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6/4/2019 Famille de langues — Wikipédia

Famille de langues

Arbre généalogique de la famille des langues mayas.

Une famille de langues est un ensemble de langues apparentées qui ont évolué par transmission de génération en génération de
locuteurs à partir d'une langue ancestrale commune. On parle de parenté généalogique ou génétique pour désigner ce type de
relation ; le terme n'implique pas de parenté biologique entre les locuteurs des langues en question. La notion repose sur une
analogie de l'évolution des langues avec celle des organismes vivants, selon le modèle de l'arbre généalogique. L'établissement de
ces parentés est un objet essentiel de la linguistique historique.

La très grande majorité des langues du monde, vivantes et mortes, peut être classée de cette façon. Suivant la métaphore de l'arbre,
les divisions d'une famille de langues sont souvent appelées branches. Une famille des langues pour laquelle on ne peut identifier
avec certitude de parenté généalogique à un niveau supérieur est parfois appelée phylum. Les langues pour lesquelles on ne peut
démontrer aucune parenté généalogique sont appelées des isolats.

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Sommaire
L'approche généalogique et ses limites
Différence entre famille de langue et aire linguistique
Établissement des parentés linguistiques
Terminologie
Principales familles de langues du monde
Familles de grande extension
Regroupements géographiques de familles
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie

L'approche généalogique et ses limites


La notion de famille de langues s'inscrit dans une représentation des parentés linguistiques modelée sur la parenté biologique, selon
e
une approche de l'étude du langage inspirée des sciences naturelles en honneur dans la première moitié du siècle, à l'époque de
la grammaire comparée de Franz Bopp et August Schleicher : c'est le modèle de l'arbre généalogique. Cette approche a été remise en
e
cause dès la seconde moitié du siècle par l'école des néogrammairiens, à partir desquels le langage a commencé à être considéré
scientifiquement comme un fait social.

Le modèle de l'arbre généalogique a cependant subsisté de par son caractère pratique, immédiatement parlant, et opératoire quand
les langues sont nettement séparées les unes des autres. Mais contrairement à des individus vivants, les langues ne sont pas des
entités discrètes, et il se trouve de nombreux cas où des variétés linguistiquement apparentées forment un continuum linguistique
variant de proche en proche sans qu'il soit possible de tracer des frontières claires. Dans ce cas, il reste possible de considérer que
ces variétés appartiennent à la même famille de langue, mais il est difficile d'en donner une représentation simplifiée sous forme
d'arbre. Dans une zone linguistique de ce type, les innovations linguistiques se propagent souvent indépendamment les unes des
autres au sein de variétés linguistiques déjà distinctes, créant un réseau complexe d'isoglosses. Ce modèle de changement
linguistique, appelé théorie des vagues, est surtout employé en dialectologie.

Le modèle de l'arbre généalogique est mal applicable au cas des pidgins et créoles, dont l'origine implique une rupture de
transmission linguistique et l'acquisition seulement partielle d'une langue dominante, à partir de laquelle se constitue
collectivement un nouveau système linguistique original. Par suite de ce mode d'évolution particulier, les pidgins et créoles ne sont
habituellement pas inclus dans les familles de langues qui ont suivi un développement historique « normal », mais plutôt classés à
part, le plus souvent selon la langue qui leur a fourni la base de leur lexique.

Les langues mixtes, qui amalgament les structures de plusieurs langues distinctes, sont également un cas à part. Le métchif est un
exemple.

Différence entre famille de langue et aire linguistique


Une famille de langues est définie par une origine commune, laquelle se manifeste par une ressemblance structurelle des langues
appartenant à la famille, d'autant plus manifeste que la parenté est étroite et que l'origine commune est récente. Dans quelques cas,
la langue originelle (ou une forme proche) est connue : c'est par exemple le cas du latin par rapport aux langues romanes ou de
l'arabe classique par rapport aux dialectes arabes modernes. Plus souvent cependant, la langue originelle n'est pas directement
attestée historiquement et ne peut être que reconstruite (partiellement) par la méthode comparative : on parle alors de proto-
langue.

Cependant, la descendance commune n'est pas la seule explication possible aux ressemblances entre les langues. Des langues sans
parenté, ou assez distantes généalogiquement, peuvent développer des caractéristiques communes dès que leurs locuteurs ont
l'occasion d'entrer en contact. Il s'agit en premier lieu d'emprunts lexicaux, qui peuvent finir par concerner une partie importante
du vocabulaire : ainsi, l'anglais a emprunté de très nombreux mots au français, ou le japonais au chinois classique, mais ces

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influences ne comptent pas pour l'établissement des parentés généalogiques. Lorsque l'interaction des langues est intense et
prolongée dans un contexte de multilinguisme, elles ont tendance à converger vers une structure typologiquement commune en
s'échangeant mutuellement des traits phonétiques, grammaticaux et lexicaux : on parle alors d'aire linguistique ou d'union
linguistique pour désigner un tel ensemble de langues devenues semblables du fait d'une telle convergence plutôt que par héritage
d'une langue ancestrale commune.

Il n'est pas toujours facile de distinguer une famille de langues d'une aire linguistique, surtout quand la parenté est assez ancienne
et les caractères communs peu spécifiques.

Établissement des parentés linguistiques


La démonstration de la parenté entre les langues repose sur l'établissement d'un système de correspondances phonétiques
régulières entre leurs morphèmes. Elles sont établies grâce à la découverte de cognats, c'est-à-dire de mots ou de morphèmes
remontant à une origine commune, détectable par des similarités plus ou moins évidentes de forme et de sens. L'ensemble des
correspondances ainsi établies permet de reconstruire par la méthode comparative les formes de la proto-langue à l'origine de la
famille étudiée, et les lois phonétiques qui décrivent l'évolution historique de ses différentes branches.

Il est essentiel pour écarter les ressemblances fortuites que ces correspondances phonétiques soient régulières et systématiques :
c'est le principe de régularité des changements phonétiques. Un son d'une langue doit toujours correspondre à un même autre son
d'une langue parente dans la même position ; quand ce n'est pas le cas, il faut soit pouvoir rectifier la loi phonétique considérée en
1
prenant en compte plus de données , soit pouvoir expliquer l'irrégularité de façon historiquement plausible par un processus
d'analogie avec un autre mot de la langue de sens ou de forme voisins. À noter que la correspondance entre morphèmes n'implique
pas nécessairement qu'ils se ressemblent à première vue : ils peuvent avoir fortement divergé par la forme ou le sens au cours de
leur développement historique, mais c'est le caractère systématique de leurs rapports qui leur donne valeur probante. Ci-dessous,
une illustration par quelques exemples de cognats entre diverses langues germaniques, qui permettent d'établir la correspondance
d'un /t͡s/ en allemand à l'initiale devant voyelle (noté z) avec un /t/ dans les autres langues.

Allemand Néerlandais Anglais Suédois Danois Norvégien Islandais


2
zählen tellen tälja « compter, tælle telle / telje telja
tell « raconter »
« compter » « compter » raconter » « compter » « compter » « compter »
Zahn « dent » tand « dent » tooth « dent » tand « dent » tand « dent » tann « dent » tönn « dent »
Zaun
tuin « jardin » town « ville » tun « clos » tun « clos » tun « clos » tún « pré »
« clôture »
Zehe « orteil » teen « orteil » toe « orteil » tå « orteil » tå « orteil » tå « orteil » tá « orteil »
zehn « dix » tien « dix » ten « dix » tio « dix » ti « dix » ti « dix » tíu « dix »
token 3
Zeichen teken tegn / teikn
« symbole, tecken « signe » tegn « signe » teikn « signe »
« signe » « signe » « signe »
jeton »
Zeit « temps, tijd « temps, tid « temps, tid « temps, tid « temps, tíð « temps,
tide « marée »
moment » moment » moment » moment » moment » moment »
Zunge tong tongue tunge tunge tunga
tunga « langue »
« langue » « langue » « langue » « langue » « langue » « langue »

Il est également important d'écarter les emprunts lexicaux dans l'établissement des parentés. La tâche n'est pas toujours aisée
quand une langue a beaucoup emprunté à une autre, le vocabulaire emprunté présentant alors souvent des correspondances
régulières avec celui de la langue source. On peut détecter un phénomène d'emprunt quand une langue présente divers jeux de
correspondances différentes avec plusieurs langues : dans ce cas, l'un d'entre eux correspond aux lois phonétiques propres à la
langue dans sa famille, tandis que les autres décrivent la façon dont les emprunts ont été historiquement adaptés à la phonétique de
la langue. L'anglais est dans ce cas : nombre de ses mots sont étroitement apparentés à ceux du français, l'anglais ayant beaucoup
emprunté à l'ancien normand, au moyen français et au français moderne ; mais le cœur de son vocabulaire montre son origine
commune avec les autres langues germaniques.

Il existe plusieurs indices qui permettent de limiter la probabilité qu'une correspondance soit due à un emprunt. Les
correspondances qui touchent à la morphologie de la langue sont considérées comme plus fiables que celles qui relèvent du lexique,
car si un mot s'emprunte aisément, on a constaté empiriquement qu'il est plus rare que soit emprunté une flexion grammaticale, et

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plus rare encore que soit emprunté un paradigme entier. Antoine Meillet a souligné la valeur particulièrement probante des
4
irrégularités partagées, en prenant par exemple la conjugaison de la copule indo-européenne .

Conjugaison de la copule « être » au présent de l'indicatif dans plusieurs langues indo-européennes anciennes
proto-indo-
5 5, 6 vieux arménien grec 5, 6 vieil 6
Personne hittite sanskrit 6 7 5, 6 latin 8 gotique européen
slave classique ancien irlandais 5, 6
(reconstruction)

ѥсмь
1e sg. ēšmi ásmi ~ եմ ~ em εἰμί ~ eimi sum am im *h1és-mi
jesmĭ
εἶ, εἶς,
ѥси ~
2e sg. ēšši ási
jesi
ես ~ es ἐσσί ~ ei, es at is *h1és-si
eis, essi
ѥстъ ἐστί(ν) ~
3e sg. ēšzi ásti է~ē est is ist *h1és-ti
~ jestŭ esti(n)
ἐσμέν,
ѥсмъ
ešwani, εἰμέν ~
1e pl. smás ~ եմք ~ enkʿ sumus ammi sijum *h1s-més
ešweni esmen,
jesmŭ
eimen
ѥсте ἐστέ ~
2e pl. ēšteni sthá էք ~ ēkʿ estis adib sijuþ *h1s-té
~ jeste este
ἐντί,
сѫтъ εἰσί(ν) ~
3e pl. ašanzi sánti են ~ en sunt it sind *h1s-énti
~ sǫtŭ enti,
eisi(n)

On considère ensuite que le vocabulaire fondamental d'une langue est généralement le plus stable et le plus susceptible d'être
hérité : il comporte par exemple des actions simples (manger, dormir, courir, porter, etc.), des termes élémentaires de parenté, des
parties du corps, le monde physique dans ce qu'il a de plus général (soleil, pluie, arbre, montagne, etc.). En revanche, des termes
précis concernant la faune et la flore, la culture matérielle, les notions culturelles et intellectuelles ont beaucoup plus de chances
d'être renouvelés à mesure que les locuteurs d'une langue se déplacent, acquièrent et développent de nouveaux objets ou de
nouveaux concepts. Enfin, les correspondances qui résultent d'emprunts permettent souvent de faire le rapprochement avec une
langue en particulier (celle dont ils proviennent historiquement), plutôt qu'avec un ensemble des langues en général formant une
famille. Par exemple, les termes d'origine romane présents en anglais ont généralement une forme très proche du français, mais
beaucoup plus distante de leurs cognats italiens ou espagnols, ce qui trahit le fait qu'ils proviennent d'un emprunt au français plutôt
que d'une position (erronée) de l'anglais parmi les langues romanes.

Au fur et à mesure du passage du temps, les langues renouvellent leurs moyens d'expression, en remplaçant les structures héritées
de stades antérieurs par des créations internes ou des emprunts aux langues avoisinantes. Il s'ensuit que la démonstration d'une
parenté entre langues devient d'autant plus délicate qu'elle remonte à une date ancienne : d'une part parce que le nombre de leurs
cognats va diminuant, d'autre part parce que l'accumulation de changements phonétiques et sémantiques divergents entre les
langues séparées les rend de plus en plus difficiles à reconnaître.

Terminologie
Contrairement à la classification scientifique des espèces, il n'existe pas de terminologie établie pour désigner les différents niveaux
hiérarchiques de parenté des langues. Le terme de « famille » a tendance à être restreint aux niveaux supérieurs, particulièrement
les plus élevés pour lesquels aucune parenté plus large ne se laisse facilement démontrer ; le terme de « phylum » est parfois
employé dans ce sens précis. Les niveaux inférieurs sont souvent appelés des « branches », continuant ainsi la métaphore
généalogique, ou encore « sous-familles ». « Groupe » est un terme générique employé indifféremment à tous niveaux, notamment
9
lorsque le classement n'en est pas encore établi .

Par exemple, la famille des langues indo-européennes est constituée des branches celtique, italique (y compris les langues
romanes), germanique, balto-slave, indo-iranienne, tokharienne et anatolienne ainsi que de plusieurs langues qui forment des
branches à elles toutes seules, notamment l'albanais, le grec et l'arménien.

Les noms de « superfamille », « macrofamille » ou « macrophylum » sont typiquement donnés à de vastes regroupements de
plusieurs familles établis à titre d'hypothèse et considérés comme insuffisamment démontrés. Ces termes impliquent un certain
degré de spéculation ou de controverse et ne sont donc généralement pas employés pour les familles bien établies.

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Les langues dont on ne parvient


à démontrer la parenté
généalogique avec aucune autre
langue connue (à part leurs
états historiques antérieurs)
sont qualifiées d'isolats.
Quelques exemples :

aïnou (langue du Japon)


basque
bourouchaski
nihali
sumérien
En un sens moins absolu, une
langue peut devenir un isolat au
sein des langues vivantes quand
toutes les autres langues de sa
famille sont mortes. C'est par
exemple le cas du pirahã qui est
la dernière des langues
mura (en) à avoir aujourd'hui
encore des locuteurs. Schéma simplifié des branches de la famille des langues indo-européennes.
Contextuellement, une langue
peut aussi être qualifiée d'isolat
alors qu'elle fait partie d'une famille de langues mais qu'elle ne se range dans aucune de ses principales branches, et en forme donc
une à elle seule. Il s'agit alors d'un isolat relatif. C'est par exemple le cas de l'arménien au sein de la famille des langues indo-
européennes.

Principales familles de langues du monde


On ne donnera ci-dessous que le niveau le plus élevé des familles considérées. Consulter les articles qui leur sont dédiés pour plus
de détails.

Familles de grande extension


langues afro-asiatiques
langues austroasiatiques
langues austronésiennes
langues dravidiennes
langues eskimo-aléoutes
langues hmong-mien
langues indo-européennes
langues japoniques
langues mongoles
langues nilo-sahariennes
langues nigéro-congolaises
langues ouraliennes
langues sino-tibétaines
langues tai-kadai
langues toungouses
langues turques
Les langues turques, mongoles et toungouses sont souvent regroupées sous le nom de langues altaïques du fait de nombreux
caractères communs, mais il n'y a pas de consensus sur le fait de savoir s'il s'agit bien d'une famille de langues au sens généalogique
(dont pourraient également faire partie le coréen et les langues japoniques) ou si leurs ressemblances proviennent d'un ancien
10
phénomène d'aire linguistique .

La famille nilo-saharienne est également assez controversée.

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upements géographiques de langues dans le monde.

Regroupements géographiques de familles


Dans certaines régions du monde, il existe un grand nombre de familles de langues d'extension souvent assez restreinte mais dont
la parenté généalogique avec d'autres langues ne fait pas consensus parmi les spécialistes. Il est courant alors de les regrouper pour
y faire référence commodément en tant qu'objets d'étude en grands ensembles géographiques, mais il ne s'agit que d'étiquettes : ce
ne sont pas de familles de langues au sens généalogique défini plus haut.

Ci-dessous, les regroupements purement géographiques sont indiqués en italique, suivies de la liste des familles de langues
généralement reconnues qu'elles recouvrent.

langues aborigènes d'Australie

langues pama-nyungan : regroupe la très grande majorité des langues aborigènes d'Australie, sauf au nord. Les autres
sont dites par opposition « non pama-nyungan » mais ne constituent pas un groupe :
langues bunubanes
langues daly (en) (aréal)
langues garawanes (en)
langues iwaidjanes (en)
langues jarrakanes (en)
langues macro-gunwinyguanes (en)
langues mirndi (en)
langues nyulnyulanes (en)
langues de la région de Darwin (en)
langues tangkiques (en)
langues worrorranes (en)
langues yangmaniques (en)
et divers isolats.
Les langues des Aborigènes de Tasmanie ont disparu avec eux avant d'être correctement documentées. Il n'en reste
que quelques listes de mots, et leur position n'est pas déterminée.
langues des Andaman

groupe grand-andamanais
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groupe andamanais méridional ou onge-jarawa


sentinelle (inclassable par manque de données)
langues amérindiennes

langues alakalufanes
langues algiques
langues alséanes
langues arawakiennes
langues arawanes
langues arutani-sape
langues aymaranes
langues barbacoanes
langues caddoanes
langues cahuapananes
langues caribes
langues catacaoanes (en)
langues chapakura
langues charruanes
langues chibchanes
langues chimakuanes
langues chimuanes (en)
langues chinooks
langues chocó
langues cholonanes
langues chon
langues chumash
langues comecrudanes
langues coos
langues costanoanes
langues guahibanes
langues guamo
langues huarpéanes
langues iroquoiennes
langues jicaques
langues jirajaranes
langues jivaro
langues kalapuyanes
langues katukinanes
langues keresanes
langues kiowa-tanoanes
langues lencas
langues lengua-mascoy
langues lule-vilela
langues macro-jê
langues maiduanes
langues maku
langues mataguayo
langues mayas
langues misumalpanes
langues miwok
langues mixe-zoque
langues mosetenanes
langues mura
langues muskogéennes
langues na-dené
langues nambikwaranes
langues palaihnihanes
langues sahaptiennes
langues otomaco
langues oto-mangues
langues pano-tacananes

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langues peba-yaguanes
langues pomo
langues quechuas
langues salish
langues salivanes
langues shastanes
langues siouanes
langues siuslawanes
langues tequistlatèques
langues totonaques
langues timote-cuica
langues tiniguanes
langues tsimshianiques
langues tucanoanes
langues tupi
langues uru-chipaya
langues uto-aztèques
langues wakashanes
langues waykuruanes
langues wintuanes
langues witotoanes
langues yanomami
langues yokuts
langues yukianes
langues yumanes
langues zamucoanes
langues zaparoanes
et un grand nombre d'isolats et de langues non classées
langues caucasiennes

langues abkhazo-adygiennes
langues kartvéliennes
langues nakho-daghestaniennes
langues khoïsan

langues kx'a
langues khoï
langues tuu
et deux isolats, le hadza et le sandawe
langues paléo-sibériennes

langues ienisseïennes
langues tchouktches-kamtchadales
et deux isolats : le youkaguir et le nivkhe
langues papoues

Les langues papoues désignent les langues de Nouvelle-Guinée et des îles avoisinantes qui ne sont ni
austronésiennes ni australiennes. Elles sont très nombreuses (la Nouvelle-Guinée est une des régions au monde les
plus diverses linguistiquement), souvent mal documentées, et leur classification est encore assez préliminaire. Une
majorité de langues, au nombre de plusieurs centaines, se classe dans la famille des langues Trans-Nouvelle-Guinée.

Notes et références
1. Par exemple, la loi de Grimm qui régit l'évolution des consonnes des langues germaniques au sein langues indo-européennes
comporte un certain nombre d'exceptions, qui ont pu être expliquées ultérieurement par la loi de Verner en prenant en compte
la place de l'accent reconstruit pour le proto-indo-européen.
2. La forme telle est influencée par le danois et propre au norvégien bokmål. La forme telje est héritée du vieux norrois et
employée en norvégien nynorsk.
3. La forme tegn provient du danois et est propre au norvégien bokmål. La forme teikn est héritée du vieux norrois et employée en
norvégien nynorsk.
4. (en) Lyle Campbell, « How to Show Languages are Related: Methods for Distant Genetic Relationship », partie II, ch. 4 de
Joseph et Janda 2003.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_langues 8/10
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5. (en) J. Q. Mallory et D. Q. Adams, The Oxford Introduction to Proto-Indo-European and the Proto-Indo-European World,
Oxford, Oxford University Press, 2006 (ISBN 0-19-928791-0 et 978-0-19-928791-8,
OCLC 228781571 (http://worldcat.org/oclc/228781571&lang=fr), lire en ligne (https://books.google.fr/books?
id=lzilBQAAQBAJ)), p. 64.
6. (en) James Clackson, Indo-European linguistics : an introduction, Cambridge, Cambridge University Press, coll. « Cambridge
textbooks in linguistics », 2007 (ISBN 978-0-521-65367-1, lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=DJDjNp6wODoC)), p.
124.
7. (en) Todd B. Krause, John A.C. Greppin et Jonathan Slocum, « Classical Armenian Online » (http://www.utexas.edu/cola/cente
rs/lrc/eieol/iriol-3-X.html#Iri03_GP12), Lesson 1, sur Linguistics Research Center, Austin (Texas), University of Texas at Austin
– College of Liberal Arts (consulté le 30 septembre 2015).
8. (en) Patrizia de Bernardo Stempel, Caren Esser et Jonathan Slocum, « Old Irish Online » (http://www.utexas.edu/cola/centers/l
rc/eieol/iriol-3-X.html#Iri03_GP12), Lesson 3, sur Linguistics Research Center, Austin (Texas), University of Texas at Austin –
College of Liberal Arts (consulté le 30 septembre 2015).
9. Jean Dubois, Mathée Giacomo, Louis Guespin, Christiane Marcellesi, Jean-Baptiste Marcellesi et Jean-Pierre Mével, Le
dictionnaire de linguistique et des sciences du langage, Paris, Larousse, coll. « Les Grands dictionnaires Larousse », 2012
(1re éd. 1994), 24 cm (ISBN 978-2-03-588845-7, OCLC 835329846 (http://worldcat.org/oclc/835329846&lang=fr), présentation
en ligne (https://books.google.fr/books?isbn=203588845X)), entrée famille de langues.
10. (en) Igor de Rachewiltz et Volker Rybatzki, « The Altaic Hypothesis », dans Introduction to Altaic philology : Turkic, Mongolian,
Manchu, Leiden, Boston, Brill, coll. « Handbook of Oriental studies / 8 Central Asia » (no 20), 2010 (ISBN 978-90-04-18528-9,
ISSN 0169-8524 (http://worldcat.org/issn/0169-8524&lang=fr)), p. 348-355

Annexes

Articles connexes
Langues par famille
Linguistique historique
Origine du langage
Proto-langue
Superfamille (linguistique)

Liens externes
Jacques Leclerc, « Les grandes familles linguistiques du monde » (http://www.axl.cefan.ulaval.ca/monde/familles.htm), sur
L'aménagement linguistique dans le monde (consulté le 12 septembre 2015)
« Les familles de langues » (http://www.sorosoro.org/les-langues-dans-le-monde/les-familles-de-langues-dans-le-monde),
sur Sorosoro (consulté le 12 septembre 2015)
(en) « Language families » (http://www.ethnologue.com/browse/families), sur Ethnologue.com (consulté le 12 septembre 2015)

Bibliographie
Bernard Comrie (dir.), Stephen Matthews (dir.) et Maria Polinsky (dir.) (trad. Catherine Bricout et Catherine Pierre), Atlas des
langues : l'origine et le développement des langues dans le monde, Paris, Acropole, 2004, 224 p. (ISBN 2-7357-0253-7 et
978-2-7357-0253-4, OCLC 62235644 (http://worldcat.org/oclc/62235644&lang=fr), notice BnF
no FRBNF40774243 (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb40774243x.public), présentation en ligne (https://books.google.fr/books?id=O6QNGwAACA
AJ))
Sylvain Auroux (dir.), Pour la Science, vol. hors-série : Les langues du monde, Belin, octobre 1997, 129 p. (ISSN 0153-4092 (htt
p://worldcat.org/issn/0153-4092&lang=fr), OCLC 490013903 (http://worldcat.org/oclc/490013903&lang=fr))
Michel Malherbe (en collaboration avec Serge Rosenberg), Les Langages de l'humanité : une encyclopédie des 3000
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(en) Brian D. Joseph (dir.) et Richard D. Janda (dir.), The Handbook of Historical Linguistics, Malden (Maryland), Oxford,
Melbourne, Blackwell, coll. « Blackwell handbooks in linguistics », 2003, XVIII-881 p. (ISBN 1-4051-2747-3 et 978-1-4051-2747-9,
OCLC 300479910 (http://worldcat.org/oclc/300479910&lang=fr), lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=8F_O12CS9L8C))
(en) Claire Bowern (dir.) et Bethwyn Evans (dir.), The Routledge Handbook of Historical Linguistics, Oxon, New York,
Routledge, coll. « Routledge handbooks in linguistics », 2015, XVIII-757 p. (ISBN 978-0-415-52789-7,
OCLC 884235531 (http://worldcat.org/oclc/884235531&lang=fr), lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=wu4ABAAAQBAJ))

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