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Mécanique du solide, transparents de cours, MP, Lycée Montesquieu (Le Mans), Olivier Granier
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Mécanique du solide
Soit (R) un premier référentiel (appelé « absolu », (Oxyz)) et (R’) un référentiel (appelé « relatif »,
(O’x’y’z’)) en mouvement par rapport à (R).
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• (R’) est en rotation autour d’un axe fixe de (R) : (O et O’ sont confondus)
r
r r dΩ ( R ') /( R ) r r r r
a (M ) = a ' (M ) + [
∧ OM + Ω ( R ') /( R ) ∧ (Ω ( R ') /( R ) ∧ OM ) + 2Ω ( R ') /( R ) ∧ v ' ( M ) ]
dt
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Exemple : un forain sur un manège pour enfants
Un manège d'enfants tourne à une vitesse angulaire constante ω > 0 constante. Le propriétaire
parcourt la plate-forme pour ramasser les tickets. Partant du centre à t = 0, il suit un rayon de la
plate-forme avec un mouvement uniforme de vitesse vr.
a) Etablir l'équation de la trajectoire de l'homme dans le référentiel terrestre (trajectoire vue par
les parents).
b) Déterminer la vitesse de l'homme par rapport à la Terre, à partir des équations de la trajectoire
puis en utilisant la composition des vitesses.
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2 – Centre d’inertie d’un système, référentiel barycentrique :
Dans le cas de solides ou de systèmes matériels, on est amené à définir une masse volumique, une
masse surfacique ou encore une masse linéique :
m = ∫∫∫ ρ ( M ) dτ ; m = ∫∫ σ ( M ) dS ; m = ∫ λ ( M ) dl
(V ) (S ) (C )
• Distribution discontinue :
r ∑ m OM i i
∑ mi GM i = 0
i
; OG = i
m
• Distribution continue volumique :
r ∫∫∫ ρ ( M )OM dτ
∫∫∫
(V )
ρ ( M )GM dτ = 0 ; OG =
(V ) m
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Le centre d’inertie possède la propriété d’associativité : le centre d’inertie G d’un système (S),
constitué de deux systèmes S1 et S2 de masse m1 et m2 et de centres d’inertie G1 et G2, est défini
par :
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Référentiel barycentrique :
Le mouvement du système est étudié dans le référentiel (R). On appelle référentiel barycentrique (Rb)
relatif au référentiel (R), le référentiel de centre G et animé d’un mouvement de translation à la
vitesse vr(G) par rapport à (R).
z (Rb)
v(G) (Rb)
G
(R) G (Rb)
v(G) G
v(G)
O y
x
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3 – Résultante cinétique et moment cinétique d’un système matériel :
• Moment cinétique :
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Théorème de Kœnig pour le moment cinétique :
r r r r
LO = ∫∫∫ OM ∧ ρ ( M )v ( M ) dτ = ∫∫∫ (OG + GM ) ∧ ρ ( M )(vb ( M ) + v (G )) dτ
(V ) (V )
r r r
LO = OG ∧ mv (G ) + ∫∫∫ GM ∧ ρ ( M )vb ( M ) dτ
(V )
Soit :
r r r
LO = OG ∧ mv (G ) + LG ,b
Remarque :
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Moment cinétique par rapport à un axe :
r
La projection du moment cinétique L du système (S) sur un axe ∆ passant par O définit le
O
∆ (S)
r
r u∆
LO
O
r
u
Ainsi, en introduisant le vecteur unitaire ∆ de l’axe (∆), on obtient :
r r
L∆ = LO .u ∆
On vérifie facilement que L∆ est indépendant du point O de l’axe ∆.
La notion de moment cinétique par rapport à un axe est intéressante lorsque le système (un
solide par exemple) est justement en rotation autour de cet axe ∆.
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4 – Torseur cinétique :
Résultante cinétique et moment cinétique d’une part possèdent les propriétés d’un concept
mathématique appelé torseur que nous allons définir.
• Notion de torseurs :
r
On considère un ensemble de points Mi et à chacun de ces points on associe un vecteur q i (ce
vecteur pourra être la vitesse, la quantité de mouvement, une force qui agit en ce point, …). On
définit alors :
r r
R = ∑ qi
* La résultante : i
r r
M O = ∑ (OM i ∧ qi )
* Le moment en O : i
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r r r r r
MA = MO + AO∧ R = MO + R ∧ OA (BABAR !!!)
r r
La résultante R et le moment en O, M O , sont appelés éléments de réduction en O du torseur
r
q
(T) associé au système de vecteurs i . La donnée des éléments de réduction en un point O
définit complètement le torseur puisqu’il est alors possible de calculer les éléments de réduction
en tout autre point A :
r r r r
R est indépendante de A et M A = M O + AO ∧ R
• Torseur cinétique :
r r
L
On vérifie que, dans le référentiel (R), la résultante cinétique P et le moment cinétique O en
un point O d’un système matériel (S) forment les éléments de réduction d’un torseur, appelé
r r
torseur cinétique et noté TC ( P, LO ) . On a notamment :
r r r
L A = LO + AO ∧ P
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5 – Energie cinétique d’un système matériel :
• Définition :
1 r
E c = ∫∫∫ ρ ( M ) v ( M ) 2 dτ
(V ) 2
On montre que :
1 r 1 r
E c = mv (G ) + ∫∫∫
2
ρ ( M ) v b ( M ) 2 dτ
2 (V ) 2
1 r
E c = mv (G ) 2 + E c ,b
2
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II) Mouvement d’un solide :
1 – Le solide en mécanique :
On appelle « solide » un corps indéformable : la distance entre deux points quelconques d’un
solide reste constante au cours du temps.
2 – Champ des vitesses :
Le solide (S) se déplace dans le référentiel (R). On considère le référentiel (RS) lié au solide (S)
d’origine P (point rigidement lié au solide).
zS
(RS) yS
P
M
z
O xS
y
(R)
x
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r r
On considère un point M rigidement lié au solide ; on note Ω RS / R = Ω le vecteur vitesse angulaire
instantanée du référentiel (RS) par rapport à (R), qui est a priori une fonction vectorielle du temps.
La formule de Varignon (loi de dérivation dans les référentiels (R) et (Rs)) donne :
d ( PM ) d ( PM ) r
= + Ω ∧ PM
dt dt
(R) ( Rs )
Après calculs :
r r r
v ( M ) = v ( P) + Ω ∧ PM
On constate que les vitesses des points d’un solide vérifient la loi caractéristique des moments
d’un torseur, appelé « torseur des vitesses » ou « torseur cinématique », dont :
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r r
• la résultante est le vecteur rotation Ω RS / R = Ω .
r
• le moment en P est la vitesse v (P ) du point P de (S) dans (R).
On considère une roue de rayon b, de centre C, se déplaçant sur le sol horizontal fixe dans (R), en
restant dans le même plan vertical.
y
C
θ
z O x
I(t) = IS(t) = IR(t)
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On appelle I le point de contact de la roue et du sol à l’instant t. On peut en fait distinguer trois
points au niveau du contact de la roue avec le sol :
• le point IR de la roue qui, lorsqu’elle roule, ne se trouve plus au contact du sol à un instant
ultérieur.
Dans le référentiel (R) lié au sol, la vitesse du point IS est bien évidemment nulle.
r r r r r
v ( I R ) = v (C ) + Ω ∧ CI R = v (C ) + Ω ∧ CI
r r
où Ω = Ω u z est le vecteur vitesse angulaire instantanée de la roue.
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r
d’inertie C et en un mouvement de rotation autour de l’axe (C , u z ) à la vitesse angulaire :
r r r
Ω = Ωu z = −θ&u z
r r r
v
La vitesse v ( I R ) s’appelle vitesse de glissement de la roue sur le sol, g = v ( I R ) . Elle est tangente au
sol.
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x& − bθ& = 0
Remarque :
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èm
2 exemple ; mouvement d’une roue sur un support cylindrique
La roue de centre C et de rayon b roule sans glissement sur un support cylindrique de centre O et
de rayon a, fixe dans (R), tout en restant dans un plan vertical.
b
+
C
ϕ
I a
r
ur
O x
r
uϕ
r r
Déterminer le vecteur rotation Ω de la roue en fonction de l’angle ϕ = (u y , OC ) .
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On souhaite écrire :
r r r r
v ( I ) = v (C ) + Ω u z ∧ CI = 0
puisqu’il n’y a pas glissement de la roue sur le support cylindrique.
Or :
r r d r r r r r
CI = −bu r ; v (C ) = ((a + b)u r ) = (a + b)ϕuϕ
& ; ( a + b)ϕ&uϕ − Ωbuϕ = 0
dt
Par conséquent :
a+b
Ω= ϕ&
b
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3 – Eléments cinétiques ; relations typiques pour un solide :
On considère un solide (S) en rotation autour d’un axe ∆ lié au solide et fixe dans (R) (Oxyz).
Très souvent, le référentiel d’étude sera le référentiel barycentrique (Rb) (Gxyz) et les axes (Oz) et
(Gz) seront soient confondus soient parallèles à l’axe de rotation ∆.
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Moment cinétique en un point de l’axe :
H (S)
M yS
O
y
θ
r r xS
Ω = θ&u z A
x
v r
Le solide et le référentiel lié au solide R(S)(OxSySz) tourne à la vitesse angulaire Ω = θ&u z autour de
l’axe (Oz).
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On veut calculer le moment cinétique du solide dans le référentiel (R) par rapport à un point A
situé sur l’axe de rotation :
r r
L A = ∫∫∫ AM ∧ dm v ( M )
(V )
r r r r
L A = ∫∫∫ HM dm Ω − Ω ∫∫∫ AH HM dm = L A, // + L A,⊥
2
(V ) (V )
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Moment d’inertie :
r r
On note L∆ = L A, // .u z la coordonnée du moment cinétique sur l’axe ∆ : L∆ est appelé moment
cinétique du solide par rapport à l’axe ∆ :
L∆ = ∫∫∫ HM 2 dm Ω
(V )
Il est indépendant du point A.
J ∆ = ∫∫∫ HM 2 dm = ∫∫∫ r 2 dm ; L∆ = J ∆ Ω
(V ) (V )
J∆ est une caractéristique du solide et ne dépend que de la répartition des masses dans le solide.
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Quelques exemples :
1 2
=
* Tige de longueur 2b, axe passant par son centre : ∆ 3 mb
J
2
* Cerceau de rayon R, axe passant par son centre : J ∆ = mR
1 2
J =
* Disque ou cylindre plein de rayon R, axe passant par son axe : ∆ 2 mR
2 2
* Sphère creuse de rayon R, axe passant par un diamètre : J ∆ = mR
3
2 2
* Sphère pleine de rayon R, axe passant par un diamètre : J ∆ = mR
5
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Moment cinétique perpendiculaire à l’axe :
r
L A,⊥ = − Ω ∫∫∫ AH HM dm
(V )
r
L A,⊥ est perpendiculaire au vecteur rotation (à l’axe (Oz)). Il n’est en général pas nul.
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Energie cinétique :
1 r2 1
E c = ∫∫∫ dm v ( M ) = ∫∫∫ dmr 2 Ω 2
(V ) 2 (V ) 2
Soit :
1
Ec = J ∆ Ω 2
2
r
On constate que l’énergie cinétique ne dépend pas de la composante L A,⊥ du moment cinétique.
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Utilisation des théorèmes de Kœnig :
Pour l’énergie :
1 r2 1
E c = mv (G ) + J Gz Ω 2
2 2
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Le théorème de Huygens :
Le théorème de Huygens permet de relier les moments d’inertie J∆ d’un solide par rapport à un
axe ∆ et J∆,G du solide par rapport à l’axe ∆G parallèle à ∆ et passant par G :
J ∆ = J ∆ ,G + ma 2
où a désigne la distance entre les deux axes de rotation.
∆G
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Exemple : (cas de la roue)
C
θ
z O x
I(t) = IS(t) = IR(t)
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Le théorème de Kœnig relatif à l’énergie donne :
1 r2 1 1 1
E c = mv (C ) + mb 2θ& 2 = mx& 2 + mb 2θ& 2
2 4 2 4
Si on suppose que la roue roule sans glisser, x& − bθ& = 0 et :
3
E c = mb 2θ& 2
4
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Exemple (le pendule double) :
Les deux barres sont astreintes à se déplacer dans le plan vertical (Oxy) et leurs inclinaisons sont
définies par les angles α et β (voir figure).
O
y
G1 +
α
G2
β
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Calculer le moment cinétique par rapport à l’axe Oz et l’énergie cinétique de ce pendule double.
1 2
Le moment d’inertie d’une barre de longueur 2b par rapport à sa médiatrice est
J = mb .
3
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Pour la barre OA :
4 4 2
J Oz = mb 2 ; L A,Oz = mb 2α& ; Ec, A = mb 2α& 2
3 3 3
Pour la barre AB :
r r 1
LB ,Oz = (OG 2 ∧ mv (G 2 )).u z + mb 2 β&
3
1 r2 11
Ec,B = m v (G 2 ) + mb 2 β& 2
2 23
Après calculs :
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1
LB ,Oz = mb (4α& + β + 2(α& + β ) cos(α − β ) + mb 2 β&
2 & &
3
1 1
Ec,B = mb ( 4α& + β + 4α&β cos(α − β )) + mb 2 β& 2
2 2 & 2 &
2 6
Pour l’ensemble du pendule double :
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III) Etude dynamique des systèmes matériels :
On s’intéresse aux actions mécaniques extérieures qui agissent sur un système matériel (S), en
commençant par quelques exemples classiques.
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r r
On montre ainsi que le poids du système est équivalente à une force unique P = mg 0 qui
s’applique en G.
On considère un récipient cubique de côté a, contenant une hauteur h d’eau (de masse
volumique uniforme ρ).
P0
P(z)
h B r
F
O x
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On va montrer que l’action des forces de pression sur une paroi verticale du récipient peut être
caractérisée par un glisseur.
r h r h2 r
F = ∫ ρg 0 (h − z )dz u x =ρg 0 a ux
0 2
Le moment en O des forces de pression est :
r r r r
M O = ∫∫ OM ∧ ρg 0 (h − z )dydz u x = ∫∫ zu z ∧ ρg 0 (h − z )dydz u x
paroi paroi
r h r h3 r
M O = ∫ zρg 0 (h − z )adz u y = ρg 0 a u y
0 6
r r hr
On constate que l’on peut écrire : M O = OB ∧ F avec OB = uz
3
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r
L’action des forces de pression sur la paroi est donc caractérisée par une force unique F
passant par le point B.
r h2 r
F = ρg 0 a ux
* La résultante est égale à 2
r r
* Le moment en B est nul : M B = 0
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• Couple s’exerçant sur un système en rotation autour d’un axe fixe :
On prend l’exemple d’un couple créé par deux forces opposées. La résultante des forces est
nulle et le moment des deux forces au point O est indépendant du point où on le calcule.
r
F1
M1 M2
r
F2
r r r
Le moment en un point A quelconque est en effet : (avec F1 + F2 = 0 )
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r r r r r r
M = M 1 + M 2 = AM 1 ∧ F1 + AM 2 ∧ F2 = M 2 M 1 ∧ F1
Il est bien indépendant du point A.
Exemples :
* Un moteur exerce sur un cylindre extérieur par exemple une action mécanique
r
assimilable à un couple de moment C colinéaire à l’axe de rotation commun du moteur et
du cylindre.
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• Actions de contact entre deux solides :
Un système matériel solide (S) est en contact avec un support solide (Σ) ne faisant donc pas
partie de (S). Il y a interaction entre les particules de (S) et celles de (Σ), au niveau de la surface
de contact S.
r
On définit une densité surfacique de forces (M ) en chaque point de la surface de contact S.
f
On calcule alors :
(S)
r r
dF = f ( M ) dS
dS M
A
Support (Σ)
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r r
F
* La résultante : ( Σ )→( S )
= ∫∫ f ( M ) dS
S
r r
* Le moment en un point A :
M A,( Σ )→( S ) = ∫∫ AM ∧ f ( M )dS
S
On considère deux systèmes (S1) et (S2) en interaction dans un référentiel galiléen (par exemple,
un livre posé sur une table).
r r
Soient F1→2 (resp. F2→1 ) la résultante des forces exercées par le corps 1 sur le corps 2 (resp. la
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résultante des forces exercées par le corps 2 sur le corps 1).
r r
Soient M A, Fr1→ 2 et M A, Fr2 →1 les moments correspondants.
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• Théorème du moment cinétique en un point fixe :
La dérivée du moment cinétique du système par rapport au point fixe A est égal au seul
moment en A des forces extérieures au système (celui des forces intérieures est nul).
En projetant le théorème du moment cinétique sur cet axe, on obtient le théorème du moment
cinétique par rapport l’axe ∆ :
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dL∆ r r r r
= M A, fr .u ∆ = M ∆ ,ext ( L∆ = L A .u ∆ )
dt ext
Ce théorème sera couramment utilisé dans le paragraphe sur le mouvement d’un solide autour
d’un axe fixe.
r r r
dL A d r dLG r dLG
= AG ∧ (mv (G )) + = AG ∧ Fext +
dt dt dt dt
D’autre part :
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r r r r
M A, fr = ∫∫∫ AM ∧ f ext = AG ∧ Fext + M G , fr
ext (V ) ext
r
dL A r
Ainsi, comme dt = M A, f ext , on obtient :
r
r
dLG r
= M G , fr
dt ext
Ainsi, le théorème du moment cinétique peut s’appliquer au point G, même si celui-ci est
mobile dans (R).
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3 – Théorème du moment cinétique dans le référentiel barycentrique :
r r
On a vu que : LG = LG ,b . Ainsi :
r r
dLG dLG ,b r
= = M G ,ext
dt dt
Le théorème du moment cinétique s’applique au point G dans le référentiel barycentrique (Rb) du
système comme en un point fixe d’un référentiel galiléen (bien que le référentiel barycentrique ne
soit pas a priori galiléen).
z (Rb)
v(G) (Rb)
G
(R) G (Rb)
v(G) G
v(G)
O y
x
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Application : oscillations d’un cylindre
O
P Q
Support
fixe L
r k
yéq T1 D
r
T2
y r
C B
A uz
y
On considère le système de la figure suivante :
Le fil, inextensible, est sans masse et sans raideur et ne glisse pas sur la poulie. Le ressort a une
raideur k et une longueur à vide l 0 . On note y la position verticale de C et L la longueur du
ressort à l’instant t.
r r
On désigne par Ω = Ωu z le vecteur rotation du cylindre.
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4 – Lois de la dynamique dans un référentiel non galiléen :
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5 – Cas des systèmes ouverts :
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6 – Formulation torsorielle des lois de la mécanique des systèmes
Ces deux résultats peuvent se condenser sous le fait que le torseur des actions intérieures est nul :
r r
[Fint , Μ int = 0 ]
Les deux grandes lois de la mécanique des systèmes peuvent alors s’écrire sous la forme
torsorielle suivante unique, dans un référentiel galiléen (R) dans lequel le point A est fixe :
d r r r r
dt
[ ] [
P, L A = Fext , Μ A,ext ]
(La dérivée d’un torseur se fait terme à terme)
Autrement dit, la dérivée du torseur cinétique est égale au torseur des actions extérieures.
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IV) Etude énergétique des systèmes matériels :
Faire quelques rappels sur l’étude énergétique du système de deux points matériels. Rappeler
notamment que le travail des forces intérieures peut s’écrire :
On s’attend alors que ce travail des forces intérieures soit nul pour un solide.
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1 – Puissance des actions exercées sur un solide :
En faisant appel à la notion de forces volumiques exercées sur un solide, on peut écrire la
puissance des actions (extérieures et intérieures) exercées sur un corps continu :
r r
P = ∫∫∫ v ( M ). f ( M ) dτ
(V )
Pour un solide :
r r r
v ( M ) = v ( A) + Ω ∧ AM
Soit, après calculs :
r r r r
P = v ( A).Fext + M A,ext .Ω
On remarque que les forces intérieures n’interviennent pas dans cette expression de la puissance
reçue par le solide.
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2 – Théorème de l’énergie cinétique (ou de la puissance cinétique) :
• Pour un solide :
r r r r d 1 r 2 dE c
P = ∫∫∫ v ( M ). f ( M )dτ = ∫∫∫ v ( M ).dma ( M ) = ∫∫∫ dmv ( M ) =
(V ) (V ) (V ) dt 2 dt
r r r r dEc
P = v (G ).Fext + M G ,ext .Ω =
dt (Théorème de la puissance cinétique)
Rappelons ici que P représente la puissance uniquement des actions extérieures subies par le
solide (la puissance des actions intérieures est nulle pour un solide).
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Une tige AB, homogène, de centre G et de longueur 2b, est posée sur le sol, verticalement sans
vitesse initiale. Sous l’action d’un léger déséquilibre, elle tombe.
En supposant que l’extrémité A glisse sans frottements sur le sol, calculer la vitesse v0 du centre
G de la tige quand celle-ci heurte le sol.
1 2
Le moment d’inertie de la tige par rapport à sa médiatrice est J = mb .
3
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___________________________________________________________________________________________
y
B
+
G
r
R r
mg
α
O A x
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3 – Energie potentielle et énergie mécanique d’un système :
L’énergie mécanique Em d’un système (S) est la somme de son énergie cinétique Ec et de l’énergie
potentielle intérieure Ep,int et extérieure Ep,ext :
E m = E c + E p ,int + E p ,ext
et le théorème de l’énergie cinétique conduit, pour un système fermé (S) à :
dE m
dE m = δW forces ext et int non conservatives ; = Pforces ext et int non conservatives
dt
La plupart des actions mécaniques connues sont conservatives (le poids, la force électrique, la
force de gravitation, l’action d’un ressort, …).
Parmi les actions mécaniques non conservatives, on peut citer les actions de contact entre solides,
la tension d’un fil, les forces de pression, les forces de propulsion, …
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Conservation de l’énergie mécanique d’un système fermé, système conservatif :
Si toutes les actions mécaniques dérivent d’une énergie potentielle (extérieure ou intérieure) ou si
toutes les actions mécaniques qui ne dérivent par d’une énergie potentielle ne travaillent pas, alors
l’énergie mécanique du système se conserve au cours du mouvement.
L’équation :
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Exemple d’application : oscillation d’une tige sur un demi-cercle
1
Une tige homogène AB, de centre C, de longueur 2l , de moment d’inertie J = 3 ml 2 par rapport à
un axe perpendiculaire à la tige et passant par C, glisse sans frottements à l’intérieur d’un demi-
2l
cercle de centre O et de rayon R = 3
.
O
y
B
θ
C
A
Ce cercle est situé dans le plan vertical (Oxy) d’un référentiel galiléen.
r
Déterminer l’équation différentielle vérifié par l’angle θ défini par θ = (u x , OC ) . Calculer la
période des petites oscillations de la tige autour de sa position d’équilibre.
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V) Contact entre deux solides – Lois du frottement :
Le contact est une notion concrète familière. Il est facile de déterminer visuellement si deux
objets sont en contact. Cependant, au niveau microscopique, les choses sont bien plus difficiles.
Déjà, la surface des objets usuels qui nous semble lisse est loin de l’être vraiment : les atomes
situés à la surface sont disposés aléatoirement et la position de la surface des solides subit des
variations très brusques (voir figure suivante).
Quand on approche deux objets, les nuages électroniques des atomes situés aux deux interfaces
finissent par être très proches et la répulsion électrostatique entre ces nuages engendre la non-
interpénétrabilité entre les solides. On comprend donc, vu la complexité de la situation,
qu’obtenir une loi exacte décrivant les contacts au niveau macroscopique n’est pas aisé.
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1 – Etude cinématique :
On considère deux solides (S) et (Σ) en mouvement dans un référentiel (R) de manière à ce qu’ils
restent toujours en contact ; ce contact peut se traduire :
Ainsi, il existe au moins un point IS de (S) en coïncidence avec un point IΣ de (Σ) en I à tout
instant t.
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(S)
IS
I
IΣ
(Σ)
r
On appelle vitesse de glissement vg de (S) sur (Σ) en I à l’instant t, le vecteur :
r r r
v g ( I ) = v g ( I S ) /( R ) − v g ( I Σ ) /( R )
Cette vitesse de glissement de (S) sur (Σ) en I est aussi la vitesse du point I(S) de (S) dans le
référentiel (R(Σ)) lié à (Σ) :
r r
v g ( I ) = v g ( I S ) /( RΣ )
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On dit que (S) ne glisse pas sur (Σ) si la vitesse de glissement est nulle en tous points de contact, à
tout instant :
r r r
v g ( I ) = v g ( I S ) /( RΣ ) = 0
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• Lois de Coulomb
Au XVIIIème siècle, Coulomb a énoncé les lois approchées suivantes, valables pour le frottement
de glissement entre deux solides en contact ponctuel (on considérera dans la suite que ces lois
restent valables même si le contact n’est pas rigoureusement ponctuel) :
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r
Soient deux solides (S1) et (S2) en contact ponctuel. On note vg la vitesse de glissement de (S2)
par rapport à (S1).
r r
• Si v g ≠ 0 (il y a glissement), la force de frottement de glissement vérifie :
r r rr r r
T // v g ; T .v g < 0 ; T = f N
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Quelques exemples de coefficients de frottement :
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• Cône de frottement :
On considère un solide immobile sur un sol incliné.
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3 – Approche énergétique :
On s’intéresse à l’action du solide (S1) sur le solide (S2). Le contact est supposé ponctuel en I.
r
On note R la résultante de l’action de (S1) sur le solide (S2).
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r (S2)
R
IS1 = IS2
r
(S1) −R
Alors, la puissance reçue par le solide (S2) de la part du solide (S1) est : (le moment est nul puisque
le contact est ponctuel)
r r
P2 = v ( I S 2 ).R
r
- R désigne la résultante de l’action de (S2) sur le solide (S1). Alors, la puissance reçue par le solide
(S1) de la part du solide (S2) est :
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r r
P1 = v ( I S1 ).(− R)
Soit, après calculs :
r r
P = v g .R
r
Soit encore, puisque N est perpendiculaire à la vitesse de glissement :
r r
P = v g .T
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• Conséquences des lois de Coulomb :
* Il y a glissement :
rr
Alors, T .v g < 0 et P < 0. A cause des frottements entre les solides, leur énergie mécanique
totale diminue.
Alors la vitesse de glissement est nulle et P = 0. Les actions de contact ne dissipent aucune
énergie alors qu’il existe la plupart du temps une composante tangentielle non nulle de
frottement.
En cas de roulement sans glissement, la puissance des actions de contact du sol immobile sur un
solide est nulle.
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4 - Application à la résolution des problèmes :
L’étude d’un mouvement avec contact de solides fait intervenir notamment les forces de contact
comme inconnues. Pour résoudre le problème, il faut écrire :
• Les équations découlant du principe fondamental des systèmes.
• Une relation supplémentaire provenant d’une hypothèse sur l’existence ou non d’un
glissement, hypothèse qui devra être vérifiée.
Si l’on suppose qu’il y a glissement, la relation supplémentaire est alors donnée par la loi de
Coulomb :
r r rr r r
T // v g ; T .v g < 0 ; T = fs N
r
Il faut ensuite vérifier que la vitesse de glissement est bien non nulle et de sens opposé à T .
r r
Si l’on suppose qu’il n’y a pas glissement, la relation supplémentaire est v g = 0 et il faut alors
vérifier que T ≤ fN .
Enfin, si le mouvement comporte différentes phases successives de natures différentes (avec et
sans glissement), la vérification de l’hypothèse choisie permet de déterminer l’instant de
changement de phase.
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Un 1er exemple d’application ; un cylindre sur un plan incliné :
2 1
Un cylindre homogène de centre d’inertie C, de rayon R et de moment d’inertie J = 2 mR par
rapport à son axe, est posé sans vitesse initiale sur un plan incliné d’un angle α sur l’horizontale,
dans le référentiel terrestre (R) galiléen (l’axe du cylindre est horizontal).
a) Déterminer l’accélération &x& du cylindre. Montrer qu’il y a glissement ou non selon la position
de α par rapport à une certaine valeur α0 que l’on déterminera.
b) Faire un bilan énergétique entre les instants 0 et t. Envisager les deux cas α < α 0 et α > α0 .
z
r +
N
O
C
r
T
I r
α mg
x
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z
r +
N
O
C
r
T
I r
α mg
x
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Un 2nd exemple d’application ; cylindre posé sur sa base
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VI) Rotation d’un solide autour d’un axe fixe :
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• Liaison pivot (ou liaison rotoïde) :
2 – Liaisons parfaites :
Par définition, une liaison parfaite entre deux solides est telle que la puissance totale entre ces
deux solides est nulle.
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Exemple : une liaison pivot parfaite
Le solide (S) est maintenu par deux pivots quasi-ponctuels en A et B de manière à pouvoir
tourner autour de l’axe fixe (AB) dans le référentiel d’étude. Nous supposons que les liaisons en
A et B sont parfaites : les actions de contact qui s’exercent sur (S) en A et B se réduisent
r r
respectivement à deux forces : R1 passant par A et R2 passant par B.
B
r
R1
(S)
r
Ω
r
A R1
Calculer les éléments de réduction en A du torseur des actions mécaniques de contact sur (S).
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3 – Etude du mouvement de rotation (liaison pivot) :
∆ (S)
r
r u∆
LA
A
En projetant le théorème du moment cinétique sur cet axe, on obtient le théorème du moment
cinétique par rapport l’axe ∆ :
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dL∆ r r r r
= M A, f .u ∆ = M ∆ ,ext
r ( L∆ = L A .u ∆ )
dt ext
Ce théorème sera couramment utilisé dans l’étude du mouvement d’un solide autour d’un axe
fixe, en utilisant :
L∆ = J ∆ ω
où ω désigne la vitesse angulaire du solide, portée par l’axe ∆.
Finalement (théorème « scalaire » du moment cinétique pour un solide en rotation autour de l’axe
de rotation ∆) :
dω r r
J∆ = L∆ ( L∆ = L A .u ∆ )
dt
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4 – Exemples :
• Machine d’Atwood :
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• Le pendule pesant :
* Equation de la dynamique :
* Approche énergétique :
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