Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
Mr.BELKACEMI Moussa.
Mr. BENADLA Yahia.
Master en Électrotechnique
Parcours : Commande électrique
Intitulé du mémoire :
Dédicace
i
Dédicaces
Dédicace
ii
Remerciement
Remerciement
Nous remercions le dieu, tout puissant, de nous avoir donné la force pour suivre, ainsi que
l’audace pour dépasser toutes les difficultés.
Nos sincères remerciement sont adressés au Docteur TOLBI Bilal de nous avoir encadré
pour l’élaboration de ce mémoire.
Nous tenons encore à lui exprimer notre profonde reconnaissances de nous avoir accordé
sa confiance dans nos capacités avec patience et sagesse durant toute la période de la
rédaction de ce manuscrit
Nous tenons aussi à remercier Pr. FELLAH M.K, Professeur à l’université Djillali Liabes de
SIDI BEL ABBES pour l’honneur qu’il nous fait de présider ce jury de mémoire de Master.
Mr. ZATLA .H , Maitre Assistant B à L’université Djillali Liabes de SIDI BEL ABBES pour
avoir bien voulu examiner ce travail.
Enfin nous remercions aussi tous les personnes qui nous ont aidé de près ou de loin à la
rédaction de ce mémoire.
iii
Résumé
Résumé :
L’objectif de ce travail est de réaliser une carte d’interface à base de Arduino MEGA 2560
dans le but de commander un prototype d’ascenseur à atraction à câbles à deux étages avec un
PC en utilisant le logiciel Arduino et le logiciel Proteus (ISIS, ARES). Ce manuscrit se compose
de deux parties détaillées sur trois chapitres;
La première partie concerne une étude théorique sur les ascenseurs et particulièrement les
ascenseurs à traction à câbles, ainsi qu’une étude sur la commande et les cartes Arduino, et plus
précisément l’Arduino MEGA 2560.
• Sur le plan Hardware : une carte de commande comportant l’Arduino MEGA 2560 est
réalisée, ensuite une carte de puissance pour assurer l’alimentation de deux moteurs de
la porte et de cabine est construite.
Mots clés : Ascenseur à traction à câble; commande ; Arduino Mega 2560; circuit de puissance ;
Proteus, ISIS, ARES.
iv
Table des matières
Dédicaces ........................................................................................................................................ i
Remerciement................................................................................................................................. iii
Résumé .......................................................................................................................................... iv
Table des figures ............................................................................................................................ v
vii
Table des matières
viii
Table des matières
ix
Table des figures
Chapitre I
x
Table des figures
Chapitre II
Chapitre III
xi
Table des figures
xii
Liste des Tableaux
xiii
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Introduction Générale
Les ascenseurs sont des appareils de levage verticaux destinés au transport des personnes
ou des marchandises. On distingue techniquement trois types d'appareils : Les ascenseurs
destinés à l'usage unique des personnes, Les monte-charge destinés aux personnes et
marchandises, Les monte-charge industriels destinés aux marchandises uniquement.
Les appareils se distinguent aussi par le type de traction utilisé pour déplacer la cabine.
Déplacement par treuil : La cabine d'ascenseur est pendue dans la gaine au bout de câbles
de traction. Ceux-ci passent sur une poulie de traction actionnée par le treuil et sont reliés à
l'autre bout à un contrepoids destiné à équilibrer le poids de la cabine. Des poulies de renvoi sont
installées, si nécessaire pour diriger les câbles.
La dernière distinction des appareils concerne le type de manœuvre mis en œuvre pour
commander l'appareil et le type de drive utilisé pour commander le système de levage.
La carte fabriqué est constituée d’un circuit de puissance relié avec la carte de
prototypage Arduino Mega 2560, cette dernière a été programmée avec son logiciel de
programmation sur PC, le programme est simulé avant de l’implémenter sur la carte Arduino.
1
Introduction Générale
Dans ce manuscrit, nous allons adresser trois chapitres organisés comme suit :
Dans le premier chapitre, nous présenterons un historique sur les monte-charges et les
ascenseurs, leur utilisation conforme dans la vie, nous passerons par la suite pour donner leurs
grandes familles et concentreront notamment sur la famille qui nous intéresse pour la réalisation
du notre projet fin d’étude. Nous finaliserons ce chapitre par la présentation des éléments les plus
importants de cette famille d’ascenseurs.
Dans le deuxième chapitre, nous présenterons les différentes techniques pour automatiser
les ascenseurs à traction à câbles, nous allons par la suite se concentrer sur l’automatisation à
base des microcontrôleurs. Finalement la technique, pour commander ce type d’ascenseur, sera
présentée en détaillant la carte utilisée dans ce projet ainsi que ses éléments constitutifs.
2
CHAPITRE I
Historique et présentation des Monte-charges et
des Accesseurs
Résumé : Dans le premier chapitre, nous présenterons un historique sur les monte-charges et les
ascenseurs, leur utilisation conforme dans la vie, nous passerons par la suite pour donner leurs
grandes familles et concentreront notamment sur la famille qui nous intéresse pour la réalisation
du notre projet fin d’étude. Nous finaliserons ce chapitre par la présentation des éléments les plus
I.1. Introduction
Les monte-charges sont des appareils élévateurs installés à demeure, desservant des
niveaux définis, comportant une cabine inaccessible aux personnes et/ou des objets par leurs
dimensions et leurs constitutions, se déplaçant au moins partiellement le long de guides verticaux
ou dont l’inclinaison sur la verticale est inférieure à 15 degrés. [01]
Au Moyen-âge des treuils servaient à monter des personnes et des marchandises dans des
endroits isolés, tels que le monastère de Saint-Barlaam, en Grèce. En 1835, un monte-charge à
vapeur, appelé le « Teagle », servait à monter les matériaux dans une usine anglaise. En 1845,
Sir William Thompson mit au point le premier élévateur hydraulique. En 1850, on verra la
commercialisation des premiers appareils.
4
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs
A Rome, des archéologues ont trouvé au Colisée et dans les Palais des Césars, des gaines
verticales correspondant, vraisemblablement, à l'installation de monte-charge. Avec ou sans
contrepoids, les systèmes de levage vont se multiplier au fil des siècles pour transporter toujours
plus lourd, pour construire toujours plus haut. Mais son déplacement est assuré par la traction à
bras, ce qui n'était pas vraiment pratique... ni très sûr. Il fallut attendre le XIXème siècle pour,
enfin, motoriser (Figure.I.2) ce qui allait devenir l'ascenseur ou le monte-charge moderne
(Figure.I.3).
Ces appareils sont soumis à une législation très stricte en matière de sécurité, ils
nécessitent un entretien, leurs utilisation conforme est [02]:
♦ Le levage et la descente verticale de charges non guidées, ainsi que la traction de charge non
bloquée.
♦ L’arrachement de charge fixe, la traction de charge ainsi que le tirage en biais sont interdits.
5
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs
♦ La capacité autorisée des appareils ne doit pas être dépassée. En est excepté un éventuel essai
de charge avant la première mise en service sous le contrôle d’un organisme agréé.
♦ Le transport de personnes avec cet appareil n’est pas autorisé.
♦ Les personnes ne doivent pas rester sous les charges en suspension.
♦ La température ambiante autorisée pendant le service de l’appareil est de -15°C à +40°C.
♦ Le client ne doit confier l’installation, l’entretien et l’utilisation autonome des appareils qu’à
des personnes formées en conséquence et familiarisées avec ces appareils.
♦ Le travail avec des appareils et des moyens de suspension de charge défaillants ne doit se
poursuivre que lorsqu’ils ont été remis en état.
♦ N’utiliser que des pièces de rechange d’origine.
En 1853 l'américain Elisha Graves Otis, maître mécanicien, met au point le premier
ascenseur sécurisé qui réalisa un parachute, le système de sécurité destiné à retenir les monte-
charge en cas de rupture de câble. Il en démontre la pertinence lors d'une exposition dans le hall
du Crystal Palace, hall d'exposition à New York. Le parachute rend possible le développement
du transport vertical des personnes. En mars 1857, Otis inaugure le premier ascenseur du
monde, dans un magasin de porcelaine et de verreries françaises, à New York. Le bâtiment
comportait cinq étages et l’ascenseur fonctionnait grâce à une série d’arbres et de courroies
entraînés par une centrale à vapeur [03]. Sa capacité était de 450 kilogrammes à une vitesse de
0,2 mètre par seconde.
Après 1868, La hauteur des bâtiments augmenta. A New York, Chicago, San Francisco,
Boston, les immeubles atteignaient à l’époque plus de 6 étages, et s’équipaient tous d’ascenseurs.
Les hôtels, les grands magasins, comprirent très vite que ces appareils sont plus pratiques au
déplacement facile des personnes. En 1878, Otis disposait de deux nouveaux produits: un
ascenseur hydraulique très rapide (de 3 à 4 mètres par seconde) et un dispositif de parachute
actionné par un limiteur de vitesse. L’arrêt en cas d’urgence se faisait alors progressivement.
6
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs
En 1880 c'est en Allemagne cependant qu'ils ont pensé à un ascenseur électrique, les
moteurs électriques et transformateurs se développant pour l’industrie et la traction ferroviaires
qui ont utilisé le câble et le treuil fixe pour tracter les trains à locomotive pour monter les fortes
côtes…
Dans les années 1880 à 1890 les architectes ne pouvaient pas dépasser 10 a 12 étages,
limiter par la charge que les murs en briques pouvaient supporter. En 1885, avec la naissance de
la technique des « gratte-ciel » avec la charpente métallique. La course était lancée pour les
ascenseurs Otis. En 1889 la Tour Eiffel est inaugurée avec un ascenseur (hauteur de 160,40
mètres vitesse de 80 cm/s) dû aux efforts conjoints de Léon Edoux et des frères Otis qui ont
succédé à leur père
En 1924 un ascenseur sans liftier (machiniste) fera son apparition, exigeant la mise au
point d’automatismes et de dispositifs de sécurité. Les commandes deviennent électriques puis
électroniques et se dotent de mémoire. Les grilles fixes ou articulées des portes disparaissent, les
portes pleines métalliques se verrouillent automatiquement.
Les ascenseurs à traction à câbles sont les types d'ascenseurs les plus fréquemment
utilisés, notamment dans les bâtiments tertiaires. Ils se différencient entre eux selon le type de
motorisation:
♦ À moteur-treuil à vis sans fin,
♦ À moteur-treuil planétaire,
♦ À moteur à attaque directe (couramment appelé "Gearless" ou sans treuil).
7
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs
Il existe aussi un autre type d’ascenseurs qui appartient à cette catégorie, c’est
l’ascenseur à treuil avec contre-poids (Figure.I.4) qui se compose essentiellement d’une
cabine ; d’un contre-poids ; des câbles reliant la cabine au contre-poids, soit des câbles plats ou
des câbles en fibre de carbone (voir Figure.I.5); des guides et d’un système de traction au-dessus
de la cage de l'ascenseur.
Les ascenseurs à traction à câbles ont beaucoup d’avantages, on peut citer à titre
d’exemple :
♦ La limitation des consommations et des appels de puissance,
♦ La réduction des coûts de dimensionnement de l'installation électrique,
♦ La maîtrise des chutes de tension sur le réseau,
♦ La limitation des coûts de réserve de puissance,
♦ L’absence de limite de hauteur du bâtiment,
♦ La grande plage de variation de vitesse,
Beaucoup d'autres avantages sont à mettre à l'actif des ascenseurs à traction depuis la
percée des nouvelles technologies appliquées à la motorisation propre aux ascenseurs à traction
[05]. En effet :
8
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs
♦ Les moteurs sont de plus en plus compacts, performants et légers ("gearless" ou sans
réducteur),
♦ Les commandes et régulations de vitesse associée sont, à l'heure actuelle, souples,
♦ Les câbles deviennent souples, résistants et surtout légers.
(a) (b)
Figure. I.5. (a). Câble plat. (b).Câble en fibre de carbone.
Tous ces facteurs font en sorte que le poids de l'ensemble diminue beaucoup et permet
d'arriver à des concepts, avec ou sans salle des machines, s'appuyant sur des structures plus
légères qu'auparavant.
Comme toute machine hydraulique, la pompe met sous pression l'huile qui pousse le
piston hors du cylindre vers le haut. Lorsque la commande de descente est programmée, le by-
pass (vanne) de la pompe permet de laisser sortir l'huile du cylindre vers le réservoir (voir
Figure.I.6). Le choix d'un ascenseur hydraulique est retenu lorsque [05]:
9
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs
Les ascenseurs à traction à câbles sont plus intéressants que les ascenseurs hydrauliques
dans le sens où le contre-poids réduit fortement, quel que soit le type de motorisation, les
consommations et les courants de démarrages sont réduits par rapport aux ascenseurs
hydrauliques (à charge et à vitesse égales, la puissance est réduite d'un facteur 3)..
10
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs
(a) (b)
Figure. I.7. (a).Ascenseur avec vérin enterré. (b).Ascenseurs avec vérin apparent.
Pour assurer la sécurité du transport, les ascenseurs à treuil sont soumis à des normes
très strictes pour garantir la sécurité des utilisateurs, notamment en imposant des limiteurs de
vitesse mécanique ainsi que des dispositifs de blocage en cas de chute. Le treuil est constitué
(Figure.I.8):
♦ D’un moteur électrique,
♦ D’un réducteur roue et vis sans fin,
♦ D’une poulie de traction,
♦ D’un volant d’inertie,
♦ D’un embrayage frein à tambour.
11
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs
Depuis ses débuts, Otis relève sans cesse de nouveaux défis par l’innovation continue.
Bien qu’il existe une grande variété d’ascenseurs conçus pour répondre à tout type de besoins, on
compte trois types d’appareils de base [07]: l’ascenseur sans local des machines, l’ascenseur à
adhérence sans engrenage et l’ascenseur à adhérence à engrenage.
Ce type d’ascenseurs constitue la plus grande avancée technologique des 100 dernières
années. Conçu pour les immeubles dont la hauteur varie entre deux et trente étages, ce système
utilise une poulie de dimension réduite par rapport aux appareils à engrenage et sans engrenage
traditionnels. Grâce à l’utilisation d’une poulie de petit diamètre et la modification de la
machine, celle-ci peut être installée dans la gaine, éliminant ainsi la nécessité d’un local des
machines sur le toit (Figure.I.9.a).
(a) (b)
Figure. I.9. (a). Ascenseur sans local des machines. (b).Motorisation sans réducteur "gearless".
Les courroies en acier gainé (Figure.I.10.b), une innovation d’Otis conçue pour les
appareils Gen2MC (Figure.I.10.a), remplacent les câbles métalliques classiques qui sont la
norme de l’industrie depuis les années 1800. Ce sont les courroies qui rendent possible
l’utilisation d’une poulie à diamètre réduit. Même si l’épaisseur des courroies n’est que de 3mm,
elles sont aussi robustes que les câbles traditionnels tout en offrant une durabilité, une flexibilité
et une économie d’espace supérieures
12
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs
(b)
(a)
Figure. I. 10. (a). L’ascenseur à courroie. (b). Les courroies en acier gainé.
Les câbles s’entourent autour d’une poulie entrainée directement par le moteur. La
poulie tourne à la même vitesse que le moteur (Figure.I.11.b). En 1903, Otis a redéfini la norme
de l’industrie de l’ascenseur en introduisant l’ascenseur à adhérence sans engrenage sur le
marché. Ces appareils fonctionnent à des vitesses supérieures à 2,54 m/s.
13
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs
(a) (b)
Figure. I.11. (a). L’ascenseur à adhérence sans engrenage. (b). Son moteur d’traction.
Dans ce type, les câbles s’entourent autour d’une poulie, cette poulie est entraînée par
l’arbre lent du réducteur. Comme son nom l’indique, le moteur électrique transmet l’énergie au
réducteur à engrenage, ce qui fait tourner la poulie. Bien que ce type d’appareil se déplace plus
lentement qu’un ascenseur à adhérence sans engrenage, il a l’avantage de nécessiter un moteur
moins puissant pour faire tourner la poulie. Ces types d’ascenseurs fonctionnent à des vitesses
allant de 1,7 à 2,5 m/s et sont conçus pour supporter une charge de 13 600 kg. Le frein à
commande électrique, situé entre le moteur et le réducteur à engrenage, sert à arrêter et maintenir
l’ascenseur au palier désiré.
14
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs
(a) (b)
Figure. I.12. (a). L’ascenseur à adhérence à engrenage. (b). Son moteur avec réducteur à engrenage.
Les ascenseurs sont des systèmes composés de plusieurs sous systèmes (éléments), nous
citons dans la suite les principales et plus importants :
15
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs
⁕ La charge nominale : C’est la charge pour laquelle l’appareil a été construit, elle varie
en fonction de la surface de la cabine (Figure.I.13). Elle est toujours spécifique à chaque cabine,
nécessitant éventuellement de limiter le nombre de passagers. Un système de balance et d'alerte
automatique détermine un dépassement, n'acceptant plus le démarrage.
Le contrepoids est étalonné à environ 50 % du poids maximal limite admis par convention
de la cabine avec un maximum de passagers, permettant ainsi un bon compromis évitant une trop
forte tension et sollicitation en puissance du moteur avec celui à vide et une bonne adhérence des
câbles sur la poulie.
En effet, pour les cabines à câble et contrepoids, au-dessus d'une trop lourde charge, le
moteur devra trop forcer pour effectuer des accélérations positives. À l'inverse à vide ou avec un
seul passager, le moteur doit forcer un peu pour effectuer les accélérations négatives, le
contrepoids ayant tendance à entraîner la cabine vers le haut.
De même un poids important fera d'autant plus forcer le vérin à piston d'un ascenseur
hydraulique ou le moteur de la bobine d'un ascenseur à treuil.
⁕ Cellule de porte: On appelle cellule l'équipement qui permet de détecter le passage d'une
personne devant les portes de la cabine. Dans la majorité des cas, elle est optique. Son principe
16
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs
de fonctionnement est lorsqu’un émetteur émet une lumière infrarouge (invisible pour les
humains) vers le récepteur. Si celui-ci "voit" le faisceau, il en déduit que personne n'est devant la
porte. Si le faisceau est coupé, c'est qu'un obstacle se trouve devant.
Une cellule est dite linéaire (Figure.I.14) lorsqu'il n'y a qu'un seul faisceau. La détection se
fait au niveau des genoux et permet de détecter les personnes, les enfants sachant marcher, les
grands animaux. Il ne détectera pas la baguette de pain qui dépasse ou le ballon gonflé à l'hélium
que le petit dernier tient dans sa petite main.
Pour plus de sécurité, les ascensoristes ont inventé la cellule toute hauteur (Figure.I.15). Le
principe de fonctionnement est le même sauf que la détection se fait sur toute la hauteur du
passage libre. Elle détecte tout, même le mouchoir sale laissé à l'abandon ou les ficelles des sacs
poubelles.
⁕ Gaine ou trémie: C’est la partie dans laquelle translate l’ascenseur elle doit être fermée
sur toute sa hauteur.
17
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs
⁕ Système de parachute: Le parachute est bien l'élément le plus important d'un ascenseur.
C'est grâce à son inventeur, Elisha Otis, que quasiment tous les immeubles possèdent un ou
plusieurs ascenseurs. Ce système (Figure.I.16) est constitué du limiteur de vitesse en machinerie
ou en gaine, de la poulie tendeuse en cuvette et du bloc parachute sur la cabine.
Quand la cabine descend trop vite, le limiteur de vitesse fait déclencher le bloc parachute.
Les coins remontent alors violemment et se retrouvent coincé entre les parois du bloc parachute
et le guide. Ce coincement provoque l'arrêt instantané de la cabine (vitesse nominale jusqu'a 1
m/s).
⁕ Limiteur de vitesse: Le limiteur de vitesse (Figure.I.17) est une des parties constitutives
du système parachute des ascenseurs électrique et de certains ascenseurs hydraulique. Cet
élément est placé, en général, en machinerie. Si la cabine descend trop vite, ce système
mécanique se bloque, faisant déclencher la prise parachute sur la cabine. Il est accompagné d'un
contact électrique dit "de survitesse" qui donne l'arrêt du moteur.
18
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs
19
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs
⁕ Les coulisseaux mobiles : Ils sont situés à chaque coin de l'étrier, et sont en appui sur les
guides. Durant le déplacement de la cabine, ceux-ci glissent sur les guides, huilés régulièrement
pour limiter les frottements et les accrocs, et donc le bruit, et augmenter le confort. Dans certains
cas ces coulisseaux peuvent être remplacés par des rollers (petite roue d'un diamètre de 80 mm a
200 mm) comme pour des cabines à grande vitesse ou charges lourdes.
⁕ Systèmes d'alerte : Ils sont utilisés notamment en cas de blocage de la cabine entre les
étages. Une alarme de sécurité fut installée dès les premiers ascenseurs, au départ sous forme de
cloche mécanique. Puis les alarmes électriques de type sirène apparaissent. Les ascenseurs furent
équipés de téléphones d'urgence à partir des années 1970. Aujourd'hui, un bouton d'alarme inclut
les 2 systèmes, où il est nécessaire d'appuyer plusieurs secondes pour lancer l'appel d'urgence
20
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs
envergure et la vitesse un peu plus faible et démultipliée pour permettre au moteur d'avoir une
force suffisante.
Il sert à monter ou descendre par exemple les palettes de produits dans les grandes
surfaces, ainsi que les chariots d'archives par des bibliothécaires ou les lits et brancards dans les
hôpitaux, tout en étant adjoints aux ascenseurs disponibles pour le public.
Un dispositif similaire qui suit lentement une rampe garde-corps d'escalier est un monte-
escalier, fixé sur celui-ci et installé généralement dans les maisons ou les appartements des
particuliers.
21
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs
La pente des ascenseurs de la Tour Eiffel suit l'inclinaison des piliers, étant donc de 54°
du rez-de chaussée au premier étage, puis de 74° jusqu'au deuxième étage, s'apparentant donc
presque aux ascenseurs inclinés. Contrairement à ceux-ci ainsi qu'aux funiculaires, un système
permet au plancher des cabines de rester horizontal tout au long du parcours. L'entretien est
assuré par l'entreprise Schneider Électric [09]. Le premier étage est haut de 58 mètres (20 étages
d'immeuble) et le deuxième étage haut de 116 mètres (40 étages d'immeuble). Ils sont parcourus
à 2 m/s, soit 7 km/h.
Ce furent à l'origine parmi les plus anciens. Au départ, les passagers ouvriers se tenaient
dans une simple nacelle style panier de montgolfière, la trémie circulaire étant en forme de puits
et les cordes puis câbles étaient actionnés manuellement par manivelle. Les chevaux qui tiraient
au début les chargements étaient aussi descendus. Les premiers moteurs qui suivirent furent à
vapeur.
22
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs
On nomme également ascenseurs des dispositifs destinés à déplacer des bateaux entre
deux niveaux à l'aide de bacs remplis d'eau. Le premier fut construit à Anderton au Royaume-
Uni en 1872.
Les accélérations verticales étant les principales procurant des sensations, le principe a
été développé en tant qu'attraction :
A.Tours de chute
Depuis les années 1990, les fêtes foraines, puis de plus en plus nombreux parcs, ont
complété leurs manèges d'attractions purement verticales, conjointement aux Reverse bungee, se
déplaçant autour du pylône central d'une tour de chute (Figure.I.22).
23
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs
Pour atteindre une même vitesse, la sensation augmente moins en augmentant la durée de
l'accélération plus progressive (ascenseurs) que sa valeur (attraction). D'autres tours attractives
plus familiales effectuent des va-et-vient successifs de montées et mini-chutes ou de montées
subites.
L'idée d'une telle traction, utilisant cette fois le principe par câble, poulie et contrepoids
manœuvrant la cabine des ascenseurs, a été développée à partir de 1994, dans successivement
quatre parcs de Disney, dont celui français de Marne-la-Vallée en 2007, en utilisant la
technologie développée par la Société Otis, dans un immeuble dénommé Tour de la Terreur. La
cabine est accrochée cette fois à deux séries de câbles, l'une traditionnelle en haut, et la seconde
la tirant vers le bas, procurant ainsi une série d'airtimes en « éjector » ou Hyper Drop,
l'accélération vers le bas devenant supérieure à celle d'une chute libre jusqu'à -1,4 g, alternée
également par de fortes accélérations vers le haut.
Un ascenseur incliné est un mode de transport guidé qui utilise une cabine unique
circulant sur une voie sur rails en pente (généralement de longueur modeste), tractée par un ou
plusieurs câbles depuis la station terminale amont.
24
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs
Il se distingue en appellation du funiculaire par sa cabine unique, bien que l'on qualifie
souvent celui ici identiquement, comme le funiculaire de Montmartre. Certains petits ascenseurs
inclinés à cabine vitrée longent aussi les escaliers parallèlement à l'analogue d'un escalator et
également 2 km/h, dans plusieurs correspondances de stations de métro par exemple.
I.8. Conclusion
Nous avons organisé ce chapitre autour de sept grands axes dans le but de donner une vue
claire et détaillée sur les monte-charges et les ascenseurs. En effet, nous avons commencé par un
tour d’horizon sur ces derniers, en donnant à chaque fois des dates de création et de
développement. Nous avons consacré la suite sur l’étude des ascenseurs à traction à câbles et
leurs développements dans le monde. Pour cela, nous avons étudié ses éléments constitutifs ainsi
que quelques types spécifiques. Cette catégorie des ascenseurs sera exploitée pour l’élaboration
de notre projet présenté dans ce manuscrit. Cela fait l’appel d’un nouveau chapitre qui sera limité
sur les différentes techniques de commande de ce type de systèmes.
25
CHAPITRE II
Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles
Résumé :
Dans ce chapitre, nous présenterons les différentes techniques pour automatiser les ascenseurs à
traction à câbles, nous allons par la suite se concentrer sur l’automatisation à base des
en détaillant la carte utilisée dans ce projet ainsi que ses éléments constitutifs.
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles
II.1. Introduction
Les ascenseurs sont aujourd’hui programmés. C’est la carte électronique qui prévoit que la
commande d’un étage en provenance de l’intérieur de la cabine a la priorité sur un appel venant
de l’extérieur. C’est encore elle qui déclenche la fermeture automatique des portes, les signaux
sonores, la télésurveillance, l’arrêt de l’appareil en cas de surcharge ou de toute autre anomalie
de fonctionnement.
La commande électrique [14] est une spécialité dont le domaine d'application est
théoriquement illimité allant des applications les plus simples à celles les plus complexes. C'est
un profil qui nous permet:
♦ d’acquérir une méthode où une démarche méthodologique complète pour l'étude et la
conception des systèmes de commande.
♦ de connaitre les différentes techniques de commande classiques et modernes.
♦ de savoir évaluer les performances d'un système de commande.
♦ d’avoir des connaissances pluridisciplinaires afin d'être à jours avec la nature des
systèmes industriels moderne qui sont pluri technologique.
♦ de passer des circuits classiques aux circuits modernes basés sur la logique
programmable : PLA, GAL, FPGA, Arduino...
Il existe plusieurs types de commande, citons les plus utilisées : Commande de faible coût
et faible performance (commande scalaire), Commande à haute performance (commande
vectorielle par orientation de flux rotorique) qui assure une dynamique élevée, La commande
directe du couple (DTC: Direct Torque Control), La commande optimale, commande
adaptative…etc
La partie commande d'un automatisme [15] est le sous-ensemble qui effectue les
opérations de calcul et transmet les ordres à la partie opérative. Elle est généralement composée
27
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles
Depuis, leur puissance de calcul et l'intégration des transistors qui les constituent n'ont
pas cessé d'évoluer. On trouve désormais les microprocesseurs dans la plupart des applications,
que ce soit, pour piloter une centrale, à l'intérieur d'un ordinateur ou bien pour remplacer le
programmateur d'une machine à laver.
Les microprocesseurs ne sont jamais employés seuls, mais des circuits périphériques
sont toujours associés avec eux pour pouvoir être intégrés au sein d'une application. Un des
avantages d'un montage à base de microprocesseur par rapport à un montage en logique câblé,
est sa souplesse d'emploi [16]. En effet, nous entrons dans le domaine de la logique
programmable ou le fonctionnement du montage dépend d'un programme logé dans une
mémoire, celui-ci peut être modifié pour changer les équations régissant l'application, sans
toutefois entrainer de changement au niveau du câblage des entrées sorties.
Le contrôleur D-LC (Figure.II.2) est adapté à tous les types d’opération, soutenue par un
microprocesseur programmable contenant des BPC, particulièrement fiable, facile à installer et à
entretenir. Ses caractéristiques de base: 16 arrêts APB ou 8 arrêts de Down collective – sélective
ou 6 arrêts complet collective–sélective Facilité de programmation et de détection d’erreur
L’accent sur la sécurité de l’ascenseur à l’aide de multiples de sécurité électrique paramètres
Protection contre les chocs électriques de la porte de voiture automatique et la voiture et l’arbre
28
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles
Fournit un éclairage 230VAC, par un relais différentiel interrompre Simplex ou duplex Plein
respect ΕΝ 81-1 et 2 des règlements Prise en charge des ΕΝ 81-70 pour les PDD et ΕΝ 81-72
pour les ascenseurs lutte contre l’incendie.
Le système de contrôle par D-LC [17] prend en charge toutes les opérations de D-LC
contrôleur étendu pour les applications de levage jusqu’à 48 arrêts et les groupes jusqu’à 8
ascenseurs. Il est adapté pour une connexion série avec l’arbre et des éléments de la cabine et
essentielles pour les applications à haute levée hausse.
Les ascenseurs sont aussi commandés par des microcontrôleurs (Figure.II.3) et le système
de contrôle par microcontrôleur doit être capable d’identifier la présence d'utilisateurs ou
d’objets se trouvant dans le cours d'accès à la cabine. Si une présence est détectée, le système de
contrôle devra rouvrir complètement les portes d'accès ou les maintenir ouvertes, puis attendre
l’arrêt de la détection. Terminée la détection, le système doit attendre 5 secondes
supplémentaires avant de fermer les portes et de reprendre son fonctionnement normal. Pendant
le trajet, les portes doivent toujours être maintenu fermées. En aucun cas la cabine de l'ascenseur
devra entrer en mouvement sans que les portes d'accès soient complètement fermées
L'ascenseur doit être capable d'élever une charge maximale de 750 Kg, le poids de la
cabine n’étant pas pris en compte. Chaque fois que la charge maximale sera dépassée, le système
de contrôle de l'ascenseur actionnera une alarme sonore/lumineuse. Puis il attendra en gardant la
29
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles
cabine immobilisée que le poids de cette dernière redescende en dessous du seuil toléré, tout en
maintenant les portes ouvertes ou en les rouvrant complètement. Le système devra indiquer
l'étage auquel se trouve la cabine à chaque instant.
30
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles
contenue dans des mots codés sous forme binaire ou bien hexadécimale. C'est le type
d'information délivrée par un ordinateur ou un module intelligent.
On utilise les API (Figure.II.4) dans tous les secteurs industriels pour la commande des
machines (convoyage, emballage ...) ou des chaînes de production (automobile, agroalimentaire
...) ou il peut également assurer des fonctions de régulation de processus (métallurgie, chimie ...).
Il est de plus en plus utilisé dans le domaine du bâtiment (tertiaire et industriel) pour le contrôle
du chauffage, de l'éclairage, de la sécurité ou des alarmes.
Le programme est écrit et compilé par des utilisateurs sur un matériel externe grâce à des
langages adaptés. Il est téléchargé ensuite dans l’API. Les automates programmables industriels
sont donc des systèmes embarqués destinée à piloter en ambiance industrielle et en temps réel
des procédés automatiques. [18]
(a) (b)
Figure. II.4. API. (a) Compact Schneider sr2b201bd. (b). Modulaire Schneider Modicon m580.
Les ascenseurs pourraient être commandés aussi par des API, ci-dessous une figure qui
démontre la commande d’un ascenseur à base d’API.
31
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles
Figure. II.5. API. Alimentation des différents blocs de l’automate qui commande un ascenseur.
II.3. L’Arduino
L’Arduino est une plate-forme de prototypage d'objets interactifs à usage créatif constituée d'une
carte électronique et d'un environnement de programmation. Sans tout connaître, ni tout
comprendre de l'électronique, cet environnement matériel et logiciel permet à l'utilisateur de
formuler ses projets par l'expérimentation directe avec l'aide de nombreuses ressources
disponibles en ligne expérimental pont tendu entre le monde réel et le monde numérique,
Arduino permet d'étendre les capacités de relations humain/machine ou environnement machine.
32
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles
Il existe plusieurs types de cartes Arduino, nous pouvons citer à titre d’exemple : la carte
UNO Leonardo Diecimila (Figure.II.6), la carte MEGA: ADK (Figure.II.7), la carte DEU
(Figure.II.8) et la carte MEGA 2560 (Figure.II.9),….etc, nous allons présenter ci-dessous cette
dernière carte en détaille.
33
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles
34
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles
L'Arduino MEGA 2560 (Figure.II.9) est une carte microcontrôleur basé l’ATmega
2560. Il dispose de 54 broches numériques d'entrée / sortie (dont 14 peuvent être utilisées comme
sorties PWM), 16 entrées analogiques, 4 UART (ports série matériels), une MHz oscillateur en
cristal de 16, d'une connexion USB, une prise d'alimentation, d'une embase ICSP et un bouton de
réinitialisation. Il contient tout le nécessaire pour soutenir le microcontrôleur, il suffit de le
connecter à un ordinateur avec un câble USB ou avec un adaptateur AC-DC ou batterie pour
commencer.
Le Méga est compatible avec la plupart des boucliers conçus pour l'Arduino
Duemilanove ou Décimal, le tableau ci-dessous représente les caractéristiques de cette carte [21].
35
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles
La carte Arduino MEGA 2560, comme toutes les cartes électroniques est un support
plan, flexible ou rigide, généralement composé d’époxy ou de fibres de verre. Elle possède des
pistes électriques disposées sur une, deux ou plusieurs couches (en surface et/ou en interne) qui
permettent la mise en relation électrique des composants électroniques. Chaque piste relie tel
composant à tel autre, de façon à créer un système électronique qui fonctionne et qui réalise les
opérations demandées.
A. Le microcontrôleur ATMega2560
36
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles
Les Atmel sont des composants dits RISC (Reduced Instructions Set Computer), ou
encore (composants à jeux d’instructions réduit). Ces microcontrôleurs utilisent l’architecture de
Harvard (Figure.II.10): c'est-à-dire le programme et les données sont stockés dans des mémoires
physiquement séparées. (Deux bus de données. Un bus est utilisé pour les données et un autre
pour les instructions).
37
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles
38
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles
peut alimenter la carte à l'aide de cette broche, ou, si l'alimentation est fournie par le jack
d'alimentation, accéder à la tension d'alimentation sur cette broche.
C. Les ports
39
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles
D. Ports de communication
Ces broches peuvent être connectées avec des accessoires d’exploitation d’un réseau
sans fil et ne sont pas visibles comme : wifi, GPS, Bluetooth, on trouve notamment :
♦ Ports de communication série (Port Série Serial) : 0 (RX) et 1 (TX) ; Port Série
Serial 1 : 19 (RX) et 18 (TX) ; Port Série Serial 2 : 17 (RX) et 16 (TX) ; Port Série
Serial 3 : 15 (RX) et 14 (TX). Utilisées pour recevoir (RX) et transmettre (TX) les
données séries de niveau TTL. Les broches 0 (RX) et 1 (TX) sont connectées aux
broches correspondantes du circuit intégré programmé en convertisseur USB-vers-
série de la carte, composant qui assure l'interface entre les niveaux TTL et le port
USB de l'ordinateur à l’aide d’une interface appelée Serial Périphérie Interface
(SPI), est un protocole de données série synchrone utilisées par les
microcontrôleurs pour communiquer avec un ou plusieurs périphériques rapidement
sur de courtes distances. Il peut également être utilisé pour la communication entre
les deux microcontrôleurs. Avec une connexion SPI, il y a toujours un dispositif
maître (généralement un microcontrôleur) qui contrôle les périphériques. En règle
générale, il y a trois lignes communes à tous les appareils [25] :
1- MISO (port 50) - La ligne esclave pour envoyer des données au maître.
2- MOSI (port 51) - La ligne principale pour l’envoi de données vers les
périphériques.
3- SS (port 53) – est une ligne spécifique sur chaque périphérique que le maître
peut utiliser pour activer et désactiver des dispositifs spécifiques.
40
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles
♦ Port SCK (port 52) : Les impulsions d'horloge qui synchronise la transmission de
données générées par le maître.
♦ I2C / TWI broches : elles se composent de [26]:
1- (SDA). Est sur la broche numérique 20.
2- (SCL). Est sur la broche numérique 21.
Ces broches peuvent être connectées avec des accessoires d’exploitation d’un réseau
sans fil FM.
♦ Broches d'entrée analogiques [23] : La carte Mega2560 dispose de 16 entrées
analogiques (numérotées de 0 à 15), chacune pouvant fournir une mesure d'une
résolution de 10 bits (c.-à-d. sur 1024 niveaux soit de 0 à 1023) à l'aide de la très
utile fonction Anal og Read () du langage Arduino. Par défaut, ces broches
mesurent entre le 0V (valeur 0) et le 5V (valeur 1023), mais il est possible de
modifier la référence supérieure de la plage de mesure en utilisant la broche AREF
et l'instruction analog Reference () du langage Arduino.
♦ ADC : Un signal analogique est celui qui peut prendre un certain nombre de
valeurs, contrairement à un signal numérique qui n'a que deux valeurs : HAUT et
BAS. Pour mesurer la valeur des signaux analogiques, l'Arduino a intégré
analogique-numérique (ADC). L'ADC transforme la tension analogique en une
valeur numérique.
Il existe plusieurs modèles fabriqués par le ATMEL. Le choix de cette carte dépend de
plusieurs critères de sélection dont nous avons tenir compte :
41
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles
L’interface de l’IDE Arduino est plutôt simple (voir Figure.II.12), il offre une interface
minimale et épurée pour développer un programme sur les cartes Arduino. Il est doté d’un
éditeur de code avec coloration syntaxique (zone 01) et d’une barre d’outils rapide (zone 02).
Ce sont les deux éléments les plus importants de l’interface, c’est ceux que l’on utilise le plus
souvent. On retrouve aussi une barre de menus (zone 03) plus classique qui est utilisé pour
accéder aux fonctions avancées de l’IDE. Enfin, une console (zone 04) affichant les résultats de
la compilation du code source, des opérations sur la carte,…etc
A. Fonctions d’initialisation :
♦ Begin () : initialise communication avec Arduino "maître"
♦ Begin (adresse) : initialise communication avec Arduino "esclave".
42
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles
43
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles
44
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles
Les cartes Arduino donnent vraiment un potentiel de création quasi infini pourvu que
l’on dispose d’un matériel approprié. Il est possible de réaliser des dispositifs, de gérer des
caméras, de commander des moteurs, d’alimenter automatiquement un plan au bout d’un laps de
temps.
L’autre intérêt est de faire de cet investissement un grand avantage dans l’application de
contrôle et de commandes moderne en domotique. Il est clair que l’Arduino permet d’assurer les
principaux protocoles d’interfaçage : communication bidirectionnel, acquisition (conversion) et
traitement des différents types de signaux avec une bonne précision et rapidité avec une mémoire
de programme de données importantes.
II.4. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté les différentes techniques de commande et/ou
d’automatisation des ascenseurs à traction à câbles, et nous avons bien concentré sur la
commande à base des microcontrôleurs, cela à fait l’objet d’introduire l’apport de ce travail. Il
s’agit d’une commande numérique en utilisant la carte de prototypage « Arduino MEGA 2560 ».
Nous avons terminé par quelques détails sur les éléments constitutifs de la carte pour mieux
comprendre son bon fonctionnement. Il suffi juste de connecter la carte à l’ordinateur (via le
câble USB, en général), lancer « Arduino IDE » (c’est le logiciel qui permet de programmer la
carte), mettre en place les notre composants, les relier à la carte, coder le programme, le charger
sur la carte grâce au bouton téléviser et le programme s’exécutera ensuite en boucle.
45
CHAPITRE III
Conception et Réalisation du Prototype de
l’Ascenseur
Résumé :
Dans ce chapitre, nous présenterons l’approche théorique utilisée pour concevoir notre système,
nous allons par la suite se concentrer sur le langage Arduino, en passant par ses différentes
fonctionnalités de base, et le logiciel Proteus qui nous a permet de simuler notre système avant
III.1. Introduction
La technologie informatique dans le monde des ascenseurs est adaptée. A cet niveau, les
services et les sociétés informatiques doivent donc suivre et accompagner cette dynamique, de ce
fait, ils sont amenés à revoir leurs démarches informatiques afin d’avoir une meilleure réactivité,
soit face à la concurrence, soit pour préserver une avance dans le domaine de commande des
ascenseurs.
Dans cette partie, nous allons concevoir une commande numérique à base d’Arduino Mega
2560, cette carte sera implantée dans un circuit électrique pour répondre au cahier de charge de
notre prototype réalisé, la carte Arduino sera programmée par son interface sur un PC, après la
simulation du programme Arduino sur le logiciel ISIS Proteus.
Dans ce qui suit, nous allons présenter les notions du langage Arduino ainsi que l’interface
Arduino de programmation et le logiciel de simulation. Ce dernier nous a permet de simuler le
circuit de commande avant de le réaliser en réalité.
Dans ce qui suit, nous allons présenter l’approche théorique pour concevoir notre système.
D'une manière générale un système peut se décomposer en deux parties qui coopèrent: L’une est
dite partie “opérative“, l’autre est dite partie “commande“. Dans un ascenseur, l'ensemble
électromécanique (cabine, moteur, portes,...) constitue la partie opérative, les boutons d'appel, la
logique (combinatoire, séquentielle, programmée) constituent la partie commande selon la figure
suivante.
47
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur
Cette partie consiste à étudier le fonctionnement de l’ascenseur, pour cela nous avons
choisis l’étude de spécifications qui est un processus d’abstraction et qui consiste à représenter
graphiquement les aspects essentielles de système. Cette étude se base sur le modèle SA-RT.
B. Diagramme de contexte
Ce diagramme (Figure.III.2) représente la fonction principale du système avec les
composants bords qui modélisent l’environnement du système. Il permet d’identifier
ce qui à la charge du système et ce qui à la charge de l’environnement.
C. Diagramme préliminaire
Ce diagramme (Figure.III.3) permet de représenter la décomposition du système au
sous systèmes. Les fonctions de sous systèmes sont représentés par transformation de
données.
48
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur
Opérateur Moteur
Bouton
d'appel
M/A Cmd-monté
Appel -cabine
Cmd-descente
Capteurs
cabine
Présence cabine
Gérer ascenseur
Etat de porte
Capteurs porte Message AFF
Afficheur LCD
Appel-cabine Cmd-descente
Compter
M/A temps
9.0
Appeler
cabine Descente
2.0 D cabine
D 8.0
Temps écoulé
D
Appel saisi
Appel effectué
Monter
Contrôler & D cabine
D gérer 7.0
Lire Ascenseur
Position 1.0
position Porte fermé
lue
cabine
Cmd-monté
3.0
Porte ouverte
Présence
Ap <P
cabine D
Ap<P Tester
Position saisie porte
D 6.0
D
Comparer Afficher
App / Pos message
4.0 5.0
Message AFF
49
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur
Dans cette partie nous allons citer pour chaque bloc fonctionnel du diagramme préliminaire
du système les prés et les post conditions pour le fonctionnement
50
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur
Appel lue
Saisir
Contrôler
appel
lire appel
2.2
2.1
Appel saisi
Le principe de la commande utilisée pour notre prototype est résumé sur la figure suivante :
La carte Arduino Mega 2560 a été programmée en utilisant l’interface Arduino, pour cela
nous allons présenter rapidement cette dernière dans ce qui suit.
51
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur
Dans cette partie, nous allons expliquer comment nous avons programmé la carte Mega
2560 en utilisant le langage Arduino, par la suite la simulation du programme à base d’ISIS
Proteus sera présentée, en donnant quelques détails sur ce logiciel.
Le langage Arduino [27] est inspiré de plusieurs langages. On retrouve notamment des
similarités avec le C, le C++, le Java et le Processing. Le langage impose une structure
particulière typique de l’informatique embarquée. La fonction setup contiendra toutes les
opérations nécessaires à la configuration de la carte (directions des entrées sorties, débits de
communications série, etc.).
La fonction loop elle est exécutée en boucle après l’exécution de la fonction setup. Elle
continuera de boucler tant que la carte n’est pas mise hors tension, redémarrée (par le bouton
reset). Cette boucle est absolument nécessaire sur les microcontrôleurs étant donné qu’il n’on
pas de système d’exploitation. En effet, si l’on omettait cette boucle, à la fin du code produit, il
sera impossible de reprendre la main sur la carte Arduino qui exécuterait alors du code aléatoire.
52
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur
Il existe d’autres types de base mais ils ne sont qu’un alias de ceux cités précédemment,
la liste des types est disponible sur la page des références du site Arduino
(http://arduino.cc/en/Reference/HomePage). La déclaration des variables suit cette syntaxe:
Exemples :
const int constante = 12 ;
float univers = 42.0 ;
char lettre = ‘b’ ;
String chaine = "Hello World " ;
long tableau[12] ;
boolean vrai = true ;
On retrouve les opérateurs les plus courants pour les types de bases. Parmi eux, =
(affectation), = = (comparaison), != (différence), <, >, <=, >=, && (et logique), || (ou logique), !
(non logique). On retrouve aussi les opérateurs mathématiques (+, -, *, /, %) et les opérateurs
logiques bit à bit (^ (XOR), & (et), | (ou), ~(non), << (décalage logique à gauche), >> (décalage
logique à droite)).
Les structures de contrôle sont elles aussi similaires aux langages de références. On y
retrouve toutes les structures de contrôle standard, conditions, boucle, switch, fonctions, etc. On
peut aussi écrire des structures et des classes. Chaque structure de contrôle est suivie d’un bloc
d’instructions délimitées par des accolades. Le tableau.III.3 présente une liste des structures de
contrôles Arduino les plus utilisées.
Les fonctions, les structures et les classes se déclarent de la même façon qu’en C++.
Elles se déclarent sous cette forme :
Structure :
struct <nom> {
<type> <nom du champ> ;
};
53
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur
Fonction :
<type de retour> <nom>(<paramètre>) {
<instruction>
}
Classe :
class <nom> {
public :
<attributs et champ publics>
private :
<attributs et champ privés>
protected :
<attribut et champ privés>
};
54
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur
A. Les entrées/sorties
Ces fonctions permettent d’envoyer ou de mesurer une tension sur une des broches de
la carte. Dans un premier temps, avant d’effectuer une mesure ou d’envoyer une commande. Il
est nécessaire de définir la direction des broches utilisées. Pour cela on fait appel à la fonction
pinMode en lui donnant d’une part, la broche concernée, et d’autre part, la direction:
void setup() {
pinMode(1,OUTPUT) ; // Broche 1 en sortie
pinMode(2,INPUT) ; // Broche 2 en entrée
}
Une fois cette configuration faite, on peut procéder à l’utilisation des broches. Toutes
les broches sont capables d’écrire et de lire des données numériques (c'est-à-dire des 0 (0V) ou
des 1 (5V)). Mais, certaines disposent de fonctionnalité supplémentaire.
Toutes les cartes Arduino possèdent des entrées analogiques. Ce sont les broches A0-
A1-A2 etc. Elles permettent de lire des tensions analogiques (comprise entre 0 et 5V) et de le
convertir en entier (compris entre 0 et 1023) proportionnellement à la tension mesurée.
Certaines cartes Arduino possède des sorties analogique faisant l’opération inverse (met une
tension sur la broche proportionnellement à l’entier donné).
B. La gestion du temps
Pour la plupart des applications d’ascenseurs, il est nécessaire de faire intervenir des
intervalles de temps. Par exemple, pour gérer le temps d’appui sur un bouton ou pour faire une
sonnerie qui se répète un certains nombre de fois. Le langage Arduino fournis quelques fonctions
permettant de gérer le temps.
55
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur
Il est possible d’insérer une pause dans son programme pendant un instant. Pour cela,
on utilise les fonctions delay et delayMicroseconds qui insère une pause suivant le paramètre
passé (en milliseconde pour l’un, en microseconde pour l’autre). Cependant ces fonctions
bloquent le microcontrôleur, on ne peut alors plus effectuer aucune action.
En plus d’insérer une pause, il est possible de mesurer le temps. De la même manière
que les fonctions de délai, on utilise les fonctions millis et micros qui donnent le nombre de
milliseconde (respectivement microseconde) depuis le lancement de la carte. Ces fonctions
incrémentent une variable (interne). Ces variables se remettent à zéro une fois le maximum
atteint (overflow). La variable, utilisée pour les millisecondes, atteint sont maximum au bout de
49 jours et 17 heures et la variable utilisée pour les microsecondes au bout de 71 minutes et 34
secondes environ. Il faut donc faire attention lors de l’utilisation de ces fonctions pour des
utilisations longues durées.
C. Les Interruptions
Vu qu’il est possible de mesurer les événements ponctuellement (via les fonctions
d’entrées/sorties) on utilise généralement les interruptions pour du code critique (arrêt d’urgence
de la cabine par exemple) ou des événements non-ponctuels (transmissions de données depuis
un ordinateur par exemple).
Aussi, le nombre d’interruption externe est limité sur à 2 sur la plupart des cartes
Arduino. Les interruptions sont utilisables sur les broches compatibles seulement. Pour choisir
la fonction et la broche utilisée pour l’interruption, on utilise la fonction attachInterrupt. On
peut utiliser detachInterrupt pour supprimer l’interruption. Il est possible de partir en
interruptions sur 4 types d’événements :
56
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur
Avant d’envoyer notre programme vers la carte, il faut dire au logiciel quel est le nom
de la carte et sur quel port elle est branchée. Choisir la carte que l’on va programmer
(Figure.III.7). Ce n’est pas très compliqué, le nom de notre carte est indiqué. Allez dans le menu
“ Tools” (“outils” en français) puis dans “ Board” (“carte” en français). On doit vérifier que c’est
bien le nom “Arduino ATMEGA 2560 ” qui est coché. Si ce n’est pas le cas, on doit le cocher.
57
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur
Il faut allez dans le menu Tools, puis Serial port. Là, on doit choisir le port COM18, le
numéro 18 étant le numéro du port qui est affiché. Le COM3 il n’est quasiment jamais connecté
à notre carte.
Maintenant, il faut envoyer le programme vers la carte. Pour ce faire, il suffit de cliquer
sur le bouton Téléverser, en jaune-orangé sur la figure.III.9.
58
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur
Proteus [28] est une suite logicielle destinée à l'électronique. Développé par la société
Labcenter Electronics, les logiciels incluent dans Proteus Professional permettent la CAO
(Construction Assistée par Ordinateur) dans le domaine électronique. Deux logiciels principaux
composent cette suite logicielle : ISIS et ARES. Cette suite logicielle est très connue dans le
domaine de l'électronique. De nombreuses entreprises et organismes de formation utilisent cette
suite logicielle. Outre la popularité de l'outil, Proteus possède des avantages:
La suite logicielle ISIS de Proteus est principalement connue pour éditer des schémas
électriques. Par ailleurs, la suite permet également de simuler ces schémas ce qui permet de
59
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur
déceler certaines erreurs dès l'étape de conception. Indirectement, les circuits électriques conçus
grâce à cette suite peuvent être utilisé dans des documentations car elle permet de contrôler la
majorité de l'aspect graphique des circuits.
Le circuit de commande de notre ascenseur est réalisé sous cette suite logicielle (ISIS),
il est clairement démontré sur la figure ci-dessous.
Cette suite logicielle est un outil d'édition et de routage qui complète parfaitement ISIS.
Un schéma électrique réalisé sur ISIS peut alors être importé facilement sur ARES pour réaliser
le PCB (Printed circuit board) de la carte électronique. Bien que l'édition d'un circuit imprimé
soit plus efficiente lorsqu'elle est réalisée manuellement, ce logiciel permet de placer
automatiquement les composants et de réaliser le routage automatiquement.
60
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur
(a)
(b)
Figure. III.11. (a) Fenêtre ARES pour le PCB. (b) Disposition des circuits pour le routage.
61
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur
Dans cette partie, nous allons présenter les étapes de réalisation du prototype de notre
ascenseur, il s’agit d’un ascenseur pour un immeuble R+2 (Rez-de-chaussée + 2 étages), et les
différents composants électroniques utilisées pour réaliser le circuit de commande et de
puissance.
Nous pouvons citer les composants les plus importants utilisés pour concevoir le système :
A. Bouton poussoir
B. Relais électromécanique
C. Les composants d’affichage
D. Le moteur à courant continu
E. La carte RFID
F. Les LED
G. Les fils
H. Les résistances
I. Les potentiomètres
J. Plaque d’essai
K. Composants de structure
L. Capteur de position
A. Bouton poussoir : est un interrupteur simple qui permet de contrôler les capacités
d'une machine ou d'un objet. C'est le principal moyen d'interaction entre l'homme et la
machine.
62
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur
63
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur
Ces moteurs sont les plus classiques, et c'est ce genre de moteurs qu'on retrouve le
plus souvent dans les appareils électroniques (lecteur CD, voiture télécommandée,
etc.). Ils possèdent deux fils, et reçoivent du courant continu.
F. Les LEDs : sont de petites lampes spéciales LED signifie (Light Emitting Diode),
ou (diode électroluminescente) qui sont disponibles dans une large sélection de tailles
et de couleurs. Toutes les LED utilisées dans ce projet sont du même type de la figure
suivante.
64
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur
G. Les Files : La machine à courant continu (MCC) a été utilisée très tôt dans les
applications
H. Les Résistances : La machine à courant continu (MCC) a été utilisée très tôt dans
les applications
Pour la réalisation de notre prototype, nous avons utilisé les cornières en aluminium de
dimension 30x30 (Figure.III.22) et des plaques Forex de dimension 3mm (Figure.III.23), et des
outils pour découper et visser les pièces.
65
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur
Nous avons placé le capteur de position sur la cabine comme le montre la figure
suivante :
(a) (b)
66
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur
(c)
Figure. III.24. étapes de fabrication de la structure prototype de l’ascenseur.
(a) (b)
Figure. III.25. étapes de fabrication
67
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur
III.6. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté l’approche utilisée pour concevoir le circuit de
commande de notre système, nous avons par la suite donné une brève présentation sur l’interface
utilisée pour programmer la carte Arduino Mega 2560, à savoir l’interface Arduino, en donnant
les grandes étapes de programmation. Avant d’implémenter notre programme, nous avons fait
une simulation de ce dernier à l’aide du logiciel Proteus, ce logiciel contient deux suites : l’ISIS
et l’ARES, la première est désignée pour le design schéma électrique du circuit de commande,
par contre la deuxième est désignée pour l’édition du routage et la création du PCB du circuit de
commande. Enfin, nous avons présenté en photos les composants utilisés pour la fabrication de
la structure de l’ascenseur ainsi que ses grandes étapes. Après la simulation du programme, ce
dernier a été implémenté sur la carte Mega 2560, et notre prototype a fonctionné parfaitement.
68
CONCLUSION GÉNÉRALE
Conclusion Générale
Dans ce modeste travail, nous avons donné une vue claire et détaillée sur les monte-charges
et les ascenseurs. En effet, nous avons commencé par un tour d’horizon sur ces derniers, en
donnant à chaque fois des dates de création et de développement. Nous avons se concentrer par
la suite sur l’étude des ascenseurs à traction à câbles et leurs développements dans le monde.
Une étude des éléments constitutifs ainsi que quelques types spécifiques de ce dernier a été faite.
Cette catégorie des ascenseurs a été bien exploitée pour fabriquer notre prototype d’ascenseur à
deux étages.
Par la suite nous avons effectué un bref tour sur les différentes techniques de commande
et/ou d’automatisation des ascenseurs à traction à câbles, et nous avons bien concentré sur la
commande à base des microcontrôleurs, cela à fait l’objet d’introduire l’apport de ce travail.
Comme vous l’avez vue sur ce manuscrit, une belle structure d’un ascenseur à deux étages a
été fabriquée par succès par des moyens très modestes, ce prototype fonctionne parfaitement et il
pourrait être un système didactique de simulation des essais pour améliorer ce type d’ascenseurs.
69
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Références Bibliographiques
[01] :http://lycees.ac-rouen.fr/maupassant/site2/BEPME/Dostech/Dos_tech_mont_charg.pdf
[02] :http://www.ufmatp.com/test/administration/uploads/e0c861aa382bb4f0fe74ce7934a6eea71257e881.
pdf
[03] :http://logoplus.pagesperso-orange.fr/private/topo_monte_charge.pdf- Michel LALOY (d’après
brochure Otis) et Wikipédia
[04] https://www.syderal.fr/histoire-ascenseur/
[05] https://www.energieplus-lesite.be/index.php
[06] http://www.otis.com/site/ca-fra/pages/AboutElevators.aspx
[07] https://fr.wikipedia.org/wiki/Ascenseur
[08] http://immobilier.lefigaro.fr/article/la-folle-course-a-la-vitesse-des-ascenseurs-de-gratte-
ciel_6fbd8b42-d3fd-11e6-89bf-777adbd27c0b/
[09] :Jean-Louis Dell'Oro, « 5 chiffres surprenants sur les ascenseurs en France », challenges.fr, 2 avril
2015.
[10] :https://www.sitemai.eu/page/Lewarde
[11] :http://centriris.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=391:la-cage-ou-ascenseur-
&catid=38:les-outils-de-la-mine&Itemid=37
[12] :http://lascenseurauquotidien.com/lascenseur-convivial/
[13] :https://thyssenkrupp-ascenseurs-le-laps.com/le-saviez-vous/un-ascenseur-comment-ca-marche-gros-
plan-sur-la-carte-electronique/
[14] :http://univ-uargla.dz/docs/ftlmd/Fiche_Technique_Licence_commande_electrique.pdf
[15] :https://fr.wikipedia.org/wiki/Partie_commande
[16] :MAYEUX P., Cours sur le PIC, 2012, Uhttp://p.may.chez-alice.frU.
[17] :http://slkalgerie.com/site/?c=systemes-de-controle-microprocesseur-panneaux-d-exploitation
[18] : Memoire De Master : AUTOMATISATION ET REALISATION A PETITE ECHELLE
(MAQUETTE) D’UNE CHAINE TRANSPORTEUSE DE BRIQUES de UNIVERSITE
HASSIBA BENBOUALI DE CHLEF à Chlef, Juin 2016
[19] :Mémoire MASTER ACADEMIQUE : UNIVERSITE KASDI MERBAH OUARGLA de Etude et
Réalisation d’une Commande Domotique par ARDUINO Via Infrarouge a de l’année : 04/06/2017
[20] :https://www.flossmanualsfr.net/_booki/arduino/arduino.pdf mai 2017
[21] :ERIK Bartmann. « Le grand liver d’Arduino ». 2eme Edition. 2015. Liver
[22] :http://fr.farnell.com/atmel/atmega2560-16au/micro-8-bits-256k-flash-
5vcms/dp/1288330#techDocsHook mai 2017
[23]:https://www.flossmanualsfr.net/_booki/arduino/arduino.pdf mai 2017
[24]: ERIK Bartmann. « Le grand liver d’Arduino ». 2eme Edition. 2015. Liver
[25]: http://www.mon-club elec.fr /pmwiki_reference_arduino/pmwiki.php?n=Main. LibrairieSPI. Mai
2017
[26] : http://igm.univ-mlv.fr/~duris/NTREZO/20042005/Nguyen-Vongvilay-Wolowiec Bluetooth.pdf mai
2017
[27] http://www.centralmedia.fr/download/premiers_pas_en_informatique_embarquee.pdf
[28] http://www.magoe.net/coursUniv/coursUniv_146_pdf.pdf
70