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EXTRAITS ET CITATIONS POUR LE DIMANCHE

La Justice

Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice. Car ils seront rassasiés. C'est la
récompense. Elle est déjà pour l'ici-bas, car il semble grandir en eux chaque jour le désir qui
comble leur vie. Mais la récompense ne sera parfaite que dans l'au-delà, où ils auront, selon le mot
de Bossuet, « la bouche à la Source ».
CARDINAL JOURNET
ENTRETIENS SUR LE SAINT ESPRIT.

La Justice est la vertu par laquelle nous rendons à chacun ce qui lui est dû.
CATECHISME DE SAINT PIE X

Les bienfaiteurs du Christ ne sont pas nommés par lui aimants ni charitables. Ils sont
nommés les justes. L’évangile ne fait aucune distinction entre l'amour du prochain et la justice.
(…)
Celui qui traite en égaux ceux que le rapport des forces met loin au-dessous de lui leur fait
véritablement don de la qualité d'êtres humains dont le sort les privait. Autant qu'il est possible à
une créature, il reproduit à leur égard la générosité originelle du Créateur. Cette vertu est la vertu
chrétienne par excellence.
SIMONE WEIL

Le bon sens nous dit encore que tolérer est le contraire d'approuver ; c'est supporter avec
l'intention et dans l'attente de pouvoir porter remède. Tolérer l'injustice n'est pas y consentir. Au
contraire c'est la désapprouver et c'est vouloir y mettre fin, aussitôt qu'il sera possible de passer
aux actes sans provoquer une injustice plus grande. (...)
En somme il est non seulement injuste mais impolitique de prendre son parti de l'injustice
que l'on tolère, de ne pas la combattre et d'y chercher son avantage : on pratique alors une
tolérance qui triche et qui pourrit la cité. Symétriquement, il est injuste et impolitique de vouloir
toute la justice tout de suite : on poursuit alors une justice qui triche parce qu'elle rend la cité
inhabitable. Par contre il est politique et juste de vouloir le maximum de justice, de travailler à le
promouvoir de toutes ses forces et à ses dépens, de tolérer l'injustice inévitable mais sans entrer en
complicité.
PERE ROGER THOMAS CALMEL O. P.
SUR NOS ROUTES D'EXIL : LES BEATITUDES

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EXTRAITS ET CITATIONS POUR LE DIMANCHE

Il n'y a qu'une manière d'être juste, c'est d'être charitable… la justice qui ne consent pas à se
dépasser recule dans l'iniquité.
GUSTAVE THIBON
DESTIN DE L'HOMME

Justice, à quel signe reconnaîtrais-je que l'on prostitue ton nom ?- Enfant, m'a répondu la
justice en me regardant jusqu'au cœur, je ne m'appelle ni vengeance, ni égalité.
GUSTAVE THIBON
L'ECHELLE DE JACOB

Oui ! Cette obsession... Être un obsédé de justice. En d'autres termes : avoir faim et soif de
l'ordre vrai ; faim et soif de l'ordre social-chrétien ; faim et soif du triomphe de la vérité, telles que
les papes nous l'enseignent ; faim et soif de la sainteté, car, dit Bossuet, « la justice règne quand on
rend à Dieu ce qu'on lui doit. »
JEAN OUSSET
POUR QU'IL REGNE

Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice.


Entendez : ceux qui ont faim et soif de cette pleine justice dont parle l'Ecriture, qui consiste
d'abord à rendre à Dieu ce qui Lui est dû.
JEAN OUSSET
POUR QU'IL REGNE

La justice est produite par la grâce et la charité, œuvres du Saint Esprit et inhérentes aux
justes.
CONCILE DE TRENTE

C'est par la force de la raison et non par la force des armes, que la justice s'affirme. Et les
Empires qui ne sont pas fondés sur la justice ne sont pas bénis de Dieu. La politique émancipée de
la morale trahit ceux-là mêmes qui veulent qu'elle soit ainsi.
PIE XII
DISCOURS DU 24 AOUT 1939

Toutes les justices jugées par les hommes, toutes les accusations, tous les griefs formulés,
toutes les sentences prononcées, toutes les punitions infligées seront évoqués et minutieusement
pesés, au dernier Jugement, par Celui qui sonde les reins et les cœurs.
DOM DE MONLEON
LES INSTRUMENTS DE LA PERFECTION

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EXTRAITS ET CITATIONS POUR LE DIMANCHE

Sans la justice qui fait sortir le sujet de lui-même, (…), la morale resterait prisonnière du
subjectivisme et des conséquences qu'il entraîne : l'autonomie du sujet et son refus de toute règle
autre que celle dont le contenu et la puissance impérative dériveraient de lui seul. Ce serait
l'éclatement de toute vie sociale. Le droit n'aurait plus de fondement objectif.
MARCEL DE CORTE
DE LA JUSTICE

La notion de juste implique trois éléments : l'altérité ( la présence d'un autre), une exigence
objective (ce que je lui dois) et l'égalité (rendre intégralement, en égale quantité). Bref, est juste ce
qui est dû à autrui en égalité.
ABBE THIERRY FARENC
QUATRE VERTUS POUR UN CHEMIN D'EXCELLENCE

Ecoutez ce que dit Zachée . " Je rends, de ce que j'ai pris à tort, le quadruple ". (Luc, XIX,
8.) Quant à toi, tu pilles dix mille talents, tu donnes quelques drachmes, à grand'peine encore , et
tu crois avoir tout rendu , tu te regardes comme ayant dépassé tes rapines par le don que tu as fait.
Or, voici ce qu'il faut faire: d'abord il faut rendre ce que tu as pris, et prélever sur ce qui
t'appartient de manière à ajouter à ce que tu as rendu. Le voleur ne restitue pas ce qu'il a pris sans
y rien ajouter pour se justifier, souvent il paie, en outre, de sa vie.
SAINT JEAN CHRYSOSTOME

Guerrier valeureux porte l’épée de noblesse et d’honneur, ton honneur c’est de courir au
combat pour la justice, la clémence et la vérité. Ta main jettera les flèches qui déchirent, sous tes
coups les peuples s’abattront, les ennemis du roi frappés en plein cœur.
PSAUME 44

Les apparences sont trompeuses. Avec un extérieur pieux et des pratiques dévotes, on peut
être juste à ses yeux et ne pas l’être aux yeux de Dieu. D’autre part, avec la simple humilité du
cœur, qui fait qu’on confesse devant Dieu son indigence, on peut être juste auprès de Dieu,
précisément parce que devant Dieu on reconnaît son injustice. D’un côté il y a l’orgueil, de l’autre
il y a l’humilité (...)
Rends ce que tu dois. Ô mon âme ! Tu as envers Dieu une dette énorme. Il t’a aimée de tant
d’amour ! Il t’a comblée de tant de grâces ! Compte, si tu le peux, tous ses bienfaits. Compte
seulement le nombre de tes communions. Quelle dette envers Dieu, après avoir reçu tant de fois
Notre Seigneur ! Ayant une telle dette, ô mon âme, rends à Dieu ce que tu lui dois (...)
PERE EMMANUEL ANDRE
MEDITATIONS POUR TOUS LES JOURS DE L’ANNEE LITURGIQUE

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EXTRAITS ET CITATIONS POUR LE DIMANCHE

Les conséquences de la doctrine politique de l'Eglise sont évidemment admirables. Mais


cette doctrine présente des exigences sévères qui ne plaisent pas à l'homme à moins que de tendre
à la sainteté ; il faut le savoir et le dire sous peine de duper le monde et de le dégoûter. (...)
Il est une santé et une justice de la cité que nous devons vouloir, parce qu'elles répondent à
une exigence de notre nature qui est voulue de Dieu même : il est un ensemble d'institutions saines
et conformes au droit naturel que nous devons susciter ou maintenir non pas précisément pour que
les personnes s'installent sur cette terre et mettent leur fin dernière ici-bas, mais afin qu'elles
répondent à une exigence normale de leur nature pour la vie d'ici-bas. (...)
On est persuadé qu'on ne saurait promouvoir ou conserver une société juste que si l'on est
prêt à vivre selon la justice jusqu'au point d'être sacrifié plutôt que d'entrer en complicité avec
l'injustice. Cela veut dire en langage chrétien : porter la Croix ; ne pas refuser l'héroïsme selon le
Christ.
PÈRE ROGER THOMAS CALMEL O. P.
SUR NOS ROUTES D'EXIL : LES BEATITUDES

Le mot obéissance a deux plans : il y a l’obéissance morale : les inférieurs obéissent aux
supérieurs, les enfants à leurs parents ; et puis il y a l’obéissance théologale de la foi, c'est-à-dire
incliner son esprit devant ces mystères qui viennent briser toutes les synthèses des hommes. Les
briser et, une fois que c’est brisé, à ce moment là vient la grande lumière ; il faut passer par la
rupture pour rencontrer la lumière, et avoir tout quitté. Et alors, dans la mesure où tout a été quitté
pour la lumière, tout est retrouvé dans la lumière. (...)
Mais qu’est-ce qui s’est passé ? Il y a eu la catastrophe. Dieu savait, en créant l’homme et en
le créant libre, qu’il pourrait préférer ou Dieu à lui ou lui à Dieu. C’est ce qui s’est passé :
rébellion, revendication de son Moi, de son Je. Le premier principe de l’enfer c’est : je
m’appartiens. (...)
Il y a ceux qui auront accepté l’amour, et les autres qui ont refusé l’amour ; ils ont préféré
leur moi, la liberté, la rébellion. Ceux trouvés dans la révolte, dressés contre Dieu, resteront
comme cela pour l’éternité. Et cette âme que Dieu avait créée, qu’Il m’avait donnée pour que je
remette mes mains dans les siennes, ne sera pas en paradis. (...)
Quand Jésus est venu, s’il est Dieu, s’il est passé par la souffrance et par la mort, ce n’était
pas pour nous guérir d’une égratignure, c’était pour nous guérir d’une catastrophe profonde ; et
nous comprenons la profondeur de la catastrophe dans le sang de la rédemption. Si Jésus est Dieu,
alors nous comprenons l’abîme de la catastrophe. (...)
Dieu a résolu de sauver les hommes par la folie de la prédication, par la croix du Christ.
Comme le mouvement qui portait l’homme à la rencontre de Dieu était brisé et refusé, eh bien !
Dieu viendra, par un mouvement contraire, prendre l’homme dans la détresse où il est, avec ses
souffrances et ses agonies, pour le faire remonter par Jésus plus haut.
CARDINAL CHARLES JOURNET
LES EPITRES DE SAINT PAUL

Il est un échange qui par sa nature même exclut toute proportion et ou équivalence : c’est
l’échange entre le fini et l’infini, entre l’homme et Dieu. C’est trop peu dire que les plateaux de la
balance sont inégaux. C’est la balance elle même qui disparaît.
GUSTAVE THIBON

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EXTRAITS ET CITATIONS POUR LE DIMANCHE

« raide comme la justice » - cette expression populaire souligne admirablement


l’imperfection radicale de la justice humaine. Elle a pour symbole la balance. Or rien n’est plus
souple, plu subtil et plus « sensible » qu’une balance exacte. Une balance raide est toujours une
balance fausse.
GUSTAVE THIBON

Il existe un être qui est purement victime : le Christ. Celui là seul peut tout juger – et il
pardonne. Son pardon est infini comme sa souffrance. La victime absolument innocente ne se
venge pas, et pourtant c’est elle que le mal déchire le plus, car, ne pouvant partager le péché, elle
attire sur elle tout le malheur.
GUSTAVE THIBON

La justice dépasse en valeur toutes les vertus morales, du fait que le bien commun l’emporte
sur le bien particulier d'un individu.
SAINT THOMAS D'AQUIN

Photo tirée du film « la Passion» de Mel Gibson

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