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قسم البيولوجيا
Département de Biologie
N° d’ordre : ……/2018
MÉMOIRE
En vue de l’obtention du diplôme de Master
Présenté par :
Ben houra Habib
Dahmani Toufik
Soutenu publiquement le :
Devant le jury:
Mme NOURA A. MAA Université Hassiba Benbouali de Chlef Président
Nos sincères remerciements vont à notre Co-Promotrice Melle SALHI H. Maitre assistante
à l’Université Hassiba Ben Bouali Chlef pour sa disponibilité et ses pertinents conseils,
pour son aide, son soutien et sa sympathie.
Nos remerciements vont aux honorables membres de jury à l’Université Hassiba Ben Bouali
Chlef pour l’intérêt qu’ils ont porté à notre recherche en acceptant de présider et d’examiner
notre travail et de l’enrichir par leurs propositions :
A Madame NOURA A. Maitre assistante, pour nous avoir fait l’honneur d’assurer la
présidence de ce jury.
A Monsieur KOUIDRI M. Maitre-assistant, pour nous avoir d’examiner notre travail.
Ma mère fatma ben sahnoue et mon père beldjilali qui a sacrifié toute sa vie afin
de me voir devenir ce que je suis, merci mes parent.
A tous ceux que j'aurais oublié de citer mais qui existent au fond de mon cœur et
de mes pensées.
Ma mère fatma abbas et mon père bouziane qui a sacrifié toute sa vie afin de me
voir devenir ce que je suis, merci mes parent.
Mes sœurs : Rachida, Fadhila
Mes frère : Ismail, Mohamed
Mes oncles.
A toute la famille Dahmani de Medjadja et tous les résidents de la ville de
medjadja et la place de Ouled si Mohammed en particulier sans exception.
A tous ceux que j'aurais oublié de citer mais qui existent au fond de mon cœur et
de mes pensées.
** DAHMANI Toufik**
Liste des tableaux
N° titre Page
Tableau01 Classification phylogénétique du genre Oxalis L 05
Tableau date et lieu de prélèvements 26
02
Tableau03 Les caractéristiques organoleptiques de l’ensilage d’herbe de la région 36
de Hay Ennasr.
mm millimètre
ml millilitre
Min minute
H2O2 l’eau oxygénée
h heure
g gramme
% Pourcentage
°C Degé Celsius
BL bactérie lactique
DO densité optique
HY Hay Ennsar
M madjadja
OF ouled farés
Mé Mélange
En En couche
OXC oxalis pers caprea complet
d’MO Digestibilité matière organique
UFL Unité fourragère litière
Sommaire
Remerciement
Dédicace
Liste d‘abréviation
Introduction
I.2.1.1. Feuilles………………………………………………………………………………04
I.2.1.2. Fleurs………………………………………………………………………………..04
I.2.1.3. Graine………………………………………………………………………………..04
I.2.4. Reproduction…………………………………………………………………………..05
I.2.5. Culture………………………………………………………………………………….06
1.2.7. Utilisations……………………………………………………………………………..08
II.2. Historique……………………………………………………………………………….09
II.6.1. PDI……………………………………………………………………………………..13
II.6.4. UEL……………………………………………………………………………………14
III.3.2. Bio-conservation……………………………………………………………………..20
III.3.2.1. Définition…………………………………………………………………………..20
1- Objectif de l’étude…………………………………………………………………………23
2. Matériel …………………………………………………………………...23
2.1.2. Sols…………………………………………………………………………………….23
2.1.3.2. Température………………………………………………………………………….24
2.1.2.4. Précipitations…………………………………………………………………………24
8.1. Dilutions…………………………………………………………………………………31
8.2. Ensemencement………………………………………………………………………….31
8.2.1. En surface……………………………………………………………………………...31
5. Screening…………………………………………………….………………56
6. La digestibilité de matière organique……………………………………………………....57
Conclusion
Références bibliographiques
Annexes
Résumé
Introduction
Introduction
Quel que soit le mode d’élevage, les animaux doivent recevoir une alimentation saine et
adaptée à leur âge et à leur espèce. Elle doit être fournie en quantité et en qualité suffisantes, à
des intervalles correspondant à leurs besoins physiologiques, afin de les maintenir en bonne
santé et leur paramètre de produit et leur de satisfaire leurs besoins nutritionnels (Chardon et
al., 2015).
Dans les pays comme l’Algérie, avec la saison sèche plus au moins longue,
l'alimentation des animaux devient très difficile pour la plupart des éleveurs. Cette situation se
présente plus sévère dans la wilaya de Chlef.
Les pâturages qui sont la base de la ration alimentaire sont trop pauvres ou trop peu
riches pour couvrir les besoins de production (qualitative ou quantitative) des animaux. Seule
la saison pluvieuse présente un bon potentiel naturel des fourrages en abondance et de bonne
qualité. Devant une telle situation, l'éleveur qui veut gérer sa ferme de manière rationnelle et
planifiée, et en tirer des bénéfices doit pouvoir maîtriser le volet alimentaire tout au long de
l'année et surtout pendant cette période de manque de fourrage (Rushigaje, 2010).
Parmi toutes ces ressources alimentaires, celle qui convient le mieux à la production
animale en contre saison est l'ensilage du fourrage vert, récolté à la période où l'herbe contient
le maximum d'éléments nutritifs.
Des conservateurs peuvent être associés pour garantir ou améliorer la qualité du produit
final ensilé. Il s’agit dans notre contexte (disponibilité et aspect économique) de la mélasse à
raison de 30-50 kg /tonne de fourrages frais lorsque ce dernier n’est pas riche en sucres
(>12% MS) ; le sel à raison de 5-10 kg /tonne de fourrages ensilés pour ralentir le
développement des bactéries de transformation (pourrissement) de l’ensilage (CIRDES,
2005).
Notre mémoire s’attache en deux partie, nous allons commencer par une introduction, la
première partie bibliographique contentent trois chapitre la première chapitre c’est Généralités
sur la plante « Oxalis pes-caprae L. » et le 2eme chapitre c’est Ensilage et bactérie lactique et
3eme Fermentation lactique et apports des recherches sur les bactéries lactiques et le 2eme
partie expérimental contient le chapitre matériel et méthode et le deuxième chapitre résultats
et discussion et aux principaux conclusions et perspectives.
Chapitre I Généralités sur la plante « Oxalis pes-caprae L. »
Le nom ‘Oxalis’ vient de mot grec « όξαλίς », venant de « όξύς » : aigre, acide et «άλς » :
sel ; allusion au sel acide contenu dans les feuilles. Les espèces de ce genre se reconnaissent à
leurs feuilles trifoliées (on parle abusivement de "faux trèfles"). Les folioles présentent la
forme d'un cœur dont la pointe est constituée par le pétiole. En général, les folioles s'ouvrent
le jour et se replient pendant la nuit. Ce genre regroupe plusieurs espèces de plantes vivaces,
basses, le plus souvent rampantes. Il inclut plus de 800 espèces réparties dans le monde. Dans
une monographie du genre, Knuth (1930) distingue 37 sections dont cinq contiennent les
espèces sud-africaines. Salter (1944) donne une classification révisée du matériel sud-africain
et décrit 208 espèces dans 11 sections. Les principaux centres de diversité sont en Amérique
centrale, en Amérique du Sud et en Afrique du Sud (Lourteig, 2000). Ces plantes vivaces sont
devenues envahissantes dans le monde entier grâce à leur multiplication végétative par
bulbilles ou par rhizomes.
L'Oxalis pes-caprae L. anciennement nommée Oxalis cernua Thunb est une espèce
originaire de l'Afrique du Sud. Elle a colonisé différentes régions du monde á climat de type
méditerranéen. En Afrique du Nord, elle a été citée dans différentes synthèses sur la flore
adventice du Maroc occidental et central et également, durant les années 30 en Tunisie par
Chabrolin (Boussaha et al., 2014).
Oxalis pes-caprae L. est une plante vivace de 8-15 cm, acaule, pubescente, elle est une
souche grêle, rampante, munie de bulbilles isolés, sessiles, de la grosseur d'un puis, elle
contient des feuilles toutes radicales, longuement pétiolées, des fleurs jaunes, grandes, en
ombelles sur des pédoncules radicaux, des pédicelles fructifères réfléchis, des sépales
lancéolés-acuminés, une corolle 4-5 fois plus longue que le calice, des stigmates en pinceau,
une capsule oblongue-acuminée, pubescente, à poils appliqués.
3
Chapitre I Généralités sur la plante « Oxalis pes-caprae L. »
I.2.1.1. Feuilles
Les feuilles sont formées de trois folioles en forme de cœur, avec des taches brunes.
Durant la nuit ou en cas d'ombre ou de pluie, les feuilles se replient vers le pétiole et les fleurs
s'enroulent en fuse au torsadé.
I.2.1.2. Fleurs
Les fleurs jaunes (20 - 25 mm) sont groupées en ombelle, comprenant 2 à 8 fleurs, au
bout d’une tige de 20 ou 25 cm de haut. La période de floraison est entre le d’avril et mai.
I.2.1.3. Graine
Les graines ou bulbulles sont des fruits capsulés. Leur dissémination est autochtone.
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Chapitre I Généralités sur la plante « Oxalis pes-caprae L. »
Règne Plantae
Sous-règne Viridaeplantae
Embranchement Tracheophyta
Sous-embranchement Euphyllophytina
Super division Spermatophyta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida=Dicotylédone Vraie
Sous-classe Rosidae
Ordre Oxalidales
Famille Oxalidaceae
Genre Oxalis
Nom vilguer en arabe الحميضة
Espèce Oxalis pescaprea-L-
I.2.4. Reproduction
La reproduction se fait d’une part végétativement par des bulbilles riches en métabolites
secondaires leur conférant la capacité invasive. En Méditerranée, la colonisation de cette
espèce a progressé de l'est vers l'ouest. En Afrique du Nord, elle a été signalée par Ducellier
en1914 et elle est citée dans le Catalogue des plantes du Maroc (Jahandiez et Maire, 1932).
Elle est également citée durant les années 30 en Tunisie. Elle a fini par coloniser différentes
régions du monde á climat de type méditerranéen.
Dans son habitat naturel (Afrique du Sud), l’Oxalis cernua présente deux niveaux de
ploïdie : diploïdes (2n = 2x= 14) ou tétraploïdes (2n = 4x = 28) (te Beest et al., 2012). Les
espèces pentaploïdes (2n= 5x= 35) sont rares et stériles et donc leur reproduction est
essentiellement asexuée (Boussaha et al., 2014).
5
Chapitre I Généralités sur la plante « Oxalis pes-caprae L. »
I.2.5. Culture
O. pes-caprae est rarement cultivé intentionnellement parce qu'il s'est avéré se répandre
rapidement dans le jardin et envahir d'autres plantations. C'est une mauvaise herbe non
seulement des paysages ornementaux, mais aussi un ravageur difficile à contrôler des vergers,
des vignobles et des champs agricoles (DiTomaso et Kyser et al., 2013).
En plus la Californie, les régions dont le climat est méditerranéen ainsi que les pays
tempérés chauds du monde, y compris le bassin méditerranéen, Chili, Australie et Nouvelle-
Zélande, il a envahi au moins 22 pays en dehors de l'Afrique du Sud.
Les analyses phytochimiques de la mauvaise herbe Oxalis pes-caprae, dont elle a été
utilisée en médecine traditionnelle dans le monde entier, ont conduit à l'identification de
métabolites secondaires ayant une activité biologique significative.
6
Chapitre I Généralités sur la plante « Oxalis pes-caprae L. »
L’allélopathie, définie par Rice (1984) comme, tout effet direct ou indirect, positif ou
négatif, d'une plante sur une autre à travers la production de composés chimiques libérés dans
l'environnement ", fait l'objet d'un nombre croissant de recherches.
Les molécules mises en jeu sont principalement des métabolites secondaires (terpènes,
alcaloïdes, molécules aromatiques ...), qui sont impliqué dans des interactions allélopathique.
Il a été recensé plus de 20 familles. Parmi celles-ci, les composés phénoliques jouent un rôle
essentiel. Ces composés secondaires ont d'abord été caractérisé par leur rôle protecteur contre
les bioagresseurs (insecte, bactéries, champignons, algues ...), mai ils peuvent également
affecter la croissance d'autre plante (Doré et al., 2004).
Il a été démontré que l’Oxalis pes-caprae est allélopathique suite à des tests au niveau
de laboratoire. Il a été conclu que cette activité contribue à sa capacité compétitive. Six
phényle des dérivés de cinnamate ont été extraits de feuilles et de tiges de renoncule des
Bermudes, et ces composés ont eu des effets phytotoxiques sur la germination et la croissance
des semis de laitue (DellaGreca et al., 2009). Les exsudats racinaires d'O. Pes-caprae ont
causé une réduction de 62, 58 et 42% du poids sec respectivement des plantes de la tomate, de
l'avoine et de la laitue (Travlos et al., 2008). Sa présence a également été montrée pour
réduire la germinabilité des cultures céréalières de 63%. Il a été démontré que l'acide trans-
cinnamique agit comme anti-auxine (Van Overbeek et al., 1951), ce qui peut expliquer ces
effets d’allélopathies qui ont également été démontré pour d'autres espèces d'Oxalis (Shiraishi
et al., 2005).
Les travaux d’Ali-Shtayeh et al. (2014) ont porté sur l’étude in vitro les AChEI
possibles dans les médicaments à base de plantes traditionnellement utilisés en Palestine pour
traiter les troubles cognitifs, et à souligner le rôle de ces plantes comme sources potentielles
de développement d'agents thérapeutiques naturels nouvellement actifs et sûrs. Le dosage de
l'activité AChE joue un rôle important dans la caractérisation in vitro des médicaments, y
7
Chapitre I Généralités sur la plante « Oxalis pes-caprae L. »
compris les traitements potentiels de la MA. L'effet sur l'activité AChE de 92 extraits de 47
plantes médicinales a été évalué en utilisant une nouvelle activité de l'AChE de la plaque de
micro-puits (NA-FB) et des essais d'Ellman.
Selon Ali-Shtayeh et al. (2015), les fleurs de l’Oxalis pes-caprae ont un effet inhibiteur
des protéases.
1.2.7. Utilisations
Elle est utilisée en culinaire, notamment fraîche dans les salades, ou comme additifs
avec les viandes grillées ou cuites. Ses fleurs sont utilisées en teintureries traditionnelles, ce
qui constitue un enjeu économique important à l’avenir (Boussaha et al., 2014).
Selon Lanfranco (1975) cité par Attard et Pacioni (2012), le jus de l’espèce Oxalis pes-
caprae est utilisé traditionnellement pour son effet antiémétique et anti-acnéique par la
population maltaise.
8
Chapitre II Ensilage et bactérie lactique
L'ensilage est un moyen de conservation aliment essentiel pour le bétail basé sur la
préservation des cultures fourragères herbacées par acidification (Babayemi, 2009). On
recherche à perdre le minimum de matière sèche, de valeur nutritive et à éviter de créer des
produits toxiques pour les animaux (Merry et Davies, 1999).
L'ensilage est une technique de conservation des fourrages largement répandue dans
Notre pays. Si sa réalisation conduit très généralement à un produit fini d’excellente qualité,
La complexité des mécanismes biochimiques et de la cinétique bactérienne qui conduisent à
Un fourrage stable et de bonne conservation.
Les principales récoltes employées pour l'ensilage sont le blé graminée ou maïs, le
tournesol, le trèfle rouge, le trèfle d'odeur ou mélilot, l'avoine et les mélanges d'avoine et de
pois, Le blé d'Inde, partout où il vient bien, est la plante la plus cultivée. Il donne un gros
rendement et s'ensile aisément. Dans les districts où le blé d'Inde ne vient pas, et où il est
nécessaire pour d'autres motifs d'employer d'autres récoltes, des précautions toutes spéciales
sont nécessaires pour réussir l'ensilage. (chahrour,2014)
Les deux produits issus de conservation des fourrages vont améliorer la production de
viande (foin) le lait (ensilage) (Zheng et Stokes, 1997), hors saison au moment où les prix
sont plus élevés, réduction des pertes de productivité (FAO, 2004).
II.2. Historique
L’ensilage est reconnu chez les Egyptiens comme méthodes de conservation en utilise
toute culture céréale, affirmé par la peinture murale qui remontre à 1000-15000 ans avant J-C,
Les silos ont été aussi trouvés à Carthage antique.
ème
Au 19 siècle, l’Europe conserve les cultures fourragères par l’ensilage, car cette
technique était semblable à la production de choucroute (Weinberg, 2008).
Le livre Sweetsilage (Fry, 1885) préconise que l’ensilage atteindre 50 % des constituent
nutritionnels a cause les microorganismes nuisible qui peuvent altérer l’ensilage avant la
9
Chapitre II Ensilage et bactérie lactique
Après la seconde guerre mondiale en Grande Bretagne les agricultures ont accepté cette
nouvelle technique, celle-ci est appliqué qu’en 1968 seulement 12% à 15% de l’herbe a été
conservé comme ensilage. En 1973 la quantité nettement augmentée jusqu’à 28% de fourrage
(Thomanset al.,1980). La France est considérée comme l’un des grands producteurs de
l’ensilage en Europe. Bien que la majorité de l’ensilage soit constitué de maïs, 5 millions
d’hectares de 12 millions de pâture sont récolté à des fins de conservation en l’an 2000 (Veen,
2005).
Les cultures fourragères fraîches, telles que le maïs, les graminées, les légumineuses, le
blé et la luzerne, peut être conservée par ensilage (McDonald et al.,1991), plusieurs type de
silos ont été développés ainsi que des bâches en plastique poursceller.
La conservation d’un ensilage repose sur une acidification rapide de l’ensemble du silo.
Cette acidification résulte du développement des bactéries lactiques qui à partir des sucres
disponibles, produisent notamment de l’acide lactique, très acidifiant. Ces fermentations
conservatrices seront favorisées par:
- Absence d’air,
10
Chapitre II Ensilage et bactérie lactique
- Pré-acidification de la masse
- Présence de sucres facilement fermentescibles: leur nourriture, la présence sur le
fourrage ensilé d’un nombre élevé de ferments.
Lors de la confection du silo, ces bonnes fermentations sont concurrencées par des
fermentations moins intéressantes ou nuisibles, comme les fermentations butyriques qui
produisent de l’acide butyrique, nettement moins acidifiant.
- un pH à 4,5,
Pour obtenir une conservation excellente, il faudra donc obtenir non seulement une
acidification suffisante de la masse ensilée, fonction de la teneur en M.S., mais surtout une
acidification rapide, donc un développement immédiat et important des fermentations
lactiques.
Cependant la recherche systématique d’un taux élevé en M.S. dans le fourrage ensilé,
surtout s’il n’est pas obtenu rapidement, favorise les pertes par respiration, donc diminue la
teneur en sucres fermentescibles et augmente les risques de dégradation du climat. L. Fabry -
Service Technico Economique (AWE asbl)
11
Chapitre II Ensilage et bactérie lactique
Dans la conservation par voie humide sous forme d’ensilage, la stabilisation du fourrage
est obtenue par la mise en anaérobie et une acidification suffisante du milieu pour empêcher la
fermentation butyrique. La conservation par voie humide entraîne des pertes, sous forme de
gaz de fermentation et sous forme de jus lorsque la teneur en matière sèche du fourrage est
inférieure à 26-27%.(alpha et omega, 2017)
La voie sèche, pratiquée généralement par fanage, nécessite d’amener le fourrage à une
teneur en MS égale ou supérieure à 85%, teneur à laquelle ses enzymes sont alors inactives et
le développement de moisissures impossible. Au cours du fanage, le fourrage subit des pertes
qui résultent de la respiration des cellules végétales, des pertes mécaniques de feuilles qui
affectent principalement les légumineuses - jusqu’à 30% de pertes de feuilles pour un foin de
luzerne (Peccatte et Dozias, 1998) et éventuellement du lessivage par la pluie. Ces différentes
12
Chapitre II Ensilage et bactérie lactique
pertes entraînent une diminution des constituants intracellulaires (principalement les sucres et
les matières azotées) et une augmentation concomitante des parois cellulaires. Il en résulte
une diminution de la digestibilité et par conséquent de la valeur alimentaire.
L’interdiction des fourrages fermentés dans certains cahiers des charges en production
fromagère entraîne un nouveau développement de la technique du séchage en grange des
foins.
II.6.1. PDI
Les valeurs des ensilages d’herbe réalisés en coupe directe diminuent, de 8 g/kg MS en
moyenne pour les ensilages avec conservateur.
Des valeurs de référence pour des ensilages mi-fanés réalisés à 55% de matière sèche
13
Chapitre II Ensilage et bactérie lactique
ont été estimées à partir de 30 essais dans lesquels un fourrage mi-fané a été comparé avec
soit le fourrage vert de départ, soit l’ensilage direct ou préfané correspondant, ou encore avec
le foin. A même stade de végétation, les valeurs des ensilages mi-fanés sont logiquement
intermédiaires entre celles des ensilages préfanés et celles des foins récoltés par beau temps.
La réalisation d’ensilages en coupe directe à des teneurs en matière sèche de l’ordre de
20% sans ressuyage ou préfanage nécessite l’utilisation d’un conservateur efficace pour
limiter la diminution de leur valeur azotée et de leur ingestibilité. Cette technique est en
régression, également en raison des problèmes posés par les jus d’ensilage.(Aufrere et al,
2000)
Dans la conservation par voie humide sous forme d’ensilage, la composition chimique
classique est peu modifiée par l’ensilage. Seule la teneur en cellulose brute est augmentée.
Les principales modifications portent sur les glucides solubles qui sont transformés en
produits de la fermentation (acide lactique, AGV, alcools) et sur les constituants azotés, avec
une augmentation importante de la teneur en azote soluble du fait de la dégradation des
protéines chloroplastiques. (Demarquilly,1998)
Dans la conservation par voie humide sous forme d’ensilage, la dMO et la valeur
énergétique du fourrage sont peu modifiées par le processus de fermentation de l’ensilage.
Ainsi, par rapport au fourrage vert, la valeur énergétique diminue environ de 5% pour un
ensilage préfané, de 7-8% pour un fourrage mi-fané et enrubanné, de 10% pour un foin fané
dans de bonnes conditions et jusqu’à 15% pour un foin ayant reçu de la pluie.
II.6.4. UEL
14
Chapitre III Fermentation lactique et apports des recherches sur les
bactéries lactiques
15
Chapitre III Fermentation lactique et apports des recherches sur les
bactéries lactiques
- Bactéries hétéro fermentaires qui, avec les mêmes substrats, produisent à côté de l’acide
lactique (rendement inférieur à 45 %) de l’acide acétique, de l’éthanol, de l’hydrogène et du gaz
carbonique. Cela concerne essentiellement des germes du genre Leuconostoc, mais aussi certains
lactobacilles (Lactobacillus brevis).
Cette capacité différente, selon le type de flore dominante, rend difficile la prévision de la
quantité de sucres disponibles nécessaires à l’acidification, ainsi que le temps nécessaire à la
stabilisation de L’ensilage (pH inférieur à 4). Dans les conditions optimales, avec des fourrages
naturellement riches en glucides solubles, le taux d’acide lactique atteint 4 % de la matière sèche
en 5 jours et se stabilise entre 6 et 7 % en moins de 2 mois.
Si les conditions ne sont pas favorables (pauvreté en glucides, aérobiose résiduelle importante,
Acidification initiale faible, flore lactique épiphyte hétéro fermentaire) l’acidification ne se fait
que lentement (par exemple 4 % d’acide lactique après un mois) ce qui laisse la porte ouverte à
une déviation fermentaire. En effet, si le pH n’atteint pas 4 très rapidement, la conservation va
suivre un cours différent.(Bernard,2004).
Les bactéries lactiques sont des cellules procaryotes organotrophes formant un groupe
hétérogène constitué de cocci et de bacilli (Badis et al., 2005). Ce sont des bactéries à Gram
positif dont la teneur en guanine et cytosine (G+C) est inférieure à 50%. Elles sont asporulantes,
aéro anaérobie facultatives ou micro-aérophiles, à métabolisme fermentaire strict, acido-
tolérantes et capables de croître à des températures comprises entre 10°C et 45°C et à des pH
allant de 4.0 à 4.5. Ces bactéries sont généralement immobiles et se caractérisent par la
production d’acide lactique comme produit majeur du métabolisme. Leur division de 16 déroule
sur un seul plan à l’exception des genres : Pediococcus, Aerococcus, et Tetragenococcus.
(Salminen et al. 2004; König et Fröhlich, 2009 ; Pringsulaka et al. 2011).
16
Chapitre III Fermentation lactique et apports des recherches sur les
bactéries lactiques
En plus de l’acide lactique et des autres acides organiques qui empêchent le développement des
microorganismes indésirables par diminution du pH du milieu, les bactéries lactiques produisent
d’autres métabolites ayant des propriétés antimicrobiennes tels que le peroxyde d’hydrogène, le
diacétyl, la reutérine, le dioxyde de carbone et les bactériocines (Dortu et Thonart, 2009).
Les bactéries lactiques colonisent les habitats riches en nutriments, tels les plantes, les fruits,
les produits laitiers, les eaux et les eaux usées, les jus, ainsi que les cavités buccales, vaginales et
intestinales de l’homme, sans pour autant lui provoquer des maladies, à l’exception de quelques
cas causés par les streptococci et certains lactobacilli (König et Fröhlich, 2009).
La classification phénotypique des bactéries lactiques est largement basée sur la morphologie,
le mode de fermentation de glucose, la croissance à différentes températures, la capacité de
croissance à de hautes concentrations de sel (6.5%, 18%), la tolérance aux pH acides, alcalins et
à l’éthanol, la configuration de l'acide lactique produit à partir de glucose, l’hydrolyse de
l’arginine, la formation d’acétoϊne, etc. Les marqueurs chimiotaxonomiques comme la
composition en acides gras et les constituants de la paroi cellulaire peuvent aussi être utiles dans
la classification (König et Fröhlich, 2009).L’identification des espèce de bactéries lactiques peut
être réalisée par l’analyse de leurprofil fermentaire des carbohydrates à l’aide du système
API50CH (Curk et al., 1993).
17
Chapitre III Fermentation lactique et apports des recherches sur les
bactéries lactiques
Lactobacillus : les cellules de ce genre sont soit des bacilles longs parfois incurvés ou des
coccobacilles courts isolés, comme elles peuvent former des chaines. Elles sont généralement
immobiles à l’exception de quelques espèces qui possèdent des flagelles péritriches. Les souches
sont acidophiles et peuvent croitre à un pH égal à 5 ou moins avec un optimum de5.5 à 6.2. La
température optimale de croissance est de 30°C à 40°C, mais peuvent croitre à un intervalle de
température allant de 2°C à 53°C. Les thermophiles sont incapables de se développer à moins de
15°C. Le genre Lactobacillus peut être divisé en trois groupes : homofermentaires stricts,
hétérofermentaires facultatifs et hétérofermentaires stricts.
Oenococcus : les cellules sont immobiles, asporulantes de forme ellipsoïdale à sphérique, avec
un arrangement en paires ou en chaines, non hémolytiques et généralement non protéolytiques.
Elles exigent un milieu riche en acides aminés et en facteurs de croissance, leur pH optimum
étant de 6 à 6,8 et la température optimale de 20°C à 30°C.
Pediococcus : ce genre est représenté par neuf espèces ayant un métabolisme homofermentaire.
Il rassemble des cellules immobiles de forme sphérique parfois ovoïdes, isolées ou en paires qui
se divisent dans deux directions perpendiculaires formant ainsi les tétrades mais jamais les
chaines. Certaines espèces produisent une catalase ou une pseudocatalase. Les cellules sont
18
Chapitre III Fermentation lactique et apports des recherches sur les
bactéries lactiques
Streptococcus : les cellules de ce genre sont immobiles, sphériques ou ovoïdes qui ont un
diamètre inférieur à 2μm avec une disposition en paires ou en chaines longues. La fermentation
des carbohydrates produit principalement de l’acide lactique mais il n’y a pas de production de
gaz. Le peptidoglycane est du groupe A et leur température optimale de croissance est 37°C.
Elles sont incapables de se développer à 15°C et à pH: 9.6. Beaucoup d’espèces sont
commensales ou parasites de l’homme et des animaux et certaines sont hautement pathogènes.
Vagococcus : les cellules sont ovoïdes isolées, en paires ou en chaines. La plupart des espèces
sont mobiles par des flagelles péritriches. Elles sont capables de croitre à 10°C mais non à 45°C
sans production de gaz ni d’arginine dihydrolase (ADH).
Weissella : les cellules de ce genre sont ovoïdes ou de courts bâtonnets à extrémités rondes qui
s’associent en paires ou en courtes chaines. Elles sont immobiles et hétérofermentaires. La
température optimale de croissance est de 15°C, mais quelques espèces peuvent croître entre
42°C et 45°C. Parmi tous ces genres cités, seulement cinq (Aerococcus, Lactobacillus,
Streptococcus, Leuconostocet Pediococcus) répondent aux caractéristiques générales d’une
bactérie lactique typique (Salminen et al. 2004).
Une culture protectrice est une culture antagoniste ajoutée à un produit alimentaire pour inhiber
les bactéries pathogènes et/ou altérantes et ainsi prolonger sa date de péremption en modifiant le
moins possible ses propriétés organoleptiques. La caractéristique qui fait l’unité de ce groupe
bactérien est la production de l’acide lactique à partir de différents substrats carbonés. En dehors
de ce point commun, les nombreux genres et espèces qui constituent ce groupe présentent une
grande diversité de caractéristiques morphologiques et physiologiques (Privat et thonart, 2010).
19
Chapitre III Fermentation lactique et apports des recherches sur les
bactéries lactiques
Cela se traduit par l’existence, au sein des espèces, de nombreuses souches possédant des
propriétés technologiques différentes (Desmazeaud, 1998). Les cultures protectrices sont
constituées généralement de cellules vivantes, procaryotes et hétérotrophes dont les
caractéristiques sont les suivantes : bacilles ou coques gram+, généralement immobiles,
asporulés, aérotolérants, chimiotrophes et ne possédant ni catalase, ni nitrate-réductase, ni
cytochrome oxydase (Stiles et al., 1997).
III.3.2. Bio-conservation
III.3.2.1. Définition
L'utilisation de bactéries pour la conservation des aliments est ancestrale dans les produits
fermentés où l'acidification est souvent responsable de la conservation. Son recours pour les
produits délicats – peu ou pas stabilisés par des traitements technologiques classiques mais dans
lesquels aucune modification sensorielle et nutritionnelle n'est souhaitée – ne date que d’une
dizaine d’années.
Les bactéries lactiques – regroupant 14 genres bactériens à Gram positif capables de produire
de l'acide lactique – sont de bonnes candidates pour la bio-préservation car :
La majeure partie des études publiées portent sur l'inhibition de Listeria monocytogenes, un
pathogène majeur dans les produits de la mer légèrement préservés et mortel dans 30 % des cas.
Les bactéries du genre Carnobacterium semblent indiscutablement être les bactéries les plus
efficaces (Leroi, 2014).
20
Chapitre III Fermentation lactique et apports des recherches sur les
bactéries lactiques
Les bactériocines sont des peptides produits par les bactéries lactiques (BL) et ayant une
activité antibactérienne. Sept souches de BL ont été isolées et identifiées par des méthodes
physiologiques et biochimiques, à partir de lait de vache et de viande hachée de dromadaire.
Cette étude a montré que ces souches appartiennent à quatre espèces différentes de bactéries
lactiques du genre Lactobacillus : L. acidophilus, L. amylovorus, L. yamanashiensis et L.
salivarius. Ces sept souches ont été évaluées pour leur pouvoir inhibiteur vis-à-vis de treize
germes pathogènes et d’altération. Les résultats de cette étude ont montré que la souche L.
yamanashiensis, isolée de la viande hachée de dromadaire, possède un pouvoir inhibiteur plus
large que celui des autres souches lactiques. En effet, cette souche est capable d’inhiber la
croissance de Staphylococcus aureus, Citrobacter freundii, Proteus mirabilis, Pseudomonas
flouresence et trois espèces de Salmonella (Bouzaid et al., 2016).
Les bactéries lactiques ont une longue tradition en matière de sécurité alimentaire et de
nombreuses applications potentielles en tant qu’agents de conservation. Ces cultures protectrices
regroupent un ensemble d’espèces hétérogènes dont le trait commun est la production de
substances antimicrobiennes. Elles appartiennent à divers genres comme Bifidobacterium,
Enterococcus, Lactobacillus, Lactococcus, Leuconostoc, Pediococcus, Streptococcus et
Carnobacterium. Ces cultures exercent une action antagoniste sur la croissance des micro-
organismes indésirables et/ou pathogènes et ce, sans modifier les propriétés organoleptiques du
produit. Ces souches protectrices sont souvent bactériocinogènes ou non bactériocinogènes
(Privat et Thonart, 2011).
21
Chapitre III Fermentation lactique et apports des recherches sur les
bactéries lactiques
Les bactéries lactiques apportent des bénéfices à l’hôte en conférant une balance de la
microflore intestinale, et en jouant également un rôle important dans la maturation du système
immunitaire (Yateem et al., 2008). Différentes études ont démontré le rôle préventif aussi bien
que curatif de ces bactéries sur plusieurs types de diarrhées (Mkrtchyan et al., 2010). D’autres
ont cité leur capacité de diminuer les allergies liées aux aliments grâce à leur activité
protéolytique (El-Ghaish et al., 2011). Uehara et al., (2006) ont démontré la capacité des souches
de Lactobacillus crispatus, utilisées sous forme de suppositoires pour empêcher la colonisation
du vagin par les bactéries pathogènes et de prévenir ainsi les rechutes chez les femmes qui
souffrent d’inflammations fréquentes et répétées de la vessie.
22
Chapitre I Matériel et Méthodes
1- Objectif de l’étude
L’objectif de cet essai est d’étudier l’influence de l’ajout de quantités de la plantes spontanée
l’Oxalis pescaprea appelé vulgairement « EL HOMAIDHA » (tige et oxalis complet) sur la
qualité des ensilages d’herbe de la wilaya de Chlef de deux mois Février et Mars (2018). A cet
effet, nous allons analyser la composition chimique et criblage des métabolites secondaires de
l’Oxalis pescaprea (complet, tige et fleur) et la qualité organoleptique, les paramètres de
fermentation, la qualité microbiologique, la matière sèche, la valeur nutritive et criblage des
métabolites secondaires des ensilages aux différentes phases de la conservation (15 jours, un
mois et 45 jours).
Ce travail a été réalisé au niveau des laboratoires de toxicologie, botanique, biochimie
alimentaire, et microbiologie alimentaire du département de biologie de la faculté SNV,
Université Hassiba Ben Bouali de Chlef, durant une période s’étalant entre les 19 Février et 15
Mai 2018. La matière minérale des échantillons est réalisée dans le laboratoire de département de
mécanique.
2. Matériel
2.2.2. Sols
1/ le premier, concerne les sols du domaine montagneux, des reliefs de liaison et ceux des
piémonts, généralement pauvres et squelettiques. Ils appartiennent, généralement, soit à la classe
des régosols lorsque le sol est argileux développé sur un substratum de roches tendres, comme les
argiles, les marnes ou les marno-flyschoïds, soit à la classe des lithosols lorsque le sol est
rocailleux, développé sur un substratum de roches dures, exemple : des terrains calcaires, des
grès, des quartzites, etc... (Direction Plan d’Aménagement du Territoire de la Wilaya, 2017).
2/ le second, concerne les sols les plus riches de la wilaya, il regroupe généralement la
plaine du Chélif, les plaines et les vallées littorales et intramontagnardes. Ce sont des sols bien
équilibrés, en général, très riches et profonds, très développés dans les plaines d’Ouled Fodda, de
Chlef, d’Oued Sly et de Boukadir.
Ce sont des sols très développés également à l’intérieur des plaines intramontagnardes et
littorales, ils représentent parfois des sols encore plus riches que la plaine du Chélif.
Il existe, cependant, des endroits où les sols sont parfois moins riches ou même menacés
par la salinité, l’hydromorphie ou par l’excès des carbonates de calcium. Il s’agit, généralement,
de sols confrontés soit aux contraintes liées à l’excès d’eau pour les zones marécageuses ou pour
les sols hydromorphes, soit aux contraintes liées à l’excès de sel pour les zones développées à
l’aval des oueds venant d’un bassin versant riche en sel, ex des terrains triasiques ou de certains
terrains marneux riches en chlorures (DPAT Chlef, 2017).
23
Chapitre I Matériel et Méthodes
La Wilaya de Chlef se trouve dans le climat méditerranéen sub-humide dans la partie Nord
et un climat continental au Sud, froid en hiver et chaud en été. On y observe une alternance de
deux saisons : une saison allant de Juin à septembre et une saison pluvieuse allant de mi-
septembre à mi-mai. Malgré son climat sub-humide, Chlef est une des régions les plus chaudes
d’Algérie . Pluviométrie moyenne de 420 mm/an. Important massif forestier (chêne liège et le
chêne Vert)
2.2.3.2. Température
Cependant, les températures restant peu variables au cours de l'année, c'est le rythme et la
fréquence des précipitations qui marquent les saisons.
L’humidité relative est variable entre les mois. La valeur de l’humidité au mois de janvier
est 74,2%, au février 78,2%, 78% au mois de Mars et 71 ,6% au mois d’Avril.
2.2.2.4. Précipitations
Les précipitations de la wilaya de Chlef pour année 2018 sont abondantes et inégalement
réparties durant l'année pour les années précédentes, l'observation de la courbe thermique fait
ressortir une particularité commune aux mois de Mars et Avril (figure 04).
24
Chapitre I Matériel et Méthodes
Figure n°04 : Les conditions climatiques de la région de Chlef en 2018 de Janvier à Avril.
Le prélèvement du fourrage a été fait sur le terrain grâce à une faucheuse et un sac. Ces
prélèvements ont été préservés dans des sachets plastiques et pesés à l'aide d'une balance
électronique de portée 40 kg. Un ruban adhésif et un marqueur ont servi à identifier les différents
échantillons d'aliments. En outre, une broyeuse électrique à servir à broyer les aliments.
Figure n°05: L’herbe pâturée des friches Figure n°06 : Oxalis perscaprea
2.4. Produits chimiques
Les produits chimiques utilisés dans ce travail sont :
- Les colorants: violets de Gentiane, fuchsine, bleu de méthylène, phénolphtaléine
- Les acides et bases: acide chloridique pur (HCL), acide sulfurique
25
Chapitre I Matériel et Méthodes
- Les alcools et autres : Ethanol, lugol, eau oxygénée (H2O2), huile a immersion, Chlorure de
sodium(NACL), eau distillé
- Solution physiologique de chlorure de sodium (9g NACL /1000ml eau distillé) cette solution
est utilisée pour préparation des duitions décimales.
Matériels utilisés
Un mètre ruban, étuve, four à moufle, chauffe ballon, creusets filtrants, bain-marie, plaque
chauffante, papiers filtre dit « sans cendres » (wattman), seringues, agitateur magnétique, un pH
mètre, erlenmeyers, burette, ballon, bucher, entonnoirs, des flacons, papier aluminium, tubes
essai, para film, cloche de Durham, boite pitre.
3. Méthodes
3.1. Prélèvements d’échantillons
Les prélèvements ont été faits une fois par mois (Février et Mars) de trois parcelles de
friche (Hay Ennasr, Medjadja et Ouled farés). Les lieus et les dates de prélèvements sont
représentés dans le tableau n°02
Tableau n°02 : date et lieu de prélèvements
Date de prélèvements
Echantillons Lieu Février Mars
Hay Ennasr 19/02/2018 19/03/8018
L’herbe Medjadja 20/02/2018 20/03/2018
Ouled farés 22/02/2018 22/03/2018
L’Oxalis Université HBC (Bocaa) Février et Mars
Nous avons fait cinq prélèvements par parcelle. Chaque prélèvement est divisé en deux
parties: une pour le séchage pour faire les analyse chimiques et d’autre est conservée par la
méthode de vois humide (ensilage).
Nous avons prélevé l’herbe à 5 cm au niveau du sol. Le prélèvement de l’herbe a été fait
en collaboration avec d’autre binôme Mezaough et Dahmane (2018) qui étudient la composition
floristique et la valeur nutritive de l’herbe. Nous allons prendre quelques résultats de la
composition chimique de l’herbe pour la comparaison avec celles de l’ensilage.
Nous avons choisi le jour a été enregistré pour faucher, nous avons visé une hauteur de
coupe vers 6 cm du sol. En dessous de 6 cm, il y a un risque de mélange avec de la terre et de
contamination butyrique des ensilages ou enrubannages.
Le séchage doux a été effectué dans les 2 heures.Après d’étudier le rapport feuille tige,
l’herbe a été hachée finement dont les brins courts sont entre de 3 à 8 cm.
1/ Ajout de l’espèce Oxalis à un taux de 1/4 à l’herbe en associant les deux sous un
mélange hétérogène.
2/ Ajout de l’espèce Oxalis à un taux de 1/4 réparti en couches avec l’herbe dont le poids
est approximativement égal.
26
Chapitre I Matériel et Méthodes
Les mélanges ont été couverts par des films en plastiques alimentaires et enroulés sont
formes de boudins en les tassant afin de chasser au maximum l’air en créant un milieu
anaérobique.
Les boudins sont stockés sur leur face plane tout en prenant en considération le matériel
pouvant provoquer des perforations et déchirures.
27
Chapitre I Matériel et Méthodes
L’Oxalis est préfané à l’air libre pendant 5 jours puis est séché à l’étuve à 50°C pendant
48 heures. Pour le séchage de l’ensilage, l’étuve est réglée à 45°C pendant 24 heures. Après les
séchages, nous avons calculé le pourcentage de matière sèche d’échantillon (l’ensilage et l’Oxalis
pes caprea –L-).
5.3. Broyage
Le broyage des échantillons ‘effectue séparément à l’aide d’un broyeur d’une grille de
1mm de diamètre environ. Le broyat obtenu est conservé dans des sachets transparent bien
fermés jusqu’au jour des analyse chimiques.
5.4. Teneur en matière sèche (MS)
La teneur en MS est déterminée à partir d’une prise d’essai de 5g à l’étuve à 105°C jusqu’à
poids constant .La teneur en matière sèche est donné par la réaction suivants
%MS = P2-P1/P0 *100
P0 : prise d’essai.
P1 : poids du creuset vide.
P2 : poids de creuset après étuvage.
5.5. Teneur en matière minérale (MM)
La teneur en matière minéral est déterminée à partir d'une prise d'essai de 1gramme de la
Matière sèche par calcination dans un four à moufle pendant 6 heures à 550°C.
MM (%MS) =P3-P1/P0*(%MS) x 100
Avec:
P3: poids de creuset après incinération (four à moufle).
5.6. Teneur en matière organique (MO)
MO (%MS) = 100 - %MM
5.7. Teneur en matière minérale insoluble (cendres insoluble (CI))
C’est à partir de cendre (MM) que nous avons déterminé le taux des cendres insoluble.
L’attaque à chaud par l’acide chlorhydrique laisse un résidu à partir des cendres, ce sont les
cendres insoluble.
CI (%MS) =P4-P1/P0*(%MS) * 100
P4 : poids de creuset après deuxième incinération.
5.8. Teneur en matière azotée totale (MAT).
L'azote total est dosé par la méthode de KJELDAHL, à partir à d'une prise d'essai de 1g
de matière sèche, cette méthode détermine le contenu azoté des substances organiques et
inorganiques. Cette méthode est réalisée trois principales étapes qui sont la minéralisation, la
distillation et le titrage.
La teneur en matière azotées totale est obtenue en multipliant la teneur en azote total par le
coefficient de conversion qui est pour le fourrage 6,25, ce coefficient (6.25=100/16) suppose que
les matières azotées analysé contiennent en moyen 16% d’azote. Cette teneur est calculée de la
manière suivante : N(%) =V*1.4/ (%MS)
Avec:
N: taux d’azote total.
V : Volume d’acide sulfurique H2SO4 utilisé au titrage.
MS : taux de matière sèche résiduelle
28
Chapitre I Matériel et Méthodes
5.8.1. Minéralisation
La minéralisation de la matière organique se fait par l’acide sulfurique à chaud en
Présences de catalyseur minéral (CuSo4 ; K2So4 et sélénium). Cette étape consiste à transformer
l’azote organique en azote minérale.
5.8.2. Distillation
La décomposition du sulfate d’ammonium par la soude et la formation d’ammoniac,
L’entrainement et la condensation de NH3 dans un récipient, la conversion du NH4 en NH3.la
distillation se fait dans un appareil qui assure l’entrainement de la vapeur d’ammoniac et sa
condensation par un réfrigérant, il s’agit d’un déplacement de l’azote minérale dissout dans la
solution sulfurique par la soude.
5.8.3. Titrage
L’ammoniac distillé neutralise une certaine fraction de la solution titrée d’acide
Sulfurique nécessaire pour titrer la quantité d’ammoniac distillé. Le titrage se fait à l’aide d’une
burette qui permet de mesurer le volume d’acide sulfurique, la concentration se fait au fur et a
mesuré jusqu'au la transformation de la couleur vert en couleur mauve.
5.9. Teneur en cellulose brute (CB)
Elle est détermine par la méthode de WEEND à partir d'une prise d'essai de 1g de MS. C'est une
technique qui consiste à une double hydrolyse. La première par l'acide sulfurique (H2SO4) et la
seconde par la soude (NaOH), suivie d'un lavage avec l’eau distillé, un étuvage de 24h à 105°C et
une calcination de 6h à 550°C dans un four à moufle. Les résultats sont exprimés selon la formule
suivante:
CB (%MS) =X-Y/PO*(%MS) x 100
Avec:
P0 : Poids sec de l'échantillon 1g.
X : Poids à l'étuvage correspondant au poids de la cellulose brute sèche en gramme avant
calcination.
Y : Poids après calcination correspondant au poids des cendres de la cellulose brute
6. Criblage phytochimique
6.1. Extraction
2,5g de poudre de la drogue a été mise à macérer dans 25ml de méthanol absolu sous
agitation magnétique pendant 30 minutes. L’extrait a ensuite été stocké à 4°C durant 24 heures,
filtré et évaporé à sec sous pression réduite à 50°C au Rotavapor (Falleh et al., 2008;
Bougandoura et al., 2012 in Messioughi Amel, 2016). On a répété l’extraction avec les tiges et
le mélange feuilles/ tiges/fleur pour l’Oxalis et de l’ensilage. Nous avons utilisé l’éthanol dans
l’extraction à cause de manque de méthanol.
6.3. Rendement
L’extrais obtenu est mis dans les boite de pétrie en verre, et étuvé à 37C° pendant
48h. Le rendement des extraits a été calculé par la formule suivante (Falleh et al., 2008 in ….):
R (%) = 100 Mext/Méch.
R: est le rendement en %;
Mext: est la masse de l’extrait après évaporation du solvant en g;
Méch: est la masse sèche la plante en g.
29
Chapitre I Matériel et Méthodes
6.4. Screening
6.4.1. Recherche des polyphénols
La réaction au chlorure ferrique (Fe Cl3) a permis de caractériser les polyphénols. A 2 ml
de chaque extrait, on ajoute une goutte de solution alcoolique de trichlorure ferrique à 2 %. La
présence de dérives polyphénoliques provoque l’apparition d’une coloration bleue ou vert fonce.
6.4.2. Recherche des flavonoïdes
Le test à ajouter a 1ml des extraits quelques gouttes d’acide chlorhydriques concentre
(HCL) et 0.5g de magnésiums (Mg) on laisse agir 3minutes .Une coloration oronge ou rouge
implique la présence de flavonoïde.
6.4.3. Recherche de tanins
1 ml de chaque extrait a été mélange avec 10 ml d’eau distillée et filtrée. Le réactif de
chlorure ferrique a 1% (3 goutte) a été ajoute au filtrat .Un bleu-noir ou vert précipite a confirmé
la présence de tanins galliques ou tanins catéchol respectivement.
6.4.4. Recherche des alcaloïdes
Chaque extrait (0.2ml) a été mélange avec 5ml de l’acide chlorhydriques à 1% et place sur
bain de vapeur. Ensuite, 1ml de filtrat a été traite avec le réactif de Mayer (3 gouttes). La turbidité
ou la précipitation avec réactif a été considérée comme une preuve pour la présence des
alcaloïdes.
6.4.5. Recherche de stérols et tri terpène
A 2ml de chaque extrait, 1ml d’acide sulfurique concentre est ajoutée. Le chloroforme a
été ajoute le long de côtes de tube d’essai .les tube a essai ont a été bien agitées. Apres un repos.
L’apparition de couleur rouge dans la couche supérieure a montré la présence de stérol et
l’apparition de couleur jaune dans couche inferieur a indiqué la présence de triterpenoides.
6.4.6. Recherche de saponines
A 5ml de chaque extrait, une goutte de bicarbonate de sodium a été ajoutée. Les tube ont
été secoués vigoureusement et maintenus au repos pendant 3 minutes. L’apparition d’un mouse a
indiqués la présence de saponines.
6.4.7. Recherche du glycoside
A 2ml d’extrait, 1ml de solution aqueuse de NaOH a été ajouté. L’apparition d’une
couleur jaune indique la présence de glycosides
7. La digestibilité de la matière organique
d’MO (%) = -0.8597CB + 1.1514MM + 79.06 (Chibani ; Chabaca et Boulberhane, 2010).
7.1. Prévision de la valeur énergétique et azotée
La prévision de ces deux variables est obtenue à partir de l’analyse chimique des aliments.
Cette estimation est basée sur des équations établies par les chercheurs nutritionniste au cours des
plusieurs expérimentaux. Nous avons utilisé l’équation rapportée par (Chibani ; Chabaca et
Boulberhane, 2010).
7.2. La valeur énergétique
L’estimation de la valeur énergétique fait appel à 2 unités fourragères correspondant aux
valeurs énergétiques nettes de l’orge de référence :
- Pour la production laitière : Unité fourragère « Lait » (UFL).
- Pour la production de viande : Unités fourragère « Viande » (UFV).
30
Chapitre I Matériel et Méthodes
8.1. Dilutions
La préparation des dilutions consiste, tout d’abord, à préparer la solution mère de l’ensilage
en mettant 1g dans 10 mL d’eau physiologique stérile, suivie d’une agitation pendant 3 min en
suite, la préparation est laissée se décanter. La solution obtenue a servi à préparer des dilutions
décimales par l’ajout successif de 1mL de la solution précédente à 9 mL d’eau physiologique
stérile jusqu’à l’obtention de la dilution de 10-6 (Jerome et al., 2004).
8.2. Ensemencement
8.2.1. En surface
Un volume de 0.1 mL de chacune des dilutions indiquées est déposée sur des boites de Pétri
contenant le milieu gélosé MRS, puis étalé uniformément avec une pipette pasteur à boucle dans
son extrémité stérile par un mouvement de balayage et de rotation sur l’ensemble de la surface de
la gélose. Enfin, les boîtes sont incubées à 30°C pendant 24 heures, durée nécessaire pour
l’apparition des colonies de souches bactériennes (Tortora et al., 2003).
Après développement des colonies, les bactéries isolées sont repiquées dans le même
milieu de culture MRS et M17. La purification est effectuée par la méthode des stries qui consiste
à tracer des stries avec l’anse contenant la bactérie sur la surface d’une gélose neuve dans des
boites de Pétri. La colonie parfaitement isolée, est ensuite, prélevée et transférée, toujours au
moyen d’une anse de platine sur le même milieu mais dans de nouvelles boites de Pétri.
L’incubation de toutes les boites est effectuée à 30°C jusqu’à l’obtention de colonies apparentes
(Prescott et al., 2007).
31
Chapitre I Matériel et Méthodes
Cette technique est l’une des méthodes de coloration la plus utile, elle permet de diviser les
bactéries en deux grands groupes : les bactéries à Gram positif et les bactéries à Gram négatif
(Tortora et al., 2003).
Dans la dernière étape, les frottis sont soumis à une contre-coloration de 30 secondes à la
fuchsine basique diluée. Après un bref rinçage, les frottis sont séchés par le papier buvard et
examinés par microscope jusqu’à l’objectif à immersion (grossissement X100) (Camille, 2007;
Madigan et Martinko, 2007).
La catalase est une enzyme contenant du fer, qui catalyse la décomposition du peroxyde
d’hydrogène (H2O2) en eau et en oxygène. Synthétisée par la plupart des bactéries aérobies, elle
élimine le peroxyde d’hydrogène produit au cours du métabolisme aérobie. Le test de la catalase
sert à détecter la présence de cette enzyme dans une souche bactérienne donnée. Il consiste,
essentiellement, à exposer les cellules bactériennes au peroxyde d’hydrogène, la présence de
catalase se manifeste par la formation de bulles (oxygène). Dans la version traditionnelle du test,
un prélèvement bactérien est transféré au moyen d’une boucle dans une goutte de peroxyde
d’hydrogène est déposé sur une lame. Avec cette technique, si le test est positif, les bulles en
éclatant donnent naissance à un aérosol. Pour éviter la contamination de l’environnement par des
aérosols, une autre méthode est utilisée : en plaçant une petite quantité de culture bactrienne dans
une boite de Pétri sans ergot, vide et propre, ensuite, deux gouttes de peroxyde d’hydrogène sont
déposées à proximité de l’échantillon bactérien, la boite de Pétri bien fermée et est inclinée de
manière à ce que le peroxyde d’hydrogène et l’échantillon puissent réagir ensemble. Une réaction
positive se traduit par l’apparition de bulles (Singleton, 2005). Une troisième technique a été
32
Chapitre I Matériel et Méthodes
appliquée et qui consiste à prélever 1ml d’une solution d’eau oxygénée 3 % (Prescott et al., 2007)
et à le déposer dans un petit tube contenant une solution d’eau physiologique stérile et une
colonie de la souche à tester (Guiraud, 1998). Une réaction positive se traduit par l’apparition de
bulles (Singleton, 2005).
Cette culture permet de distinguer entre les bactéries lactiques mésophiles et thermophiles.
Après inoculation dans du bouillon MRS et M17, les souches isolées ont été incubé à 15 °C et à
45 °C pendant 24h à 48h (Guiraud, 1998).
Les souches ont été ensemencées sur milieu MRS et M17 additionnés au sang humain puis
ils ont été incubées à 37°C pendant 24h.
Ce test permet de connaitre le caractère hémolytique des bactéries isolées (Idoui et al.,
2009):
Il consiste à étudier d’une part l’évolution du pH au cours de temps des différentes cultures
de lait écrémé où les souches sont cultivées. Et d’étudier simultanément l’acidité dornique par
dosage à la soude, et en utilisant l’indicateur coloré phénolphtaléine qui passe de l’incolore au
rose. L’analyse de ces deux paramètres a été faite pour chacune des souches lactiques isolées à
différents intervalles de temps : 0h, 2h, 4h, 6h, 8h et 24h (Larpent, 1997).
33
Chapitre I Matériel et Méthodes
Ce test consiste à étudier l’activité inhibitrice des bactéries lactiques vis-à-vis des souches
indicatrices. Il s’agit de quatre souches : Pseudomenas Candida klebseilla sp, Escherichia coli
ATCC25922.
La méthode des disques décrite par tadesse et al. (2004) a été appliquée: elle consiste à
inonder en surface le milieu Mueller Hinton par la souche indicatrice (DO660 varie entre 0,08 et
0,1). Après incubation pendant 30min à 37°C, des disques stériles (de 5mn de diamètre) ont été
déposés à la surface de la gélose. Chaque disque reçoit 10ul d’une culture lactique jeune. Une
fois les boites sont séchées à température ambiante, elles sont incubées à 4°C pendant 4h par
suite incubées à 37°C pendant 24h .L’inhibition de la souche indicatrice par la formation de
zones claires autour des disques.
34
Résultats et Discussion
La croissance des plantes prairiales s'arrête pendant les saisons sèches, qui durent de
deux mois par an dans les zones les plus favorables à presque dix mois dans les régions
subdésertiques chaudes ou froides. Durant ces périodes où l'herbe ne pousse pas, les éleveurs
sont confrontés aux difficultés d'alimentation de leur cheptel. En Europe et dans tous les pays
à hiver marqué, la conservation des fourrages s'est développée et cela d'autant plus que
l'élevage devenait plus intensif et nécessitait le développement de fourrages cultivés
spécialement pour être stockés, afin d'assurer la couverture permanente des besoins des
animaux.
C’est dans ce cadre que la partie expérimentale a été effectuée dans les laboratoires de
la faculté des sciences de la nature et de la vie, département de nutrition et sciences des
aliments, université Hassiba Benbouali Chlef.
Les points essentiels des caractéristiques organoleptiques observés dans ce tableau sont
la couleur de l’ensilage d’herbe et de l’Oxalis pescaprae, l’odeur et le gout de l’ensilage ainsi
que l’observation de la quantité des exsudats (jus de l’ensilage). Donc, ces paramètres nous
montrent la qualité de la conservation de l’ensilage par mode et de chaque mois durant 15
jours, 30 jours et 45 jours de la conservation. Chaque résultat est représenté par des photos.
35
Résultats et Discussion
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Résultats et Discussion
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Résultats et Discussion
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Résultats et Discussion
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Résultats et Discussion
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Résultats et Discussion
L’odeur et goût acide sont dus à la présence des acides organiques qui peuvent être
acide oxalique de l’oxalis, acide acétique (de vinaigre) résultant d’une fermentation dominée
par les bactéries qui transforment les sucres en acide acétique (vinaigre). Ce type de
fermentation est favorisé par une teneur en humidité élevée, une faible population de bactéries
lactiques et une faible teneur en sucre. L’acide lactique est un acide organique qui peut être
issu de la fermentation hétérofermentaire en anaérobiose à des températures entre 21 à 32 °C
dont le pH est inférieur à 5, cet acide se trouve avec l’acide acétique et l’éthanol surtout dans
les trois jours d’ensilage. L’acide lactique peut être aussi issu d’une fermentation
homofermentaire produit par les lactobacilles entre 10jours à 3 semaines d’ensilage pour un
pH 4.5-4 et température entre 18-21 °C.
Le rancissement (couleur brun noir ou brun caramel) est causé par une fermentation
clostridienne qui donne lieu à la production d’acide butyrique. On l’observe dans les ensilages
où la fermentation lactique est insuffisante suite à une teneur en humidité élevée, une faible
teneur en sucre soluble ou une faible population de bactéries lactiques. Cette fermentation est
suivie par une odeur de putréfaction (présence de bactéries butyriques).
Les pertes par écoulement sont causées principalement par une humidité trop élevée, un
fourrage lacéré par des couteaux de fourragère mal aiguisés et des tissus meurtris suite à une
sur-compaction.
La couleur moisie est due aux moisissures qui croissent en présence d’oxygène et de
substrat adéquat. Les conditions qui favorisent leur développement sont les suivantes :
41
Résultats et Discussion
récoltes qui ont subi un stress, populations de levures et de moisissures élevées, hachage trop
long, faible taux d’humidité et mauvaise compaction.
Les résultats obtenus des 3 régions indiquent que l’ensilage de région de Hay Ennasr a
été bien conservé. La stabilisation du fourrage a été obtenue avec l’ensilage par mélange avec
les tiges de l’Oxalis pes-caprae de celui du mois de février.
Les figures 10, 11, 12, 13, 14 présentent les différentes évolutions du pH et acidité
lactique relative à la production de l’acide lactique dans les trois régions durant les mois de
février et mars le l’année en cours.
D’après les résultats, nous avons remarqué une augmentation progressive pendant toute
la période de fermentation. Après 30 jours, les valeurs étaient comprises entre 1,2 à 2. Par
contre après 45 jours, ces valeurs ont été augmentées pour atteindre le maximum 2,2. de Hay
Ennsar mélange avec tige d’oxalis
Même pour l’acide lactique, nous avons remarqué une augmentation progressive
pendant toute la période d’ensilage. Après 30 jours, les valeurs étaient comprises entre 5,3 à
6.1. Par contre après 45 jours, ces valeurs ont été augmentées pour atteindre le maximum 7,1.
De Hay Ennsar mélange avec tige d’oxalis
Le suivi des deux paramètres le pH et Acide lactique de l’ensilage par voie humide
requiert plus d’acides pour atteindre le pH de stabilité. Si les conditions de fermentation ne
permettent pas l’atteinte de ce pH, les microbes nuisibles occasionneront la détérioration de
l’ensilage lors de l’entreposage et du prélèvement. Plus l’humidité d’ensilage récolté
n’augmente, plus le pH de stabilité à atteindre lors de la fermentation diminué
Le pH donne une indication de la qualité de conservation de l’ensilage, puisqu’un pH
suffisamment bas arrête l’activité microbienne. Cependant le pH qui assure la stabilité
anaérobie de l’ensilage c’est-à-dire qui arrête l’activité des Clostridium, augmente avec la
teneur en matière sèche.
Le pH et l’acidité lactique de l’ensilage de l’herbe de la région de Hay Ennasr durant le
mois de Mars ont augmenté après 7 jours avec les deux techniques dont la valeur de pH 6,1
42
Résultats et Discussion
est une valeur maximale de pH 6,1. Par contre après 21 jours, le pH reste au seuil de 6 pour
nos échantillons, et une élévation de pH du témoin avec une valeur de 8,5.
Les résultats relatifs à l’acide lactique obtenu après 7 jours ont montré une quantité de
1,5 % pour l’ensilage témoin comparativement avec l’ensilage en couche avec Oxalis pes-
caprae et mélange (5,1 %). Après 14 jours, l’acide lactique obtenu a atteint une valeur
maximale (6,2 %) avec nos échantillons pour ensilage par couche avec tiges et plante oxalis
complète et la valeur entre 3,1% et 4,1%. Pour le témoin et après 21 jours, l’acide lactique
obtenu de l’ensilage témoin est diminué jusqu’à la valeur de 3,00% et celle de l’ensilage
oxalis complet a augmenté jusqu’un 4.2% et l’ensilage d oxalis tige reste le même valeur.
43
Résultats et Discussion
41
Résultats et Discussion
Wilkins et al., (1971) ont montré que l'ammoniac et les acides gras volatils particulièrement
l'acide acétique, sont responsables de la dépression de l'ingestion des ensilages.
Cependant, l'acide lactique est corrélé positivement avec l'ingestion. Sur des génisses
recevant de l'ensilage d'herbe avec un mélange d'acide acétique et d'acétate, Deswysen (1980)
a observé une réduction de l'ingestion volontaire de la matière sèche. En outre, Wilkins et
al., (1971) et Demarquilly (1973) ont observé une liaison négative entre la quantité d'ensilage
ingérée et la teneur d'ensilage en azote ammoniacal. Cependant, une teneur élevée en
ammoniac ne semble pas la cause directe de la faible ingestibilité de l'ensilage.
42
Résultats et Discussion
Mais l'ensilage peut aussi exercer une action inhibitrice sur l'ingestibilité du fourrage par
sa teneur en acides gras longs ou en acides du type isobutyrique et isovalérique qui existent à
des concentrations relativement élevées dans les ensilages mal conservés (Bueno et
Ruckebusch, 1974).
Nous avons observé que la teneur en cellulose brute obtenues varie entre 0.5% et 12 %MS , et la
teneur en matière azotée varie entre 17 % et 32% MS . Les deux valeurs de oxalis completsont elevés
par rapport les tiges et les fleurs . Cela peut ètre expliqué que les feuilles sont riche en MAT.
La figure n°14 la teneur de matière sèche et matière organique de différente partie de l’Oxalis
pescaprae. La couleur bleu représente la teneur en matière sèche résiduelle et la couleur rouge
represente la teneur en matière organique .
44
Résultats et Discussion
La teneur de la matière sèche obtenues varie entre 60% et 85 % et la teneur en matière organique est
80%. Nous avons observé qu’il n’y a pas de difference de ces deux valeurs entre les echantillons , a part
que les tiges contient une faible richesse en matière sèche résiduelle. Cela est
expliqué par que les tiges sont très riche en eau.
II. 3.1.3 . Matière sèche d’échantillon, la matière minérale et les cendres insolubles
Cette figure(15) represente la teneur en matière sèche, la matière minérale et les cendres insoulobles de
différente partie morphologique d’Oxalis. La couleur verte représente la teneur matière sèche échantillon,
la couleur rouge représente la matière minérale et couleur bleu repreésente cles endres insolibles
45
Résultats et Discussion
Nous avons observé que la teneur en matière sèche obtenues varie entre 6% et 15 % , la teneur en
matière minérale varie entre 8 et 12 % et la teneur en cendre varie entre 4 et 5% . La teneur de l’Oxalis
complet est élevé par rapport les tiges et les les fleurs.
II.3.2.1.1-Hay Ennasr
Le graphe 16 présente l’évolution de la teneur en matière azoté pendant les deux mois. a partir de ce
graphe nous observons que la teneur en MAT chez l deux mois varie entre (13% et 25%). D’abord, il y a
une augmentation de MAT de mois de février après diminution à la première semaine de mois de mars (7
jour) et augmente dans 15 jours et 21 jours de même mois. Nous observons une teneur élevé de MAT sauf
au mois de mars et au mois de février sa variation pour tous les ensilages c’est le même.
MAT%
30
25
20
15
10
MAT%
5
0
15jour 1mois 45jour 7 jours 15 21
JOURS JOURS
HN :Hay Ennasr ;EC :en couche ;ME :mélange ;OXC :oxalis complet
46
Résultats et Discussion
II.3.2.1.2-Ouled Farès
Le graphe n°17 présente l’évolution de la teneur en matière azoté pendant les deux mois de la
région de’ Ouled farés. À partir de ce graphe, nous observons que la teneur en MAT chez les diffèrent
ensilage de deux mois varie entre (15% et 60%). D’abord, il y a une diminution de MAT de mois de février
après une augmentation au mois de mars. Nous remarquons la valeur la plus élevé de l’ensilage d’Ouled
farés par mélange avec oxalis complet.
MAT%
70
60
50
40
30
20
10
0
15jour 1mois
of:oules fares ;EC :en couche ;ME :mélange ;OXC :oxalis complet
II.3.2.1.3-Medjadja
47
Résultats et Discussion
M :Medjadja
CB%
30
25
20
15
10
0
15jour 1mois 45jour EC ME Témoin ME Ox C ME Tige Témoin ME tige ME Ox C Témoin
HN :Hay Ennasr ;EC :en couche ;ME :mélange ;OXC :oxalis complet
48
Résultats et Discussion
Nous remarquons que la teneur en CB est diminué en début de mois de février et mars de
l’ensilage mais après, il y a une augmentation dans l’ensilage de 30 jour et 45 jour de mois de février et au
mois de mars. Nous observons une augmentation de la teneur de matière azote à partir de15jour de mois
de mars mais ils reviennent à la valeur normale au 21 jour.
II.3.2.2.2-Ouled Farès
Le graphe n°20 présente l’évolution de la teneur en cellulose brute (%) pendant les 2 mois. Les
teneurs varient entre 8% et 17%.
Of :ouled farse ;EC :en couche ;ME :mélange ;OXC :oxalis complet
Nous remarquons que la teneur en CB est diminuée chez l’ensilage de deux mois (février et mars) et la
valeur la plus élevé est enregistré chez ensilage d’Ouled farés (mélange avec oxalis tige) (17 %).
II.3.2.2.3. Medjadja
Le graphe n°21 présente l’évolution de la teneur en cellulose brute (%) au mois de février. Les
teneurs varient entre 10% et 16%. À partir de ce graphe, nous observons que la teneur en CB de l’ensilage
de Medjadja 1 (par couche) est le plus élevé 16% par apport au teneur des autres ensilages. D’abord, il y a
une diminution de la teneur CB de mois de février.
49
Résultats et Discussion
M :medjadja
II.3.2.3.1-Hay Ennasr
Les deux figures (22et 23) présentent l’évolution de la matière sèche échantillon, la matière
minérale et les cendres insolubles et de l’ensilage d’herbe au cours des mois dans la zone de Hay Ennasr.
La couleur bleu represente la teneur en cendre insouluble , la couleur rouge represente la matière minérale
et la couleur vert represente matière sèche échantillon.
Figure n° 22: Analyse chimiques de l’ensilage Figure n°23 : Analyse chimiques de (CI, MM et MSE)
(CI, MM et MSE) de mois de février de mois de mars
Les résultats indiquent que la teneur en CI et MM et MSE varient entre (10-30) %, (15-32%), (10-
20%) respectivement. D’abord, il y a une augmentation de trois teneur de mois de février (ensilage de 45
50
Résultats et Discussion
jour en couche de mélange ensilage) et de mois de mars (ensilage de15 et 21 jour en couche et
mélange avec l’Oxalis pes caprae)
II.3.2.3.2.Ouled Farès
Nous remarquons que la teneur en CI de l’ensilage d’herbe au mois de février est diminuée à 14% par
rapport de teneur de témoin 17%. Variée dans moins de mars. Augmentation de la teneur de MM et ME
par rapport témoin et dans le mois de mars nous observons une variation pour les trois valeurs est la
meilleur valeur dans 1 mois.
II.3.2.3.3. Medjadja
La couleur bleu représente la teneur en cendres insoulubles, la couleur rouge représente la matière
minérale et la couleur verte représente matière sèche d’échantillon. La figure présente la teneur en CI, MM
et MSE de l’ensilage d’herbe de la région Medjadja au mois de février.
51
Résultats et Discussion
EC : en couche ME : melonge
A partir de ce graphe, nous observons que les valeurs de CI varient entre 5% et 8%, la valeur
maximale atteint 8%. Les valeurs de la MM varient entre 12% et 18%, la valeur maximale atteint 18%. Les
valeurs de la MSE varient entre 8% et 20%, et la valeur maximale atteint 20%.
II.3.2.4. Teneur en matière sèche résiduelle et la matière organique
II.3.2.4.1-Hay Ennasr
La couleur bleu represente la matière sèche résiduelle et la couleur rouge représente la matière
organique . La figure (27 et 28) présente la teneur en MO et MSR de l’ensilage d’herbe de la région de Hay
Ennasr au mois de février et mars.
52
Résultats et Discussion
Les valeurs observées semblent proche. A partir de ce graphe, nous observons que les valeurs de
MSR varient entre 85% et 98%, la valeur maximale atteint 98% et les valeurs MO varient entre 68% et 88%,
la valeur maximale atteint 88% (ensilage de 30j e mois de février).
II.3.2.4.2-Ouled farès
Les valeurs observées semblent proche. A partir de ce graphe nous observons que les valeurs de
MSR varient entre 30% et 95% et la valeur maximale atteint 95%, (ensilage OF en couche 2 avec tige
53
Résultats et Discussion
d’oxalis de février). Les valeurs de la MO varient entre 80% et 90% et la valeur maximale atteint 88%
(ensilage OF mélange avec tige d’oxalis de février).
II. 3.2.4.3-Medjadja
4. Rendement
4.1. Rendement d’extrait éthanolique de l’Oxalis pescaprae
Nous avons observé que le rendement des tiges c’est le plus élevé (28 %) par rapport
l’oxalis complet (21%) et le rendement des fleurs de l’Oxalis pescaprae c’est le plus faible
(17%). Nos résultats obtenus (tige, oxalis complet) semblent être élevé par rapport à
54
Résultats et Discussion
Figure n°33 : Rendement de l’extrait de l’ensilage de la zone de Hay Ennasr de mois février et
mars
Nous avons constaté que le rendement de l’ensilage en mois de février est 7.8% pour ensilage
de 15 jour et 8.1% pour ensilage de 30 jour et 8% pour ensilage de 45 jour à la région Hay
Ennasr et dans mois de mars. Nous avons observé que le pourcentage de rendement le plus
important est observé dans ensilage de 14 jour ( 15 %) par rapport Hay Ennasr de mois de février
et témoin de 14 jour de mois de mars (7.2 %) et pour ensilage de 7 jour 2.7 % diminue par
rapport Hay Ennasr de mois de février et pour ensilage mars, nous avons observé une petite
augmentation de 1 % . Donc par comparaison le % du rendement des différents ensilages, les
valeurs augmentent au cours des mois dans même région.
5. Screening phytochimique
Les tests phytochimiques consistent à détecter les différentes familles de composés existantes
dans les feuilles et les fleurs et tige d’oxalis pes caprea et ensilage de hyelennsr par des réactions
qualitatives. La détection de ces composés chimiques est basée sur des réactions de précipitation et
de turbidité, un changement de couleur spécifique. Les tests de caractérisation phytochimique,
réalisés sur les différents extraits contenant des substances naturelles, ont donné les résultats que nous
présentons dans le tableau et les figures ci-dessous.(voire annexe 6)
55
Résultats et Discussion
(---) Résultat négatif, (+) Résultat faiblement positif, (+++) Résultat positif,
.
D’après les résultats du screening phytochimique nous constatons que aucun de nos extraits ne
contient ni alcaloïde de ni saponine ni stérol et triterpen, tandis que ces même extraits des
ensilage et des feuilles et des fleurs et tige de oxalis pers caprea . Présence des flavonoïdes et des
tanins et polyphénol et des glycosides dans tous les extrait qui étude
6. La digestibilité de la matière organique
dMO (%)
120
100
80
60
40
20
0
En couche
temoin
temoin
temoin
Me OX C
Me OX C
Melange
Me tige
Me tige
Figure 34 : Evolution dMO (%) d’ensilage Figure 35: Evolution dMO(%) d’ensilage
56
Résultats et Discussion
dMO (%)
90
88
86
84
82
dMO (%)
80
78
76
oxalis tige oxalis complé temoin
OF Mars
OF :Ouled Farés
Figure38 : Evolution de dMO (%) d’ensilage d’Ouled Fers de mois Mars
Les figures présentes l’évolution de la dMO de l’ensilage de trois régions de mois Février
et Mars, les résultats implique que la digestibilité de la MO est plus importante au débet de la
conservation a15 jours, après elle diminue jusqu’aux 45 jours
En effet plusieurs auteurs disent que la digestibilité augmente avec la richesse en azote et
diminue avec celle des parois et de la cellulose brute (Demararquilly et Andrieu 1988 ; Arbelot,
1993, Chehma et Seddi (2001, Longo ; et al 2007)
57
Résultats et Discussion
Figure 39: Evolution UFL et UFV d’ensilage Figure 40 : Evolution de UFL et UFV de de
Hay Ennsar de mois Février d’ensilage de Hay Ennsar de mois Mars
UFL/KgMS UFV/KgMS
UFL/KgMS UFV/KgMS
1.345
1.34 1.35
1.335
1.33 1.34
1.325 1.33
1.32 1.32
1.315
1.31 1.31
1.305 1.3
1.3 1.29
MD en couche…
MD melange2…
MD melange…
MD en couche2…
Melange
Melange
Melange
En couche
En couche
En couche
58
Résultats et Discussion
OF :Ouled Farés
Parmi ces résultats on n’observe que la meilleure valeur énergétique en UFL par kg de la
MS et UFV par Kg de la MS de la première semaine de la conservation 1,35
Notre résultats indique qu’il n y a pas des différences entre les valeurs dans les trois régions des
trois périodes de conservation mais la meilleure valeur est enregistré c’est la première de deux
semaine et le dernier jour de conservation 45j c’est la valeur faible.
6.2. La valeur azotée
De mois Février
59
Résultats et Discussion
MD :medjadja
OF :Ouled Farés
Figure 48: Evolution de MAD (g/KgMS) d’ensilage d’Ouled Fers de mois Mars
Les résultats représentent la variation de la valeur azotée (MAD en g/kg MS) par mois.
D’après les diagrammes nous remarquons que la meilleur valeur azotée est enregistré c’est 520
de ouled fares de mois Mars, et faible valeur c’est 100de Hay Ennsar et Ouled Fares mois
Février
60
Résultats et Discussion
Les bactéries lactiques peuvent être employées comme agents technologiques ou dans des
stratégies de bio-protection. Sur le plan de l’ensilage, elles jouent un rôle de préservation mais
peuvent également représenter une barrière à la survie de pathogènes.
L’identification des souches isolées à partir de l’ensilage sur milieu MRS et M17 en
surface, est basée sur des observations macroscopiques, microscopiques, et sur des tests
physiologiques et biochimiques.
Les colonies qui possèdent des critères loin des critères des bactéries lactiques sont
éliminées (Forme irrégulier couleur non blanchâtre ou laiteuse).
Figure n°49 : Observation macroscopique des colonies isolées sur les MRS et M17
(Observation à l’œil nu)
61
Résultats et Discussion
R3 M17 S1, R4S3tige S2 , R4S3tigeMRS S3, W2H2 S4, R4S2 complet S5, R4S2
témoin S6, Madjadja T2 S7, R4S2tige S8, T2W2 S9, R1 S10, Majaja H2 S11
62
Résultats et Discussion
Ce test était négatif pour toutes les colonies testées, les disques d’oxydase sont restés
incolores (pas de coloration violette).
63
Résultats et Discussion
Dans la présente étude, nous avons constaté que 77% des souches isolées à partir de
l’ensilage sont homofermentaire et 23 % sont hétérofermentaire distingués par la présence d’un
gaz du CO2 dans la cloche du durham inversé dans le tube à essai.
Figure n°51: Type de fermentation des différents isolats S1, S2, S4, S5 dans le milieu M17 et
S3 dans le milieu de MRS (région Hay Ennasr).
Ce test permet d'apprécier le type de métabolisme par lequel le substrat carboné est
transformé, il consiste à mettre en évidence la formation de CO2 qui est piégé dans une cloche
de Durham en milieu MRS-BCP glucosé pour les bacilles. Il permet de différencier les isolats
homolactiques des hétérolactiques après une incubation à 30°C pendant 24 heures jusqu'à 72
heures (Hassaine, 2013).
Les figures 25, 26, 27 et 28 présentent les différentes évolutions de l’acidité Dornique,
pH, DO et biomasse (dénombrement UFC/ml) des différents isolats.
64
Résultats et Discussion
65
Résultats et Discussion
D’après ces résultats, nous remarquons que la totalité des bactéries lactiques identifiées
présentent une production progressive en acide lactique. Cette dernière est accompagnée d’un
abaissement du pH du milieu. Après deux heures d’incubation, les valeurs de pH varient entre
pH 6,35 et pH 6,67
De ces résultats, nous avons constaté que la quantité d’acide lactique produite change
selon le stade de vie de la bactérie cette différence de production peut-être expliqué par une
déficience dans le système du transport des substances fermentescibles du milieu vers le
cytoplasme cellulaire (Albenzino et al., 2001).
D’après les résultats de la figure, nous observons dans 0h les valeurs de l’acidité dorique
de tous les souches est 25 à 80%, après 2h les valeurs est diminué entre 15 à 26% après 24h les
valeurs de acide dorique de les tous des souches est augmenté, après 48h les valeurs contenu
augmente jusqu’un 70%.
D’après ces résultats obtenus, à 0h les valeurs de la souche entre 80 et 420 UFC/ml.
Après 2h d’incubation, le nombre des UFC/ml a augmenté à 250 et 1500 UFC/ml sauf pour la
souche S11, le nombre a diminué jusqu’à une valeur 40 UFC/ml. Après 24h, le nombre de la
souche S10 est diminue à une valeur 120 UFC/ml. Par contre les autre souches et après 48h
d’incubation, le nombre des souches S10 et S5 reste élevé. Pour le reste des souches, le nombre
a diminué jusqu’au 60 UFC/ml.
66
Résultats et Discussion
Les souches étudiées présentent une croissance avec une activité protéolytique traduite
par l’apparition d’un halo clair autour de la colonie (Figure 17). D’après les résultats obtenus,
les bactéries isolées possèdent des protéinases et des peptidases nécessaires à la dégradation des
protéines de l’herbe en acides aminés.
L’activité protéolytique des bactéries lactiques est essentielle pour leur croissance dans le
lait ainsi que pour le développement des propriétés organoleptiques des différents produits
laitiers (Savoy et Hébert, 2001 ; Hassaïne et al., 2007).
Les souches étudiées présentent une croissance avec une activité lipolytique traduite par
l’apparition d’un halo autour de la colonie (Figure n°28). D’après les résultats obtenus opaques
d’un diamètre variant de 5 mm à 6 mm autour des colonies.
Sur milieu MRS et M17 supplémenté de tween80 (source lipidique synthétique), un halo
opaque autour des colonies indique une activité lipolytique, ce halo est dû à la précipitation des
sels de calcium des acide gras (Guirand et Galzy, 1980)
L’activité lipolytique des bactéries lactiques est moins importante que leurs activités
protéolytiques. Il paraît, au travers des publications scientifiques, que les connaissances sur
l’activité lipolytique des bactéries lactiques soient encore fragmentaires. Néanmoins, les voies
métaboliques liées à la lipolyse génèrent des acides gras libres et des précurseurs d'arômes qui
entrent dans la saveur globale des produits alimentaires (Bigret, 1994).
67
Résultats et Discussion
S2 8 5 0 9
S4 11 6 0 0
S8 7 8 0 0
S10 12 0 6 0
Les bactéries pathogènes les plus résistantes est Escherichia coli ATCC 25922 (voir figure
59). En effet, ces quatre souches on montrés un pouvoir inhibition vis-à-vis tout qui s’est avéré
sensible uniquement dans le cas de S2.S4.S8.S10
II.8.4.1. Activité antibactérienne des souches Vis-à-vis d’Escherichia coli ATCC 25922
Les différentes souches sélectionnées, S2, S4, S10, S10 isolées à 30°C présentent un
spectre d’activité très proche vis-à-vis du germe cible testé Escherichia coli ATCC 25922.Les
zones d’inhibition sont claires avec des bordures bien distinctes, le diamètre d’inhibition est
68
Résultats et Discussion
variable et varie de 8 mm à 12 mm (Figure 20). L’inhibition est notée positive lorsqu’elle est
supérieure à 8 mm (Schillinger et Lucke, 2001).
69
Conclusion
Conclusion
Dans ce présent travail, nous avons essayé d’étudier la conservation l’herbe par ensilage
en incorporation de la plante spontanée Oxalis pescaprea en tant que conservateur biologique
qui peut être une solution pour les ensilages peu énergétiques et à la valeur protéique faible
afin de garantir la qualité nutritionnelle des fourrages.
L’activité lipolytique des souches étudiées présentent une croissance avec une activité
lipolytique traduite par l’apparition d’un halo autour de la colonie, diamètre variant de 5 mm
à 6mm autour des colonies.
Les zones d’inhibition formées par nos souches à l’égard des bactéries pathogènes
contre Escherichia coli ATCC 25922, le diamètre d’inhibition varie entre 8 et 12mm.
Conclusion
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Annexe : 01
Annexe3
Milieux de culture :
Milieu MRS (Man Rogosa et Sharpe, 1960)
Extrait de levure 5 g
Extrait de viande 10 g
Polypeptone 10 g
Citrate de sodium 2 g
Acétate de sodium 5 g
Glucose : 20 g
KH2PO : 2 g
MgSO: 0,25g
MnSO: 0, 05 g
Agar-Agar 15 g
Eau distillée 1000 ml
pH =6.2
Autoclavage 120°C/ 20 minutes
Milieu m17 (terzaghi et sandine, 1975)
B-glycerophosphate19 g
mgso4 0, 25 g
Lactose 5g
Agar-agar 20 g
ph=7.2
Eau Physiologique
Annexe 04
Appareillage
- Balance (Denver)
- Etuves (Memmert)
- Four à moufle
- Micropipettes (Microlit)
- pH mètre (Hanna)
- Réfrigérateur (Condor)
Annexe 05
Summary: The present work aims to study the wet conservation of the grass of three deferential
regions (Hay Ennasr, Medjadja, Ouled Farés) of the wilaya of Chlef of two months February and
March (2018) using the 'Oxalis pescaprae as a natural preservative. For this purpose, we will analyze
the chemical composition and screening of secondary metabolites of Oxalis pescaprae (complete, stem
and flower) and organoleptic quality, fermentation parameters, microbiological quality, dry matter,
nutritional value and screening. secondary metabolites of 33 silages at different stages of storage (15
days, one month and 45 days). The presence or absence of lactic acid bacteria we studies isolated and
purified 33 isolates of lactic acid bacteria from grass silage, all isolates were hulls. The results of the
assessment of technological abilities indicate that all the strains have a good acidifying, proteolytic
capacity, the inhibition diameter between 4 to 6 mm, lipolytic power, according to the opaque results
obtained with a diameter ranging from 5 mm to 6mm around the colonies. The zones of inhibition
formed by our strains with respect to pathogenic bacteria. Against Escherichia coli ATCC 25922, the
inhibition diameter varies between 8 and 12mm. Preserving grass by silage by incorporating the
spontaneous plant Oxalis pescaprae as a biological preservative may be a solution for low energy and
low protein silage to ensure the nutritional quality of forage. In perspective, we must redo this work
and perform in vivo tests on ruminants to study the nutritional value of grass silage fallow in the
Wilaya Chlef.
Key words: grass and Oxalis pescaprae; conservation; silage, fermentation, lactic acid bacteria;
Phytochemistry.