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Unitatea de învăţare 1.
LE NOM
A. LE NOM
Le nom est le constituant principal du groupe nominal. Sa définition comporte plusieurs niveaux:
(a) au niveau sémantique, le nom désigne soit un être animé (personne, animal) soit une «chose»
(objet, idée abstraite, concept, phénomène, etc.).
(b) au niveau morphologique, le nom est une partie du discours variable en genre et en nombre;
(c) au niveau syntagmatique, le nom peut apparaître à n’importe quel point de la chaîne parlée et
peut donc remplir une gamme large de fonctions syntaxiques au niveau de la phrase ou du
groupe nominal: sujet, attribut, objet, circonstant, apposition, épithète, etc.
1. ESPECES DE NOMS
On distingue plusieurs espèces de noms.
(a) Noms concrets / abstraits. Cette distinction est faite en fonction du sens des substantifs:
- concrets (êtres: personnes, animaux, objets perceptibles): homme, professeur, cheval,
rossignol; soulier, savon, pomme;
- abstraits (idées, concepts, qualités, phénomènes, etc.): liberté, grammaticalité, peur,
paix, etc.
(b) Noms simples / composés. Cette distinction repose sur le critère de la forme:
- simples (ils sont constitués d’un seul mot): maison, chien, fleur, porc, livre;
- composés (formés de plusieurs mots, le plus souvent deux ou trois, écrits soudés,
avec un trait d’union ou séparés): entresol, vinaigre, portemanteau, chou-fleur, savoir-
faire, arrière-petit-fils, tête-à-tête, bric-à-brac, arc-en-ciel, chef-d’œuvre, pomme de
terre, etc.
(c) Noms communs / propres. En fonction de la distinction général / particulier, les noms se
répartissent en:
- communs (ceux-ci désignent tous les individus / objets de la même catégorie, ayant
ainsi un caractère de généralité): l’enfant, le chien, le village, le fruit, la rivière, le
crayon, etc. Ces noms sont actualisés par des articles définis, indéfinis, des
déterminants possessifs, etc.
- propres (désignent un individu / objet particulier, individualisé par rapport à toute sa
classe; il arrive que l’on puisse individualiser toute une classe d’individus / objets). En
principe ils ne sont pas déterminés: Michel, Grenoble, Hugo, Pâques, etc., sauf les
catégories de noms suivantes:
o les noms de (la plupart des) pays: la France, les Etats-Unis, le Canada;
o les noms de fleuves, de rivières, de montagnes: la Seine, le Rhône, les Alpes,
les Carpates, etc.
o les noms de navires, d’avions, d’automobiles, de satellites: Le Titanic, le
Concorde, une Citroën, une Peugeot;
o les noms de peuples: les Roumains, les Italiens, les Français, etc.
(d) Noms comptables / non-comptables.
- Les noms comptables sont représentés par les substantifs (êtres, choses) qui sont
des unités distinctes, discrètes (que l’on peut compter): un / le / ce / mon jouet et des /
les / ces / mes / deux / plusieurs jouets.
- La classe des noms non-comptables est représentée par ces substantifs qui sont
perçus comme une matière indivisible, une masse indistincte, dans laquelle on ne peut
pas opérer des divisions nettes. Il s’agit des qualités abstraites (la / de la fierté, le / du
courage, la / de la honte, le / du bonheur), de certains noms concrets qui désignent des
types de matières: l’ / de l’huile, la / de la sauce, la / de la graisse, le / du café, etc. Ces
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Les nomms suivants sont compposés, bien qu’à première vue ilss paraissent simples: pourboire,
p
portemannteau, bonhoomme, pardeessus.
2. LE GENNRE DU NOM
En franççais, le nom peut avoir un
u des deuxx genres suivvants: le maasculin et le féminin. Le masculin
représennte le genre non
n marqué, tandis que lee féminin estt le genre maarqué.
2.1. La formation
f du
u féminin
(a) La rèègle générale dit que l’oon forme le féminin des substantifs en ajoutant un –e à la forme du
masculin: le canddidat / la canndidate, l’avoccat / l’avocatte, un ami / une
u amie.
(b) Les noms qui finnissent en –ee au masculin restent invariables: unn(e) artiste, uun(e) acrobaate, un(e)
adveersaire, un(e)) antiquaire, un(e) archittecte, un(e) camarade, un(e) u collèguue, un(e) guiide, un(e)
locataire, un(e) partenaire,
p u
un(e) patriotee, un(e) pianiiste, un(e) prropriétaire, uun(e) secrétaaire, un(e)
touriiste, etc.
(c) La pluupart des noms qui se terrminent par une u consonne la redoubleent avant de recevoir –e:
Terminaaison Exemples Ob bservations
- (i)on / -(i)onne
- aiglon / aigloonne, baron / baronne, fanfaron / Poourtant, les ttermes Lettoon, Lapon
fanfaronne, patron
p / patroonne ; lion / lionne
l et Nippon connnaissent less pluriels
Leetton / Leetton(n)e, Lapon L /
Laapon(n)e et respecctivement
Nip
ippon(n)e.
- (i)en / -(i)enne
- doyen / doyenne,
d lyycéen / lyccéenne;
académicienn / académ micienne, gaardien /
gardienne, chien / chiienne, électtricien /
électriciennee, pharmacienn / pharmaciienne
- (i)el / -((i)elle Marcel / Marrcelle, Gabrieel / Gabrielle Poourtant, on dit Daniel / Daanielle ou
Daanièle.
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(d) Les noms qui finiissent au maasculin en – eur e ont le fém minin en –eusse ou raremeent en –eressse:
- eur / -eusse acheeteur / acheteuse, dem mandeur / demandeusee (une dem mandeuse
d’emmploi), danseeur / danseuuse, vendeurr / vendeusee, coiffeur / coiffeuse, c
gaffeeur / gaffeusee
- eur / -ereesse Dans le vocabulaire juridiquee, on renconntre: demanddeur / demannderesse,
défeendeur / défeenderesse, bailleur
b / baillleresse, acqquéreur / acqquéresse,
tout comme enn français courant péccheur / péccheresse, vengeur v /
venggeresse.
(e) Les noms
n qui finisssent en –teur et –deur ont le féminin en –trice et respectiveement -dricee: acteur /
actriice, directeurr / directrice, inspecteur / inspectrice, collaborateuur / collaborattrice, lecteur / lectrice;
ambbassadeur / ambassadrice
a e, etc.
(f) Les noms masculiins en –eau ont le féminin en –elle: agneau a / agnnelle, chameaau / chamellee, jumeau
/ jum
melle, etc.
(g) Les noms
n masculins qui se teerminent par –er et –ier ont o le fémininn en –ère et rrespectivemeent –ière:
bergger / bergère, boulanger / boulangère, conseiller / conseillère,
c maraîcher / m maraîchère; bijoutier /
bijouutière, créancier / créancière, magaasinier / maggasinière, vaacancier / vaacancière. Exception: E
lévrieer / levrette.
(h) Certaains substantifs forment le l féminin à l’aide du sufffixe –esse: âne / ânessee, maître / maîtresse,m
comte / comtessse, nègre / négresse,
n paair / pairessee, poète / poétesse, princce / princessse, ogre /
ogreesse. A remarquer les éveentuelles moddifications suurvenues.
(i) Génééralement, lees noms quui finissent en –t précéédé d’une voyelle v reçoiivent directeement –e
sanss redoubler laa consonne finale:f le candidat / la canndidate, l’idioot / l’idiote. P
Pourtant, il y a des cas
où - t est redoublé: -tte: chat / chatte, (le) sot / (la) sottte.
(j) En règgle générale,, les noms quui se termineent au mascuulin par –ain, –in et –an oont un féminin régulier
en –aine,
– –ine et respectivem ment –ane.
–ainn, -aine châtelain, chhâtelaine
–in, -ine voisin / voisinne, cousin / cousine,
c lapin
in / lapine
–an,, -ane faisan / faisaane, courtisann / courtisane, Persan / Persane,
P sulttan /
sultane. Exceptions: payssan / paysannne, Jean / Jeeanne.
(k) Certaains noms quui se termineent par –f et –p – ont le fém minin en –ve: veuf / veuvee, loup / louvee.
(l) Les noms
n qui finisssent en –ou ux ont le fémiinin en –ouse: époux / éppouse.
(m) Certtains noms perdentp au fééminin une syllabe
s (dériivation régrressive): cannard / cane, cochon /
cochhe, compagnon / compaggne, dindon / dinde, mulett / mule, taureeau / taure.
Nous donnons plus bas b une liste de féminins irréguliers:
Mascu ulin Fémiinin
duc ducheesse
gouverrneur gouveernante
empereeur impératrice
héros héroïïne
parrainn marraaine
roi reine
serviteur servaante
2.2. Com
mment recon
nnaître le geenre des nom
ms ?
IMPORTAN NT
Il existe une modaliité sûre d’identifier le geenre grammatical des substantifs
s (ddérivés), à savoir
s les
suffixes spécialisés pour
p un genrre ou l’autre. Il ne faut paas confondree un substanttif dérivé (qui contient
un suffixxe) avec un autre
a qui a la même finalee, en d’autress mots il ne faut
f pas conffondre un sufffixe avec
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une quelconque séquence graphique. Par exemple, la présence de la séquence graphique –age
n’implique pas forcément qu’il s’agit d’un dérivé masculin: si l’on peut identifier une base de dérivation
(un radical porteur de sens lexical), l’on a certainement affaire à un substantif masculin comme élevage,
assemblage, étalage, balayage, pelage, etc. tandis que des noms comme image, plage, rage sont des
noms féminins simples et non pas des dérivés à partir d’un radical. Voici plus bas une liste des suffixes
les plus productifs en français contemporain.
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oms s’emplo
2.3.3. No oyant aux deeux genres
IMPORTAN NT
Il existe des noms quiq s’emploieent aux deuxx genres, maais avec dess différencess de sens. Ill y a des
situations différentes :
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