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Comment l’Afrique du nord est

devenue blanche
29 septembre 2016 | Rubrique: Afrique,Culture,Maghreb & Moyen-orient,Société | Publié
par: negro1er
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« L’Afrique du nord est blanche ». Je ne sais combien de fois j’ai entendu cette phrase de la
part de nord-africains déterminés à nier, malgré la montagne de preuve, tout apport noir au
civilisation d’Egypte et du Maghreb. Déjà l’Afrique du nord aujourd’hui n’est pas entièrement
blanche. On pense en particulier à la Libye et au sud de l’Algérie où subsiste un fort élément
africain. Mais encore comme on le verra, la blancheur de l’Afrique du nord est un élément
relativement récent. Nous allons essayer de quant au peuplement de la Libye et du Maghreb.

Au préalable, il faut dire que l’élément naturel de toute l’Afrique est nègre. Tous les Blancs
du monde sortent de l’Europe. C’est sous les températures polaires européennes que le Noir,
premier des hommes, est devenu blanc par adaptation au climat glacial, cela a été expliqué
ici [1]. Et c’est de son berceau européen que le Blanc va se rependre dans le monde entier. Par
conséquent tout Blanc qui vit en Afrique a des origines, proches ou lointaines, hors d’Afrique.
L’Élément naturel de l’Afrique est strictement noir. Nous allons donc voir quand et comment
est-ce que l’élément blanc est entré en Afrique et est devenu dominant en Afrique du nord.
Le blanchiment de l’Egypte
Le pharaon Naré Mari, fondateur de l’Egypte unifiée, sacrifiant peut-être un Blanc.

Il n’est plus important de revenir sur le caractère négro-africain de la civilisation


égyptienne. Cela a été suffisamment démontré. Lors de la chute définitive de l’Egypte et sa
prise par les grecs, Aristote continuait à dire des égyptiens qu’ils étaient « excessivement
noirs » [2]. Mais il y avait un élément blanc en Egypte, de toute évidence en petit nombre, au
début même de l’histoire égyptienne. Cela est attesté par l’examen de la palette de Nare Mari
(Narmer), premier pharaon de l’Egypte unifiée, lorsqu’il sacrifie apparemment des étrangers
blancs en -3300. L’examen de la palette ne fait pas l’unanimité.

L’élément blanc ne reviendra en Egypte de manière permanente que sous la forme d’un
prisonnier de guerre ou d’un serviteur vers -1300, sous le règne de Mery-n-Ptah
(Merenptah) [3]. L’Egypte succombera aux invasions blanches assyrienne, puis perse
(iranienne), grecque, et romaine. Ces invasions pousseront les Noirs autochtones à fuir vers
les autres régions d’Afrique. Ceux qui sont restés se métisseront – ce sont les Coptes. Enfin, la
prise du pays par les Arabes en 639, puis les trois siècles de domination ottomane (turque),
achèveront le blanchiment de l’Egypte.

Le blanchiment de la Libye et du Maghreb

1- Des Noirs et des Blancs en Libye

C’est au temps du pharaon Suti Mery-n-Ptah (Seti 1er), vers -1300, que des peuples blancs
sont visuellement décrits en Libye, sous l’appellation de Tamehou. Depuis quand étaient-ils
là ? Ont-ils un rapport avec les Blancs sacrifiés par Nare Mari ? On ne le sait pas. Qui plus
est, sous Ramessou Hekayounou (Ramsès III), vers -1200, de nombreux peuples blancs
envahisseurs ont été repoussés par l’Egypte vers la Libye, ce qui y a accentué l’apport blanc.
D’après Cheikh Anta Diop, avant les Tamehou, vivaient en Lybie les Tehenu, qui étaient un
peuple noir encore appelés Lebou et qui sont probablement les ancêtres des actuels Lebou du
Sénégal [4]. On peut donc affirmer que dans la deuxième moitié de l’antiquité, il y avait des
Noirs et des Blancs en Libye. Nous ne disposons pas de description claire pour le Maghreb
avant les témoignages des grecs et des romains.

2- Les Noirs carthaginois au Maghreb

Nous avons déjà montré ici la race noire des carthaginois – peuple ayant régné sur le Maghreb
entre -814 et -147 – ceci sur la base de l’analyse des squelettes effectuées par les
anthropologues européens [5]. L’anthropologue français Stéphane Gsell, directeur du Musée
d’Alger conclue « …L’analyse anthropologique des squelettes trouvés à Carthage prouve
qu’il n’y a pas d’unité raciale ou ethnique… le type sémitique (C’est-à-dire Blanc berbère ou
Arabe) caractérisé par une face ovale, un nez fin aquilin n’a pas été retrouvé à
Carthage. D’un autre côté le type avec un corps plus allongé que les jambes est commun aux
squelettes retrouvés au Liban et à Tyre (correspond aux Phéniciens qui étaient aussi
négroïdes)… la majorité de la population carthaginoise était négroïde » [5].

Les phéniciens, ancêtres des carthaginois, étaient également nègres si on tient compte des
mêmes analyses sur les squelettes de leur capitale Tyr au Liban, et de leur port de Syracuse en
Italie. Ceci dit, il y a eu un contact étroit entre les phéniciens et les Blancs d’Asie d’où le fait
que le phénicien ait été une langue sémitique. Mais ce contact encore une fois n’a pas modifié
les constantes raciales du temps de Carthage, si on s’en tient aux analyses ostéologiques.
Carthage fut une civilisation négro-africaine.

3- Le Maghreb était noir

Lorsque les romains prirent le Maghreb après leur guerre gagnée contre le carthaginois
Hannibal, ils trouvèrent tellement de Noirs en Tunisie, en Algérie et au Maroc qu’ils les
appelèrent Maures et nommèrent l’endroit Maurétanie. Mauros/Maures en grec comme en
latin signifie strictement Noir [6]. Maurétanie signifie donc pays des Noirs [6]. Maroc même
serait dérivé de la racine Maure. En réalité si ce mot a finit par signifier Blanc aujourd’hui,
c’est parce que c’est un mot désignant les habitants d’une région qui a été conservé malgré le
fait que ces habitants aient changé d’aspect.

Ce témoignage catégorique des européens permet de penser que les Noirs étaient là de tout
temps au Maghreb. La Libye quant à elle, en raison du brigandage auquel se livrait sa
population nomade, était dénommée Barbari par les romains. Toujours en Lybie, les grecs et
les romains vont décrire la présence de peuples aux visages scarifiés et peints, qui portent des
tresses et pratiquent le totémisme, avec une organisation de toute évidence matriarcale [7].
C’est là une description culturelle formelle d’un peuple noir. Les mêmes documents d’époque
vont décrire la présence d’une petite nation « éthiopienne » vivant de Tripoli à
Tunis [8]. Éthiopien dérive du grec « Aethiopus » qui signifie visages brulés donc Noir ; ce
mot était à l’origine appliqué aux Noirs du Soudan [9]. Ce qui prouve encore qu’il y avait des
Noirs en Libye.

4- « Plus noires que le plus noir des encres »

Lorsque les Arabes entrèrent en Barbari et en Maurétanie, ils transformèrent le mot Barbari en
Berbère pour désigner tous les peuples du Maghreb et de la Lybie sans distinction de
couleur [10]. Le mot Berbère désignait donc au départ des peuples globalement noirs. Ces
peuples autochtones constituèrent l’écrasante majorité des troupes qui entrèrent en Espagne en
711 pour débuter les 781 ans d’occupation musulmane de la péninsule ibérique. Les
témoignages des Européens de l’Epoque sont formels.

Le roi d’Espagne Alfonso X dit « le sage » raconte cette invasion « tous les soldats maures
étaient habillés de soie et de laine noire acquise par la force… leurs faces noires étaient
comme du poix et le plus beau d’entre eux était (noir) comme une casserole« [11].

Moulay Rachid, roi du Maroc au 17e siècle. Il est le fondateur de l’actuelle dynastie alaouite
qui règne sur le Maroc jusqu’à nos jours. Il fut indiscutablement noir. La civilisation du
Maroc impérial, avec ses villes magnifiques telles que Marrakech et Meknès, est surtout le
fait de dynasties noires. Cette civilisation doit être considérée comme une civilisation noire.
Source: Collection royale britannique royalcollection.org.uk

Voici un extrait de la chanson de Roland, récit épique français de la bataille entre les Francs et
les Africains au nord de l’Espagne au 8e siècle, qui nous renseigne sur l’apparence des
envahisseurs « En tête s’avance le Sarrasin Abysme (Abyssin/Ethiopien (noir) ?) ; Il n’en est
plus criminel dans cette compagnie que lui. Taché par les marques de ses crimes et grandes
trahisons. Point (il) ne croit en Dieu, fils de sainte Marie. Et il est noir, aussi noir que poix
fondu… Ethiopie (c’est-à-dire visages brûlés/Afrique en grec), une terre maudite en
effet. Les Noirs qui en viennent sont sous son commandement; De ces gens qui ont le nez
énorme et les larges oreilles. Et il y en a là plus de 50 000 en compagnie…. Quand Roland
aperçoit la race incroyable, ces hordes et hordes plus noires que le plus noir des encres. De
blanc il n’y a que les dents » [12].

Ce sont donc les Européens qui nous ont donné les meilleures descriptions des peuples
premiers du Maghreb. On estime à 3,5 millions le nombre de Noirs en Espagne et au Portugal
à la fin de l’occupation musulmane [13]. Leurs descendants actuels s’appellent Moreau,
Maurice, Morin, Moreno, Moro, Moore, Murray, Maurois etc…

Alors on se demande si jusqu’au 8e siècle au moins, le Maghreb était noir, comment est-il
devenu blanc ? La présence arabe explique en partie le phénomène mais ce sont les deux
dernières étapes du peuplement qui semblent nous donner la clé de l’énigme.

5- L’esclavage des Blancs et la présence ottomane

Des millions de Blancs européens ont été mis en esclavage par les Arabes et d’autres
musulmans.
Image: Le marché aux esclaves par Jean Léon Jerome

L’encyclopédie de l’Ukraine de 2002 estime à 2 à 2,5 millions le nombre de déportés depuis


l’Ukraine, la Biélorussie et la région de Moscou, ceci entre le 15e et le 18e siècle
uniquement [14]. En sachant que la traite des Blancs par les musulmans a commencé au
8e siècle et a concerné une zone plus étendue, on est porté à croire que le bilan est beaucoup
plus lourd que ces 2,5 millions. C’est une traite dont on ne veut pas parler, de mise en
esclavage des blancs d’Europe – germains et slaves en particulier (d’où esclave) – par les
Arabo-musulmans. Les hommes blancs étaient castrés par les Juifs à Verdun en France et
déportés depuis Venise. Les Européens comme les Arabes ont une sorte d’accord tacite pour
passer cette histoire sous silence et faire avaler à tous que seul le Noir a été esclave.

Tous ces blancs, en particulier des femmes, ont été mis en servitude dans tout le monde
musulman, y compris au Maghreb, probablement en plus grand nombre que les Noirs. Ce sont
donc ces blancs qui se métisseront avec les Noirs berbères pour donner ceux qu’on continue à
appeler Berbères jusqu’à nos jours. La présence ottomane ici aussi intensifiera le blanchiment.
Ceci tend à expliquer pourquoi il y a des éléments négro-africains, européens et sémitiques
(arabes) dans les langues berbères.

Nous nous doutons que les Berbères n’accepteront jamais une telle conclusion.

Une Berbère noire et une Berbère blanche. Les Berbères, qui constituent l’essentiel de la
population du Maghreb aujourd’hui, ne sont pas encore un peuple uniformément blanc. Il est
fort probable qu’une grande partie de leur culture leur vienne de leur héritage noir.

En résumé si les étapes du blanchiment de l’Egypte sont connus. Le Maghreb et la Libye


quant à eux, initialement noirs, se seraient blanchis avec les premiers blancs de Libye, les
arabes, les turques, et surtout par la traite des Blancs.

Imatin.net

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