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La méthode de dialectique en tant que deux demandes contradictoires

Le dossier pour le cours de Master 2

Takeshi Kawaguchi

L’introduction de La critique de la raison dialectique de Sartre est très suggestive. La distance qu’il
prend avec Marx, Kant et Hegel met à jour le problème que l’histoire de la philosophie est suivie. Sa
position sur la méthode de la philosophie représente le cadre principal et inévitable de la pensée
philosophique contemporaine. Ce qui est intéressent est la différence entre Sartre et Deleuze/Guattari
que leurs essais se trouvent dans les complètements différents dimensions, comme il peut y avoir
deux philosophies sociales complètements différentes qui ne partagent rien la méthode.
Deleuze/Guattari ne sont pas indifférents sur le rapport entre l’histoire et la pensée lequel Sartre
voulait établir en sa propre logique. Au contraire, ils donnent une nouvelle réponse sûr ce sujet, mais
ce n’est pas facile d’expliquer comment il devient possible en esquivant la critique de Sartre. Par
exemple, même s’ils sont parfaitement rompus avec la dialectique, on pourrait douter qu’ils
présupposent toujours l’idée de la concordance entre l’être et la pensée, etc. Sartre nous fait attention
sur cette idée présupposé dans les sciences naturelles. Comme la position philosophique de Sartre est
hautement bien élaborée en examinant plusieurs penseurs, il semblerait qu’il est recul théorique de
choisir autre chemin que Sartre
Mais, en tenant compte de la situation de nos jours qui est devenu plus grave que l’époque
de Sartre, il est évidant que par sa pensée, on ne peut pas trouver la sortie théorique. En plus, on ne
peut pas analyser ce qui se passe sous le capitalisme contemporain par son analyse sur la société. Il
traite le moment positif de la société dans le groupe à la deuxième partie de La critique de la raison
dialectique, mais sa thèse reste abstraite. Pourtant, la théorie de Deleuze/Guattari qui ouvre plus
grand possibilité pour la pensé de l’histoire, la société et le capitalisme, ne pourrait pas exister sans
ceux de Sartre et Marcuse des années 50. Il est indispensable de comparer avec leurs œuvres pour
comprendre quel est le motif de l’Anti-Œdipe. Surtout, l’argument de l’introduction de La critique
de la raison dialectique démonte clairement les points dont on doit tenir compte en pensant l’histoire
humaine.
Il ne s’agit juste pas de la validité de l’analyse sur la société, mais plutôt de la légitimité de
la tentation de penser l’histoire (donc de la philosophie elle-même). On va voir brièvement la
position de Sartre et cette raison. Elle est quelque chose authentique comme la destination d’une
pensée philosophique typique. Après, on discute sur la dialectique que Sartre prend comme la
logique de processus. Le but de ce article est de trouver la position fondamentale des théories de
Sartre est Deleuze/Guattari qui s’opposent explicitement.

1
Deux demandes

Le but de La critique de la raison dialectique est de saisir l’Histoire. Ni des histoires, ni une histoire,
mais l’Histoire. De trouver la vérité dans l’histoire, d’expliquer ce qui fait l’histoire, c’est son but.
Sartre trouve que c’est la totalisation qui fait l’histoire. La totalisation rend histoire intelligible, ou
elle donne l’homme l’historicité. Sans totalisation, l’homme reste sans compréhension total sur
l’Histoire. Et c’est l’homme qui fait la totalisation. Contrairement à Marxisme orthodoxe, Sartre ne
pense pas comme si tout est déterminé par le matériel. Pour lui, la dialectique n’est pas quelque
chose mécanique et inhumaine. Par contre, l’action de l’homme engage l’histoire. Et cette action doit
être dynamique. Ce que Sartre veut établir est donc « la nécessité quel que soit le fait envisagé et
pourvu qu’il soit humain de le replacer dans la totalisation en cours et de le comprendre à partir
d’elle »1. Et la raison qui trouve la totalisation est la raison dialectique.
Il y a deux demandes contradictoires ici. L’intelligibilité et de l’humanisme. Pour Sartre, de
saisir l’intelligibilité de l’histoire est de rendre la philosophie légitime. L’empirisme, les sciences
naturelles, selon lui, ne peut pas la donner à la philosophie car elle ne ramasse que des règles
fragmentaires. Pour que l’Histoire puisse exister, il faut la synthèse de la connaissance, et c’est
l’intelligibilité, la dialectique. On dirait que c’est une demande de la pensée assez théologique. Mais
pour Sartre, il est évident que la dialectique existe. Il dit : « si la dialectique existe, c’est parce que
certaines régions de la matérialité sont par structure telles qu’elle ne peut pas exister » 2. La logique
théologique est qu’« il doit exister nécessairement donc il existe » mais celle de Sartre est que « elle
doit exister, mais au fait, elle existe ». Ce n’est même pas une logique et il y a le danger de
dogmatisme le plus pire ici. Il n’y a pas de problème de supposer la dialectique dans l’histoire, mais
de l’exiger comme le principe de l’histoire serait le dogmatisme. Mais la logique de Sartre en effet,
est plus subtile. Il pense la dialectique comme l’idée kantienne.
La nature chez Kant n’est pas la totalité des objets d’expérience, mais l’ensemble des règles
universelles de ces objets3. Donc, il ne s’agit pas de l’essence de la nature, mais de cette forme. La
nature n’est pas transcendance qui existe au-delà de l’expérience, au contraire, selon elle, la
connaissance est possible. La dialectique chez Sartre est quelque chose pareille de la nature de Kant.
Mais chez Sartre, le contenu de l’histoire est aussi important parce que dans l’histoire, la dialectique
prend sa forme. Elle ne peut pas être donnée comme la totalité des objets, au contraire, elle se totalise
comme telle au sein de l’histoire. Comme ça, Sartre greffe Hegel sur Kant.
Il bat contre l’empirisme et Hegel ici. Pour lui, les deux correspondent à l’ignorance de rôle
de l’homme dans l’histoire. Dans le matérialisme dehors, selon Sartre, « l’homme rentre au sein de
la Nature comme un de ses objets et se développe sous nos yeux conformément aux lois de la Nature,
c’est-à-dire comme pure matérialité gouvernée par les lois universelles de la dialectique » 4. Chez
Hegel, l’histoire est déjà faite et l’homme ne peut rien faire après. Ou elle est toujours dehors de
subjectivité de l’homme en le faisant un objet. Sartre dit donc, « la nature de l’homme réside hors de
1
Sartre, La critique de la raison dialectique, Tome I, Paris, Gallimard, 1985, p. 180
2
Sartre, p. 155
3
Voir Cassirer, Le problème de la connaissance, Tome II, Paris, Cerf, 2005, 8-2-2
4
Sartre, p. 146

2
lui dans une règle a priori, dans une Nature extra-humaine, dans une Histoire qui commence aux
nébuleuse » 5. Dans cette nature sans vie, l’homme perd aussi sa vie et la liberté. C’est la nature sans
homme. Mais la dialectique doit être la pratique de l’homme. Elle est l’œuvre qui a deux côté :
l’homme réalise l’histoire dialectiquement et il l’aperçoit dialectiquement en tant que la prise de
conscience.
Chez les scientistes et chez Hegel, la structure de connaissance est statique. Il y a a priori et
la réalité le suit, ou plutôt, elle correspond à la raison, à la rationalité. Sartre fait remarque qu’il y a
l’idée de la correspondance entre l’être et la pensée chez eux. La Nature et la Raison se
correspondent. Sartre la critique car il n’y a pas la place de l’homme dans cette pensée. En fait,
« l’Etre est irréductible au Savoir » parce que le contenu du Savoir change le mode du connaitre6. Et
c’est la pratique de l’homme qui provoque ce changement.
La position de Sartre est soigneusement prise contre l’empiriste (les scientistes) et Hegel.
Mais on ne pourrait pas identifier tout les empiristes aux scientistes. Est-ce que Marx est proche aux
scientistes comme Sartre l’accuse ? L’empirisme philosophique n’est pas si simple que Sartre a
pensé. Deleuze, qui s’identifie à l’empiriste, n’a jamais pensé la philosophie comme l’exigence sur
l’intelligibilité. Il y a trop à discuter, mais en bref, Deleuze dirait sans doute comme ça ; « La
philosophie de l’histoire est impossible, inconstituable, ne pouvant trouver dans son objet ni la
constance ni l’universalité nécessaire ; seule une analyse des développements des productions dans
l’histoire peut constituer une vraie science de l’homme » 7. Pour lui, la philosophie n’est pas à donner
la conviction sur le monde, sur la connaissance. « La philosophie doit se constituer comme la théorie
de ce que nous faisons, non pas comme la théorie de ce qui est. Ce que nous faisions a ses
principes ; et l’Etre ne peut jamais être saisi que comme l’objet d’une relation synthétique avec les
principes mêmes de ce que nous faisons » 8. En comparant cette position, celle de Sartre s’apparaît
comme l’amalgame de deux demandes irréductibles. Sartre est proche de Deleuze en disant que la
théorie est une pratique, mais il l’éloigne en disant qu’il faut l’évidence apodictique pour la
philosophie.
La synthétisation de cette position unique de Sartre est donc cela, 1) il faut a priori dans
l’histoire, mais 2) la dialectique en tant qu’a priori de matérialisme du dedans, se prend sa forme au
sein d’elle ; « l’universalité dialectique doit s’imposer a priori comme une nécessité. », « la seule
unité possible de la dialectique comme la loi du développement historique et de la dialectique
comme connaissance en mouvement de ce développement doit être l’unité d’un mouvement
dialectique. » 9. Pour Sartre, la théorie est la demande de la vérité. C’est parce qu’il parle par des
termes de devoir10. Cette demande de vérité est la demande de pensée, mais en même temps, elle doit
aussi être la demande de chose. Mais pour la comprendre globalement, il faut voir la discutions sur le
5
Sartre, p. 146
6
Sartre, p. 142
7
J’ai changé des mots de Deleuze qui a écrit pour expliquer la position philosophique de Hume. L’origine de ce texte
est « La psychologie de l’histoire est impossible, inconstituable, ne pouvant trouver dans son objet ni la constance ni
l’universalité nécessaire ; seule une psychologie des affections de l’esprit peut constituer la vraie science de l’homme
». Deleuze, Empirisme et subjectivité, p. 1
8
Deleuze, Empirisme et subjectivité, p. 152
9
Sartre, p. 153-54. Je souligne.
10
« Si la dialectique est possible, nous devons pouvoir répondre à ces quatre questions... », Sartre, p. 193. Je souligne.

3
développement de l’histoire que cette demande introduit.

Dialectique

Sartre voit la négativité dans l’homme et dans la matière. En suivant la demande du dialectique
matérialisme, il pense le rapport entre l’homme et la matière. Ce qui lie les deux est le besoin en tant
que manque. Par le besoin de l’homme, la négativité est introduite à la première fois dans le monde.
Mais en même temps, la matière est aussi considérée comme quelque chose négative. Le besoin de
l’homme jette à la matière, et ce dernier, à son tour, expose son côté négatif. C’est la rareté. Et cette
négativité exerce sa force envers l’homme. Ainsi l’aliénation originaire apparaît. La négativité que
l’homme trouve dans la nature revient à l’homme pour lui rend négatif.
Pour Sartre, l’histoire s’est fait par cette négativité matérielle. Il dit : « action passive
qu’exerce la matérialité en tant que telle sur les hommes et sur leur Histoire en leur retournant une
praxis volée sous la forme d’une contre finalité »11. Donc naturellement, au début, l’histoire apparaît
comme la négativité pour l’homme.

« l’Histoire, prise à ce niveau, offre un sens terrible et désespérant, il apparaît, en effet, que les
hommes sont unis par cette négation inerte et démoniaque qui leur prend leur substance (c’est-
a-dire leur travail) pour la retourner contre tous sous forme d’inerte active et de totalisation par
extermination »12

L’Histoire est l’œuvre de l’homme, la lutte humaine contre la négativité originaire. La négation de la
négativité.
Si Sartre est essentiellement hégélien, c’est parce qu’il garde l’idée de la négativité en tant
que pulsation immanente du mouvement. Après Hegel, il ne s’agit plus de l’origine, de la cause
unique, de la substance en philosophie, mais du mouvement, du développement et du processus.
Mais il reste encore la question importante ; « qu’est-ce que le moteur de l’histoire ? ». Hegel et
Sartre y répondent pareillement, « la négativité ». L’action de l’homme est donc la négation de cette
négativité. Et cette négativité n’est jamais effacée. Par contre, elle reste comme le moteur absolu
dans l’histoire. En plus, la négation de la négativité ne peut pas être la positivité pure. Bien
curieusement, Sartre admet ce point.

« Le travail ne peut exister, que qu’il soit, que comme totalisation et contradiction dépassée.
Dès lors qu’il constitue dans un premier moment l’environnent comme le milieu où le
travailleur doit se produire lui-même, toutes les démarches ultérieures seront des négations dans
la mesure même où elles seront positives »13

11
Sartre, p. 236
12
Sartre, p. 235
13
Sartre, p. 202

4
On voit donc la trinité de négativité. La nature apparaît comme la négativité pour l’homme, l’homme
opère la négation contre cette négativité, l’histoire déroule comme le processus de la négation de la
négation.
La raison principale laquelle Sartre met la négativité dans sa théorie est d’expliquer
pourquoi il y a le passage du positif au négatif dans l’histoire. Sartre y répond ; parce qu’il y a
l’élément perpétuel de la négativité : la rareté. En plus, pour lui, le passage au négatif est l’effet de
pratico-inerte. C’est le concept le plus important dans sa théorie.
Le pratico-inerte est l’envers de la liberté. Le complexe technique matérielle qui absorbe la
pratique libère et l’ouvre, l’oriente ou la rend l’inverse de la liberté. « La chose absorbe toute
l’activité humaine et le restituer en la matérialisant : il ne peut en être autrement »14. Il s’agit ici de
« l’homme dominé par la matière ouvrée ». La demande humaine sur la matière devient la demande
matérielle sur l’homme. C’est la matière qui est l’essentiel maintenant, par contre, l’individu
disparaît dans l’inessentiel comme quelque chose remplaçable. Sartre l’appelle l’antidialectique.

« Cet homme est resté l’homme du besoin, de la praxis et de la rareté. Mais en tant qu’il est
dominé par la matière, son activité ne dérive plus directement du besoin, bine que celui-ci en
soit la base fondamentale : elle est suscitée en lui, du dehors, par la matière ouvrée comme
exigence pratique de l’objet inanimé. Ou, si l’on préfère, c’est l’objet qui désigne son homme
comme celui dont une certaine conduite est attendue »15

Ce concept pratico-inerte est infiniment juste en tant qu’analyse de la société moderne. Par exemple,
dans le Japon, des hommes s’identifient comme des outils sociales et ne se communiquent que par ce
côté. Ils ne reçoivent leur valeur que par leur fonction sociale et ils ne regardent l’autre que selon sa
valeur sociale, donc, la valeur en tant qu’outil. Ce qui se passe là-bas au fond, ce n’est pas le règne
de la propriété privée, mais le règne de la pratico-inerte16.

« elle [l’action de l’homme] constate son impuissance et se fasse moyen en profit d’une fin
inhumaine, c’est-à-dire de la matière ouvrée en tant que celle-ci se donne pour une activité
passive et seule productrice de biens, au nom de quoi elle se manifeste comme force sociale,
comme pouvoir sociale et comme exigence inconditionnée »17

Cette analyse redéfini l’aliénation. Ce qu’il s’agit dans la société contemporaine n’est pas de
l’aliénation à son produit, mais de la domination de la production qui est inessentiel pour l’individu.

14
Sartre, p. 236
15
Sartre, p. 296
16
Vu l’abondance des aides sociales, l’impôt sévère pour l’employeur qui empêche de lancer nouvel entreprise, la
protection et le privilège de l’employé, la France est la société contre le capitalisme. Mais ça ne signifie pas qu’elle
peut résister à la pratico-inerte. Même cette « résistance » donne une sorte de la culture à la France, mais cette
« culture » ne fait pas grande choses, parce que c’est l’ensemble de la pratico-inerte qui reine l’homme dans le monde
moderne et non pas la « culture ».
17
Sartre, p. 300

5
C’est la production donne le sens au producteur, le producteur, à son tour, comporte comme s’il est
signifié par sa production. Mais ce sens reste essentiellement aliéné pour l’homme.

Règne de négativité

Même si le concept de la pratico-inerte est très valide en tant qu’analyse de la société


humaine, on pourrait douter la légitimité de la méthode de Sartre. Apparemment, sa pensée jusqu’ici
est motivée pour expliquer la société de nos jours. Le vrai départ de sa pensée est l’analyse sur elle.
Il part de la négativité qu’il trouve dans notre société aujourd’hui, et il la jette au début de l’histoire,
ou plutôt, il le prend comme le moteur. La nature est négative, la société est négative et le travail
apparaît comme le négatif. Cette analyse est la généalogie de la société moderne, mais pas la théorie
générale de la société. Il y a deux raison.
Premièrement, cette pensée est contaminée par la pensée de la propriété privée. Sartre ne
doute pas qu’il y a la rareté partout dans cette terre. Mais la rareté pourrait être trouvée seulement
dans la société de la propriété privée, mais pas dans la société de partage. Bien sûr, il manque
naturellement la chose pour l’homme, mais la prise de conscience de ce manque ne peut pas être
aperçue que dans la société de propriété privée18. Dans un autre terme, il y a l’enregistrement de la
rareté par la société. C’est la société qui inscrit la condition naturelle à l’homme et non pas inverse. Il
n’y a pas l’apriori dans l’histoire. Le commencement par cette négativité est arbitraire qui ne peut
pas être la condition absolue de l’histoire humaine.
Deuxièmement, si on ne prend la société que négativement, le moment positif de la société
s’échappe. Est-ce que la société est limitée par la négativité ? Il n’y a pas le moment positif dans la
société ? Marx disait que « de même que la société elle-même produit l’homme en tant qu’homme,
de même est-elle produite par lui »19. Sartre n’a pas pensée non plus qu’il y avait la nature humaine
positive qui serait détruite par la société négative20. L’homme ne humanise l’objet que dans la mesure
où il s’objective, et il ne se réalise soi-même objectivement que dans la mesure où il humanise
l’objet. Mais ce rapport entre la matière et l’homme, l’homme entre la société reste négatif pour
Sartre. Il semble que pour lui, la positivé de la société que Marx trouvait n’existe quasiment pas.
Marx parlait ainsi ;

« L’essence humaine de la nature ne commence à exister que pour l’homme social ; car c’est
uniquement là que la nature existe pour lui en tant que lien avec l’homme, comme son existence
pour l’autre et comme l’existence de l’autre pour lui ; c’est seulement ici que la nature existe
comme la base de sa propre existence humaine, comme elle est aussi l’élément vital de la réalité
humaine. C’est seulement ici que son existence naturelle est pour lui son existence humaine et
que la nature s’est faite homme pour lui. C’est pourquoi la société est l’unité essentielle
18
La métaphore intéressant sur ce problème est donnée dans le film New World de Terrence Malik.
19
Marx, Manuscrits économique-politique de 1844, introduit, traduit et annoté par F. Fischbach, Vrin, 2007, p. 147
20
Il dit que « l’homme est « médié » par les choses dans la mesure même où les choses sont « médiées » par
l’homme », Sartre, p. 180

6
accomplie de l’homme avec la nature, la vraie résurrection de la nature, le naturalisme de
l’homme mené jusqu’au bout et l’humanisme de la nature mené jusqu’au bout. »21(ibid.)

Pour Marx, la nature humaine n’existe que dans la société. Ici, on peut lire l’insistance forte de Marx
sur le moment positif de la société pour l’homme. Mais pour Sartre, la société moderne est contre de
l’humanisme. Ce n’est pas le point frivole chez lui, parce que s’il n’admet pas la positivité dans la
société, comment a-t-il pu aperçu la nature humaine positive qui est née dans la société ? Comment
est-il possible de défendre l’humanisme contre la société, s’il ne peut pas s’être trouvé dans la
société ?
Comme la dialectique de Hegel introduit authentiquement le processus dans la pensée, de
penser l’histoire, le développement, l’évolution est donc devenu possible. Mais quand même, la
différence qui fait le processus est encore attachée à l’identité. Même s’il y a la différence entre le
positif et le négatif, selon le jugement juste de Deleuze, elle « reste subordonnée à l’identité, réduit
au négatif, incarcérée, dans la similitude et dans l’analogie » 22. Par la conséquence, chez Hegel, le
processus est la répétition du même, « la circulation infinie de l’identique à travers la négativité » 23.
Chez Sartre, c’est plus claire ; la répétition de la négativité originaire.
Il s’agit donc de la répétition. Dans la dialectique, il y a la répétition par rapport à la
négativité. Et c’est la répétition assez identique. Tous les processus sont faits par la répétition, mais
ce qui compte ici est le type de la répétition. La répétition introduit la différence dans le terme
dernier, mais il s’agit du type de différence qu’il introduit. On ne peut pas éviter ce problème de
différence et répétition quand on pense du processus. Est-ce que la répétition répète du même ? Et la
différence est négative par rapport au terme dernier ? Selon la théorie deleuzienne, le développement
introduit des choses complètement nouvelles, elles sont quelques choses rien à voir avec le moment
originaire. Et elles ne sont pas la négation de quelque chose. L’effet qui est introduit par la répétition
devient une cause dans le prochain stade. Ce n’est pas la négation de négation qui introduit la
différence, ni qui fait le processus, mais c’est l’habitude qui introduit la différence dans la
connaissance24, c’est le développement de production dans l’histoire. La pensée deleuzienne sur
différence et répétition envisage à établir une autre théorie sur le processus que celle d’Hegel. Si le
processus est fait par des moments positifs, comme Deleuze a imaginé, on doit penser l’histoire
humaine différemment que Sartre.

Conclusion

On a vu deux problèmes dans Sartre. L’un est de motif de la philosophie sur la


compréhension de l’histoire, l’autre est de la méthode pour reconnaitre le processus. Ces deux

21
Marx, p. 147
22
Deleuze, Différence et répétition, p. 71
23
Ibid. Deleuze dit aussi « il y a bien un cercle de la dialectique, mais ce cercle infini n’a partout qu’un seul centre qui
retient en lui tous les autres cercles, tous les autres centres momentanés », p. 76
24
J’ai traité ce problème dans mon mémoire « Le problème de devenir chez le jeune Deleuze ».

7
problèmes ne peuvent pas être sans rapport. Pour Sartre, il y a l’intelligibilité dans l’histoire qui rend
possible de la saisir l’Histoire, et la dialectique est cette intelligibilité. Parce que l’Histoire développe
dialectiquement. C’est donc la proposition analytique. Mais puisque l’histoire est en trait de se faire
par l’homme, ça doit être aussi le jugement synthétique, c’était ce que Sartre insistait.
Que doit faire la philosophie ? Qu’est-ce que le tâche de la philosophie ? Est-ce que la
philosophie doit donner l’intelligibilité sur le monde objectif ou sur l’histoire ? Il semble que, pour
nous, le premier problème pose ce méta-problème. En quoi reconnait-on le processus ? Le
développement est fait par la répétition du même ou de différent ? Le deuxième pose ce problème. Il
y aurait deux différentes réponses et qu’elles répondraient sur ces deux problèmes en les liants
étroitement. Le motif de la philosophie et sa méthode ne sont pas la chose différente, au contraire,
ils font l’un : une logique.
En plus, on a discuté sur l’hégélianisme chez Sartre. Marx critiquait Hegel en disant que sa
thèse est affectée par l’aliénation individuelle de lui. « Le philosophe-lui-même une figure abstraite
de l’homme aliéné – se présente comme le critère d’évaluation du monde aliéné. » 25 Ce type de
compréhension du monde resterait alors abstrait. On pourrait aussi rappeler le fait que Marx voulais
opposer la positivité contre la négativité de Hegel selon Feuerbach. Ce serait la même opération
logique que Deleuze/Guattari met la production comme le moteur de l’histoire contre la négation de
négation de Sartre26. Au moins, on peut lire l’Anti-œdipe comme tel. Mais pour discuter plus de ces
deux théories, il faut examiner le statut philosophique de Deleuze/Guattari (est-ce que ce type de
l’analyse que Sartre a refusé peut être une philosophie ?). Puisque si une théorie est la philosophie,
c’est parce qu’elle est consciente de sa méthode et de sa position.

25
Marx, p. 160
26
Michael Hardt affirme que le but du jeune Deleuze est à établir sa position contre la dialectique de Hegel (in Gilles
Deleuze, An Apprenticeship in philosophy, 1993). Il est vrai que Deleuze met toujours la positivité de la pratique dans
sa théorie, et l’Anti-œdipe fait cette ligne directe de sa pensée. Le problème est alors que dans cette positivité,
comment la reine affreux du capitalisme est né.

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