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2017-2018
Table des matières
1
Chapitre 1
Généralités
2
3
* mise à niveau du signal de sortie pour la transmission à distance. du domaine nominal d’utilisation, que peuvent atteindre et conserver de façon
Ce module électronique est souvent appelé transmetteur, il peut être ou non temporaire ou permanente, d’un part la grandeur à mesurer, d’autre part les
incorporé au capteur. grandeurs d’influence, sans que les caractéristiques métrologiques du capteur
soient modifiées après retour dans le domaine nominal d’utilisation.
Domaine de non destruction : Il est défini par les valeurs limites que
1.4 Classification des capteurs peuvent atteindre les grandeurs à mesurer et les grandeurs d’influence sans
qu’il y ait destruction du capteur. Les altérations des caractéristiques sont
Capteur actif : Il fonctionne en générateur. Un capteur actif est
irréversibles. Il est nécessaire de procéder à un nouvel étalonnage pour une
généralement basé sur un phénomène physique qui assure la conversion de
réutilisation du capteur.
l’énergie propre au mesurande en énergie électrique. Les signaux délivrés sont
Etendue de mesure : Elle est donnée par la différence algébrique entre les
de très faible puissance.
limites du domaine nominal.
Capteur passif : C’est l’impédance du capteur qui est sensible aux varia-
Surcharges admissibles : Elles correspondent aux domaines de non
tions du mesurande.Ces variations d’impédance ne sont mesurable que par
détérioration ou de non destruction selon les cas.
l’intermédiaire électrique ou électronique de conditionnement. Il doit être ali-
Sensibilité : Elle est définie d’une façon générale par le rapport entre la va-
menté par une source d’énergie externe.
riation du signal de sortie y et la variation correspondante de la grandeur à
Capteur composite :
mesurer ∆m autour d’un valeur donnée mi du mesurande.
∆y
s=
∆m mi
Figure 1.1 – Capteur composite Erreurs de mesure : On parle d’erreur de mesure ou d’erreur systématiques
lorsqu’il existe une relation de cause à effet entre le phénomène d’erreur et
des éléments extérieurs. Elle peuvent donc être calculées et corrigées.
1.4.1 Types de capteurs Erreurs accidentelles (incertitudes de mesure) : Elles entraı̂nent la
Capteur analogique : le signal de sortie est analogique. dispersion des résultats lors de mesures répétées. Elle ne peuvent pas être
Capteur numérique : Le signal de sortie est codé sous forme numérique. calculées et corrigées.
capteur logique : Appelé aussi détecteur, son signal de sortie ne comporte Justesse : Elle caractérise la qualité d’un capteur d’avoir des erreurs
que deux état. La transition correspond au franchissement d’un seuil de la systématiques réduites.
part du mesurande.
Fidélité : Elle caractérise le fait qu’un capteur fournisse des mesures avec de
faibles incertitudes.
Précision : Fidélité + Justesse ⇒ la valeur mesurée est proche de la valeur
vraie du mesurande.
Erreur de précision : Elle délimite l’intervalle autour de la valeur mesurée
à l’intérieur duquel on est sûr de trouver la vraie valeur.
Erreur absolue : C’est le résultat de mesure moins la valeur vraie de la
grandeur physique. Une erreur absolue s’exprime dans l’unité de la grandeur Figure 1.5 – Erreur de linéarité
mesurée.
Erreur relative :
Erreur absolue
Erreur de mesure =
V aleur vraie de la grandeur physique
Une erreur relative s’exprime généralement en pourcentage de la grandeur
mesurée. Etalonnage : C’est l’ensemble des opérations permettant d’expliciter la
Classe de précision : La classe de précision correspond à la valeur en relation entre les valeurs du mesurande et celles du signal de sortie.
pourcent du rapport entre la plus grande erreur absolue et l’étendue de mesure. Loi de conformité : C’est la loi fondamentale qui lie le signal de sortie au
mesurande dans le cas d’un capteur non linéaire.
Ecart de conformité : C’est l’écart max entre la courbe d’étalonnage et la
loi de conformité.
1.5.1 Erreurs dues à la température
Finesse : C’est l’aptitude d’un capteur à donner la valeur du mesurande
Erreur de zéro (décalage initial) : C’est l’écart max sur la valeur mesurée sans perturber celle-ci.
pour la valeur zéro du mesurande (à défaut la valeur d’origine) pour une
5
Un capteur passif est un matériau utilisé en tant qu’impédance dont l’un des
paramètres est sensible au mesurande.
Figure 1.6 – Temps de réponse La mesure de l’impédance permet de déduire la valeur du mesurande.
Cette mesure nécessite l’utilisation d’un conditionneur.
Deux types de mesure :
- Mesure d’une résistance R(m) ⇒ montage à source de courant constant
- Mesure d’une variation de résistance R(m) ⇒ pont de Wheatstone
∆R(m) 1 E
V (m) = ∆R(m)
1.7.1 Valeur moyenne
R0 1 + 4
2R0
Lorsque la mesure d’une même grandeur X a été répétée n fois, donnant les
Si ∆R(m) << R0 → relation linéaire : résultats : x1 , x2 . . . xn , la valeur moyenne est définie par :
P
∆R(m) E xi
V = x̄ =
R0 4 n
Montage 3 fils : Il est utilisé dans le cas ou le capteur est éloigné du pont. 1.7.2 Ecart type
Il permet d’atténuer l’influence des fils de liaison dont les résistances ne sont
pas négligeables. Si ∆R(m) << R0 et Rf << R0 ⇒ Une indication de la dispersion de ces résultats est donnée par l’écart-type :
rP
∆R(m) E (xi − x̄)
V = σ=
R0 4 n−1
7
Dans ce cas :
* La valeur la plus probable est la valeur moyenne des mesures.
* En général on prend une incertitude égale à 3 fois l’écart-type.
1.8 Conclusion
L’ objectif de ce cours est de donner les bases nécessaires pour :
,→ choisir le bon capteur pour une utilisation spécifique
,→ caractériser le capteur à partir de différents attributs
Cependant il est important de noter que dans les phases étude, installation,
maintenance (préventive ou curative), le problème doit être appréhendé avec :
,→ Méthode
,→ Rigueur
,→ Esprit critique
Chapitre 2
Mesure de température
8
9
— Autres types de capteurs : Dans un conducteur homogène, entre deux points M et N à températures
1. Capteurs à cristaux liquides différentes, il existe une fem ne dependant que de la nature du conducteur et
des températures TM et TN . La fem Thomson est donnée par :
2. A repère : crayon, peinture thermosensible
Z TN
TM TN
EA = hA dT
2.3 Thermocouples TM
Ce sont des dispositifs qui délivrent une force électromotrice en fonction de la où hA est le coefficient de Thomson fonction de la température. Loi de Ma-
température Tx . gnus :
Il existe différents effets thermoélectriques. Si les extrémités d’un circuit constitué d’un conducteur unique sont à la même
température, la fem Thomson est nulle.
2.3.1 Effet Peltier
2.3.3 Effet Seebeck, couple thermoélectrique
ρ = ρ0 (1 + α(T − T0 ))
La Sensibilite thermique d’un résistance est donnée par : 2.4.2 Les thermistances
Une thermistance est un agglomérat d’oxydes métalliques frittés (rendus com-
1 dR pacts par haute pression exercée à température élevée, de l’ordre de 150 bars
α=
R dT et 1000◦ C). La composition d’une thermistance peut-être, par exemple :
12
- capteurs photo-électriques,
- capteurs thermiques.
Suivant qu’on utilise les grandeurs spectrales à une longueur d’onde Dans la mesure où les longueurs d’onde λ1 et λ2 sont voisines :
déterminée ou les grandeurs intégrales sur l’ensemble du spectre visible et
infrarouge, les résultats obtenus n’ont pas la même signification physique. e(λ1 , θ)s(λ1 )p(λ1 ) = e(λ2 , θ)s(λ2 )p(λ2 )
On doit distinguer :
— Les pyromètres monochromatiques Le rapport des signaux délivrés par le détecteur devient :
— Les pyromètres bichromatiques
Eλ1 (T ) Eλ1,n (T ) λ5 exp λC11T − 1
— Les pyromètres mesureurs d’énergie = = 51 =
Eλ2 (T ) Eλ2,n (T ) λ2 exp λC2T − 1
2
V = V0 (1 + αT )
avec :
Vo : volume du liquide à 00 C ;
V : volume de liquide à T 0 C ;
α : coefficient de dilatation du liquide en 0 C −1 ;
Cette équation montre que la sensibilité du thermomètre à dilatation de li-
quide est proportionnelle au volume Vo (fonction du volume du réservoir), au Figure 2.22 – Colonne émergente
coefficient de dilatation du liquide (donc au type de liquide choisi) et inverse-
ment proportionnel à la section S du capillaire car :
En dehors des réglages classiques (zéro, échelle), on doit penser à corriger la
∆V mesure de la température si il est impossible d’immerger complètement la co-
∆h =
S lonne (figure :??). Dans les cas (a) et (c) la colonne de liquide thermométrique
est totalement immergée dans l’enceinte dont on mesure la température. La
les liquides thermométriques utilisés sont : dilatation de ce liquide se fait donc pleinement. Dans le cas (b) la colonne de
liquide est immergée jusqu’à la graduation n, dans l’enceinte de température
- Pentane (−200 à 20◦ C) inconnue. La partie de la colonne située entre n et h est en contact avec la
température ambiante. Le volume correspondant à une graduation est noté v.
- Alcool éthylique (−110 à 100◦ C)
Le volume à la température ambiante est : V = (h − n)v. Ce volume est à la
- Toluène (−90 à 100◦ C) température ambiante, il en résulte donc un défaut de dilatation.La correction
à apporter est donc :
- Créosote - Alcool éthylique (−10 à 200◦ C)
∂h = (h − n)α(x − t)
- Mercure (−38 à 650◦ C)
- Mercure - Thallium (−58 à 650◦ C) En réalité, la partie émergée n’est pas à la température ambiante. Dans la
pratique on prend les 7/10 de la correction calculée. Cette correction n’étant
- Mercure - Gallium (0 à 1000◦ C) pas très précise, on essayera, dans la mesure du possible, de positionner au
mieux le thermomètre (cas a ou c ).
L’espace libre au dessus du liquide peut-être vide. Toutefois, pour empêcher
la colonne de liquide de se fractionner facilement et aussi pour permettre de
mesurer des hautes températures, l’espace libre est rempli d’un gaz neutre
(azote ou argon) mis sous une pression fonction de la température à mesurer. 2.7.3 Thermomètres à dilatation de gaz
La chambre d’expansion évite les trop fortes variations de pression.
le choix dumatériau constituant l’enveloppe du thermomètre dépend du do- On utilise la propriété des gaz parfaits représentée par l’équation :
maine de température à mesurer :
P V = nRT
- Verre d’Iena jusqu’à 450◦ C ;
- Verre Supremax jusqu’à 630◦ C ; avec : n = nombre de moles ; R = 8.31 Jmol−1 K −1 ;
T la température en ◦ K et P la pression en P a.
- Silice pure fondue jusqu’à 1000◦ C. Exemple :
17
Sous une forme schématisée, un thermomètre à gaz est composé d’une sonde
A, formant une enveloppe dans laquelle est enfermé le gaz thermométrique
(figure : ??). Cette sonde est reliée par un tube capillaire de raccordement à
l’extrémité B d’un tube de Bourdon. La longueur du tube de raccordement
ne doit pas excéder 100 mètres. Sous l’effet de la température du milieu
dans lequel la sonde est placée, la pression du gaz va varier, ce qui modifiera
l’équilibre de l’extrémité libre du tube de Bourdon. Cette variation de Figure 2.25 – Thermomètre à simple remplissage
pression se traduira par un mouvement de rotation de l’index indicateur qui
se déplacera devant un cadran portant des graduations thermométriques.
Les gaz le plus souvent employés sont : l’hélium, l’hydrogène, l’azote et le gaz
carbonique.
très différents, soudées à plat sur toute leur surface (figure : ??). Lorsqu’il est
est soumis à une variation de température, les dilatations différentes des deux
faces provoquent des tensions, il en résulte une incurvation de l’ensemble.
Pyromètre linéaire :
La sonde est formée d’une gaine de silice dans laquelle est placé un barreau
Figure 2.27 – bilame métallique dilatable. Une tige en élinvar (Ferronickel dérivé de l’invar auquel
on a ajouté du chrome pour assurer un module d’élasticité constant) transmet
la dilatation du barreau à un système amplificateur permettant la lecture (ou
la transmission).
2.8 Conclusion
Il y’a de nombreuses méthodes de mesure qui n’ont pas été abordées dans ce
cours.
Figure 2.28 – pyromètre linéaire
Les techniques de mesure de température constituent un domaine très vaste
qui profite des progrès techniques réalisés dans différents domaines ⇒ nécessité
L’élément sensible est une sonde analogue à celle du thermomètre à gaz,
d’un suivi permanent pour connaitre les nouveaux produits.
mais le tube de raccordement plonge dans la sonde. Celle-ci et le tube de
raccordement sont garnis de liquide vaporisable. Lorsque la sonde est placée
dans une enceinte chaude, une partie du liquide se vaporise. Un équilibre
liquide/vapeur s’établit, fonction de la température. En même temps, la pres-
sion a augmenté pour se fixer à la valeur de la tension de vapeur du liquide.
Cette pression est transmise par le liquide au manomètre de mesure qui agit
sur l’élément indicateur. Les capteurs à simple remplissage ne sont utilisables
que si le bulbe est à une température supérieure à la température ambiante
(sinon, la vaporisation se ferait au niveau du capteur de pression). Pour pal-
lier cet inconvénient on utilise le bulbe à double remplissage (figure : ??).
Le liquide évaporable est placé dans la zone médiane du bulbe. C’est un li-
quide transmetteur non évaporable qui est dans le fond du bulbe et dans
l’ensemble capillaire - capteur de pression. Ce liquide est soit de l’huile, soit
de la glycérine. Il transmet au manomètre la pression de la vapeur.
3.1 Introduction
Les domaines d’application :
— machines outils
— robotique
— ...
Figure 3.1 – potentiomètre rectiligne
pour mesurer d’autres grandeurs physiques (corps d’épreuve)
- mesurande primaire : ex : force, pression, accélération, . . .
Selon la forme géométrique de la résistance fixe et donc du mouvement du
- mesurande secondaire : déplacement ou position curseur, on distingue :
Les capteurs absolus : le capteur fournit un signal qui est fonction de la posi- 1. le potentiomètre de déplacement rectiligne
tion de l’une de ses parties liée à l’objet mobile.
2. le potentiomètre de déplacement circulaire
ex : potentiomètre résistif, inductance à noyaux mobile, condensateur à arma-
ture mobile, codeurs digitaux absolus, . . . Potentiomètre rectiligne :
Capteurs incrémentaux : le capteur délivre une impulsion à chaque
déplacement élémentaire. La position et les déplacements sont déterminés par Rd d
V = E= E
comptage des impulsions émises, ou décomptage selon le sens du déplacement. R D D
Capteurs de proximité : Ils sont caractérisés par l’absence de liaison mécanique
Potentiomètre rotatif :
avec l’objet dont ils mesurent la distance ou le déplacement. α
V = E
αM
19
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3.3 Capteurs de déplacement inductifs Remarque 2 RVDT : transformateur rotatif fonctionnant sur le même prin-
cipe que le LVDT.
Le déplacement que l’on veut mesurer est imposé à un des éléments d’un
circuit magnétique entraı̂nant une variation de flux. Il existe plusieurs types
de capteurs inductifs : 3.3.2 Circuit magnétique à entrefer variable
- Linear Variable Differential Transformer (LVDT)
- Circuit magnétique à entrefer variable
- ...
2jωM E
Vs = −
Z1
x 3.4 Capteurs de déplacement capacitifs
avec : Il s’agit de condensateurs plans ou de condensateurs cylindriques dont l’une
ω : pulsation du signal d’excitation, des armatures subie le déplacement ⇒ variation de la capacité.
21
Figure 3.4 – Capteurs capacitifs plan et rotatif Figure 3.6 – Principe d’un capteur à ultra son
r 0 S T v cos(θ)
C= Capteur plan d=
e 2
avec :
2πr 0 l v : vitesse de l’onde dans le milieu.
C= Capteur cylindrique
ln rr21 T : temps entre l’émission et la réception de l’onde.
Avantages : ne dépend pas du matériau en déplacement, étendue de mesure
Exemle : Gauging capacitive sensor jusqu’à une dizaine de mètres.
Mesure sans contact. L’objet dont le déplacement est à étudier forme une des Inconvénients : dépend de l’angle de réflexion θ, étendue de mesure à partir
armatures du condensateur du cm.
Caractéristiques métrologiques : E.M = jusqu’à 5cm, linéarité correcte. Exemple :
Avantages :
- mesure absolue ( pas besoin de référence)
- mise en oeuvre aisé avec un PC
Figure 3.9 – Exemples d’applications Inconvénients :
- coûteux
Caractéristiques métrologiques : - nécessite la mise en place sur l’élément mobile.
- Étendue de mesure : jusqu’à 50 cm
- résolution : jusqu’à 0.01 µm 3.7.2 Codeurs incrémentaux
Avantages : très bonne résolution.
Inconvénients : dépend de la réflectivité du matériau ciblé.
E Ke ω
U= r = = Kω
1 + Rc 1 + Rrc
V S1 = K sin ωt cos θ
Ce capteur est basé sur un transformateur (figure : ??), dont le primaire
P0 est sur le stator et le secondaire S0 sur le rotor, est alimenté par une V S2 = K sin ωt sin θ
tension alternative de fréquence proche de 10 kHz, appelée porteuse. Un
autre enroulement rotorique P1 reçoit son alimentation par le secondaire S0
du transformateur précédent . Il produit un champ tournant qui induit dans 3.10 Conclusion
◦
deux enroulements secondaires S1 et S2 placés au stator et décalés de 90 ,
Les capteurs de deplacement et de vitesse peuventt être utilisés seuls ou
deux tensions dont la combinaison permet de déterminer la position du rotor
comme éléments d’un capteur composite.
(figure : ??).
Il faut noter par ailleurs qu’il y’a d’autres capteurs qui ne sont pas abordés
L’intérêt de ce capteur réside dans sa robustesse et sa grande fiabilité, du fait
dans ce chapitre.
qu’il n’y a pas de contacts glissants. Sa précision est de l’ordre de 15 minutes
d’angle.
Mesure de déformations
4.1 Introduction
25
26
Figure 4.2 – Contrainte fonction de la déformation Figure 4.4 – Fixation d’une jauge dans le cas traction
où E est le module de Young (module d’élasticité), constant pour un Les jauges résistives sont des capteurs passifs traduisant en variation de
matériau donné. résistance leur propre déformation qui est égale (en principe) à celle de la
La loi de Hooke n’est valable que dans le domaine élastique (déformation structure sur laquelle elles sont collées. La figure ?? présente la structure d’une
réversible), elle n’est plus valable lorsque la déformation devient importante jauge à fil métallique avec le direction de la force ainsi que sa disposition sur
(figure ??). Au delà de la limite élastique (limite d’élasticité), les déformations une structure. La figure ?? présente le cas d’une jauge en présence d’une force
deviennent irréversibles, on est alors dans la zone de déformation plastique où de traction.
la contrainte n’est plus linéaire en fonction de la déformation. Dans la suite
on ne s’intéressera qu’au domaine élastique.
4.3.1 Effet piézo-résistif
4.2.2 Contraction latérale La résistance électrique d’un conducteur est donnée par la relation :
Lorsque l’éprouvette s’allonge sous l’effet de la force de traction, son L
diamètre D diminue suivant la loi : R=ρ
S
δD δL
=η où ρ est la résitivité,L la longueur et S la section du conducteur.
D L
Sous l’effet d’une contrainte, la résistance électrique change. Lorsque la
où η est le coefficient de Poisson. La variation de volume est donnée par : contrainte augmente :
- la longueur augmente ⇒ augmentation de R,
δV δL
= (1 − 2η) - la section diminue ⇒ diminution de R,
V L
- la résistivité ρ augmente (en général) ⇒ augmentation de R.
Globalement la résistance augmente avec la contrainte.
4.3 Jauges de contrainte
4.3.2 Facteur de jauge
Considérons une jauge constituée d’un fil métallique de rayon r, de longueur
L, et de résistivité ρ.
ρL ρL
R= = 2
S πr
δR δρ δL δr
= + −2
R ρ L r
δr δL δL δV
Figure 4.3 – Jauge et fixation sur une structure = −η =c
r L L V
27
δR δL
= (2 + (c − 1)(1 − 2η))
R L
δR δL
=K
R L
Avec K : facteur de jauge ≈ 2 pour les jauges à fil métallique.
Figure 4.6 – Montage avec jauge passive
4.4 Montages de mesure La tension de déséquilibre dans ce cas est est sensible seulement à la
Les jauges traduisent les déformations en variations de résistances. Ces déformation mécanique de la jauge ∆Rc)m :
variations de résistances étant très faibles, il n’est pas possible d’utiliser un
es ∆Rc)m
simple ohmmètre pour effectuer la mesure à cause de sa résolution insuf- vm ≈
fisante. Les montages les mieux adaptés sont basés sur le pont de Wheatstone. 4 Rc0
es ∆Rc1)m − ∆Rc2)m
vm =
4 Rc0
On peut augmenter la sensibilité en utilisant le montage avec quatre jauges
de la figure ??.
On a alors
es ∆Rc)m
vm =
4 Rc0
4.5 Conclusion
Il existe plusieurs type de jauges ainsi que différentes façon de les utiliser. Il
est est nécessaire d’apporter le plus grand soin à leur fixation sur les structures
étudiées et utiliser les montages adéquats.
Chapitre 5
Mesure de pression
5.1 Introduction Pression hydrostatique : C’est la pression exercée au dessous de la surface d’un
liquide par le liquide situé au dessus, quand le fluide est au repos. A l’intérieur
Les capteurs de pression tiennent ( avec les capteurs de température) une d’une colonne de fluide se crée une pression due au poids de la masse de fluide
grande place dans le marché de la mesure. sur la surface considérée. Cette pression est P = ρgh (avec ρ masse volumique
La pression est définie par : du fluide, g accélération de la pesanteur, h hauteur de la colonne).
F[N ] Pression hydrodynamique : elle résulte de la vitesse du fluide en mouvement.
P[P a] = Un fluide qui se déplace crée une pression supplémentaire P = 0.5ρv 2 ( avec
S[m2 ]
v vitesse de déplacement du fluide en m/s).
La pression est souvent exprimée en bar ( 1bar = 105 P a).
Certains constructeurs utilisent des unités anglo-saxonnes psi ( 1psi =
0, 07bar). 5.2 corps d’épreuve
Il y’a différents types de pression :
Pression absolue : pression mesurée au dessus du vide total ou du zéro absolu. Il y’a différents corps d’épreuve sensibles à la pression :
Le zéro absolu représente une absence de pression.
Le vide : il correspond théoriquement à une pression absolue nulle. Il ne peut
être atteint, ni même dépassé. Quand on s’en approche, on parle alors de vide 5.2.1 Tube de bourdon
poussé.
Pression atmosphérique (ou barométrique) : C’est la pression exercée par l’at-
mosphère de la terre. La pression atmosphérique au niveau de la mer est de
1.012bar. Elle peut varier de +/- 25 mbar avec la pluie ou le beau temps. La
valeur de la pression atmosphérique décroı̂t lorsque l’altitude augmente.
Pression relative : C’est la pression au dessus de la pression atmosphérique.
Elle représente la différence positive entre la pression mesurée et la pression
atmosphérique existante. C’est celle qui est le plus souvent utilisée, parce que
la plupart des capteurs sont soumis à la pression atmosphérique et mesurent
en relatif. Pour faire une mesure en absolu, il leur faut un vide poussé dans
une chambre de référence. Pression différentielle : C’est la différence de deux
pressions ou la différence de grandeur entre une valeur de pression donnée et
une pression de référence donnée. Figure 5.1 – Tube de Bourdon et variantes
29
30
Inventé par Eugène Bourdon en 1849. c’est un tube métallique en forme longitudinal. Le soufflet est fermé d’un côté et reçoit la pression de l’autre (fi-
d’arc de cercle maintenu par l’extrémité qui est soumise à la pression à mesu- gure ??). Parmi les métaux utilisés on trouve : le laiton, le bronze phosphoreux
rer. L’autre extrémité, fermée est libre de se déplacer sous l’effet de la pression et l’acier inox.
qui tend à le redresser (figure ??). Cette extrémité peut entrainer par exemple
une aiguille indicatrice ou le curseur d’un potentiomètre. Le tube plat en hélice 5.2.4 Membranes
est une variante.
Figure 5.6 – Reluctance variable avec tube de Bourdon La figure ?? montre un exemple d’un LVDT lié à une membrane
32
Il existe des capteurs utilisant le même principe avec un cylindre, un quartz 5.3.9 Jauges d’extensomètrie
ou une corde vibrante.
C’est l’élément le plus utilisé. Il y’a plusieurs familles de jauge parmi les-
quelles on compte :
5.3.8 Elément sensible optique — les jauges à fils métalliques tendus : fils métallique mince tendu et soudé
en deux points.
— les jauges à rubans métalliques collés : fabriquées comme les circuits
imprimés.
— les jauges à films métalliques pulvérisé : évitent le collage, elles sont
pulvérisées sur une couche isolante, elle même pulvérisée sur le corps
d’épreuve. L’adhérence se fait au niveau moléculaire.
— les jauges à barres semiconductrices collées, ex : capteur réalisé dans une
puce de silicium P en forme de X.
— les jauges à semiconducteurs diffusés : les résistances du pont de Wheats-
tone sont réalisée par diffusion de silicium P sur une membrane en sili-
cium N mono-cristallin ayant une élasticité parfaite.
— les jauges à transistors : constitué d’un transistor NPN silicium dont la
Figure 5.13 – Capteur à élément optique jonction émetteur base est couplée mécaniquement à une membrane.
5.4 Conclusion
Les applications concernant la mesure de pression couvrent des domaines
techniques très variés selon leur conditions d’utilisation : très basses pressions,
très hautes pressions, sous différents environnements et températures. Il accor-
der une attention particulière au choix de la méthode à adopter pour obtenir
le résultat souhaité.
Capteurs piézoélectriques
34
35
Dans le cas d’une force transversale : Les éléments peuvent être accolés pour des raisons de montage et de fonc-
tionnement ou de sensibilité. Ils peuvent être connectés suivant leur polarité
Qy = d12 Fy et selon que leurs déformations sont de signes identiques ou opposés.
La charge produite et la capacité sont doublées dans le cas parallèle (figure
Pour réaliser un capteur multi-composantes Fx, Fy, Fz, on réalise une super- ??-a).
position de capteurs, 1 sensible à la compression et les deux autres à des forces La tension (en circuit ouvert) et l’impédance interne sont doublées et la
de cisaillement et disposés orthogonalement. capacité divisée par deux (figure ??-b).
Ceci peut être généralisé aux empilements plus importants (figure ??-c).
6.2.1 Déformations fondamentales
Ces deux coupe présentées figure ??-a) sont utilisées dans des capteurs à
plusieurs composantes comme le montre les figures suivantes :
figure ??-b) capteur utilisant une pile de trois paires d’anneaux sensibles
respectivement à Fx (compression), à Fy et à Fz (cisaillement).
figure ??-c) capteur utilisant le même principe que que le précédent avec
chaque anneau composé de plusieurs rondelles branchées en parallèle.
→ →
figure ??-d) capteur à deux composantes : force pressante F et moment M Figure 6.8 – Schéma synoptique d’un amplificateur de charge
37
6.5 Conclusion
Les capteur piézoélectriques interviennent dans plusieurs domaine de la me-
sure : mesure de déformations, mesure de pression, mesure de poids, . . ..
Figure 6.9 – Capteur relié à un convertisseur charge-tension Ils existent sous différentes taille pour s’adapter à l’utilisation.
Mesure de débit
Une autre difficulté provient des pertes de charge qui varient avec le débit,
la section et la nature du fluide.
Enfin le régime d’écoulement intervient dans le choix d’un type de capteur (fi-
gure ??). Les pertes de charge sont proportionnelle à la vitesse de l’écoulement
dans le cas laminaire tandis qu’elles varient comme le carré de la vitesse dans
le cas turbulent. Figure 7.2 – débitmètres à ailettes
38
39
7.2.4 Anémomètre ionique ce procédé plutôt dans des canalisations de grand diamètre et pour des fluides
pour lesquels la méthode précédente ne convient pas (hydrocarbures). La
précision est importante (0.5%) et le temps de réponse peut atteindre 1ms.
En pratique on dispose d’un système double (figure ??-b) : on mesure les temps
de transit dans le sens de l’écoulement et contre l’écoulement. La différence
de ces deux temps permet de déterminer la vitesse de l’écoulement et donc le
débit.
L L
t12 = t21 =
c − U cos α c + U cos α
L est la distance entre les deux transducteurs, c la vitesse du son, U la vitesse
axiale moyenne recherchée.
Figure 7.6 – Anémomètre ionique
7.2.6 Débitmètre à effet Doppler
Lorsque le fluide n’est pas conducteur, on s’inspire du procédé précédent
en l’ionisant entre deux électrodes soumises à une différence de potentiel suf- Ce débitmètre a été développé spécifiquement pour les fluides chargés
fisante. On utilise trois électrodes alignées (en fait trois fils perpendiculaires de particules solides ou de bulles gazeuses. On des dispositifs (émetteur-
à l’axe de la canalisation) et polarisées comme sur le schéma de la figure ?? récepteur) à ultrasons (généralement intégrés dans le même boitier). L’onde
pour déduire la vitesse et donc le débit. émise par l’un va être réfléchie par les particules en mouvement en provo-
L’écoulement perturbe les deux courants ioniques I1 et I2 augmentant l’un quant un glissement de fréquence directement proportionnel à la vitesse de
et diminuant l’autre : la différence est fonction la vitesse et du sens de l’écoulement.
l’écoulement. Ce procédé est réservé aux canalisations de grands diamètres, sa précision
Pour obtenir un fonctionnement stable, on choisi une ddp élevée (quelques reste médiocre (plutôt de l’ordre de 5%).
milliers de volts), il en résulte des courants de l’ordre de l’ampère et donc une
différence I2 − I1 facile à mesurer. 7.2.7 Débitmètre à effet vortex
Figure 7.7 – Débitmètre à ultrasons Le principe est basé sur le phénomène de génération de tourbillons, appelé
effet Karman. Lorsque le fluide rencontre un corps non profilé, il se divise et
Un émetteur et un récepteur piézoélectriques sont fixés le long de la ca- engendre des tourbillons (le vortex), de part et d’autre et en aval du corps
nalisation (figure ??-a). On mesure le temps écoulé entre l’émission d’une non profilé (figure ??). Le nombre de tourbillons formés en aval par unité de
impulsion et sa réception. Ce temps dépend à la fois de la vitesse du son dans temps est proportionnel au débit moyen. Une vitesse précise d’écoulement du
le liquide mais aussi de la vitesse de l’écoulement qui peut-être turbulent. fluide sera donc obtenue par le comptage des tourbillons à l’aide d’un cap-
Le fluide doit être propre sans particules solides en mouvement. On emploie teur sensible aux variations oscillatoires de pression (typiquement un capteur
41
7.3.3 Tuyère
environ 12 diamètre de la conduite en aval et 1 diamètre la conduite en amont 7.4 Mesure de débit massique
(figure ??). La perte de charge se situe entre celle d’un tube de VENTURI et
celle d’un diaphragme.
Ce système est utilisable pour des écoulement turbulents (R > 50000), no- 7.4.1 Débitmètre à force de Coriolis
tamment dans les écoulements de vapeur à haute température. Ce dispositif
est inutilisable pour les boues. La précision est de 1 à 3%.
7.3.4 Rotamètre
Le principe est basé sur la mesure des transferts de chaleur par le fluide
lui-même. Ces dispositifs sont constitués d’un tube métallique à paroi mince,
des résistances chauffantes sont bobinées à l’extérieur du tube, la circulation
du fluide provoque un déséquilibre thermique entre l’amont et l’aval du tube,
le déséquilibre est proportionnel au débit massique (figure ??).
Ce dispositif peut être utilisé pour un liquide propre, gaz, vapeur ; ∀ le
diamètre de canalisation et donne une précision de l’ordre de 1%.
7.5 Conclusion
Etant donnée la diversité de méthodes de mesure, le choix d’un capteur doit
se faire selon un ensemble de critères :
— Caractéristiques du fluide : nature du fluide (liquide chargé, conducteur
. . .), viscosité, régime d’écoulement, température, pression, agressivité,
compressibilité.
— Critères métrologiques : dynamique, précision, étendue de mesure, bande
passante.
— Caractéristiques de l’installation : diamètre de canalisation, perte de
charge engendrée, encombrement, étalonnage, usure.
Chapitre 8
Mesure de niveau
44
45
8.2.2 Le plongeur actionnant un commutateur qui inverse le sens de rotation du moteur. Durant
la descente du palpeur, des impulsions sont générées à intervalles réguliers. Le
comptage des impulsions permet l’obtention du niveau.
Ces capteurs sont utilisés pour les installations sur canal ouvert, réservoir de
stockage de raffinerie. Ils sont plus coûteux que les dispositifs à flotteur ou à
plongeur. Ils portent également le nom de sondes affleurantes. Leur étendue
de mesure peut aller jusqu’à 50 mètres avec une précision de l’ordre du mil-
limètre.
F = P − rghS
Dans le cas des puits, on utilise des capteurs montés sur sondes plongeantes
Figure 8.7 – Détecteur à électrodes conductives
fixées au niveau de la paroi supérieure (figure ??).
Elles ne conviennent que pour les produits conducteurs (liquides, pâtes,
8.2.5 Le capteur à bulles granuleux . . .), ne sont pas sujettes à l’usure et permettent la détection d’un
niveau haut, bas ou intermédiaire. Ces sondes sont dotées d’une ou plusieurs
électrodes selon les modèles.
Chaque électrode est installée par un passage étanche de telle sorte que
leur extrémité inférieure se situe au niveau à détecter. Elle doit être isolée
électriquement de la masse du réservoir quand il est métallique. Dés que le
liquide touche une électrode, il met à la masse un circuit alternatif basse ten-
sion. La masse est constituée soit par le réservoir métallique, soit par une
deuxième électrode quand le réservoir n’est pas métallique (figure ??). Le
faible courant parcourant l’électrode est d’amplitude proportionnelle à la lon-
gueur d’électrode immergée et suffit à actionner un relais. On utilise une basse
Figure 8.6 – Capteur de niveau à bulles tension alternative afin d’éliminer tout risque d’électrolyse du liquide.
Elle sont utilisées pour les liquides conducteurs de conductance minimale
Appelé limnimètre bulle à bulle, son principe consiste à insuffler un débit 25µA/V entre électrode et masse. Les températures sont comprises entre −200
d’air constant dans un petit tuyau débouchant sous la surface de l’eau, la et 250◦ C au niveau de l’électrode. La pression de service peut être élevée jus-
pression de l’air est équilibrée par la colonne d’eau. La pression de l’air qu’il qu’à 160bars . Ce principe est déconseillé dans les milieux agressifs et pour
faut appliquer pour produire des bulles est égale à la pression du fluide en bout les fluides contenant des graisses ou des huiles qui peuvent former des dépôts
de canne (figure ??). La mesure de la hauteur d’eau est égale à la pression non conducteurs sur les tiges des électrodes.
d’air fournie.
Ce système est utilisable pour la mesure des hauteurs de liquide jusqu’à 1.5m 8.3.2 Sondes capacitives
de hauteur d’eau environ. Le système est sensible aux obturations et aux
modifications de la température. La précision est de 2% environ. Elles fonctionnent à l’aide d’une électrode plongeante dans le réservoir.
Pour les produits isolants (huile, pétrole . . .) la sonde est constituée d’une tige
métallique isolée du réservoir. Quand la sonde est découverte, le diélectrique
8.3 Méthodes électriques de mesure de niveau est alors l’air ambiant (constante diélectrique = 1). En présence d’un pro-
duit isolant, la capacité du condensateur augmente sous l’effet de produits
Elles utilisent les propriétés électriques des liquides dont on veut mesurer qui possèdent une constante diélectrique > 1. Si le réservoir est isolant, on
ou contrôler le niveau et sont les seules à utiliser des capteurs traduisant immerge une armature. Cette variation de capacité est traitée pour actionner
directement le niveau en signal électrique. un relais ou fournir un signal de sortie proportionnel au niveau du produit.
47
Pour les produits conducteurs (eau, solutions salines . . .) la constante Ces dispositifs conviennent pratiquement pour tous les produits alimentaires
diélectrique ne joue plus aucun rôle. La tige de la sonde est enrobée d’un ou chimiques, fluides liquides ou pâteux de toute température (−190 à 250◦ C)
matériau isolant, d’épaisseur constante, jouant le rôle de diélectrique. Les ar- et pour des pressions jusqu’à 40bars. On peut mesurer des niveaux jusqu’à
matures du condensateur sont alors constituées par la tige métallique de la 50m. La précision dépend de la température (normalement correctement com-
sonde et le liquide conducteur. pensée), des turbulence de l’air, du taux d’humidité et des corps flottants et
La capacité du condensateur dépend de la densité et de la température des vaguelettes, elle est l’ordre de 1%
produits, pour remédier à ce problème, on utilise une deuxième sonde capaci-
tive, immergée en permanence et servant de référence. Ce dispositif peut s’ap-
pliquer à tous les types de produits conducteurs ou isolants, liquides, pâtes,
granuleux en évitant les produits solides à granulométrie importante et les 8.4.2 Radars
abrasifs. On peut mesurer des niveaux de l’ordre de 10m, à une température
de -20 à 85 ◦ C, sous une pression de l’ordre de 40 bars et une precision de
lordre de 1%
8.5 Conclusion
L’optimisation de la gestion du stockage de liquides et donc de la mesure
de niveau est une problématique présente sur bon nombre de sites industriels.
Que ce soit du stockage de matières premières, de produits finis, voire de
déchets de production en attente de traitement, la mesure de niveau continue
devient indispensable. A cela il faut encore ajouter les exigences de produc-
tivité, de traçabilité ou encore de sécurité des personnels et de protection de
l’environnement.
Mais alors, y a t’il un capteur de niveau idéal ?
Il n’y pas de réponse toute faı̂te. Le plus important quand on veut une mesure
de niveau, c’est d’avoir une mesure fiable ensuite tout dépend de l’applica-
tion : du produit mesuré, de la géométrie du contenant, de l’environnement
dans lequel sera installé le capteur de niveau.
Chapitre 9
9.1 Introduction
49
50
9.2.2 Fonctionnement
Figure 9.3 – Positions d’un détecteur Figure 9.6 – Mécanisme des contacts
51
Figure 9.9 – Actionneurs à roulette Figure 9.12 – Les différents type de têtes
52
Figure 9.20 – Détecteurs en parallèle Figure 9.22 – utilisation des capteurs capacitifs
54
Afin d’éviter les interférences les détecteurs doivent être placés éloignés l’un
de l’autre.
Les détecteurs de proximité à ultrasons ont une zone morte où ils doivent
pas être utilisés
Figure 9.32 – (
détection de liquides, matières en vrac)
Figure 9.33 – Montage pour éviter les perturbations Figure 9.36 – Utilisation en mode barrière
57
9.6.3 Laser
Diagrammes de représentation
62
63
Les éléments de liaison ( câbles, conduite, ...) ainsi que le type de signal
utilisé ( électrique , pneumatique, données, ..) sont représenté par les symboles
décrits dans la table de la figure 5
Exemple :
Pour les éléments primaires (qui sont en contact direct avec la grandeur
Exemple : Symboles mathématiques.
physique) , on trouve aussi les symboles suivants :
D’autres symboles sont utilisés dans les diagrammes pour les vannes,
convertisseurs...
10.4 Conclusion
Le domaine des systèmes de contrôle commande de procédés industriels est
en perpétuel évolution et suit les progrès techniques dans les autres domaines :
micro électronique, informatiques, communication, matériaux, mécanique, ...
On voit apparaitre des matériels de plus en plus sophistiqués avec des capacités
d’auto diagnostic, de communication sans fils, ...
Exemple :
Chapitre 11
Les vannes
11.1 Introduction
* le corps de vanne qui assure le réglage du débit ; Figure 11.1 – Exemple de vanne
* le positionneur qui régule l’ouverture de la vanne en accord avec le signal
de commande (pour les vannes proportionnelles) ;
* le servomoteur (lorsque la vanne n’est pas manuelle) qui assure la conver-
sion du signal de commande en mouvement de la vanne.
67
68
- le corps mélangeur : il possède deux entrées et une sortie afin de permettre Avantages :
le mélange de deux fluides ;
. bonne étanchéité à la fermeture (après rodage du clapet sur le siège) ;
- le corps de dérivation (répartiteur) : il possède une entrée et deux sorties . existence de clapets réversibles à double guidage permettant d’inverser
afin de permettre la séparation du fluide suivant deux directions. le sens d’action du corps de vanne par un montage à l’envers.
Inconvénients :
Elle est utilisée dans le cas de fluides très chargés de particules solides,
ou très corrosifs. La section de passage est obtenue entre une membrane
déformable en caoutchouc synthétique généralement et la partie inférieure
du corps de vanne.
Avantages : L’obturateur est un disque dont le diamètre est égal au diamètre intérieur
Solution peu coûteuse ; supprime les presse étoupes d’où le risque de fuites de la conduite.
éventuelles ; bonne étanchéité à la fermeture. La variation de la section de passage se fait par inclinaison de ce disque par
Inconvénients : rapport à l’axe de la conduite. La tige de l’obturateur effectue un mouvement
Précision de réglage très médiocre ; caractéristique statique mal définie ; pres- de rotation, ce qui entraine une meilleure étanchéité pour le presse étoupe.
sion maximale supportable faible ; température maximale d’environ 200◦ C. Cette rotation est souvent limitée à 60 degré.
71
Kv du corps de vanne
On utilise en unité plus courante le coefficient de débit Kv
s
∆P
Qv = Kv
ρ
Avec : la pression P en bar ; ρ la masse volumique ; le débit Qv en m3 /h.
Figure 11.10 – Vanne à disque Kv = 1.16Cv
72
Figure 11.18 – Relais pneumatique le mouvement des vannes peut être assuré par différents actionneurs :
- moteurs électriques et réducteurs,
- actionneurs pneumatique à membrane ou piston,
11.4.3 Amplificateur pneumatique - actionneurs hydrauliques (rarement utilisé)
La figure suivante présente la structure des actionneurs pneumatiques à
En exploitant l’élément buse-palette, on peut réaliser un amplificateur : membrane et à membrane :
75
11.6 Conclusion
Ce cours ne constitue qu’un aperçu très condensé du domaine. L’évolution
techniques des matériels mis en ?uvre dans les procédés industriels nécessite
un investissement permanent pour rester à jour.
Chapitre 12
Actionneurs pneumatiques
L’objet de ce chapitre est donner un aperçu sur les principaux types d’action- Ce sont des vérins qui effectuent un travail dans un seul sens. Ils permettent
neurs et d’éléments de lignes pneumatiques. soit de pousser soit de tirer une charge, exclusivement. Seules les positions
extrêmes sont utilisées avec ce type de vérin. Un vérin pneumatique à simple
effet n’a qu’une seule entrée d’air sous pression et ne développe un effort que
dans une seule direction. La course de retour à vide est réalisée par la détente
d’un ressort de rappel incorporé dans le corps du vérin.
12.2 Les vérins
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77