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Études et Reconnaissances du Sous-sol

RAPPORT D'ETUDE GEOTECHNIQUE

Travaux de sécurisation du captage de la Réortie

«Forêt de la Réortie»

COMMUNE DE CEILLAC

Commune de Guillestre
Réf. : TB-05/9650/03 AVRIL 2011
Châteauroux les Alpes,
le 13 avril 2011
Études et Reconnaissances du Sous-sol

RAPPORT D'ETUDE GEOTECHNIQUE

Nos Réf. : TB-05/9650/03

SITUATION :
Sources de la Réortie, commune de CEILLAC.

OBJET :
Étude géotechnique d'exécution en vue des travaux de
sécurisation du captage de la Réortie ; notre devis réf. TB-
05/9650/02 du 20/08/2010, votre commande du 11/10/2010.

DEMANDEUR :
M. B. LETERRIER, Maire, pour le compte de la Commune de
Guillestre, Place des Droits de l'Homme, 05600 GUILLESTRE.

Documents fournis :

➢ Extrait du rapport d'étude hydrogéologique pour la


protection du captage de la Réortie, M. JEANNOLIN,
hydrogéologique agréé, 04/2005 ;
➢ Réfection du captage d'eau potable de la Réortie, Dossier
d'Avant-projet, BPR (SAUNIER) : notice explicative, devis
estimatif, et dossier de plans (réf. GUI 08027, phase
« PRO ») :
✗ 3 coupes types (axe 2, 4 et 6), indice A, 10/2009 ;
✗ 1 vue d'ensemble, indice A, 10/2009 ;
✗ 1 plan topographique, indice A, 04/2009.
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Rapport d'étude géotechnique : Sécurisation du captage de la Réortie – commune de GUILLESTRE

I. LE SITE - LE PROJET
Le site étudié est situé sur la commune de Ceillac, en bordure de la commune de
Guillestre, dans la forêt de la Réortie à 1690 m d'altitude, dans le versant nord très
raide du Pic d'Escreins sur une croupe topographique délimitée à l'est et à l'ouest par
des ravins vertigineux dans lesquels coulent des torrents plus ou moins saisonniers.

Source étudiée

Plan de situation

Il s'agit d'une source dénommée « la Réortie » qui est partiellement captée pour
l'alimentation en eau potable de Guillestre. Cette source comporte plusieurs points
d’affleurement répartis quasiment à la même cote (1690 m d'altitude) sur une ligne
d'environ 100 m de longueur.

La quasi-totalité des affleurements d'eau sont captés à l'ouest sur environ 50 ml par un
drain horizontal mais, plus à l'est d'importantes venues d'eau échappent au captage et
ruissellent en surface en créant une forte érosion et en déstabilisant les terrains.

Par ailleurs, il semble que le drain à l'ouest se sature complètement à la saison humide
et déborde par l'amont provoquant par érosion de graves dégâts sur le talus de
couverture, amenant ainsi localement à mettre à jour le drain avec des pollutions
régulières par infiltration directe des eaux de surface (bactériologie positive et
turbidité élevée).

Un étroit chemin d'accès mène au captage depuis la route forestière en contrebas et la


chambre de captage est située environ 40 m en contrebas, en bordure amont du chemin
forestier. Cette chambre comporte deux tuyaux en fonte Ø300mm qui coulent avec de
forts débits. Ceci a conduit à faire l'hypothèse qu'il existe deux drains, l'un à l'ouest qui
est repérable, et sans doute l'autre vers les venues d'eau à l'est mais qui capterait alors
très mal les eaux et dont la position reste inconnue.

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Les deux zones qui présentent des venues d'eau, captées ou non, sont situées en pied de
talus très raides d'environ 8 m de hauteur qui comportent une stabilité précaire voire
limite et une érosion active considérable.

La Commune, devant les résultats récurrents d'analyses d'eau non conformes, a lancé un
programme de réfection du captage et le Bureau d’Études BPR / SAUNIER assure la
maîtrise d'œuvre du projet.

Il est ainsi prévu de :


➢ construire ou reconstruire l'ouvrage captant est par la mise en place d'un drain
horizontal sur le même principe que l'ouvrage ouest ;
➢ reconstruire 10 ml de l'ouvrage captant ouest ;
➢ mettre en place une couverture en matériaux du site sur les ouvrages pour les
protéger sur quelques décimètres d'épaisseur, adoucir la pente des talus à 1/2 à 1/3
(1 horizontalement) et ainsi le végétaliser en limitant les risques de glissement et
d'érosion ;
➢ réaliser, pour tenir les remblais mis en place, des ouvrages de soutènement d'environ
2 m de hauteur. Ces ouvrages sont prévus en enrochement dans le dossier d'avant
projet SAUNIER.

La présente étude vise ainsi à analyser la stabilité du site, à proposer des solutions pour
améliorer cette stabilité et à dimensionner les ouvrages de soutènement prévus.

Nous avons également dans notre mission des visites de chantier en phase travaux afin
de vérifier la corrélation entre nos reconnaissances ponctuelles et la réalité du terrain
et ainsi adapter les travaux à cette réalité. Nous serons ainsi amenés à donner un avis
sur les terrassements et effectuer les contrôles de fouilles de fondation des murs.

Il s’agit d’une étude géotechnique d’exécution (mission G3) selon la classification des
missions d’ingénierie géotechnique types (norme NF P 94-500).

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II. PRINCIPE DE L'ETUDE

Nous avons ainsi réalisé sur le site et dans nos bureaux :

➢ une analyse géologique et géotechnique de surface à partir d'un examen du site, des
désordres survenus sur les drains (érosion, etc.) et d'une synthèse des éléments dont
nous disposons sur le secteur ;

➢ une campagne de sondages à la pelle mécanique (notés SPM) destinée à réaliser une
coupe géologique précise du sous-sol, à rechercher l'origine et la profondeur des
venues d'eau, à observer « en vrai grandeur » les conditions de terrassement et à
approcher les caractéristiques mécaniques des matériaux du sous-sol,notamment par
analogie avec des terrains similaires.
Ainsi, 4 sondages ont été réalisés le 05/11/2010 avec un tractopelle de l'entreprise
Joël JACQUES après avoir refait la totalité du chemin d'accès ;

➢ le dimensionnement des ouvrages de soutènement à l'aide du logiciel GEOMUR selon


deux profils avec réalisation de coupes types et d'une vue en plan.

Les profondeurs mentionnées dans le présent rapport sont à rapporter à la surface


topographique (terrain naturel, TN) du terrain tel qu’existant lors de notre intervention.
L’implantation des sondages est reportée sur le plan donné en annexe.

Par ailleurs, nous avons participé à une réunion avec les intervenants techniques à la
mairie de GUILLESTRE le 16/02/2011 afin de présenter les premiers résultats de l'étude
et de définir ensemble les solutions techniques adaptées au site.

Des visites de chantier seront réalisées lors des travaux à la demande du maître
d'ouvrage et nous devrons être prévenus 4 jours ouvrés au moins avant intervention.

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III. GEOLOGIE DU SITE

III.1.Cadre géologique général


Le sous-sol du secteur appartient à la fenêtre de nappes du Cristillan de l'unité
briançonnaise inférieure du Guil et il est composé par les calcaires argileux
planctoniques du Crétacé supérieur – Éocène qui affleurent dans les ravins de part et
d'autre des sources de la Réortie.

Ces calcaires argileux se trouvent chevauchés en amont du site par les formations
calcaires et dolomitiques de la nappe de Peyre Haute et l'ensemble se trouve masqué
par des moraines glaciaires argilo-graveleuses qui constituent sans doute une partie de
l'éperon topographique sur lequel sont situées les sources.

Ces moraines à matrice argilo-graveleuse beiges à grises comportent de très nombreux


blocs et affleurent en différents points de l'éperon et notamment dans les talus raides
qui dominent les drains de captage.

III.2.Résultats des sondages


Nos sondages ont ainsi rencontré dès la surface et jusqu'en fond de sondage les
moraines très graveleuses à matrice argilo-sableuse grises à beiges. Ces matériaux sont
très charpentés et comportent une bonne compacité et des caractéristiques mécaniques
relativement bonnes avec un angle de frottement élevé mais une cohésion faible du fait
de la faible teneur en fines.

Sur le chemin d'accès aux drains, le sondage SPM1 a rencontré localement un tronc
d'arbre vers – 1 m de profondeur, indiquant la mise en remblai des déblais du site pour
créer le chemin mais ces matériaux remblayés n'ont pu être distingués visuellement
dans les sondages d'avec les moraines en place.

Par ailleurs, des lentilles de graves quasiment crues avec de fortes venues d'eau ont été
rencontrées (SPM3 en particulier) et dont les fines ont probablement été « lavées » par
des écoulements.

De plus, le sondage SPM2 a été réalisé sur le drain captant ouest et a rencontré, sous
0,4 m de graves argileuses du site, un élément de dalle béton non continu peu épais qui
masquait des graves grises assez propres, pouvant correspondre aux matériaux mis en
place dans le drain mais dont la protection serait alors complètement déstructurée et
partiellement absente.

III.3.Conclusions sur la géologie


Ainsi le sous-sol du site est constitué par un unique horizon épais de moraines très
graveleuses assez résistantes mais dont la cohésion est faible, provoquant une
sensibilité à l'érosion importante.

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IV. HYDROGEOLOGIE DU SITE

Le substratum de calcaires argileux du secteur constitue un horizon quasi imperméable


et les principaux écoulements souterrains provenant du versant se localisent à son toit.

Ainsi, les eaux infiltrées dans tout le versant calcaréo-dolomitique en amont que
constitue la nappe de Peyre Haute s'écoulent à l'interface de chevauchement au toit des
calcaires argileux.

Les moraines du secteur, bien que très graveleuses en général, comportent une fraction
fine peu perméable et les eaux souterraines s'écoulent à leur base au toit des calcaires
argileux.

Les sources de la Réortie s'écoulent probablement au sein de lentilles plus graveleuses


et de chenaux fluvio-glaciaires présents dans les moraines et affleurent ainsi environ
200 m en contrebas du chevauchement.

Ces sources présentent de nombreux griffons dont les principaux restent toutefois assez
ponctuels.

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V. GEOTECHNIQUE

V.1.Stabilité naturelle du site


Le site étudié se trouve situé dans un versant très raide et l'on peut observer en amont
de petites marches d'escaliers et décrochements qui indiquent une instabilité active du
versant dans son ensemble, visiblement sur de faibles épaisseurs d'après la faible
épaisseur des décrochements. Il est probable cependant que le sous-sol soit, vues les
fortes pentes de moraines glaciaires, dans un état d'instabilité latente avec la possibilité
de mouvements de grande ampleur en cas de modifications minimes des conditions
hydromécaniques du sous-sol.

Par ailleurs, au droit des sources captées, des terrassements ont été réalisés pour créer
le chemin d'accès comme les drains horizontaux et les talus terrassés, encore plus
raides que le versant, n'ont pas été soutenus et se trouvent instables et soumis à une
très forte érosion.

Les phénomènes d'instabilité et d'érosion se trouvent empirés par le captage insuffisant


des sources qui affleurent ainsi en surface et ruissellent autour des drains et en
contrebas dans le versant, en imbibant les matériaux de surface.

Ainsi, si la stabilité du site se trouve mauvaise voire limite, la situation se trouve


grandement aggravée par le mauvais drainage des venues d'eau souterraines et il nous
semble impératif et urgent de mettre en œuvre un drainage efficace de l'ensemble des
venues d'eau du site non encore captées par la mise en place d'éperons drainants dans
le sens de la pente. Ce point est détaillé au paragraphe V.5 ci-dessous.

Par ailleurs, même avec un drainage efficace, le secteur comportera une stabilité
précaire et des mouvements du sol seront à attendre ; le réaménagement du site devra
ainsi prendre en compte ces mouvements. Au niveau des drains, on réalisera ainsi des
éperons verticaux qui seront moins sensibles aux mouvements que des drains
horizontaux comme ceux existants, d'ailleurs cisaillés en plusieurs points d'après
l'Hydrogéologue Agréé (cf. § V.5).

Le projet de réfection du captage comporte de plus la réalisation de murs de


soutènement au pied des talus terrassés pour la mise en place des drains, afin de les
remblayer et d'abaisser leur pente. Ces murs, d'environ 2 m de hauteur, devront être
particulièrement souples pour résister sans dommages aux mouvements du sous-sol
prévisibles et nous conseillons ainsi la réalisation de gabions susceptibles de supporter
de grandes déformations sans rupture et présentant un caractère drainant. Des murs
rigides en béton ou des enrochements secs ne supportent en effet pas de déformations
qui risqueraient de les ruiner rapidement et même d'alimenter des chutes de blocs en
aval pour des enrochements.

Nous présentons ainsi ci-dessous le dimensionnement de murs poids en gabions.

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V.2.Dimensionnement des ouvrages de soutènement


Ces ouvrages sont dimensionnés comme des murs poids selon les règles en vigueur. Les
préconisations particulières relatives à la mise en œuvre des gabions est détaillée plus
loin (cf. § V.3).

V.2.1.Topographie et géométrie
La topographie ici utilisée est issue des profils du talus fournis par le BET SAUNIER/BPR.

Nous avons considéré les profils « axe 2 » et « axe 6 » qui sont les plus représentatifs
respectivement des murs est et ouest projetés.

Par ailleurs on retient ici, comme dans les plans fournis, des murs de soutènement de
2m de hauteur hors sol.

V.2.2.Géologie
Les murs soutiendront les moraines graveleuses sur toute leur hauteur et ces mêmes
moraines compactes constitueront partout le sol de fondation de l’ouvrage.

De plus, le mur devra être remblayé sur son arrière avec un matériau graveleux frottant
et drainant qui pourra être constitué par les moraines du site après évacuation de sa
fraction fine.

Les caractéristiques de sol ainsi retenues pour les calculs sont les suivantes :
➢ Remblai graveleux mis en arrière des murs (remblai en état de poussée active) :
✗ nature : matériaux du site sans les fines
✗ angle de frottement interne Ø' = 35°
✗ cohésion C' = 0 kPa
✗ densité γ = 19 kN/m3

➢ Moraines graveleuses compactes (matériaux de fondation) :


✗ angle de frottement interne Ø' = 35°
✗ cohésion C' = 10 kPa
✗ densité γ = 20 kN/m3
✗ qu = 0,56 MPa
✗ qELU = 0,42 MPa
✗ qELS = 0,3 MPa (contrainte admissible du sol)

V.2.3.Caractéristiques des éléments de gabions


✗ Section des cages d'armatures : section carrée de 1m x 1m
✗ angle de frottement interne (cage sur cage) : Ø = 35°
✗ cohésion : C = 0 kPa
✗ densité : γ = 20 kN/m3
✗ frottement du sol sur le parement amont du mur : 2Ø/3

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V.2.4.Surcharge
Aucune surcharge en tête de l'ouvrage n’est prévue autres que elles liées aux pentes
naturelles.

V.2.5.Séisme
Le mur ici étudié est situé dans une zone non fréquentée et ne soutient pas directement
les éléments du captage qu'ils protègent simplement de l'érosion et des infiltrations de
surface. Il est ainsi considéré comme appartenant à la classe A selon les règles PS 92 et
son comportement en situation sismique n'est ainsi pas étudié.

V.2.6.Méthode de calcul
Les calculs ont ici été réalisés conformément au fascicule 62 titre V avec le logiciel
GEOMUR selon la méthode de CULMANN.

V.2.7.Cas de charges
Deux cas de charges (conformément aux préconisations du fascicule 62 titre V) ont ici
été considérés avec :
- à l'ELS : G+Q
- à l'ELU : 1.35 G + 1.5 Q (combinaison fondamentale).

G = charges permanentes = poids et poussée du sol


Q= charges variables
Fa = force accidentelle issue du séisme.

V.2.8.Objectif à atteindre
Conformément aux préconisations du fascicule 62 titre V, les objectifs attendus pour
valider le dimensionnement externe du mur en gabions sont :

•aux ELS (combinaison fondamentale):


– décompression du sol : semelle entièrement comprimée (article B.3.3)

•aux ELS (combinaison rare):


– décompression du sol : semelle comprimée à plus de 75% (article B.3.3)

•aux ELU (fondamentale) :


– poinçonnement du sol : q'refelu ≤ qu/2 x iδβ (article B.3.1,1)
– décompression du sol : semelle comprimée sur au moins 10% de sa surface
(article B.3.2)
– glissement : T ≤ (N tg Ø)/1.2 + c' x A / 1,5 (article B.3.4)

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•aux ELU (séisme) :


– poinçonnement du sol : q'refelu ≤ qu/2 x iδβ (article B.3.1,1)
– glissement : T ≤ (N tg Ø)/1.2 + c' x A / 1,5 (article B.3.4)

V.2.9.Résultats des calculs


La géométrie de l'ouvrage a été obtenue par itérations de façon à obtenir un mur
adapté à la géométrie du talus et qui permette de vérifier toutes les conditions citées
ci-avant.

Les géométries d'ouvrages ainsi obtenues sont :

Mur Est :
• nombre de lits de gabion : 3 ;
• largeur des différents lits de gabions (de bas en haut):
▪ 2m
▪ 1,5m
▪ 1m
• hauteur totale : 3,5 m ;
• inclinaison du parement et des fondations : 6° vers l'intérieur soit 10cm pour 1m.

Mur ouest :
• nombre de lits de gabion : 3 ;
• largeur des différents lits de gabions (de bas en haut):
▪ 2m
▪ 1,5m
▪ 1m
• hauteur totale : 3,5 m ;
• inclinaison du parement et des fondations : 6° vers l'intérieur soit 10cm pour 1m.

Le détail des calculs et les coefficients de sécurité obtenus pour chaque cas de charges
et pour chacune des vérifications réalisées figurent dans les calculs GEOMUR en annexe.

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V.3.Aménagement des murs – Préconisations générales

V.3.1.Profondeur de fondation
On respectera une profondeur de mise hors gel d'au minimum de – 1,2 m par rapport au
sol fini après travaux et on encastrera le premier gabion d'au moins 1 m par rapport au
terrain actuel pour traverser les matériaux anciennement remblayés et la tranche
décomprimée du sol.

V.3.2.Mode de fondation
A la vue du caractère instable du site et de la souplesse d'un mur en gabions, on pourra
éviter de mettre en œuvre une semelle de fondation en béton armé et on posera le
premier rang de gabions en fond d'une fouille soigneusement creusée dans les moraines
(cf. schéma de principe ci-dessous et coupes type en annexe).

Principe constructif du mur en gabions

V.3.3.Mur en gabions
Les cages de gabion utilisées seront conformes aux exigences de la norme NF P 94-325-1
« Ouvrages en gabions ». Le grillage constitutif du gabion sera à mailles hexagonales
double torsion de type 80 en conformité à la norme EN 10223-3. Les grillages
constitutifs des cages de gabion ne pourront pas être fabriqués par soudure. Le fil
métallique du grillage devra être revêtu de GALFAN ou alliage Zn95Al5 + mischmétal
conformément à la norme EN 10244-2.

Les gabions seront certifiés CE selon la Directive des Produits de construction ECC
89/106.

Les gabions seront munis de diaphragmes tous les mètres. Les accessoires utilisés pour
le montage et l’assemblage des cages de gabions (agrafes et tirants) devront être
conformes aux exigences de la norme NF P 94 325-1. La ligature des cages se fera

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obligatoirement à l’aide d’agrafes métalliques ayant un revêtement de même nature


que les cages de gabions. Pour les cages ayant un revêtement plastifié, les agrafes
devront être en inox. Les cages seront solidarisées entre elles par ligatures.

Pour le remplissage des cages de gabion, il convient d’utiliser de préférence des cailloux
de classe granulaire 90/180 conformément à la norme EN 13383-1.

La qualité des cailloux utilisés devra répondre au moins aux critères fixés dans la norme
NF P 94325-1 ; les cailloux seront issus de roches sédimentaires carbonatées, siliceuses
ou de roches magmatiques et métamorphiques, dures à moyennement dures. Ce
matériau devra être propre, avoir une forme homogène dans ses trois dimensions et
être constitué de matériaux concassés insensibles au gel et à la fragmentation ; leur
agencement devra être réalisé avec soins. Les cailloux de petites dimensions
susceptibles de passer à travers la maille ne pourront pas être utilisés pour le
remplissage des cages de gabion dans la zone du parement extérieur de l’ouvrage.

On mettra en œuvre un géotextile anticontaminant et drainant contre le parement


amont de l'ouvrage. Il devra être conformes aux normes EN 13251 et EN 13252 et aura
une classe de filtration comprise entre 3 et 5.

Les ouvrages ainsi réalisés présenteront une pente de 10cm/1m (6°) vers l’intérieur du
massif.

V.3.4.Terrassements
Les moraines seront rippables aux engins de terrassement classiques (Pelle Hydraulique)
avec cependant la nécessité d'emploi d'une pelle de forte puissance ou d'un Brise Roche
Hydraulique (BRH) lorsque des gros blocs seront rencontrés comme à l'habitude dans ce
type de matériau.

La stabilité des talus terrassés sera acquise avec une pente maximale de 1/1 dans les
moraines en phase provisoire (en l’absence de venue d’eau non maitrisée), et 2/3 (2 à
la verticale) en phase définitive. Ces pentes seront avantageusement couchées à 1V/2H
pour limiter l'érosion.

Les pentes définitives nécessitent ainsi la mise en place des murs en gabion
dimensionnés dans ce rapport. Pour les pentes en phase provisoire, la pente de 1/1
impliquera des terrassements poussés légèrement plus en contrehaut que le sommet des
talus existants.

On veillera à maîtriser immédiatement toute venue d'eau dans les talus terrassés par la
mise en place d'un masque ou d'un éperon drainant à comblement graveleux concassé
exempt de fines et les eaux collectées seront évacuées hors du chantier. Ces éperons
pourront servir de captage.

Les éléments instables (blocs, etc.) rencontrés dans les talus terrassés seront
immédiatement purgés et l'on prévoira éventuellement la mise en place d'un grillage
pendu sur les talus pour accompagne les éléments qui viendraient à chuter durant la
phase chantier.

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Par ailleurs, on veillera à conserver sur place un petit stock d'enrochements pour parer
immédiatement à tout début de déstabilisation lors des terrassements de façon à
mettre aussitôt en place une buttée de pied.

Sur les plans du BET BPR, il est prévu le minage de quelques blocs situés en tête du
talus qui domine l'extrémité est du captage ouest. Nous déconseillons ce minage qui
pourrait déstabiliser les matériaux en contrehaut et nous conseillons plutôt de profiter
de la place qui existe dans cette zone pour remblayer soigneusement au pied des blocs
pour ainsi les conforter. Si l'on souhaite absolument les supprimer, on les purgera
délicatement à la pelle mécanique en évitant de déstabiliser les matériaux en arrière.
Une autre solution moins risquée pourrait consister en leur maintien en place par un
filet ancré au terrain par des tirants autour des blocs.

V.3.5.Drainage
Un drainage efficace est requis pour éviter au mur de subir les poussées hydrostatiques.
Ainsi, l'espace entre le mur et les talus terrassés devront être comblés par des
matériaux drainants et frottants qui pourront être les moraines du site après évacuation
de sa fraction fine. Un tuyau-drain sera de plus disposé en pied amont du mur et
comportera des exutoires gravitaires réguliers (cf. plan et coupes de principe en
annexe). Des tranchées drainantes pourront de plus être réalisées tous les 10 m en pied
de mur afin d'évacuer toute eaux non collectées par les drains.

Par ailleurs on réalisera des tranchées drainantes perpendiculaires à l'ouvrage au droit


de chaque venue d'eau rencontrée lors des travaux. Ces tranchées drainantes pourront
être confondues avec les ouvrages de captage.

Enfin, et bien que cet aspect ne relève pas de notre mission, nous conseillons de mettre
en œuvre un drainage en sous face de la géomembrane prévue sur les plans fournis qui
recouvre l'ouvrage captant au moins le long de sa moitié aval afin d'éviter des sous-
pressions.

On veillera à donner à l’ensemble de ces ouvrages hydrauliques un exutoire non


dangereux en aval du site : on pourra ainsi a priori renvoyer les eaux drainées dans le
ravin à l'ouest du captage.

V.4.Remarques
Nous attirons l'attention sur le fait que cette note de calcul ne concerne que le
dimensionnement de la stabilité externe de l'ouvrage. La stabilité interne de ce type
d'ouvrage (gabions superposés) dépend en effet essentiellement de sa bonne mise en
œuvre et du savoir-faire de l'entreprise.

Il conviendra de nous prévenir aussitôt, lors des terrassements, de toutes anomalies ou


variations relevées, par rapport aux données d'étude qu'elles soient d'ordre
topographique, géologique ou technique en particulier si elles peuvent conduire à
affecter le dimensionnement des ouvrages.

Nous avons par ailleurs une mission de suivi de chantier et nous devrons être prévenus
au moins 4 jours ouvrés avant intervention.

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V.5.Recommandations pour l'assainissement du site


L'instabilité latente du secteur est aggravée par la présence de fortes venues d'eau non
captées au niveau des sources et qui ruissellent ensuite dans le versant en imbibant les
matériaux du sous-sol.

L'assainissement du site est donc indispensable dans le cadre de la réfection du captage


pour améliorer la longévité des travaux.

Le captage ouest, qui est constitué d'un drain horizontal d'un cinquantaine de mètres,
ne sera pas repris intégralement lors des travaux d'après les plans du BET BPR-SAUNIER
et restera ainsi sensible au cisaillement en cas de mouvements du sol. Le drainage du
mur en gabions devra être particulièrement efficace pour évacuer les eaux de fuite des
futures zones cisaillées du captage.

En revanche, le drain de captage Est, dont la position reste très mal connue et qui se
trouve très sensible aux pollutions de surface 1, devra nécessairement être
intégralement refait et décalé en amont vers la zone de source la plus forte, en amont
immédiat du chemin d'accès au drain ouest. Nous n'avons pas de mission sur ce point
mais apportons quelques conseils d'un strict point de vue géotechnique afin que les eaux
de ruissellement cessent de déstabiliser le secteur.

Ce drain, pour collecter la majeure partie des écoulements en limitant les risques de
pollution de surface, de fissuration d'un drain horizontal et de déstabilisation en phase
travaux de longs talus terrassés, devra nécessairement être construit avec plusieurs
éperons drainants creusés au droit de chaque venue d'eau dans le sens de la pente et
sur 0,6 m de largeur environ. Ces éperons seront comblés de matériaux graveleux
propres et concassés (ballast) afin de collecter les eaux mais aussi de renforcer le sol en
place grâce à ses bonnes caractéristiques de cisaillement. Le pied de chaque éperon
recevra un collecteur qui renverra les eaux dans le réseau (fonte Ø300 mm existante).
Le mur en gabions permettra ensuite de mettre en œuvre une couverture épaisse avec
les matériaux du site et la surface de chaque éperon pourra être recouverte d'une
géomembrane comme cela est prévu au marché. Sur les plans fournis, le drain se trouve
plus profond que le bord du talus du chemin d'où affleure les sources et ceci ne semble
pas nécessaire et en réalisant les drains dans le talus à la cote du chemin on limitera
ainsi la hauteur les talus terrassés.

Nous ne rentrons pas plus dans le détail de la conception des drains de captage et cela
pourra être étudié par ailleurs.

Si l'ensemble des éperons drainants collecte un surplus d'eau par rapport aux besoins, on
pourra rejeter ces eaux dans les ravins voisins à l'est et à l'ouest à l'aide d'un réseau
étanche. Aucune eau ne devra être laissée en surface sur le site du captage car ces eaux
participent largement à la déstabilisation du secteur.

L'ensemble des ces travaux sera avantageusement réalisé durant l'automne avant les
chutes de neige de façon à limiter les débits d'eau à gérer dans les terrassements.

1
Lors de la réalisation du chemin d'accès aux sondages, le drain s'est trouvé fortement troublé
presque immédiatement, indiquant ainsi une pollution instantanée par les eaux de surface
rendues boueuses par les terrassements. Ce drain se situe donc en aval du chemin d'accès au
drain ouest en contrebas de la principale venue d'eau à l'est.

réf. TB-05/9650/03
page 15 sur 16
Rapport d'étude géotechnique : Sécurisation du captage de la Réortie – commune de GUILLESTRE

En effet, la tenue des talus sera médiocre en présence d'eau et l'on devra laisser ouvert
un terrassement durant un laps de temps minimum et l'on refermera les éperons
drainants le jour de leur ouverture pour limiter le risque de glissements et de
réactivations de mouvements de terrain durant les travaux.

_____________________________

Les éléments de cette étude pourront être examinés lors d'une réunion de travail avec
les intervenants techniques de cette affaire.

Rédigé par : Approuvé par :


L'Ingénieur Géotechnicien Le Directeur

Thomas BETH Pierre ROSTAN

L'Ingénieur Géotechnicien se tient à la disposition du demandeur pour toutes précisions


complémentaires sur la présente étude.

La présente mission G3 phase étude est à présent terminée et nous restons ainsi dans
l'attente de la phase chantier pour intervenir lors des terrassements et de la pose des
ouvrages en gabions.

DOCUMENTS CI-ANNEXES :

➢ classification et schéma d’enchaînement des missions types d'ingénierie


géotechnique (NF P 94-500) ;
➢ plan d'implantation des sondages ;
➢ coupes des sondages à la pelle mécanique (4) ;
➢ résultats des calculs GEOMUR (2 profils) ;
➢ vue en plan des murs à réaliser (1) ;
➢ coupe type de chaque mur (2).

DIFFUSION :

➢ Commune de GUILLESTRE (2 exemplaires papier + 1 ex PDF en mail) ;


➢ BET SAUNIER & ASSOCIES / BPR (1 ex PDF en mail).

réf. TB-05/9650/03
page 16 sur 16
Classification et enchaînement des missions types d’ingénierie géotechnique (NFP 94-500)

Tout ouvrage est en interaction avec son environnement géotechnique. C’est pourquoi, au même titre
que les autres ingénieries, l’ingénierie géotechnique est une composante de la maîtrise d’œuvre
indispensable à l’étude puis à la réalisation de tout projet.

Le modèle géologique et le contexte géotechnique général d’un site, définis lors d’une mission
géotechnique préliminaire, ne peuvent servir qu’à identifier des risques potentiels liés aux aléas
géologiques du site. L’étude de leurs conséquences et de leur réduction éventuelle ne peut être faite
que lors d’une mission géotechnique au stade de la mise au point du projet : en effet, les contraintes
géotechniques de site sont conditionnées par la nature de l’ouvrage et variables dans le temps, puisque
les formations géologiques se comportent différemment en fonction des sollicitations auxquelles elles
sont soumises (géométrie de l’ouvrage, intensité et durée des efforts, cycles climatiques, procédés de
construction, phasage des travaux notamment).

L’ingénierie géotechnique doit donc être associée aux autres ingénieries, à toutes les étapes
successives d’étude et de réalisation d’un projet, et ainsi contribuer à une gestion efficace des risques
géologiques afin de fiabiliser le délai d’exécution, le coût réel et la qualité des ouvrages géotechniques
que comporte le projet.

L’enchaînement et la définition synthétique des missions types d’ingénierie géotechnique sont donnés
dans les tableaux 1 et 2.

Les éléments de chaque mission sont spécifiés dans les chapitres 7 à 9. Les exigences qui y sont
présentées sont, à respecter pour chacune des missions, en plus des exigences générales décrites au
chapitre 5 de la présente norme.

- L’objectif de chaque mission, ainsi que ses limites, sont rappelés en tête de chaque chapitre. Les
éléments de la prestation d’investigations géotechniques sont spécifiés au chapitre 6.

Schéma d’enchaînement des missions types d’ingénierie géotechnique :

Phase Objectifs en termes de Prestations


Missions d’ingénierie
Étape d’avancement du gestion des risques liés aux d’investigations
géotechnique
projet aléas géologiques géotechniques *

Fonction des
Étude préliminaire Étude géotechnique Première identification des
données
Étude d’esquisse préliminaire de site (G11) risques
existantes
1 Identification des aléas Fonction des
Étude géotechnique majeurs et principes généraux données
Avant projet
d’avant-projet (G12) pour en limiter les existantes et de
conséquences l’avant-projet

Projet Assistance Identification des aléas


Étude géotechnique de Fonction des
2 aux Contrats de importants et dispositions pour
projet (G2) choix constructifs
Travaux (ACT) en réduire les conséquences

Fonction des
Étude et suivi
méthodes de
géotechniques
construction
d’exécution (G3) Identification des aléas mises en œuvre
3 Exécution résiduels et dispositions pour
en limiter les conséquences Fonction des
Supervision
conditions
géotechnique d’exécution
rencontrées à
(G4)
l’exécution
* Note : à définir par l'ingénierie géotechnique chargée de la mission correspondante.
Classification des missions types d'ingénierie géotechnique (Norme NFP 94-500)
L’enchaînement des missions d’ingénierie géotechnique doit suivre les étapes d’élaboration et de réalisation de tout projet pour
contribuer à la maîtrise des risques géologiques. Chaque mission s’appuie sur des investigations géotechniques spécifiques.
Il appartient au maître d’ouvrage ou à son mandataire de veiller à la réalisation successive de toutes ces missions par une ingénierie
géotechnique.
ÉTAPE 1 : ÉTUDES GÉOTECHNIQUES PREALABLES (G1)
Ces missions excluent toute approche des quantités, délais et coûts d’exécution des ouvrages géotechniques qui entre dans le cadre
d’une mission d’étude géotechnique de projet (étape 2).Elles sont normalement à la charge du maître d’ouvrage.
ÉTUDE GÉOTECHNIQUE PRÉLIMINAIRE DE SITE (G11)
Elle est réalisée au stade d’une étude préliminaire ou d’esquisse et permet une première identification des risques géologiques d’un
site :
— Faire une enquête documentaire sur le cadre géotechnique du site et l’existence d’avoisinants avec visite du site et des alentours.
— Définir un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les
résultats.
— Fournir un rapport avec un modèle géologique préliminaire, certains principes généraux d’adaptation du projet au site et une
première identification des risques.
ÉTUDE GÉOTECHNIQUE D’AVANT PROJET (G12)
Elle est réalisée au stade de l’avant projet et permet de réduire les conséquences des risques géologiques majeurs identifiés :
— Définir un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les
résultats.
— Fournir un rapport donnant les hypothèses géotechniques à prendre en compte au stade de l’avant-projet, certains principes
généraux de construction (notamment terrassements, soutènements, fondations, risques de déformation des terrains, dispositions
générales vis-à-vis des nappes et avoisinants).
Cette étude sera obligatoirement complétée lors de l’étude géotechnique de projet (étape 2).
ÉTAPE 2 : ÉTUDE GÉOTECHNIQUE DE PROJET (G2)
Elle est réalisée pour définir le projet des ouvrages géotechniques et permet de réduire les conséquences des risques géologiques
importants identifiés. Elle est normalement à la charge du maître d’ouvrage et peut être intégrée à la mission de maîtrise d’œuvre
générale.
Phase Projet
— Définir un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les
résultats.
— Fournir une synthèse actualisée du site et les notes techniques donnant les méthodes d’exécution proposées pour les ouvrages
géotechniques (notamment terrassements, soutènements, fondations, dispositions vis-à-vis des nappes et avoisinants) et les valeurs
seuils associées, certaines notes de calcul de dimensionnement niveau projet.
— Fournir une approche des quantités/délais/coûts d’exécution de ces ouvrages géotechniques et une identification des
conséquences des risques géologiques résiduels.
Phase Assistance aux Contrats de Travaux
— Établir les documents nécessaires à la consultation des entreprises pour l’exécution des ouvrages géotechniques (plans, notices
techniques, cadre de bordereau des prix et d’estimatif, planning prévisionnel).
— Assister le client pour la sélection des entreprises et l’analyse technique des offres.
ÉTAPE 3 : EXÉCUTION DES OUVRAGES GÉOTECHNIQUES (G3 et G 4, distinctes et simultanées)
ÉTUDE ET SUIVI GÉOTECHNIQUES D’EXÉCUTION (G3) Se déroulant en 2 phases interactives et indissociables, elle permet de
réduire les risques résiduels par la mise en œuvre à temps de mesures d’adaptation ou d’optimisation. Elle est normalement confiée à
l’entrepreneur.
Phase Étude
— Définir un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les
résultats.
— Étudier dans le détail les ouvrages géotechniques : notamment validation des hypothèses géotechniques, définition et
dimensionnement (calculs justificatifs), méthodes et conditions d’exécution (phasages, suivis, contrôles, auscultations en fonction des
valeurs seuils associées, dispositions constructives complémentaires éventuelles), élaborer le dossier géotechnique d’exécution.
Phase Suivi
— Suivre le programme d’auscultation et l’exécution des ouvrages géotechniques, déclencher si nécessaire les dispositions
constructives prédéfinies en phase Etude.
— Vérifier les données géotechniques par relevés lors des excavations et par un programme d’investigations géotechniques
complémentaire si nécessaire (le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats).
— Participer à l’établissement du dossier de fin de travaux et des recommandations de maintenance des ouvrages géotechniques.
SUPERVISION GÉOTECHNIQUE D’EXÉCUTION (G4)
Elle permet de vérifier la conformité aux objectifs du projet, de l’étude et du suivi géotechniques d’exécution. Elle est normalement à la
charge du maître d’ouvrage.
Phase Supervision de l’étude d’exécution
— Avis sur l’étude géotechnique d’exécution, sur les adaptations ou optimisations potentielles des ouvrages géotechniques proposées
par l’entrepreneur, sur le programme d’auscultation et les valeurs seuils associées. Phase Supervision du suivi d’exécution
— Avis, par interventions ponctuelles sur le chantier, sur le contexte géotechnique tel qu’observé par l’entrepreneur, sur le
comportement observé de l’ouvrage et des avoisinants concernés et sur l’adaptation ou l’optimisation de l’ouvrage géotechnique
proposée par l’entrepreneur.
DIAGNOSTIC GÉOTECHNIQUE (G5)
Pendant le déroulement d’un projet ou au cours de la vie d’un ouvrage, il peut être nécessaire de procéder, de façon strictement
limitative, à l’étude d’un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques, dans le cadre d’une mission ponctuelle.
— Définir, après enquête documentaire, un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi
technique, en exploiter les résultats.
— Étudier un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques (par exemple soutènement, rabattement, causes géotechniques d’un
désordre) dans le cadre de ce diagnostic, mais sans aucune implication dans d’autres éléments géotechniques.
Des études géotechniques de projet et/ou d’exécution, de suivi et supervision, doivent être réalisées ultérieurement, conformément à
l’enchaînement des missions d’ingénierie géotechnique, si ce diagnostic conduit à modifier ou réaliser des travaux.
SONDAGES A LA PELLE MÉCANIQUE

Date : 05/11/2010
PROCES VERBAL
Chantier : SOURCE DE LA REORTIE - GUILLESTRE
Réf. Chantier : TB-05/9650

Cote / TN Cote / TN
N° 1 LITHOLOGIE N° 2 LITHOLOGIE
(cm) (cm)
_ _
_ _ Graves argileuses
_ _
_ 40_
_ 45- Dalles béton (non continue)
_ 50- Graves grises
_ _ Arrêt
Graves sablo-argileuses grises
_ _
à beiges + troncs d'arbres
_ _ Venues d'eau diffuses
_ _
_ _
_ _
_ _
_ _
150_ _
160_ _
_ Arrêt _
_ Venues d'eau dès la surface _
_ assez importantes- Mauvaise _
_ tenue des parois du trou _

Cote / TN Cote / TN
(cm)
N° 3 LITHOLOGIE
(cm)
N° 4 LITHOLOGIE

_ _
_ _
Graves argileuses beiges
_ _
saturées
_ _
50_ _ Graves argileuses beige +
_ Graves plus propres _ fortes venues d'eau
70_ _
_ Arrêt _
_ _
Fortes venues d'eau à partir de
_ 100_
- 0,5 m
_ _ Arrêt - trou complétement
_ _ noyé - pas de trace de drain-
_ _ infiltration limitée en fond de
_ _ trou
_ _
_ _
_ _
_ _
_ _
: Ecran fictif
1
Echelle (m)

5 10 15 20

Geomur 2005 v2.06 du 24/10/08 développé par GEOS GEOS INGENIEURS CONSEILS SA, Bâtiment Athena Tel: 04 50 95 38 14
http://www.geos.fr e-mail: info@geos.fr Parc d'Affaires International, 74166 ARCHAMPS - FRANCE Fax: 04 50 95 99 36

SOLS γ C φ δ Ca Fichier : 9650 axe 2 h35.gmr


1 20.00 0.00 35.00 23.00 0.00 Unités : KN, m
Méthode de CULMANN
MUR γ BASE C φ q0 qu Type sol
20.00 0.00 35.00 0.00 560.00 cohérent Surfaces brisées précalculées
Xi incliné à delta

05-9650_OF 5/4/2011 - 11:14 captage de la Réortie


FIGURE
axe 2
1/4
Sismique
Coefficients de pondération Critères Statique
Pesant Allégeant

Poussée

Méthode
Charges

Fs min

Fs min

Fs min
Fs cal

Fs cal

Fs cal
Eau
Sol

CLASSIQUE
1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 Glissement () 3.024 > 1.500 - - - -
3.462 > 1.500
Renversement () - - - -
0.144 < 0.332

Poinçonnement () 3.956 > 3.000 - - - -


Poussée

Critères
Méthode

Fs min

Fs min

Fs min
Fs cal

Fs cal

Fs cal
Poids

Charges
Eau
Sol

FASCICULE 62
1.200 1.655 > 1.000
0.900 1.200 1.050 1.125 Glissement (A521+B3.4) - - - -
1.330 1.655 > 1.000
1.200 100 % > 10 %
0.900 1.200 1.050 1.125 Renversement (A521+B3.2) - - - -
1.330 100 % > 10 %

1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 Renversement (A53+B3.3) 100 % = 100 % - - - -


1.200 1.725 > 1.000
0.900 1.200 1.050 1.125 Poinçonnement (A521+B3.11) - - - -
1.330 1.725 > 1.000

1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 Poinçonnement (A533+B3.12) 0.000 > 1.000 - - - -

RESULTATS DE CALCULS INTERMEDIAIRES (METHODE CLASSIQUE)


Statique
Excentricité = 0.14 id = 0.63
qmin = 41.52 kPa qmax = 104.46 kPa
qref = 88.73 kPa Vol. mur = 5.48 m²

Geomur 2005 v2.06 du 24/10/08 développé par GEOS GEOS INGENIEURS CONSEILS SA, Bâtiment Athena Tel: 04 50 95 38 14
http://www.geos.fr e-mail: info@geos.fr Parc d'Affaires International, 74166 ARCHAMPS - FRANCE Fax: 04 50 95 99 36

05-9650_OF 5/4/2011 - 11:14 captage de la Réortie


FIGURE
axe 2
2/4
STABILITE INTERNE

mur en maçonnerie : La résultante doit passer dans le tiers central.

Facteur de sécurité au glissement.

0.00 1.00 2.00


- +

2B/6 B/6 B/6 2B/6

B/2 B/2

B Caractéristiques internes du mur :


C φ
0.00 35.00

Conditions vérifiées : Légende :

Résultante : Glissement :
: statique
en statique -> OUI ; OUI

Geomur 2005 v2.06 du 24/10/08 développé par GEOS GEOS INGENIEURS CONSEILS SA, Bâtiment Athena Tel: 04 50 95 38 14
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05-9650_OF 5/4/2011 - 11:14 captage de la Réortie


FIGURE
axe 2
3/4
: Ecran fictif
1
Echelle (m)

1
20

15

10

σ=0.00
R= 154.16
W= 119.44
P+ = 56.21

σ=25.37
min= 41.52
max= 104.46
dPi Contraintes

P- 0.00 0.00
0 P+ 56.21 56.18

P- + P+ 56.21 56.18

Contraintes totales
STATIQUE
5 10 15 20 25

POIDS DU MUR W= 119.44 kN Xg= 10.81 m Yg= 4.54 m


dont : W mur= 109.60 kN W charges= 0.00 kN W sol/semelle= 9.83 kN W eau= 0.00 kN

POUSSEE TOTALE P= 56.21 kN τ= 28.18 ° Pv = 26.54 kN Ph = 49.55 kN X = 11.71 m Y = 4.09 m


Poussée due au sol P= 56.21 kN τ= 28.18 ° Pv = 26.54 kN Ph = 49.55 kN X = 11.71 m Y = 4.09 m

RESULTANTE R= 154.16 kN τ= 71.25 ° Rv= 145.98 kN Rh= 49.55 kN X= 10.63 m Y= 2.98 m

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05-9650_OF 5/4/2011 - 11:14 captage de la Réortie


FIGURE
axe 2
4/4
: Ecran fictif
1
Echelle (m)

5 10 15

Geomur 2005 v2.06 du 24/10/08 développé par GEOS GEOS INGENIEURS CONSEILS SA, Bâtiment Athena Tel: 04 50 95 38 14
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SOLS γ C φ δ Ca Fichier : 9650 axe 6 h3 .gmr


1 20.00 0.00 35.00 23.00 0.00 Unités : KN, m
Méthode de CULMANN
MUR γ BASE C φ q0 qu Type sol
20.00 0.00 35.00 0.00 560.00 cohérent Surfaces brisées précalculées
Xi incliné à delta

05-9650_OF 5/4/2011 - 11:16 captage de la Réortie


FIGURE
axe 6
1/4
Sismique
Coefficients de pondération Critères Statique
Pesant Allégeant

Poussée

Méthode
Charges

Fs min

Fs min

Fs min
Fs cal

Fs cal

Fs cal
Eau
Sol

CLASSIQUE
1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 Glissement () 2.323 > 1.500 - - - -
2.741 > 1.500
Renversement () - - - -
0.200 < 0.332

Poinçonnement () 3.069 > 3.000 - - - -


Poussée

Critères
Méthode

Fs min

Fs min

Fs min
Fs cal

Fs cal

Fs cal
Poids

Charges
Eau
Sol

FASCICULE 62
1.200 1.327 > 1.000
0.900 1.200 1.050 1.125 Glissement (A521+B3.4) - - - -
1.330 1.327 > 1.000
1.200 100 % > 10 %
0.900 1.200 1.050 1.125 Renversement (A521+B3.2) - - - -
1.330 100 % > 10 %

1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 Renversement (A53+B3.3) 100 % = 100 % - - - -


1.200 1.288 > 1.000
0.900 1.200 1.050 1.125 Poinçonnement (A521+B3.11) - - - -
1.330 1.288 > 1.000

1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 Poinçonnement (A533+B3.12) 0.000 > 1.000 - - - -

RESULTATS DE CALCULS INTERMEDIAIRES (METHODE CLASSIQUE)


Statique
Excentricité = 0.20 id = 0.56
qmin = 31.55 kPa qmax = 126.42 kPa
qref = 102.70 kPa Vol. mur = 5.49 m²

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05-9650_OF 5/4/2011 - 11:16 captage de la Réortie


FIGURE
axe 6
2/4
STABILITE INTERNE

mur en maçonnerie : La résultante doit passer dans le tiers central.

Facteur de sécurité au glissement.

0.00 1.00 2.00


- +

2B/6 B/6 B/6 2B/6

B/2 B/2

B Caractéristiques internes du mur :


C φ
0.00 35.00

Conditions vérifiées : Légende :

Résultante : Glissement :
: statique
en statique -> OUI ; OUI

Geomur 2005 v2.06 du 24/10/08 développé par GEOS GEOS INGENIEURS CONSEILS SA, Bâtiment Athena Tel: 04 50 95 38 14
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05-9650_OF 5/4/2011 - 11:16 captage de la Réortie


FIGURE
axe 6
3/4
: Ecran fictif
1
Echelle (m)

1
20

15

10

5 σ=0.00
R= 170.95
W= 119.81
P+ = 75.69

dPi Contraintes

σ=30.36 P- 0.00 0.00


min= 31.55
0 max= 126.42 P+ 75.69 75.69

P- + P+ 75.69 75.69

Contraintes totales
STATIQUE
5 10 15 20 25

POIDS DU MUR W= 119.81 kN Xg= 6.76 m Yg= 2.64 m


dont : W mur= 109.82 kN W charges= 0.00 kN W sol/semelle= 9.99 kN W eau= 0.00 kN

POUSSEE TOTALE P= 75.69 kN τ= 30.27 ° Pv = 38.15 kN Ph = 65.37 kN X = 7.66 m Y = 2.27 m


Poussée due au sol P= 75.69 kN τ= 30.27 ° Pv = 38.15 kN Ph = 65.37 kN X = 7.66 m Y = 2.27 m

RESULTANTE R= 170.95 kN τ= 67.52 ° Rv= 157.96 kN Rh= 65.37 kN X= 6.52 m Y= 1.08 m

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05-9650_OF 5/4/2011 - 11:16 captage de la Réortie


FIGURE
axe 6
4/4

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