


appliquée à une surface quelconque S est égale à la poussée qui
s’appliquerait sur une projection de S selon x.

Idem pour la composante horizontale selon y.

La composante verticale de la résultante de pression appliquée à une


surface quelconque S est égale au poids de la colonne verticale d’eau
délimitée par S et par la surface libre.

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C. Force hydrostatique sur une paroi gauche
Exercice 3 : stabilité d’un barrage voûte

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Séance 1

D. Force hydrostatique sur un objet immergé


D. Force hydrostatique sur un objet immergé

La force hydrostatique appliquée sur un objet immergé est


généralement appelée poussée d’Archimède.

On considère une surface fermée constituant un corps solide


immergé dans un liquide au repos. En plus de son poids, le
corps solide est soumis à la poussée d’Archimède que l’on Archimède
définit comme suit : 287-212 avant JC

La poussée d’Archimède est une force orientée de bas en haut, dont la


norme est égale à celle du poids du volume d’eau déplacé, et dont le point
d’application est le barycentre d’un volume d’eau fictif qui occuperait le
volume immergé.

Il faut noter que le point d’application n’est pas nécessairement positionné au barycentre du
solide immergé si celui-ci n’a pas un poids uniformément réparti, ou si celui-ci n’est pas
entièrement immergé.

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D. Force hydrostatique sur un objet immergé
Ce théorème peut se redémontrer
mathématiquement, à partir de la formule
fondamentale suivante, où S est une surface
fermée quelconque :

La poussée d’Archimède est simplement la


traduction du fait que les pressions qui
s’appliquent sur la partie inférieure du corps
immergé sont plus importantes que celles de la
partie supérieure.

Or les forces de pression appliquées en partie inférieure sont majoritairement orientées « vers
le haut », tandis que celles de la partie supérieure sont principalement orientées « vers le bas ».

C’est cette poussée qui est responsable du fait que certains objets flottent et que d’autres
coulent.
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D. Force hydrostatique sur un objet immergé
Exercice 4 : stabilité d’une paroi moulée

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