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1-introduction et historique

2-definition
3-Les éléments constituants les appareillage fixée :
1) Les dispositifs fixes :
A. Les supports :
 Les bagues confectionnées
Les bases scellées ou collées
Les attachements principaux :
Les brackets
Les tubes
Attachements accessoires :
 Le tube de la force extra buccale
 Crochets à ouverture distale
 Boutons aux crochets linguaux
2)Les dispositifs amovibles :
 Les arcs ronds
 Les arcs rectangulaires
4-les principes spécifiques de l'Edjewise:
-les mouvements dentaires controlées
-le maitrise des zones d'encrage
-concepte de l'arc idéale
5-Actions de l'edje wise
6-mouments de l'application
7-Avantages de la technique
8-Quelques inconvénients
9-les phases d'un traitement par l'Edjewise
10-conclusion

I. Introduction et historique :
Les techniques orthodentiques fixées ont été élaborées pour répondre à un

ensemble de problèmes thérapeutique qui se posent au praticien. La plus part de ces

techniques orthodentiques fixées actuelles dérives de celle mise au point par

EDWARD ANGLE (1891) aux Etat unis.

Ce dernier a été le grand précurseur de orthodentie au début du dernier siècle. Le

premier appareil qu’ANGLE proposa fut le « ARCH » puis le « le pin and tube

appliance » en 1912 puis « Ribbon arch appliance », la technique de l’arc rubon

introduit de 1915décembre 1928 ou angle à la profession dentaire un nouvelle

appareillage, c’est « EDGEWISE ARCH » qui été la plus belle de cette création.

Depuis l’edgewise n’a cessé d’e l’évolution et de l’amélioration de son


utilisation est à l’heur actuelle plus sure et plus aisée, mais si l’edgewise
n’est plus le même qu’au début du siècle, ces principes fondamentaux
demeurent, le Dr. ANGLE, son inventeur été un orthodentiste qui consacré
sa vie à la recherche d’un mécanisme capable de lui permettre de traité
ses malades en rétablissent une occlusion aussi proche que possible de
l’occlusion idéale. Les buts poursuivis par Angle étaient :
1. Trouver un moyen d'obtenir tout movement dentaire unitaire dans les
trois sens de l'espace, au moyen d'un seul arc.
2. Permettre, toujours avec un seul arc, de contrôler la forme d'arcade
ainsi que ses dimensions.
3. Déterminer une forme d'arcade de façon à obtenir une stabilité aussi
parfaite que possible après traitement. Pour ce faire, la forme d'arcade
devra être compatible avec l'équilibre musculaire labio-jugo-lingual et
résister aux forces de mastication.
Il est intéressant de noter qu'à cette époque. Angle mit au point la
technique edgewise afin de permettre un alignement dentaire idéal sans
extraction. C'est une quinzaine d'années plus tard que Tweed, ayant
constaté de nombreuses récidives sur ses cas traités sans extractions,
conformément à la doctrine d'Angle, décide d'extraire les premières
prémolaires. Une large majorité tient encore aujourd'hui les extractions
comme élément déterminant de la stabilité dans de nombreux cas.

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En réalité, ce qui conditionne la stabilité n'est pas le fait d'extraire, mais
celui de conserver peu change l'équilibre vestibulo-lingual préexistant.
La mécanique orthodontique obéit aux lois physiques au même titre que
toute mécanique. La dent ne fait que répondre aux forces qui lui sont
appliquées, et lemouvement de la dent ne reflète que la direction de la
résultante de ces forces, compte tenu des obstacles particuliers aux
déplacements dentaires.
Quelle que soit la technique utilisée, la dent se déplacera en fonction de la
force qu'elle reçoit (direction et intensité) et de la réaction tissulaire
qu'elle engendre. La technique edgewise est sans aucun doute celle
offrant le maximum de contrôle des mouvements dentaires dans les trois
dimensions de l'espace, si l'on choisit l'arc le plus gros admis par les
attaches.
2- Définition :
L’EDGEWISE est une technique multi attachement qui fut créer pour répondre

au exigences de certains mouvements orthodentique impossible à réaliser par les

techniques existantes, ce n’est pas une méthode de traitement mais un système

mécanique qui a pour objectif de déplacer les dents sur leurs arcades ou

des arcades en totalité par rapport à la base osseuse

correspondante,ceci permet des déplacements dentaires contrôlés dans

tous les sens d'espace(vertical,M-D et V-L).

Etymologiquement :
WISE:fil,
EDGE: côté le plus étroit
L’EDGEWISE signifie insérer par le petit côté ; cette définition suppose

que l’on utilise un arc métallique de section rectangulaire, cette technique fixe

servira alors de possibilité de tension sur champs de cette arc insérer par

petit côté.

Cet arc servira à stabiliser, à maintenir ou à déplacer un groupe de dents ; ou une

arcade alvéolaire. Alors :


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 Que toutes les dents soient appareillés et puissent servir de point d’appui
réciproque.

 Que cet arc soit continu et non pu sectionnée pendant la plus grande partie du
traitement.

 Que l’information soit donnée directement par cet arc ou par son intermédiaire.

3-Les éléments constituants


les appareillage fixée :
L'Edgewise est un appareillage orthodontique amovo-inamovible.

L’appareillage orthodentique fixée comporte des éléments fixées sur des dents qui
leurs transmettent des forces de déplacements et des éléments inter changeables qui
une fois attouchés aux éléments fixées sont générateurs de ces forces, toutes ces
éléments métalliques étaient à l’origine en or mais très rapidement l’acier inoxydable
aux qualités mécaniques à remplacer l’or dans leurs fabrication

1) Les dispositifs fixes :

Se sont les attachements orthodentiques, principaux, accessoires et leurs supports.

A. Les supports :

Ils permettent de rendre les attachements orthodontiques solidaires des dents. Ils
sont de deux types : les bagues scellées ou les bases collées.

 Les bagues :

Lisse ou tubulé ; peuvent être confectionnées ou préformés mais la forte majorité

des orthodentistes utilisent pour des raisons de commodité et rapidité des bagues

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préfabriquées portant déjà leurs attachements ; ces bagues préfabriquées doivent

avoir certaines qualité requises :

 Pouvoir s’adapter aussi intimement que possible à la morphologie dentaire.


 Etre stable : résiste à tout mouvements de bascule ou d’enfoncement avant
même d’être sceller.

 Avoir le minimum d’épaisseur inter proximale toute en ayant suffisamment de


rigidité pour résister aux forces occlusales.

 Eviter sur tout leur pourtour de léser l’attache gingivale.


 Les inconvénients :
 Rétention alimentaire.

 Préparation mutilante.

Les Bagues peuvent être confectionnées ou préformées.

Les bagues confectionnées:sont formées sur les dents elles-


mêmes à l'aide de pinces spéciales (les pinces de Hawlett), à partir de
ruban d'acier inoxydable ou de " blank " (ébauches précoupées et galbées
en fonction du type de la dent). Une fois ajustées, les bagues sont
soudées électriquement par points et reçoivent leurs attachements. Mais
la forte majorité des orthodontistes utilise, pour des raisons de
commodité et de rapidité, des bagues préfabriquées portant déjà leurs
attachements. Pour chaque dent maxillaire ou mandibulaire, de droite ou
de gauche, il existe un coffret d'assortiment de tailles. Ces bagues
préformées satisfaisant dans la plupart des cas aux qualités requises pour
de bonnes bagues orthodontiques, c'est-à-dire :
- pouvoir s'adapter aussi intimement que possible à la morphologie
dentaire,
- permettre une sertissure des bords occlusaux et cervicaux,
- être stables, c'est-à-dire résister à tout mouvement de bascule ou
d'enfoncement, avant même d'être scellées,
- avoir le minimum d'épaisseur interproximale, tout en ayant suffisamment
de rigidité pour résister aux forces occlusales,
- éviter sur tout leur pourtour de léser l'attache gingivale.

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Malgré la facilité d'emploi de ces bagues, il n'est pas rare d'avoir encore
recours à la fabrication manuelle, soit en présence de dents à la
morphologie atypique ou de taille peu courante, soit que la mauvaise
position de la dent nécessite l'utilisation d'une bague provisoire
(rotation).
Lorsque les points de contact entre les dents sont trop serrés, il est
nécessaire de prévoir une séance préalable d'écartement des dents par
dispositif séparateur (tel que fil de laiton, fil de soie tressée, anneaux de
plastique ou ressorts). Après avoir été sélectionnées les bagues, munies
de leurs attachements, sont scellées sur les dents au moyen d'un ciment à
l'oxyphosphate après dessiccation modérée. Classiquement toutes les
dents seront baguées y compris les deuxièmes molaires.
 Bases collées:
L'innovation la plus importante de ces dix dernières années a été
l'utilisation, comme supports des attachements orthodontiques, de bases
métalliques directement collées sur les dents par leurs faces internes qui
portent des microalvéoles ou un treillis métallique soudé. Les progrès
accomplis dans le domaine des produits adhésifs ont permis d'augmenter
la fiabilité de ces collages et d'en simplifier le mode opératoire. Après
nettoyage de la surface dentaire réceptrice à l'aide d'une cupule en
caoutchouc et d'une pâte à polir, cette surface est mordancée par
application d'une solution d'acide phosphorique à 40 % pendant 2 minutes.
Puis la surface préparée est lavée à l'eau, isolée et séchée.
Elle présente alors un aspect blanc crayeux caractéristique, dû aux
anfractuosités microscopiques de l'émail mordancé. Elle est prête à
recevoir l'adhésif et la base portant l'attachement.
Le collage peut être fait dent par dent en méthode directe, ou par groupe
de dents en méthode indirecte : les attachements sont alors positionnés
sur modèle au laboratoire et pris dans une gouttière de transfert en
matériau souple (silicone ou thermoplastique).
Les avantages des bases collées sont nombreux :
- Quelques formes de bases (6 à 8) sont suffisantes pour permettre une
bonne adaptation à toutes les dents.

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- Le fait qu'il n'y ait qu'une seule taille par dent n'oblige pas à gérer un
gros stock.
- Les faces proximales ne sont pas recouvertes ; il n'y a donc pas de perte
de place due à l'épaisseur des bagues.
- La surface dentaire recouverte étant plus petite, l'hygiène buccale est
plus aisée et une éventuelle carie proximale, plus facile à dépister.
- Un attachement décollé ne passe pas inaperçu et les risques de
dommages pour les tissus dentaires sont moins importants qu'avec une
bague descellée.
- La phase de séparation des dents est inutile et pour un même nombre de
dents, le temps de collage est plus court que le temps de scellement.

B.Les attachements principaux :

Il se présente sous deux formes:sur les dernières molaires baguées ce

sont des tubes sur toutes les autres dents ce sont des verrous ou

brackets.

 Le bracket :

Il est constitué par un bloc de métal portant une gorge transversale en


son milieu cette gorge se présente comme une glissière à lumière
rectangulaire de dimension
.022 ×.028 destinée à recevoir des arcs rectangulaires dont la dimension
maximale est .0215 ×.028 s'encastrant à friction douce.
Les parties occlusales et gingivales sont moulurées en surplomb et
permettent la rétention de fils de ligature d'acier (de diamètre .009 ou .
010) qui maintiendront l'arc au fond de la lumière du bracket.
Avec l'évolution de l'Edgwise la forme et la dimension du bracket ont
connu de nombreuses variations, mais le principe de cet assemblage n'a
jamais varié depuis le bracket original.
Il existe des brackets de différentes tailles et de différentes formes
pour s'adapter à la morphologie des différentes dents. Mais tout en
conservant scrupuleusement le principe de l'assemblage, le dessin du
bracket peut varier en fonction des utilisateurs et de leur méthode :
simples plots (Tweed), doubles plots (Steiner), avec ailettes (Lewis), etc.
Il existe également deux dimensions de lumières :
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.022 ×.028 et .018 ×.025. Cette dernière dimension répond, pour certains
orthodontistes, au souci d'utiliser des forces plus légères, mais ce choix
nous paraît comporter plus d'inconvénients que d'avantages : en effet, si
la force appliquée est en rapport avec le calibre du fil, d'autres éléments
interviennent pour le contrôle de cette force. Lorsqu'il s'agit d'arc de
travail il est possible de jouer sur l'importance des courbures de
correction qui peuvent être progressivement accentuées ; il est également
possible d'utiliser des arcs de calibres inférieurs à la lumière du bracket
et le choix est plus large lorsqu'il s'agit des lumières .022 ×.028. Par
contre dans les phases de stabilisation où les arcs n'exercent à ce stade
aucune force, les arcs lourds résisteront mieux aux forces occlusales de
mastication et permettront de réaliser de meilleurs ancrages.
Lorsque les deuxièmes molaires n'ont pas encore fait leur éruption, les
brackets utilisés sur les premières molaires seront d'un type spécial
(convertibles ou transformables) : leur lumière est recouverte d'une
plaquette soudée par peu de points ce qui permet de les utiliser comme
tubes ; dès qu'il devient possible de baguer les deuxièmes molaires, la
plaquette est retirée par arrachement et le bracket redevient normal.
 le rôle : fixée une ligature pour empêcher le fil introduit dans

la gaurge de sortir…

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— L'appareil passif:
L'appareil passif permet de constituer une unité antérieure et une
unité postérieure rigides, qui seront désormais représentées par les
symboles présentés ici.
L'appareil actif s'insérera entre A et B. Le point d'attache antérieur A
peut être un tube vertical soudé sur le segment ou un tube vertical (1)
ou horizontal (2) solidaire du bracket de la canine.
Le point d'attache postérieur B est solidaire du bracket molaire. Pour la
molaire supérieure, selon que la 2° molaire fait partie ou non de
l'unité, on emploie la forme (1) ou (2). Pour la molaire inférieure, la
figure B 5 représente la forme la plus habituelle.

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Les tubes : Ce sont des tubes soudés à mi-hauteur de la face

vestibulaire des bagues des deuxièmes molaires ; la lumière

rectangulaire de ces tubes aux mêmes dimensions que celles des

brackets.

Postérieurement, entre le tube et la bague il peut y avoir une encoche


(extension distale) qui permet l'accrochage d'une ligature.

C.Attachements accessoires :sont destinés à servir de point d’appui

au forces auxiliaires on a :

 Le tube de force extra buccale : de lumière ronde juxtaposée au

tube ou bracket de la dernière molaire supérieure baguée.

 Crochets à ouverture distales : soudé à la faces vestibulaire de la

dernière molaire baguée, contre la paroi gingivale du tube, ils servent à

l’accrochage d’anneau élastique.

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 Boutons ou les crochets linguaux, situés sur la face lingualesde

toutes les bagues,sauf celles des incisives(correction ou le contrôle des

rotations ou des inversions d'articulé.

*le schéma récapitule les différents composants du système Edgewise

2)Les dispositifs amovibles:

Ce sont les arcs, qui sont les éléments actifs spécifiques de l'appareillage
Edgewise ; ils sont fabriqués à partir de fils d'acier de section et de
dimensions différentes en fonction des phases du traitement. Les
premières phases sont réalisées au moyen de fil de section ronde et dont
les dimensions les plus courantes sont :.014,.016,.018,.020. Puis dès que
l'avancement du traitement le permet, ces arcs ronds sont remplacés par
des arcs d'Edgewise proprement dits, de section rectangulaire et dont
les dimensions usuelles sont :.017 ×.025,.019 ×.025,.021 ×.027,.0215 ×.028.
Le choix de la taille est fonction de la nature de la phase ; les dimensions
faibles par rapport à la lumière des brackets servent pour les phases de
travail où des déplacements dentaires sont nécessaires, les autres pour
les phases de stabilisation et d'ancrage. Ces fils sont formés en arcs à
partir de longueurs rectilignes au moyen d'un instrument à rainures
calibrées appelé " turret ". On leur donne ainsi la forme approximative de
l'arcade dentaire. C'est sur cette ébauche (blank) que seront placées les
plicatures et les boucles nécessaires. Lorsque sa forme définitive a été
donnée à l'arc, il peut, avant d'être placé en bouche, subir d'autres
modifications :
 Adjonction d'éléments soudés

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Il s'agit de fils auxilliaires de laiton ou d'acier, soudés à la soudure
d'argent en certains points de l'arc, pour servir de crochets, de butées ou
de ressorts auxiliaires.
 Réduction
Il peut être nécessaire de réduire la taille de l'arc de façon homogène, partiellement
ou en totalité ; on réalise cette opération par trempage dans un bain électrolytique.
 Traitement thermique
C'est la dernière opération réalisée sur un arc, il s'agit d'une chauffe de l'arc
destinée à lui conserver sa forme définitive, à lui donner en quelque sorte une
mémoire. En effet, un fil métallique sur lequel on effectue une courbure subit des
tensions (stress) d'étirement à l'extérieur et de compression à l'intérieur. Ces
tensions ont tendance à ramener l'arc à sa forme primitive. Le traitement thermique a
pour objet d'éliminer ces tensions ; on l'obtient soit par passage d'un courant
électrique, soit en plaçant l'arc dans un four à 500° pendant 3 minutes.
Les arcs ne sont pas toujours des arcs complets circonscrivant l'ensemble de l'arcade.
Dans certaines méthodes, des phases de traitement, telles que le nivellement ou la
rétraction des canines, peuvent être effectuées par des arcs sectionnels. On peut
également utiliser des arcs auxiliaires (Jigs) pour appliquer une force intermaxillaire
au niveau d'une seule dent.
Plus actuellement; les arcs sont réalisés d'un fil a haute élasticité à base de matière
d'alliages type Nickel Titane.
-En dehors des forces spécifiques de l'Edgwise générées par les arcs ,la technique
Edgwise fait appel à trois autres types de forces:
 Les forces interamaxillaires ;elles peuvent être appliquées entre deux dents ou
deux groupes de dents d'une même arcade,la force peut être produite par une
ligature élastique,une chaîntte en élastomère,une boucle ou un ressort.
 Les forces intermaxillaires; il s'agit d'anneaux élastiques tendus entre un point
d'une arcade et un point de l'arcade antagoniste.
En fonction de leurs directions et de leurs points d'ancrage et d'application ,on
distingue 3types de forces:
-Les forces antéro-postérieures;elles sont dites de classe II lorsqu'elles partent de la
zone des molaires mandibulaire vers le secteur antérieur de l'arc maxillaire ;elles sont
dites de la classe III lorsqu'elles partent de la zone des molaires maxillaire vers le
secteur antérieur mandibulaire.
-Les forces transversales;elles peuvent être croisées(criss-cross)lorsqu'elle partent
de la face vestibulaire d'une dent vers la face linguale de la dent antagoniste,
Elles sont dites transverses lorsqu'elles partent d'une canine maxillaire vers la canine
mandibulaire du côté opposé(déplacement du milieu).
- Les forces extra-orales.elles sont constituées d'un arc facial,composé d'un arc
interne pénètre dans les tubes ,et un arc externe qui relié
Par une force élastique à un appui cervicale ou péricrânien.

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4-Les principes spécifiques de l'Edgewise
Avant tout traitement orthodontique, il est indispensable d'établir un
diagnostic complet. Ce diagnostic doit permettre de définir un certain
nombre d'objectifs de traitement dans le but de rétablir une occlusion
idéale. Mais la réalisation de ces objectifs est souvent tributaire des
limites de la technique employée. En Edgewise cette limitation n'existe
pas. Les résultats de l'analyse d'arcade et de l'analyse céphalométrique
détermineront le plan de traitement et la fin du traitement doit être
obtenue conforme aux objectifs grâce à trois principes spécifiques de
l'Edgewise :
- le contrôle tridimensionnel des mouvements dentaires.
- La maîtrise des zones d'ancrage.
- Le concept de l'arc idéal.
1--Mouvements dentaires contrôlés
L'Edgewise permet avec un seul arc d'avoir des déplacements unitaires de
différentes dents dans différentes directions.
Les mouvements de chaque dent sont fonction :
1. du point d'application de la force;
2. de la direction de la force ;
3. de sa durée d'application ;
4. de l'intensité de la force ;
5. de sa constance ou de sa diminution au cours d'une période ;

Pour une force donnée, l'amplitude du déplacement de la dent varie en


fonction de :
1. la position de la dent sur l'arc ;
2. la longueur de la racine, qui fera varier la résistance au déplacement ;
3. la surface de la racine (la résistance au déplacement augmente
proportionnellement à la surface radiculaire) ;
4. des résultantes, notamment horizontales, de forces d'occlusion au
cours de la mastication sur les plans inclinés des cuspides, et des
pressions musculaires éventuelles ;
5. de !a densité osseuse, la mandibule étant nettement plus résistante.

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Il existe également pour toutes les dents des mouvements plus faciles que d'autres
à obtenir. Nous pouvons les classer du plus facile vers le plus difficile :
1. Egression ;
2. Version ;
3. Rotation;
4. Gression ;
5. Ingression.
Les mouvements sont réalisés au moyen des arcs et des forces auxiliaires, forces
extra-orales ou forces intra- ou intermaxillaires. En Edgewise moderne deux types
d'arcs sont utilisés consécutivement : des arcs ronds et des arcs rectangulaires.

Arcs ronds

Ils n'existaient pas dans la méthode originale où le fil rectangulaire était utilisé dès le
début du traitement. L'arc était alors adapté à la malformation et les déformations
atténuées progressivement, mais les arcs ronds inspirés des techniques dites de
forces légères, se sont avérés plus rapides et plus efficaces dans l'accomplissement
de certains mouvements, aussi les utilisateurs de l'Edgewise ont-ils adopté ces arcs
ronds pour les premières phases du traitement. Généralement dans un traitement où la
dimension des lumières d'attachement est. 022 ×.028 les premiers arcs utilisés ont un
diamètre de .016. Puis on utilisera successivement des arcs de section .018 et .020. Le
rôle de ces arcs est d'aligner les dents dans le sens vertical , d'aplanir la courbe de
Spee, de corriger les rotations et de commencer la correction des axes dentaires.
Leur durée d'utilisation sera d'autant plus longue que le cas présentera
d'encombrement et de malpositions individuelles.

Mode d'action: ces arcs agissent par leur élasticité suivant le principe de l'ancrage
réciproque entre une dent et ses voisines. La force délivrée est du type continu. Pour
Reitan c'est le type de force idéal à utiliser en début de traitement car elle met les
tissus de soutien de la dent dans des conditions histologiques très favorables aux
déplacements ultérieurs. Les arcs sont préparés à la forme de l'arcade idéale, traités
thermiquement et placés en force au fond de la lumière des brackets. L'éloignement
de certaines dents peut faire que plusieurs séances soient nécessaires pour que l'arc
atteigne le fond du bracket. Si les malformations sont trop importantes des boucles
seront incorporées au niveau des dents concernées. Ces boucles en allongeant la
longueur de l'arc dans ce secteur augmentent la résilience de cette portion de l'arc. Si
cela est nécessaire, des spires incorporées à ces boucles apportent un allongement
supplémentaire. Cet allongement du fil permet une diminution d'intensité de la force,
par unité de surface radiculaire. Elle reste suffisante pour un déplacement rapide de
la dent concernée mais insuffisante pour provoquer un mouvement des dents voisines

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qui constitueront donc un excellent ancrage naturel. Ces boucles permettent la
réalisation de mouvements dentaires importants dans le sens linguovestibulaire
(doubles boucles verticales), des mouvements d'ouverture ou de fermeture d'espaces
(boucles verticales), des mouvements d'ingression ou d'égression individuelle (boucles
horizontales en botte), ou par secteur (coplaner), des redressements d'axes (oméga
spiralés, boucles en botte, box loop) (fig. 5). Ces boucles doivent être
construites avec précision pour ne pas blesser les muqueuses et, pour une
meilleure efficacité et une plus longue durée d'action, leur activation doit
se faire dans le sens de la formation de la boucle (travail en compression)
et non de sa déformation. Au fur et à mesure de la correction des
malpositions, les arcs deviendront plus simples, sans boucles et de section
supérieure. Si les objectifs de traitement ne prévoient pas un mouvement
désirable des incisives vers l'avant, il sera prudent d'utiliser en même
temps une force extra-orale appliquée sur la partie antérieure de l'arc.

Arcs rectangulaires
Ils sont spécifiques de l'Edgewise. Leur taille varie en fonction de la phase pour
laquelle ils sont utilisés. Pour un appareillage où la lumière des attachements est
. 022 ×.028 seuls les arcs de finition et les arcs de stabilisation ou d'ancrage auront la
taille maximale .0215 ×.028. Les autres arcs dits travaillants auront un diamètre
inférieur, le 1er pouvant être .017 ×.025 ou .018 ×.025.
Modes d'action:ces arcs agissent selon 3 principes mécaniques :
- la force d'élasticité.
- La force de levier.
- La force de torsion.
Ce sont des forces du type continu interrompu c'est-à-dire que, lorsque l'arc est
actif, il est introduit en force dans la lumière des brackets mais aussitôt que le
mouvement dentaire commence, l'intensité de la force décroît progressivement pour
devenir nulle. Si le mouvement est insuffisant, une nouvelle activation sera nécessaire
au bout de 3 ou 4 semaines. Ce caractère dégressif de la force permet entre chaque
activation une mise au repos de la dent qui selon Reitan serait bénéfique pour la
réorganisation des tissus parodontaux. Les arcs travaillants d'Edgewise sont
construits à partir d'un fil d'acier rectangulaire contourné sur chant pour lui donner
approximativement la forme de l'arcade : ce sont des " blanks " ou ébauches. Sur ces
ébauches un certain nombre de plicatures ou de courbures seront faites de telle sorte
que l'arc ait en face de chaque attachement une conformation et une orientation
particulière propre à la position recherchée pour chaque dent et c'est l'effet de
l'assemblage attachement-arc qui délivrera la force à la dent et provoquera son
déplacement.

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Autres mouvements contrôlés:en dehors de ces mouvements de
redressement d'axes mésiodistaux et vestibulo-linguaux, propres à
l'Edgewise, d'autres mouvements contrôlés sont également réalisables
grâce à l'association de l'Edgewise, d'autres mouvements contrôlés sont
également réalisables grâce à l'association de forces simples avec les
forces produites par les courbures du 2e ou du 3e ordre.
Les mouvements de gression
Ils sont souhaités pour déplacer les dents des secteurs latéraux dans les
sites d'extractions. Pour reculer une canine par exemple, une simple force
distalante mono ou intermaxillaire provoquera une version distale de la
canine avec un déplacement distal de la couronne beaucoup plus important
qu'au niveau du centre de résistance R de la dent. Si on introduit en même
temps un " tip forward sur l'arc au niveau de la canine le couple de forces
engendré au niveau du bracket annulera la tendance à la rotation due au
moment de la force simple. De plus il induira un mouvement distal de
l'apex et la canine se déplacera parallèlement à elle-même.
Le mouvement de recul en masse
C'est le mouvement utilisé pour reculer les incisives parallèlement à elles-
mêmes. Ce mouvement sera réalisé grâce à l'association d'une force mono-
maxillaire ou intermaxillaire et d'une courbure de 3e ordre engendrant un
effet de torque. La simple force de recul provoquerait un mouvement dit
de " rabbiting " avec rotation vestibulo-linguale des dents autour du
centre de résistance.

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2- Maîtrise des zones d'ancrage
Les forces utilisées pour réaliser les mouvements orthodontiques de dents
isolées ou de groupes de dents sont des forces réciproques entre le point
d'ancrage de la force et son point d'application.
L'intérêt de la technique " Edgewise " est de pouvoir effectuer ces
mouvements en contrôlant, avec précision le déplacement des zones
d'ancrage et des zones de travail conformément aux objectifs du
traitement.
Définition de la zone d'ancrage
On peut définir une zone d'ancrage comme une zone qui résiste au
déplacement sous l'effet des forces orthodontiques ou c'est le secteur
sur lequel prend appui un dispositif actif pour le recul d'une dent ou d'un
groupe de dents. Un des principes essentiels de la technique
Edgewise,c'est le « contrôle del'ancrage » grâce à la « préparation
d'ancrage ».
Les différents catégories d'ancrage:en fonction du degré d'ancrage
— Ancrage maximum : les objectifs de traitement prévoient un recul
maximum des canines et des incisives : cas de forte biproalvéolie avec 4
extractions...On cherche à éviter tout déplacement mésial des secteurs
latéraux.

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— Ancrage modéré : cas de D. D. M. prévisible de 8 mm... Les canines
inférieures doivent être distalées de 4 mm et le reste de l'espace
disponible peut être perdu par le mésialage des secteurs latéraux
(perte d'ancrage provoquée).
— Ancrage nul : aucune précaution particulière n'est prise pour éviter le
mésialage provoqué des secteurs postérieurs (perte d'ancrage maximum).

Si la zone se situe au niveau dento-alvéolaire cette résistance peut être


variable;c'est-à-dire que la zone d'ancrage peut subir elle-même un
déplacement souhaité ou non.
Ce mouvement est désigné par le terme de " perte d'ancrage ". Pour
évaluer le degré de résistance que nous souhaitons, trois éléments seront
à prendre en considération :
- la position recherchée de l'incisive mandibulaire en fin de traitement.
- Le résultat de l'analyse d'arcade mandibulaire qui précisera l'indication
d'extractions et le site des dents à extraire.
- Le rétablissement de rapports de classe I d'Angle entre les arcades.
On distinguera trois types d'ancrage :
- les ancrages naturels.
- Les ancrages renforcés.
- Les ancrages préparés.
A)Ancrage naturel:C'est la résistance que toute dent saine dans un
environnement sain oppose à une force tendant à la déplacer. L'un des
facteurs influençant le déplacement dentaire étant la surface
radiculaire, plus cette surface est élevée plus la résistance au
déplacement est importante. Une molaire est plus difficile à déplacer
qu'une prémolaire et dans le cas où il faudrait fermer l'espace d'une 2e
prémolaire en installant une force entre la 1re molaire et la 1re
prémolaire, la première molaire représentera un ancrage simple qui devrait
théoriquement permettre le mouvement distal de la 1re prémolaire. La
stabilité de la zone d'ancrage augmentera encore si l'on solidarise un
groupe de dents pour en déplacer une seule. On réalise alors un ancrage
composé. C'est une précaution souvent utilisée en technique Edgewise où

18
la seconde molaire, la première molaire, et la deuxième prémolaire sont
solidarisées par l'arc et par ligature métallique en 8 pour servir d'ancrage
lors de la rétraction de la canine. Si une force est installée entre deux
dents dont la surface radiculaire est sensiblement égale nous obtiendrons
un déplacement équivalent de ces deux dents car nous aurons réalisé un
ancrage réciproque. Dans la réalité, d'autres facteurs que la surface
radiculaire interviennent dans le déplacement dentaire : le type de la
force, son intensité, sa répartition par mm2 de racine, les interférences
occlusales, entre autres, peuvent favoriser ou s'opposer au déplacement.
Aussi les ancrages naturels ne doivent être utilisés que dans les cas
d'ancrage minimal où un déplacement mésial des secteurs postérieurs est
souhaité.
B)Ancrages renforcés:dans le cas où l'analyse fait apparaître la nécessité de
conservation de l'ancrage naturel il est indispensable de renforcer cet
ancrage. Les moyens de renfort d'ancrage sont nombreux. Les principaux
sont au maxillaire : les arcs transpalatins (type Goshgarian) ou les arcs à
appui palatin (type Nance) ; à la mandibule les arcs linguaux soudés ou
amovibles et les " lips bumpers " (ce sont des arcs auxiliaires
mandibulaires qui pénètrent dans des tubes ronds sur les molaires et qui
prennent appui antérieurement, par un bandeau en résine, sur la face
interne de la lèvre inférieure) ; enfin aux deux arcades les forces extra
orales de tous types.

C)Ancrages préparés:la préparation d'ancrage est une méthode inventée


par Charles Tweed et qui permet d'augmenter la résistance au
déplacement des dents d'ancrage. Cette méthode est très utile surtout
dans les cas d'ancrage maximum, et où il est prévu d'utiliser
intensivement les tractions élastiques intermaxillaires.
Elle consiste à verser distalement les dents destinées à servir d'ancrage
à ces tractions : les dents de l'arcade mandibulaire par exemple dans un
cas de classe II. A l'origine cette préparation d'ancrage se faisait de la
manière suivante (toujours pour un cas de classe II). Après nivellement

19
des deux arcades l'arcade maxillaire était équipée d'un arc neutre pleine
taille et d'une force extra-orale type Kloenn.
L'arcade mandibulaire était équipée d'arcs successifs de taille réduite et
portant des déformations du 2e ordre en série (" tip back bends ") . Sur
cet arc entre canines et latérales étaient soudés des crochets pour
élastiques, la partie antérieure de cet arc portant un torque continu
radiculo-vestibulaire. Des anneaux élastiques de classe III étaient tendus
entre les molaires supérieures et les crochets de l'arc mandibulaire. La
force extra-orale évitait le déplacement mésial des molaires supérieures
et les élastiques de classe III supprimaient la réaction vestibulante et
ingressante sur les incisives. Seules les dents des secteurs latéraux
obéissent alors à l'action des " tip back bends " et l'on voit
progressivement se créer une inocclusion postérieure
L'importance de ces " tip back " et leur inclinaison correspondent à des
degrés dans cette préparation d'ancrage, en fonction de la sévérité du
cas. Dans les cas d'ancrage maximal la 2e molaire mandibulaire voit la
partie distale de sa face occlusale recouverte par la gencive (fig. 18 b).
Steiner utilisait également la préparation d'ancrage avec FEO et traction
élastique classe III mais il remplaçait les " tip back bends " par une
courbe de Spee inverse sur les arcs mandibulaires et une courbe exagérée
sur les arcs maxillaires.
Mais ces méthodes avaient les inconvénients de l'utilisation de la force
orale type Kloen et des élastiques de classe III c'est-à-dire qu'elle
provoquait l'élongation des molaires maxillaires. Les successeurs de
Tweed avec Merryfield ont supprimé ces inconvénients par l'utilisation
des forces directionnelles (J. Hooks). L'arcade mandibulaire n'est plus
préparée en prenant appui sur l'arcade maxillaire mais la force extraorale
s'accroche directement sur les crochets antérieurs de l'arcade
mandibulaire. Une autre amélioration apportée est que toutes les dents de
l'arcade mandibulaire ne sont pas préparées en même temps. Les deuxièmes molaires
sont disto-versées en premier, le reste de l'arcade servant d'ancrage naturel
composé, puis c'est au tour des 1re molaires et ainsi de suite.

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Pour chaque mouvement ainsi réalisé 10 dents servent d'ancrage au
déplacement de 2, ce qui a donné son nom à la méthode : le " Ten-Two
System " (fig. 19). Pendant cette préparation d'ancrage les dents
destinées à servir d'ancrage devant se déplacer, les arcs utilisés pour la
préparation seront de taille inférieure à la lumière des attachements mais
aussitôt qu'un groupe de dents ou une arcade est prêt à servir d'ancrage,
l'arc utilisé sera au calibre de la lumière. L'efficacité de cette
préparation d'ancrage est telle que même après usage intensif
d'élastiques de classe II, l'occlusion des cas traités par la méthode de
Tweed en fin de traitement est une occlusion limitée aux prémolaires et
aux canines. L'inocclusion molaire ne disparaissant progressivement
qu'après la fin du traitement.

3-Concept de l'arc idéal:


La mise en place d'arcs appelés " arcs idéaux " représente l'ultime étape
d'un traitement en Edgewise. Toutes les phases précédentes avec leurs
arcs, leurs forces, leurs auxiliaires n'ont de raison d'être que le fait de
permettre l'introduction simple des arcs idéaux. La grande originalité de
cette technique est de réaliser le déplacement contrôlé des dents vers la
position souhaitée à la fin du traitement. Pour un patient donné il serait
donc possible à partir d'un " set-up " (remontage des dents des modèles
de plâtre selon les objectifs prévus du traitement) visualisant la fin du
traitement de construire ces arcs idéaux avant même le début du
traitement. Ces arcs idéaux auront pour rôle :
1- de déterminer la forme d'arcade optimale pour le patient,
2- de positionner les dents dans le sens vestibulo-lingual de telle sorte que
des points de contacts anatomiques normaux soient rétablis, en fonction
de la morphologie de chaque dent,
3- de positionner les dents de telle sorte que leurs axes aient une
orientation mésiodistale correcte,
4- de réaliser une concordance entre l'arcade supérieure et l'arcade
inférieure pour rétablir la normalité des relations occlusales.

21
Courbures de 1e ' ordre. Arcade supérieure. Courbures de 1er ordre. Arcade inférieure

Courbures « de premier ordre »:elles consistent en des accentuations de courbes ou


des plicatures en baïonnettes vers l'extérieur de l'ébauche (offset) ou vers l'intérieur
(inset).
Leur but est d'aligner les dents dans un plan horizontal dans le sens (courbe)
vestibulo-lingual.
Les courbures du fil devront permettre d'aligner leurs faces linguales suivant une
courbure régulière douce permettant un contact avec les faces vesubulaires des
antérieures mandibulaires.
On aura donc, comme le montre la figure 11-1, un « inset latéral » (IL.) ayant pour
but de compenser l'épaisseur moindre de la latérale par rapport à la centrale ainsi
qu'un offset canin (O.C.) plus important dû à l'épaisseur de la canine supérieure.
Materiel:
Fil rectangulaireO18X025 pour permettre une plus douce des formes
,ensuite 018X028.Pince de TWEED(442).Tourette pur donner le blank;

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Maxillaire supérieur:
 In set:c'est une plicature dans le sens horizontal qui place la latérale
un peu en arrière de la centrale ,on fait une marque mésiale latérale
droite et gauche avec la 442 en fait une entrée mésiale→A vérifier sur
la charte,puis sortie distale →D,vérifier sur la charte.
 Off set canine:en rapport avec la position canine en dehors de celles
incisives;on fait une marque mésiale jusqu'à →C,vérifier sur la
charte,puis entrée mésiale progressive jusqu'à D, en déplaçant à chaque
fois la pince sur l'arc (C →E →1/2 E,E→D).
 Off set molaire:la molaire en dehors des PMS ,si la 7est incluse un
2ème offset,on fait une marque mésiale molaire en sort mésialement
→E,on rentre distalement →D puis entrer sans sortie→F(toe in).
 Boucle Ω:on fait un Ω avant la dent de 6ans pour ne pas perdre
l'ancrage et pour ne pas ouverture des espaces.
Les courbures de second ordre
Ce sont les courbures de l'arc faites dans un plan vertical (enveloppe de l'arcade).
Elles sont utilisées soit pour verser mésialement ou distalement les dents, soit pour les
déplacer verticalement.
Plicature du 2ème ordre;
 Tip bak:consiste à relever l'extrémité postérieur de l'arc vers le
haut ,il va ingresser les dents antérieures ,on peut avoir version distale
de la molaire avec égression de la cuspide distale (son limité en fonction
des besoins ).
 Tip for ward:plicature vers le bas ,l'extémité postérieure de l'arc ,il va
egresser les dents antérieures avec une mésioversion de la molaire avec
égression de la cuspide distale et ingression de la cuspide mésiale.
 Plée esthétique:
 Esthétique Bend: son action est donner une orientation distale idéale
de la racine antérieur.Marquer le milieu interincive et placer la pince et
en descend de chaque côté.
On place une marque mésiolatérale, je remonte et je descend
distalement d'une façon symétrique(une fois le torque est réalisé)

Les courbures esthétiques


Elles sont utilisées aux deux arcades au niveau des dents antérieures et sont
destinées le plus souvent à la parallélisation des racines lors des arcs de finition (fig.
11-3).

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Arc continu. Courbure tendant à
Courbures esthétiques. éviter la version

Arc sectionnel. Courbure tendant


à éviter la version

Les courbures de troisième ordre:

Elles correspondent au mouvement de torque (du latin lorquere • tordre... l'arc rectangulaire sur son
axe),pliage destiné à positionner les racines de façon qu'elles soient convenablement situées dans l'os
alvéolaire.
Lorsque la torsion du fil produit une force au niveau du bracket telle que la couronne de la dent se
déplace vestibulairemenl, on parle de •• torque coronovestibulaire» ; ce mouvement vestibulaire de
la couronne s'accompagne d'un mouvement lingual de la racine. Pour cette raison, le torque corono-
vestibulaire équivaut au torque radiculo-lingual. Inversement,le torque coronolingual équivaut au
torque radiculo-vestibulaire

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Plicature du 3ème ordre:
Il correspond à une version VL de l'axe de la dent.
Le torque se fait avec du fil rectangulaire ou carré avec 2pinces 442.
C'est une torsion radiculo-palatine antérieur ,radiculo-postérieur.
Les versions radiculaire des molaires donne un meilleur ancrage des molaires.
Quant on parle de rétraction des zones antérieures,le torque est quanrifié et ceci
grâce au diagramme,il est de porteur des torques,il donne un torque passif,si ce degré
de torque correspond au degré de l'angulation qui est formé entre l'axe d'insertion de
la lumière des brackets et le plan d'occlusion.
Torque antérieur: il est continue dans une zone limitée par les mésiales canines droite
et gauche.
Il se produit la vague océan, sa réduction augmente le torque et donne l'expansion de
l'arc.
Latéral: on fait un torque progressif distal canine à l'extrémité de l'arc.

A LA MANDIBULE
A la mandibule donner le blanc, la tourtte le secteur antérieur est en retarait du
supérieur de 1à 2mm mais il correspond aux secteurs latéraux.
Plicature du 1er ordre:
 Toe in canine: on fait une courbure linguale avec un décrochement assez marqué
pour obtenir un point de contact plus lingual pour les latérales et plus
vestibulaire par la canine ;on fait une marque distale latérale avec la 442 on
réalise une entrée distale → 1/2 F et ressort plus.
 Off set PM: après l'attachement distal de la canine inf.l'arc fait un
décrochement vestibulaire pour amorcer la couche prémolaires,on fait une
marque distale canine sortir mésialement (1/2F → 1/2 E)ET rentrer
distalement (1/2E→ 1/2F)
 Off set M:avant l'entrée du tube molaire ,l'arc fait un décrochement
vestibulaire pour compenser l'épaisseur du tube molaire on fait une marque
avant le tube faire une sortie mésiale (1/2F→ 1/2 E)et entrée distale(E→F).
Plicature du 2ème ordre :même que celle du maxillaire.
Plicature du 3ème ordre:on donne un torque antérieurradiculo-lingual de 5°et
postérieurement de 30° → 35° .
 Coordination :
-antérieurement il faut qu'il y a un espace de 1,5 à 2mm entre les 2arcs.
-il coïncide aussi au niveau de l'Off set molaire inf. (situé en avant de l'Off set
antérieurement l'arc se touche au niveau distal sup. et mésial canine inf.)

5-LES ACTIONS DE L'EDJE WISE


1-action individuelle et élective au niveau des dents , ceci dans les trois sens de
l'espace.
2-alignement très satisfaisant des les unes par rapport les autres.

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3-la possibilité de solidarisation des arcades en un seul tenant, ce qui permettera de
les utiliser dans le bute d'ancrage réciproque dans le traitement des dysmorphoses
antéro-postérieures
4- Possibilité d'agir, par des déformations de l'arc et par l'effet de torque rendue
possible par la forme de la section ,pour déplacer les racines et prenant appui seul sur
les couronnes dentaires
6-MOUMENTS DE L'APPLICATION:

a- En denture permanente avant ou après l'évolution de la 2eme molaire


b-en denture mixte : tant au cour de la denture intermédiaire (8 ans
d'age dentaire), que de la phase de l'établissement de la denture
permanente(mise en place des canines et prémolaires)
c-que le traitement des dysmorphoses nécissite des extractions ou non.

7-AVANTAGES DE LA TECHNIQUE:
1- Dans le cas ou des extractions sont nécéssaires ,elle permet une
fermeture des espaces , et un contrôle de l'insertion axiale des dents qui
atteignent la perfection ,il en y même en cas des agénésies ou de perte
précoce des dents permanentes.
2-par la solidarisation des arcades qu'elle permet, elle représente la
méthode de choix dans la réduction des dysmorphoses antéro-
postérieures,
3-par son action élective au niveau de chaque dent, la mise en place et la
finition des cas peuvent se faire selon un schéma idéal,
4- elle permet le traitement des cas qui ne saurait être entrepris avec
des méthodes moins précis , de plus , la stabilité des résultats en a fait la
méthode de choix pour beaucoup d'orthopédistes.

8-QUELQUES INCONVENIANTS DE LA TECHNIQUE EDJE WISE:


a- elle peut être dangereuse entre des mains inexpertes et sa mise exige
un long entrainement et une très grande attention,
b-si les traitements sont souvent rapides dans le temps, ils n'en exigent
pas de moins de nombreuses heurs au fauteuil ainsi qu'un appareillage
compliqué, difficilement réalisable par le personnel non spécialisé.
c-Multiplicité des reliefs exige une hygiène très rigoureuse de part du
patient,
d- la question controversée de l'action traumatique de cet appareillage au
niveau des racines dentaires du fait que toute tendance à la rhysalyse
spontanée est une contre indication formelle.
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9-Les Phases d'un traitement en
Edgewise:

Il est évident que chaque cas sera traité en fonction des anomalies qu'il présente.
Cependant dans tous les traitements en Edgewise nous retrouverons des phases
identiques ; les variations seront dues à la direction des mouvements et à leur
amplitude.
Ces phases seront les suivantes :
-- Phase de nivellement ou d'alignement :

— Le nivellement de la courbe d'occlusion


C'est la phase préalable à tout traitement en Edgewise.
Elle commence par :
1- le positionnement correct à la jauge des attachements, puis la correction des
malpositions dentaires individuelles,
2- l'alignement et la mise à plat des lumières d'attachements de manière à permettre
la libre circulation d'un arc rectangulaire, et la réalisation des points de contact.

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Position des différentes attaches utilisées dans la technique de Ricketts

Les arcs ronds et les arcs rectangulaires seront successivement utilisés pendant cette
phase.
- Phase de préparation d'ancrage.

Déformations du premier ordre Les courbures de preparation d'ancrage,


en Edgewise « tip-backs bends ».

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Exemple de coordination des arcs ideaux avec les courbures de premier ordre en
technique Edgewise:En noir : arc mandibulaire;en blanc : arc maxillaire.

- Phase de déplacement dentaire en masse .


- Phase de finition par arcs idéaux.
- Débaguage progressif qui permet de fermer les espaces dus aux faces proximales
des bagues.
- Contention par plaques de Hawley, par arcs fixes ou par positionneur.
Dans les cas avec extractions
Une phase complémentaire se superpose à la phase de préparation d'ancrage, c'est la
phase de rétraction des canines et de fermeture des espaces.

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Les objectifs de traitements par les thérapeutiques fixées sont déterminés en

fonction d’un examen clinique précis. Un bilan orthodontique complet et les analyses

céphalométriques.

Le moment préconiser a l’indication de ce type de traitement localiser soit

avant le pique de croissance cranio–faciale, suite a un échec d’une prévention ou

interception au période infantile et juvénile (0- 10 ou 11ans chez les filles et 0 – 12

ou 13 ans chez les garçons). Elle intervient alors au période d’adolescence (de 11-

18ans chez les filles et 13 -18 ans chez les garçons) ou après le pique ou la période

adulte.

L’un des principes essentiels de la technique Edgewise est le contrôle de

l’ancrage. Ce dernier est défini par le secteur sur lequel prend appui un dispositif

actif pour le recul d’une dent ou d’un groupe des dents.

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