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Saint-Exupéry et de son Petit Prince. Alors, tout le monde ou presque connaît Le Petit Prince. Il peut d’ailleurs
être considéré comme le livre de tous les records puisque c’est, de tous les temps, l’œuvre littéraire la plus tra-
duite dans le monde : il en existe 160 traductions dont la dernière en date, en xhosa, l’une des langues de l’Afrique
du Sud. Mais aujourd’hui Bénédicte Durand, en compagnie de François d’Agay, va nous parler de la découverte
au Japon d’un des dessins originaux du Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry. Selon des experts, il s’agit
probablement d’une pièce manquante du livre, publié pour la première fois aux Etats-Unis en 1943.
Bénédicte Durand : François d’Agay a pris l’avion pour aller à l’autre bout du monde comme le faisait son oncle
autrefois. Le neveu de Saint-Exupéry s’est en effet rendu à Tokyo pour identifier un dessin, probablement un
original, appartenant à la toute première édition du Petit Prince. C’est un conservateur de musée japonais,
M. Shibuya, qui l’a acheté en 1994 dans une foire aux livres anciens. Il pensait acheter un simple brouillon
et ne savait pas à quel point ce dessin était précieux. Il dit ignorer comment le dessin de Saint-Exupéry a pu
arriver au Japon. On écoute François d’Agay à ce sujet.
François d’Agay : Saint-Expéry n’était jamais content de ses dessins. Il en faisait et le mettait de côté pour en
faire un autre pratiquement identique… Il dessinait tout le temps et partout, et c’est probablement pourquoi ses
dessins sont éparpillés dans le monde entier.
Bénédicte Durand : Il s’agit ainsi du cinquième dessin de Saint-Exupéry à être retrouvé… en en attendant d’autres
peut-être ! En tous cas, l’écrivain et son Petit Prince n’ont eux pas attendu cet événement pour être célèbres
au Japon où un magnifique musée leur est consacré au pied du mont Fudji.
D’après www.lci.fr, Reportage, 5 avril 2007
[pause de 30 secondes]
Deuxième écoute
[pause d’une minute]
Exercice 3 :
Vous allez entendre un document sonore. Vous aurez tout d’abord 1 minute pour lire les questions, puis vous
entendrez deux fois l’enregistrement avec une pause de trois minutes entre les deux écoutes. Après la deuxième
écoute, vous aurez encore 2 minutes pour compléter vos réponses. Répondez aux questions, en cochant la bonne
réponse, ou en écrivant l’information demandée. Lisez les questions.
[pause de 1 minute]
Anne-Cécile Bras : Bonjour. Elles sont huit, huit Françaises à avoir intégré le corps d’élite des pompiers. Les
soldats du feu français ont ouvert leurs casernes aux femmes il y a deux ans. Passionnées, motivées par
l’envie de secourir l’autre, ces femmes courageuses doivent non seulement avoir une forme physique d’athlète
mais aussi un moral d’acier. Observées, scrutées même par leurs collègues masculins qui les attendaient au
tournant, les pompières ont dû trouver leur place.
Deux ans après, les pompières sont-elles acceptées, ont-elles les mêmes missions que les hommes ? Comment
vivent-elles au quotidien la pression ? Réponses dans ce reportage de Delphine Pérez, une émission en parte-
nariat avec le magasine Marie-Claire.
Tiffany Glasset : Je m’appelle Tiffany Glasset, je suis sapeur-pompier de Paris depuis deux ans et trois mois. J’ai
20 ans. Je suis donc la première arrivée. C’est assez impressionnant quand même. Donc c’est vrai que les pre-
miers regards, ça a été par rapport à l’apparence physique : « Elle, elle est bien », « Elle, elle est pas bien ». Ensuite
ça a été « Mais qu’est-ce qu’elles font là ? » et puis au fur et à mesure de la formation, ça a été : « Elles ont pas
leur place ici », « Jamais elles y arriveront ». Pour eux, ce n’est pas le fait qu’on veuille faire le même métier
qu’eux, c’est qu’on a pas la même force physique qu’eux et c’est vrai qu’ils doutent souvent par rapport à ça.
ACB : Là donc, pendant la formation vous étiez plutôt des « filles-filles » ou des « filles-hommes » ?
TG : C’était mitigé, un peu des deux, on va dire. C’est vrai que quand on est arrivé, on avait toutes les cheveux
longs, on s’habillait en petit pantalon, tout ça. Et au fur et à mesure de la formation, on nous apprend à être
des militaires, à être carrées : on nous coupe nos cheveux, notre corps commence à se transformer avec le
sport, donc c’est vrai qu’on commence à être plus carrées des épaules, tout ça quoi. Puis c’est vrai qu’en étant
dans une ambiance d’hommes, on a tendance des fois à parler comme eux, à essayer d’agir comme eux, mais
dès qu’on enlève l’uniforme, on redevient ce qu’on est et puis on est avant tout des femmes. Donc je pense que
c’est important de garder sa féminité.
Parlez-moi d’elles, Anne-Cécile Bras, 16 avril 2004
[pause de 3 minutes]
SJ9210318
Deuxième écoute
[pause de 2 minutes]
L’épreuve est terminée. Veuillez poser vos stylos.