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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE DJILLALI LIABES DE SIDI-BEL-ABBES


Faculté de Génie Électrique
Département d'Électrotechnique

Projet de Fin d’Etudes présenté par :

Mr.BELKACEMI Moussa.
Mr. BENADLA Yahia.

Pour l'obtention du diplôme de :

Master en Électrotechnique
Parcours : Commande électrique
Intitulé du mémoire :

Conception et réalisation d’une


commande d’un ascenseur à base
d’Arduino.

Présenté devant le jury composé de :

Pr. FLLAH M.K. Maître de Conférences A (U.D.L. Sidi Bel-Abbés) Président


Dr. TOLBI B. Maître de Conférences B (U.D.L. Sidi Bel-Abbés) Encadreur
Mr. ZATLA H. Maître Assistant B (U.D.L. Sidi Bel-Abbés) Examinateur

Soutenu en : Juin 2018


Dédicaces

Dédicace

Je tiens C’est avec grande plaisir que je dédie ce modeste travail:


À l’être le plus cher de ma vie, ma mère.
À celui qui m’a fait de moi un homme, mon père.
À Mes chers Frères et Sœurs.
À Le petit enfant BELKACEMI Ben Ali.

À tous mes amis de promotion de 2éme année Master CE en électrotechnique,


toute personne qui occupe une place dans mon cœur.

À tous les membres de ma famille et toute personne qui porte le nom


BELKACEMI, je dédie ce travail à tous ceux qui ont participé à ma réussite.

Mr. BELKACEMI Moussa

i
Dédicaces

Dédicace

C’est avec grande plaisir que je dédie ce modeste travail :


À l’être le plus cher de ma vie, ma mère.
À celui qui m’a fait de moi un homme, mon père.
À Mes chers Frères.
À Le petit enfant BENADLA Abdelsamed.

À tous mes amis de promotion de 2éme année Master CE en électrotechnique,


toute personne qui occupe une place dans mon cœur.

À tous les membres de ma famille et toute personne qui porte le nom


BENADLA, je dédie ce travail à tous ceux qui ont participé à ma réussite.

Mr. BENADLA Yahia

ii
Remerciement

Remerciement

Nous remercions le dieu, tout puissant, de nous avoir donné la force pour suivre, ainsi que
l’audace pour dépasser toutes les difficultés.
Nos sincères remerciement sont adressés au Docteur TOLBI Bilal de nous avoir encadré
pour l’élaboration de ce mémoire.

Nous tenons encore à lui exprimer notre profonde reconnaissances de nous avoir accordé
sa confiance dans nos capacités avec patience et sagesse durant toute la période de la
rédaction de ce manuscrit

Nous tenons aussi à remercier Pr. FELLAH M.K, Professeur à l’université Djillali Liabes de
SIDI BEL ABBES pour l’honneur qu’il nous fait de présider ce jury de mémoire de Master.
Mr. ZATLA .H , Maitre Assistant B à L’université Djillali Liabes de SIDI BEL ABBES pour
avoir bien voulu examiner ce travail.

Tous nos remerciements à Monsieur Mohamed Slimani Informaticien à L’université Djillali


Liabes de SIDI BEL ABBES, de sa collaboration et de sa patience durant la période
déroulement de ce travail de PFE.

Enfin nous remercions aussi tous les personnes qui nous ont aidé de près ou de loin à la
rédaction de ce mémoire.

iii
Résumé

Résumé :

L’objectif de ce travail est de réaliser une carte d’interface à base de Arduino MEGA 2560
dans le but de commander un prototype d’ascenseur à atraction à câbles à deux étages avec un
PC en utilisant le logiciel Arduino et le logiciel Proteus (ISIS, ARES). Ce manuscrit se compose
de deux parties détaillées sur trois chapitres;

La première partie concerne une étude théorique sur les ascenseurs et particulièrement les
ascenseurs à traction à câbles, ainsi qu’une étude sur la commande et les cartes Arduino, et plus
précisément l’Arduino MEGA 2560.

La deuxième partie est consacrée pour l’étude conceptuelle et la réalisation du circuit de


commande de l’ascenseur, puis la fabrication de la structure du notre prototype.

Cette étude est faite dans l’optique de réaliser un support comportant :

• Sur le plan Hardware : une carte de commande comportant l’Arduino MEGA 2560 est
réalisée, ensuite une carte de puissance pour assurer l’alimentation de deux moteurs de
la porte et de cabine est construite.

• Sur le plan Software : la carte a été programmée en utilisant le logiciel Arduino.

Mots clés : Ascenseur à traction à câble; commande ; Arduino Mega 2560; circuit de puissance ;
Proteus, ISIS, ARES.

iv
Table des matières

Table des matières

Dédicaces ........................................................................................................................................ i
Remerciement................................................................................................................................. iii
Résumé .......................................................................................................................................... iv
Table des figures ............................................................................................................................ v

Introduction générale ...................................................................................................................... 1

Chapitre I : HISTORIQUE ET PRÉSENTATION DES MONTE-CHARGES ET DES


ACCESSEURS

I.1. Introduction ............................................................................................................................... 4


I.2. L’utilisation Conforme des Monte-charges .............................................................................. 5
I.3. Développement des Ascenseurs ................................................................................................ 6
I.4. Catégories des Ascenseurs ........................................................................................................ 7
I.4.1. Les Ascenseurs à Traction à Câbles ........................................................................... 7
I.4.2. Les Ascenseurs Hydrauliques .................................................................................... 9
I.5. Avancées Scientifiques et Techniques des Ascenseurs à traction à câbles ............................ 12
I.5.1. L’ascenseur sans Local des Machines ............................................................................. 12
I.5.2. L’ascenseur à adhérence sans engrenage ........................................................................ 13
I.5.3. L’ascenseur à adhérence à engrenage ............................................................................. 14
I.6. Les Eléments Constitutifs des Ascenseurs .............................................................................. 15
I.7. Des Ascenseurs Spécifiques ................................................................................................... 20
I.7.1. L’Ascenseur de Charge .................................................................................................. 20
I.7.2. L’Ascenseur accessible aux handicapés .......................................................................... 21
I.7.3. L’Ascenseur de montagne ............................................................................................... 21
I.7.4. Les Ascenseurs de la Tour Eiffel ................................................................................... 22
I.7.5. Accès au sommet de montagnes russes ou toboggan aquatique ..................................... 22
I.7.6. Les Ascenseurs des mines ............................................................................................... 22
I.7.7. L’Ascenseur en navigation fluviale................................................................................. 23
I.7.8. L’Ascenseur en attraction à sensations .......................................................................... 23
I.7.9. L’Ascenseur incliné......................................................................................................... 24
I.8. Conclusion .............................................................................................................................. 25

vii
Table des matières

Chapitre II : COMMANDE DES ASCENSEURS A TRACTION A CABLES

II.1. Introduction ........................................................................................................................... 27


II.2. Commande des Ascenseurs ................................................................................................... 27
II.2.1. Commande par microprocesseurs .................................................................................. 28
II.2.2. Commande par microcontrôleurs ................................................................................... 29
II.2.3. Commande par Automate Programmable Industriel ..................................................... 30
II.3. L’Arduino .............................................................................................................................. 32
II.3.1. L’Arduino MEGA 2560................................................................................................. 35
II.3.2. Description de la carte Arduino MEGA 2560 ............................................................... 36
II.3.3. Pourquoi la carte Arduino MEGA 2560 ........................................................................ 41
II.3.4. L’IDE de l’environnement Arduino .............................................................................. 42
II.4. Conclusion ............................................................................................................................. 45

Chapitre III : CONCEPTION ET REALISATION DU PROTOTYPE DE L’ASCENSEUR

III.1. Introduction .......................................................................................................................... 47


III.2. Conception du système......................................................................................................... 47
III.2.1. Etude de spécifications ................................................................................................ 48
A. Spécification des données et des évènements............................................................... 48
B. Diagramme de contexte ................................................................................................ 48
C. Diagramme préliminaire ............................................................................................... 48
D. Diagramme d’état transition ......................................................................................... 48
III.2.2. Spécification par pré condition/post condition ............................................................. 50
III.3. Programmation par langage Arduino ................................................................................... 52
III.3.1. Langage Arduino ......................................................................................................... 52
III.3.2. Fonctionnalités de Base ............................................................................................... 55
A. Les entrées/sorties ........................................................................................................ 55
B. La gestion du temps ..................................................................................................... 55
C. Les Interruptions ........................................................................................................... 56
III.3.3. Etapes de Programmation de la carte ........................................................................... 57
III.4. Simulation par Proteus ......................................................................................................... 59
III.4.1. La suite logicielle ISIS ................................................................................................. 59

viii
Table des matières

III.4.1. La suite logicielle ARES .............................................................................................. 60


III.5. Réalisation du système ........................................................................................................ 62
III.5.1. Composants et dispositifs utilisés ................................................................................. 62
III.5.2. Réalisation de la Structure de l’ascenseur .................................................................... 65
III.6. Conclusion ............................................................................................................................ 68

Conclusion générale ..................................................................................................................... 69


Références Bibliographiques ........................................................................................................ 70

ix
Table des figures

Table des Figures

Chapitre I

Figure I.1. Le Treuil à Archimède .............................................................................................. 4


Figure I.2. Le Treuil motorisé ..................................................................................................... 5
Figure I.3. Les monte-charges modernes .................................................................................... 5
Figure I.4. Ascenseur à treuil avec contre-poids ......................................................................... 8
Figure I.5. (a). Câble plat. (b).Câble en fibre de carbone........................................................... 9
Figure I.6. Principe de fonctionnement d’un ascenseur hydraulique ........................................ 10
Figure I.7. (a).Ascenseur avec vérin enterré. (b).Ascenseurs avec vérin apparent .................. 11
Figure I.8. Treuil avec limiteur de vitesse mécanique .............................................................. 11
Figure I.9. (a). Ascenseur sans local des machines. (b).Motorisation sans réducteur "gearless"
....................................................................................................................................................... 12
Figure I.10. (a). L’ascenseur à courroie. (b). Les courroies en acier gainé .............................. 13
Figure I.11. (a). L’ascenseur à adhérence sans engrenage. (b). Son moteur d’traction ........... 14
Figure I.12. (a). L’ascenseur à adhérence à engrenage. (b). Son moteur avec réducteur à
engrenage ..................................................................................................................................... 15
Figure I.13. La machinerie d’ascenseur à traction à câble ...................................................... 16
Figure I.14. Exemple de charge nominal d’un ascenseur ........................................................ 16
Figure I.15. Cellule de porte linéaire ........................................................................................ 17
Figure I.16. Cellule de porte toute hauteur ............................................................................... 17
Figure I.17. Système de parachute ........................................................................................... 18
Figure I.18. Limiteur de vitesse ............................................................................................... 18
Figure I.19. Les vitesses les plus élevées des ascenseurs ........................................................ 19
Figure I.20. La cuvette d’un ascenseur .................................................................................... 19
Figure I.21. Armoire de commande d’un ascenseur ................................................................ 20
Figure I.22. Ascenseur à bateaux de Strépy-Thieu (Belgique) ................................................. 23
Figure I.22. Une tour de chute .................................................................................................. 24

x
Table des figures

Chapitre II

Figure II.1. Des microprocesseurs ............................................................................................ 28


Figure II.2. La carte DLC de commande d’un ascenseur ........................................................ 29
Figure II.3. Schéma électronique d’un ascenseur commandé par un microcontrôleur ............. 30
Figure II.4. API. (a) Compact Schneider sr2b201bd. (b). Modulaire Schneider Modicon m580.
....................................................................................................................................................... 31
Figure II.5. API. Alimentation des différents blocs de l’automate qui commande un ascenseur
....................................................................................................................................................... 32
Figure II.6. Carte Arduino UNO Leonardo Diecimila .............................................................. 34
Figure II.7. Carte Arduino MEGA ADK .................................................................................. 34
Figure II.8. Carte Arduino DUE ............................................................................................... 34
Figure II.9. Carte Arduino MEGA 2560 ................................................................................... 36
Figure II.10. Architecture de Harvard pour les Atmel .............................................................. 37
Figure II.11. Microcontrôleur Atmega2560.............................................................................. 37
Figure II.12. L’interface de l’IDE Arduino .............................................................................. 43

Chapitre III

Figure III.1. Structure d’un ascenseur automatisé ..................................................................... 47


Figure III.2. Diagramme de contexte du prototype de l’Ascenseur .......................................... 49
Figure III.3. Diagramme préliminaire du prototype de l’Ascenseur ......................................... 49
Figure III.4. Diagramme état-transition du prototype de l’Ascenseur........................................ 50
Figure III.5. Diagramme enfant d’Appel cabine 2.0 .................................................................. 51
Figure III.6. Principe de la commande du prototype d’ascenseur ............................................. 51
Figure III.7. Le choix de la carte sur l’interface Arduino ......................................................... 57
Figure III.8. Le choix du port de connexion .............................................................................. 58
Figure III.9. Téléversement du notre programme ...................................................................... 59
Figure III.10. Le circuit de commande de notre ascenseur ........................................................ 60
Figure III.11. (a) Fenêtre ARES pour le PCB. (b) Disposition des circuits pour le routage .... 61
Figure III.12. Bouton poussoir ................................................................................................... 62
Figure III.13. Relais de 12V ...................................................................................................... 63

xi
Table des figures

Figure III.14. Afficheur 7 segments ......................................................................................... 63


Figure III.15. Écran LCD alphanumérique ............................................................................... 63
Figure III.16. Moteur a courant continue ................................................................................... 64
Figure III.17. LA RFID RC522 ................................................................................................. 64
Figure III.18. Les LEDs ............................................................................................................. 64
Figure III.19. Les Files .............................................................................................................. 65
Figure III.20. Les Résistances ................................................................................................... 65
Figure III.21. Cornière 30x30 ..................................................................................................... 65
Figure III.22. Plaques Forex de 3mm ........................................................................................ 65
Figure III.23. Capteur de position .............................................................................................. 66
Figure III.24. Étapes de fabrication de la structure prototype de l’ascenseur (a,b,c) ........... 66-67
Figure III.25. Étapes de fabrication ........................................................................................... 67
Figure III.26. Le prototype final de notre ascenseur commandé par Mega2560 ...................... 68

xii
Liste des Tableaux

Liste des Tableaux


Tableau I.1. Les grandes marques d'ascenseurs et de monte-charges en monde ..................... 20
Tableau II.1. Caractéristiques de la carte Arduino Méga 2560 ............................................... 35
Tableau II.2. Les broches PCINT ............................................................................................ 44
Tableau III.1. Spécification des données et des évènements ................................................... 48
Tableau III.2. Types de base de la syntaxe Arduino .................................................................. 52
Tableau III.3. Liste des structures de contrôles Arduino les plus utilisées .............................. 54

xiii
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Introduction Générale

Les ascenseurs sont des appareils de levage verticaux destinés au transport des personnes
ou des marchandises. On distingue techniquement trois types d'appareils : Les ascenseurs
destinés à l'usage unique des personnes, Les monte-charge destinés aux personnes et
marchandises, Les monte-charge industriels destinés aux marchandises uniquement.

Les appareils se distinguent aussi par le type de traction utilisé pour déplacer la cabine.

Déplacement par treuil : La cabine d'ascenseur est pendue dans la gaine au bout de câbles
de traction. Ceux-ci passent sur une poulie de traction actionnée par le treuil et sont reliés à
l'autre bout à un contrepoids destiné à équilibrer le poids de la cabine. Des poulies de renvoi sont
installées, si nécessaire pour diriger les câbles.

Déplacement hydraulique : La cabine se déplace à l'aide d'un piston contenant de l'huile.


Celle-ci est amenée dans le piston par une centrale hydraulique. Le remplissage du piston à l'aide
d'une motopompe fait monter l'ascenseur. Pour le faire redescendre, l'huile excédentaire est
ramenée dans la cuve de la centrale.

La dernière distinction des appareils concerne le type de manœuvre mis en œuvre pour
commander l'appareil et le type de drive utilisé pour commander le système de levage.

Dans ce manuscrit on s’intéresse au ascenseurs à traction à câbles, car ce type est


beaucoup utilisé dans les immeubles de petite hauteur et/ou de grande hauteur, le but du travail
présenté ici est de concevoir et réaliser un prototype (une maquette) d’un ascenseur à deux
étages, ce dernier est commandé numériquement à l’aide d’une carte d’interfaçage logiciel-
ascenseur. Cette carte et le prototype sont fabriqués par les moyens disponibles dans notre
département et/ou dans le marché des composants électroniques.

La carte fabriqué est constituée d’un circuit de puissance relié avec la carte de
prototypage Arduino Mega 2560, cette dernière a été programmée avec son logiciel de
programmation sur PC, le programme est simulé avant de l’implémenter sur la carte Arduino.

1
Introduction Générale

L’ascenseur fonctionne parfaitement, la cabine se déplace normalement entre les étages,


la porte s’ouvre et se ferme normalement…etc, dans tout les cas nous avons fabriqué un
prototype qui pourrait être un système didactique pour faire encore des améliorations de sécurité
sur ce type d’ascenseur, qui est la plus importante.

Dans ce manuscrit, nous allons adresser trois chapitres organisés comme suit :

Dans le premier chapitre, nous présenterons un historique sur les monte-charges et les
ascenseurs, leur utilisation conforme dans la vie, nous passerons par la suite pour donner leurs
grandes familles et concentreront notamment sur la famille qui nous intéresse pour la réalisation
du notre projet fin d’étude. Nous finaliserons ce chapitre par la présentation des éléments les plus
importants de cette famille d’ascenseurs.

Dans le deuxième chapitre, nous présenterons les différentes techniques pour automatiser
les ascenseurs à traction à câbles, nous allons par la suite se concentrer sur l’automatisation à
base des microcontrôleurs. Finalement la technique, pour commander ce type d’ascenseur, sera
présentée en détaillant la carte utilisée dans ce projet ainsi que ses éléments constitutifs.

Dans le troisième chapitre, nous présenterons l’approche théorique utilisée pour


concevoir notre système, nous allons par la suite se concentrer sur le langage Arduino, en passant
par ses différentes fonctionnalités de base, et le logiciel Proteus qui nous a permet de simuler
notre système avant de le concevoir réellement. Toutes les étapes de conception et de réalisation
de notre système seront présentées en détails dans ce volet.

Et enfin, nous terminerons par une conclusion et des perspectives.

2
CHAPITRE I
Historique et présentation des Monte-charges et
des Accesseurs

Résumé : Dans le premier chapitre, nous présenterons un historique sur les monte-charges et les

ascenseurs, leur utilisation conforme dans la vie, nous passerons par la suite pour donner leurs

grandes familles et concentreront notamment sur la famille qui nous intéresse pour la réalisation

du notre projet fin d’étude. Nous finaliserons ce chapitre par la présentation des éléments les plus

importants de cette famille d’ascenseurs.


Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

I.1. Introduction

Les monte-charges sont des appareils élévateurs installés à demeure, desservant des
niveaux définis, comportant une cabine inaccessible aux personnes et/ou des objets par leurs
dimensions et leurs constitutions, se déplaçant au moins partiellement le long de guides verticaux
ou dont l’inclinaison sur la verticale est inférieure à 15 degrés. [01]

Le développement des monte-charges a commencé à l’époque par la découverte du premier


monte-charge à savoir le Treuil à Archimède (Figure.I.1) par l'architecte romain Vitruve en l'an
236 avant J.C [01]. Il semble bien que la construction des pyramides d'Egypte (environ de 3000
avant J.C.), n'ait pu être réalisée sans treuil. Ce treuil permet, grâce à la poulie, de déporter le
sens de l'effort et, grâce à la corde, de multiplier à volonté le nombre d'ouvriers devant soulever
un poids. Le recours à un grand nombre d'intervenants n'étant pas toujours pratique, il fallait
trouver une solution pour diminuer l'effort de traction. Ce sont sans doute les Romains qui ont
résolu ce délicat problème. Pour assouvir leur passion des jeux, les Romains ont construit des
cirques dont la machinerie était très complexe, permettant des jeux de scènes à faire pâlir la
majorité de nos théâtres modernes. Les gladiateurs avaient les honneurs de cabines hissées par un
système de cabestan, poulies et cordes. En 80 avant J.C., on utilisa de grands monte-charge
rudimentaires pour amener les gladiateurs et les animaux sauvages au niveau de l’arène.

Au Moyen-âge des treuils servaient à monter des personnes et des marchandises dans des
endroits isolés, tels que le monastère de Saint-Barlaam, en Grèce. En 1835, un monte-charge à
vapeur, appelé le « Teagle », servait à monter les matériaux dans une usine anglaise. En 1845,
Sir William Thompson mit au point le premier élévateur hydraulique. En 1850, on verra la
commercialisation des premiers appareils.

Figure. I.1. le Treuil à Archimède.

4
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

A Rome, des archéologues ont trouvé au Colisée et dans les Palais des Césars, des gaines
verticales correspondant, vraisemblablement, à l'installation de monte-charge. Avec ou sans
contrepoids, les systèmes de levage vont se multiplier au fil des siècles pour transporter toujours
plus lourd, pour construire toujours plus haut. Mais son déplacement est assuré par la traction à
bras, ce qui n'était pas vraiment pratique... ni très sûr. Il fallut attendre le XIXème siècle pour,
enfin, motoriser (Figure.I.2) ce qui allait devenir l'ascenseur ou le monte-charge moderne
(Figure.I.3).

Figure. I.2. Le Treuil motorisé

Figure. I.3. Les monte-charges modernes

I.2. L’utilisation Conforme des Monte-charges

Ces appareils sont soumis à une législation très stricte en matière de sécurité, ils
nécessitent un entretien, leurs utilisation conforme est [02]:

♦ Le levage et la descente verticale de charges non guidées, ainsi que la traction de charge non
bloquée.
♦ L’arrachement de charge fixe, la traction de charge ainsi que le tirage en biais sont interdits.

5
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

♦ La capacité autorisée des appareils ne doit pas être dépassée. En est excepté un éventuel essai
de charge avant la première mise en service sous le contrôle d’un organisme agréé.
♦ Le transport de personnes avec cet appareil n’est pas autorisé.
♦ Les personnes ne doivent pas rester sous les charges en suspension.
♦ La température ambiante autorisée pendant le service de l’appareil est de -15°C à +40°C.
♦ Le client ne doit confier l’installation, l’entretien et l’utilisation autonome des appareils qu’à
des personnes formées en conséquence et familiarisées avec ces appareils.
♦ Le travail avec des appareils et des moyens de suspension de charge défaillants ne doit se
poursuivre que lorsqu’ils ont été remis en état.
♦ N’utiliser que des pièces de rechange d’origine.

I.3. Développement des Ascenseurs

En 1853 l'américain Elisha Graves Otis, maître mécanicien, met au point le premier
ascenseur sécurisé qui réalisa un parachute, le système de sécurité destiné à retenir les monte-
charge en cas de rupture de câble. Il en démontre la pertinence lors d'une exposition dans le hall
du Crystal Palace, hall d'exposition à New York. Le parachute rend possible le développement
du transport vertical des personnes. En mars 1857, Otis inaugure le premier ascenseur du
monde, dans un magasin de porcelaine et de verreries françaises, à New York. Le bâtiment
comportait cinq étages et l’ascenseur fonctionnait grâce à une série d’arbres et de courroies
entraînés par une centrale à vapeur [03]. Sa capacité était de 450 kilogrammes à une vitesse de
0,2 mètre par seconde.

Aujourd’hui les monte-charges meublent notre quotidien professionnel, de quelques kilos à


plusieurs tonnes ils transportent en toute sécurité les charges les plus diverses. Pour les hôtels, il
faut attendre 1866 que le premier ascenseur fut installé à New York, à l’hôtel Saint-James et
l’industrie commençait à se développer.

Après 1868, La hauteur des bâtiments augmenta. A New York, Chicago, San Francisco,
Boston, les immeubles atteignaient à l’époque plus de 6 étages, et s’équipaient tous d’ascenseurs.
Les hôtels, les grands magasins, comprirent très vite que ces appareils sont plus pratiques au
déplacement facile des personnes. En 1878, Otis disposait de deux nouveaux produits: un
ascenseur hydraulique très rapide (de 3 à 4 mètres par seconde) et un dispositif de parachute
actionné par un limiteur de vitesse. L’arrêt en cas d’urgence se faisait alors progressivement.

6
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

En 1880 c'est en Allemagne cependant qu'ils ont pensé à un ascenseur électrique, les
moteurs électriques et transformateurs se développant pour l’industrie et la traction ferroviaires
qui ont utilisé le câble et le treuil fixe pour tracter les trains à locomotive pour monter les fortes
côtes…

Dans les années 1880 à 1890 les architectes ne pouvaient pas dépasser 10 a 12 étages,
limiter par la charge que les murs en briques pouvaient supporter. En 1885, avec la naissance de
la technique des « gratte-ciel » avec la charpente métallique. La course était lancée pour les
ascenseurs Otis. En 1889 la Tour Eiffel est inaugurée avec un ascenseur (hauteur de 160,40
mètres vitesse de 80 cm/s) dû aux efforts conjoints de Léon Edoux et des frères Otis qui ont
succédé à leur père

En 1924 un ascenseur sans liftier (machiniste) fera son apparition, exigeant la mise au
point d’automatismes et de dispositifs de sécurité. Les commandes deviennent électriques puis
électroniques et se dotent de mémoire. Les grilles fixes ou articulées des portes disparaissent, les
portes pleines métalliques se verrouillent automatiquement.

I.4. Catégories des Ascenseurs

Un ascenseur est une installation de levage permanente desservant deux ou plusieurs


niveaux, comprenant un espace clos, ou cabine, dont les dimensions et le mode de construction
permettent l’accès aux personnes et qui se déplace entre des guides rigides verticaux. On
distingue deux grandes catégories d’ascenseurs [04] : Les ascenseurs à traction à câble ; Les
ascenseurs hydrauliques. En général, ces deux types utilisent l’énergie électrique pour déplacer
verticalement la cabine d’ascenseur.

I.4.1. Les Ascenseurs à Traction à Câbles

Les ascenseurs à traction à câbles sont les types d'ascenseurs les plus fréquemment
utilisés, notamment dans les bâtiments tertiaires. Ils se différencient entre eux selon le type de
motorisation:
♦ À moteur-treuil à vis sans fin,
♦ À moteur-treuil planétaire,
♦ À moteur à attaque directe (couramment appelé "Gearless" ou sans treuil).

7
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

Il existe aussi un autre type d’ascenseurs qui appartient à cette catégorie, c’est
l’ascenseur à treuil avec contre-poids (Figure.I.4) qui se compose essentiellement d’une
cabine ; d’un contre-poids ; des câbles reliant la cabine au contre-poids, soit des câbles plats ou
des câbles en fibre de carbone (voir Figure.I.5); des guides et d’un système de traction au-dessus
de la cage de l'ascenseur.

Figure. I.4. Ascenseur à treuil avec contre-poids.

Les ascenseurs à traction à câbles ont beaucoup d’avantages, on peut citer à titre
d’exemple :
♦ La limitation des consommations et des appels de puissance,
♦ La réduction des coûts de dimensionnement de l'installation électrique,
♦ La maîtrise des chutes de tension sur le réseau,
♦ La limitation des coûts de réserve de puissance,
♦ L’absence de limite de hauteur du bâtiment,
♦ La grande plage de variation de vitesse,

Beaucoup d'autres avantages sont à mettre à l'actif des ascenseurs à traction depuis la
percée des nouvelles technologies appliquées à la motorisation propre aux ascenseurs à traction
[05]. En effet :

8
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

♦ Les moteurs sont de plus en plus compacts, performants et légers ("gearless" ou sans
réducteur),
♦ Les commandes et régulations de vitesse associée sont, à l'heure actuelle, souples,
♦ Les câbles deviennent souples, résistants et surtout légers.

(a) (b)
Figure. I.5. (a). Câble plat. (b).Câble en fibre de carbone.

Tous ces facteurs font en sorte que le poids de l'ensemble diminue beaucoup et permet
d'arriver à des concepts, avec ou sans salle des machines, s'appuyant sur des structures plus
légères qu'auparavant.

I.4.2. Les Ascenseurs Hydrauliques

Comme toute machine hydraulique, la pompe met sous pression l'huile qui pousse le
piston hors du cylindre vers le haut. Lorsque la commande de descente est programmée, le by-
pass (vanne) de la pompe permet de laisser sortir l'huile du cylindre vers le réservoir (voir
Figure.I.6). Le choix d'un ascenseur hydraulique est retenu lorsque [05]:

♦ La hauteur de l'immeuble est limitée à approximativement 18 m (4 à 5 étages),


♦ La charge admissible est importante,
♦ La vitesse n'est pas un critère de performance de trafic.

Essentiellement, on distingue deux types d’ascenseurs hydrauliques (Figure.I.7) :


ascenseur hydraulique avec vérin enterré et avec vérin apparent. Les deux modèles permettent
de tenir compte de critères :
♦ De place,
♦ De hauteur d'immeuble à desservir,
♦ De stabilité de sol et de sous-sol,

9
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

♦ De risque de pollution par rapport au sol et plus spécifiquement aux nappes


hréatiques,
♦ D’esthétique,

Figure. I.6. Principe de fonctionnement d’un ascenseur hydraulique.

Cependant, la motorisation de l'ascenseur hydraulique présente quelques gros


inconvénients:
♦ L'absence du contre-poids impose à l'ascenseur hydraulique de supporter la charge
complète de la cabine.
♦ La nécessité d'un local technique en sous-sol.
♦ Les consommations d’énergie sont plus importantes (de l'ordre de 170 %).
♦ La présence d'huile en quantité importante impose des normes constructives
exigeantes (cuvelage, local des machines avec ventilation adéquate, réglementation
incendie sévère, ...).

Au vu des nombreux inconvénients cités ci-dessus, le choix des ascenseurs hydrauliques


reste marginal.

Les ascenseurs à traction à câbles sont plus intéressants que les ascenseurs hydrauliques
dans le sens où le contre-poids réduit fortement, quel que soit le type de motorisation, les
consommations et les courants de démarrages sont réduits par rapport aux ascenseurs
hydrauliques (à charge et à vitesse égales, la puissance est réduite d'un facteur 3)..

10
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

(a) (b)
Figure. I.7. (a).Ascenseur avec vérin enterré. (b).Ascenseurs avec vérin apparent.

Pour assurer la sécurité du transport, les ascenseurs à treuil sont soumis à des normes
très strictes pour garantir la sécurité des utilisateurs, notamment en imposant des limiteurs de
vitesse mécanique ainsi que des dispositifs de blocage en cas de chute. Le treuil est constitué
(Figure.I.8):
♦ D’un moteur électrique,
♦ D’un réducteur roue et vis sans fin,
♦ D’une poulie de traction,
♦ D’un volant d’inertie,
♦ D’un embrayage frein à tambour.

Figure. I.8. Treuil avec limiteur de vitesse mécanique.

11
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

I.5. Avancées Scientifiques et Techniques des Ascenseurs à traction à câbles

Depuis ses débuts, Otis relève sans cesse de nouveaux défis par l’innovation continue.
Bien qu’il existe une grande variété d’ascenseurs conçus pour répondre à tout type de besoins, on
compte trois types d’appareils de base [07]: l’ascenseur sans local des machines, l’ascenseur à
adhérence sans engrenage et l’ascenseur à adhérence à engrenage.

I.5.1. L’ascenseur sans Local des Machines

Ce type d’ascenseurs constitue la plus grande avancée technologique des 100 dernières
années. Conçu pour les immeubles dont la hauteur varie entre deux et trente étages, ce système
utilise une poulie de dimension réduite par rapport aux appareils à engrenage et sans engrenage
traditionnels. Grâce à l’utilisation d’une poulie de petit diamètre et la modification de la
machine, celle-ci peut être installée dans la gaine, éliminant ainsi la nécessité d’un local des
machines sur le toit (Figure.I.9.a).

(a) (b)
Figure. I.9. (a). Ascenseur sans local des machines. (b).Motorisation sans réducteur "gearless".

Les courroies en acier gainé (Figure.I.10.b), une innovation d’Otis conçue pour les
appareils Gen2MC (Figure.I.10.a), remplacent les câbles métalliques classiques qui sont la
norme de l’industrie depuis les années 1800. Ce sont les courroies qui rendent possible
l’utilisation d’une poulie à diamètre réduit. Même si l’épaisseur des courroies n’est que de 3mm,
elles sont aussi robustes que les câbles traditionnels tout en offrant une durabilité, une flexibilité
et une économie d’espace supérieures

12
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

Ce type d’ascenseurs utilise la technologie de motorisation sans réducteur "gearless"


(Figure.I.9.b), et il réduit les coûts liés :
♦ À l'étude et la conception de la salle des machines,
♦ Au surdimensionnement de la structure (stabilité moins contraignante au niveau des
colonnes ou des murs porteurs de la gaine).

(b)

(a)
Figure. I. 10. (a). L’ascenseur à courroie. (b). Les courroies en acier gainé.

La construction et le placement d'un ascenseur représentent, d'après un constructeur,


4 à 5 % du coût total de construction d'un immeuble (référence à un immeuble d'appartements de
6 à 7 niveaux). Dans le secteur tertiaire, le coût engendré par les ascenseurs risque d'être encore
plus conséquent sachant que le trafic est plus intense et donc les charges des cabines. La
construction d'ascenseur sans local des machines permet de réduire l'investissement de départ de
l'ordre de 25 % (chiffre annoncé par un constructeur).

I.5.2. L’ascenseur à adhérence sans engrenage

Les câbles s’entourent autour d’une poulie entrainée directement par le moteur. La
poulie tourne à la même vitesse que le moteur (Figure.I.11.b). En 1903, Otis a redéfini la norme
de l’industrie de l’ascenseur en introduisant l’ascenseur à adhérence sans engrenage sur le
marché. Ces appareils fonctionnent à des vitesses supérieures à 2,54 m/s.

13
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

Le système à adhérence sans engrenage (Figure.I.11.a) est constitué de câbles


métalliques appelés câbles de suspension fixés sur le toit de cabine de l’ascenseur et enroulés
dans des gorges de poulies d’entraînement spéciales. L’autre extrémité des câbles est fixée au
contrepoids, lequel se déplace sur ses propres guides. La charge combinée de la cabine
d’ascenseur pressent les câbles contre les gorges de poulies d’entraînement, procurant ainsi
l’adhérence nécessaire. On retrouve la technologie sans engrenage dans les plus hauts immeubles
du monde, comme le Petronas Towers en Malaisie.

(a) (b)
Figure. I.11. (a). L’ascenseur à adhérence sans engrenage. (b). Son moteur d’traction.

I.5.3. L’ascenseur à adhérence à engrenage

Dans ce type, les câbles s’entourent autour d’une poulie, cette poulie est entraînée par
l’arbre lent du réducteur. Comme son nom l’indique, le moteur électrique transmet l’énergie au
réducteur à engrenage, ce qui fait tourner la poulie. Bien que ce type d’appareil se déplace plus
lentement qu’un ascenseur à adhérence sans engrenage, il a l’avantage de nécessiter un moteur
moins puissant pour faire tourner la poulie. Ces types d’ascenseurs fonctionnent à des vitesses
allant de 1,7 à 2,5 m/s et sont conçus pour supporter une charge de 13 600 kg. Le frein à
commande électrique, situé entre le moteur et le réducteur à engrenage, sert à arrêter et maintenir
l’ascenseur au palier désiré.

14
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

(a) (b)
Figure. I.12. (a). L’ascenseur à adhérence à engrenage. (b). Son moteur avec réducteur à engrenage.

La consommation énergétique de la motorisation dépend de :


♦ La charge de la cabine (fonction du nombre de personnes)
♦ Le profil de vitesse (accélération, décélération, freinage, ...)
♦ Le nombre de course,
♦ Le système de motorisation,
♦ Les pertes mécaniques dans la gaine.

I.6. Les Eléments Constitutifs des Ascenseurs

Les ascenseurs sont des systèmes composés de plusieurs sous systèmes (éléments), nous
citons dans la suite les principales et plus importants :

⁕ La cabine: La cabine est l'élément principal de l'ascenseur. Les passagers voyagent à


l'intérieur en position debout, et c'est le seul endroit du système où peuvent accéder les
passagers. Elle comporte plusieurs éléments : les portes, le détecteur d'obstacles, armoire de
commande, systèmes d’alerte…

⁕ Machinerie : C’est le local ou se trouve le moteur et l’armoire de commande


(Figure.I.12). Il peut être situé en partie haute, basse ou latéral

15
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

⁕ La charge nominale : C’est la charge pour laquelle l’appareil a été construit, elle varie
en fonction de la surface de la cabine (Figure.I.13). Elle est toujours spécifique à chaque cabine,
nécessitant éventuellement de limiter le nombre de passagers. Un système de balance et d'alerte
automatique détermine un dépassement, n'acceptant plus le démarrage.

Figure I.13. La machinerie d’ascenseur à traction à câble.

Le contrepoids est étalonné à environ 50 % du poids maximal limite admis par convention
de la cabine avec un maximum de passagers, permettant ainsi un bon compromis évitant une trop
forte tension et sollicitation en puissance du moteur avec celui à vide et une bonne adhérence des
câbles sur la poulie.

Figure I.14. Exemple de charge nominal d’un ascenseur.

En effet, pour les cabines à câble et contrepoids, au-dessus d'une trop lourde charge, le
moteur devra trop forcer pour effectuer des accélérations positives. À l'inverse à vide ou avec un
seul passager, le moteur doit forcer un peu pour effectuer les accélérations négatives, le
contrepoids ayant tendance à entraîner la cabine vers le haut.

De même un poids important fera d'autant plus forcer le vérin à piston d'un ascenseur
hydraulique ou le moteur de la bobine d'un ascenseur à treuil.

⁕ Cellule de porte: On appelle cellule l'équipement qui permet de détecter le passage d'une
personne devant les portes de la cabine. Dans la majorité des cas, elle est optique. Son principe

16
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

de fonctionnement est lorsqu’un émetteur émet une lumière infrarouge (invisible pour les
humains) vers le récepteur. Si celui-ci "voit" le faisceau, il en déduit que personne n'est devant la
porte. Si le faisceau est coupé, c'est qu'un obstacle se trouve devant.

Une cellule est dite linéaire (Figure.I.14) lorsqu'il n'y a qu'un seul faisceau. La détection se
fait au niveau des genoux et permet de détecter les personnes, les enfants sachant marcher, les
grands animaux. Il ne détectera pas la baguette de pain qui dépasse ou le ballon gonflé à l'hélium
que le petit dernier tient dans sa petite main.

Pour plus de sécurité, les ascensoristes ont inventé la cellule toute hauteur (Figure.I.15). Le
principe de fonctionnement est le même sauf que la détection se fait sur toute la hauteur du
passage libre. Elle détecte tout, même le mouchoir sale laissé à l'abandon ou les ficelles des sacs
poubelles.

Figure. I.15. Cellule de porte linéaire.

Figure. I.16. Cellule de porte toute hauteur.

⁕ Gaine ou trémie: C’est la partie dans laquelle translate l’ascenseur elle doit être fermée
sur toute sa hauteur.

17
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

⁕ Système de parachute: Le parachute est bien l'élément le plus important d'un ascenseur.
C'est grâce à son inventeur, Elisha Otis, que quasiment tous les immeubles possèdent un ou
plusieurs ascenseurs. Ce système (Figure.I.16) est constitué du limiteur de vitesse en machinerie
ou en gaine, de la poulie tendeuse en cuvette et du bloc parachute sur la cabine.

Figure. I.17. Système de parachute.

Quand la cabine descend trop vite, le limiteur de vitesse fait déclencher le bloc parachute.
Les coins remontent alors violemment et se retrouvent coincé entre les parois du bloc parachute
et le guide. Ce coincement provoque l'arrêt instantané de la cabine (vitesse nominale jusqu'a 1
m/s).

⁕ Limiteur de vitesse: Le limiteur de vitesse (Figure.I.17) est une des parties constitutives
du système parachute des ascenseurs électrique et de certains ascenseurs hydraulique. Cet
élément est placé, en général, en machinerie. Si la cabine descend trop vite, ce système
mécanique se bloque, faisant déclencher la prise parachute sur la cabine. Il est accompagné d'un
contact électrique dit "de survitesse" qui donne l'arrêt du moteur.

Figure. I.18. Limiteur de vitesse.

18
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

Dans les immeubles de faible hauteur et de hauteur moyenne, la vitesse de déplacement se


situe généralement entre 0.60 m/s et 1.30 m/s soit (multiplier par 3.6) 2.16 km/h à environ 4.68
km/h. Dans les immeubles de grande hauteur, les vitesses peuvent aller de 1 m/s à bientôt 16,5
m/s soit une vitesse d’environ 73 km/h dans la tour Shanghai tower au japon 632 mètres et 121
étages…. Ci-dessous un diagramme [08] qui représente les vitesses les plus élevées des
ascenseurs dans le monde.

Figure. I. 19. Les vitesses les plus élevées des ascenseurs.

⁕ La cuvette: On y trouve les amortisseurs (Figure.I.19) de cabine qui sont destinés à


amortir la cabine en cas de choc éventuel contre le plancher et la poulie de renvoie du limiteur de
vitesse.

⁕ Le contrôleur de manœuvre ou armoire de commande: Le contrôleur de manœuvre


(Figure.I.20) est un des éléments les plus importants d'un ascenseur. C'est lui qui se charge de
mémoriser les appels et envois cabine; c'est lui qui commande le démarrage et l'arrêt du moteur,
de l'ouverture de la porte cabine, etc. En effet, c'est le cerveau de l'ascenseur. Il est constitué en
générale de matériel électrique (des cartes électroniques et des relais).

Figure. I.20. La cuvette d’un ascenseur.

19
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

Figure. I.21. Armoire de commande d’un ascenseur.

⁕ Les coulisseaux mobiles : Ils sont situés à chaque coin de l'étrier, et sont en appui sur les
guides. Durant le déplacement de la cabine, ceux-ci glissent sur les guides, huilés régulièrement
pour limiter les frottements et les accrocs, et donc le bruit, et augmenter le confort. Dans certains
cas ces coulisseaux peuvent être remplacés par des rollers (petite roue d'un diamètre de 80 mm a
200 mm) comme pour des cabines à grande vitesse ou charges lourdes.

⁕ Systèmes d'alerte : Ils sont utilisés notamment en cas de blocage de la cabine entre les
étages. Une alarme de sécurité fut installée dès les premiers ascenseurs, au départ sous forme de
cloche mécanique. Puis les alarmes électriques de type sirène apparaissent. Les ascenseurs furent
équipés de téléphones d'urgence à partir des années 1970. Aujourd'hui, un bouton d'alarme inclut
les 2 systèmes, où il est nécessaire d'appuyer plusieurs secondes pour lancer l'appel d'urgence

Tableau. I.1. Les grandes marques d'ascenseurs et de monte-charges en monde


Société Nombre de produits (1999) Pourcentage. (1999) Parts de marché (2007)
Otis 152 000 34,0 % 36 %
Schindler 85 000 19,0 % 16 %
Koné 63 000 14,0 % 13 %
ThyssenKrupp AG 47 000 10,5 % 14 %
Autres 100 700 22,5 % 21 %

I.7. Des Ascenseurs Spécifiques

I.7.1. L'ascenseur de charge

Ce genre d'ascenseur est utilisé pour transporter de lourdes charges en milieu


commercial, culturel ou industriel. Réservé au personnel, les cabines sont souvent de grande

20
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

envergure et la vitesse un peu plus faible et démultipliée pour permettre au moteur d'avoir une
force suffisante.

Il sert à monter ou descendre par exemple les palettes de produits dans les grandes
surfaces, ainsi que les chariots d'archives par des bibliothécaires ou les lits et brancards dans les
hôpitaux, tout en étant adjoints aux ascenseurs disponibles pour le public.

I.7.2. L’Ascenseur accessible aux handicapés

Un ascenseur est dit handicapable et accessible aux personnes à mobilité réduite,


notamment en fauteuil roulant lorsque sa dimension d'ouverture de portes est de
800 mm minimum.

Certaines nacelles semi-ouvertes permettent l'accès à un étage ou inter niveau de demi-


palier de rampe d'accès aux personnes handicapées ou pour monter une lourde charge en y
rentrant via une grande porte pivotante, puis se déplacent très lentement en devant maintenir le
bouton appuyé en montée ou en descente.

Un dispositif similaire qui suit lentement une rampe garde-corps d'escalier est un monte-
escalier, fixé sur celui-ci et installé généralement dans les maisons ou les appartements des
particuliers.

I.7.3. L’Ascenseur de montagne

Certaines remontées mécaniques ou descentes de montagne ou même de grottes


s'effectuent non pas par un téléphérique, funiculaire ou télésiège, mais par un ascenseur direct
vertical, soit creusé dans la roche, soit parallèle au rocher ou à la falaise.

C'est le cas de l'ascenseur montant à la suite de la gare d'arrivée du second téléphérique


tout au sommet de l'aiguille du Midi (3,7 m/s), celui du gouffre de Padirac ou de l'aven d'Orgnac,
celui du Hammetschwand Bürgenstock en Suisse, ou celui de Zhangjiajie en Chine. Ces deux
derniers, vitrés, offrent une vue panoramique superbe.

21
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

I.7.4. Les Ascenseurs de la Tour Eiffel

La pente des ascenseurs de la Tour Eiffel suit l'inclinaison des piliers, étant donc de 54°
du rez-de chaussée au premier étage, puis de 74° jusqu'au deuxième étage, s'apparentant donc
presque aux ascenseurs inclinés. Contrairement à ceux-ci ainsi qu'aux funiculaires, un système
permet au plancher des cabines de rester horizontal tout au long du parcours. L'entretien est
assuré par l'entreprise Schneider Électric [09]. Le premier étage est haut de 58 mètres (20 étages
d'immeuble) et le deuxième étage haut de 116 mètres (40 étages d'immeuble). Ils sont parcourus
à 2 m/s, soit 7 km/h.

La desserte du deuxième au troisième étage, de hauteur 276 mètres (90 étages


d'immeuble), s'effectue totalement verticalement par une batterie de 4 ascenseurs à 3,2 m/s,
soit 11,5 km/h. Les ascenseurs pour les visiteurs sont celui toujours hydraulique du pilier Ouest
et celui mécanique du pilier Nord. Celui du pilier Sud privé pour le restaurant est aussi
mécanique.

I.7.5. Accès au sommet de montagnes russes ou toboggan aquatique

Certaines montagnes russes ou toboggans aquatiques utilisent un ascenseur plutôt qu'une


rampe inclinée à chaîne pour monter au sommet, dans lequel vient s'encastrer le véhicule avant la
descente, tels que River Quest et Winja's Fear & Winja's Force de Phantasialand.

I.7.6. Les Ascenseurs des mines

Ce furent à l'origine parmi les plus anciens. Au départ, les passagers ouvriers se tenaient
dans une simple nacelle style panier de montgolfière, la trémie circulaire étant en forme de puits
et les cordes puis câbles étaient actionnés manuellement par manivelle. Les chevaux qui tiraient
au début les chargements étaient aussi descendus. Les premiers moteurs qui suivirent furent à
vapeur.

Les grandes poulies de la machinerie sont surélevées sur un chevalement métallique et


apparentes extérieurement. Elles tournent cette fois en continu [10]. La vitesse est rapide. Le
démarrage s'effectue depuis l'extérieur par un levier d'embrayage. Certaines cabines servent aussi
spécifiquement à transporter les wagonnets nommés berlines [11].

22
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

I.7.7. L’Ascenseur en navigation fluviale

On nomme également ascenseurs des dispositifs destinés à déplacer des bateaux entre
deux niveaux à l'aide de bacs remplis d'eau. Le premier fut construit à Anderton au Royaume-
Uni en 1872.

De même qu'un plan incliné comme à Ronquières en Belgique ce dispositif remplace à


lui-seul de nombreuses écluses. Citons :
• L'ascenseur à bateaux des Fontinettes (1880) en France,
• Celui de Peterborough (1904) au Canada,
• Celui de Strépy-Thieu en Belgique (Figure.I.21),
• La Roue de Falkirk en Écosse, pivotant verticalement,
• Le plan incliné de Saint-Louis/Arzviller suivant le vallonnement de la montagne
vosgienne (Moselle, France), accessible aux visites

Figure. I.22. Ascenseur à bateaux de Strépy-Thieu (Belgique).

I.7.8. L’Ascenseur en attraction à sensations

Les accélérations verticales étant les principales procurant des sensations, le principe a
été développé en tant qu'attraction :

A.Tours de chute

Depuis les années 1990, les fêtes foraines, puis de plus en plus nombreux parcs, ont
complété leurs manèges d'attractions purement verticales, conjointement aux Reverse bungee, se
déplaçant autour du pylône central d'une tour de chute (Figure.I.22).

23
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

Celle-ci produit un airtime de 1 à 4 secondes selon la hauteur (jusqu'à 126 mètres


actuellement), et proche de l'apesanteur (- 1 g), où ces effets ont été portés au maximum. Par
comparaison, les ascenseurs traditionnels accélèrent autour de +/- 0,1 g seulement, mais la
sensation est accentuée par la position debout [12].

Pour atteindre une même vitesse, la sensation augmente moins en augmentant la durée de
l'accélération plus progressive (ascenseurs) que sa valeur (attraction). D'autres tours attractives
plus familiales effectuent des va-et-vient successifs de montées et mini-chutes ou de montées
subites.

Figure. I.23. Une tour de chute.

B.Tour de la Terreur des parcs Disney

L'idée d'une telle traction, utilisant cette fois le principe par câble, poulie et contrepoids
manœuvrant la cabine des ascenseurs, a été développée à partir de 1994, dans successivement
quatre parcs de Disney, dont celui français de Marne-la-Vallée en 2007, en utilisant la
technologie développée par la Société Otis, dans un immeuble dénommé Tour de la Terreur. La
cabine est accrochée cette fois à deux séries de câbles, l'une traditionnelle en haut, et la seconde
la tirant vers le bas, procurant ainsi une série d'airtimes en « éjector » ou Hyper Drop,
l'accélération vers le bas devenant supérieure à celle d'une chute libre jusqu'à -1,4 g, alternée
également par de fortes accélérations vers le haut.

I.7.9. L’Ascenseur incliné

Un ascenseur incliné est un mode de transport guidé qui utilise une cabine unique
circulant sur une voie sur rails en pente (généralement de longueur modeste), tractée par un ou
plusieurs câbles depuis la station terminale amont.

24
Chapitre I : Historique et présentation des Monte-charges et des Ascenseurs

Il se distingue en appellation du funiculaire par sa cabine unique, bien que l'on qualifie
souvent celui ici identiquement, comme le funiculaire de Montmartre. Certains petits ascenseurs
inclinés à cabine vitrée longent aussi les escaliers parallèlement à l'analogue d'un escalator et
également 2 km/h, dans plusieurs correspondances de stations de métro par exemple.

I.8. Conclusion

Nous avons organisé ce chapitre autour de sept grands axes dans le but de donner une vue
claire et détaillée sur les monte-charges et les ascenseurs. En effet, nous avons commencé par un
tour d’horizon sur ces derniers, en donnant à chaque fois des dates de création et de
développement. Nous avons consacré la suite sur l’étude des ascenseurs à traction à câbles et
leurs développements dans le monde. Pour cela, nous avons étudié ses éléments constitutifs ainsi
que quelques types spécifiques. Cette catégorie des ascenseurs sera exploitée pour l’élaboration
de notre projet présenté dans ce manuscrit. Cela fait l’appel d’un nouveau chapitre qui sera limité
sur les différentes techniques de commande de ce type de systèmes.

25
CHAPITRE II
Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles

Résumé :

Dans ce chapitre, nous présenterons les différentes techniques pour automatiser les ascenseurs à

traction à câbles, nous allons par la suite se concentrer sur l’automatisation à base des

microcontrôleurs. Finalement la technique, pour commander ce type d’ascenseur, sera présentée

en détaillant la carte utilisée dans ce projet ainsi que ses éléments constitutifs.
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles

II.1. Introduction

Les ascenseurs sont aujourd’hui programmés. C’est la carte électronique qui prévoit que la
commande d’un étage en provenance de l’intérieur de la cabine a la priorité sur un appel venant
de l’extérieur. C’est encore elle qui déclenche la fermeture automatique des portes, les signaux
sonores, la télésurveillance, l’arrêt de l’appareil en cas de surcharge ou de toute autre anomalie
de fonctionnement.

La programmation permet aussi de mettre en place des fonctionnalités particulières, selon


le nombre d’étages, le nombre d’ascenseurs, l’utilisation du bâtiment, les désirs des clients :
accès uniquement par clé à certaines heures, badges n’autorisant l’accès qu’à certains étages…
Elle enregistre alors de véritables scénarios [13]

II.2. Commande des ascenseurs

La commande électrique [14] est une spécialité dont le domaine d'application est
théoriquement illimité allant des applications les plus simples à celles les plus complexes. C'est
un profil qui nous permet:
♦ d’acquérir une méthode où une démarche méthodologique complète pour l'étude et la
conception des systèmes de commande.
♦ de connaitre les différentes techniques de commande classiques et modernes.
♦ de savoir évaluer les performances d'un système de commande.
♦ d’avoir des connaissances pluridisciplinaires afin d'être à jours avec la nature des
systèmes industriels moderne qui sont pluri technologique.
♦ de passer des circuits classiques aux circuits modernes basés sur la logique
programmable : PLA, GAL, FPGA, Arduino...

Il existe plusieurs types de commande, citons les plus utilisées : Commande de faible coût
et faible performance (commande scalaire), Commande à haute performance (commande
vectorielle par orientation de flux rotorique) qui assure une dynamique élevée, La commande
directe du couple (DTC: Direct Torque Control), La commande optimale, commande
adaptative…etc

La partie commande d'un automatisme [15] est le sous-ensemble qui effectue les
opérations de calcul et transmet les ordres à la partie opérative. Elle est généralement composée

27
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles

de microcontrôleur et microprocesseur. Plus simple : la partie commande reçoit les informations


de la partie opérative, les traites et les renvois.

II.2.2. Commande par microprocesseurs

La découverte du microprocesseur (Figure.II.1) date aujourd'hui de près de trente ans.


En effet la fabrication du premier circuit commence en 1970, où la société INTEL met au point
le premier microprocesseur le 4004.

Depuis, leur puissance de calcul et l'intégration des transistors qui les constituent n'ont
pas cessé d'évoluer. On trouve désormais les microprocesseurs dans la plupart des applications,
que ce soit, pour piloter une centrale, à l'intérieur d'un ordinateur ou bien pour remplacer le
programmateur d'une machine à laver.

Les microprocesseurs ne sont jamais employés seuls, mais des circuits périphériques
sont toujours associés avec eux pour pouvoir être intégrés au sein d'une application. Un des
avantages d'un montage à base de microprocesseur par rapport à un montage en logique câblé,
est sa souplesse d'emploi [16]. En effet, nous entrons dans le domaine de la logique
programmable ou le fonctionnement du montage dépend d'un programme logé dans une
mémoire, celui-ci peut être modifié pour changer les équations régissant l'application, sans
toutefois entrainer de changement au niveau du câblage des entrées sorties.

Figure. II.1. Des microprocesseurs.

Le contrôleur D-LC (Figure.II.2) est adapté à tous les types d’opération, soutenue par un
microprocesseur programmable contenant des BPC, particulièrement fiable, facile à installer et à
entretenir. Ses caractéristiques de base: 16 arrêts APB ou 8 arrêts de Down collective – sélective
ou 6 arrêts complet collective–sélective Facilité de programmation et de détection d’erreur
L’accent sur la sécurité de l’ascenseur à l’aide de multiples de sécurité électrique paramètres
Protection contre les chocs électriques de la porte de voiture automatique et la voiture et l’arbre

28
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles

Fournit un éclairage 230VAC, par un relais différentiel interrompre Simplex ou duplex Plein
respect ΕΝ 81-1 et 2 des règlements Prise en charge des ΕΝ 81-70 pour les PDD et ΕΝ 81-72
pour les ascenseurs lutte contre l’incendie.

Figure. II.2. La carte DLC de commande d’un ascenseur.

Le système de contrôle par D-LC [17] prend en charge toutes les opérations de D-LC
contrôleur étendu pour les applications de levage jusqu’à 48 arrêts et les groupes jusqu’à 8
ascenseurs. Il est adapté pour une connexion série avec l’arbre et des éléments de la cabine et
essentielles pour les applications à haute levée hausse.

II.2.3. Commande par microcontrôleurs

Les ascenseurs sont aussi commandés par des microcontrôleurs (Figure.II.3) et le système
de contrôle par microcontrôleur doit être capable d’identifier la présence d'utilisateurs ou
d’objets se trouvant dans le cours d'accès à la cabine. Si une présence est détectée, le système de
contrôle devra rouvrir complètement les portes d'accès ou les maintenir ouvertes, puis attendre
l’arrêt de la détection. Terminée la détection, le système doit attendre 5 secondes
supplémentaires avant de fermer les portes et de reprendre son fonctionnement normal. Pendant
le trajet, les portes doivent toujours être maintenu fermées. En aucun cas la cabine de l'ascenseur
devra entrer en mouvement sans que les portes d'accès soient complètement fermées

L'ascenseur doit être capable d'élever une charge maximale de 750 Kg, le poids de la
cabine n’étant pas pris en compte. Chaque fois que la charge maximale sera dépassée, le système
de contrôle de l'ascenseur actionnera une alarme sonore/lumineuse. Puis il attendra en gardant la

29
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles

cabine immobilisée que le poids de cette dernière redescende en dessous du seuil toléré, tout en
maintenant les portes ouvertes ou en les rouvrant complètement. Le système devra indiquer
l'étage auquel se trouve la cabine à chaque instant.

Figure.II.3. Schéma électronique d’un ascenseur commandé par un microcontrôleur

II.2.4. Commande par Automate Programmable Industriel

L'Automate Programmable Industriel (API) est un appareil électronique programmable


adapté à l'environnement industriel. Il réalise des fonctions d'automatisme pour assurer la
commande de pré actionneurs et d'actionneurs à partir des informations logiques, analogiques ou
numériques. L’information tout ou rien ne peut prendre que deux états (vrai/faux), (0 ou 1) C'est
le type d'information délivrée par un détecteur, un bouton poussoir. L’information Analogique
est continue et peut prendre une valeur comprise dans une plage bien déterminée. C'est le type
d'information délivrée par un capteur (pression, température). L’information Numérique est

30
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles

contenue dans des mots codés sous forme binaire ou bien hexadécimale. C'est le type
d'information délivrée par un ordinateur ou un module intelligent.

On utilise les API (Figure.II.4) dans tous les secteurs industriels pour la commande des
machines (convoyage, emballage ...) ou des chaînes de production (automobile, agroalimentaire
...) ou il peut également assurer des fonctions de régulation de processus (métallurgie, chimie ...).
Il est de plus en plus utilisé dans le domaine du bâtiment (tertiaire et industriel) pour le contrôle
du chauffage, de l'éclairage, de la sécurité ou des alarmes.

Le programme est écrit et compilé par des utilisateurs sur un matériel externe grâce à des
langages adaptés. Il est téléchargé ensuite dans l’API. Les automates programmables industriels
sont donc des systèmes embarqués destinée à piloter en ambiance industrielle et en temps réel
des procédés automatiques. [18]

(a) (b)
Figure. II.4. API. (a) Compact Schneider sr2b201bd. (b). Modulaire Schneider Modicon m580.

Les ascenseurs pourraient être commandés aussi par des API, ci-dessous une figure qui
démontre la commande d’un ascenseur à base d’API.

31
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles

Figure. II.5. API. Alimentation des différents blocs de l’automate qui commande un ascenseur.

II.3. L’Arduino

L’Arduino est une plate-forme de prototypage d'objets interactifs à usage créatif constituée d'une
carte électronique et d'un environnement de programmation. Sans tout connaître, ni tout
comprendre de l'électronique, cet environnement matériel et logiciel permet à l'utilisateur de
formuler ses projets par l'expérimentation directe avec l'aide de nombreuses ressources
disponibles en ligne expérimental pont tendu entre le monde réel et le monde numérique,
Arduino permet d'étendre les capacités de relations humain/machine ou environnement machine.

L’Arduino est un projet en source ouverte [19] : la communauté importante d'utilisateurs et


de concepteurs permet à chacun de trouver les réponses à ses questions. La carte Arduino repose
sur un circuit intégré (un mini-ordinateur appelé également microcontrôleur) associé à des
entrées et sorties qui permettent à l'utilisateur de brancher différents types d'éléments externes. Il
existe un grand nombre de variantes.

32
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles

Plate-forme logicielle et matérielle de création d'objets numériques, Arduino permet de


programmer des circuits électroniques qui interagissent avec le milieu qui les entoure. Connectés
notamment à des capteurs sonores, thermiques, de mouvements, ces circuits électroniques peu
coûteux, dénommés microcontrôleurs, peuvent en retour générer des images, actionner un bras
articulé, envoyer des messages sur Internet, etc. Des dizaines de milliers d'artistes, de designers,
d'ingénieurs, de chercheurs, d'enseignants et même d'entreprises l'utilisent pour réaliser des
projets incroyables dans de multiples domaines grâce à son [20]:

♦ Prototypage rapide de projets innovants utilisant l'électronique, Arduino facilitant


l'expérimentation en amont de la phase d'industrialisation
♦ Production artisanale d'objets numériques et de machines-outils à faible coût dans la
perspective d'une culture d'appropriation technologique favorisant le bricolage et la
débrouille.
♦ Captation et analyse de données scientifiques (environnement, énergie, etc.) à des fins
éducatives, de recherche ou d'appropriation citoyenne.
♦ Spectacle vivant grâce aux nombreuses fonctions d'interaction offertes par Arduino, il
est possible de créer des performances de VJing, utiliser le mouvement des danseurs
pour générer en temps réel des effets sonores et visuels dans un spectacle.
♦ Installations d'arts numériques, Arduino permettant de réaliser des œuvres d'art
interagissant de manière autonome avec le public.
♦ Mode et design textile, plusieurs stylistes et designers investissant ce domaine créatif
en exploitant les possibilités offertes par l'intégration de l'électronique notamment
dans des vêtements (textile).
♦ Projets pédagogiques à destination d'étudiants, de professionnels ou du grand public
selon les porteurs de ces initiatives : écoles supérieures, centres de formation
spécialisée ou des Media L’ABS.

Il existe plusieurs types de cartes Arduino, nous pouvons citer à titre d’exemple : la carte
UNO Leonardo Diecimila (Figure.II.6), la carte MEGA: ADK (Figure.II.7), la carte DEU
(Figure.II.8) et la carte MEGA 2560 (Figure.II.9),….etc, nous allons présenter ci-dessous cette
dernière carte en détaille.

33
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles

Figure. II.6. Carte Arduino UNO Leonardo Diecimila.

Figure. II.7. Carte Arduino MEGA ADK

Figure. II.8. Carte Arduino DUE

34
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles

II. 3.1 L’Arduino MEGA 2560

L'Arduino MEGA 2560 (Figure.II.9) est une carte microcontrôleur basé l’ATmega
2560. Il dispose de 54 broches numériques d'entrée / sortie (dont 14 peuvent être utilisées comme
sorties PWM), 16 entrées analogiques, 4 UART (ports série matériels), une MHz oscillateur en
cristal de 16, d'une connexion USB, une prise d'alimentation, d'une embase ICSP et un bouton de
réinitialisation. Il contient tout le nécessaire pour soutenir le microcontrôleur, il suffit de le
connecter à un ordinateur avec un câble USB ou avec un adaptateur AC-DC ou batterie pour
commencer.

Le Méga est compatible avec la plupart des boucliers conçus pour l'Arduino
Duemilanove ou Décimal, le tableau ci-dessous représente les caractéristiques de cette carte [21].

Tableau II.1. Caractéristiques de la carte Arduino Méga 2560.


Microcontrôleur AT Méga 2560
Tension de fonctionnement 5v
Tension d'entrée (recommandée) 7-12v
Tension d'entrée (limites) 6-20 V
Broches E/S numériques 54 (dont 14 alimentent la sortie PWM)
Broches d'entrées analogiques 16
Intensité maxi disponible par broche E/S (5V) 40 mA
Intensité maxi disponible pour la sortie 3.3V 50 mA
Intensité maxi disponible pour la sortie 5V Fonction de l'alimentation utilisée - 500 mA
max si port USB utilisé seul
Mémoire programme Flash 256 KB dont 8 KB sont utilisée par le
bootloader
SRAM 8 KB
EEPROM 4 KB
Vitesse de l'horloge 16 MHz

35
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles

Figure. II.9. Carte Arduino MEGA 2560.

II. 3.2. Description de la carte Arduino MEGA 2560

La carte Arduino MEGA 2560, comme toutes les cartes électroniques est un support
plan, flexible ou rigide, généralement composé d’époxy ou de fibres de verre. Elle possède des
pistes électriques disposées sur une, deux ou plusieurs couches (en surface et/ou en interne) qui
permettent la mise en relation électrique des composants électroniques. Chaque piste relie tel
composant à tel autre, de façon à créer un système électronique qui fonctionne et qui réalise les
opérations demandées.

A. Le microcontrôleur ATMega2560

L’Atmel ATMEGA2560-16AU est un microcontrôleur 8 bits CMOS basse puissance


basée sur architecture RISC améliorée des AVR. En exécutant des instructions puissantes en un
seul cycle d'horloge, le ATMEGA2560-16AU atteint des débits approchant les 1MIPS par MHz
permettant aux concepteurs de système d'optimiser la consommation d'énergie par rapport à la
vitesse de traitement. [22]

Le microcontrôleur de cette carte est un objet capable de traiter, de stocker et de


restituer de l’information. Il est en particulier constitué d’un microprocesseur. C’est la partie
centrale qui permet le traitement de l’information : il comprend des milliers voir des millions de
transistors. Ils réalisent les fonctions logiques suivantes :

36
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles

♦ Calculs arithmétiques et logiques ;


♦ Mémorisation ;
♦ Interface de communication.

Les Atmel sont des composants dits RISC (Reduced Instructions Set Computer), ou
encore (composants à jeux d’instructions réduit). Ces microcontrôleurs utilisent l’architecture de
Harvard (Figure.II.10): c'est-à-dire le programme et les données sont stockés dans des mémoires
physiquement séparées. (Deux bus de données. Un bus est utilisé pour les données et un autre
pour les instructions).

Figure II.10. Architecture de Harvard pour les Atmel.

La figure.II.11 présente le microcontrôleur ATMega2560 intégré sur la carte Arduino


MEGA 2560.

Figure. II.11. Microcontrôleur Atmega2560.

Ce type de microcontrôleur bénéficie de certaines caractéristiques [22]:


♦ Architecture RISC avancée.
♦ 135 Instructions puissantes, la plupart, avec une exécution en un seul cycle d'horloge.
♦ Registres 32 × 8 à usage général.
♦ Fonctionnement entièrement statique.
♦ Jusqu'à 16 MIPS à 16 MHz.

37
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles

♦ Multiplicateur en 2 cycles sur la puce.


♦ Segments de mémoire non-volatile à haute endurance.
♦ 256 Ko de Flash dans le système auto programmable.
♦ EEPROM 4Ko.
♦ SRAM 8Ko Interne.
♦ Flash EEPROM 10 000 cycles de Lecture/Ecriture.
♦ Conservation des données : 20 ans à 85°C / 100 ans à 25°C.
♦ Section de code de démarrage en option avec bits de verrouillage indépendants.
♦ Programmation IN SITU par le programme de démarrage sur puce.
♦ Opération de lecture écriture réelle.
♦ Verrou de programmation pour la sécurité du logiciel.
♦ Endurance : Jusqu'à 64 Koctets d'espace de mémoire externe en option.
♦ Supporte la librairie Atmel® QTouch®.
♦ Boutons tactiles capacitifs, curseurs et molettes.
♦ Acquisition QTouch et QMatrix®.

Globalement, l’architecture interne de ce circuit programmable se compose


essentiellement sur [23]:
♦ La mémoire Flash : C'est celle qui contiendra le programme à exécuter. Cette mémoire
est effaçable et réinscriptible mémoire programme de 256 KB (dont bootloader de 8 KB)
♦ RAM : c'est la mémoire dite "vive", elle va contenir les variables du programme. Elle
est dite "volatile" car elle s'efface si on coupe l'alimentation du microcontrôleur
♦ EEPROM : C'est le disque dur du microcontrôleur. On y enregistre des infos qui ont
besoin de survivre dans le temps, même si la carte doit être arrêtée. Cette mémoire ne
s'efface pas lorsque l'on éteint le microcontrôleur ou lorsqu'on le reprogramme.
♦ Le registre : c'est un type de mémoire utilisé par le processeur.
♦ La mémoire cache : c'est une mémoire qui fait la liaison entre les registres et la RAM.

B. Les sources d’alimentation


On peut distinguer trois genres de sources [23] d’alimentation (Entrées/Sorties) et cela
comme suit:
♦ VIN : La tension d'entrée positive lorsque la carte Arduino est utilisée avec une source
de tension externe (à distinguer du 5V de la connexion USB ou autre source 5V régulée). On

38
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles

peut alimenter la carte à l'aide de cette broche, ou, si l'alimentation est fournie par le jack
d'alimentation, accéder à la tension d'alimentation sur cette broche.

♦ USB : Pour fonctionner, la carte a besoin d'une alimentation. Le microcontrôleur


fonctionnant sous 5V, la carte peut être alimentée en 5V par ce port.
♦ Fiche JACK : Alimentation externe qui est comprise entre 7V et 12V. Cette tension
doit être continue et peut par exemple être fournie par une pile 9V. Un régulateur se charge
ensuite de réduire la tension à 5V pour le bon fonctionnement de la carte.

C. Les ports

♦ GND : La carte Arduino Mega2560 se compose de cinq pins de GND


♦ POWER (Puissance) : la carte Arduino Mega2560 se compose de quatre portes de
POWER, et sont comme suit [24]:
1- IOREF. Cette broche sur la carte fournit la référence de tension avec laquelle
le microcontrôleur fonctionne. Un écran correctement configuré peut lire la
tension de la broche IOREF et sélectionner la source d'alimentation appropriée
ou activer des traducteurs de tension sur les sorties pour travailler avec le 5V
ou 3,3V ;
2- 3V3. Une alimentation de 3,3 volts générés par le régulateur à bord, la
consommation de courant maximal est de 50 mA ;
3- 5V. La tension régulée utilisée pour faire fonctionner le microcontrôleur et les
autres composants de la carte (pour info : les circuits électroniques numériques
nécessitent une tension d'alimentation parfaitement stable dite "tension
régulée" obtenue à l'aide d'un composant appelé un régulateur et qui est intégré
à la carte Arduino). Le 5V régulé fourni par cette broche peut donc provenir
soit de la tension d'alimentation VIN via le régulateur de la carte, ou bien de la
connexion USB (qui fournit du 5V régulé) ou de tout autre source
d'alimentation régulée
4-RESET (Réinitialiser) : Mettre cette broche au niveau BAS entraîne la
réinitialisation (= le redémarrage) du microcontrôleur. Typiquement, cette
broche est utilisée pour ajouter un bouton de réinitialisation sur le circuit qui
bloque celui présent sur la carte.

39
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles

♦ Broches E/S numériques : Chacune des 54 broches numériques (numérotée de 0 à 53)


sur le Mega2560 peut être utilisé comme une entrée ou une sortie, en utilisant pin
Mode (), digital Write (), et digital Read () fonctions. Ils
fonctionnent à 5 volts. Chaque broche peut fournir ou recevoir 20 mA en état de
fonctionnement recommandée et a une résistance pull-up interne (déconnectée par
défaut) de 20-50 kohm. Un maximum de 40mA est la valeur qui ne doit pas être
dépassée pour éviter des dommages permanents au microcontrôleur.

En outre, certaines broches ont des fonctions spécialisées

D. Ports de communication

Ces broches peuvent être connectées avec des accessoires d’exploitation d’un réseau
sans fil et ne sont pas visibles comme : wifi, GPS, Bluetooth, on trouve notamment :

♦ Ports de communication série (Port Série Serial) : 0 (RX) et 1 (TX) ; Port Série
Serial 1 : 19 (RX) et 18 (TX) ; Port Série Serial 2 : 17 (RX) et 16 (TX) ; Port Série
Serial 3 : 15 (RX) et 14 (TX). Utilisées pour recevoir (RX) et transmettre (TX) les
données séries de niveau TTL. Les broches 0 (RX) et 1 (TX) sont connectées aux
broches correspondantes du circuit intégré programmé en convertisseur USB-vers-
série de la carte, composant qui assure l'interface entre les niveaux TTL et le port
USB de l'ordinateur à l’aide d’une interface appelée Serial Périphérie Interface
(SPI), est un protocole de données série synchrone utilisées par les
microcontrôleurs pour communiquer avec un ou plusieurs périphériques rapidement
sur de courtes distances. Il peut également être utilisé pour la communication entre
les deux microcontrôleurs. Avec une connexion SPI, il y a toujours un dispositif
maître (généralement un microcontrôleur) qui contrôle les périphériques. En règle
générale, il y a trois lignes communes à tous les appareils [25] :

1- MISO (port 50) - La ligne esclave pour envoyer des données au maître.
2- MOSI (port 51) - La ligne principale pour l’envoi de données vers les
périphériques.
3- SS (port 53) – est une ligne spécifique sur chaque périphérique que le maître
peut utiliser pour activer et désactiver des dispositifs spécifiques.

40
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles

♦ Port SCK (port 52) : Les impulsions d'horloge qui synchronise la transmission de
données générées par le maître.
♦ I2C / TWI broches : elles se composent de [26]:
1- (SDA). Est sur la broche numérique 20.
2- (SCL). Est sur la broche numérique 21.
Ces broches peuvent être connectées avec des accessoires d’exploitation d’un réseau
sans fil FM.
♦ Broches d'entrée analogiques [23] : La carte Mega2560 dispose de 16 entrées
analogiques (numérotées de 0 à 15), chacune pouvant fournir une mesure d'une
résolution de 10 bits (c.-à-d. sur 1024 niveaux soit de 0 à 1023) à l'aide de la très
utile fonction Anal og Read () du langage Arduino. Par défaut, ces broches
mesurent entre le 0V (valeur 0) et le 5V (valeur 1023), mais il est possible de
modifier la référence supérieure de la plage de mesure en utilisant la broche AREF
et l'instruction analog Reference () du langage Arduino.

♦ ADC : Un signal analogique est celui qui peut prendre un certain nombre de
valeurs, contrairement à un signal numérique qui n'a que deux valeurs : HAUT et
BAS. Pour mesurer la valeur des signaux analogiques, l'Arduino a intégré
analogique-numérique (ADC). L'ADC transforme la tension analogique en une
valeur numérique.

II. 3.3. Pourquoi la carte Arduino MEGA 2560

Il existe plusieurs modèles fabriqués par le ATMEL. Le choix de cette carte dépend de
plusieurs critères de sélection dont nous avons tenir compte :

♦ Type du microcontrôleur (ATMega2560);


♦ Nombre d’entrées/sorties (de 0 à 53);
♦ Liaison d’entrées/sorties ;
♦ Conversion analogique numérique et numérique analogique ;
♦ Mémoire RAM, ROM, EPROM interne ou externe, sa taille ;
♦ Vitesse d’horloge, temps d’exécution d’une multiplication, d’une division ;
♦ Bus de données 8bits /16bits ;
♦ Les évolutions prévisibles du composant, son prix, les sources.

41
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles

♦ Son prix raisonnable.


♦ Des milliers de forums d’entre aide, de présentations de projets, de propositions de
programmes et de bibliothèques, ….
♦ Une compatibilité sous toutes les plateformes, à savoir : Windows, Linux et Mac OS.
♦ Un site en anglais arduino.cc et un autre en français arduino.cc où vous trouverez tout
de la référence Arduino, le matériel, des exemples d’utilisations, de l’aide pour
débuter, des explications sur le logiciel et le matériel, etc.
♦ Une liberté quasi absolue. Elle constitue en elle-même deux choses :
1. Le logiciel : gratuit et open source, développé en Java, dont la simplicité
d’utilisation relève du savoir.
2. Le matériel : cartes électroniques dont les schémas sont en libre circulation
sur internet.

II. 3.4. L’IDE de l’environnement Arduino

Un IDE (environnement de développement) libre et gratuit est distribué sur le site


d’Arduino (compatible Windows, Linux et Mac) à l’adresse http://arduino.cc/en/main/software.
D’autres alternatives existent pour développer pour Arduino (extensions pour CodeBlocks,
Visual Studio, Eclipse, XCode, etc.).

L’interface de l’IDE Arduino est plutôt simple (voir Figure.II.12), il offre une interface
minimale et épurée pour développer un programme sur les cartes Arduino. Il est doté d’un
éditeur de code avec coloration syntaxique (zone 01) et d’une barre d’outils rapide (zone 02).
Ce sont les deux éléments les plus importants de l’interface, c’est ceux que l’on utilise le plus
souvent. On retrouve aussi une barre de menus (zone 03) plus classique qui est utilisé pour
accéder aux fonctions avancées de l’IDE. Enfin, une console (zone 04) affichant les résultats de
la compilation du code source, des opérations sur la carte,…etc

L’environnement Arduino dispose plusieurs fonctionnalités pour élaborer un tel


programme, ces derniers seront détaillés, en donnant des exemples, dans le prochain chapitre :

A. Fonctions d’initialisation :
♦ Begin () : initialise communication avec Arduino "maître"
♦ Begin (adresse) : initialise communication avec Arduino "esclave".

42
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles

Figure.II.12. L’interface de l’IDE Arduino.

B. Fonctions mode maitre :


♦ requestFrom (adresse, quantité) : demande de données à un esclave
♦ Begin Transmission (adresse) : débute communication avec un esclave (ouvre
stockages donnés à envoyer avec Write)
♦ End Transmission () : envoie des données vers esclave
♦ Write () : écrit les données à envoyer vers esclave
♦ Available () : teste ces données disponibles en provenance esclave (cf. requestFrom)
♦ Read () : lit les données en provenance de l'esclave.

C. Fonctions mode esclave :


♦ white () : envoie les données vers le maître après requête
♦ Aavailable () : test ces données disponibles en provenance du maître (cf. onReceive)
♦ Read () : lits donnés en provenance maître
♦ OnReceive(fonction) : définit la fonction à appeler sur réception de données en
provenance du maître
♦ OnRequest(fonction) : définit12 la fonction à appeler sur requête du maître.

43
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles

D. Fonctions obsolètes [26]:


♦ send () : obsolète
♦ Receive () : obsolète.

D.la fonction PWM :


Les ports 2 à 13 et 44 à 46. Fournissent une impulsion PWM 8-bits à l'aide de
l'instruction Analog Write ().

E. la fonction PCIN (PinChangeInterrupt) :


Le tableau suivant présente les broches PCINT utilisables sur l’Arduino
Mega2560. [26]

Tableau II.2 Les broches PCINT.


Broches PCINT PINS Arduino
PCINT0 19
PCINT1 20
PCINT2 21
PCINT3 23
PCINT4 10
PCINT5 11
PCINT6 12
PCINT7 13
PCINT8 6
PCINT9 15
PCINT10 14
PCINT16 A8
PCINT17 A9
PCINT18 A10
PCINT19 A11
PCINT20 A12
PCINT21 A13
PCINT22 A14
PCINT23 A15

44
Chapitre II: Commande des Ascenseurs à Traction à Câbles

F. La fonction analogRead (broche) :


C’est la fonction qu’on peut utiliser pour obtenir la valeur d'un signal analogique
est. Cette fonction convertit la valeur de la tension sur une broche d'entrée
analogique et renvoie une valeur Experimental numérique de 0 à 1023, par rapport à
la valeur de référence. La référence est 15V sur Arduino Mega2560. Il a un
paramètre qui est le nombre de broches Il y a quelques autres broches analogiques de
la carte : AREF. Tension de référence pour les entrées analogiques (si différent du
5V). Utilisé avec l’instruction analog Reference ().

Les cartes Arduino donnent vraiment un potentiel de création quasi infini pourvu que
l’on dispose d’un matériel approprié. Il est possible de réaliser des dispositifs, de gérer des
caméras, de commander des moteurs, d’alimenter automatiquement un plan au bout d’un laps de
temps.

L’autre intérêt est de faire de cet investissement un grand avantage dans l’application de
contrôle et de commandes moderne en domotique. Il est clair que l’Arduino permet d’assurer les
principaux protocoles d’interfaçage : communication bidirectionnel, acquisition (conversion) et
traitement des différents types de signaux avec une bonne précision et rapidité avec une mémoire
de programme de données importantes.

II.4. Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons présenté les différentes techniques de commande et/ou
d’automatisation des ascenseurs à traction à câbles, et nous avons bien concentré sur la
commande à base des microcontrôleurs, cela à fait l’objet d’introduire l’apport de ce travail. Il
s’agit d’une commande numérique en utilisant la carte de prototypage « Arduino MEGA 2560 ».
Nous avons terminé par quelques détails sur les éléments constitutifs de la carte pour mieux
comprendre son bon fonctionnement. Il suffi juste de connecter la carte à l’ordinateur (via le
câble USB, en général), lancer « Arduino IDE » (c’est le logiciel qui permet de programmer la
carte), mettre en place les notre composants, les relier à la carte, coder le programme, le charger
sur la carte grâce au bouton téléviser et le programme s’exécutera ensuite en boucle.

45
CHAPITRE III
Conception et Réalisation du Prototype de
l’Ascenseur

Résumé :

Dans ce chapitre, nous présenterons l’approche théorique utilisée pour concevoir notre système,

nous allons par la suite se concentrer sur le langage Arduino, en passant par ses différentes

fonctionnalités de base, et le logiciel Proteus qui nous a permet de simuler notre système avant

de le concevoir réellement. Toutes les étapes de conception et de réalisation de notre système

seront présentées en détails dans ce volet.


Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

III.1. Introduction

La technologie informatique dans le monde des ascenseurs est adaptée. A cet niveau, les
services et les sociétés informatiques doivent donc suivre et accompagner cette dynamique, de ce
fait, ils sont amenés à revoir leurs démarches informatiques afin d’avoir une meilleure réactivité,
soit face à la concurrence, soit pour préserver une avance dans le domaine de commande des
ascenseurs.

Dans cette partie, nous allons concevoir une commande numérique à base d’Arduino Mega
2560, cette carte sera implantée dans un circuit électrique pour répondre au cahier de charge de
notre prototype réalisé, la carte Arduino sera programmée par son interface sur un PC, après la
simulation du programme Arduino sur le logiciel ISIS Proteus.

Dans ce qui suit, nous allons présenter les notions du langage Arduino ainsi que l’interface
Arduino de programmation et le logiciel de simulation. Ce dernier nous a permet de simuler le
circuit de commande avant de le réaliser en réalité.

Les différents étapes de conception et de réalisation du circuit du commande et la structure


du prototype de l’ascenseur, serons présentées dans ce dernier chapitre.

III.2. Conception du système

Dans ce qui suit, nous allons présenter l’approche théorique pour concevoir notre système.
D'une manière générale un système peut se décomposer en deux parties qui coopèrent: L’une est
dite partie “opérative“, l’autre est dite partie “commande“. Dans un ascenseur, l'ensemble
électromécanique (cabine, moteur, portes,...) constitue la partie opérative, les boutons d'appel, la
logique (combinatoire, séquentielle, programmée) constituent la partie commande selon la figure
suivante.

Figure. III.1. Structure d’un ascenseur automatisé.

47
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

III.2.1. Etude de spécifications

Cette partie consiste à étudier le fonctionnement de l’ascenseur, pour cela nous avons
choisis l’étude de spécifications qui est un processus d’abstraction et qui consiste à représenter
graphiquement les aspects essentielles de système. Cette étude se base sur le modèle SA-RT.

A. Spécification des données et des évènements


Les donnés et les événements du notre système sont tous présentés sur le tableau ci-
dessous :
Tab. III.1. Spécification des données et des évènements

Donnée Type Nature Bord


Cmd-monté Sortie discrète Moteur
Cmd-descente Sortie discrète Moteur
Appel cabine Entrée discrète Bouton d'appel
Présence cabine Entrée discrète Capteur cabine
Etat de porte Entrée discrète Capteur porte
Marche/Arrêt Entrée Evénement opérateur
Message AFF sortie discrète Afficheur LCD

B. Diagramme de contexte
Ce diagramme (Figure.III.2) représente la fonction principale du système avec les
composants bords qui modélisent l’environnement du système. Il permet d’identifier
ce qui à la charge du système et ce qui à la charge de l’environnement.

C. Diagramme préliminaire
Ce diagramme (Figure.III.3) permet de représenter la décomposition du système au
sous systèmes. Les fonctions de sous systèmes sont représentés par transformation de
données.

D. Diagramme d’état transition


Ce diagramme (Figure.III.4) permet de représenter les différentes étapes de
fonctionnement du système.

48
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

Opérateur Moteur
Bouton
d'appel
M/A Cmd-monté
Appel -cabine
Cmd-descente
Capteurs
cabine
Présence cabine
Gérer ascenseur

Etat de porte
Capteurs porte Message AFF
Afficheur LCD

Figure. III.2. Diagramme de contexte du prototype de l’Ascenseur.

Appel-cabine Cmd-descente
Compter
M/A temps
9.0
Appeler
cabine Descente
2.0 D cabine
D 8.0
Temps écoulé
D
Appel saisi
Appel effectué
Monter
Contrôler & D cabine
D gérer 7.0
Lire Ascenseur
Position 1.0
position Porte fermé
lue
cabine
Cmd-monté
3.0
Porte ouverte
Présence
Ap <P
cabine D
Ap<P Tester
Position saisie porte
D 6.0
D

Comparer Afficher
App / Pos message
4.0 5.0
Message AFF

Figure. III.3. Diagramme préliminaire du prototype de l’Ascenseur.

49
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

Figure. III.4. Diagramme état-transition du prototype de l’Ascenseur.

III.2.2. Spécification par pré condition/post condition

Dans cette partie nous allons citer pour chaque bloc fonctionnel du diagramme préliminaire
du système les prés et les post conditions pour le fonctionnement

Appel cabine 2.0 :


Pré condition : appel saisie nom vide
Post condition : appel lue.
Lire position de la cabine 3.0 :
Pré condition : présence cabine
Post condition : position lue nom vide.
Comparer 4.0 :
Pré condition : appel lue nom vide et position lue nom vide.
Post condition : appel>position et appel<position
Afficher message 5.0 :
Pré condition : aucun.
Post condition : message affiché.
Tester porte 6.0 :
Pré condition : aucun.
Post condition : porte fermé ou porte ouvert
Monter de la cabine 7.0:
Pré condition : le donnée appel>position.

50
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

Post condition : cabine monté.


Descente de la cabine 8.0:
Pré condition : le donne appel<position.
Post condition : cabine descente.
Compter temps 9.0:
Pré condition : action nom maintenue.
Post condition : temps écoulé.

Appel lue

Saisir
Contrôler
appel
lire appel
2.2
2.1

Appel saisi

Figure. III.5. Diagramme enfant d’Appel cabine 2.0.

Le principe de la commande utilisée pour notre prototype est résumé sur la figure suivante :

Figure. III.6. Principe de la commande du prototype d’ascenseur.

La carte Arduino Mega 2560 a été programmée en utilisant l’interface Arduino, pour cela
nous allons présenter rapidement cette dernière dans ce qui suit.

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Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

III.3. Programmation par langage Arduino

Dans cette partie, nous allons expliquer comment nous avons programmé la carte Mega
2560 en utilisant le langage Arduino, par la suite la simulation du programme à base d’ISIS
Proteus sera présentée, en donnant quelques détails sur ce logiciel.

III.3.1. Langage Arduino

Le langage Arduino [27] est inspiré de plusieurs langages. On retrouve notamment des
similarités avec le C, le C++, le Java et le Processing. Le langage impose une structure
particulière typique de l’informatique embarquée. La fonction setup contiendra toutes les
opérations nécessaires à la configuration de la carte (directions des entrées sorties, débits de
communications série, etc.).

La fonction loop elle est exécutée en boucle après l’exécution de la fonction setup. Elle
continuera de boucler tant que la carte n’est pas mise hors tension, redémarrée (par le bouton
reset). Cette boucle est absolument nécessaire sur les microcontrôleurs étant donné qu’il n’on
pas de système d’exploitation. En effet, si l’on omettait cette boucle, à la fin du code produit, il
sera impossible de reprendre la main sur la carte Arduino qui exécuterait alors du code aléatoire.

Au niveau de la syntaxe, on retrouve des similarités avec les langages précédemment


cités. La déclaration des variables se fait généralement dans l’espace global (de façon à partager
les variables les plus importantes entre les deux fonctions principales). On retrouve les types de
base suivant :
Tableau.III.2. Types de base de la syntaxe Arduino
Nom Contenu Taille (en octet) Plage de valeurs
(unsigned) char Entier ou caractère 1 (0->255) -128 -> 127
(unsigned) int Entier 2 (0->65 535) -32 768 -> 32
767
(unsigned) long Entier 4 (0 -> 4 294 967 295) -2 147
483 648 -> 2 147 483 647
float/double Nombre à virgule 4 -3,4028235E+38 ->
flottante 3,4028235E+38
String Chaine de variable Aucune
caractères (Objet)
boolean Booléen 1 True / False

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Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

Il existe d’autres types de base mais ils ne sont qu’un alias de ceux cités précédemment,
la liste des types est disponible sur la page des références du site Arduino
(http://arduino.cc/en/Reference/HomePage). La déclaration des variables suit cette syntaxe:

(const) <type> <nom>([<longueur du tableau>]) (= valeur);

Exemples :
const int constante = 12 ;
float univers = 42.0 ;
char lettre = ‘b’ ;
String chaine = "Hello World " ;
long tableau[12] ;
boolean vrai = true ;

On retrouve les opérateurs les plus courants pour les types de bases. Parmi eux, =
(affectation), = = (comparaison), != (différence), <, >, <=, >=, && (et logique), || (ou logique), !
(non logique). On retrouve aussi les opérateurs mathématiques (+, -, *, /, %) et les opérateurs
logiques bit à bit (^ (XOR), & (et), | (ou), ~(non), << (décalage logique à gauche), >> (décalage
logique à droite)).

Les structures de contrôle sont elles aussi similaires aux langages de références. On y
retrouve toutes les structures de contrôle standard, conditions, boucle, switch, fonctions, etc. On
peut aussi écrire des structures et des classes. Chaque structure de contrôle est suivie d’un bloc
d’instructions délimitées par des accolades. Le tableau.III.3 présente une liste des structures de
contrôles Arduino les plus utilisées.

Les fonctions, les structures et les classes se déclarent de la même façon qu’en C++.
Elles se déclarent sous cette forme :
Structure :
struct <nom> {
<type> <nom du champ> ;
};

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Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

Tableau.III.3. liste des structures de contrôles Arduino les plus utilisées.


Nom Utilité Syntaxe
If-else Condition logique If ( <valeur booléenne> ) {
<instruction>
} else {
<instruction>
}
If-else if - else Condition If ( <valeur booléenne> ) {
logique multiples <instruction>
} else if(<valeur booléenne>)
{ <instruction>
} else {
<instruction>
}
Switch Sélecteur Switch ( <variable> ) {
case <valeur> :
<instruction>
break ;
default :
<instruction>
}
While Boucle While (<valeur booléenne>) {
<instruction>
}
For Boucle itérative For (<initialisation> ; <valeur booléenne> ; <évolution>) {
<instruction>
}

Fonction :
<type de retour> <nom>(<paramètre>) {
<instruction>
}

Classe :
class <nom> {
public :
<attributs et champ publics>
private :
<attributs et champ privés>
protected :
<attribut et champ privés>
};

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Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

III.3.2. Fonctionnalités de Base

Le langage Arduino vient avec un nombre important de fonctions de base permettant


d’interagir avec son environnement. Les fonctions les plus utilisée sont les fonctions
d’entrée/sorties.

A. Les entrées/sorties

Ces fonctions permettent d’envoyer ou de mesurer une tension sur une des broches de
la carte. Dans un premier temps, avant d’effectuer une mesure ou d’envoyer une commande. Il
est nécessaire de définir la direction des broches utilisées. Pour cela on fait appel à la fonction
pinMode en lui donnant d’une part, la broche concernée, et d’autre part, la direction:
void setup() {
pinMode(1,OUTPUT) ; // Broche 1 en sortie
pinMode(2,INPUT) ; // Broche 2 en entrée
}

Une fois cette configuration faite, on peut procéder à l’utilisation des broches. Toutes
les broches sont capables d’écrire et de lire des données numériques (c'est-à-dire des 0 (0V) ou
des 1 (5V)). Mais, certaines disposent de fonctionnalité supplémentaire.

Toutes les cartes Arduino possèdent des entrées analogiques. Ce sont les broches A0-
A1-A2 etc. Elles permettent de lire des tensions analogiques (comprise entre 0 et 5V) et de le
convertir en entier (compris entre 0 et 1023) proportionnellement à la tension mesurée.
Certaines cartes Arduino possède des sorties analogique faisant l’opération inverse (met une
tension sur la broche proportionnellement à l’entier donné).

B. La gestion du temps

Pour la plupart des applications d’ascenseurs, il est nécessaire de faire intervenir des
intervalles de temps. Par exemple, pour gérer le temps d’appui sur un bouton ou pour faire une
sonnerie qui se répète un certains nombre de fois. Le langage Arduino fournis quelques fonctions
permettant de gérer le temps.

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Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

Il est possible d’insérer une pause dans son programme pendant un instant. Pour cela,
on utilise les fonctions delay et delayMicroseconds qui insère une pause suivant le paramètre
passé (en milliseconde pour l’un, en microseconde pour l’autre). Cependant ces fonctions
bloquent le microcontrôleur, on ne peut alors plus effectuer aucune action.

En plus d’insérer une pause, il est possible de mesurer le temps. De la même manière
que les fonctions de délai, on utilise les fonctions millis et micros qui donnent le nombre de
milliseconde (respectivement microseconde) depuis le lancement de la carte. Ces fonctions
incrémentent une variable (interne). Ces variables se remettent à zéro une fois le maximum
atteint (overflow). La variable, utilisée pour les millisecondes, atteint sont maximum au bout de
49 jours et 17 heures et la variable utilisée pour les microsecondes au bout de 71 minutes et 34
secondes environ. Il faut donc faire attention lors de l’utilisation de ces fonctions pour des
utilisations longues durées.

C. Les Interruptions

Il est parfois nécessaire en informatique embarquée, d’attendre un événement externe


(appui sur un bouton, données d’un capteur, etc.) pour effectuer une action. Pour ce type de
problème, on utilise les interruptions. Les interruptions sont des portions de code (fonctions)
appelés lorsque qu’un événement (interne ou externe) survient et à besoin d’être traité sur le
champ. Il faut cependant faire attention, ce mécanisme interrompt le code exécuté, il est
prioritaire par rapport au reste du code.

Vu qu’il est possible de mesurer les événements ponctuellement (via les fonctions
d’entrées/sorties) on utilise généralement les interruptions pour du code critique (arrêt d’urgence
de la cabine par exemple) ou des événements non-ponctuels (transmissions de données depuis
un ordinateur par exemple).

Aussi, le nombre d’interruption externe est limité sur à 2 sur la plupart des cartes
Arduino. Les interruptions sont utilisables sur les broches compatibles seulement. Pour choisir
la fonction et la broche utilisée pour l’interruption, on utilise la fonction attachInterrupt. On
peut utiliser detachInterrupt pour supprimer l’interruption. Il est possible de partir en
interruptions sur 4 types d’événements :

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Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

♦ LOW : Lorsque la broche est à l’état 0 (0V)


♦ RISING : Lorsque la broche passe de l’état 0 (0V) à l’état 1 (5V) (front montant).
♦ FALLING: Lorsque la broche passe de l’état 1 (5V) à l’état 0 (0V) (front descendant).
♦ CHANGE : Lorsque la broche change d’état (front montant et front descendant).

III.3.3. Etapes de Programmation de la carte

L’Arduino nous permet d’éditer, de compiler et de téléverser notre programme vers la la


carte Mega 2560, t de communiquer avec celle-ci. Les étapes les plus importantes de la
programmation et de l’implémentation seront présentées ci-après.

A. étape 1 :( Choix de la carte)

Avant d’envoyer notre programme vers la carte, il faut dire au logiciel quel est le nom
de la carte et sur quel port elle est branchée. Choisir la carte que l’on va programmer
(Figure.III.7). Ce n’est pas très compliqué, le nom de notre carte est indiqué. Allez dans le menu
“ Tools” (“outils” en français) puis dans “ Board” (“carte” en français). On doit vérifier que c’est
bien le nom “Arduino ATMEGA 2560 ” qui est coché. Si ce n’est pas le cas, on doit le cocher.

Figure. III.7. le choix de la carte sur l’interface Arduino.

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Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

B. étape 2 :( Choix du port de connexion)

Il faut allez dans le menu Tools, puis Serial port. Là, on doit choisir le port COM18, le
numéro 18 étant le numéro du port qui est affiché. Le COM3 il n’est quasiment jamais connecté
à notre carte.

Figure. III.8. Le choix du port de connexion.

C. étape 3 :( Téléversement du programme)

Maintenant, il faut envoyer le programme vers la carte. Pour ce faire, il suffit de cliquer
sur le bouton Téléverser, en jaune-orangé sur la figure.III.9.

En bas de la figure, on peut remarquer le texte : “Uploading to I/O Board… “, cela


signifie que le logiciel est en train d’envoyer le programme dans la carte. Une fois qu’il a fini, le
message affiché : “Done uploading “ signale que le programme a été bien chargé dans la carte.
Et notre prototype est prêt pour qui soit en service. Mais avant de lancer l’application, on doit
simuler tout d’abord notre programme en utilisant l’ISIS Proteus.

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Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

Figure. III.9. Téléversement du notre programme.

III.4. Simulation par Proteus

Proteus [28] est une suite logicielle destinée à l'électronique. Développé par la société
Labcenter Electronics, les logiciels incluent dans Proteus Professional permettent la CAO
(Construction Assistée par Ordinateur) dans le domaine électronique. Deux logiciels principaux
composent cette suite logicielle : ISIS et ARES. Cette suite logicielle est très connue dans le
domaine de l'électronique. De nombreuses entreprises et organismes de formation utilisent cette
suite logicielle. Outre la popularité de l'outil, Proteus possède des avantages:

♦ Pack contenant des logiciels facile et rapide à comprendre et utiliser


♦ Le support technique est performant
♦ L'outil de création de prototype virtuel permet de réduire les coûts matériel et logiciel
lors de la conception d'un projet.

III.4.1. La suite logicielle ISIS

La suite logicielle ISIS de Proteus est principalement connue pour éditer des schémas
électriques. Par ailleurs, la suite permet également de simuler ces schémas ce qui permet de

59
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

déceler certaines erreurs dès l'étape de conception. Indirectement, les circuits électriques conçus
grâce à cette suite peuvent être utilisé dans des documentations car elle permet de contrôler la
majorité de l'aspect graphique des circuits.

Le circuit de commande de notre ascenseur est réalisé sous cette suite logicielle (ISIS),
il est clairement démontré sur la figure ci-dessous.

Figure. III.10. Le circuit de commande de notre ascenseur.

III.4.2. La suite logicielle ARES

Cette suite logicielle est un outil d'édition et de routage qui complète parfaitement ISIS.
Un schéma électrique réalisé sur ISIS peut alors être importé facilement sur ARES pour réaliser
le PCB (Printed circuit board) de la carte électronique. Bien que l'édition d'un circuit imprimé
soit plus efficiente lorsqu'elle est réalisée manuellement, ce logiciel permet de placer
automatiquement les composants et de réaliser le routage automatiquement.

La disposition des chemins entre composants de notre circuit de commande pour le


routage a été réalisé par ARES, la figure.III.11 démontre parfaitement ce denier.

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Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

(a)

(b)
Figure. III.11. (a) Fenêtre ARES pour le PCB. (b) Disposition des circuits pour le routage.

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Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

III.5. Réalisation du système

Dans cette partie, nous allons présenter les étapes de réalisation du prototype de notre
ascenseur, il s’agit d’un ascenseur pour un immeuble R+2 (Rez-de-chaussée + 2 étages), et les
différents composants électroniques utilisées pour réaliser le circuit de commande et de
puissance.

III.5.1. Composants et dispositifs utilisés

Nous pouvons citer les composants les plus importants utilisés pour concevoir le système :

A. Bouton poussoir
B. Relais électromécanique
C. Les composants d’affichage
D. Le moteur à courant continu
E. La carte RFID
F. Les LED
G. Les fils
H. Les résistances
I. Les potentiomètres
J. Plaque d’essai
K. Composants de structure
L. Capteur de position

Nous allons les présenter un par un dans ce qui suit

A. Bouton poussoir : est un interrupteur simple qui permet de contrôler les capacités
d'une machine ou d'un objet. C'est le principal moyen d'interaction entre l'homme et la
machine.

Figure.III.12. Bouton poussoir.

B. Relais électromécanique : est un interrupteur qui se commande avec une tension


continue de faible puissance. La partie interruptrice sert à piloter des charges secteur
de forte puissance (jusqu'à 10A couramment).

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Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

Figure. III.13. Relais de 12V

C. Les composants d’affichage :

Affichage 7 segments : On a utilisé l’afficheur 7 segments pour indiquer l’étage où se


trouve la cabine. Dans un afficheur 7 segments, les segments sont généralement
désignés par les lettres allant de ‘a’ jus ’qua ‘g’.

Figure. III.14. Afficheur 7 segments

L’écran LCD alphanumérique : permet d’afficher des caractères lettres

Figure. III.15. écran LCD alphanumérique

D. Le moteur à courant continu : La machine à courant continu (MCC) a été utilisée


très tôt dans les applications industrielles en raison d’un principe de fonctionnement
très simple et d’une commande facile.

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Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

Ces moteurs sont les plus classiques, et c'est ce genre de moteurs qu'on retrouve le
plus souvent dans les appareils électroniques (lecteur CD, voiture télécommandée,
etc.). Ils possèdent deux fils, et reçoivent du courant continu.

Figure. III.16. Moteur a courant continue.

E. La carte RFID : Capable de stocker des informations lisibles à distance,


l’identification par radiofréquence- a tous les atouts pour s’imposer dans les domaines
traçabilité et de la sécurité.

Figure. III.17. LA RFID RC522

F. Les LEDs : sont de petites lampes spéciales LED signifie (Light Emitting Diode),
ou (diode électroluminescente) qui sont disponibles dans une large sélection de tailles
et de couleurs. Toutes les LED utilisées dans ce projet sont du même type de la figure
suivante.

Figure. III.18. Les LEDs

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Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

G. Les Files : La machine à courant continu (MCC) a été utilisée très tôt dans les
applications

Figure. III.19. Les Files

H. Les Résistances : La machine à courant continu (MCC) a été utilisée très tôt dans
les applications

Figure. III.20. Les Résistances

Nous passons maintenant à la réalisation de la structure de l’ascenseur, les étapes de réalisation


seront présentées par la suite.

III.5.2. Réalisation de la Structure de l’ascenseur

Pour la réalisation de notre prototype, nous avons utilisé les cornières en aluminium de
dimension 30x30 (Figure.III.22) et des plaques Forex de dimension 3mm (Figure.III.23), et des
outils pour découper et visser les pièces.

Figure.III.21. Cornière 30x30 Figure. III.22. Plaques Forex de 3mm

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Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

Nous avons placé le capteur de position sur la cabine comme le montre la figure
suivante :

Figure. III.23. Capteur de position.

Nous avons fabriqué la structure et l’armoire de l’ascenseur suivant les étapes


démontrées sur les figures suivantes :

(a) (b)

66
Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

(c)
Figure. III.24. étapes de fabrication de la structure prototype de l’ascenseur.

(a) (b)
Figure. III.25. étapes de fabrication

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Chapitre III: Conception et Réalisation du Prototype de l’Ascenseur

Figure.III.26. Le prototype final de notre ascenseur commandé par Mega2560.

III.6. Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons présenté l’approche utilisée pour concevoir le circuit de
commande de notre système, nous avons par la suite donné une brève présentation sur l’interface
utilisée pour programmer la carte Arduino Mega 2560, à savoir l’interface Arduino, en donnant
les grandes étapes de programmation. Avant d’implémenter notre programme, nous avons fait
une simulation de ce dernier à l’aide du logiciel Proteus, ce logiciel contient deux suites : l’ISIS
et l’ARES, la première est désignée pour le design schéma électrique du circuit de commande,
par contre la deuxième est désignée pour l’édition du routage et la création du PCB du circuit de
commande. Enfin, nous avons présenté en photos les composants utilisés pour la fabrication de
la structure de l’ascenseur ainsi que ses grandes étapes. Après la simulation du programme, ce
dernier a été implémenté sur la carte Mega 2560, et notre prototype a fonctionné parfaitement.

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CONCLUSION GÉNÉRALE
Conclusion Générale

Dans ce modeste travail, nous avons donné une vue claire et détaillée sur les monte-charges
et les ascenseurs. En effet, nous avons commencé par un tour d’horizon sur ces derniers, en
donnant à chaque fois des dates de création et de développement. Nous avons se concentrer par
la suite sur l’étude des ascenseurs à traction à câbles et leurs développements dans le monde.
Une étude des éléments constitutifs ainsi que quelques types spécifiques de ce dernier a été faite.
Cette catégorie des ascenseurs a été bien exploitée pour fabriquer notre prototype d’ascenseur à
deux étages.

Par la suite nous avons effectué un bref tour sur les différentes techniques de commande
et/ou d’automatisation des ascenseurs à traction à câbles, et nous avons bien concentré sur la
commande à base des microcontrôleurs, cela à fait l’objet d’introduire l’apport de ce travail.

Une conception et une réalisation d’une commande numérique à base de la carte de


prototypage « Arduino MEGA 2560 ». La carte a été programmée par le logiciel Arduino en
utilisant un PC. Avant d’implémenter notre programme, nous avons fait une simulation de ce
dernier à l’aide du logiciel Proteus, ce logiciel contient deux suites : l’ISIS et l’ARES, la
première est désignée pour le design schéma électrique du circuit de commande, par contre la
deuxième est désignée pour l’édition du routage et la création du PCB du circuit de commande

Comme vous l’avez vue sur ce manuscrit, une belle structure d’un ascenseur à deux étages a
été fabriquée par succès par des moyens très modestes, ce prototype fonctionne parfaitement et il
pourrait être un système didactique de simulation des essais pour améliorer ce type d’ascenseurs.

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RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Références Bibliographiques

[01] :http://lycees.ac-rouen.fr/maupassant/site2/BEPME/Dostech/Dos_tech_mont_charg.pdf
[02] :http://www.ufmatp.com/test/administration/uploads/e0c861aa382bb4f0fe74ce7934a6eea71257e881.
pdf
[03] :http://logoplus.pagesperso-orange.fr/private/topo_monte_charge.pdf- Michel LALOY (d’après
brochure Otis) et Wikipédia
[04] https://www.syderal.fr/histoire-ascenseur/
[05] https://www.energieplus-lesite.be/index.php
[06] http://www.otis.com/site/ca-fra/pages/AboutElevators.aspx
[07] https://fr.wikipedia.org/wiki/Ascenseur
[08] http://immobilier.lefigaro.fr/article/la-folle-course-a-la-vitesse-des-ascenseurs-de-gratte-
ciel_6fbd8b42-d3fd-11e6-89bf-777adbd27c0b/
[09] :Jean-Louis Dell'Oro, « 5 chiffres surprenants sur les ascenseurs en France », challenges.fr, 2 avril
2015.
[10] :https://www.sitemai.eu/page/Lewarde
[11] :http://centriris.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=391:la-cage-ou-ascenseur-
&catid=38:les-outils-de-la-mine&Itemid=37
[12] :http://lascenseurauquotidien.com/lascenseur-convivial/
[13] :https://thyssenkrupp-ascenseurs-le-laps.com/le-saviez-vous/un-ascenseur-comment-ca-marche-gros-
plan-sur-la-carte-electronique/
[14] :http://univ-uargla.dz/docs/ftlmd/Fiche_Technique_Licence_commande_electrique.pdf
[15] :https://fr.wikipedia.org/wiki/Partie_commande
[16] :MAYEUX P., Cours sur le PIC, 2012, Uhttp://p.may.chez-alice.frU.
[17] :http://slkalgerie.com/site/?c=systemes-de-controle-microprocesseur-panneaux-d-exploitation
[18] : Memoire De Master : AUTOMATISATION ET REALISATION A PETITE ECHELLE
(MAQUETTE) D’UNE CHAINE TRANSPORTEUSE DE BRIQUES de UNIVERSITE
HASSIBA BENBOUALI DE CHLEF à Chlef, Juin 2016
[19] :Mémoire MASTER ACADEMIQUE : UNIVERSITE KASDI MERBAH OUARGLA de Etude et
Réalisation d’une Commande Domotique par ARDUINO Via Infrarouge a de l’année : 04/06/2017
[20] :https://www.flossmanualsfr.net/_booki/arduino/arduino.pdf mai 2017
[21] :ERIK Bartmann. « Le grand liver d’Arduino ». 2eme Edition. 2015. Liver
[22] :http://fr.farnell.com/atmel/atmega2560-16au/micro-8-bits-256k-flash-
5vcms/dp/1288330#techDocsHook mai 2017
[23]:https://www.flossmanualsfr.net/_booki/arduino/arduino.pdf mai 2017
[24]: ERIK Bartmann. « Le grand liver d’Arduino ». 2eme Edition. 2015. Liver
[25]: http://www.mon-club elec.fr /pmwiki_reference_arduino/pmwiki.php?n=Main. LibrairieSPI. Mai
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[26] : http://igm.univ-mlv.fr/~duris/NTREZO/20042005/Nguyen-Vongvilay-Wolowiec Bluetooth.pdf mai
2017
[27] http://www.centralmedia.fr/download/premiers_pas_en_informatique_embarquee.pdf
[28] http://www.magoe.net/coursUniv/coursUniv_146_pdf.pdf

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