Sunteți pe pagina 1din 7

Chapitre 1

Le cadre conceptuel et légal de la


comptabilité générale au Maroc
Partie 1 : La normalisation comptable au Maroc

I -Définition

La normalisation comptable est l’ensemble des règles et modalités (Principes comptables


fondamentaux et méthodes d’évaluation) permettant à la comptabilité de fournir une image fidèle de
la situation de l’entreprise et elle a été mise en place par le dahir du 25 Décembre 1992 par la loi 9-88.

II- Historique

1- Aperçu sur la comptabilité marocaine avant la mise en place d’une loi comptable

La comptabilité marocaine tirait ses sources du :

Code du commerce
Code pénal
Droit de travail
Législation fiscale
Droit de société

Tout en recommandant aux sociétés l’utilisation d’un plan comptable minimum inspiré du
Plan Comptable Français de 1957, qu’elles doivent adapter à leurs besoins spécifiques. C’est ainsi, que
dans l’absence des principes comptables clairement exprimés et donc des normes communes, la
comptabilité marocaine était marquée par des pratiques erronées donnant lieu à une méfiance des
opérateurs économiques à l’égard des informations financières et comptables. Et c’est seulement
durant les années quatre-vingts et avec l’arrivée du programme d’ajustement structurel édicté par la
Banque Mondiale. Le Maroc a procédé à une série de réformes entre autre la réforme de la
comptabilité.

2- Origine de la loi comptable marocaine

Dans le but d’améliorer la qualité des informations économiques et financières générées par
la comptabilité des entreprises et s’uniformiser aux normes internationales, la loi comptable
marocaine s’est inspirée :
- Des normes comptables internationales : IAS (International Accounting Standards) dont
certaines ont été remplacées par les Normes Internationales d'Information Financière (International
Financial Reporting Standards) , élaborées par le Bureau des Standards Comptables Internationaux
(International Accounting Standards Board) ; une institution qui a été crée en 1973 à Londres et
remplacée à partir de 2001 par l’International Accounting Standards Committee .

- Les normes comptables régionales tel que l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique
du Droit des Affaires OHADA : une organisation qui a été créée par le traité pour l’harmonisation en
Afrique du droit des affaires le 17/10/1993 aux ILES MAUTRICES. Elle regroupe actuellement 16 pays et
parmi ses principaux apports la mise en place d’un Système Comptable du Ouest Africain connu sous le
nom de SYSCOA.

Ces normes ont été adaptées aux spécificités de l’économie marocaine pour donner
naissance à une loi comptable marocaine.

Ce qui a donné naissance à :

1- Un plan comptable marocain ;

2- Un état de synthèse marocaine ;

3- Une organisation de la comptabilité ;

4- Un cadre juridique de référence ;

III- Objectifs de la normalisation comptable

La normalisation a pour objectifs :

- Réhabiliter l’information comptable et financière :

- Adopter un langage commun avec les tiers et entre les chefs d’entreprise ;

- S’insérer au processus mondial de normalisation ;

- Répondre à des demandes d’informations macro-économiques

- Répondre aux besoins du chef d’entreprises.

Et ce à travers :

- La normalisation des méthodes d’enregistrement comptables

- La normalisation de la présentation des états de synthèse

- La mise en place des outils d’uniformisation et d’harmonisation de l’information comptable.


IV- Les étapes de la mise en place de la normalisation comptable :

Le processus de l’élaboration du code générale de la normalisation comptable a débuté en


1982 et ce à travers plusieurs assemblées plénières effectués par le conseil de la normalisation
comptable. Un comité qui a été crée en 1989.

1982 : le ministre des finances lance un projet de réforme du


plan comptable marocain, inspiré par les dispositions du plan
comptable général français.

1986 : l’élaboration du Code Générale du Plan Comptable,


comprenant la Norme Générale Comptable (NGC) et le Plan
Comptable Général des Entreprises(PCGE)

1988 : Mise en place du Projet de loi n° 9-88 relative aux


obligations comptables des commerçants.

1989 : les entreprises publiques font l’objet, par décret du 10


novembre 1989, de l’obligation de tenir leur comptabilité
suivant les régles du CGNC(Code général de Normalisation
Comptable), à l’echelle expérimentale.

1992 : adpoption de la loi (Obligation Comptables des


commerçants) les entreprises doivent appliquer le nouveau
plan comptable ou Code Général de normalisation Comptable
(CGNC) à compter de l’exercice 1994. Autrement dit, les
premières états de synthèse, selon la norme comptable
marocaine verront le jour en 1995.

Partie 2 : Analyse de la loi Comptable

1. Objectif de la loi comptable:

Selon l’analyse du texte, les objectifs recherchés par la loi sont essentiellement de quatre
ordres :

1. Mettre en place un dispositif rigoureux pour la normalisation des comptabilités au Maroc


(articles 1 à 22).

2. Renforcer la valeur de la comptabilité• normalisées en prévoyant que :


l’administration fiscale peut rejeter les comptabilités qui ne sont pas tenues dans les formes
prescrites par la présente loi et les tableaux y annexes. (article 23)

3. Responsabiliser de manière solennelle et non équivoque tous les intervenants dans le


processus d’élaboration des comptabilités des entreprises (article 24) :

- les experts comptables,


- les comptables agréés,
- les directeurs financiers,
- le personnel comptable.

2. Les personnes visées par la loi

Selon l’article premier de la loi, • « toute personne physique ou morale ayant la qualité de
commerçant au sens du Code de Commerce», doit tenir sa comptabilité. Dans le respect des formes
prescrites par cette loi et présenter ses états de synthèse dans le format des tableaux y annexés.

Cette énonciation précise ainsi le périmètre légal d’application de la nouvelle loi :

 Tous les commerçants, au sens juridique du terme, sont assujettis à cette loi et
doivent s’y conformer sans exception.
 Dans la tenue de leur comptabilité•, ils doivent appliquer les formes prescrites par la
loi et les tableaux y annexés ; toute disposition contraire étant légalement réputée caduque.

L’application stricte de l’article 1er de la loi comptable amène à inclure parmi les personnes
assujetties aux prescriptions de cette loi toutes les Entreprises, Établissements, Organismes, Offices et
autres entités installées au Maroc et poursuivant une activité de nature :

– commerciale,

– industrielle,

– de services,

– d’assurance,

– de change, de banque et de courtage.

Toutes ces entreprises doivent donc normalement, à partir du 1/1/1994, tenir leur
comptabilité dans le respect des prescriptions de la loi et des tableaux y annexés, en vue de
présenter aux tiers des états de synthèse annuels qui donnent une image fidèle des actifs et passifs
ainsi que de leur situation financière et de leur résultats.

3. la finalité des états de synthèse : l'image fidele

Selon la loi comptable, tout le dispositif de normalisation préconisé (articles 1 à 22) vise à établir
des états de synthèse annuels qui doivent donner une image fidèle des actifs et passifs ainsi que de la
situation financière et des résultats de l’entreprise. (Article 11 Alinéa 1).

La loi marocaine a adopté le concept d’image fidèle à la place de la notion plus classique de
régularité et de sincérité.

Ce choix, fait à bon escient, repose sur trois éléments fondamentaux:

1- Pratiquement toutes les législations avancées dans le domaine font désormais référence,
non plus uniquement • des notions de régularité et de sincérité, mais requiérent que les comptes, au delà
de la soumission à ces deux règles, doivent en outre, inclure toute information ou adaptation spécifique,
afin de refléter de la manière la plus fidèle possible, la situation financi.re réelle, le patrimoine et
les résultats de l’entreprise à la fin de chaque exercice.

2- Dans l’esprit de la loi, l’application des prescriptions contenues dans ses articles 1 à 22 doit
permettre aux états de synthèse qui en sont issus, de répondre normalement à l’objectif d’image fidèle

Néanmoins, lorsque le chef d’entreprise juge que ce n’est pas le cas sur un exercice
particulier, ces mêmes dispositions prévoient que :

« …lorsque l’application d’une prescription comptable ne suffit pas pour donner l’image fidèle…
des informations complémentaires doivent être données. (article 11 alinéa 3)

..et Si, en raison de situations spécifiques à l’entreprise, l’application d’une prescription


comptable de la présente loi ne permet pas de donner une image fidèle de l’actif et du passif, de la situation
financi.re ou des résultats, il peut y être dérogé;.... (Article 9)

Ainsi le concept d’image fidèle n’est pas défini de mani.re explicite par la loi, mais sa
compréhension

résulte de ce qu’il est placé en tant qu’objectif que l’on atteint normalement par
l’application des prescriptions de la loi de manière :

Régulière: en se conformant à ses prescriptions.

Sincère : en les appliquant de bonne foi, en fonction de la réalité et de l’importance des


opérations, événements et situations de l’entreprise.

Par conséquent, n’étant pas une notion bien définie par le Droit, l’interprétation du concept
d’image fidèle est essentiellement issue de la pratique des entreprises et de la doctrine
professionnelle.

3- La loi a voulu par là• même responsabiliser d’avantage le chef d’entreprise ainsi que
tous ceux qui interviennent avec lui dans la tenue des comptabilités (article 1, alinéa 1, et
article 24) en leur demandant de produire des états de synthèse qui donnent une
représentation fidèle de la réalité de l’entreprise, et non pas seulement qu'ils soient réguliers en la
forme.

Pour bien décrire la recherche de l’objectif d’image fidèle, il est utile de donner la
méthodologie de cette démarche :

L’objectif de l’entreprise est de produire une image apte à refléter au public, l’état de son
patrimoine et de ses résultats. Cette image doit par conséquent être fidèle par rapport à sa source et
être ainsi la plus conforme à la réalité de l’entreprise.

L’établissement de cette «image » est normalement obtenue par l’application régulière


des prescriptions de la loi. Mais, la seule régularité des comptes obtenue par le respect de ces
prescriptions peut, dans certains cas exceptionnels, conduire à donner de la situation de l’entreprise
une vision qui ne correspond pas à sa réalité propre.

Lorsque c’est le cas, la loi offre au rédacteur des états de synthèse deux solutions qu’il peut
utiliser, sous sa responsabilité, pour obtenir une image plus fidèle de la situation de l’entreprise:

 d’abord, apporter des informations complémentaires, au delà de celles qui sont


légalement demandées, pour mieux éclairer le lecteur sur certaines décisions comptables
prises ;
 et si cela n’est pas suffisant, déroger à la ou les dispositions légales, dont la stricte application
ne permet pas d’obtenir une image fidèle.
Éléments caractéristiques d’un cadre conceptuel:

Donner les définitions et préciser les objectifs,


Modalité de présentation de l’information financière et sa diffusion,
Principes comptables fondamentaux,
Les règles de comptabilisation,
Les méthodes d’évaluation.

Aperçu historique sur la réforme comptable au Maroc:

Fondements de la réforme: consécration

Apports de la réforme:

Présentation du CGNC:

1ère partie: La Norme Générale Comptable (NGC) :

Principaux apports de la NGC:


Image fidèle et ETIC:
-Dérogations et image fidèle: Article 19
Les principes comptables fondamentaux PCF et image fidèle:

2ème partie du CGNC: Le plan des comptes

S-ar putea să vă placă și