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Cahier de méthodologie

Volume 2

Classe de TS3
Méthodologie de l'étude des fon tions

A  Dériver une omposée de fon tions


Point de méthodologie 1 Dérivées de fon tions de la forme u Æ v
Pour dériver une fon tion de la forme u Æ v , il faut avant tout passer par les trois étapes
suivantes :
1. Déterminer u (x ) et v (x )
2. Cal uler u 0 (x ) et v 0 (x )
3. Cal uler v 0 (x )  u 0 (v (x ))
Exemple : On onsidère la fon tion f dénie par f (x ) = ln(x 3 + 3). On a u (x ) = ln(x ) et
v (x ) = x 3 + 3, si bien que f (x ) = u (v (x )). Ainsi, u 0 (x ) = x1 et v 0 (x ) = 3x 2, si bien que
f 0 (x ) = 3x 2  x 3 1+ 3 = x 33x+ 3
2

Conseil 1 Coloration
N'hésitez pas, lors de vos premiers entraînements, à travailler ave deux ouleurs, une pour la
fon tion u et une autre pour la fon tion v .

Conseil 2 Apprentissage
Apprendre les formules de dérivation par ÷ur vous permettra de gagner un temps pré ieux.
Tout rentrer sur sa al ulatri e n'est pas toujours la solution !

1 Dériver les fon tions suivantes :


p
 f1 : x 7 ! e 3 1
x
 f3 : x 7 ! e ln(2x +1)
x
2
 f5 : x 7 ! 1 4x 2
 f2 : x 7 ! (1 4x 2)6  f4 : x 7 ! ln 3xx 2 1  f6 : x 7 ! ln(5x12 + 1)

B  Re her her une primitive d'une fon tion ontinue


Point de méthodologie 2 Trouver une primitive par la méthode Intuition/Corre tion

1. Trouver une fon tion dont la dérivée ressemble à la fon tion donnée.
2. É rire au brouillon ette fon tion omme primitive possible ( andidate).
3. Dériver la fon tion andidate et omparer à la fon tion initiale.
4. Corriger le as é héant la fon tion andidate en multipliant ou divisant par une onstante.

Exemple : Soit f la fon tion dénie sur R par


4x 6
f (x ) = x 2 3x + 4 . En posant u (x ) =
u 0 (x )
x 2 3x + 4, on a u 0(x ) = 2x 3 et ainsi f (x ) est de la forme 2 u (x ) , dont les primitives sont
de la forme 2 ln(u (x )) + , ave 2 R. Don F (x ) = 2 ln(x 2 3x + 4) + ave 2 R.

2
Conseil 3 Déterminer les primitives d'une fon tion ontinue
Pour déterminer les primitives d'une fon tion ontinue, il sut de onnaître son tableau de
dérivées par ÷ur, rien de plus !

2 Après avoir déterminé la forme des fon tions f i i-dessous, déterminer leurs primitives :

 f7 : x 7 ! 1 2+e e  f10 : x 7 ! xe x
x 2 2
5

 f11 : x 7 ! 3(1 + x )e
x x

 f8 : x 7 ! p12+x x 2 (3 xe )2 x

 f9 : x 7 ! 6e (1 e )3
x x
 f12 : x 7 ! (x + 1)4px + 1

C  Déterminer des aires

Point de méthodologie 3 Déterminer une aire


Z
f (x )dx en français. Il s'agit du domaine délimité par la ourbe
b

Il faut traduire la notation


de f , l'axe des abs isses et les droites d'équations x = a et x = b.
a

Point de méthodologie 4 Zones anoniques


Les aires géométriques suivantes sont à onnaître :

 Re tangle : A =L`  Triangle : A = B


2
h
 Trapèze : A = B +2 b  h

Exemple : On onsidère la fon tion f dont on donne la représentation graphique sur [0; 5℄ :
10
8
6
4
2

2 1 2 3 4 5
4

Déterminer la valeur de l'aire du domaine ha huré.


Solution : On a un trapèze re tangle de hauteur 4 2 = 2 et de bases respe tives f (2) = 2 et
f (4) = 8. Ainsi on a Z 4 2+8
f (x )dx = 2  2 = 10
2

Conseil 4 S hémas
Pensez à faire des s hémas, surtout quand il faut traduire une phrase donnant un domaine
sous la forme d'une intégrale

3
Conseil 5 Intégrales de fon tions négatives
Il ne faut pas oublier le signe   lors du al ul de l'intégrale d'une fon tion négative !

3 Traduire les phrases suivantes par un s héma puis sous la forme d'une intégrale :

 L'aire du domaine délimité par la ourbe de  L'aire du domaine délimité par la ourbe de
f , l'axe des abs isses et les droites d'équa- f , l'axe des abs isses et les droites d'équa-
tions x = 1 et x = 2, ave f (x ) = tions x = 2 et x = 10, ave f (x ) =
3x 2 + 5x 4. (ln(1 + x 2))2.
 L'aire du domaine délimité par la ourbe de  L'aire du domaine délimité par la ourbe de
g , l'axe des abs isses et les droites d'équa- g , l'axe des abs isses et les droites d'équa-
tions x = 0 et x = 1, ave g (x ) = 1 e x . tions x = 1 et x = 4, ave g (x ) = 5 x1 .

4 Traduire sous la forme d'une intégrale puis al uler dans ha un des as i-dessous l'aire du
domaine ha huré :

8 8
6 6
4 4
2 2

2 1 2 3 4 2 1 2 3 4



2 x 2 [0; 1; 5℄






si
f (x ) = 2x 


5 si x 2 [1; 5; 3℄
f (x ) =  3x
 
 2





13 x + 26 si x 2 [3; 4℄

2
8
6 8
4 6
2 4
2
2 1 2 3 4
2 1 2 3 4



2x + 2 x 2 [0; 2℄


f (x ) = 5 3x 





si

f (x ) =  8x 18 si x 2 [2; 3℄





6 x 2 [3; 4℄



 si

4
Méthodologie de l'étude des suites

A  Déterminer la limite d'une suite géométrique


Point de méthodologie 5 Limite d'une suite géométrique
(u ) étant une suite géométrique de raison q 2 R et de premier terme u0 , (u ) admet pour
n n

limite :
 Si q > 1 :
 Si u0 > 0, alors n!+1
lim un = +1.
 Si u0 < 0, alors n!+1
lim un = 1.
 Si q = 1, alors n!+1
lim un = 1.
 Si 1 < q < 1, alors n!+1lim un = 0.
 Si q 6 1, alors (un ) n'admet pas de limite réelle.
Conseil 6 Limite d'une suite géométrique
Attention de bien identier la forme de la suite avant de passer au al ul de la limite.

Conseil 7 Réda tion


Veillez à bien é rire haque étape et ne vous ontentez pas d'é rire simplement le résultat de
la limite.

5 Déterminer les limites des suites suivantes :


 u =2  u = ( 5) +5  u = 3  12 
n
n n

1 2
n n

 u = ( 1)+1 3
n

 u =+ 3
n
n

1+ 2
n

= 34
n
n n

 u 1  u = 5 +1 3

n

u = 2+3 n
 u =5 2 7
n
n
n
n

3 1  u =  22 
n   n

 u = 7+ 4 n n 3
3+ 3
n

 u = (e )
n
n

B  Utiliser une suite géométrique auxiliaire pour déterminer la forme


expli ite d'une suite
Point de méthodologie 6
Dans ertains exer i es, il est souvent né essaire d'avoir re ours à une suite géométrique auxi-
liaire pour déterminer la forme expli ite d'une suite dont on onnaît une relation de ré urren e
mais dont la détermination de la forme expli ite n'est pas immédiate. Soit un+1 = aun + b,
ave a; b 2 R, alors :
 Pour déterminer la forme expli ite de (un ), on pose une suite (pn ) telle que pn = un `.
 On démontre que (pn ) est géométrique de raison a.
 On détermine la forme expli ite de (pn ).
 On utilise ette dernière forme et la relation un = pn + ` pour déterminer la forme expli ite
de (un ).

5
Conseil 8 Analyse d'énon é
Fa e à e genre de questions, et souvent dans les exer i es qui ont pour trame de fond une
étude de probabilité, généralement 1 < a < 1, et ainsi le nombre ` représente la limite de la
suite (un ). Repérer don les deux valeurs de a et de ` avant même de travailler les questions
vous permettra de les aborder de manière plus sereine et vous permettra de vérier vos résultats
a posteriori.

6 Soit p la suite dénie par p1 = 0 et, pour tout entier naturel supérieur ou égal à 1, p +1 = n

0; 2p n + 0; 04.
1. Montrer que la suite (u ) dénie pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 1 par
n

u = p 0; 05 est une suite géométrique dont on donnera le premier terme et la raison


n n

r.
2. En déduire l'expression de u puis de p en fon tion de n et r .
n n

3. En déduire la limite de la suite (u ), puis elle de la suite (p ).


n n

7 Soit la suite (u ) dénie par u1 = 12 et par la relation de ré urren e :


n

1
u +1 = 6 u + 3 :
1
n n

1. Soit la suite (v ) dénie pour n > 1 par v = u 2 ; montrer que (v ) est une suite
n n n
5 n

géométrique dont on pré isera la raison.


2. En déduire l'expression de v en fon tion de n puis elle de u .
n n

3. En déduire la limite de la suite (v ), puis elle de la suite (u ).


n n







1
a +1 = 3 (2a + b )
(a ) et (b ) par a0 = 1; b0 = 7 et 
n n n

8 On dénit les suites n n





1
b +1 = 3 (a + 2b )
n n n

Soit(u ) la suite dénie par u = b a pour tout n 2 N.


n n n n

1. Démontrer que (u ) est une suite géométrique dont on pré isera la raison et le premier
n

terme.
2. Exprimez u en fon tion de n.
n

3. Déterminer la limite de la suite (u ).


n

9 On onsidère la suite (u ) dénie par u0 = 1 et, pour tout entier naturel n, u +1 = p2u .
n n n

Une suite se onde suite (v ) est dénie, pour tout entier naturel n, par v = ln u
n ln 2. n n

1. La suite (u ) est-elle géométrique ?


n

2. Démontrer que la suite (v ) est géométrique de raison .


1
n
2
Pré iser son premier terme v0 .
3. Déterminer, pour tout entier naturel n, l'expression de v n en fon tion de n, puis de u n en
fon tion de n.
4. Déterminer la limite de la suite (v ), puis elle de la suite (u ).
n n

6
10 On onsidère la suite (u ) dénie par u0 = 12 et telle que pour tout entier naturel n,
n

u +1 = 1 +3u2u
n
n

1. a. Cal uler u1 et u2 .
b. Démontrer, par ré urren e, que pour tout entier naturel n, u n > 0.
u
2. Soit (v ) la suite dénie, pour tout entier naturel n, par v = 1 u .
n n
n

a. Montrer que la suite (v ) est une suite géométrique de raison 3.


n

b. Exprimer pour tout entier naturel n, v en fon tion de n.


n

= 3 3+ 1 .
n

. En déduire que, pour tout entier naturel n, u n


n

d. Déterminer la limite de la suite (u ).


n

7
Méthodologie des probabilités

A  Déterminer la probabilité d'un événement lié à une variable


aléatoire ontinue

Point de méthodologie 7 Lois ontinues


Pour déterminer une probabilité du type P ( 6 X 6 d ), il sut de l'é rire sous forme intégrale
puis de faire le al ul : Z
P ( 6 X 6 d ) = f (x )dx
d

où f est la fon tion de densité asso iée à la variable aléatoire X.

11 Soit X la variable aléatoire ayant pour fon tion de densité la fon tion f dénie par





1x+1 si x 2 [ 3; 1℄




 12 4

f (x ) =  1x + 1 si x 2 [1; 1; 5℄




3 2




 0 sinon

1. Tra er la représentation graphique de f (On prendre 1 m pour 1 sur l'axe des abs isses
et 1 m pour 16 sur l'axe des ordonnées).
2. Déterminer par le al ul les probabilités suivantes :

 P ( 2 6 X 6 2)  P ( 3 6 X 6 0)  P (X 6 1)
 P ( 3 6 X 6 1; 5)  P (X > 0)  P (X 6 1 6 0; 5)

12 Voi i la représentation graphique de la fon tion de densité d'une variable aléatoire Y :

1 00
:

0 75
:

0 50
:

0 25
:

2 25 2 00 1 75 1 50 1 25 1 00 0 75 0 50 0 25
: : : : : : : : : 0 25 0 50 0 75 1 00 1 25 1 50 1 75
: : : : : : :

0 25 :

0 50
:

1. Vérier que f est bien une fon tion de densité.


2. Déterminer les probabilités suivantes :

 P ( 1; 5 6 Y 6 0; 25)  P ( 1 6 Y 6 0; 5)  P (Y > 1)
 P ( 2 6 Y 6 1; 5)  P (Y 6 0)  P ( 0; 5 6 Y 6 1; 5)

8
B  Variable aléatoire suivant une loi uniforme

Point de méthodologie 8 X ,! U ([a; b℄)


Lorsque X suit la loi uniforme sur l'intervalle [a ; b ℄, Il faut se rappeler des quelques points
suivants :

 f (x ) = b 1 a  P ( 6 X 6 d ) = db a  E (X ) = a +2 b

13 On hoisit un point M au hasard sur le segment [AB ℄ ave AB = 1. Les points sont disposés
sur le segment dans l'ordre A, C , D, B. La distan e de A à C est 0; 2. Celle de A à D est 0; 6.
1. a. Déterminer la probabilité que M soit à égale distan e de C et de D.
b. Quelle est la probabilité que M soit plus près de D que de C ?
. Sa hant que M est plus pro he de C que de D, quelle est la probabilité qu'il soit plus
pro he de A que de C ?
2. a. Résoudre dans R l'inéquation 3x 1 > 0.
b. On hoisit au hasard un nombre réel dans l'intervalle [ 1; 5℄. Quelle est la probabilité
pour qu'il soit solution de l'inéquation 3x 1 > 0 ?
14 Raphaël habite à 1 km de son ly ée. On note T
la variable aléatoire égale à la durée,
exprimée en minutes, du trajet que Raphaël emprunte pour se rendre au ly ée. On suppose que
T suit la loi uniforme sur [5; 20℄.
1. a. Donner la fon tion de densité de la loi suivie par T.
b. Quel est le temps moyen du trajet de Raphaël ?
. Quelle est la probabilité qu'il mette moins de 17 minutes pour se rendre au ly ée ?
2. On suppose que la durée d'un trajet est indépendante de elle des autres trajets. Sur
une semaine, Raphaël se rend au ly ée tous les jours du lundi au vendredi. Quelle est la
probabilité pour qu'au moins un trajet dure plus de 19 minutes ?

15 Une tortue marine venant d'é lore doit par ourir 20 mètres pour atteindre la haute mer.
La probabilité qu'elle roise un oiseau prédateur sur son hemin est notée p. On admet qu'un
oiseau prédateur roise une tortue de manière aléatoire sur les 20 mètres, 'est-à-dire que leur
lieu de ren ontre suit la loi uniforme sur [0; 20℄. La mer se trouvant à une distan e d du nid, on
note :
 F :  La tortue roise un oiseau prédateur .
 S :  La tortue roise un oiseau prédateur sur le sable .
 M :  La tortue roise un oiseau prédateur dans la mer .
1. Exprimer en fon tion de d P (S) et P (M ).
F F

2. Exprimer en fon tion de p et de d les probabilités P (S ) et P (M ).


3. Sa hant que la tortue est parvenue jusqu'à la mer, quelle est la probabilité qu'elle roise
un oiseau prédateur ?
4. On suppose d = 15. On estime qu'environ 5% des tortues parviennent en haute mer.
Ee tuer les al uls de probabilités pré édents.

9
16 Olivier vient tous les matins entre 7 h et 7 h 45 hez Karine prendre un afé.
1. Sa hant qu'Olivier ne vient jamais en-dehors de la plage horaire indiquée et qu'il peut
arriver à tout instant ave les mêmes han es, quelle densité peut-on attribuer à la variable
aléatoire  heure d'arrivée d'Olivier  ?
2. Cal uler la probabilité qu'Olivier sonne hez Karine :
 après 7 h 30 ;
 avant 7 h 10 ;
 entre 7 h 20 et 7 h 22 ;
 à 7 h 30 exa tement.

10
Méthodologie du al ul omplexe

A  Déterminer le module et un argument d'un nombre omplexe

Point de méthodologie 9 Module et argument d'un nombre omplexe


Soit x =px + y i un nombre omplexe. Alors
 jz j = x 2 + y 2
 En notant  un argument de z , on a :
 os() = jxz j  sin() = jyz j

Conseil 9 Valeurs remarquables des osinus et sinus


Déterminer l'argument d'un nombre omplexe implique que l'on onnaisse le er le trigonomé-
trique. Connaître son tableau des valeurs de sinus et osinus s'avère in ontournable !

Point de méthodologie 10 Cer le trigonométrique


Ne pas oublier que tout point du er le trigonométrique est de oordonnées ( os(x ); sin(x )) :
1
sin(x ) b

x
1 os(x ) 1

Point de méthodologie 11 Tableau des valeurs remarquables des sinus et osinus


Voi i le tableau des sinus et osinus des angles remarquables entre 0 et 2 :

x 0 6 4 3 2
p p
os(x ) 1 23 22 12 0
p p
sin(x ) 0 2 22 23 1
1

17 Déterminer le module et un argument de ha un des nombres omplexes i-dessous :


p
 z = 1+i  z = s5 5s 3i  z = , 2 R+
 z = 2p 2i
 z = 3 3 + 3i  z = 32 12 i  z = i, 2 R
 z =  i
p p
 z = 2 2 2 2i
11
18 Déterminer la forme algébrique de ha un des nombres omplexes i-dessous dont on donne
le module et un argument :

 z = 3; 4
  
p 2   z = 3; 3
 
 z = 2; 3
p  p
 z = 2; 34 
 z = [4; 0℄  z = 2 3; 6 5 

 z = [18; ℄
 z = 1; 72  z = 2; 116
   

B  Étude de ongurations

Point de méthodologie 12 Études de ongurations


Pour étudier des ongurations géométriques, on a très souvent re ours à des al uls sur les
nombres omplexes. C'est pourquoi il faut arriver à faire la transition entre les deux. C'est
pourquoi, on rappelle les quelques formules suivantes fort utiles en pratique.
Dans le plan omplexe muni d'un repère orthonormé (O; u~; ~v ), soient A(zA) et B (zB ) deux
points du plan, et soient w t deux ve teurs. Alors :
#» et #»
 AB =#» jz z j
B A

 (w;
#» t ) = arg(z #» ) arg(z #» )
t w

19 Le plan est rapporté à un repère orthonormal dire t (O; u~; ~v ) d'unité graphique 1 m. On
onsidère les points A et B d'axes respe tives zAp= 1 et zB =p3 + 4i. p p
Soient C et D les points d'axes respe tives zC = 2 3+ i( 2 3) et zD = 2 3+i( 2+ 3).
p !
1. a. Démontrer que zD =
1 + 3 z.
2 2 C
i

b. En déduire que les points B et D sont sur un er le C de entre A dont on déterminera


le rayon.
2. Soit F le point d'axe zF qui vérie la relation zF =
3 (z z ) + z .
2 A B B
a. Montrer que l'axe zF du point F est 2i.
b. Montrer que le point F est le milieu du segment [CD℄.
z
. Montrer que C
zF = ip3. En déduire la valeur, en radians, de l'angle (F# A»; F# C»).
zA zF
d. Déduire des questions pré édentes que la droite (AF) est la médiatri e du segment
[CD℄.

20 Le plan omplexe est rapporté à un repère orthonormé dire t (O; u~; ~v ) d'unité graphique
2 m.
On réalisera une gure que l'on omplètera tout au long de l'exer i e.
On onsidère les points A d'axe i, B d'axe 2i et D d'axe 1. On appelle E le point tel
que le triangle ADE soit équilatéral dire t.
Soit f l'appli ation qui à tout point M d'axe z (z 6= i) asso ie le point M 0 d'axe z 0 dénie
par :
2z i
z 0 = iz + 1

12
p !
1. Démontrer que le point E a pour axe
1 + 3 (1 + i).
2 2
2. Exprimer sous forme algébrique l'axe du point D0 asso ié au point D par l'appli ation f .
3. a. Démontrer que, pour tout nombre omplexe z diérent de i; (z 0 + 2i) (z i) = 1.
b. En déduire que pour tout point M d'axe z (z 6= i) :
 BM 0 # AM
»0 
= 1  # »
 u ; BM = #»u ; AM + 2k où k 2 Z.

4. a. Démontrer
p que les points D et E appartiennent au er le C de entre A et de rayon
2.
b. En utilisant les résultats de la question 3. b., pla er le point E0
asso ié au point E
par l'appli ation f . On laissera apparents les traits de onstru tion.
5. Quelle est la nature du triangle BD0 E 0 ?
21 Le plan omplexe est rapporté au repère orthonormal dire t (O; u~; ~v ).
Partie A  Premières onsidérations
p p
On onsidère les points A, B et C d'axes respe tives a = 2, b = 3 + i 3, et = 2i 3.
 # » # » 
1. Démontrer que BA; BC =
2 [2℄. En déduire la nature du triangle ABC .
p que l'axe ! du point
, entre du er le ir ons rit au triangle ABC vaut
2. En déduire
1 + i 3.
Partie B  Une suite de points
On note (zn ) la suite de nombres omplexes de terme initial z0 = 0 et dénie pour tout entier
naturel n par p
z +1 = 2 z + 2
1+i 3
n n

Pour tout entier naturel n, on note A le point du plan omplexe d'axe z .


n n

1. Cal uler les axes des points A1 , A2 , A3 et A4 . Quels points onnus ertains de es points
sont-ils ?
2. Cal uler la longueur des segments [A1 A2 ℄, [A2 A3 ℄ et [A3 A4℄. Que peut-on remarquer ?
3. Démontrer que, pour tout entier naturel n,
p
z +1
1 + i
! = 2 (z
!)
3
n n

4. En déduire que jz +1 !j = jz !j. En déduire ainsi que tout les points A


n n n sont équidis-
tants de
. # » # » 
5. Démontrer que
A ;
A +1 = [2℄.
n
3n

Partie C  Cara térisation de l'hexagone H


1. Démontrer que, pour tout entier naturel n, on a A +6 = A . n n

2. En déduire que pour tout entier naturel n, le polygone A A +1 A +2 A +3 A +4 A +5 est un


n n n n n n

hexagone régulier, que l'on notera H. Pré iser son entre.


3. Déterminer l'axe du point A2015 .
4. Dans ette question toute tra e de re her he, même in omplète, ou d'initiative, même
non fru tueuse, devra gurer sur la opie. Elle sera prise en ompte dans la notation.
a. Pour tout entier naturel n, al uler A A +1 .n n

b. Construire l'hexagone régulier H à la règle et au ompas.

13
Méthodologie de l'espa e

A  Prouver la oplanarité de trois ve teurs

Point de méthodologie 13 Ve teurs oplanaires


u , #»
Il faut se souvenir que trois ve teurs #» v et w#» de l'espa e sont oplanaires s'il existe un
représentant de ha un d'eux se trouvant dans le même plan, 'est-à-dire s'il existe deux réels
et tels que w#» = #»
u + #»
v.

Conseil 10 Représentants bien hoisis


Très souvent, en hoisissant des représentants des trois ve teurs qui ont tous la même origine,
ela revient à prouver que les quatre points (origine et les trois extrémités) sont oplanaires,
e qui souvent simplie le problème.

22 Dans le ube ABCDEF GH , on onsidère I , J , K , L, M et N les milieux respe tifs de [AB ℄,


[AD℄, [AE ℄, [AF ℄, [BG ℄ et [AG ℄. Déterminer si les triplets de ve teurs suivants sont oplanaires.
Si tel est le as, exprimer l'un des trois en fon tion des deux autres :

 AB , AC et AD.
# » #» # »
 MN , EF et F C .
# » # » # »
 LN , F H et CA.
# » # » #»
 ML , AB et AD.
# » # » # »
 CM , EH et AC .
# » # » #»
 KI , LM et DJ .
#» # » #»
 EF , HN et F# C».
# » # »
 GM , CB et DH.
# » # » # »
 DB, DJ et DI
# » #» #»
.

B  Choisir la forme la plus adaptée pour un al ul de produit s alaire

Point de méthodologie 14 Forme adaptée au al ul de #» u : #»


v
u et #»
#» v étant deux ve teurs de l'espa e :
 Si on a les oordonnées de #»u et #»v dans un repère orthonormé (O;~{;~|; ~k ) de l'espa e, alors
il faut privilégier la forme analytique du produit s alaire :

v = xx 0 + yy 0 + zz 0
u : #»

 Si on onnait l'angle orienté entre les ve teurs #» u et #»


v (existe toujours dans l'espa e ar
deux ve teurs quel onques sont oplanaires don il est possible de déterminer un angle entre
les deux), alors il vaut mieux privilégier la forme trigonométrique du produit s alaire :

v = jj #»
u : #»
#» u jj  jj #»
v jj  os( #» v)
u ; #»
 Dans les autres as, il faut revenir à la forme polaire du produit s alaire, à savoir

v=
u : #»
#» 1 hjj #»u + #»v jj2 jj #»u jj2 jj #»v jj2i
2

14
u et #»
23 Pour ha un des ouples de ve teurs #» v suivants, identier eux qui sont orthogonaux :
 #»u (3; 1; 2) et #»v (2; 2; 2).  #»u (5; 5; 2) et #»v (2; 1; 7).
 #»u (1; 0; 0) et #»v (0; 0; 2).  #»u ( 9; 4; 36) etp #»v (0;
p 9; 1)p.
 #»u ( 2; 3; 0) et #»v ( 3; 0; 1).  #»u (0; 1; 1) et #»v ( 3; 2; 2).

24 Dans le ube ABCDEF GH, on onsidère I , J , K , L, M et N les milieux respe tifs de


[AB℄, [AD℄, [AE ℄, [AF ℄, [BG ℄ et [AG ℄. Déterminer, à l'aide du produit s alaire, si les droites
suivantes sont orthogonales. On pourra munir l'espa e, si né essaire, du repère orthonormé
(A; AB; AD; AE ) :
# » # » # »

 (ED) et (BD)  (EC ) et (BG )  (GE ) et (GB)


 (JL) et (BC )  (AG ) et (HN )  (IN ) et (KM )

25 La gure i-dessous représente un ube H


ABCDEF GH d'arête 1. On désigne par I et G
J les entres respe tifs des fa es ABF E et
BCGF . Soit M un point quel onque du seg- E F
ment [IJ ℄.
Dans tout l'exer i e, on se pla e dans le repère J
 # » # » # »
orthonormal D; DA; DC; DH . M
I
1. a. Donner, sans justi ation, les oor- D C
données des points D, B , I et J .
b. En utilisant le fait que les ve teurs
IM

et IJ sont olinéaires, justi-

A B
er l'existen e d'un réel t tel que
les oordonnées du point M soient
(1 12 t ; 21 + 12 t ; 21 ). Justier ensuite
que t appartient à l'intervalle [0; 1℄,

2. a. Démontrer que B et D appartiennent au plan médiateur du segment [IJ ℄.


b. Démontrer que les triangles BDI et BDJ sont re tangles respe tivement en I et J .
. Exprimer MB:MD en fon tion de t .
# » # »

3. Le but de ette question est de déterminer la position du point M sur le segment [IJ ℄ pour
\
laquelle la mesure de l'angle B MD est maximale. En notant  = (MB; MD), on admet
# » # »
que  est maximal lorsque MB:MD est minimal.
# » # »

a. Étudier les variations de la fon tion f dénie sur l'intervalle [0; 1℄ par :
1
f (t ) = 4 t (t 1):
b. En déduire qu'il existe une unique position M0 du point M sur le segment [IJ ℄ telle
que la mesure de l'angle IMJ soit maximale.
d

. Démontrer que le point M0 re her hé est le milieu du segment [IJ ℄.


d. Après avoir al ulé jjMBjj et jjMDjj, en déduire la valeur en degrés de l'angle .
# » # »

15
C  Tra er la se tion d'un ube par un plan

Point de méthodologie 15 Se tion d'un ube par un plan


Se souvenir des deux règles suivantes fort utiles en pratique :

 Si deux points du plan d'interse tion sont  Si deux fa es sont parallèles, les droites
dans le plan déni par une fa e, on tra e la d'interse tion ave le plan de se tion sont
droite joignant es deux points pour avoir parallèles.
l'interse tion du plan ave ette fa e (et les
arêtes de ette fa e).
b

b
b

Exemple ave deux points situés dans la


Exemple ave deux points situés dans la fa e supérieure et d'un troisième situé dans
fa e supérieure. la fa e inférieure.

Conseil 11 Zone se tionnée


Trop souvent et à tort, on relie les trois points donnés et appartement au plan pour former la
se tion, où on relie les points introduits pour la tra er. Pour tra er la se tion d'un solide par
un plan, il faut relier les points des interse tions situés sur les arêtes ! b

Exemple : b
b

 Se tion in orre te :  Se tion in orre te :  Se tion orre te :


b

E E F
b b
F b b
b

E F
H b b b
H
b b
b b
G G b

H
b b
G

K b
K
b

b
K
D C
b
b
D b
C
I
b b
b
I b
b b

J D C J
A b B b b A b B
b b
b
I b b b b

b
J
b
A b
b
b b
B
b

16
26 Tra er la se tion de ha un des ubes suivants par les plans dont on donne à haque fois
trois points :

b b
b b
b

b b
b b

b
b
b b

b b

b b
b

b
b
b b
b

b
b b

17
Préparation à l'examen

A  Les réexes

Point de méthodologie 16 Gestion du temps


Il est primordial de savoir gérer son temps lors d'un examen. On peut a priori penser que
quatre heures d'épreuves 'est beau oup, mais 'est en réalité le temps né essaire pour mener
l'épreuve à bien. Vous devez utiliser e temps de la meilleure des manières. Voi i un moyen
de dé ouper votre temps, pour faire en sorte qu'il soit utilisé à bon es ient, an de mettre le
maximum de points de té :

Ce dé oupage étant valable pour une heure, il vous sut de multiplier tous es temps par le
nombre d'heures dont vous disposez an de gérer votre temps.

Conseil 12 Le ture
Le temps de le ture est très important et le travail qui doit y être mené est très minutieux.
Armez-vous d'un surligneur et d'un rayon de papier. N'hésitez pas à dégager un maximum
d'idées sur les questions demandées. Même si leur réda tion n'est pas immédiate et prends du
temps, faire e travail préliminaire vous permettra de mettre un maximum de points de té.

Conseil 13 Rele ture


C'est le temps à ne jamais négliger, et vous devez onsa rer entièrement le temps né es-
saire à relire votre produ tion. Repérer une erreur deux minutes avant la n de l'épreuve sera
ertainement trop tard et vous emplira d'une frustration ertainement inutile !

18
B  Le matériel

Conseil 14 La préparation du matériel


Il faut préparer son matériel quelques jours à l'avan e. Voi i une liste de quelques véri ations
mineures mais qui peuvent s'avérer fort utiles :
 Vérier l'état des piles de votre (ou vos) al ulatri e(s), et n'hésitez pas à hanger les piles
si vous avez le moindre doute.
 Vérier l'état de vos stylos. Ne prévoyez pas de stylos de ouleur pour l'épreuve de mathé-
matiques. Si vous utilisez un stylo à plume, prévoyez vos artou hes de re harge ainsi qu'un
ea eur.
 Si vous utilisez un ritérium, prévoyez votre sto k de mines de re harge. Si vous utilisez des
rayons, n'oubliez pas votre taille- rayons. N'oubliez pas votre gomme.
 Choisissez-vous un ou deux surligneurs, indispensables pour analyser l'énon é.
 Prévoyez un blan orre teur dont l'usage doit rester ex eptionnel et très lo alisé (blan o-
ter une demi-page vous fera perdre du temps et rendra le nal désagréable à lire pour le
orre teur).
 Prévoyez une montre à l'heure.
 Préparez votre onvo ation ainsi que votre piè e d'identité. Une fois elles- i mises dans
une po hette, ette dernière ne doit plus quitter votre sa et e jusqu'au jour de la dernière
épreuve. Si votre piè e d'identité arrive à expiration, n'oubliez pas de la faire renouveler
susamment à l'avan e.

C  Les  à té 

Conseil 15 Conseils généraux


Une session d'examen, 'est omme une épreuve sportive : Plus on est préparé, mieux on est
pour aronter l'épreuve. Voi i don quelques onseils :
 Bien manger, bien s'hydrater, bien dormir, et e tous les jours, mais être en ore plus vigilant
lors des périodes d'examen.
 Travailler méthodiquement, et surtout ne pas attendre la veille pour réviser.
 Bien préparer son matériel et e avant le début de la session d'épreuves.
 Bien réviser ne veut pas dire travailler h24 : S'aérer l'esprit, prendre du temps pour se reposer
est aussi un gage de réussite.
 Préparer pour les jours d'examen de quoi manger et de quoi boire (Pour le grignotage, rien
qui fasse du bruit et idem pour les boissons).
 S'entraîner sur des sessions blan hes, en ondition d'examens (deux ou trois fois avant
l'examen est une bonne moyenne. Ne pas hésiter à solli iter votre professeur an qu'il le
orrige).

19

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