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D’un autre côté, ce travail de fin d’étude aborde également les aspects
comportementaux et rhéologiques de la réponse mécanique du massif rocheux de la
mine de Draa Sfar, au creusement des diverses galeries et ouvrages d’infrastructure
nécessaire pour l’exploitation minière. Ainsi, la comparaison des critères de rupture
usuels et la caractérisation géo-mécanique de la matrice rocheuse ont mis l’accent sur la
particularité des faciès de cette mine qui sont très attaqués par la schistosité et autres
déformations structurales. Néanmoins, les hypothèses de cette étude et les consignes
de l’AFTES, ont permis de traiter ce sujet d’une façon bilatérale : considérer un milieu
d’étude continu puis vérifier la stabilité des blocs douteux.
Dès lors, il faut revenir pour examiner la stabilité des blocs générés par les familles de
joints retrouvées après un traitement statistique des plans de discontinuité relevés sur
terrain.
Moreover, this work also addresses the behavioural aspects of rheological and
mechanical response of the rock mass Mine Draa Sfar, the digging of galleries and
various infrastructures works necessary for mining. Thus, the comparison between usual
failure criteria and geo-mechanical characterization of the rock matrix focused on the
peculiarity of the facies of the mine that are attacked by the schistosity and other
structural deformations. However, the assumptions of this study and instructions AFTES,
helped to address this issue from a bilateral way: consider a continuous study of
medium and then check the stability of doubtful blocks.
Thus, we first conducted a sizing of major operating structures according to Long Holes
method. It is, in fact, operating rooms. Then, it was verified the stability of proposed
designs for different infrastructure galleries. Then it was important to consider support
systems for mining these components. Furthermore, attempts were made to optimize
these support modes, especially in the case of infrastructure projects, exploiting the
results of the theory of convergence-confinement.
Therefore, we must return to examine the stability of blocks generated by the joints
families found after a statistical statement processing discontinuity plans on ground.
But still, it is necessary to treat the execution schedule sizes by first developing an
operating sequence that takes into account the area of influence of mining openings and
keep a stable production rate.
Moreover, we detailed the mining operational aspect of the project by describing the
elements of the infrastructure needed to effectively launch in the operation of this
panel. Therefore, the schedule was drawn up for the implementation of these works to
highlight the distribution of needs of all kinds, through the years of operations.
Finally, the profitability study has helped to rule this project in terms of financial value.
Indeed, economic performance indicators (NPV), (IRR) and (CAF) have clearly shown that
the project is highly profitable.
Je remercie également M. Amine ABRAK, le Directeur Général des activités Supports, Achats
Logistique, Systèmes d’information, pour l'intérêt et le temps qu'il a bien voulu accorder à
mon travail. Je lui adresse mes plus sincères remerciements.
Je voudrais également remercier M. Said RZIKI, le chef de la section géotechnique, pour avoir
mis à ma disposition tous les moyens techniques et logistiques nécessaires à la réalisation de
ce travail dans de bonnes conditions. M. RZIKI, était, tout le temps, disponible pour
m’écouter, m’orienter et m’aider. Sa compétence et ses conseils avisés m’ont été d’une aide
précieuse. Ses suggestions constructives et ses critiques utiles m’ont été très enrichissantes et
d’un constant encouragement.
A cette occasion, je remercie M.HAMIDI, qui a bien voulu accepter la responsabilité d’évaluer
ce travail.
Je remercie Ma Mère, Mon Père : mes deux grands encadrants et supporters, pour toute
l’énergie, tout le temps, les ressources, les sentiments... déployés pour m’aider à achever ce
travail, et j’oserais répéter une phrase marquante de mon père « ce qui se conçoit
rigoureusement s’énonce simplement et les mots pour le dire se comprennent aisément ». Je
les remercie encore une fois.
Je tiens à remercier aussi ma famille et en particulier Rym, toujours là pour récupérer les
catastrophes en cours ou prévues et sans qui ce projet n’aurait jamais pu se terminer. Mes
remerciements vont, encore une fois, à mes parents, pour tout ce qu’ils ont fait depuis
toujours et pour toutes les inquiétudes qu’ils ont pu avoir. Comme on n’oublie jamais ses
racines je saluerai ceux qui m’ont connu et soutenu depuis Marrakech.
De même j’adresse un grand merci au personnel du site de Draa Sfar et tout particulièrement
à M. HAMMAMI, le directeur du site ; M.BAMOUSSA, le chef de l’exploitation du site ;
M.SAOUDI, le chef du service géologie du site ; M. SEBBAR, le responsable du projet de
performance au niveau du site ; M.BENHEGOU, le responsable de l’aérage du site et M. TAZI,
le contrôleur de terrains dans la mine, qui m’a été d’une grande utilité dans les nombreuses
visites de la mine de Draa Sfar, qu’il soit cordialement remercié
𝜎1 ≥ 𝜎2 ≥ 𝜎3
On notera les invariants des contraintes suivants, tel que 𝜎̿ le tenseur de contraintes :
𝐼1 = 𝑇𝑟(𝜎̿)
1
𝐼2 = 𝑇𝑟(𝜎̿ 2 )
2
1
𝐼3 = 𝑇𝑟(𝜎̿ 3 )
3
𝜎1 + 𝜎2 + 𝜎3
𝜎𝑚 =
3
𝑠̿ = 𝜎̿ − 𝜎𝑚 . 𝐼
1
𝐽2 = 𝑇𝑟(𝑠̿ 2 )
2
1
𝐽3 = 𝑇𝑟(𝑠̿ 3 )
3
REMINEX, est une société de services créée en 1983. Elle est chargée des activités
d’exploration géologique, des missions d’ingénierie, de la recherche et du
développement du groupe MANAGEM.
I. Un résumé historique :
Il a été exploré et exploité au début par le BRPM. Cette exploitation consistait à faire
le traçage du minerai et ce jusqu’au niveau -110m. La méthode d’exploitation utilisée
était les chambres magasins et le traitement du minerai extrait était assuré au niveau du
site par une usine de traitement.
Pour plus de détails sur l’historique de la mine de Draa Sfar, l’on pourra consulter
l’annexe (1).
Les Atlas : (Moyen Atlas et Haut Atlas). Ils font partie de la chaîne atlasique, formée au
Tertiaire. C’est une chaîne intracontinentale, située dans le continent africain. Elle s’étend du
Maroc à la Tunisie et constitue l’avant-pays déformé de la chaîne rifo-tellienne. Les
sédiments méso-cénozoïques, autochtones, sont faillés et plissés.
Les Mesetas : (Meseta Orientale et Meseta Occidentale). Ce sont des régions de plaines,
plateaux, collines. Terrains méso-cénozoïques tabulaires constituent la couverture d’un socle
paléozoïque plissé, métamorphisé, granitisé pendant la formation de la chaîne hercynienne.
Ce socle hercynien apparaît dans des « boutonnières ». On distingue la Meseta occidentale
et la Meseta orientale séparées par le Moyen Atlas.
Le Sud marocain : C’est le domaine saharien dont la limite correspond à la Faille Sud
Atlasique. On distingue l’Anti Atlas, région montagneuse au sud du Haut Atlas résultant d’un
vaste plissement anticlinal récent et, au-delà, le Sahara proprement dit, région de vastes
plaines et plateaux désertiques. Ce domaine est caractérisé par un socle précambrien
(Archéen et Protérozoïque) déformé par les orogenèses éburnéenne et panafricaine et
recouvert par une couverture paléozoïque faiblement déformée pendant l’orogenèse
hercynienne. La couverture mésocénozoïque, peu épaisse, est tabulaire (hamadas). Tous ces
domaines sont caractérisés par la présence de chaînes de montagnes, les chaînes récentes
du cycle alpin et les chaînes anciennes, érodées, du cycle hercynien et des cycles
précambriens.
Figure 4 : A : Domaines structuraux du Maroc d’après Choubert et Marcais (1956). B : Domaines structuraux
hercyniens du Maroc d’après Piqué et Michard (1989).
Le secteur de DRAA SFAR est situé au niveau de l’extrémité sud de la partie central du
massif Jebilet. Il est subdivisé en deux sous-domaines : DRAA SFAR Nord et DRAA SFAR Sud,
localisés respectivement sur les rives nord et sud de l’Oued Tensift.
DRAA SFAR NORD, est représenté par un pointement de socle hercynien de dimension
modeste (~300𝑚 × 100𝑚) orienté NS, et où affleure un chapeau de fer matérialisé par des
zones rubéfiées et blanchies.
Il est plausible de noter que les formations volcaniques sont essentiellement des couches
acides à charpente lithologique très complexe. Ces structures géologiques sont plissées,
métamorphisées et fracturés géologiques.
Figure 5 : (a) : Localisation du massif des Jebilet dans le cadre des affleurements paléozoïques d’Afrique du
Nord. (b) Carte géologique des Jebilet et du massif de Guemassa montrant la localisation du gisement de Draa
Sfar et des principaux gisements de sulfures massifs.
C’est une roche à haute teneur en silice (𝑆𝑖02 ) et se trouve souvent sous forme de dépôts
volcaniques pyroclastiques explosifs. En effet, il s’agit d’une roche volcanique extrusive
(émission de lave sans projection ni écoulement, qui forme aiguille ou dôme) dont la
composition constitue un intermédiaire entre la dacite et la rhyolite. C'est l'équivalent
extrusif de la granodiorite. On distingue deux faciès :
i) Les méta-dacites,
d’aspect massif de
couleur gris beige. Elles
présentent
communément des
cavités de dissolution (a) (b)
alignées et aplaties Figure 6 : (a) : Photographie des méta-dacites de Tazakourt.
dans les plans de la (b) Photographie des méta-rhyodacites de Tazakourt.
schistosité régionale N-
S. Elles renferment des
phénocristaux de quartz d’origine magmatique.
ii) Les méta-rhyodacites, qui sont massives également, de couleur gris sombre sur
cassure fraîche riche en vacuoles millimétriques remplies de chlorite ou de calcite
(𝐶𝑎𝐶𝑂3 ). Elles sont aplaties et orientées dans les plans de schistosité N-S. Elles
renferment des phénocristaux de quartz primaires préservés, corrodés et souvent
entourés de plagioclases.
4) La minéralisation sulfurée :
Les principaux sulfures qui constituent les
corps minéralisés de Draa Sfar sont, par ordre
d’abondance décroissant, la pyrrhotite (FeS), la
sphalérite (ZnS), la galène (PbS) et la chalcopyrite
(CuFeS2 ). Des proportions mineures d’autres
sulfures, comme l’arsénopyrite (FeAsS), la pyrite
(𝐹𝑒𝑆2 ), le cuivre gris
(Tennantite (Cu, Fe)12 As4 S13 ) ainsi que des
minéraux de gangue (d’enveloppe) comme le
Figure 9 : Microphotographie illustrant la
chlorite, le talc et le quartz sont fréquemment minéralogie de l’aval du niveau -640m.
rencontrés. D’une zone à l’autre, le gisement
montre une zonalité et des changements
minéralogiques surtout en termes de teneurs et
de puissance.
Les faciès géologiques de Draa Sfar ont enregistré l’empreinte plusieurs types de
déformations syn à post hercynienne sous forme de discontinuités et de fractures des roches
(Rziki, 2012). L’empreinte de chaque phase de déformation s’exprime différemment dans les
laves rhyodacitiques, les tufs, les métapélites et la minéralisation associée.
Hormis les failles tectoniques existant au niveau des roches encaissantes, le phénomène
spectaculaire de la mine de Draa Sfar est l’ampleur de la schistosité et la foliation qui
marquent ses faciès. Cette transformation minérale et mécanique, voir même rhéologique,
a entrainé une transformation du mode comportemental du massif à leur proximité.
Les roches ignées sont généralement les roches les plus isotropes, néanmoins elles
peuvent être caractérisées par une masse rocheuse fortement fracturée (Hoek, 1968). Si ces
fractures sont parallèles les unes aux autres, elles peuvent introduire un certain degré
d’anisotropie au massif rocheux igné (Matsukura et al. 2002).
Les roches métamorphiques sont presque toujours affectées par un niveau important
d’anisotropie; telles le cas des métapélites et des métarhyodacitiques... La foliation ou le
plan de clivage, caractérisant ce type de roches, est créé respectivement par un
arrangement parallèle de grains microscopiques de minéraux.
Un degré d’anisotropie plus ou moins prépondérant est également présent dans les
métatufites sous forme de caractéristiques visibles : réorganisation des minéraux internes et
formation de plans de rupture produites par un processus physique ou/et chimique
complexe.
Toutes ces roches qui ont subi plusieurs processus de déformation peuvent présenter une
combinaison de caractéristiques produisant plusieurs plans d'anisotropie.
I. Introduction :
Au cours de mon stage d’ingénieur (SI), j’étais amené à effectuer une étude globale de
l’exploitabilité au sens géotechnique de l’aval du niveau -1000 de la mine de Draa Sfar. Cette
étude traitait la stabilité générale des ouvertures minières au-delà du niveau -1000m. Nous
évoquons dans ce chapitre les hypothèses de cette étude, les recommandations et les
conclusions tirés ainsi les limites de cet exercice conceptuel.
En effet, en termes de cette étude, on était déjà à 1080 m de profondeur dans la mine de
DRAA SFAR. Un kilomètre sous la terre a permis à cette mine de tenir le record du réseau
minier marocain.
Certes, ce projet prometteur doit être d’abord validé par une étude préliminaire
géotechnique qui permet de justifier que les couches profondes pourraient être creusées
sans ayant recours à des modes de soutènements onéreux.
Dès lors, notre problématique était : Le gisement est une richesse minérale mais est-il
exploitable du point de vue géotechnique ?
On rappelle dans les paragraphes qui suivront, les hypothèses adoptées pour élaborer le
modèle conceptuel.
Le creusement d’une galerie modifie les contraintes à son voisinage et fait parfois sortir le
rocher du domaine de comportement élastique. La stabilité d’une galerie profonde et le
dimensionnement d’un soutènement peuvent être étudiés en considérant le massif comme
un milieu continu comme première approximation; toutefois, cela ne dispense pas
d’analyser à part la stabilité de blocs rocheux en voûte, sous l’effet de la pesanteur.
La méthode des éléments finis permet de soumettre le massif vierge à des contraintes
initiales données, de simuler le creusement d’une galerie. Pour ce faire, on a utilisé le logiciel
de calcul et modélisation Phase2 6.0® qu’on s’attardera dans les paragraphes qui suivent à
expliquer son utilité.
III.2. Matériaux :
Les matériaux sont supposés continus, homogènes, isotropes, élastiques et pesants. De
gauche à droite, cela veut dire de l’Ouest à L’Est, on adoptera cet ordre (avec ces
appellations abusives) :
III.3. Géométrie :
On considère une section de galerie rectangulaire de cote a=4m et b=2m avec un toit en
demi-cercle creux de révolution, de rayon intérieur R=2m. On travaillera en coordonnées
cartésiennes sur le plan (x, y), (Oy) étant l’axe orthogonal.
On considérera une zone ’sécurisée’ si son facteur de sécurité est au moins de 1.5. Pour la
suite, nous allons toujours mettre en évidence les points appartenant à cette courbe iso-FS.
L’étude a été effectuée à un pas de 100m pour balayer l’intervalle -1000m à -1500m. On
présente, à titre d’exemple, les résultats obtenus pour le niveau -1500m:
Les dispositions de soutènements seront appliquées quasiment selon les standards déjà
proposés pour les niveaux supérieurs, en effet le comportement géotechnique général de
ces niveaux reste quasiment linéaire.
De N-1300m à N-1500m :
L’analyse numérique des niveaux 1300m à 1500m a montré l’existence d’une zone de
divergence dans les lignes iso-FS surtout dans la zone de contact Minerai-Métapélites:
Pour la deuxième partie, il faudra soit retracer un nouveau modèle plus flexible et moins
contraignant en terme d’exigence sur les caractéristiques des matériaux et en exploitant un
peu plus l’intervalle plastique, soit refaire cette étude géotechnique une fois la partie 1000 à
1300 est exploitée.
Dans cette optique, s’inscrit cette étude qui permettra de déterminer les limites de
l’exploitabilité de l’aval du niveau -1000m selon une démarche bidimensionnelle : technico-
économique.
En effet, la limite géotechnique générale comme elle a été déduite en termes de l’étude
de masse s’arrête à 1300m. Dès lors, notre champ d’étude se limitera entre 1000m et
1300m pourvu de trouver la cote optimale pour une exploitation à la fois sécuritaire et
rentable.
Certes, la base de données dont on dispose à l’instant se limite au niveau 1200m. Il s’agit
de tous les paramètres de différents types : Paramètres mécaniques, Paramètres
géologiques et surtout les Paramètres minéralogiques.
Effectivement, l’on pourra effectuer un traitement statistique pour ces bases de données
en considérant chacun de ces paramètres comme des valeurs d’une variable aléatoire qui
sera approchée par une loi probabiliste. Ensuite, on va extrapoler cette fonction probabiliste
pour déterminer les valeurs probables de chaque paramètre au-delà du niveau 1200.
D’ailleurs, cette logique de calcul était déjà utilisée lors de l’étude précédente pour des
paramètres géotechniques.
Certes, c’est une démarche qui parait très séduisante mais malheureusement elle n’est
pas admissible surtout pour des paramètres minéralogiques comme : les teneurs en minerais
et les puissances de la minéralisation. Ces paramètres sont très déterminants pour une
étude de faisabilité. Ainsi, cette piste sera rejetée et cette étude portera uniquement sur
l’intervalle [1000m-1200m].
Ainsi, ce travail va présenter une conception technique des ouvrages miniers nécessaires
pour élaborer la séquence d’exploitation du gisement entre le niveau 1000m et 1200m. Par
ailleurs, on va valoriser l’impact et le rendement économique de cette conception proposée.
Finalement, il convient de rappeler que les ouvrages miniers de l’aval seront édifiés dans
le même prolongement rocheux de l’amont du niveau 1000m. C’est-à-dire que la rampe, les
travers-bancs, les galeries d’attaque et les galeries d’accès seront créés dans le faciès des
métapélites noires et les chambres d’exploitations seront élaborées dans la minéralisation.
Ainsi, par la suite on s’intéressera à ces deux faciès uniquement. La localisation
géographique de ces ouvrages est représentée dans la figure suivante :
-1000 m
L’aval du
niveau -1000m
Le lecteur trouvera dans les annexes (3), (4), (5) et (6) les limitations de ces systèmes de
classifications ainsi quelques équivalences entre ces approches.
Les six paramètres suivants sont nécessaires pour estimer la résistance à la compression
d’un massif rocheux en utilisant le système RMR :
* Pour plus de détails sur la signification du RQD, le lecteur pourra consulter l’annexe (7).
1. Indice RQD,
2. Nombre de familles de joints ( 𝑱𝑵 ),
3. Indice de rugosité des joints ( 𝑱𝑹 ),
4. Indice de l’altération des joints ( 𝑱𝑨 ),
5. Facteur de réduction pour la présence d’eau ( 𝑱𝑾 ),
6. Facteur de réduction pour les contraintes in situ (SRF).
𝑹𝑸𝑫 ∗ 𝑱𝑹 ∗ 𝑱𝑾
𝑸=
𝑱𝑵 ∗ 𝑱𝑨 ∗ 𝑺𝑹𝑭
𝑅𝑄𝐷
: représente la structure globale du massif, ce qui constitue une mesure
𝐽𝑁
approximative de la taille des blocs rocheux.
𝐽𝑅
: représente la résistance au cisaillement des discontinuités.
𝐽𝐴
L’annexe (10) (d’après Hoek, 2002) présente les 30 codes qui permettent d’identifier
chaque catégorie de masses rocheuses, et d’estimer la valeur du GSI à partir des conditions
de surface des discontinuités et de leur structure.
Remarque :
A titre de rappel, l’on pourra consulter les Annexes (3), (4) et (5) pour plus de détails sur
les limites de ces classifications.
Par ailleurs, dans le cadre de l’étude de faisabilité établie pour la mine en question, la
mesure du RQD dans le cas du gisement de Draa Lasfar a été basée sur les informations
collectées à travers 11 sondages carottés totalisant 3225 m. Ces sondages avaient l’avantage
de traverser les différents faciès constituant le massif rocheux.
Cette mesure a permis de donner la variation du RQD pour chaque formation et chaque
faciès, et par conséquent une caractérisation du corps minéralisé, et de la roche encaissante
: les métapélites noires. Il faut noter que pour les paramètres des critères de rupture, on a
calculé également les paramètres équivalents propres à la théorie de Mohr-Coulomb à partir
des paramètres propres à la théorie Hoek-Brown. (Voir annexe (11))
Ces caractérisations pourront donner une idée plus claire sur le comportement des
terrains où seront implantés les ouvrages de l’infrastructure de la mine et aussi une
orientation sur le comportement de la roche minéralisée où seront découpées les chambres
d’exploitation. Les résultats sont donnés sur les tableaux ci-dessous.
Valeur moyenne
Paramètre de la
Description
classification
Q-system 𝑹𝑴𝑹𝟖𝟗
3 familles de joints à
directions différentes
Nombre des familles (1-Schistosité. 2-
9
de joints 𝑱𝑵 Famille horizontale. 3-
Famille sub-verticale
orientée NNW)
Espacement moyen
Espacement des joints 12
0.3-1m.
La résistance à la
compression uni- Une plage très large
8
axiale de la roche (10 à 200 MPa)
intacte
Orientation de
Non considérée* 0
l’excavation
Facteur de réduction
Non considérée* 1
des contraintes SRF
GSI MOYEN ≈
55
𝑹𝑴𝑹𝟖𝟗 − 𝟓
Valeur moyenne
Paramètre de la
Description
classification
Q-system 𝑹𝑴𝑹𝟖𝟗
3 familles de joints à
directions différentes
Nombre des familles (1-Schistosité. 2-
9
de joints 𝑱𝑵 Famille horizontale. 3-
Famille sub-verticale
orientée NNW)
Discontinuité plane
Rugosité des joints 𝑱𝑹 lisse à lisse et ondulée 1
(1-1.5)
12
Altération des joints Epontes largement
2
𝑱𝑨 altérées
La résistance à la
compression uni- Une plage très large
7
axiale de la roche (10 à 200 MPa)
intacte
Orientation de
Non considérée* 0
l’excavation
Facteur de réduction
Non considérée* 1
des contraintes SRF
Valeur moyenne 3 56
GSI MOYEN ≈
51
𝑹𝑴𝑹𝟖𝟗 − 𝟓
Remarque :
Les observations de la qualité des faciès in situ au niveau des conditions de surface et des
discontinuités de leurs structures permettent de considérer le massif rocheux comme un
massif très fracturé caractérisée par des conditions moyennes de surface : surfaces lisses,
altérées ou moyennement altérées. Ce qui correspond à l’intervalle suivant pour la valeur du
GSI : [60-50]. Cette délimitation corrobore avec les résultats trouvés par la formule
d’équivalenceRMR 89 − GSI.
Le recours à chercher les paramètres M-C équivalents à partir des paramètres H-B
était pour rapprocher l’allure des fonctions de rupture de ces deux critères. En effet, la
fonction de surface limite du critère M-C dans le plan déviatorique, retrouvée à partir des
paramètres M-C équivalents est contiguë à la fonction de H-B dans ce même plan :
I. La méthode d’exploitation :
Ce paragraphe sera consacré pour présenter le potentiel minéral de l’aval du niveau
1000m. Ce découpage vertical proposé par le service fond de la mine de Draa Sfar est
adéquat avec la méthode d’exploitation choisie : la méthode des Longs Trous. En effet à
partir du niveau 640m, le choix de la méthode d’exploitation pour le gisement de DRAA SFAR
est orienté vers les méthodes les plus productives pour abandonner la méthode archaïque
des TMR : (Tranchées Montantes Remblayées).
La méthode des Longs Trous consiste à abattre la roche entre deux niveaux distants de
plusieurs mètres. En général tout le minerai est abattu entre ces deux niveaux. Après
exploitation, la chambre est donc entièrement vide. Il est cependant nécessaire de
remblayer ce vide par un remblai cimenté ou un remblai en stérile. Ce remblai prendra la
forme de piliers répartis de façon quasiment régulière.
Le tableau des ressources minérales du gisement justifie ce choix : on est affaire ici à
d’une part à une minéralisation de puissance inférieure à 30m avec un pendage sub-vertical
de 70° à 80°, d’une teneur relativement basse. D’autre part, l’exploitant voudra assurer une
cadence de production maximale. Dès lors, on remarque que le pendage du corps minéralisé
pourra offrir un écoulement par gravité ce qui est très convenable pour l’application de
l’exploitation par Longs Trous.
Par ailleurs cette méthode très souple procure plus de sécurité pour les travailleurs non
présents dans les chantiers, mais dans les galeries uniquement. Cette méthode nécessite un
faible cout de minage en comparaison avec les TMR qui nécessite de faire abattre les gradins
à chaque fois de la montée du bras mobile.
Néanmoins, cette méthode reste moins sélective à cause de son concept opérationnel
basé sur le foudroyage du gisement. D’un autre coté cette méthode amplifie parfois la
dilution qui devient difficile à quantifier à cause de la quantité du stérile, provenant des
épontes, qui sera ajouté lors de l’effondrement du minerai.
Côte bas m 1031 1050 1070 1090 1110 1130 1150 1170 1190
Haut
m 24 24 25 25 25 25 25 25 25
tranche
Tonnage et teneur
géologiques :
Teneur Zinc % 4,21 3,97 3,22 3,25 4,03 4,65 4,07 4,36 3,88
Teneur Plomb % 1,31 1,38 1,21 1,25 1,47 1,65 1,40 1,47 1,22
Teneur Cuivre % 0,34 0,29 0,24 0,23 0,27 0,32 0,34 0,38 0,39
Teneur ZnOx % 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04
Teneur PbOx % 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13
Densité 𝑻⁄𝒎𝟑 4,12 4,09 4,09 3,98 4,03 4,08 4,20 4,30 4,03
Teneur en
% 7,53 7,16 5,99 6,01 7,29 8,34 7,55 8,09 7,30
équivalent Zinc
Morphologie du
gisement :
Extension Nord Sud m 175 175 175 175 175 119 161 175 175
Puissance moyenne m 14,76 12,98 11,28 10,00 7,44 8,70 7,03 6,72 5,24
Tableau 4
Le reste des données de cette caractérisation sera exploitée dans la partie du calcul de la
rentabilité. On gardera cette notation du « front montant » pour désigner les niveaux du
Niveau 9 au Niveau 1 suivant la profondeur.
L’abattage est prévu à l’explosif, ce type d’abattage, malgré la volonté des opérateurs, est
générateur de dilution au niveau des épontes des chambres d’exploitation à cause de
l’irrégularité de l’interface entre le minerai et le stérile et notamment dans les zones où la
roche présente moins de compétences mécaniques. Cette dilution est inévitable; néanmoins
elle est maîtrisable grâce à un soutènement adéquat.
Pour prendre en considération cette dilution dans le calcul des ressources industrielles, et
compte tenu de l’expérience acquise dans les autres exploitations du groupe MANAGEM, il a
été prévu un coefficient de dilution pour estimer le tonnage final à tenir en compte : le
tonnage industriel
Pour tenir compte de ce phénomène dans le calcul des ressources industrielles, il faut
prévoir également un deuxième coefficient pour intégrer l’effet du salissage pour estimer le
tonnage industriel.
Une ressource minérale est une concentration ou une occurrence du minerai. Cette
ressource est d’une teneur ou d’une qualité telle qu’elle présente des perspectives
raisonnables d’extraction rentable. La localisation, la quantité, la teneur, les caractéristiques
géologiques et la continuité d’une ressource minérale sont connues, estimées ou
interprétées à partir d’évidences et de connaissances géologiques spécifiques.
Néanmoins, il existe divers classes pour classifier les ressources et les réserves selon le
degré de précision. On présente dans l’annexe (12) les distinctions entre chaque classe.
Compte tenu de ces définitions, on présente le tableau récapitulatif des ressources et des
réserves de l’aval du niveau N-1000m de la mine de Draa Sfar (Le détail du calcul se trouve
dans le tableau de l’annexe (13)) :
Côte haut m 1007 1026 1045 1065 1085 1105 1125 1145 1165
Côte bas m 1031 1050 1070 1090 1110 1130 1150 1170 1190
Haut
m 24 24 25 25 25 25 25 25 25
tranche
Tonnage et
teneur
géologiques :
Teneur Zinc % 4,21 3,97 3,22 3,25 4,03 4,65 4,07 4,36 3,88
Teneur Plomb % 1,31 1,38 1,21 1,25 1,47 1,65 1,40 1,47 1,22
Teneur Cuivre % 0,34 0,29 0,24 0,23 0,27 0,32 0,34 0,38 0,39
Teneur Fer % 42,25 39,15 37,09 36,05 34,39 34,17 35,30 39,02 38,09
Teneur Argent ppm 30,16 30,01 26,37 26,65 30,99 35,68 35,83 35,23 25,10
Teneur ZnOx % 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04
Teneur PbOx % 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13
Densité 𝐓⁄𝐦𝟑 4,12 4,09 4,09 3,98 4,03 4,08 4,20 4,30 4,03
Teneur en
% 7,53 7,16 5,99 6,01 7,29 8,34 7,55 8,09 7,30
équivalent Zinc
Calcul du
Tonnage
industriel :
Densité
𝐓⁄𝐦𝟑 3,81 3,79 3,79 3,71 3,74 3,78 3,87 3,94 3,74
Industrielle
Pb - PbOx % 0,98 1,03 0,89 0,92 1,11 1,26 1,05 1,11 0,90
Cuivre % 0,29 0,24 0,21 0,19 0,23 0,27 0,29 0,32 0,33
Teneur
% 6,07 5,81 4,82 4,86 5,94 6,83 6,09 6,54 5,82
équivalent Zinc
Calcul de la
valeur du Tout-
venant :
Valeur TV DH/T 625,4 598,3 496,8 500,8 612,1 703,3 627,5 673,3 599,6
Calcul du Cash-
Flow :
74 66 57 50 38 30 33 37 34
Dépenses DH 929 480 954 972 975 708 474 002 319
177 100 756 065 528 279 716 536 936
118 101 74 65 60 54 53 62 52
Ventes DH 935 299 290 828 651 276 297 846 397
424 837 142 664 000 575 552 703 392
44 34 16 14 21 23 19 25 18
CASH FLOW DH 006 819 335 856 675 568 822 844 077
247 737 386 599 472 296 836 167 456
Synthèse :
Ressources
T 0 0 0 0 0 0 0 0 0
minières
Tableau 5
On remarque alors que toutes les ressources minières de ce gisement sont à priori
exploitable économiquement. En effet, l’exploitation de ce gisement procure un flux
monétaire de l’ordre de 219.000.000,00 DHs pour des réserves de l’ordre de 1,3 MTonnes.
On trouve alors :
362,73
Teneur de coupure en Zinc équivalent = = 3,7%
0,95 × 103
Comme c’était attendu, la teneur en Zinc équivalent de tous les niveaux est supérieure à
la teneur de coupure. En effet, les ressources de tous ces niveaux ont été classées comme
des réserves ce qui suppose implicitement qu’ils ont une teneur suffisante pour couvrir les
charges de l’exploitation.
Dans cette étude, on exploitera les trois premiers types de méthodes d’approche : A, B et
C sur les deux niveaux 1 et 2. Effectivement, l’on ne pourra pas prétendre que cette étude
traite tous les mécanismes de la problématique dans leurs interactions globales. De ce fait,
on se limitera sur des mécanismes équivalents pour décrire le comportement du massif
rocheux. Dans ce cas, le modèle de base pour modéliser un solide est le modèle de Saint-
Venant : (ressort-patin en série) décrit un comportement solide élastique linéaire
parfaitement plastique (élasto-plastique) sans écrouissage.
Mais avant tout, il est nécessaire de rappeler que la « nature » des galeries conditionne le
choix d’une méthode appropriée.
La présence de discontinuités, ou joints rocheux, peut avoir une influence notable sur le
massif rocheux, au point d’invalider complètement l’hypothèse du massif vu comme un
milieu continu. Il peut s’avérer alors nécessaire de modéliser le massif comme un ensemble
de blocs, ce qui impose de renoncer à une modélisation par la méthode des éléments finis.
Généralement, une simulation importante visant à modéliser des blocs utilisera une
méthode de type éléments distincts (voir annexe (14)).
Cette démarche d’analyse géométrique des blocs est complétée par une étude
comportementale du massif rocheux considéré alors comme un milieu continu.
Ainsi, on optera, à priori, pour une modélisation en milieu continu qui sera commode
pour une modélisation numérique en éléments finis et par la suite on examinera la stabilité
des blocs clefs (blocs formés par l’intersection des plans de discontinuités, à volume fini et
fortement instables) avant et après l’application du soutènement proposé en termes de
l’analyse en milieu continu.
Cependant, dans le cas où le problème peut être assimilé à un creusement dans un milieu
continu, on peut voir apparaître une notion de « tunnel profond ». On admet généralement
qu’un tunnel est profond quand sa profondeur est supérieure à dix fois son ouverture (son
diamètre dans le cas circulaire). Cette valeur n’est pas due au hasard. En effet, l’hypothèse
d’un tunnel profond conduit à négliger les variations du gradient de la pesanteur sur la zone
étudiée pour estimer la pression de soutènement nécessaire. Après avoir étudié les erreurs
induites par cette simplification ; Den-khaus conclut qu’elles étaient inférieures à 5% pour
une profondeur de 10 fois l’ouverture.
Dans le cadre d’un tunnel régulier (circulaire ou elliptique) et non anguleux (carré ou
rectangle), cette hypothèse permet de simplifier grandement le problème en l’assimilant à
une plaque trouée chargée sur les bords de manière uniforme 𝛔𝐕 = 𝛔𝟎 𝐞𝐭 𝛔𝐇 = 𝐊 𝟎 𝛔𝟎 .
Le rapport entre les contraintes horizontales et verticales K 0 , est fonction d’un grand
nombre de facteurs, incluant la nature mécanique du matériau, mais également des
contraintes tectoniques.
L’état de contrainte naturel est donc fonction de l’histoire géologique du lieu, et n’est pas
connu a priori. Si, dans le cas des sols, on peut généralement supposer qu’une des
composantes principales du tenseur des contraintes est verticale et égale au poids des terres
alors ce tenseur est défini complètement, lorsque la contrainte principale horizontale on est
connue ; il est caractérisé par un paramètre unique : 𝑲𝟎 appelé « coefficient de pression des
terres au repos ». Dans le cas des massifs rocheux, la présence d’activités tectoniques rend
cette hypothèse moins réaliste. Dans ce sens, on trace régulièrement des cartes de
contraintes universelles (World-Stress Map) pour représenter la variation géographique du
rapportK 0 .
Figure 23 : La carte des régimes des contraintes tectoniques dans la région du Maroc (2008).
Figure 24 : Les régimes des mouvements tectoniques dans la région du Maroc (2008).
« Les travaux de rétro analyse sur la cheminée 8 permettent d’établir des paramètres de
résistance du massif rocheux et de contraintes in situ et d’accroître la compréhension du mode de
rupture du massif rocheux.
(...) Le cas de la cheminée de ventilation de 1,2 m de diamètre initial, appelée cheminée 8, a été
utilisée pour effectuer des rétro analyses. « La cheminée 8 » a été excavée par alésage et aucun
soutènement n’a été installé. On peut donc observer directement la réaction du massif rocheux et se
servir de ce cas pour caler le modèle numérique. »
« Les champs de contraintes les plus probables sont soit un champ de contrainte uniforme, 𝝈𝒙 =
𝝈𝒚 =28 MPa, soit un champ de contrainte avec la contrainte principale parallèle à la schistosité
c’est-à-dire, 𝝈𝒙 = 21 MPa, 𝝈𝒚 =28 MPa, 𝝈𝒛 = 19 MPa.
Étant donné le régime tectonique, il serait raisonnable de supposer que le champ de contrainte
n’est pas uniforme et que la contrainte principale est parallèle à la schistosité, cependant les
analyses du Puits 2 ont été effectuées avec les deux régimes de contraintes car on ne peut tirer de
conclusions définitives à partir des informations disponibles jusqu’à présent. »
𝑪𝒐𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊𝒏𝒕𝒆 𝒉𝒐𝒓𝒊𝒛𝒐𝒏𝒕𝒂𝒍𝒆
Dans ces deux cas probables, on trouve : 𝑲𝟎,𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 = ≈ 𝟏, 𝟓.
𝑪𝒐𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊𝒏𝒕𝒆 𝒗𝒆𝒓𝒕𝒊𝒄𝒂𝒍𝒆 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏
Si : 𝒇(𝛔𝐢𝐣 ) = 𝟎 ;
Différents types de critères ont été proposés pour tenir compte du comportement des
roches. On présente, dans les paragraphes qui suivent, les fameux critères utilisés dans ce
sens.
Dans le plan déviatorique, ce critère est représenté par un cylindre à base elliptique.
Dans le plan déviatorique, ce critère est représenté par prisme hexagonal inscrit dans le
cylindre de Von Mises pour la même limite de rupture en compression simple.
Figure 25 : (a)-Le critère de Von-Mises dans le plan déviatorique. (b)-Le critère de Tresca dans le plan
déviatorique. (c)-Comparaison des deux critères dans le plan déviatorique.
( 𝝈𝟏 − 𝝈𝟑 ) ( 𝝈𝟏 + 𝝈𝟑 )
+ = 𝑐. cos(𝜑) + . sin(𝜑)
{ 2 2
( 𝝈𝟏 − 𝝈𝟑 ) ( 𝝈𝟏 + 𝝈𝟑 )
− = 𝑐. cos(𝜑) + . sin(𝜑)
2 2
𝟐. 𝒄. 𝒄𝒐𝒔𝝋 𝟏 + 𝒔𝒊𝒏𝝋
𝝈𝟏 = + 𝝈𝟑 . 𝑬(𝟏)
𝟏 − 𝒔𝒊𝒏𝝋 𝟏 − 𝒔𝒊𝒏𝝋
𝟐. 𝒄. 𝒄𝒐𝒔𝝋 𝟏 − 𝒔𝒊𝒏𝝋
𝝈𝟏 = − + 𝝈𝟑 . 𝑬(𝟐)
{ 𝟏 + 𝒔𝒊𝒏𝝋 𝟏 + 𝒔𝒊𝒏𝝋
Dans le plan déviatorique, ce critère est représenté par prisme hexagonal fermé.
D’ailleurs, dans ce critère, la contrainte intermédiaire 𝝈𝟐 ne joue aucun rôle donc on peut se
restreindre au plan des contraintes(𝝈𝟑 , 𝝈𝟏 ). Par ailleurs, on se contentera de l’équation E (1)
(Droite en rouge) puisque cette équation se trouve dans la zone𝝈𝟏 > 𝝈𝟑 . Dès lors, on
retrouve la fameuse droite du critère de Mohr-Coulomb.
(a) (b)
Figure 27 : (a)-Le prisme de Mohr-Coulomb dans le plan déviatorique. (b)-La courbe de l’équation E(1).
Pour les géo-matériaux, Pan et Hudson rapportent une tendance à estimer que même si
la forme du critère serait plutôt lisse qu’hexagonale, la forme globale montrerait une
orientation plus proche d’un critère de Mohr-Coulomb plutôt qu’un critère cisaillement
simple.
Le lecteur pourra retrouver une liste non exhaustive d’autres critères de rupture avec leur
domaine d’utilisation d’une façon générale dans l’annexe (15).
Point A : Situé "à l’infini" par rapport au tunnel, l’état de contrainte — ici supposé
isotrope —n’est pas modifié. Les deux axes représentent les contraintes principales
majeures et mineure (ici identiques) dans le plan.
Point B : À environ 4 diamètres de la paroi du tunnel, on ne considère que les effets
de l’excavation se fassent ressentir de façon notable. Le repère des contraintes principales
s’oriente selon les axes du repère en coordonnées cylindriques. On a deux contraintes
principales : radiale et ortho-radiale.
Point C : Près de la paroi, l’évolution est la suivante : la contrainte radiale de
compression diminue, tandis que la composante ortho-radiale augmente.
Point D : A la paroi, la contrainte radiale est nulle (condition aux limites dans le cas où
il n’y a pas de soutènement). En contrepartie, la contrainte ortho-radiale est maximum. C’est
l’effet de voûte. Le terrain se "bloque" naturellement comme une arche de pont auto-stable.
De A à D, le déviateur des contraintes ne fait qu’augmenter (il est nul au point A). Ce
déviateur est borné, il ne peut pas être aussi grand qu’on le souhaite : c’est la notion de
critère de plasticité comme elle est traitée dans les paragraphes précédents.
Ainsi, on retient deux points essentiels pour proposer une géométrie optimale des
galeries :
1) La section à réaliser : la section réelle serait un rectangle avec un toit avec une
voûte pour décrire les hors-profils dus à l’explosif ou à la purge. Cette conception est
considérée la plus commode avec le profil et le gabarit des engins et la nature de la méthode
d’exploitation.
(a) (b)
Figure 32 : (a)-La section réelle des galeries de l’infrastructure. (b)-La section réelle des
chambres d'exploitation.
(a) (b)
Figure 33 : (a)-La section théorique des galeries de l’infrastructure. (b)-La section théorique des
chambres d'exploitation.
∂σr σr − σv
+ =0
{ ∂r r
∂τrθ
=0
∂r
̿̿̿̿ 𝑃 0
𝜎∞ = [ ]
0 𝐾𝑜 . 𝑃 𝐁 (𝑒⃗⃗⃗⃗ ;𝑒⃗⃗⃗⃗ )
𝑥 𝑦
On substitue :
P
σ∞
r = [(1 + K o ) − (1 − K o ). cos2θ]
2
P
σ∞
θ = [(1 + K o ) + (1 − K o ). cos2θ]
2
∞ P
τ = (1 − k). sin2θ
{ rθ
2
La résolution de ces équations d’équilibre renvoie aux équations de Kirsch qui était le
premier à donner une formulation analytique de la solution élastique de ce problème. La
démonstration de ces équations ne rentre pas parmi les objectifs de cette étude, alors on se
contentera de les présenter uniquement :
σr τrθ
σ
̿(M(r, θ))= [τ σθ ]P (e⃗⃗⃗⃗ ;e⃗⃗⃗⃗ )
rθ r θ
P a² 4a² 3a4
). (1
σr = . [(1 + K o (1 − ) − − K o (1 − ). + 4 ) cos2θ]
2 r² r² r
2 4
P a 3a
σθ = . [(1 + K o ). (1 + 2 ) + (1 − K o ). (1 + 4 ) cos2θ]
2 r r
4
P 2a² 3a
τrθ = . [(1 − K o ). (1 + − 4 ) sin2θ]
{ 2 r² r
0 0
σ
̿(M(a, θ)) = [ ]
0 P. [(1 + K o ) + 2. (1 − K o )cos2θ] P (e⃗⃗⃗⃗ ;e⃗⃗⃗⃗ )
r θ
Remarques importantes :
Dans la pratique, cette simplification "géométrique" est utilisée pour des forages ou
galeries quelconque, pourvu qu'ils soient situés à une profondeur suffisante. (Voir « notion
du tunnel profond »)
Ainsi, pour remédier à cette erreur dans le graciant du poids rocheux, on prendra, en
chaque point, le poids effectif repris par ce point. Cela veut dire que :
Soit une galerie de section elliptique définie par son centre O(0,0) et par ses axes
principaux suivant les axes du repère B(𝑒⃗⃗⃗𝑥 ; ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 ) tel que 2α est la longueur du petit axe
suivant ⃗⃗⃗
𝑒𝑥 et 2β la longueur du grand axe suivant ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 , dans un milieu vérifiant les hypothèses
Ce cylindre à base elliptique est soumis, en chaque point, à une contrainte verticale égale
au poids du massif rocheux dessus: 𝑃 = −𝛾. 𝑦 et une contrainte horizontale: 𝐾𝑜 . 𝑃 =
−𝐾𝑜 . 𝛾. 𝑦.
𝑥² 𝑦²
On pose : 𝑆(𝑀(𝑥, 𝑦)) = (𝑀(𝑥, 𝑦); 𝑥 ∈ [−𝛼, 𝛼], 𝑦 ∈ [−𝛽, 𝛽] | + = 1).
𝛼² 𝛽²
Dans ce cas, on travaillera plutôt avec les deux systèmes de coordonnées : cartésiennes
planaires(x, y) et cylindriques planaires (r, θ) selon le besoin de calcul. Vu la symétrie du
−𝜋 𝜋
problème, on se limite au calcul des contraintes dans l’intervalle θ∈ [ ; ].
2 2
Considérant le tracé suivant, la droite (Δ) est la tangente de l’ellipse au point 𝑀0 (𝑥0 , 𝑦0 ),
alors on pose 𝜒0 l’angle entre l’axe Ox et la tangente en ce point 𝑀0 .
𝑃
𝜎𝜃 (𝑀0 ) = . {(1 + 𝐾𝑜 )[(1 + 𝑞 2 ) − (1 − 𝑞 2 ) cos(2𝜒0 )] − (1 − 𝐾𝑜 )[(1 + 𝑞 2 )𝑐𝑜𝑠2𝜒0 − (1 − 𝑞 2 )]}
2𝑞
L’équation de la tangente (∆) en un point 𝑀0 (sauf pour le point (α, 0)) est :
𝑦.𝑦0 𝑥.𝑥0
(x, y) ∈(∆) ; =1−
𝛽² 𝛼²
−𝑥0 .𝛽²
D’où : tan𝜒0 =
𝑦0 .𝛼²
𝜋 −𝑥0 .𝛽²
Puisque: 𝜒0 ∈ [0, [, on peut écrire : 𝜒0 = Arctan ( )
2 𝑦0 .𝛼²
𝜋
Pour le point (α, 0), 𝜒0 =
2
𝑦 𝛽. sin 𝑡 𝛽
𝑡𝑎𝑛 𝜃(𝑀(𝑥, 𝑦)) = = = . tan 𝑡(𝑀(𝑥, 𝑦))
𝑥 𝛼. 𝑐𝑜𝑠𝑡 𝛼
𝜋
La contrainte ortho-radiale est maximale pour 𝜃 = , donc le toit d’une galerie est
2
plus sollicité que son parement.
Pour ces deux critères, on travaillera dans le plan des contraintes principales(𝜎1 ; 𝜎3 ). En
d’autres termes, on suppose qu’on travaille dans la base composée des vecteurs propres du
tenseur de contrainte :
𝜎𝑟 𝜏𝑟𝜃 𝜎1 0
[𝜏 𝜎𝜃 ]𝐁 (𝑒⃗⃗⃗⃗ ;𝑒⃗⃗⃗⃗ ) = [ 0 ]
𝑟𝜃 𝑥 𝑦
𝜎3 𝑩 ⃗⃗⃗⃗⃗𝑥 ;𝑢
(𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗𝑦 )
𝒑𝒓𝒐𝒑𝒓𝒆
Soit un point 𝑀(𝜎1,0 , 𝜎3,0 ), sa projection sur la première bissectrice 𝑀′(𝜎′1 , 𝜎′3 ), et sa
projection sur la courbe limite de rupture 𝑁𝑐 (𝜎1𝑐 , 𝜎3𝑐 ).
Figure 40 : Explication de la notion du facteur de sécurité dans la théorie des critères de rupture.
𝑆𝑚𝑎𝑥
Ainsi, le facteur de sécurité sera : 𝐹𝑆 =
𝑆
𝟐.𝒄.𝒄𝒐𝒔𝝋 𝟏+𝒔𝒊𝒏𝝋
L’équation de 𝑆𝑙𝑀𝐶 s’écrit : 𝝈𝟏 = + 𝝈𝟑 .
𝟏−𝒔𝒊𝒏𝝋 𝟏−𝒔𝒊𝒏𝝋
𝐼2
𝑆𝑚𝑎𝑥 = ‖𝑁𝑐 𝑀′‖ = √2. (𝑐. 𝑐𝑜𝑠𝜑 + . 𝑠𝑖𝑛𝜑)
2
Ainsi : { 𝜎1,0 − 𝜎3,0
𝑆 = ‖𝑀𝑀′‖ = √2 ( ) = √2. 𝐽2
2
𝑰
𝑺𝒎𝒂𝒙 𝒄.𝒄𝒐𝒔𝝋+ 𝟐 .𝒔𝒊𝒏𝝋
𝟐
Enfin : 𝑭𝑺𝑴𝑪 = =
𝑺 √𝑱𝟐
On retrouve :
I. Introduction:
Ce chapitre s’inscrit dans la démarche du découpage horizontale du gisement de l’aval du
niveau 1000m de la mine de Draa Sfar afin d’élaborer par la suite la séquence d’exploitation
de ce panneau. La méthode d’exploitation retenue est la méthode des Longs Trous. Cette
méthode, comme il a été démontré dans le chapitre de la Caractérisation des ressources
minérales nécessite la création des vides au niveau des chambres d’exploitation après
l’abattage du minerai. Ainsi, il est nécessaire d’abord de dimensionner ces ouvrages de façon
à assurer la stabilité de ces chantiers ouverts même avant la pose du soutènement d’une
façon définitive.
Figure 41 : Schéma des chambres d’exploitation dans la méthode des Longs Trous.
Figure 42 : Coupe transversale d’une chambre d’exploitation montrant la voie de tête et la voie de base.
Ces espaces volumiques sont définis par les mesures des arêtes de ce parallélépipède
(l,L,H ) :
Il est important de signaler qu’on recherche un dimensionnement unifié pour tous les
niveaux de ce panneau pour un meilleur rendement opérationnel. De ce fait, il faut proposer
à la fin un dimensionnement unique valable pour toutes les chambres d’exploitation de tous
les niveaux.
Vu la morphologie du gisement qui est caractérisé par un pendage entre 70°et 80°, il sera
nécessaire de considérer que chaque chambre d’exploitation subit le poids des faciès
rocheux non minéralisés au-dessus. Par ailleurs, l’élancement du minerai dans la direction
Nord-Sud est loin d’être rectiligne. En effet, il tend à être similaire à une courbe Gaussienne
en cloche vers la direction Sud-Nord.
Pour toutes ces considérations, on va supposer, dans tout le reste de cette étude, qu’une
chambre d’exploitation reprend le poids des faciès rocheux non minéralisés aux alentours
de la minéralisation. Dans le cas de cette étude, il s’agit des des méta-tufs ou parfois des
métapélites noires ou encore les métapélites gréseuses. Dans tous ces cas, la densité
moyenne de ces faciès non minéralises est : 0,027 𝑀𝑁/𝑚3 .
Basée sur une relation empirique entre la qualité du massif rocheux, la profondeur et le
dimensionnement du chantier ouvert, cette méthode fut modifiée davantage à plusieurs
reprises au fil des ans (Nickson, 1992 ; Hadjigeorgiou et al. 1995 ; Capes et al. 2005).
Ces valeurs sont par la suite transmises sur l’abaque de stabilité empirique et le résultat
correspond à une des cinq régions de stabilité du chantier. L’annexe (16) présente cet
abaque de la méthode de Mathews-Potvin.
𝑨𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒉𝒂𝒎𝒃𝒓𝒆
𝑹𝑯 =
𝑷é𝒓𝒊𝒎è𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒉𝒂𝒎𝒃𝒓𝒆
Alors que le nombre de stabilité N’est défini par :
𝑵′ = 𝑸′ × 𝑨 × 𝑩 × 𝑪
𝐽𝑊
Où Q’ est la valeur Q (Barton, 1974) déterminée pour le massif avec = 1;
𝑆𝑅𝐹
Le facteur A : est le "Rock Stress Factor" (valeur comprise entre 0,1 et 1,0, selon
Potvin 1988) ;
Le facteur B : est l’ajustement pour l’orientation du système de discontinuités par
rapport aux parois de la chambre (valeur comprise entre 0,2 et 1,0, selon Potvin 1988) ;
Le facteur C : est le facteur d’ajustement pour les instabilités causées par la gravité
(valeur comprise entre 0 et 8, selon Potvin 1988).
Les courbes qui déterminent les facteurs A, B et C sont présentées dans l’annexe (17).
II.2.2.1. Le paramètre Q’ :
La valeur du paramètre Q’ du minerai est donnée dans le chapitre de la caractérisation
mécanique et géotechnique du minerai.
𝑄′𝑚𝑖𝑛𝑒𝑟𝑎𝑖,𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 = 3,4
𝑄′𝑚é𝑡𝑎𝑝é𝑙𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑛𝑜𝑖𝑟𝑒𝑠,𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 = 3
II.2.2.2. Le facteur B :
Pour déterminer les valeurs de ce facteur, on distingue deux cas :
L’intervalle des parements est plus réduit car au-delà d’une orientation du joint critique
de 30°, le facteur B est plus grand et les épontes seront quasiment stables.
II.2.2.3. Le facteur C :
Dans le cas de l’étude de la stabilité générale, on va considérer le régime de rupture par
gravité. Pour déterminer les valeurs de ce facteur, on distingue également les deux cas :
Ainsi : 𝐶𝑐𝑜𝑢𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒,𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 = 2
Dans ce cas, l’inclinaison des épontes par rapport à la surface horizontale varie selon le
pendage. Réellement le pendage est variable. Pour un maximum de sécurité, on va prendre
une plage très large pour le pendage des parois : [0°, 70°] :
Dans le cas réel, il est improbable de retrouver des parements parallèles à la surface
horizontales mais on a considéré ce cas extrême pour un souci de sécurité.
II.2.2.4. Le facteur A :
Pour estimer les valeurs de ce facteur A, on doit procéder par un calcul de la contrainte
induite maximale aux alentours de l’excavation. Pour ce faire, on va procéder par un calcul
analytique qui exploite les équations données dans le chapitre des approfondissements
théoriques, éventuellement on va élaborer également un modèle numérique.
𝑂𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 → 𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒𝑠 → 𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝐴 = 0.1.
Le niveau contraignant était le niveau 9 entre -1007m et -1031m puisque c’est le niveau
où la puissance est maximale, on présente les tableaux récapitulatifs des itérations de ce
calcul à partir de 8m :
La couronne
Min Moyenne Max
Q' 3,00 3,40 5,00
HAUTEUR (m)
24 24 24
AIR (m2)
72 118,08 136
PERIMETRE (m)
34 45,52 50
La couronne
Min Moyenne Max
Q' 3,00 3,40 5,00
HAUTEUR (m)
24 24 24
AIR (m2)
81 132,84 153
PERIMETRE (m)
36 47 ,52 52
La couronne
Min Moyenne Max
Q' 3,00 3,40 5,00
HAUTEUR (m)
24 24 24
AIR (m2)
90 147,6 170
PERIMETRE (m)
38 49,52 54
Le fait de retrouver ce cas de figure limite dans le niveau 9 était prévisible. Effectivement,
ce niveau dispose d’un minerai à forte puissance donc le volume de l’ouverture sera plus
grand ce qui va affecter négativement la stabilité.
Remarque :
Pour voir de près la variation du rayon hydraulique des chambres d’exploitation des
autres niveaux, le lecteur est orienté vers le fichier Excel : Calcul_Rayon_Hydraulique,
accompagnant le rapport de cette étude exactement dans la feuille : Rayon Hydraulique
(Initial).
1) Etude géométrique :
𝐻 = 25𝑚.
P2 pour les niveaux de N1 à N7 : {𝐿 = 𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑔𝑖𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 (𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒).
𝑙 = 10𝑚.
𝐻 = 24𝑚.
R1 Pour les niveaux N8 et N9 :{ 𝑙𝐻= 10𝑚.
= 2,4
𝑙
𝐻 = 25𝑚.
R2 Pour les niveaux de N1 à N9 : { 𝑙𝐻= 10𝑚.
= 2,5
𝑙
Puisque le rapport des côtés de ces deux rectangles est supérieur à 2, il est plus judicieux
d’approcher ces deux rectangles par deux ellipses pour l’estimation des contraintes aux
alentours des sections de ces chambres d’exploitation. Ainsi, il faut déterminer ces deux
ellipses.
Il s’agit d’un rectangle de sommets : A (5,12), B (-5,12), C (-5, -12) et D (5, -12) représenté
dans la figure dessus :
L’ellipse optimale :
Le but est d’approcher ce rectangle par une ellipse convenable. Une première
approximation est de considérer deux ellipses triviales : l’ellipse tangente intérieurement
noté E tan,R1 et l’ellipse circonscrit Ecir,R1 .
L’ellipse tangente est unique car on a bien défini son origine et ses deux axes.
En effet :
Cependant l’ellipse circonscrit n’est pas unique. En effet, la condition A ∈ Ecir,R1 est
équivalente à B ∈ Ecir,R1 et à C ∈ Ecir,R1 et aussi D ∈ Ecir,R1 à cause de la symétrie de
l’équation de l’ellipse par rapport aux axes (Ox) et (Oy). On a alors une seule équation :
12
β = f(α) =
2
√1 − (5)
α
5
α = g(β) =
2
√1 − (12)
β
L’idée est de choisir l’ellipse qui s’approche le plus de la section rectangulaire. Cela veut
dire, on cherchera l’ellipse qui vérifie le minimum de rapport de surface par rapport à la
section rectangulaire de base.
On a :
AireEcir,R1 = π. α. β
12 5
AireEcir,R1 = π. α. ou Aire′Ecir,R1 = π. β.
2
√1 − (5) 2
α √1 − (12)
β
AireEcir,R1 π. α 12 Aire′Ecir,R1 π. β 5
ΧEcir,R1 = = . ou Χ′Ecir,R1 = = .
240 240 2 240 240
√1 − (5) 2
α √1 − (12)
β
∂ΧEcir,R1
= 0 → (α1 , β1 ) = (7,06 ; 17)
∂α
∂Χ′Ecir,R1
= 0 → (α2 , β2 ) = (7,06 ; 17)
{ ∂β
Pour ces valeurs la surface de l’ellipse reste toujours supérieure à la surface du rectangle.
En effet, pour cette configuration, on ΧEcir,R1 = 1,57 ce qui veut dire que la surface de
l’ellipse est 377m², ce qui est énorme.
Certes, dorénavant, on sait que l’ellipse optimale est comprise entre E tan,R1 et Ecir,R1
(cette dernière est définie par α1 et β1 retrouvés dessus).
On procèdera par une simple interpolation linéaire entre ces deux ellipses sur un
intervalle donné, par exemple [0, 2].
α = 1.03 × x + 5
{
β = 2,5 × x + 12
AireEoptimale,R1 = π. α. β = 240m²
Finalement, on obtient :
αoptimal,R1 = 5,64
Ce qui nous donne les solutions suivantes : {
βoptimal,R1 = 13,55
Il s’agit d’un rectangle de sommets : E (5,12.5), F (-5,12.5), G (-5, -12.5) et H (5, -12.5)
représenté dans la figure dessus :
L’ellipse optimale :
Suivant la même logique du cas précédent, en substituant dans les équations précédentes
la nouvelle valeur de la mi-hauteur : 12.5 et la surface du rectangle devient 250 m², on
retrouve :
αoptimal,R2 = 5,64
{
βoptimal,R2 = 14,11
On remarque que la valeur de α n’a pas changé entre les deux cas de figure
contrairement à la valeur de β. Effectivement, la largeur du rectangle approché n’a pas
changé donc α ne changera pas.
Le détail de ces calculs est enregistré dans le fichier Excel accompagnant ce rapport sous
le nom : Calcul_alpha_beta.
2) Etude mécanique :
Etude analytique :
En exploitant les formules proposées dans le chapitre des Solutions Analytiques pour le
cas d’une section elliptique, on retrouve le champ de contrainte dans chaque ellipse
représentative de chaque chambre d’exploitation de chaque niveau.
0 0
̿(M0 )= [
σ ]
0 σθ P (e⃗⃗⃗⃗ ;e⃗⃗⃗⃗ )
r θ
P
σθ (M0 (x0 , y0 )) = . {(1 + K o )[(1 + q2 ) − (1 − q2 ) cos(2χ0 )] − (1 − K o )[(1 + q2 )cos2χ0 − (1 − q2 )]}
2q
Avec :
β
q= ;
α
σhorizontale
Ko = = 1.5 ;
σverticale
−x0 . β²
χ0 = Arctan ( )
y0 . α²
P = Peffectif,ellipse (M(r, θ)) = −γ. (yi − β. sinθ)
{ yi ∶ la côte du centre de l′excavation
Par ailleurs, les tableaux contenant les détails du calcul des paramètres αoptimal et
βoptimal et les étapes de ce calcul analytique sont regroupés dans le dossier : « Calcul
Analytique » accompagnant cette étude.
Tableau 9
Tableau 10
Tableau 11
Tableau 12
Tableau 13
Tableau 14
Tableau 15
Tableau 16
Tableau 17
16
15
14
13
12
11
10
Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau
9 8 7 6 5 4 3 2 1
Contrainte moyenne
17,76 18,09 16,53 16,84 17,15 17,45 17,76 18,07 18,33
Parement
Figure 53 : (a)-Evolution de la contrainte moyenne sur les parements. (b)-Evolution de la contrainte moyenne dans la
couronne.
150
(b) 145
Contrainte en MPa
140
135
130
125
120
115
Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau
9 8 7 6 5 4 3 2 1
Contrainte moyenne Couronne 127,5 129,91 134,45 137,03 139,61 142,18 144,76 147,43 149,91
La différence est de l’ordre de 2.5 MPa. Certes, lors du passage du dernier niveau type R1
(Niveau 8) au premier niveau type R1 (Niveau 7), la variation est plus accentuée : la
différence est de l’ordre de 4.8 MPa.
Etude numérique :
Le milieu d’étude :
L’étude sera faite dans un milieu largement grand par rapport aux dimensions de la
section pour dire que c’est un milieu infini. Dans le cas de cette étude, on prendra un carré
tel que la longueur de son côté a est :
a = 2 × Extension (Nord − Sud) = 350 m
Par ailleurs, Par ailleurs, à l’infini, aucun déplacement n’est autorisé. Les déformations
seront donc planes dans le plan (x, y).
Effectivement, ces conditions permettent de dire que la zone d’étude est isolée par
rapport à l’extérieur.
Par une simple gymnastique géométrique, on retrouve le système d’équation qui permet
de retrouver les paramètres de l’arc de la voûte:
R² θ
. (θ − sinθ) + 10. R. cos ( ) = AireR1 ou R2 = {240 m²|250 m²}
2 2
{ θ
R. (1 − cos ( )) = 1
2
Le milieu d’étude :
L’étude sera faite dans un milieu aussi largement grand par rapport aux dimensions de la
section pour dire que c’est un milieu infini. Dans le cas de cette étude, on prendra un carré
tel que la longueur de son côté a est :
Par ailleurs, à l’infini, aucun déplacement n’est autorisé. Les déformations seront donc
planes dans le plan (x, y).
Finalement, pour ces deux modèles, on a choisi une discrétisation générée à partir d’un
élément-type triangulaire en 3 nœuds. Cette discrétisation ne sera pas uniforme mais plutôt
graduée de telle sorte à être plus serrée au voisinage de l’excavation. Le facteur de
graduation est 0.1 entre le plus grand triangle et le plus petit triangle.
Remarque :
Modèle 1 Modèle 2
Tableau 18
Modèle 1 Modèle 2
Tableau 19
Modèle 1 Modèle 2
Tableau 20
Modèle 1 Modèle 2
Tableau 21
Modèle 1 Modèle 2
Tableau 22
Modèle 1 Modèle 2
Tableau 23
Modèle 1 Modèle 2
Tableau 24
Modèle 1 Modèle 2
Tableau 25
Modèle 1 Modèle 2
Tableau 26
Le lecteur pourra trouver dans le fichier Excel : Calcul Analytique les tableaux contenant
la distribution des contraintes pour chaque niveau dans chaque point des ellipses selon un
pas de 10°.
Comparaison entre les résultats numériques et
analytiques :
Pour ce faire, on va tracer la variation des contraintes ortho-radiales en passant d’un
niveau à l’autre selon ces 3 conceptions (une conception analytique et deux conceptions
Les courbes représentant les allures de ces variations sont regroupées dans les deux
figures suivantes :
130
115
100
85
70
55
Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau
9 8 7 6 5 4 3 2 1
Contrainte moyenne Couronne
119,69 122,14 124,36 126,78 129,19 131,61 134,02 136,44 138,85
Modèle 1
Contrainte moyenne Couronne
120 122 126,5 127,5 131 133 136 139 142
Modèle 2
Contrainte moyenne Couronne
127,5 129,91 134,45 137,03 139,61 142,18 144,76 147,43 149,91
Solution Analytique
20
15
10
5
0
Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau
9 8 7 6 5 4 3 2 1
Contrainte moyenne Parement
19,56 19,93 18,46 18,81 19,16 19,51 19,86 20,21 20,55
Modèle 1
Contrainte moyenne Parement
16,5 17,5 14,25 14,75 15,5 16,5 17,5 18 18,5
Modèle 2
Contrainte moyenne Parement
17,76 18,09 16,53 16,84 17,15 17,45 17,76 18,07 18,33
Solution Analytique
D’un autre côté, l’allure de la distribution des contraintes dans le modèle numérique
elliptique est en harmonie avec le modèle 2D présenté dans le paragraphe des résultats
analytiques. En effet, plus on s’approche du sommet de l’ellipse plus les contraintes
deviennent plus importantes et plus on s’approche de l’axe de l’ellipse, au niveau des
parements, ces contraintes deviennent plus faibles :
D’un autre côté, la valeur du facteur A varie de 0,2 à 1,1 au niveau des parements.
Les variations de la valeur de ce facteur dans ce cas décrit exactement les variations des
contraintes telles décrites auparavant d’une façon symétrique. Ce qui est très logique
puisque le facteur A est proportionnel inversement à l’état des contraintes.
Facteur A
0,56
0,54
0,52
0,5
0,48
0,46
0,44
0,42
Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau
9 8 7 6 5 4 3 2 1
Facteur A 0,52 0,5 0,54 0,53 0,52 0,5 0,49 0,48 0,47
Effectivement, en se référant aux formules de calcul des facteurs de sécurité selon les
deux critères Mohr-Coulomb ou Hoek Brown présentées dans la parties de
approfondissements théoriques, et sachant que :
43 𝑀𝑃𝑎 ≤ 𝜎1,𝑐𝑜𝑢𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒 ≤ 252 𝑀𝑃𝑎
{
2.5 𝑀𝑃𝑎 ≤ 𝜎1,𝑝𝑎𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 ≤ 34 𝑀𝑃𝑎
0 0
𝜎̿(𝑀0 (𝑟, 𝜃))= [ ]
0 𝜎𝜃 𝐏 (𝑒⃗⃗⃗⃗ ;𝑒⃗⃗⃗⃗ )
𝑟 𝜃
𝜎 2 𝜎 2
On a bien : 𝐼2 = 𝜎𝜃 = 𝜎1 et 𝐽2 = ( 𝜃) = ( 1 )
2 2
On retrouve que :
𝟎. 𝟒 ≤ 𝑭𝑺𝑴𝑪 ≤ 𝟎. 𝟔
Pour la couronne : {
𝟎. 𝟑 ≤ 𝑭𝑺𝑯𝑩 ≤ 𝟎. 𝟔
𝟎. 𝟓 ≤ 𝑭𝑺𝑴𝑪 ≤ 𝟎. 𝟔
Pour les parements : {
𝟎. 𝟓 ≤ 𝑭𝑺𝑯𝑩 ≤ 𝟎. 𝟕
Cet intervalle est validé par les deux modèles numériques :
2. D’un autre côté, il est intéressant de signaler que les niveaux 9 et 8 sont d’une
particularité très délicate. En effet, c’est bien le niveau 9 qui était déterminant pour le choix
de la largeur de la chambre d’exploitation. Ainsi, l’exploitant doit être vigilant par rapport à
ces deux niveaux. D’une part, ces deux niveaux sont d’une richesse minérale exceptionnelle
grâce à leurs fortes puissances et d’autre part, ils sont à la limite de la zone de transition
sans soutènement.
Finalement, vu que ces ouvrages de logistique devront être édifiés dans les délais les plus
courts tout en maintenant un grand niveau de sécurité pour le personnel et pour les engins,
il est plus convenable de considérer uniquement le cas critique : cela veut dire dans le niveau
-1190m. Ainsi, par la suite, tous les calculs seront effectués par rapport à ce niveau.
A fortiori, cette considération peut avoir lieu dans ce cas, contrairement au cas des
chambres d’exploitation car primo les sections de l’infrastructure ne seront pas modifiés
dans le passage d’un niveau à un autre, secundo le fait d’adopter un seul patron de
soutènement pour ces ouvrages permettra de gagner du temps du point de vue
opérationnel. En effet, l’efficacité du mineur-boulonneur serait plus grande si on maintient
le même devis de soutènement.
En principe, les galeries et les travers-bancs de chaque niveau possèdent les mêmes
dimensions. Cependant, la rampe, qui relie les niveaux, doit être un peu plus large à cause
du dénivelé des terrains. Ce dénivelé est pris égal à 15%. Sachant que les vitesses des engins
au fond ne dépassent pas les 25 km/h et en se référant au REFT, on trouve que cette valeur
du dénivelé est largement acceptable.
D’un autre côté, il est opportun d’examiner les fiches techniques des engins de
chargement, de forage ou de boulonnage, utilisés dans la mine de Draa Sfar. Il s’agit, en
effet, des engins suivants :
Ainsi, les conclusions importantes que l’on peut tirer à partir de ces fiches techniques :
La hauteur critique à prévoir pour toutes ces galeries, doit être au moins de 3,8m.
Cette valeur critique est vérifiée pour le Scooptram.
L’angle critique à prévoir pour le tracé en plan de la rampe ou lors du passage entre
les travers-bancs et les galeries d’attaque est de 40 ,5°. Cette valeur critique est vérifiée
pour tous les engins.
III.2.2.1. La rampe :
Une section rectangulaire en voûte (Hors-profils) avec : l = 5.5m; Htotale =
4.5m; flèchevoûte = 0.5m.
Remarque :
On a opté pour garder toujours la forme en voûte tenir compte des hors-profils causés
par l’effet d’explosif ou de la purge.
L’étude se fera également, dans ce cas, par intervalles d’incertitude pour tous les
paramètres même pour les dimensions proposées afin de voir la sensibilité d’une variation
de ces valeurs.
Finalement, par la méthode des abaques de Mathews-Potvin présentée dans le chapitre
précédent, on va statuer sur la stabilité de ces ouvrages. On présentera en premier lieu, les
valeurs des paramètres Q’, B et C avant de défiler les valeurs du facteur A qui demandent
une analyse des contraintes.
III.3.1.1. Le paramètre Q’ :
La valeur du paramètre Q’ des métapélites noires est donnée dans la partie de la
caractérisation mécanique et géotechnique de ce faciès.
𝑄′𝑚𝑖𝑛𝑒𝑟𝑎𝑖,𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 = 3
L’intervalle d’incertitude est : 𝑄′𝜖[2, 4].
III.3.1.2.1. Le facteur B :
Les parements des galeries ou de la rampe : Dans ce cas, le joint critique est un joint orienté
parallèlement au parement qui fera va créer un effet de « plaque en flambement » au
niveau de la paroi.
Ainsi : 𝐵𝑝𝑎𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠,𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 = 0.25
L’intervalle d’incertitude est : 𝐵𝑝𝑎𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝜖[0.2, 0.3].
III.3.1.2.2. Le facteur C :
Il s’agit dans ce chapitre aussi d’une étude de stabilité générale, on va considérer donc un
régime de rupture par gravité.
La couronne des galeries ou de la rampe : Dans ce cas, la couronne est parallèle à la surface
horizontale.
Ainsi : 𝐶𝑐𝑜𝑢𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒,𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 = 2
L’intervalle d’incertitude ne comprend que la valeur moyenne.
Les parements des galeries ou de la rampe : Dans ce cas, les parements seront considérés
sub-verticaux. En toute rigueur, les épontes présentent un certain pendage :
Ainsi : 𝐶𝑝𝑎𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠,𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 = 7
L’intervalle d’incertitude est : 𝐵𝑝𝑎𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝜖[6, 8].
III.3.1.3. Le facteur A :
1) Etude géométrique :
Afin de quantifier les valeurs du paramètre A, il faut déterminer l’état des contraints dans
la rampe et dans les galeries sous l’effet du poids de la masse rocheuse supportée par ces
ouvrages.
Il s’agit alors de deux types de parallélépipèdes en voûte : P3 et P4, définis comme
suivant :
𝐻 = 4.5𝑚.
P3 pour les galeries et les travers-bancs : {𝐿 ∈ [10, 100𝑚].
𝑙 = 4𝑚.
𝐻 = 4.5𝑚.
P4 pour la rampe : {𝐿 ∈ [10, 100𝑚].
𝑙 = 5.5𝑚.
L’objectif est toujours d’approcher des sections angulaires par des sections régulières. Par
ailleurs, étant donné que le rapport des côtés de ces deux rectangles est voisinant de 1, il est
plus convenable d’approcher ces deux rectangles par deux cercles afin d’examiner la
distribution des contraintes dans le massif rocheux sous l’effet de l’excavation. Il faut
déterminer alors, ces deux cercles.
Pour la suite le plan d’étude est muni des deux repères B (𝑒⃗⃗⃗𝑥 ; ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 ) et P (𝑒⃗⃗⃗𝑟 ; ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜃 ).d’origine
commun O le centre du rectangle de l’excavation.
La section est représentée par le rectangle en voûte passant par les sommets suivants :
A(2,2), B (0, 2.5), C (-2,2), D (-2,-2) et E (-2,2).
Le cercle optimal :
La finalité est toujours de trouver le cercle 𝐶𝑜𝑝𝑡𝑖𝑚𝑎𝑙,𝑅3 de rayon 𝑟𝑜𝑝𝑡𝑖𝑚𝑎𝑙,𝑅3 qui approche le
mieux la forme de la section de type R3. Dans le cas d’une approximation circulaire, il est
possible d’approcher le rectangle en voûte directement. Cette problématique se résume à :
𝐴𝑖𝑟𝑒𝐶𝑜𝑝𝑡𝑖𝑚𝑎𝑙,𝑅3 = 𝐴𝑖𝑟𝑒𝑟𝑒𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑅3
{ ′
𝐿 𝑜𝑟𝑖𝑔𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑒𝑟𝑐𝑙𝑒 𝑜𝑝𝑡𝑖𝑚𝑎𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑂.
𝐴𝑖𝑟𝑒𝑟𝑒𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑅3
𝑟𝑜𝑝𝑡𝑖𝑚𝑎𝑙,𝑅3 = √ = 2,35𝑚.
𝜋
La section est représentée dans ce cas aussi par un rectangle en voûte passant par les
points : F (2.75, 2), G (0, 2.5), H (-2.75, 2), I (-2.75, -2) et J(-2.75, 2).
Le cercle optimal :
En reprenant les mêmes étapes du calcul précédent, on trouve rayon du cercle optimal
𝐶𝑜𝑝𝑡𝑖𝑚𝑎𝑙,𝑅4 :
𝐴𝑖𝑟𝑒𝑟𝑒𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑅4
𝑟𝑜𝑝𝑡𝑖𝑚𝑎𝑙,𝑅3 = √ = 2.635𝑚.
𝜋
On revient au tenseur de contraintes dans le massif rocheux sous l’effet d’une excavation
circulaire, défini dans la partie des approfondissements théoriques. A ce stade, on
s’intéresse uniquement de l’état des contraintes exactement sur le contour des cercles.
On rappelle l’expression littérale de ce tenseur, pour un point 𝑀(𝑟, 𝜃), sur la paroi d’une
section dans le plan P (𝑒⃗⃗⃗𝑟 ; ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜃 ):
0 0
𝜎̿(𝑀(𝑟, 𝜃)) = [ ]
0 𝑃. [(1 + 𝐾𝑜 ) + 2. (1 − 𝐾𝑜 )𝑐𝑜𝑠2𝜃] 𝐏 (𝑒⃗⃗⃗⃗ ;𝑒⃗⃗⃗⃗ )
𝑟 𝜃
𝜎ℎ𝑜𝑟𝑖𝑧𝑜𝑛𝑡𝑎𝑙𝑒
𝐾𝑜 = = 1.5 ;
𝜎𝑣𝑒𝑟𝑡𝑖𝑐𝑎𝑙𝑒
𝑃 = 𝑃𝑒𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓,𝑒𝑙𝑙𝑖𝑝𝑠𝑒 (𝑀(𝑟, 𝜃)) = −𝛾. (𝑦𝑖 − 𝑟. 𝑠𝑖𝑛𝜃)
{ 𝑦𝑖 ∶ 𝑙𝑎 𝑐ô𝑡𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙′𝑒𝑥𝑐𝑎𝑣𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
L’étude de l’état des contraintes se fera exclusivement dans le niveau le plus bas : Niveau-
1190m. On présente dans le fichier Excel : Contraintes_infrastructure, le tableau contenant
les valeurs des contraintes dans le contour de la section de la rampe ou des galeries.
Tableau 36
Tableau 37
Etude numérique :
Ces modèles vont se fonder sur les toutes les hypothèses préliminaires (milieu continu,
homogène et infini) présentées dans la partie : Quelques approfondissements théoriques.
Dès lors, on définit ces deux modèles :
1) Le milieu d’étude :
On garde les mêmes conditions aux limites utilisées pour la modélisation des
chambres d’exploitation.
L’étude sera faite, ainsi, dans un milieu largement grand par rapport aux dimensions
de la section pour dire que c’est un milieu infini. Dans le cas de cette étude, on
prendra un carré tel que la longueur de son côté a est :
𝑎 = 2 × 𝐸𝑥𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 (𝑁𝑜𝑟𝑑 − 𝑆𝑢𝑑) = 350 𝑚
Par ailleurs, les conditions aux limites du milieu seront comme suivant:
o Sur les côtés parallèles à l’axe (Ox) : Déplacement autorisé seulement suivant l’axe
(Ox).
o Sur les côtés parallèles à l’axe (Oy): Déplacement autorisé seulement suivant (Oy).
Les déformations seront donc planes dans le plan (x, y).
Comme c’était le cas pour les résultats analytiques, on se contente, dans ce paragraphe, à
énoncer juste les valeurs maximales, minimales et moyennes de la contrainte principale qui
est dans ce cas 𝜎𝜃 :
Section type R3: (Les galeries et les travers-bancs)
Modèle 1 Modèle 2
Tableau 38
Tableau 39
Contrainte en MPa
55
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Galerie et TB Rampe
Contrainte moyenne Parement
69,4 71
Modèle 1
Contrainte moyenne Parement
55 58,5
Modèle 2
Contrainte moyenne Parement
69,3 69,3
Solution Analytique
On constate que les variations des contraintes au niveau de la couronne est opposé à
la variation de ces contraintes au niveau des parements. Cela est très logique : Pour la
rampe, le rayon du cercle est plus grand donc la hauteur du massif rocheux est plus petite
donc la pression du massif rocheux sur la couronne sera aussi réduite. A contrario, pour les
parements une section plus grande réduit accentue la contrainte ortho-radiale au niveau
des parements.
L’intervalle de l’erreur varie entre [0% ; 20%]. C’est vrai que c’est un intervalle large
mais l’erreur moyenne reste au voisinage de 10% qui est équivalent à 3.1 MPa par rapport à
la résistance à la compression uni-axiale des métapélites. Cet écart peut être largement
admis.
On remarque que le facteur A est toujours égal à 0.1. En effet, même si les
contraintes sont moins importants que dans le cas des chambres d’exploitation mais la
résistance des métapélites est 3 fois plus petite que celle du minerai, ce qui explique cette
tendance.
D’une façon générale, les ouvrages de l’infrastructure se localisent dans une zone
relativement stable : la zone de transition sans support. Néanmoins, il faudra examiner le
facteur de sécurité pour juger sur le besoin d’un soutènement.
En revenant aux équations du facteur de sécurité selon les deux critères Mohr-Coulomb
et Hoek-Brown, et sachant l’enveloppe des contraintes sur le contour des parois, on trouve
que :
𝟎. 𝟓 ≤ 𝑭𝑺𝑴𝑪 ≤ 𝟎. 𝟔
{
𝟎. 𝟒 ≤ 𝑭𝑺𝑯𝑩 ≤ 𝟎. 𝟔
Pour la rampe :
𝟎. 𝟓 ≤ 𝑭𝑺𝑴𝑪 ≤ 𝟎. 𝟖
{
𝟎. 𝟒 ≤ 𝑭𝑺𝑯𝑩 ≤ 𝟎. 𝟕
2. Pour clore cette partie, il faut se rappeler que cette méthode est basée sur une rétro-
analyse de cas antérieurs. Ainsi, cette méthode possède plusieurs limitations surtout qu’il ne
tient pas en compte de la stabilité du front de taille par exemple, pour le cas des chambres
d’exploitation ou des interactions entre les ouvrages eux même qui pourra impliquer des
instabilités pertinentes. Cela pourra amener à faire une nouvelle étude dans ce sens...
I. Introduction :
A travers les paragraphes des deux parties précédentes, on avait conclu que les ouvrages
d’exploitation ou de l’infrastructure ont fortement besoin d’un mécanisme de soutènement
selon qu’il s’agit d’un support ou de renforcement.
Dans la roche intacte, les éléments structuraux appliquent des forces ou des contraintes
qui restreignent les déplacements du milieu. Par ailleurs, dans de telles conditions de roche
très fracturée, les éléments structuraux tentent de réduire le déplacement des blocs
individuels. De ce fait, un système de soutènement joue trois rôles principaux : rôle porteur,
rôle restructurant et rôle confinant.
Cette partie vise à proposer des devis de soutènement qui combine le support et le
renforcement pour un meilleur rendement et une efficacité ultime. Plusieurs méthodes de
conception de soutènement existent dans la littérature mais dans cette étude, on va,
essentiellement, exploiter la caractérisation géo-mécanique des faciès pour élaborer les
patrons de soutènement pour chaque ouvrage.
Selon le mode d’action des boulons, on va distinguer pour cette étude deux types de
boulons:
L'ancrage se réalise avec un dispositif à expansion; lorsque l’on exerce sur la tige un effort
de traction, les coquilles s’écartent et viennent en butée sur les parois du trou, sa tenue est
déterminée par le frottement entre le terrain et les coquilles.
Parmi les câbles les plus utilisés actuellement avec des géométries différentes, on note
trois types:
a) Le câble standard ou le câble monotoron est un brin flexible composé d’un fil
central et de six fils périphériques enroulés sous forme hélicoïdale.
b) Le câble à bulbe (Gardford bulb) inventé par Gardford (1990) est constitué de sept
brins enroulés sous forme d'ampoules le long du câble.
c) Le câble à manchon (Nutcage strand) créé par Windsor (1990) est formé par des
torons enfilés autour d'une noix ou un manchan.
d) Le câble à cage d'oiseau ou le câble détors (Birdcage) qui est constitué de sept
brins enroulés formant une série de nœuds et d’anti-nœuds (ventres) le long du
câble Hutchins et al. (1990) ;
Remarque :
Le lecteur pourra trouver dans l’annexe (18) les fiches techniques de ces systèmes de
soutènement provenant du Guide pratique du soutènement minier de l’Association minière
du Québec.
Mais encore, on a vu lors de l’étude de l’état des contraintes qu’aux alentours de l’axe de
la chambre d’exploitation, les contraintes sont moins accentuées ce qui valide cette
démarche.
En outre, étant donné qu’il s’agit de chambres de grandes dimensions, le câblage s’avère
la solution la plus convenable.
Comme c’était mentionné dans les parties précédentes, on doit proposer un seul devis de
soutènement pour tout le panneau de l’étude. Ainsi, on se positionne dans le cas le plus
défavorable : 𝑅𝑎𝑦𝑜𝑛 𝐻𝑦𝑑𝑟𝑎𝑢𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑚𝑎𝑥 . On calcule le rapport suivant pour les chambres
d’exploitation :
𝑅𝑄𝐷/ 𝐽𝑁 62/9
= = 2,3
𝑅𝑎𝑦𝑜𝑛 𝐻𝑦𝑑𝑟𝑎𝑢𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑚𝑎𝑥 3
En se référant au premier abaque de Potvin présentée dans l’annexe (19), on trouve que
pour une conception conservatrice l’intervalle de la densité des câbles est :
𝐿1𝑐â𝑏𝑙𝑒𝑠,𝑇𝑜𝑖𝑡 = 5𝑚
0,4 × 𝑙
𝐿2𝑐â𝑏𝑙𝑒𝑠,𝑇𝑜𝑖𝑡 = = 1,3𝑚
𝐸𝑆𝑅
On conclut alors :
𝑳𝒄â𝒃𝒍𝒆𝒔,𝑻𝒐𝒊𝒕 = 𝑴𝑨𝑿(𝑳𝒊𝒄â𝒃𝒍𝒆𝒔,𝑻𝒐𝒊𝒕 ) = 𝟓𝒎
Néanmoins, en se basant sur les consignes des fiches techniques de ces câbles,
présentées dans l’annexe (18) on pourra, à fortiori, éliminer le câble à bulbe vu ses
innombrables limitations qui exigent une main d’œuvre confirmée pour le manipuler.
Pour les 3 autres variantes, il est difficile de faire une sélection stricte. On retient juste
que le câble standard ou le câble à bulbe est une solution économique et pratique, alors que
le câble à manchon est préférable si le contrôleur des terrains constate un besoin en matière
de ductilité pour le câblage.
On a considéré, dans cette étude, une maille de soutènement sous forme de carré.
Néanmoins, l’expérience de l’exploitant a montré qu’on pourra adopter une densité
rectangulaire sous forme de rangées espacées de 3m alors que l’espacement entre les câbles
de chaque rangée est de 2m. Ensuite, on ajouter des boulons entre ces rangées et entre ces
câbles pour soutenir les premières couches du massif rocheux. Ainsi, pour éviter un éventuel
« effet de tiroir » engendré par ces boulons, les câbles interviennent pour soutenir la matrice
rocheuse.
Le plan de soutènement moyen pour les chantiers d’exploitation est donné dans l’annexe
(21).
𝑙
𝐿 𝑇𝑜𝑖𝑡 = 𝐿𝑃𝑎𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 2 + 0,15.
𝐸𝑆𝑅
Avec : 𝑙 = 4 𝑒𝑡 𝐸𝑆𝑅 = 1,6
On procédera par un calcul itératif entre la valeur de la densité proposée par le graphique
et la valeur de la densité 𝐷𝑚𝑖𝑛 .
Valeur du paramètre
Entrées :
Largeur (m) 4
Q’ 3
ESR 1,6
Résultats :
Résultats graphiques :
Résultat finaux :
Tableau 42
𝜎ℎ = −𝐾𝑜 . 𝛾. 𝑌
{
𝜎𝑣 = −𝛾. 𝑌
On considère alors, que les boulons de la couronne vont reprendre l’action de 𝜎𝑣 et les
boulons des parements vont reprendre l’action de 𝜎ℎ .
Il suffit alors de déterminer cette hauteur Y. C’est à ce niveau où résident toute l’utilité et
la simplicité de cette méthode.
En effet, cette méthode stipule que les boulons ne reprennent réellement que le poids du
massif rocheux compris entre la limite de la section et la courbe de Facteur de Sécurité égal
à un seuil qu’on le prend dans ce cas=1,5.
Ainsi, on calcule d’abord, le facteur de sécurité par les équations données dans la partie
des approfondissements théoriques par un pas de 1m d’une façon radiale, comme c’est
défini dans l’expression suivante :
On retrouve qu’à partir du cercle 𝐶3 , le facteur de sécurité, en tout point du cercle, est
supérieur à 1.5 : la valeur seuil retenue pour la stabilité du massif rocheux. Ceci est vérifié
pour le facteur de sécurité Mohr-Coulomb ou Heok-Brown.
On conclut alors :
𝒀 = 𝑹𝟑 − 𝑹𝒐 = 𝟑𝒎.
Cas du toit :
Important surface
En se référant aux données techniques des boulons utilisés, on considère que la pression
limite de rupture des boulons est de 𝑷𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆 = 𝟏𝟎 𝒕𝒐𝒏𝒏𝒆𝒔.
𝑷′𝒆
𝑫𝒄𝒐𝒖𝒓𝒐𝒏𝒏𝒆 = = 𝟎, 𝟖𝟏 𝒃𝒐𝒖𝒍𝒐𝒏𝒔/𝒎²
𝑷𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆 × 𝑨𝒊𝒓𝒆𝒄𝒐𝒒𝒖𝒆
A partir de cette densité, on peut trouver la valeur de l’espacement maximal dans une
maille carrée :
𝟏
𝑺𝒎𝒂𝒙,𝒄𝒐𝒖𝒓𝒐𝒏𝒏𝒆 = √ = 𝟏, 𝟏𝒎
𝑫𝒄𝒐𝒖𝒓𝒐𝒏𝒏𝒆
Par un calcul similaire sur une surface de 4m² dans ce cas, on trouve : 𝑷"𝒆 = 𝟒𝟖 𝒕𝒐𝒏𝒏𝒆𝒔.
D’où :
𝑷"𝒆
𝑫𝒑𝒂𝒓𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 = = 𝟏. 𝟐 𝒃𝒐𝒖𝒍𝒐𝒏𝒔/𝒎²
𝑷𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆 × 𝟒𝒎²
Donc :
𝟏
𝑺𝒎𝒂𝒙,𝒑𝒂𝒓𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 = √ = 𝟏𝒎
𝑫𝒑𝒂𝒓𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕
𝑳𝟏𝒃𝒐𝒖𝒍𝒐𝒏𝒔,𝒊𝒏𝒇𝒓𝒂 = 𝑹𝟑 − 𝑹𝒐 + 𝟎. 𝟕𝟓 = 𝟑, 𝟕𝟓𝒎.
IV.1.5. Conclusion :
L’approche des critères de rupture
L’approche du système Q
La couronne Les parements
L’épaisseur du béton
40mm
projeté
Tableau 43
𝑫𝒃𝒐𝒖𝒍𝒐𝒏𝒔,𝒊𝒏𝒇𝒓𝒂 = 𝟎, 𝟔 𝒃𝒐𝒖𝒍𝒐𝒏𝒔⁄𝒎²
𝒍𝒐𝒏𝒈
𝑺𝒃𝒐𝒖𝒍𝒐𝒏𝒔,𝒊𝒏𝒇𝒓𝒂 = 𝟏, 𝟑 𝒎
𝑺𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔
𝒃𝒐𝒖𝒍𝒐𝒏𝒔,𝒊𝒏𝒇𝒓𝒂 = 𝟏, 𝟐 𝒎
Pour la longueur des boulons, on retient la valeur moyenne de toutes les longueurs
calculées :
𝑳𝒃𝒐𝒖𝒍𝒐𝒏𝒔,𝒊𝒏𝒇𝒓𝒂 = 𝑴𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆(𝑳𝒊𝒃𝒐𝒖𝒍𝒐𝒏𝒔,𝒊𝒏𝒇𝒓𝒂 ) = 𝟐, 𝟕𝒎
Par conséquent, on peut conclure que pour les traçages dans le minerai, le boulon à
ancrage ponctuel ou le boulon à coquilles est une solution très efficace dans la zone
minéralisée. D’un autre côté, cette variante est déconseillée pour les galeries traversant
uniquement les métapélites alors que les boulons à ancrage réparti s’avèrent une très bonne
solution.
Le gunitage est recommandé pour les deux cas. L’on pourra même dire que c’est
recommandé pour les chambres d’exploitation. Cependant, puisque ces chantiers finiront
par être totalement remblayées, il est donc, inutile de procéder à un gunitage puis un
remblayage.
Le plan moyen du soutènement pour ces deux cas est donné dans les annexes (22) et
(23).
V. Soutènement de la rampe :
La méthodologie pour concevoir le soutènement de la rampe va être similaire à la
démarche déjà adoptée pour les galeries de l’infrastructure
Valeur du paramètre
Entrées
Q’ 3
ESR 1,6
Résultats :
Résultats graphiques :
Tableau 45
On trouve dans ce cas qu’à partir du cercle 𝐶4 , le facteur de sécurité, en tout point du
cercle, est supérieur à 1.5.
On conclut alors :
𝒀 = 𝑹𝟒 − 𝑹𝒐 = 𝟒𝒎.
Cas du toit :
Important surface
A partir de cette densité, on peut trouver la valeur de l’espacement maximal dans une
maille carrée :
𝟏
𝑺𝒎𝒂𝒙,𝒄𝒐𝒖𝒓𝒐𝒏𝒏𝒆 = √ = 𝟏𝒎
𝑫𝒄𝒐𝒖𝒓𝒐𝒏𝒏𝒆
Par un calcul similaire sur une surface de 4m² dans ce cas (surface d’un mètre linéaire des
parements), on trouve : 𝑷 »𝒆 = 𝟔𝟓𝒕𝒐𝒏𝒏𝒆𝒔.
D’où :
𝑷 »𝒆
𝑫𝒑𝒂𝒓𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 = = 𝟏, 𝟔 𝒃𝒐𝒖𝒍𝒐𝒏𝒔/𝒎²
𝑷𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆 × 𝟒𝒎²
Donc :
𝟏
𝑺𝒎𝒂𝒙,𝒑𝒂𝒓𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 = √ = 𝟎, 𝟖𝒎
𝑫𝒑𝒂𝒓𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕
𝑳𝟏𝒃𝒐𝒖𝒍𝒐𝒏𝒔,𝒊𝒏𝒇𝒓𝒂 = 𝑹𝟑 − 𝑹𝒐 + 𝟎. 𝟕𝟓 = 𝟒, 𝟕𝟓𝒎.
V.1.5. Conclusion :
L’approche des critères de rupture
L’approche du système Q
La couronne Les parements
L’épaisseur du béton
40mm
projeté
Tableau 46
On remarque que les conceptions proposées par la méthode de Barton ne varient pas
entre la rampe et les galeries de l’infrastructure. En effet, la densité du boulonnage selon
Barton dépend que de la qualité du faciès encaissant qui est les métapélites.
𝑫𝒃𝒐𝒖𝒍𝒐𝒏𝒔,𝒊𝒏𝒇𝒓𝒂 = 𝟎, 𝟔 𝒃𝒐𝒖𝒍𝒐𝒏𝒔⁄𝒎²
𝒍𝒐𝒏𝒈
𝑺𝒃𝒐𝒖𝒍𝒐𝒏𝒔,𝒊𝒏𝒇𝒓𝒂 = 𝟏, 𝟑 𝒎
𝑺𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔
𝒃𝒐𝒖𝒍𝒐𝒏𝒔,𝒊𝒏𝒇𝒓𝒂 = 𝟏, 𝟐 𝒎
Pour la longueur des boulons, on retient la valeur moyenne de toutes les longueurs
calculées :
𝑳𝒃𝒐𝒖𝒍𝒐𝒏𝒔,𝒊𝒏𝒇𝒓𝒂 = 𝑴𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆(𝑳𝒊𝒃𝒐𝒖𝒍𝒐𝒏𝒔,𝒊𝒏𝒇𝒓𝒂 ) = 𝟑, 𝟐𝒎
Pour la coupe transversale, on va installer ces boulons à travers des plans inclinés d’un
angle de 60°.
Le plan moyen du soutènement pour ces deux cas est donné dans l’annexe (24).
Il est intéressant de tenir compte de cette donnée pour programmer et planifier les
travaux miniers entre la phase excavation, extraction et roulage du minerai et le
soutènement des ouvrages tous types compris. D’un autre côté, on pourra trouver la
longueur maximale à excaver pour chaque ouvrage avant l’effondrement sans avoir recours
d’un soutènement instantané.
La donnée du temps se base, ainsi, sur le paramètre de Bieniawski : RMR dans sa version
de 1989. On présente dans l’annexe (25), l’abaque qui permet de tirer ces données.
Ainsi :
𝑅𝑀𝑅89 = 60
Pour les chambres d’exploitation : { 𝐿𝑎 𝑝𝑜𝑟𝑡é𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 = 10𝑚
𝑇𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑢𝑚 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑜𝑢𝑡è𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 ≈ 1,5 𝑚𝑜𝑖𝑠
𝑅𝑀𝑅89 = 56
Pour les galeries de l’infrastructure : { 𝐿𝑎 𝑝𝑜𝑟𝑡é𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 = 4,5𝑚
𝑇𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑢𝑚 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑜𝑢𝑡è𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 ≈ 2 𝑚𝑜𝑖𝑠
Detournay avait étudié l’effet de 𝐾𝑜 sur les résultats de la méthode originale dans le cas
anisotrope.
Ainsi, pour une valeur de 𝐾𝑜 = 1.5, l’on devra multiplier les résultats du modèle isotrope
par 1,5 également. (Cas θ=90°).
D’un autre côté, on se limitera de calculer la distance de pose des boulons pour le cas de
la rampe et des autres galeries de l’infrastructure puisqu’on les a approchées par des
sections circulaires.
En effet, le terrain participe à son propre soutènement lors de l’excavation. Certes cette
pression décroit avec l’éloignement au front. On peut estimer qu’elle égale à 𝜎0 à environ
une distance égale à 2,5 fois le diamètre du tunnel devant le front et elle atteint le tiers de
cette valeur dans le front pour s’annuler à environ une distance égale 4,5 fois le diamètre du
tunnel avant le front.
𝑃𝑖 (𝑥) = (1 − 𝜆(𝑥)). 𝜎0
𝑢𝑎 (𝑥) = 𝜆(𝑥). 𝑢∞
Avec 𝑢∞ est le déplacement maximal que peut atteindre un point sur le contour de la
galerie.
La figure suivante résume ce concept dans un cas simplifié ou la variation reste linéaire :
𝑃𝑖 (𝑥) 𝑢𝑎 (𝑥)
=1−
𝜎0 𝑢∞
D’une façon générale, l’allure de cette courbe est présentée dans la figure ci-dessus :
(1 + 𝜈0 )
𝑢𝑒 = 𝑎. 𝜎0
𝐸0
−𝐸0
𝜆𝑒 =
(1 + 𝜈0 ). 𝑎
En général la pente de la phase élastique est toujours la même pour tous les modèles qui
ont développé la méthode Convergence-Confinement. Certes, la limite 𝑷𝒄 de cette phase et
l’équation de la courbe plastique est différente d’un modèle à un autre.
2. 𝜎0 − 𝜉. (𝐾𝑝 − 1)
𝑃𝑐 =
𝐾𝑝 + 1
𝐾𝑝 −1
(1 + 𝜈0 ) 𝑎 𝑎𝑝 2
𝑢𝑎,𝑝𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 (𝑃𝑖) = 𝑎. . (𝐶1 + 𝐶2 . ( ) + 𝐶3 . ( ) )
{ 𝐸 𝑎𝑝 𝑎
𝐶1 = −(1 − 2. 𝜈0 ). (𝜎0 + 𝜉)
(1−𝜈).(1+𝛽.𝐾𝑝 ) 2.(𝜎0 +𝜉)
𝐶2 = ( ).
𝐾𝑝 +𝛽 𝐾𝑝 +1
Pour plus de détails théoriques, ce modèle est une solution proposée pour l’équation
différentielle qui gouverne cette problématique :
∆(𝟒) 𝒖 = 𝟎
35
Courbe de convergence
30
Pi (pression interne en MPa)
25
20
Méthode Mohr-Coulomb
15 Modèle numérique M-C
Màdèle numérique H-B
10
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38
u (déplacement en mm)
Courbe de convergence
30
Pi Pression interne (MPa)
25
20
Méthode Mohr-Coulomb
15 Modèle numérique M-C
Modèle numérique H-B
10
0
0 2 4 6 8 1012141618202224262830323436384042
u déplacement radial (mm)
Le chargement considéré est purement radial, il s’agit d’une pression appliquée sur tout
le pourtour extérieur de la structure. Le calcul du déplacement radial 𝑢𝑠 en fonction de la
pression appliquée 𝑃𝑠 permet de tracer la courbe de confinement sur un graphe identique à
celui de la courbe de convergence.
Par conséquent, on doit définir les valeurs de 𝐾𝑠 pour chaque type de boulons utilisés
dans la rampe ou les galeries de l’infrastructure : les boulons Swellex et Split-Set.
En se référant aux résultats des essais d’arrachement in-situ effectués dans la mine de
Draa Sfar, on a pu tracer les courbes de comportement de chaque boulon :
Swellex
(a) 50,000
45,000
40,000
35,000
P (MPa)
30,000
25,000
20,000
Swellex
15,000
10,000
5,000
0,000
0 2 4 6 8 10 12
u (déplacement en mm)
Figure 88 : (a)-Courbe de confinement pour les boulons Swellex. (b)-Courbe de confinement pour les boulons Split-Set.
Split-Set
(b) 45,000
40,000
35,000
P ( MPa)
30,000
25,000
20,000
15,000 Split-Set
10,000
5,000
0,000
0 2 4 6 8 10 12
u (dépalcement en mm)
50
45
40
35
30
Pi (MPa)
15 Split-Set
Swellex
10
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38
u (mm)
45
40
35
30
Pi (MPa)
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38
u (mm)
Ainsi :
On trouve alors :
𝑭𝑺𝑺𝒘𝒆𝒍𝒍𝒆𝒙 = 𝟐, 𝟕𝟏
{𝑭𝑺
𝑺𝒑𝒍𝒊𝒕−𝑺𝒆𝒕 = 𝟑, 𝟐
I. Introduction :
L’objectif de ce rapport est de vérifier la stabilité des blocs générés par les familles de
discontinuité qui résident dans le massif rocheux. La démarche de calcul se basera sur les
résultats de la théorie de Goodman-Shi.
En effet, cette théorie permet de calculer le facteur de sécurité des blocs crées par une
distribution définie des différents types de discontinuités : faille, schistosité, diaclase...
On définira d’abord les familles de discontinuité à retenir pour ce calcul, puis on exposera
la démarche analytique pour le calcul du facteur de sécurité et finalement on va comparer
les résultats analytiques avec les résultats provenant du modèle numérique pour statuer la
stabilité de tous les blocs douteux de l’infrastructure.
Pour ce faire, le logiciel DIPS permet d’effectuer cette analyse statistique. On présente
alors, les familles de discontinuité par leurs pendages et leurs directions de pendage :
Famille 1 75 357
Famille 2 75 177
Famille 3 73 263
Famille 4 73 91
Famille5 10 180
Tableau 47
Par ailleurs, il faut définir la direction de l’élancement des ouvrages en question. Ainsi, on
va distinguer les cas suivants :
b. Les travers-bancs, les galeries d’accès et les voies d’accès des chambres
d’exploitation : Ces ouvrages ont une direction E-W.
On présente dans le fichier Excel :Blocs Infrastructure les divers blocs générés par les
discontinuités dans chaque ouvrage.
−𝑷 ⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
𝒔𝟎
𝑭𝑺 =
⃗⃗⃗
𝑨. ⃗⃗⃗⃗
𝒔𝟎
Avec :
⃗𝑨
⃗ : La résultante des forces actives qui comprend le poids du bloc et éventuellement le
poids du béton projeté sur la surface de contact entre le bloc et la surface extérieur de la
galerie.
⃗𝑷
⃗ : La résultante des forces passives qui comprend la pression de soutènement exercée
par les boulons et le béton projeté.
⃗⃗⃗⃗
𝒔𝟎 : Le vecteur de glissement du bloc.
D’un autre côté, ces blocs ont un mode d’effondrement par gravité donc le vecteur ⃗⃗⃗⃗
𝒔𝟎 est
confondu avec l’axe (Oy) dans le sens opposé.
En outre, on présente les résultats obtenus par le modèle numérique crées sur le logiciel
UNWEDGE en appliquant tous les systèmes de soutènement à la fois.
Le tableau suivant résume tous ces résultats en retenant les valeurs minimales du facteur
de sécurité trouvées pour chaque ouvrage :
La rampe N-S
0 2,11 2,69 2,42
La rampe E-W
0 2,04 2,65 2,28
Les galeries
d’attaque 0 2,9 3,91 3,1
Les autres
galeries 0 40,67 49,43 45,63
Tableau 48
On pourra alors, prétendre, à ce point qu’on a proposé une conception stable du point de
vue géotechnique. Certes, cette affirmation est soumise à un nombre d’hypothèses qui met
l’accent sur les limites de cette étude.
Hormis toutes ces considérations, on revient à dire que cette conception est acceptable
en la confrontant à des cas similaires réels. Effectivement, le savoir-faire de l’ingénierie
minière et le retour d’expérience est le vrai maitre finale pour valider une conception du
type une mine souterraine.
I. Introduction :
Ce chapitre sera consacré pour étudier un aspect de la partie opérationnelle du projet de
l’aval du niveau N-1000m. Il s’agit, en effet, de la séquence d’exploitation qui va décrire le
plan d’épuisement des tailles de l’aval du niveau N-1000m. Cette séquence sera le master-
plan principal pour orienter le circuit de la production.
De ce fait, Hudson et Harrison ont proposé des formules directes pour délimiter le champ
d’influence à plus de c% d’une ouverture donnée en particulier pour une ouverture
elliptique :
𝑊
Ainsi pour une ellipse de grand axe W et petit axe H, tel que 𝑞 = , soumis à un
𝐻
chargement anisotrope comme c’est défini dans cette étude :
𝑊𝑖 = max(𝑊1 ; 𝑊2 )
|𝑞.(𝑞+2)−𝐾𝑜 .(3+2.𝑞)|
𝑊1 = 𝐻. √𝐴 ×
𝐾𝑜
Avec :
(𝐴.(𝐾𝑜 +𝑞2 )+𝐾𝑜 .𝑞²
𝑊2 = 𝐻. √
{ 𝐾𝑜
Et :
𝐻𝑖 = max(𝐻1 ; 𝐻2 )
|𝐾𝑜 .(1+2.𝑞)−𝑞.(3.𝑞+2)|
𝐻1 = 𝐻. √𝐴 ×
𝐾𝑜
Avec :
(𝐴.(𝐾𝑜 +𝑞2 )+1
𝐻2 = 𝐻. √
{ 𝐾𝑜
100
Tel que : 𝐴 =
2.𝑐
Par ailleurs, ces limites dépendent directement de l’ampleur de l’influence c%. Pour
s’orienter dans le choix de ce facteur, la littérature propose de considérer un facteur c% de
l’ordre de 25%.
𝑊 = 19 𝑚
{ 𝑖
𝐻𝑖 = 28 𝑚
On constate alors que sur le grand axe, cette zone d’influence ne quitte pas le contour de
l’ellipse pour les deux niveaux R1 et R2 puisque 𝑊𝑖 <W=27,1m ou 28,22m.
D’un autre côté, sur le petit axe, la zone d’influence englobe 8m de largeur de part et
d’autre de la chambre d’exploitation puisque : H=11,28m.
De ce fait, on peut conclure que sur le grand axe d’une chambre d’exploitation (l’axe Oy),
l’ouverture minière n’aura pas d’impact sur la chambre voisine juste en haut. Par contre, au
niveau petit axe, il faut laisser 8m de part et d’autre d’une chambre en cours d’exploitation,
pour ouvrir une nouvelle chambre.
La question de la stabilité des chambres secondaires n’a pas besoin d’une nouvelle étude.
En effet, l’étude de la stabilité, qui est déjà faite, a montré que la largeur de 10m est une
valeur limite pour les chambres d’exploitation. Ainsi, des chambres de largeur égale à 8m
seront largement stables.
Le lecteur pourra trouver un aperçu plus clair de cette séquence d’exploitation dans
l’annexe (26).
En tenant compte des ressources que l’aval de la mine de Draa Sfar renferme, environ
de 1.3 MT à une teneur en Zn relativement moyenne (7,16% Zn), la rentabilité du projet ne
pourra être satisfaisante que soit par des cadences de production élevées soit par un
minimum d’investissement en infrastructure et équipements.
En effet, une cadence de production élevée a l’avantage réduire les coûts opératoires par
l’effet de l’échelle et par conséquent la baisse des dépenses d’exploitation. D’un autre côté,
minimiser le volume d’investissement aura un impact direct sur la valeur de la VAN du projet
et donc sa rentabilité.
Compte tenu de la cadence critique de l’amont du niveau N-1000m, qui satisfait bien le
besoin actuel en minerai, le planning d’épuisement des tailles de l’aval a opté pour
considérer ce panneau, à court terme, comme des réserves de secours pour remédier à une
chute probable du tonnage industriel de l’amont en attendant de confirmer les ressources
de l’aval avec plus de détail et pourquoi pas s’aventurer au-delà du niveau N-1200m. Cette
vision trouve ses raisons d’être dans le plan de couverture des engagements du groupe
MANAGEM : Il est préférable de s’assurer constamment qu’on va atteindre le tonnage
annuel planifié par une cadence suffisante de production au niveau de l’aval et un
investissement raisonnable que de miser sur une infrastructure puissante qui nécessite une
durée de travaux énorme.
Aérage de la mine ;
Brise-roche pour réduire les tailles des gros blocs arrêtés dans une grille de maille
300 à400mm.
A ce stade, le puits III est la liaison principale entre le niveau N-100m et le jour et par
conséquent il sert à toutes les fonctions telles que :
1. Le déplacement du personnel;
En se référant au diverses formules empiriques qui aident à choisir une valeur du tonnage
annuel et journalier, on retiendra deux modèles :
𝑅𝑀
𝐷𝑉 = = 6,7 𝑎𝑛𝑠
𝑇𝑜𝑛𝑛𝑎𝑔𝑒 𝑎𝑛𝑛𝑢𝑒𝑙 𝑇𝑎𝑦𝑙𝑜𝑟
𝑅𝑀
𝐷𝑉 = = 4,8 𝑎𝑛𝑠
𝑇𝑜𝑛𝑛𝑎𝑔𝑒 𝑎𝑛𝑛𝑢𝑒𝑙𝐵𝑜𝑢𝑠𝑞𝑢𝑒𝑡
Actuellement, la cadence moyenne de production dans la mine de Draa Sfar est de l’ordre
de 2200 Tonnes/jour avec une contribution quasiment équilibrée des deux panneaux
exploités actuellement : Panneau amont N-1000 et Panneau amont N-840m avec la
contribution des zones minces.
En se référant des chapitres précédents, le creusement d’une rampe définie par une
section de (5,5m × 4,5m) à une pente de 15% pour relier tous les étages, du niveau de base
N-1190m de la mine au niveau N-1007m, s’avère indispensable.
Cette variante a fait, en 1989 dans le cadre de l’étude de faisabilité du gisement de Hajar,
l’objet d’une étude économique de comparaison avec la deuxième variante ci-dessous. Cette
étude a fait ressortir, pour le cas de Hajar, que malgré son faible coût d’investissement
l’extraction par bande transporteuse est pénalisée par le coût opératoire à la tonne extraite.
Cette solution est la solution qui a été retenue pour l’exploitation de l’amont dans ces
deux phases : Phase I : amont du niveau N-840m et Phase II : amont du niveau N-1000m.
Cette variante est la solution optimale en termes de coût opératoire surtout à long terme si
on optimise l’effort du chargement du treuil par un contrepoids (solution adoptée dans le
puits III).
Ainsi, cette solution pourra être considérée comme une solution à long terme en cas de
confirmation finale des réserves de l’aval du niveau N-1000m.
L’utilisation des camions dumper dans l’extraction a été éloignée dans la première étude
de faisabilité pour l’ouverture du projet de Draa Sfar en 2002. La principale contrainte était
le besoin d’un grand nombre de camions pour assurer une cadence de production annuelle
préalablement planifiée à 750.000 tonnes de minerai lors de cette étude. Mais encore, cette
contrainte a engendré d’autres comme le débit d’air frais important pour diluer les gaz
d’échappement des grands moteurs de ces camions et le coût d’extraction trop élevé à
cause du coût unitaire des lubrifiants.
Conclusion :
On résume dans le tableau ci-dessus, toutes les constations évoquées sur chaque
solution. Le signe (+) exprime un besoin de plus par rapport à la désignation de chaque
colonne :
Volume de
Solution l’investissement Coût Durée des Installations
Commentaires
d’extraction supplémentaire opératoire travaux particulières
à mobiliser
Solution
Bande
+++ +++++ +++++ +++++ inadaptée au
transporteuse
contexte du projet
Solution possible
Skip +++++++ +++ ++++++ +++++
à long terme
Tableau 49
Ainsi, on retient un système d’extraction par camions Dumper à court terme sous réserve
d’adopter, éventuellement, la solution d’extraction par Skip à travers un bure vertical.
Ainsi, il n’y a aucune raison pour proposer d’édifier une salle de concassage dans la base
de ce panneau. Néanmoins, il faudra prévoir un brise-roche au fond qui permettra de
réduire les tailles des gros blocs arrêtés dans une grille de maille 300 ou 400mm à prévoir.
L’entrée d’air frais se fera par la rampe, l’air frais traversera les galeries d’attaque et les
galeries d’accès pour atteindre les tailles en activité. Ce qui nécessitera un système de
ventilation pour alimenter la totalité des chantiers.
Pour assurer l’évacuation d’air pollué vers le jour, on a prévu deux cheminées d’aérage
qui seront connectées aux galeries par des recoupes de liaison. Ces deux cheminées seront,
ainsi, reliées au réseau d’aérage de l’amont du niveau N-1000m. Par conséquent, l’air pollué
de l’aval va rejoindre celui de l’amont pour dégager la totalité au jour.
1. La fissuration naturelle constituant un drain pour les eaux salées donc le débit
dépendra du nombre de discontinuités qui vont acheminer l’eau des aquifères ou
des nappes de la région. Une étude hydrologique antérieure avait estimé ce débit
à 𝟏𝟎 𝒎𝟑 /𝒉.
Son infrastructure sera constituée d’une salle des pompes (16m×6m×4m), d’une salle
d’équipements électriques (8m×6m×4m) et de trois albraques identiques de 500 𝑚3
chacune soit 19h de venue. Deux albraques compartimentées seront réservées à la
décantation et la troisième sera pour l’eau claire qui devra alimenter en charge les pompes
Le remblai cimenté sera acheminé, vers les tailles en exploitation, par une pompe
installée au jour, via une conduite installée dans le puits III qui pourra être prolongée dans
un premier temps à travers la rampe et éventuellement à travers un bure.
I. Introduction :
Ce chapitre va détailler l’ordonnancement temporel et opérationnel des tâches
nécessaires pour réaliser les diverses parties de l’infrastructure présentée dans les
paragraphes précédents. D’un autre côté, ce chapitre va présenter le volume des travaux de
développement pour tout le projet de l’aval du niveau N-1000m. Finalement, on va calculer
la productivité des tailles de ce gisement : une donnée déterminante pour finaliser le
planning de l’avancement des travaux de développement de ce panneau.
Les galeries d’accès ont pour rôle de relier les chambres d’exploitation à l’infrastructure
principale de la mine. La longueur prévue pour chaque galerie est de 30m. Cette valeur est
retrouvée en mesurant la zone d’influence transversale d’une chambre d’exploitation pour
un effet supérieur à 5%.
La galerie d’accès est creusée à partir de la galerie d’attaque qui est-elle même reliée à la
rampe par des travers-bancs.
Ces galeries d’accès doivent être prolongées jusqu’à délimiter la minéralisation à travers
une voie de tête et une voie de base. Ces traçages peuvent avoir la même section des
galeries de sections : 17m² comme on peut élargir de l’éventail de ces sections pour avoir la
section finale de la chambre d’exploitation : 45m².
Ces galeries d’accès doivent être prolongées jusqu’à délimiter la minéralisation à travers
une voie de tête et une voie de base. Ces traçages peuvent avoir la même section des
galeries de sections : 17m² comme on peut élargir de l’éventail de ces sections pour avoir la
section finale de la chambre d’exploitation : 45m².
Les cheminées ont une double fonction, l’aérage des chambres et l’acheminement des
divers produits : minerai, stérile et remblai cimenté si c’est nécessaire. Le nombre des
chambres dépend du degré de développement du niveau. Dans le cas critique, on aura
recours à 6 cheminées au total : 2 cheminées raise pour l’aérage, 2 cheminées pour le
minerai, une cheminée pour le stérile et une cheminée pour les conduites du remblai
cimenté.
Ces recoupes de 9m² de section sont implantées pour relier les diverses cheminées à la
galerie d’attaque pour alimenter cette galerie en terme d’aérage mais aussi pour les autres
liaisons nécessaires.
Le volume des travaux préparatoires relatif à un niveau de 24m à 25m est résume dans ce
tableau :
Le nombre Le métrage
L’ouvrage La section (m²) La longueur (m)
(unité) total (m)
Recoupe de
9 6 10 60
liaison
Voie de tête et
45 19 ou 38 11 209 ou 418
voie de base
Tableau 50
Les travers-
17 10 30 300
bancs
Les galeries
17 10 175 1750
d’attaque
Tableau 51
Les galeries
17 38 30 1140
d’accès
Les recoupes 9 6 10 60
N-9 Les
2.25 6 20 120
cheminées
Voie de tête
et voie de 45 38 11 418
base
Les galeries
17 38 30 1140
d’accès
Les recoupes 9 6 10 60
N-8
Les
2.25 6 20 120
cheminées
Voie de tête et
45 19 11 209
voie de base
Les recoupes 9 6 10 60
N-7
Les
2.25 6 20 120
cheminées
Voie de tête et
45 19 11 209
voie de base
Les galeries
22 1 1200 1200
d’accès
Les recoupes 9 6 10 60
N-6 Les
2.25 6 20 120
cheminées
Voie de tête
et voie de 45 19 11 209
base
Les galeries
22 1 1200 1200
d’accès
Les recoupes 9 6 10 60
N-5
Les
2.25 6 20 120
cheminées
Voie de tête et
45 19 11 209
voie de base
Les galeries
22 1 1200 1200
d’accès
Les recoupes 9 6 10 60
N-4
Les
2.25 6 20 120
cheminées
Voie de tête et
45 19 11 209
voie de base
Les recoupes 9 6 10 60
N-3
Les
2.25 6 20 120
cheminées
Voie de tête et
45 19 11 209
voie de base
Les galeries
22 1 1200 1200
d’accès
Les recoupes 9 6 10 60
N-2
Les
2.25 6 20 120
cheminées
Voie de tête et
45 19 11 209
voie de base
Les galeries
22 1 1200 1200
d’accès
Les recoupes 9 6 10 60
N-1
Les
2.25 6 20 120
cheminées
Voie de tête et
45 19 11 209
voie de base
Tableau 52
On discutera les deux variantes du remblayage : qu’il s’agit d’un remblayage mécanique
ou cimenté. Par ailleurs, on se basera sur le registre du site de Draa Sfar pour estimer le
rendement journalier pour chaque opération.
Les tableaux suivants résument le calcul de la productivité d’une taille dans les deux cas :
Hauteur de la taille m 20
Rendement Durée
Opérations
Unité Quantité Unités/jour (jours)
Nombre de niveaux 2
Tableau 53
Hauteur de la taille m 20
Rendement Durée
Opérations
Unité Quantité Unités/jour (jours)
Coefficient de sécurité % 90
Nombre de niveaux 2
Tableau 54
D’après ces tableaux, on constate que la productivité moyenne d’une taille varie
entre 287 tonnes/jour et 317 tonnes/jour. Certes, pour un souci d’imposer une cadence de
production élevée on retiendra cette dernière valeur pour élaborer le plan d’exploitation.
Ainsi pour un tonnage journalier de l’ordre de 700 tonnes/jours, il faudra exploiter 3 tailles à
la fois réparties sur deux niveaux.
V. Le planning de réalisation :
Compte tenu de tout ce qui précède, on est en mesure d’élaborer un plan qui permet
d’hiérarchiser la réalisation des avancements à partir des travaux d’infrastructure jusqu’au
démarrage de la production en passant par les travaux de développement. Avant de
présenter le planning élaboré sur le logiciel Microsoft Project, on présente la logique de
l’avancement de ce plan qui est partagée en deux phases :
Cette phase est caractérisée par une capacité d’extraction limitée en attendant le
démarrage effectif de la production
Exhaure principale : creusement des albraques, installation du circuit de pompage & son
utilisation.
Travaux préparatoires nécessaires pour correspondant à 3 tailles à prendre sur les deux
niveaux N-1190m et N-1170m.
V.2. Phase 2 :
Cette phase correspond au démarrage effectif de la production en parallèle avec
l’achèvement de l’infrastructure minière et la continuité des travaux de développement des
niveaux de ce panneau.
Ainsi, on présentera d’abord le volume des travaux considérés pour ces foreuses pour en
déduire le nombre d’engins nécessaires pour effectuer ces travaux.
On va distinguer 2 volets :
Tableau 55
Tableau 57
Forage pour
creusement 319012 300 3 7200 3480 2784 936 55 5800 15000,5805 13050,5051 1950,07547 2,08
divers
Forage pour
17778 300 3 7200 3480 2784 936 55 323 835,945664 727,272727 108,672936 0,12
boulonnage
Total 2,84
Tableau 58
VI.3.3. Conclusion :
D’après ces tableaux, on déduit qu’on aura besoin d’un jumbo pour la production alors
que pour le développement on aura besoin de 4engins : 3 jumbos en marche et un jumbo en
état de stand-by.
Les engins nécessaires aux travaux de développement ne seront pas pris en compte dans
le calcul de l’investissement puisqu’en général ces travaux sont sous-traités mais on va les
introduire dans le calcul en besoin d’air frais.
Néanmoins, il faut procéder à un calcul de rendement de ces engins dans leurs trois
modes de fonctionnement : Déblayage du minerai des tailles ; Remblayage mécanique des
tailles ; Déblayage du stérile des galeries.
Chargement 1
Déchargement 1
Tableau 59
Chargement 0,6
Rendement (𝒕⁄𝐡) 68
Tableau 60
Chargement 1,5
Déchargement 1,5
Tableau 61
A partir de ces données, on pourra calculer le besoin en chargeuses pour les deux volets :
Production et travaux de développement :
VI.4.1. La production :
VI.4.1.1. Le volume des travaux :
Ratios Volume
(Unité/tonne (tonne)
minerai)
Minerai des tailles 1 256000
Tableau 62
Tableau 64
VI.4.3. Conclusion :
D’après ces tableaux, on déduit qu’on aura besoin de deux scoops pour la production
alors que pour le développement on aura besoin de 3 : deux scoops en marche et un scoop
en stand-by.
De même, les engins nécessaires aux travaux de développement ne seront pas pris en
compte dans le calcul de l’investissement puisqu’en général ces travaux sont sous-traités
mais on va les introduire dans le calcul en besoin d’air frais.
Purgeuse 2 90 180
Plateforme 2 80 160
Total 1590
Tableau 66
Le nombre de personnes susceptible d’être au fond durant le poste le plus chargé est de
50 personnes. La consigne de 50 litres/seconde/personne se traduit par un débit pour la
respiration de 𝑸𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆𝒍 = 𝟐, 𝟓 𝒎𝟑 /𝒔.
Par ailleurs, il faut tenir compte d’un débit suffisant pour diluer les fumées de tir.
Le tableau suivant synthétise l’estimation des besoins en air frais du réseau principal
d’aérage conformément aux prescriptions réglementaires :
Total 84
Tableau 67
Ce chapitre sera le fruit des résultats de la totalité de cette étude. En effet, à travers ce
paragraphe, on va évaluer le profit économique de ce projet en se basant sur trois
indicateurs : le flux monétaire résiduel (CAF), la valeur ajoutée nette (VAN) et le taux de
rentabilité interne (TRI).
Les détails des échéanciers financiers de chaque année est donnée dans le fichier Excel :
Calcul_Rentabilité.
300000
250000
Tonnage (en tonnes)
200000
150000
Evolution du tonnage
100000 annuel
50000
40 000 000,00
20 000 000,00
0,00
Figure 103 : Evolution de l’investissement à mobiliser et des recettes à travers les années d’exploitation.
Conclusion :
Compte tenu des valeurs des indicateurs de performances cités dessus, on peut conclure
que le projet d’exploitation de l’aval est une vraie opportunité économique qui révèle un
bénéfice important à partir de la troisième année exactement. Ainsi, l’on pourra vraiment
recommander de se lancer dans ce projet prometteur.
Arrivé au terme de ce travail, l’on pourra conclure que le projet de l’exploitation de l’aval
du niveau -1000 m de la mine de Draa Sfar est rentable et possible dans les conditions et les
hypothèses citées dans les chapitres de départ.
En effet, il est judicieux de rappeler que ce travail a été réalisé sur la base de plusieurs
hypothèses. Ainsi, l’intégralité des constatations données au cours de cette étude, qu’elles
s’avèrent optimistes et prometteuses, demeurent des déductions basées sur un fondement
d’hypothèses, loin de prendre en compte la totalité des contraintes révélées dans le cadre
réel dans sa parfaite exactitude.
D’un autre côté, il faut souligner que le gisement n’est pas encore bien défini. Ainsi, il faut
absolument faire passer les ressources mesurées en prouvées afin de valider le volume du
potentiel minéral de ce nouveau panneau.