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https://dl.ummto.dz/bitstream/handle/ummto/607/Helali%20Kamelia.pdf?sequence=1&isA
llowed=y
L’énergie solaire photovoltaïque utilise le soleil comme source de lumière. En effet, elle transforme
l’énergie des photons en électricité. La lumière solaire (photons) transmet son énergie aux électrons
contenus dans un semi-conducteur. Cette transformation est appelée effet photovoltaïque et se fait
sans action mécanique, sans bruit, sans pollution et sans combustible.
Effet photovoltaïque : consiste à établir une force électromotrice lorsque la surface de la cellule est
exposée à la lumière.
Une cellule photovoltaïque est un dispositif qui permet de transformer l’énergie solaire en énergie
électrique. Cette transformation est basée sur les trois mécanismes suivants :
- absorption des photons (dont l’énergie est supérieure au gap) par le matériau constituant le
dispositif
- conversion de l’énergie du photon en énergie électrique, ce qui correspond à la création de
paires électron/trou dans le matériau semi-conducteurs
- collecte des particules générées dans le dispositif.
Le matériau constituant la cellule photovoltaïque doit donc posséder deux niveaux d’énergie et être
assez conducteur pour permettre l’écoulement du courant d’où l’intérêt des semi-conducteurs pour
l’industrie photovoltaïque. Afin de collecter les particules générées, un champ électrique permettant
de dissocier les paires électrons-trou créées est nécessaire. Pour cela on utilise le plus souvent une
jonction PN.
Les photons incidents créent des porteurs (?) dans les zones N et P et dans la zone de charge
d’espace. Les photo-porteurs auront un comportement différent suivant la région : dans la zone N ou
P, les porteurs minoritaires qui atteignent la zone de charge d’espace sont “envoyés” par le champ
électrique dans la zone P (pour les trous) ou dans la zone N (pour les électrons) où ils seront
majoritaires. On aura un photocourant de diffusion Chapitre II Energie solaire photovoltaïque 34
dans la zone de charge d’espace, les pairs électron/ trou créées par les photons incidents sont
dissociées par le champ électrique : les électrons vont aller vers la région N, les trous vers la région P.
On aura un photocourant de génération.
Inconvénients :
- Production d’énergie qui dépend de l’ensoleillement, toujours variable.
- Le coût très élevé + Faible rendement de conversion.
- S’il faut stocker l’énergie avec des batteries, le coût de l’installation augmente.
- Pollution à la fabrication
ccl : Le comportement d’une cellule PV peut donc se modéliser comme celui d’une mauvaise jonction
PN autant en statique qu’en dynamique lorsque cette dernière n’est pas éclairée.
Fonctionnement :
Une cellule photovoltaïque est une plaquette constituée de 2 couches de semi-conducteur
(généralement du silicium) et de 2 électrodes : l’une sur la face avant (permettant le passage des
rayons solaires) et l’autre sur la face arrière. Une couche antireflet est posée sous l’électrode de la
face avant pour augmenter la quantité de lumière absorbée.
Ainsi constituée, la cellule permet de convertir de l’énergie transportée par des photons contenus
dans la lumière (du soleil ou artificielle).
La conversion de la lumière en énergie électrique s’appelle l’effet photovoltaïque.
L’effet photovoltaïque se produit quand la cellule reçoit la lumière et que l’énergie des photons
absorbée est supérieure ou égale à l’énergie de la bande interdite du semi-conducteur. Il y a alors
création de paires électron-trou. Quand ces paires atteignent la jonction des deux couches de
semi-conducteur, on observe la création d’un champ électrique.
Rendement :
Ratio entre puissance maximale et puissance potentielle.
ɲ = Pppm/g*S avec
- Pppm : point de puissance max
- g : irradiation solaire
- S : surface de la cellule
Ou ɲ = (Icc*Vco*FF)/g*S avec
- Icc : courant de court-circuit
- Vco : tension de circuit ouvert
- FF : facteur de forme (les cellules photovoltaïques dont le FF est > à 0,7 sont considérées de bonne
qualité)
“Le rendement dépend aussi du spectre de la lumière incidente, ainsi que de la température de la
cellule photovoltaïque. L’utilisation d’une couche antireflet diminue la réflexion, augmente
l'absorbation (?) et améliore le rendement. Le rendement est proportionnel au facteur de forme, qui
est lui-même dépendant de la recombinaison électron-trou et des pertes de puissance.”
Ombrage :
“Lorsqu’une cellule est ombragée, elle subit la tension totale des autres cellules appliquée en inverse.
Puis, elle se comporte comme un récepteur et dissipe thermiquement une puissance importante
pouvant détruire la cellule. Ainsi, le PV (= assemblage de cellules photovoltaïques en série et/ou
parallèle) sera hors service et l’IPV (= association de plusieurs PV en série et/ou parallèle) p
erdra une
de ses branches.
Pour éviter cela, les cellules en série sont regroupées en plusieurs groupes dont les bornes sont
connectées en parallèle avec une diode by-pass. Dès qu’une tension inverse apparaît aux bornes d’un
groupe, la diode by-pass, dédiée à ce groupe, s’amorce directement et limite cette dernière à la
valeur de la tension de seuil d’une diode passante.”
Schéma :
Chaîne de conversion photovoltaïque à base d'un adaptateur d’impédance contrôlé par algorithme MPPT.
https://www.academia.edu/16244846/Mod%C3%A9lisation_et_Simulation_d_un_Module_PV_par_MatLab
https://moodle.utc.fr/pluginfile.php/189813/mod_resource/content/1/2009-IEEE-Comprehensiveapproachto
modelingandsimulationofPVarrays.pdf