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Travail

Le droit pénal du travail

Le droit pénal du travail, qui concerne à la fois les relations individuelles et collectives du
travail, porte sur certains comportements répréhensibles se produisant dans la sphère du
travail.

Constituant une branche du droit pénal spécial, le droit pénal du travail a une portée
dissuasive, en vue d’assurer l’effectivité des normes du droit du travail. Les sanctions
pénales attachées au droit du travail peuvent être propres aux relations de travail, comme par
exemple les infractions à la durée du travail, mais aussi dépasser la sphère du travail, comme
les atteintes à l’intégrité physique en matière d’accident du travail.

La responsabilité des personnes physiques et des personnes morales peut être engagée.
Vous êtes engagé dans une affaire de droit pénal du travail, contactez Me Hawrylyszyn

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Section 1. Les responsabilités pénales en droit du travail


I. Responsabilité pénale des personnes physiques

Le salarié tout comme l’employeur, en tant que personnes physiques, peuvent commettre des
infractions au cours de leurs relations de travail. Ainsi, deux responsabilités sont envisagées:
la responsabilité pénale du salarié et la responsabilité pénale de l’employeur.

A) Responsabilité pénale du salarié

Le salarié peut voir sa responsabilité engagée pour des infractions commises dans le cadre de
ses relations de travail. Il y a plusieurs types d’infractions :

 Des infractions contre les personnes telles que le harcèlement moral, les
discriminations ou encore la corruption;
 Des infractions contre les biens telles que le vol, l’abus de confiance, l’escroquerie ou
encore le recel.

En vertu du principe de l’autonomie de la vie personnelle du salarié, les infractions commises


par un salarié hors de son temps et lieu de travail ne peuvent être une cause de licenciement
de ce dernier. Néanmoins, ce principe fait l’objet de deux exceptions :

 d’une part, la responsabilité du salarié peut être engagée si l’infraction commise est de
nature à causer un trouble caractérisé au sein de l’entreprise;
 d’autre part, si l’infraction commise se rattache à la vie professionnelle du salarié, sa
responsabilité peut être engagée.

Il est important de noter que l’ordre reçu par un supérieur hiérarchique ne constitue pas pour
le salarié, auteur d’une infraction, une cause d’irresponsabilité pénale.

Par contre, le salarié qui s’empare de documents, dont il a eu connaissance à l’occasion de


l’exercice de ses fonctions, ne peut être déclaré coupable de «vol» lorsqu’il s’agit de les
produire dans une instance prudhommale l’opposant à son employeur et si ces documents sont
strictement nécessaires à l’exercice des droits de la défense.

B) Responsabilité pénale du chef d’entreprise


En principe, le chef d’entreprise ne peut être responsable que pour des infractions qu’il a
commises personnellement. Néanmoins, il existe des exceptions.
Tout d’abord, le chef d’entreprise est responsable pénalement des infractions qu’il commet
telles que les infractions contre les personnes ou les biens ou des infractions particulières
telles que l’abus de biens sociaux.
Ensuite, la responsabilité du chef d’entreprise peut être engagée du fait de ses salariés dans
leurs activités professionnelles, comme cela a été prévu en matière de règles d’hygiène et de
sécurité. Néanmoins, dans certains cas, le chef d’entreprise peut tenter de s’exonérer de sa
responsabilité pénale en cas d’infraction commise par un salarié quand il y a eu délégation de
pouvoirs.

II.Responsabilité pénale des personnes morales

La responsabilité pénale des personnes morales s’applique à toutes les infractions, à


l’exception des délits de presse et assimilés, comme le précise l’article 121-2 du Code pénal
qui dispose que « les personnes morales, à l’exception de l’Etat, sont responsables
pénalement, selon les distinctions des articles 121-4 à 121-7, des infractions commises, pour
leur compte, par leurs organes ou leurs représentants».

L’article 121-2 s’applique à toutes les personnes morales de droit privé qu’elles soient à but
lucratif ou à but non lucratif (associations ou syndicats), ainsi qu’à toutes les personnes
morales de droit public, à l’exclusion de l’Etat. Toutefois, la responsabilité pénale des
collectivités territoriales et de leurs groupements est limitée aux infractions commises dans
l’exercice d’activités susceptibles de délégation de service public. Parmi les services dont la
gestion peut être déléguée, peuvent être cités les transports en commun, les cantines
scolaires... Ainsi, en dehors de ces activités susceptibles de délégation de service public, les
collectivités territoriales ne pourront voir leur responsabilité pénale engagée.

L’article 121-2 du Code pénal s’applique également aux personnes morales étrangères dont
la responsabilité pénale pourra être mise en cause devant les juridictions françaises,
conformément aux dispositions des articles 113-1 et suivants relatifs à l’application de la loi
pénale dans l’espace…

Enfin, la responsabilité pénale des personnes morales n’est pas applicable aux entreprises ou
aux groupements qui sont dépourvus de la personnalité morale. Ainsi en est-il des sociétés
créées de fait et des sociétés en participation des articles 1871 et 1873 du Code civil.
De plus, les actes accomplis pendant la période de formation de la personne morale ne
pourront entraîner d’autre responsabilité pénale que celle des fondateurs.
Cependant, lorsque l’infraction est commise au cours de la période de liquidation, la personne
morale pourra en être jugée pénalement responsable.
Le Code pénal de 1994 prévoyait que la responsabilité pénale des personnes morales n’était
applicable que dans les cas où elle avait été expressément prévue pour l’infraction considérée.
Il s’agissait du «principe de spécialité» qui a été abrogé par la loi du 9 mars 2004.
Ainsi, à compter du 31 décembre 2005, la responsabilité pénale des personnes morales est
applicable quelle que soit l’infraction reprochée.

Selon l’article 121-2 alinéa 1er du Code pénal, l’infraction doit être commise par un organe
ou un représentant de la personne morale et pour le compte de la personne morale.
S’agissant de la première condition, la Chambre criminelle de la Cour de cassation dans un
arrêt de principe du 2 décembre 1997 a affirmé l’exigence d’une infraction pénale commise
par une personne physique pour engager la responsabilité pénale de la personne morale.

De plus, l’infraction doit être commise pour le compte de la personne morale c’est-à-dire dans
son intérêt. En effet, la personne morale doit retirer de l’infraction un bénéfice matériel ou
moral, direct ou indirect. Par conséquent, si l’organe ou le représentant qui a agi dans son
propre intérêt, dans celui d’un tiers ou même contre celui de la personne morale, cette
dernière ne saurait voir sa responsabilité pénale engagée.

Alexandra Hawrylyszyn

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