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INTRODUCTION

Concevoir un système est une activité dévolue à une ou plusieurs personnes chargées de mettre en place les
différentes phases d'automatisation d'une tâche (réservation de places d'avion, gestion du personnel, gestion de stock,
…)

Un système est un ensemble organisé de composants ayant des rapports entre eux, établis de manière à pouvoir
accomplir une tâche.

Le cycle de vie d'un système comprend 5 phases :


1- enquêtes préliminaires,
2- analyse
3- conception
4- développement
5- mise en œuvre

La phase 1, appelée aussi étude de faisabilité, est la phase pendant laquelle on fait des enquêtes préliminaires
d'études du problème afin de déterminer comment le projet d'analyse et de conception doit être conduit. On détermine
la nature et l'étendue du problème, on exprime les besoins de l'utilisateur considérés comme des objectifs.

Dans la phase 2, analyse de système, on collecte et on analyse toutes les données venant de différentes sources :
documents écrits, interviews, questionnaires, échantillonnages.

Les sources de données accessibles sont déterminées, l'analyste doit décider lesquelles sont les plus appropriées.
Pour analyser les données, l'analyste peut utiliser divers diagrammes et schémas. Le diagramme de flux de données
fournit une image des flux de données à travers le système.

Dans la phase 3, conception de système, une conception générale du système devant être approuvée par le client est
présentée avant de procéder à la conception détaillée.

La conception détaillée apporte des précisions concernant les éléments suivants :


- entrées (données) nécessaires : support, contenu, formulaire de saisie
- états de sortie nécessaires déjà connus : support, type, contenu, forme
- fichiers et bases de données : structures
- traitement : opérations à effectuer
- contrôle du système et sauvegarde : quand, comment

Dans la phase 4, développement de système, on effectue les tâches de programmation et de test. On choisit un
logiciel de développement et/ou un langage de programmation. La programmation sera découpée en modules
indépendants. On utilise des données bidon (ou jeu d'essai). Chaque module est testé indépendamment. L'utilisation
des données réelles ne sera effectuée que plus tard.

Dans la phase 5, mise en œuvre, se déroulent les activités suivantes : formation, préparation des utilisateurs à
l'utilisation du nouveau système, conversion de matériel, conversion de fichiers, conversion de système.
Merise/MCD 2

Merise propose un ensemble de formalismes et de règles destinées à modéliser de manière indépendante les données
et les traitements du système d’information (SI)
Les étapes :
- le schéma directeur : politique d’organisation et d’automatisation du système d’information.
- l’étude préalable par domaine: qui doit aboutir à une présentation générale du futur système de gestion (modèles
des données et des traitements) en indiquant les principales novations par rapport au système actuel, les moyens
matériels à mettre en œuvre, les bilans coût – avantage. Cette étude est réalisée en 4 phases :
- une phase de recueil qui a pour objectif d’analyser l’existant afin de cerner les dysfonctionnements et les
obsolescences les plus frappantes du système actuel.
- une phase de conception qui a pour objectif de formaliser et hiérarchiser les orientations nouvelles en
fonction des critiques formulées sur le système actuel et d’autre part des politiques et des objectifs de la
direction générale. Cela revient à modéliser le futur système avec une vue pertinente de l'ensemble.
- une phase d’organisation dont l’objectif est de définir le système futur au niveau organisationnel: qui fait
quoi ?
- une phase d’appréciation dont le rôle est d’établir les coûts et les délais des solutions définies ainsi que
d’organiser la mise en œuvre de la réalisation. A cet effet un découpage en projets est effectué.
- l’étude détaillée par projet qui consiste d’une part à affiner les solutions conçues lors de l’étude préalable et
d’autre part à rédiger, pour chaque procédure à mettre en œuvre, un dossier de spécifications détaillé décrivant les
supports (maquettes d’états ou d’écran) ainsi que les algorithmes associés aux règles de gestion… A l’issue de
cette étude, il est possible de définir le cahier des charges utilisateurs qui constitue la base de l’engagement que
prend le concepteur vis à vis des utilisateurs. Le fonctionnement détaillé du futur système, du point de vue de
l’utilisateur, y est entièrement spécifié.
- la réalisation dont l’objectif est l’obtention des programmes fonctionnant sur un jeu d’essais approuvés par les
utilisateurs.
- la mise en œuvre qui se traduit par un changement de responsabilité : l’équipe de réalisation va en effet transférer la
responsabilité du produit à l’utilisateur. Cette étape intègre en particulier la formation des utilisateurs. Après une
période d’exploitation de quelques mois, la recette définitive de l’application est prononcée.
- la maintenance qui consiste à faire évoluer les applications en fonction des besoins des utilisateurs, de
l’environnement et des progrès technologiques.

Merise comprend plusieurs modèles :


- MCC : Modèle Conceptuel de la Communication
- MCD : Modèle Conceptuel des Données
- MLD : Modèle Logique des Données
- MPD : Modèle Physique des Données
- MCT : Modèle Conceptuel des Traitements
- MOT : Modèle Organisationnel des Traitements

LE MODELE CONCEPTUEL DE LA COMMUNICATION

Acteur 1
Doc1
Doc11
Act 11
Doc2
Acteur 2 Act 13

Doc3 Act 12 Doc12


Acteur 3

En rectangle : l’organisation (ex : l’entreprise)


Ellipse en pointillé : les acteurs externes (ex : client)
Ellipse en continu : les acteurs internes (ex : service commercial)
Doc1, Doc2, …. : noms des documents
Flèche : sens de parcours des documents
Merise/MCD 3

LES DONNEES
LE MODELE CONCEPTUEL DES DONNEES
(utilisé pour représenter les données étudiées lors de l’analyse, et aussi pour représenter les données dans le futur SI)
1/ Définitions :

Individu, Objet, Entité : ils ont une existence propre et sont composés de plusieurs propriétés.
Ex : Etudiant, Client, Fournisseur. L'entité Etudiant est l'ensemble des noms, des adresses de tous les
étudiants.
(Une fiche Etudiant contient les noms, les adresses des étudiants, et autres informations concernant les
étudiants)
Propriété : c'est une information, une rubrique concernant un individu.
Ex : Nom d'un étudiant, Adresse d'un étudiant
Relation : permet une association entre un ou plusieurs individus.
Ex : prêt = relation entre l'entité Livre et l'entité Etudiant
Dans le centre de documentation de l'école, on prête un livre à un étudiant. A chaque prêt, il faut connaître
l'occurrence de l'entité Livre et l'occurrence de l'entité Etudiant (quel livre a-t-on prêté à tel étudiant)
Occurrence : c'est une réalisation ou un élément d'une entité ou d'une relation.
Ex : Une occurrence de l’entité Etudiant : Rakoto
Une Occurrence de l’entité Livre : Histoire de Madagascar
Les occurrences de l’entité Etudiant : Rakoto, Rasoa, Randria, …
Les occurrences de l’entité Livre : Histoire de Madagascar, Ilay Vohitry ny nofy, Computers, …

2/ Individu, Objet, Entité :

Une entité est donc composée de plusieurs propriétés. Parmi ces propriétés, on choisira une pour servir d'identifiant.
Un identifiant est une propriété qui permet d'identifier rapidement et facilement chaque élément d'un individu. Il est
unique.
(Parmi les rubriques de la fiche Etudiant : nom, adresse, numéro matricule,…. on en choisit une, pour permettre
d'identifier rapidement chaque étudiant. Le numéro matricule est choisi, au lieu de nom car il peut exister des noms
identiques)

Fiche Etudiant (Entité Etudiant)


Nom Adresse Numéro Matricule  Propriétés
Rakoto Isotry, lot II Z 4 100255  Occurrence 1
Rasoa Analakely, lot IVK 12 100256  Occurrence 2
……. ……. …….
.…… .…… .……
……. ……. …….

On représente chaque entité par un rectangle avec son nom et son identifiant :
ETUDIANT

NUMERO MATRICULE

3/ Relation :

Une relation lie deux ou plusieurs individus. Une relation peut aussi avoir des propriétés. La relation ne peut exister
sans les individus. (Le mot ‘association’ est aussi parfois utilisé. La relation permet dans ce cas de lier l’association et
l’entité)
Elle est représentée par une ellipse, reliée aux individus

LIVRE ETUDIANT
PRETER

Lorsqu'il n'y a pas de données créées, on dit que la relation est non porteuse de données.
Dans le cas contraire, elle est porteuse de données. Elle possède alors des propriétés.
Merise/MCD 4

a ) non porteuse de données

Si, dans le projet étudié, la relation n'engendre aucune donnée, les occurrences sont représentées de la manière
suivante (schéma de ce qui se passe) :

Histoire de Madagascar Rakoto


Ilay vohitry ny Nofy Randria
Ohabolana malagasy Rasoa
Computers

Les livres Histoire de Madagascar et Computers ont été prêtés à Rakoto


Le livre Ilay Vohitry ny Nofy a été prêté à Randria
Le livre Ohabolana Malagasy a été prêté à Rasoa
Le schéma de la relation :

LIVRE ETUDIANT
PRETER

Lors des prêts, aucune donnée n'est enregistrée.

b) porteuse de données

On suppose maintenant que la donnée date de prêt est enregistrée lors d'un prêt.
Le schéma de la relation :

LIVRE ETUDIANT
PRETER

Date de prêt

Date de prêt est la donnée engendrée quand il y a un prêt. La relation Prêter est dite porteuse de données.
Les occurrences :

01/02
Histoire de Madagascar Rakoto
09/02
Ilay vohitry ny Nofy Randria
Ohabolana malagasy 08/02 Rasoa
Computers
01/02

Remarque : Mais on peut aussi raisonner de la manière suivante :


Un calendrier est utilisé. A une date du calendrier peut correspondre un ou des prêts. A ce moment-là, la date de
prêt n’est plus une donnée engendrée mais une entité ou entité composée de toutes les dates du calendrier (Voir
relation n-aire).

c ) relation binaire, relation n-aire

La relation est dite binaire lorsqu'elle lie 2 individus


Elle est dite n-aire lorsqu'elle lie 3 ou plusieurs LIVRE ETUDIANT
individus . PRETER

Exemple de relation n-aire :

CENTRE
Merise/MCD 5

Les occurrences (schéma de ce qui se passe) :

Histoire de Madagascar Rakoto


Ilay vohitry ny Nofy Randria
Ohabolana malagasy Rasoa
Computers

Centre d'Ouvrages Scien-


tifiques Internationaux
Centre d'Ouvrages
Littéraires
Centre d'Ouvrages de
Civilisation

d ) relation réflexive

Il existe des relations entre des occurrences d'un même individu.


Exemple pour la fiche Etudiants :

Rakoto Kolo est le frère de Rasoa


Rasoa Le nom de la relation est :
…. "est frère de" ou "est sœur de"
…. selon le sens de la
Kolo lecture
Patrice

Il peut y avoir 2 ou plusieurs occurrences liées en même temps (Rasoa, Kolo et Patrice peuvent être frères et sœurs)
Ce qui rend déjà la présentation un peu plus complexe :

Rakoto
Rasoa
…. A ce moment-là, on aura : Rasoa est sœur de
…. Kolo, Rasoa est sœur de Patrice, Kolo
Kolo est frère de Patrice, Kolo est frère de Rasoa,.
Patrice Patrice est frère de Kolo, etc

4/ Identifiant

L'identifiant d'une entité est choisi parmi ses propriétés.


Pour l'entité Livre, ce sera le Code du livre. Pour l'entité Etudiant, on l'a déjà mentionné, c'est le Numéro
Matricule. Pour l’entité Date, ce sera la Date qui est aussi la seule propriété.
Si on doit préciser l'identifiant d'une relation, il peut être composé des identifiants des individus liés. Mais on préfère
préciser cet identifiant dans le MLD. A ce moment-là, on parlera de clé primaire.
Le schéma des relations :

LIVRE ETUDIANT
PRETER
CODE N° MATR

DATE

DATE
Merise/MCD 6

Les occurrences :

Histoire de Madagascar Rakoto


Ilay vohitry ny Nofy Randria
Ohabolana malagasy Rasoa
Computers

01-02
.
.
08-02
09-02

5/ Cardinalités

Pour chaque couple Individu-Relation, on détermine le nombre minimum et le nombre maximum d’occurrences.
L’ensemble de ces deux nombres est appelé cardinalité.
Ex :
On répond à la question : Combien de fois on a prêté
LIVRE PRETER chaque livre ? (On prend un livre qcq, combien de
CODE fois on l’a prêté)
Réponse : Au minimum 0 fois, au maximum n fois.
Cardinalité : 0,n
On répond à la question : Combien de fois y a-t-il un
prêt à chaque date du calendrier ? (On prend une date
PRETER DATE
qcq, combien de fois on a prêté à cette date)
DATE Réponse : Au minimum 0 fois, au maximum n fois.
Cardinalité : 0,n

On répond à la question : Combien de fois on a


PRETER ETUDIANT accordé un prêt à un étudiant ? (On prend un étudiant
qcq, combien de fois on a prêté à cet étudiant)
N° MATR Réponse : Au minimum 0 fois, au maximum n fois.
Cardinalité : 0,n

On voit que les cardinalités de chaque couple Individu-Relation sont toutes (0,n) dans notre exemple.
Les cardinalités les plus courantes sont : (0,n) – (0,1) – (1,n) – (1,1). Mais on peut avoir des cardinalités particulières
précises comme : (5, 22) – (1, 6) – …..

Le schéma des relations avec les cardinalités :

LIVRE ETUDIANT
( 0,n ) PRETER ( 0,n )
CODE N° MATR

( 0,n )

DATE

DATE

Représentation graphique de la cardinalité (0,n) :


A un moment donné, si on désire connaître quels livres ont été empruntés et combien de fois, on peut répondre par le
schéma suivant :
Merise/MCD 7

Histoire de Madagascar Le nombre de prêts varie de 0 à n


Ilay vohitry ny nofy pour chaque livre.
Législation Il n’y a eu aucun (0) prêt pour le
Ohabolana malagasy livre Législation.
L’audit en entreprise Il y a eu 3 prêts pour le livre Com-
Computers puters, 2 pour Histoire de Mcar

6/ Règles de vérification
Après avoir conçu un modèle, il faut vérifier les règles suivantes :
Règle 1 : Non-redondance. Une propriété ne peut appartenir qu’à une entité ou une relation. Elle ne peut pas être
présente plus d’une fois dans le modèle.
Règle 2 : Unique valeur. Une propriété d’une entité ou d’une relation ne peut prendre qu’une seule valeur pour chaque
occurrence.
Ex : Si les propriétés Matricule, Adresse appartiennent à l’entité Etudiant ; alors un matricule ne peut jamais
avoir 2 adresses en même temps.

Règle 3 : Occurrence unique d’une relation.


Représentation schématique de ce qui se passe :
FAUX : 2 occurrences de relation identiques

Histoire de Madagascar Rakoto

Rakoto a emprunté Histoire de Madagascar 2 fois.

CORRECT : 1 seule occurrence de relation

Histoire de Madagascar Rakoto

01/02
15/02

Rakoto a emprunté Histoire de Madagascar le 01/02, 1 fois. Il a encore emprunté Histoire de


Madagascar le 15/02, 1 fois.
Règle 4 : Si la branche qui lie une relation à une entité peut être optionnelle, il faut l’éclater en 2 ou plusieurs
relations.
FAUX : La relation Prendre peut être interprétée de 2 manières : consulter sur place (la date
n’est pas alors nécessaire) ou emprunter (la date est nécessaire). La date est donc
optionnelle.
LIVRE PRENDRE ETUDIANT

CODE N° MATRICULE

DATE

DATE

CORRECT : La relation Prendre est éclatée en Consulter et Prêter

CONSULTER
LIVRE ETUDIANT

N° MATRICULE
CODE PRETER

DATE

DATE
Merise/MCD 8

Règle 5 : Propriétés dépendant de l’identifiant. Chaque propriété d’une entité doit dépendre directement de
l’identifiant de cet individu. Si ce n’est pas le cas (la propriété peut aussi dépendre de l’autre entité en
relation), cette propriété doit appartenir à la relation, mais pas à l’individu.

Ex : On vend certains livres aux étudiants

LIVRE ETUDIANT
ACHETER
CODE N° MATRICULE
MONTANT

Le montant du livre peut, à première vue, dépendre du Code de l’entité Livre. Achaque Code peut
correspondre son montant.
Mais ce montant peut aussi dépendre du N° matricule de l’entité Etudiant (Quel est le montant déboursé par
l’Etudiant ?)
Le montant doit alors être inséré dans la relation Acheter.

LIVRE ETUDIANT
ACHETER
CODE N° MATRICULE
MONTANT

Règle 6 : Entité cachée. Si une propriété dépend d’une entité , et d’une autre propriété de cette entité, il faut chercher
un autre entité qui correspond à cette propriété.
Ex :
ETUDIANT La propriété Filière dépend du N° Matricule et aussi de
N° MATRICULE l’Etablissement (ou bien la propriété Etablissement dépend
Nom et Prénoms de la Filière ?)
Adresse La connaisance de la filière permet de préciser
Etablissement l’établissement.
Filière Filière et Etablissement sont donc des propriétés d’une autre
entité

L’entité Etudiant est transformée comme suit :

ETUDIANT FILIERE
N° MATRICULE Code Filière
Nom et Prénoms Etablissement
Adresse
Solution 1

ETUDIANT FILIERE ETABLISSEMENT


N° MATRICULE Filière Etablissement
Nom et Prénoms
Adresse

Solution 2
Rq : Chercher ou créer les identifiants pour FILIERE et ETABLISSEMENT(Voir 8. Codes)
7. Etapes pour la construction d'un MCD :
1. Dresser la liste des données (dictionnaire des données)
2. Rechercher les données qui ont la même signification mais de dénomination différente, les données qui se
répètent, les données obtenues à partir d'autres données. Eliminer celles qui sont inutiles (polysèmes, synonymes)
3. Rechercher les individus (entités) et leur identifiant
4. Rattacher les propriétés aux entités
5. Recenser les relations porteuses de données et rattacher les propriétés correspondantes
6. Recenser les relations non porteuses de données
7. Etudier les cardinalités
8. Vérifier que les règles de vérification sont respectées
Merise/MCD 9

8. Codes

Les codes sont utilisés pour représenter des désignations trop longues par une suite de caractères, avec des règles
logiques de construction.
Ex : Le nom d'une marchandise est représenté par la référence marchandise
(Papier vélin) (010151)
Le nom d'un étudiant est représenté par son numéro matricule
(Rakotonandrasana) (14202)
Les noms des clients sont représentés par les références client
(Sté AB ) (226)

a) Avantages de l'utilisation de codes

- Nombre réduit de caractères


- Ecriture sans ambiguïté (majuscule, minuscule, …)
- Logique de construction préétablie (Chaque caractère a une signification bien précise)
- Traitement par l'ordinateur rendu facile
- Souplesse de la mise à jour des codes
- Le code peut facilement jouer le rôle d'identifiant
- Le code est utilisé dans les zones de liste (liste de choix)

b) A quel moment doit-on décider d'adopter des codes

- Avant l'informatisation des données


Chaque entité doit avoir son identifiant qui est un code dans la plupart des cas (numéro matricule,
référence marchandise, …). Si l'identifiant d'une entité n'est pas un code, on peut le créer.

- Lorsqu'on décide de remplacer d'anciens codes


Pour diverses raisons, on peut décider de remplacer les codes existants. Les nouveaux codes créés
doivent pouvoir représenter correctement les individus correspondants.

c) Principes de construction des codes

c1) Caractères utilisés


On préfère utiliser des chiffres plutôt que des lettres. Eviter les caractères spéciaux.
Le nombre des caractères n'est pas limité.

c2) Signification de chaque caractère


On suppose qu'on va créer des codes pour représenter l'entité marchandises.
Dans l'entreprise, il existe différents types de marchandises : papier vélin, ciment, chaise, …
Classons les marchandises par type :
- fourniture de bureau : papier vélin, cahier, stylo, …
- matériel de bureau : chaise, table, armoire, …
- matériaux de construction et outillage : ciment, marteau, scie, …
Attribuons un chiffre à chaque type:
1 : fourniture de bureau
2 : matériel de bureau
3 : matériaux de construction et outillage
Attribuons un autre chiffre à chacun des articles
- fourniture de bureau : 11 papier vélin, 12 cahier, 13 stylo, …
etc.
Ce principe suppose qu'il y au plus 9 articles classés dans "fourniture de bureau" (codifiés 11, 12,
13, 14, 15,…19), car on ne peut plus attribuer le code 20 pour le dixième article.
S'il existe donc plus de 9 articles, on préfère utiliser 2 positions :
- fourniture de bureau : 101 papier vélin, 102 cahier, 103 stylo, …
Ce principe suppose qu'il y au plus 99 articles classés dans "fourniture de bureau" (codifiés 11, 12,
13, 14, 15,…99)

c3) Codes détaillés


Merise/MCD 10

Afin de pouvoir traiter les données correctement, utiliser d'autres chiffres afin de préciser les caractéristiques
de chaque article :
1 03 01 : stylo bleu
1 03 02 : stylo rouge
De cette manière, si par exemple on désire faire le total des stylos bleus vendus, on fera le total des quantités
des articles ayant comme code 1 03 01
Si on désire faire le total des stylos toutes couleurs confondues, on fera le total des quantités des articles
ayant un code commençant par 1 03
Si on désire faire le total des montants des "fourniture de bureau ", on fera le total des montants des articles
ayant un code commençant par 1

c4) Articles non classés ailleurs


Quelquefois, l'opérateur de saisie est embarrassé lorsqu'il doit attribuer un code à un article qui ne figure
nulle part.
Ex : stylo violet qui n'a pas son propre code

Deux possibilités sont offertes :


- ou bien le programmeur a prévu qu'on peut insérer un nouveau code dans le fichier ou la table
marchandise
- ou bien le programmeur a inséré des codes destinés à recevoir les marchandises non classées ailleurs

Dans le premier cas, le code du stylo violet peut être 1 03 03


Ex : 1 03 01 : stylo bleu
1 03 02 : stylo rouge
1 03 03 : stylo violet
Dans le deuxième cas, on attribue le chiffre 9 à ces marchandises (1 position), ou 90 jusqu'au 99 (2
positions)
Ex : 1 03 01 : stylo bleu ou 1 3 1 : stylo bleu
1 03 02 : stylo rouge ou 1 3 2 : stylo rouge
1 03 90 : stylo autres couleurs ou 1 3 9 : stylo autres couleurs

c5) Utilisation des codes existants


On peut utiliser des codes existants, ou en créer. Ex : code postal (Madagascar), code communes
(Madagascar), code pays (international), code douanier des marchandises (international), code CITI
(international), …
On peut adapter ces codes (ajout, modification) pour le besoin de l'entreprise

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