Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
I -Définition
II- Historique
1- Aperçu sur la comptabilité marocaine avant la mise en place d’une loi comptable
Code du commerce
Code pénal
Droit de travail
Législation fiscale
Droit de société
Tout en recommandant aux sociétés l’utilisation d’un plan comptable minimum inspiré du
Plan Comptable Français de 1957, qu’elles doivent adapter à leurs besoins spécifiques. C’est ainsi, que
dans l’absence des principes comptables clairement exprimés et donc des normes communes, la
comptabilité marocaine était marquée par des pratiques erronées donnant lieu à une méfiance des
opérateurs économiques à l’égard des informations financières et comptables. Et c’est seulement
durant les années quatre-vingts et avec l’arrivée du programme d’ajustement structurel édicté par la
Banque Mondiale. Le Maroc a procédé à une série de réformes entre autre la réforme de la
comptabilité.
Dans le but d’améliorer la qualité des informations économiques et financières générées par
la comptabilité des entreprises et s’uniformiser aux normes internationales, la loi comptable
marocaine s’est inspirée :
- Des normes comptables internationales : IAS (International Accounting Standards) dont
certaines ont été remplacées par les Normes Internationales d'Information Financière (International
Financial Reporting Standards) , élaborées par le Bureau des Standards Comptables Internationaux
(International Accounting Standards Board) ; une institution qui a été crée en 1973 à Londres et
remplacée à partir de 2001 par l’International Accounting Standards Committee .
- Les normes comptables régionales tel que l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique
du Droit des Affaires OHADA : une organisation qui a été créée par le traité pour l’harmonisation en
Afrique du droit des affaires le 17/10/1993 aux ILES MAUTRICES. Elle regroupe actuellement 16 pays et
parmi ses principaux apports la mise en place d’un Système Comptable du Ouest Africain connu sous le
nom de SYSCOA.
Ces normes ont été adaptées aux spécificités de l’économie marocaine pour donner
naissance à une loi comptable marocaine.
- Adopter un langage commun avec les tiers et entre les chefs d’entreprise ;
Et ce à travers :
Selon l’analyse du texte, les objectifs recherchés par la loi sont essentiellement de quatre
ordres :
Selon l’article premier de la loi, • « toute personne physique ou morale ayant la qualité de
commerçant au sens du Code de Commerce», doit tenir sa comptabilité. Dans le respect des formes
prescrites par cette loi et présenter ses états de synthèse dans le format des tableaux y annexés.
Tous les commerçants, au sens juridique du terme, sont assujettis à cette loi et
doivent s’y conformer sans exception.
Dans la tenue de leur comptabilité•, ils doivent appliquer les formes prescrites par la
loi et les tableaux y annexés ; toute disposition contraire étant légalement réputée caduque.
L’application stricte de l’article 1er de la loi comptable amène à inclure parmi les personnes
assujetties aux prescriptions de cette loi toutes les Entreprises, Établissements, Organismes, Offices et
autres entités installées au Maroc et poursuivant une activité de nature :
– commerciale,
– industrielle,
– de services,
– d’assurance,
Toutes ces entreprises doivent donc normalement, à partir du 1/1/1994, tenir leur
comptabilité dans le respect des prescriptions de la loi et des tableaux y annexés, en vue de
présenter aux tiers des états de synthèse annuels qui donnent une image fidèle des actifs et passifs
ainsi que de leur situation financière et de leur résultats.
Selon la loi comptable, tout le dispositif de normalisation préconisé (articles 1 à 22) vise à établir
des états de synthèse annuels qui doivent donner une image fidèle des actifs et passifs ainsi que de la
situation financière et des résultats de l’entreprise. (Article 11 Alinéa 1).
La loi marocaine a adopté le concept d’image fidèle à la place de la notion plus classique de
régularité et de sincérité.
1- Pratiquement toutes les législations avancées dans le domaine font désormais référence,
non plus uniquement • des notions de régularité et de sincérité, mais requiérent que les comptes, au delà
de la soumission à ces deux règles, doivent en outre, inclure toute information ou adaptation spécifique,
afin de refléter de la manière la plus fidèle possible, la situation financi.re réelle, le patrimoine et
les résultats de l’entreprise à la fin de chaque exercice.
2- Dans l’esprit de la loi, l’application des prescriptions contenues dans ses articles 1 à 22 doit
permettre aux états de synthèse qui en sont issus, de répondre normalement à l’objectif d’image fidèle
Néanmoins, lorsque le chef d’entreprise juge que ce n’est pas le cas sur un exercice
particulier, ces mêmes dispositions prévoient que :
« …lorsque l’application d’une prescription comptable ne suffit pas pour donner l’image fidèle…
des informations complémentaires doivent être données. (article 11 alinéa 3)
Ainsi le concept d’image fidèle n’est pas défini de mani.re explicite par la loi, mais sa
compréhension
résulte de ce qu’il est placé en tant qu’objectif que l’on atteint normalement par
l’application des prescriptions de la loi de manière :
Par conséquent, n’étant pas une notion bien définie par le Droit, l’interprétation du concept
d’image fidèle est essentiellement issue de la pratique des entreprises et de la doctrine
professionnelle.
3- La loi a voulu par là• même responsabiliser d’avantage le chef d’entreprise ainsi que
tous ceux qui interviennent avec lui dans la tenue des comptabilités (article 1, alinéa 1, et
article 24) en leur demandant de produire des états de synthèse qui donnent une
représentation fidèle de la réalité de l’entreprise, et non pas seulement qu'ils soient réguliers en la
forme.
Pour bien décrire la recherche de l’objectif d’image fidèle, il est utile de donner la
méthodologie de cette démarche :
L’objectif de l’entreprise est de produire une image apte à refléter au public, l’état de son
patrimoine et de ses résultats. Cette image doit par conséquent être fidèle par rapport à sa source et
être ainsi la plus conforme à la réalité de l’entreprise.
Lorsque c’est le cas, la loi offre au rédacteur des états de synthèse deux solutions qu’il peut
utiliser, sous sa responsabilité, pour obtenir une image plus fidèle de la situation de l’entreprise:
Apports de la réforme:
Présentation du CGNC: