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L IR E ET S ’E N T R A ÎN E R

Lid ia Parodi M arina V allacco

Au Lis des vallées


Rédaction : Sarah Negrel, Cristina Spano
Conception graphique : Nadia Maestri
Mise en page : Maura Santini, Simona Corniola
Recherche iconographique : Laura Lagomarsino

© 2010 Cideb Editrice, Gênes

Première édition : janvier 2010

C réd its p h o to g ra p h iq u e s : A rch iv es C id eb ; © F ran ço is


Pugnet/Kipa/Corbis : 45 ; Getty Images/Laura Ronchi : 46

Tous droits réservés. Toute représentation ou reproduction


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dans le livre.

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contactée à l'adresse suivante :
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ClSOŒRT
in compliance with the U N I EN ISO 9001:2000
standards for the activities of ‘Design, production,
distribution and sale of publishing products.’
(certificate no. 04.953)

ISBN 978-88-530-1029-2 livre + CD

Imprimé en Italie par Litoprint, Gênes


CHAPITRE 1 Le cambriolage 10

CHAPITRE 2 Les invités 18

CHAPITRE 3 Encore des problèmes 27

CHAPITRE 4 Un repas réussi 35

CHAPITRE 5 Une arrivée tardive 48

CHAPITRE 6 Un étrange coup de fil 57

CHAPITRE 7 L’enquête commence... 66

CHAPITRE 8 Un ami d’enfance 75

CHAPITRE 9 Le lis des vallées 84

DOSSIERS Les châteaux de la Loire 4

Les fêtes en France 43

PROJETS INTERNET 56,83

ACTIVITÉS 7 , 1 5 , 2 3 , 3 1 , 4 0 ,4 7 , 5 3 ,6 2 ,7 1 ,7 9 , 89

TEST FINAL 93

Le texte est intégralement enregistré.


P E Ce symbole indique les enregistrements et le numéro de leur piste.

d e l f Les exercices qui présentent cette mention préparent aux compétences


requises pour l’examen.
Les châteaux de la Loire
La région qui abrite ces châteaux s'appelle Val de Loire et s'étend de
Sully à Chalonnes. Le Val de Loire est traversé par la Loire, le plus
long fleuve de France et ses villes principales sont Orléans, Tours,
Blois, Angers et Saumur. Depuis l'an 2000, le Val de Loire est classé
au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Véritable mémoire historique, la plupart des châteaux de « la vallée
des rois » ont été construits par des seigneurs aux Xe et XIe siècles. A
partir de 1223, le Val de Loire est devenu une terre royale et les rois y
ont installé leur cour. Aujourd'hui, les châteaux de la Loire attirent
des millions de visiteurs chaque année !

La folie de Chambord
Son histoire : il a été construit de 1519 à 1537 sur ordre du roi de France
François Ier. Son rival, Charles Quint, y est reçu en 1539. Ce dernier
dira de Chambord que c'est « un abrégé de l'industrie humaine ». Le
château n'a jamais tout à fait été habité pas la cour : c'était uniquement

4
un lieu de fêtes et de chasse. Sa construction n'est vraiment terminée
qu'avec Louis XVI, qui adore ce lieu au point d'y faire représenter de
nombreux ballets et pièces de théâtre dont celles de Molière. Propriété
de l'État depuis 1932, c'est l'un des châteaux les plus visités.
Ses caractéristiques : de style Renaissance, il est construit autour d'un
immense escalier à double révolution. On raconte que Léonard de
Vinci a participé à la conception de cet escalier monumental.
Ses chiffres : 1 800 ouvriers pour le construire, un parc de 4 500
hectares, 444 pièces et 365 cheminées ! La folie des grandeurs !

Chenonceau, le château des femmes


Son h istoire : il a été co n stru it au débu t du X V Ie siècle sur
l'emplacement d'un ancien moulin seigneurial. Le château se reflète
sur le Cher. Il est remarquable non seulement pour son architecture,
mais aussi par la richesse de ses collections (mobilier, tapisseries,
tableaux de peintres célèbres).
Ses caractéristiques : on le surnomme « le château des femmes » parce
que ses nombreuses rénovations architecturales sont l'œuvre de ses
habitantes : C atherine Briconnet, la femme de Thom as Bohier
(l'intendant des finances de Charles VIII) fait détruire le château et
en fait construire un nouveau entre 1515 et 1521 ; Diane de Poitiers
(la favorite d'Henri II) fait construire le pont sur le Cher et aménager
les jardins ; Catherine de Médicis (l'épouse d'Henri II) fait édifier la
galerie à deux étages et Gabrielle d'Estrées (la favorite d'Henri IV)
fait réaménager le parc.

Les grâces d’Azay-le-Rideau


Son histoire : il a été construit au XVe
siècle. En 1418, le dauphin1 Charles
VII traverse la forêt de Chinon. Il
passe sous les rem parts 2 d'A zay
pour traverser l'Indre sur le pont de
pierre. Du haut des rem parts, les
Bourguignons (amis des Anglais et
donc ennem is des F ran çais)
in su lten t le dauphin. Ce dernier
donne l'a ss a u t 3: les sold ats
bourguignons sont tués et le village
est incendié. Le château a longtemps
conservé le nom d'Azay-le-Brûlé. A
la fin du XVe siècle, le château est

1. Le daup hin : f u t u r roi.


2. Un r e m p a r t : m u r h a u t e t i n f r a n c h i s s a b l e .
3. D o n n er l’a s s a u t : a t ta q u e r .

6
racheté par Martin Berthelot qui le lègue à son fils Gilles. Devenu
trésorier de France, ce dernier entreprend les m odifications du
château sur le style de la Renaissance italienne.
Ses caractéristiques : entouré de verdure et construit en pierre blanche
de Touraine, il est célèbre pour son élégance. Balzac l'a comparé à « un
diamant taillé à facettes, serti par l'Indre [...] et masqué de fleurs ».
N'oublions pas le château de Chinon (où Jeanne d'Arc reconnaît le
dauphin parmi les courtisans en 1429), celui d'Ussé (qui inspira
Charles Perrault pour son conte La Belle au bois dormant), le château
d'Amboise, où se trouve le tombeau de Léonard de Vinci, dans la
chapelle Saint-Hubert, et celui de Blois, avec son célèbre escalier
François Ier.

C o m p réh e n sio n écrite


Lisez le dossier, puis associez chaque personnage à « son » ou « ses »
château (x).
Personnages

De gauche à droite et de haut en bas : Georges, C écile, A rth u r, le commissaire


Vanlin, Jacques M usqu in, Charles L am bert, M axence de Longcham p,
Marie de Longcham p, A lb ert de Lon gcham p, Philipp e D u braël,
Virginie D u braël, Sophie D im anche, P a u l D im anche, Jean -P ierre M ichelet
Le cambriolage

C’e s t le p rin tem p s ! Le 1er m ai ap p ro ch e e t M arie de L ongch am p H


co m m e n ce à p e n se r au x p ré p a ra tifs de son a n n iv e rsa ire .
C o m m e to u s les a n s, elle se rend au L is d e s v a l lé e s 1, la villa
q u ’elle p o ssè d e sur les bords de la Loire, à Blois. Le Lis d e s v a llé e s
e s t u n e m a g n i f i q u e d e m e u r e du*)<VIIIe s i è c l e qui a t o u j o u r s
a p p a rten u à sa famille.
Marie aim e p a s s e r du te m p s d ans c e t t e p ro p riété, se p ro m e n e r
d an s la f o r ê t e t cueillir du m u gu et, une fleu r q u ’elle ad o re e t qui
ne m a n q u e p a s d a n s le s o u s - b o i s e n v i r o n n a n t . Elle t r o u v e c e s
p r o m e n a d e s te l l e m e n t a g r é a b le s , a p r è s l’hiver p a s s é , la p lupart
du t e m p s , à P a r i s . M a r i e s ’o c c u p e a u s s i du j a r d i n , q u ’e l l e
a g r é m e n t e c h a q u e a n n é e de n o u v e l l e s p l a n t e s e t de f l e u r s
e x o tiq u e s. Elle c o n n a ît les p ro p rié té s de ch a c u n e de ce s p la n te s :
c ’e s t elle qui les f a it s é c h e r pour p r é p a r e r d’e x c e l le n t e s ti s a n e s .
Thym, ro m arin , cam om ille, e s tr a g o n , m élisse... n ’o n t aucun s e c r e t

1. Le Iis d es v a llé e s : a u t r e n o m du m u g u et. Ici, c ’e s t aussi le no m de la


villa de Marie de L o ng ch am p.

10
Le cambriolage

p o u r elle ! Il y a m ê m e un p e t i t p o ta g e r , où elle c u ltiv e , e n t r e


a u tre s, des fra m b o is e s , son fru it p ré fé ré .
Il r e s t e e n c o r e u n e s e m a i n e a v a n t s o n a n n i v e r s a i r e , m a i s
M a r i e v e u t q u e t o u t s o i t p a r f a i t : d e la d é c o r a t i o n à la
p ré p a ra tio n du m enu . En g én éra l, c ’e s t elle qui s ’o cc u p e du re p as
c a r c ’e s t u n e e x c e l l e n t e c u i s i n i è r e . M ais M a rie e s t a u s s i u n e
p a r f a it e m a î t r e s s e de m a iso n : s e s invités s o n t to u jo u r s t r è s bien
r e ç u s . C e t t e c o n v i v ia l it é lui r a p p e lle so n e n f a n c e , lo r s q u e so n
g r a n d - p è r e r é u n i s s a it t o u t e la fa m ille e t o r g a n i s a it de g r a n d e s
f ê t e s . Hélas, ce s d e rn iè re s a n n é e s , les o c c a s io n s de fa ire la f ê t e
e n f a m i l l e s o n t d e v e n u e s p lu s r a r e s : le s r a p p o r t s s e s o n t
b eau co u p d é t é r io r é s , m ais Marie n ’a j a m a i s re n o n c é au « re n d e z -
vous » du 1er mai.

Le voyage Paris-B lois se p a sse bien. Perdue d ans s e s p e n sé e s ,


M arie a d m ir e les p a y s a g e s p a i s ib l e s de la Loire qui lui s o n t si
fam iliers.
À s o n a r r i v é e à la p r o p r i é t é , G e o r g e s , le g a r d ie n , e s t v en u
l’accueillir.
— Bonjour, m a d a m e , e t bienven u e au Lis d e s v a llé e s ! lui dit-il.
G e o r g e s a l’air p lu t ô t e m b a r r a s s é , m a is M arie ne r e m a r q u e
rien... Elle e s t si h e u reu se d’ê t r e en fin à Blois !
— Merci, G eo rg es. Quel soleil ! Quel ca lm e ! C’e s t le parad is ! Il
me ta r d a it d’a rriver ! s ’e x c la m e Marie.
— M adam e, j ’ai une m au v aise nouvelle à vous a n n o n c e r : il y a
eu un c a m b rio la g e c e t t e nuit et...
— Un ca m b rio la g e ? Vous p la isa n tez ?
— H é la s , n o n . A p p a r e m m e n t , le s y s t è m e d ’a l a r m e n ’a p a s
f o n c tio n n é , e t les ch ien s o n t é t é e n d o rm is. Moi, j ’é t a is d an s m a

11
J E i Au lis des vallées

c h a m b r e e t j e n ’ai r i e n e n t e n d u . J e s u i s v r a i m e n t d é s o l é . . .
Ce m a tin , j ’ai tr o u v é la f e n ê t r e de la cu isin e o u v e r te e t la v itre
c a s s é e . J ’ai to u t de suite p e n sé à un ca m b rio la g e, alors j e m e suis
précip ité dans le salon e t j ’ai vu q u ’il m a n q u a it l’a rg en terie...
— Ce n ’e s t pas possible ! Vous avez appelé la police, j ’e sp è re ?
— Oui, m a d a m e , j e l’ai im m é d ia t e m e n t appelée : d eux a g e n ts
s o n t ven u s t ô t ce m atin...
— Et q u ’on t-ils dit ?
— Ils o n t dit que vo u s d ev riez p a s s e r au c o m m i s s a r i a t pour
p o r t e r p la in te, m a d a m e . Ils v o u la ie n t au ssi sa v o ir si vous é t ie z
assu rée ...
— Bien sûr que j e suis a s s u r é e ! J ’im agine q u ’il va falloir fa ire
un in ve n taire de to u t ce qui a é t é volé... Il m a n q u e quelque ch o se
d’a u tre ?
— Non... Les c a m b rio le u r s o n t dû avoir peur d’ê t r e surpris e t
ils o n t qu itté la p ro p riété a v a n t d’avoir te r m in é leur « travail ».
— Mon a rg en terie... J ’y te n a is te ll e m e n t ! Elle fa is a it p a rtie de
l’h é r ita g e de m o n p au vre g ra n d -p è re . Il é t a i t si gentil... Avec ce
q u ’il a dû s u p p o rte r ! T o u te s ce s v ip ères au sein de sa famille...
— Je r e g r e t t e , m a d a m e . Je s a is c o m b i e n v o u s te n ie z à c e t t e
arg e n te rie , dit G eo rg es.
Arthur, le m a jo rd o m e , e t Cécile, la g o u v e rn a n te , s o n t d éjà au
tr a v a il . C écile d é f a i t les v a l i s e s de la m a î t r e s s e de m a i s o n e t
r a n g e s e s v ê t e m e n t s d a n s s a c h a m b r e . A r th u r v é r if ie les
p r o v i s i o n s e t c o m m e n c e à p r é p a r e r le d é j e u n e r . M a rie e s t si
b o u l e v e r s é e q u ’elle r e n o n c e e x c e p t i o n n e l l e m e n t à le p r é p a r e r
elle -m ê m e .
Elle a t t e n d a v e c i m p a t i e n c e so n m a ri qui d o it a r r i v e r d a n s
l’ap rès-m id i. A lbert e s t t r è s occupé, il travaille b eau co u p e t il e s t

12
Au Lis des vallées

so u v e n t en d é p l a c e m e n t 2. Mais, pour une fois, il a décidé de se


r e p o s e r un peu : il p a s s e r a donc qu elques jo u r s au Lis avec Marie.
Q uand il a r r i v e , M a rie l’in f o r m e im m é d ia te m e n t du
ca m b rio lag e.
— O h, A l b e r t , j e s u i s si t r i s t e ! E t p u i s , j e d o i s a l l e r au
c o m m i s s a r i a t . Je v ie n s d ’a p p e le r l’a s s u r a n c e e t ils m ’o n t dit de
le u r d o n n e r u ne c o p i e de la d é c l a r a t i o n de vol. Tu v e u x b ie n
m ’a c c o m p a g n e r ?
— Bien sûr, m a chérie, tu peux c o m p te r sur moi. Je vais appeler
le te c h n ic ie n e t j e ferai c h a n g e r l’a la r m e , s ’il le fa u t. E s t - c e que
M ax en ce s e r a là pour to n a n n iv e rsa ire ?
— J e n e s a i s p a s , il m ’a d it q u ’il é t a i t t r è s o c c u p é e n c e
m o m e n t.
M ax ence, leur fils, vit à Paris où il « fa it s e m b la n t » de fa ire des
é t u d e s de d r o i t . C’e s t q u e l q u ’un d ’a s s e z o r ig in a l , de b i z a r r e
m ê m e ... Il a 2 2 a n s e t il n ’a p a s v r a i m e n t e n v i e d ’é t u d i e r . S a
p a s s i o n p o u r le t h é â t r e o c c u p e t o u t s o n t e m p s e t t o u t e s s e s
p e n s é e s . Il j o u e d a n s u n e p e t i t e c o m p a g n i e t h é â t r a l e e t s e s
r é p é t i t i o n s p a s s e n t a v a n t s e s e x a m e n s . Il p a r a î t qu e c ’e s t un
e x c e lle n t co m é d ie n, m ais s e s p a r e n ts vo u d raien t qu ’il o b tie n n e au
m o in s sa lice n ce . V ie n d r a -t-il à la f ê t e o r g a n i s é e p ar sa m è r e ?
Qui s a i t ? Il a u r a s û r e m e n t q u e l q u e c h o s e d ’a u t r e à f a i r e .
P o u rtan t, il s a it que sa m è re y t i e n t é n o r m é m e n t ...

2. En d é p la ce m e n t : en v o y a g e p r o f e s s i o n n e l .

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A C T I V I T É S

Compréhension écrite et orale

Écoutez atten tivem en t l’enregistrem ent du chapitre, puis dites si les


affirm ations suivantes sont vraies (V) ou fausses (F).

V F
1 La villa de Marie de Longchamp se trouve à Tours. □□
2 C’est la première fois que Marie organise son
anniversaire au Lis d es vallées. □□
3 À son arrivée, Marie est accueillie par le gardien. □□
4 Le gardien ne lui dit pas tout de suite qu’il y a eu
un cambriolage. □□
5 L’argenterie de Marie n’a pas été volée. □□
6 Georges a appelé la police. □□
7 Marie attend l’arrivée d’Albert, son mari. □□
8 Le fils d’Albert et Marie va bientôt arriver. □□
elf^ Lisez le chapitre, puis répondez aux questions.

1 Qu’aime faire Marie lorsqu’elle se trouve au Lis d es v allées ?


2 Qu’avait l’habitude de faire le grand-père de Marie lorsqu’elle était
petite ?
3 Pourquoi Georges n’a-t-il pas entendu les voleurs ?
4 Par où les voleurs sont-ils entrés ?
5 Est-ce que Marie est assurée contre le vol ?
6 Quelle est la réaction d’Albert lorsque sa femme lui raconte ce qui
s ’est passé ?
7 Qu’étudie Maxence ?
8 Quelle est sa véritable passion ?

15
Q Relisez le chapitre, puis dites quel te x te correspond au com pte rendu
du gardien.

1 Q Les chiens o n t aboyé lon g tem ps. Je suis allé voir ce qui se
p a ssa it, mais j e n ’ai rien re m a rq u é e t j e me suis endormi.
L’a la r m e ne s ’e s t pas d é c le n c h é e . Ce m a tin , j ’ai tro u v é la
fenêtre du salon ouverte et j ’ai vu qu’il manquait l’argenterie.
2 Q ] Les chiens n’ont pas aboyé et l’alarme ne s ’est pas déclenchée.
Je n’ai rien entendu. Ce matin, j ’ai trouvé la fenêtre de la cuisine
ouverte, la vitre était cassée. Quand je suis allé dans le salon,
j ’ai vu qu’il manquait l’argenterie.
3 Q Les chiens n’ont pas aboyé, mais l’alarme s’est déclenchée. Je
me suis levé et j ’ai vu qu’il manquait l’argenterie. Les voleurs
étaient déjà partis.
4 Q L’alarme m ’a réveillé au beau milieu de la nuit. Je me suis levé
et j ’ai vu deux hommes s ’enfuir en courant. Ils portaient deux
gros s a c s sur les ép au les. J ’ai i m m é d ia t e m e n t p e n sé à un
cambriolage et j ’ai appelé la police.

E n richissez votre vocabulaire

Q Cochez les plantes et les fleurs avec lesquelles vous pouvez p réparer
des tisanes.

1 ] la mélisse 6 ] l’estragon
2 ] la marguerite 7 ] la verveine
3 | | la camomille 8 | | le tilleul
4 | la tulipe 9 la laitue
5 ] le thym 10 | | la framboise

16
Q Écrivez le su b stan tif co rresp on d an t à chaque verbe. N’oubliez pas
l’article !

1 Connaître ................................ 5 Manquer .........................................


2 C ultiver.................................... 6 Vérifier ............................................
3 A dm irer.................................... 7 Changer .........................................
4 Fonctionner ........................... 8 Organiser .......................................

Q Trouvez dans le te x te les synonym es des m o ts et des exp ression s


soulignés.

1 Elle va dans sa maison de famille. ................................................


2 C’est un endroit tranquille. ................................................
3 Elle était impatiente d’arriver. ................................................
4 II y a eu un vol la nuit dernière. ................................................
5 II y a des problèmes dans sa famille. ................................................
6 Tu viens avec moi ? ................................................

P ro d u c tio n écrite et orale

Décrivez un endroit que vous aimez particulièrem ent et où vous allez


dès que vous pouvez (maison de vacances, maison d’amis, ville, etc.).

Q On vient de vous voler votre portefeuille dans le bus. Vous allez p orter
plainte au co m m issariat. Imaginez la co n versatio n avec l’agen t de
p olice. Vous d evez fa ire la lis te de to u t ce que c o n te n a it v o tre
portefeuille. Aidez-vous des m ots suivants.

• carte d’abonnement (de bus, de train, etc.), d’identité, bancaire,


d’étudiant
• argent liquide
• permis de conduire

17
Les invités

L o r s q u ’A lb e rt e t M arie r e n t r e n t du c o m m i s s a r i a t , m o n s ie u r Q
L a m b e rt, le te c h n ic ie n , a d é jà in s ta llé u n e n o u v elle a la r m e . Il
exp liq u e e n s u ite a u x p r o p r ié ta ir e s e t à G e o rg e s c o m m e n t elle
fo n ctio n n e :
— C e tte a la r m e e s t plus so p h is tiq u é e que la p r é c é d e n te . Elle
e s t t r è s sen sib le e t se d é c le n ch e 1 si qu elqu ’un e s s a ie d’ouvrir une
p o rte ou une f e n ê t r e . Je la laisse en m a rc h e , m ais j e vous conseille
de bien f e r m e r vos v o le ts c e t t e nuit, p arc e que des ra fa le s de v e n t
s o n t prévues. L’a la r m e p o u rrait se d éclen ch er...
— J e su is r a s s u r é e , m a i n t e n a n t , dit M arie. M erci b e a u c o u p .
C’e s t v r a im e n t gentil de v o tre p a rt d’ê t r e venu si vite.
— C’e s t to u t à f a it n o rm al. Je vous laisse le cod e s e c r e t, vous
po urrez le m o d ifier par la suite.
En d é b u t de s o i r é e , A l b e r t e t M arie s ’o c c u p e n t e n f in de la
d é c la ra tio n de vol pour l’a s s u ra n c e .

1. Se d é c le n c h e r : c o m m e n c e r à f o n c ti o n n e r .

18
Au Lis des vallées

— M onsieur Duvalier v ie n t de m ’appeler, dit Albert. Il v eu t la


liste des o b je t s volés au plus vite. Il dit que c ’e s t u rg e n t p a rc e que
la s o m m e à r e m b o u r s e r e s t a s s e z é l e v é e . Ils s o n t v r a i m e n t
m é f i a n t s c e s a s s u r e u r s ! T o u jo u rs en tr a in de s o u p ç o n n e r q u ’il
s ’ag it d’un fa u x c a m b rio la g e !
— Ne t ’inquiète pas, dit Marie, j ’ai d éjà f a it la liste. Je l’im prim e
e t j e t e la m o n t r e , au c a s où j ’a u r a i s o u b lié q u e l q u e c h o s e .. .
H e u r e u s e m e n t qu e M a x e n c e a pris d es p h o t o s de l’a r g e n t e r i e
l’a n n é e d ernière. Toi qui disais que c ’é t a it une p e rte de te m p s !
— C’e s t vrai, pour une fois, il avait raison...
— Je dois aussi en v o y er les in v itatio n s pour m o n a n n iv e rsaire.
La f ê t e e s t d ans qu elques jo u r s s e u le m e n t !
— Ma pauvre ch érie, avec c e t t e h isto ire de ca m b rio la g e, nous
n ’avo ns pas eu le te m p s de p arler de to n an niversaire... Alors, qui
v a s - tu inviter ?
L’é p o q u e où M arie in v i t a i t u ne t r e n t a i n e de p e r s o n n e s e s t
r é v o l u e 2 : à p r é s e n t , elle p r é f è r e p a s s e r s o n a n n i v e r s a i r e en
co m p a g n ie de sa fam ille e t de se s am is les plus pro ch es.
Elle so u h a ite inviter Philippe Dubraël, l’a s s o c ié de son mari, e t
sa fem m e V irg in ie , b ien sûr. A lb ert et P h ilip p e sont
c o p r o p r ié ta ir e s d’une ch a în e h ô te liè re , m ais d e r n i è r e m e n t leurs
ra p p o rts s o n t un peu te n d u s à c a u s e de la m a u v a ise g e s tio n de
P h ilip p e e t de s e s n o m b r e u s e s e r r e u r s d ’é v a l u a t i o n . Et pu is
Philippe e s t h yp oco n d riaqu e : il cro it to u t le te m p s ê t r e m ala d e e t
il s e p l a i n t e n p e r m a n e n c e . M a is M a r ie a p p r é c i e b e a u c o u p
Virginie : elles se c o n n a i s s e n t depuis des a n n é e s e t p a r t a g e n t la
m ê m e pa ssio n pour la n a tu re e t la bo n n e cuisine.
— Tu sais bien que je ne supporte plus Philippe ! s ’exclam e Albert.

2. R évolu : p a s s é , t e r m in é .

20
Les invités

— J e s a i s , m a i s f a i s un e f f o r t ! P h ilip p e e s t t o n a s s o c i é e t
Virginie e s t m on am ie...
Albert, qui ne s a it pas dire non à sa fe m m e , fin it par a cc e p te r.
Marie a é g a le m e n t invité J e a n - P i e r r e M ichelet, so n co u sin . Il
vien t de r e n t r e r du Canada, où il a vécu p e n d a n t dix ans. A vant de
partir, il é t a i t , lui au ssi, l’a s s o c i é d ’A lb ert. Mais il a t o u t q u it té
p o u r u n e j e u n e C a n a d i e n n e d o n t il e s t t o m b é é p e r d u m e n t
am o u reu x . M a in te n a n t, a p rè s son divorce, il a décidé de r e n t r e r
en France.
— Je m e d e m a n d e bien ce q u ’il e s t venu f a ir e en F ra n ce , dit
Albert, un peu irrité. Ton cousin ne c a u se que des en nu is !
En e f f e t , au m o m e n t de so n d é p a r t, les p r o b lè m e s n ’a v a ie n t
p a s m a n q u é . A l b e r t e t P h i l i p p e s e r e t r o u v a i e n t du j o u r au
le n d e m a in 3 a v e c un a s s o c i é en m o in s e t de g r a v e s p r o b l è m e s
fin an ciers. Ils a v a ie n t m ê m e risqué la faillite.
— Je sais q u ’il a s e s d é fa u ts, dit Marie, m ais enfin, c ’e s t m on
cousin... Je ne l’ai pas vu depuis dix ans, ça m e s e m b le no rm al de
l’inviter ! Et puis, c e t t e m a iso n e s t un peu la sien n e a p rè s tout...
N atu rellem en t, j ’invite aussi Sophie e t Paul !
So p h ie e s t la m e ille u re a m ie de M arie : elles se c o n n a i s s e n t
depuis l’éco le prim aire. Depuis qu elques a n n é e s , Sophie h a b ite à
Nantes av ec son mari, Paul, un d ié té ticie n .
— Sophie ? Elle e s t si b avard e !
— Mais, chéri, c ’e s t p arc e q u ’on ne se voit pas s o u v e n t ! Nous
avons te lle m e n t de c h o s e s à nous r a c o n t e r !
— Et so n m ari, le d o c t e u r D im a n c h e , a v e c s e s m a n ie s su r la
n o u r r itu r e ... J e ne le s u p p o r t e p a s c e lu i- là ! s ’e x c l a m e A lb e r t.
R em a rq u e, il va bien s ’e n t e n d r e a v ec Philippe ! Un m é d e cin e t un

3. Du jo u r au len d e m a in : s o u d a in e m e n t .

21
Au Lis des vallées

h yp oco n d riaqu e... ils a u r o n t des c h o s e s à se r a c o n t e r au m oin s.


Qui d’a u tre ?
— Non, j e crois que...
M arie n ’a p as le t e m p s de fin ir s a p h r a s e : un b ru it t e r r i b le
p r o v e n a n t du b u re a u l’in t e r r o m p t . Elle se p r é c ip it e en c o u r a n t
d a n s la p iè c e ... p o u r d é c o u v r i r q u ’un g ra n d m ir o ir a u q u e l elle
t e n a i t b e a u c o u p v ie n t de to m b e r . Il y a d es m o r c e a u x de v e r r e
p a rto u t e t la f e n ê t r e e s t ouverte.
— Qui a laissé la f e n ê t r e o u v e rte ? Ce n ’e s t pas possible ! crie
Marie. Avec le c a m b rio la g e de c e t t e nuit en plus ! Cécile !!!
— C’e s t moi qui ai o u v e rt la f e n ê t r e to u t à l’heure, in te rv ie n t
Albert. Tu as mis des b o u q u e ts de m u g u et p a rto u t !
— Mais ce s o n t m e s fleu rs p r é fé r é e s !
— Je sais, m ais j e suis allergique au m uguet. Tu as oublié ?
Marie ne l’é c o u t e plus. E n tr e le c a m b r io la g e , l’a r g e n t e r i e , le
miroir, l’alarm e...
Soudain, elle s ’écrie :
— L’a la r m e !!! Elle ne s ’e s t pas d é c le n c h é e ! C’e s t toi qui l’as
é t e i n te ?
— Non ! Ça fa it d éjà un bon m o m e n t q u ’A rthur e t G eo rg e s s o n t
a ll é s s e c o u c h e r e t j e ne c r o i s p a s q u e C é cile s o i t c a p a b l e de
l’éte in d re ! En plus, on leur a bien dit de ne pas y to u cher. Je n ’y
c o m p re n d s rien...
— Moi non plus. Écou te, allons nous coucher. Je suis fatig u ée.
C ette jo u r n é e a é t é longue e t é p ro u v an te.
— Tu as raison. D em ain, j e rappellerai L am bert.

22
T I V I T
ALi E S
v y
C o m p r é h e n s io n écrite et orale

É c o u t e z l’e n r e g i s tr e m e n t du c h a p itr e , puis c o ch e z les b o n n e s


réponses.

1 Le technicien dit que la nouvelle alarme est


a CC moins perfectionnée que la précédente,
b CCI aussi perfectionnée que la précédente,
c CC plus perfectionnée que la précédente.
2 L’assureur demande à Albert
a CD la copie originale du contrat d’assurance,
b Q la liste des objets volés,
c n le montant à rembourser.

3 Pour son anniversaire, Marie veut inviter


a Q cinq personnes.
b QC dix personnes,
c ^C trente personnes.
4 Philippe Dubraël est
a □ Ie cousin de Marie,
b □ l’associé d’Albert,
c Q le médecin d’Albert.

5 Jean-Pierre, le cousin de Marie,


a □ va s ’installer au Canada.
b Q vient de rentrer du Canada,
c CC vient de changer de travail.
6 Le docteur Dimanche est
a CC généraliste.
b diététicien.
c CH dentiste.
7 Lorsqu’un grand miroir tombe,
a Q l’alarme se déclenche.
b Q l’alarme ne se déclenche pas.
c □ Cécile éteint l’alarme.

23
A C T T É S

Q Associez chaque début de phrase à sa fin.

1 □ Le technicien explique
2 □ Maxence a pris
3 □ Marie invite
4 □ Albert ne s ’entend pas bien
5 □ Marie et Virginie
6 □ Jean-Pierre a causé
7 □ Sophie est
8 □ Albert laisse la fenêtre ouverte

a des photos de l’argenterie,


b se connaissent depuis longtemps,
c le fonctionnement de la nouvelle alarme,
d parce qu’il est allergique au muguet,
e la meilleure amie de Marie,
f peu de monde à son anniversaire,
g de graves problèmes financiers à Albert,
h avec Philippe.

Q D ev in ez q u e l(s) p e r s o n n a g e (s ) se c a c h e (n t ) d e r r i è r e ch a q u e
affirm ation.

1 II croit toujours être malade. ................................


2 li a longtemps vécu à l’étranger. ................................
3 II fait très attention à ce qu’il mange. ................................
4 Elles adorent la bonne cuisine. ................................
5 Elle aime beaucoup les fleurs, surtout le muguet......................................
6 Elle parle beaucoup. ................................

24
a C T I V I T É S

G ra m m a ire
L e p lu s - q u e - p a r f a it

On utilise le plus-que-parfait pour indiquer une action antérieure à une


autre action qui se situe dans le passé.
Q uand Je a n -P ie rre e s t p a rti au C an ad a, A lb ert e t P hilippe avaient risqué la
fa illite.
Le plus-que-parfait est aussi utilisé dans les hypothèses irréelles pour
évoquer un fait qui aurait pu se produire dans le passé, mais qui ne s ’est
jamais réalisé.
Si l'alarm e avait fonctionné, les ca m b rio leu rs n e s e se r a ie n t p a s introduits
d an s la m a iso n .
Le plus-que-parfait est un temps composé. Il se forme avec l’auxiliaire
être ou avoir à l’imparfait de l’indicatif + le participe passé du verbe.
Quand M arie e s t arriv ée au Lis, son m a ri n ’éta it p a s e n c o re arrivé.
Au m o m en t d e son d ép a rt, les p r o b lè m e s n avaient p a s manqué.

Q Conjuguez les verbes entre parenthèses au plus-que-parfait.

1 Quand ils sont arrivés au théâtre, le spectacle (d éjà c o m m e n c e r)

2 J ’ai corrigé l’exercice que j ’ (faire) .................................. la veille au soir.


3 Elle a mis le tee-shirt qu’elle (re p a s s e r ) .................................. la veille.
4 Elle a fait des bouquets avec le muguet qu’elle (cueillir)
.................................. la veille dans son jardin.
5 II a retrouvé le permis de conduire qu’il (perd re) ............................
l’année dernière.
6 J ’ai reçu le livre que j ’ (c o m m a n d e r ) .................................. sur Internet le
mois dernier.
7 Elle a récité le poème qu’elle (é tu d ie r ).................................. par cœ ur la
veille au soir.
8 Si j ’ ( s a v o ir ).................................. je ne serais pas venu en train.

25
AL 4 J f vf v - A

Enrichissez votre v o c a b u la ire

Complétez la grille de m ots croisés à l’aide des définitions.

Horizontalement 1
5 Avoir en commun.
□ 2 3

□□ □
7 Qui ne fait pas confiance. 4
8 Ils protègent de la chaleur,
des intempéries et des □

regards indiscrets.
• □ □ □ □ □ □ □ □
Verticalem ent
1 Elle peut être d e vol mais
aussi d'am our.

□ »□ □ □ □ □ □ □
2 Celui de notre carte □ □ □
bancaire est secret.
»□ □ □ □ □ □
3 Situation financière qui
détermine la fermeture
□ □
d’une société.
4 Elle peut être h ô t e liè r e , en or ou en arg en t.
6 II y en a quand le vent souffle très fort.

P rodu ctio n écrite et orale

d elf^ P résen tez vo tre m eilleur(e) am i(e). D écrivez-le/la physiquem ent et


m oralem ent et parlez de ses goûts.

d elf@ Vous téléphonez à un(e) am i(e) pour l’inviter à v o tre ann iversaire.
Vous lui d o n n ez d es d é ta ils su r la f ê te que v o u s ê te s en tr a in
d’organiser. Imaginez votre conversation téléphonique.

26
Encore des problèmes

En fin de m a tin é e , le te c h n ic ie n se p r é s e n te au Lis d es v a llé e s . H ET


A lbert lui explique que la veille au so ir l’a la rm e é ta it en m a rch e ,
qu’il a o u v e rt la fe n ê tre du b u reau , m ais que l’a la rm e ne s ’e s t p as
d éclen ch ée.
— G eo rg es, Cécile e t Arthur o n t a s s u r é ne pas y avoir to u ch é ,
conclut Albert.
— Il n ’y a pas eu de p an n e d’é le c tr ic ité ? d e m a n d e L am b ert.
— Non, j e m ’en s e r a is ren du c o m p te , v o y o n s ! dit A lbert, en
colère. Écoutez, cela ne s e r t à rien de discuter. Allez voir ce qui se
p asse : l’ala r m e e s t neuve, elle doit f o n c ti o n n e r !
Au bout de dix m inu te s, le te c h n ic ie n revient.
— J ’ai t e s t é l’a la r m e plusieurs fois e t elle f o n c tio n n e t r è s bien.
Je ne co m p re n d s pas ce qui s ’e s t p assé . Q uelqu’un a dû l’é tein d re
san s le faire e x p r è s : j e ne vois pas d’a u tre explication ...
~~ Bon, j e vais im m é d ia t e m e n t c h a n g e r le code s e c r e t , m ais je
s u is s û r q u e c e s o n t v o s a l a r m e s qu i o n t d e s p r o b l è m e s !
D ailleurs, j e ne vous paierai pas t a n t que j e ne serai pas c e rta in
qu elle fo n c tio n n e c o r r e c t e m e n t !

27
Au Lis des vallées

— Je co m p ren d s. J ’a tt e n d s de vos nouvelles, alors. Au revoir.


P e n d a n t les jo u r s qui su ivent, Marie e s t t r è s o c c u p é e par les
p r é p a r a t i f s de s o n a n n i v e r s a i r e e t elle ne p a r le plus de c e t t e
h isto ire d’a la rm e e t de ca m b rio la g e.
Elle a im e ra it bien que la f ê t e se déroule dans le p arc de la villa,
m a is d ’a p r è s la m é t é o , le t e m p s ne s ’a m é l i o r e r a p a s. Il r is q u e
m ê m e de pleuvoir. Elle décide donc que la f ê t e au ra lieu dan s le
grand salon qui donn e sur la te r r a s s e . S ’il f a it beau, ils p o u rro n t
é v e n tu e lle m e n t pre n d re l’a p é ritif dehors.
Les invités o n t c o n f ir m é leur p r é s e n c e . Ils r e s t e r o n t p e n d a n t
to u t le w ee k -en d .
Marie prépare le m enu avec Arthur : plateau de fruits de m er en
e n t r é e , q u e u e s de la n g o u s t e s à l’a r m o r i c a i n e e t so le m e u n iè r e
e n su ite, a c c o m p a g n é e s de riz a u x tr o is sav e u rs. En d e s s e r t, une
ta r te Tatin e t une ch arlo tte aux poires e t au cho colat. Les invités
s o n t de fin s g o u r m e t s e t M arie ne v e u t pas les décev o ir. Elle a
m ê m e prévu un m e n u d ié té ti q u e pour Paul : p o is so n au fo u r e t
lé gum es du jardin. Mais pas de d e s s e r t : t a n t pis pour lui !
— Cécile, il f a u t p r é p a r e r les c h a m b r e s : p a s s e r l’a s p ira te u r,
laver les vitre s, fa ire les lits... Tout doit ê t r e p a rfa it ! dit Marie.
— Bien, m a d a m e . Vous avez décidé où d o rm ir o n t les invités ?
— Alors, Philippe e t Virginie d o rm ir o n t dans la c h a m b r e v erte .
P a u l e t S o p h i e o c c u p e r o n t la c h a m b r e b l e u e . . . e l l e e s t si
ro m a n tiq u e ! Et m o n co u sin d o rm ira da n s la c h a m b r e ja u n e , au
fond du couloir. Il d é t e s t e ê t r e d éra n g é quand il se rep o se.
— C’e s t la c h a m b r e que vous aviez fa it in so n o rise r pour v o tre
fils, n ’e s t - c e pas ?
— Oui. E n c o re une d é p e n s e inutile... La p a s s io n de M a x e n c e
pour la b a tt e r ie n ’a duré que deux m ois !
— E s t- c e qu ’il s e r a là, m a d a m e ?

28
Au Lis des vallées

— Ah, C écile ! V ous m e p o s e z une q u e s t io n à la q u e lle j e ne


sau ra is rép o nd re ! Je l’e sp ère , en to u t cas.
— D ois-je aussi p ré p a re r sa c h a m b r e ?
— Oui, on ne s a i t ja m a is ... Et n ’oubliez pas de m e t t r e un joli
b o u q u e t de m u g u e t d a n s c h a q u e c h a m b r e ! Bon, j e vo us la is s e
travailler, j e vais voir ce que f a it mon...
Marie n ’a pas le t e m p s de te r m i n e r sa p h ra s e : A lbert e s t là,
d e v a n t elle. Il e s t e sso u fflé.
— Que se p a s s e -t -il ? d e m a n d e Marie. Tu a s l’air énervé...
— Tu n ’as pas to u c h é à l’a la rm e, n ’e s t - c e pas ?
— Bien sûr que non ! Pourquoi ?
— P a rc e que j ’ai voulu la m e t t r e en m a r c h e e t qu and j e suis ;
arrivé... le bo îtie r é t a it o u v e rt e t les fils é t a ie n t d é b r a n c h é s !
— Lam bert av ait ra iso n : l’a la r m e fo n ctio n n e . Et
a p p a r e m m e n t , cela d éran g e qu elqu ’un... dit Marie.
— Mais qui ? G eo rg e s é t a it a vec moi e t A rthur e s t parti fa ire
d es co u rses...
— J e n ’y c o m p r e n d s rien... Nous a v o n s d é jà é t é c a m b r io lé s ! j
Quel in t é r ê t de s a b o t e r l’a la r m e m a i n t e n a n t ?
— Il fa u d ra it p e u t - ê t r e ap p eler la police, in te rv ie n t Cécile.
— La police ? Vous p la isa n tez ! s ’écrie Marie. Si elle d éco uvre
qu e l’a la r m e ne f o n c t i o n n e p as e t q u ’elle p r é v ie n t l’a s s u r a n c e ,
n ous risqu o ns de ne pas ê t r e r e m b o u r s é s !
— Ma f e m m e a raison, dit Albert. Je vais d’ab o rd t é lé p h o n e r à j
L a m b e r t e t en p arler avec lui.
M arie s o r t f a i r e u ne p r o m e n a d e p o u r se d é t e n d r e un peu.
Q u a n d elle r e n t r e , elle a un jo li b o u q u e t de m u g u e t d a n s le s j

m ains...
« Ah, que serait c e tt e dem eure san s m uguet ? » se d em an d e-t-elle.

30
a C T V I T É S

C o m p r é h e n s io n écrite et orale

Q Écoutez l’e n reg istrem en t du ch ap itre, puis coch ez les p h rases qui
c o r r e s p o n d e n t à l’h is t o ir e .

1 a □ D’après le technicien, l’alarme n’a pas fonctionné à cause


d’une panne d’électricité.
b □ Le technicien pense que quelqu’un a éteint l’alarme sans le
faire exprès.
2 a □ Albert décide de changer le code secret.
b □ Albert décide de changer l’alarme.
3 a □ D’après la météo, le temps va s’améliorer et la fête se
déroulera dans le parc.
b □ Comme il risque de pleuvoir, la fête se déroulera à
l’intérieur.
4 a □ Marie s’occupe du menu avec Arthur.
b □ Cécile est chargée de préparer le menu.
5 a □ Albert veut un menu diététique.
b □ Marie prévoit un menu diététique pour Paul.
6 a □ Marie espère que Maxence viendra à la fête et demande à
Cécile de préparer sa chambre.
b □ Marie dit à Cécile de ne pas préparer la chambre de
Maxence parce qu’elle sait qu’il ne viendra pas.
7 a □ Cécile doit enlever tous les bouquets de muguet de la
maison.
b □ Cécile doit mettre un bouquet de muguet dans chaque
chambre.
8 a □ Albert ouvre le boîtier de l’alarme et trouve les fils
débranchés.
b □ Albert trouve le boîtier de l’alarme ouvert et les fils
débranchés.

31
d elf^ Lisez le chapitre, puis répondez aux questions.

1 Pourquoi Albert est-il en colère contre le technicien ?


2 Combien de temps les invités vont-ils rester au Lis ?
3 Que prévoit le menu de la fête ?
4 Où dormiront les invités ?
5 Pourquoi Marie avait-elle fait insonoriser une chambre ?
6 Que propose Cécile ?
7 Pourquoi Marie ne veut-elle pas appeler la police ?
8 Que fait Marie pour se détendre ?

G ra m m a ire
Les p ro n o m s d é m o n s tra tifs neutres
A p p arem m en t, cela d é r a n g e quelqu'un !
É coute, cela n e s e r t à rien d e d iscu ter !
Les pronoms démonstratifs neutres sont ceci, cela ou ça (dans la langue
parlée).
Ces pronoms ne se réfèren t pas à un nom déterminé, mais à quelque
chose de neutre.
Les pronoms d ém onstratifs neutres peuvent être accompagnés d’un
pronom relatif. Dans ce cas-Ià, la forme du pronom démonstratif est ce,
à laquelle on ajoute un pronom relatif : ce qui, ce que, ce dont selon sa
fonction dans la phrase.

Ce qui : sujet.
A llez voir ce qui s e p a s s e !

Ce que : complément d’objet direct.


A lb ert f a i t ce que L a m b e r t dit.

Ce dont : complément indirect.


Ce dont p a r len t A lb ert e t le tech n icien e s t très im p ortan t.

32
0 Associez chaque début de phrase à sa fin.

1 □ Tu sais, ce qui
2 Q D’après moi, cela
3 Q Ce dont elle est sûre,

4 Q Je ne com prends pas ce que

a c’est que son mari ne la trom pe pas.


b n’a rien à voir avec le cam briolage,
c tu veux faire avec ces ciseaux,
d m ’inquiète davantage, c’est sa dépression.

0 Complétez les phrases avec un pronom dém onstratif neutre.

1 ............étonne Lambert, c’est que l’alarme fonctionne parfaitement.


2 ............dit le technicien est inadmissible !
3 préoccupe Albert, c ’est l’histoire de l’alarme.
4 Albert est certain, c ’est qu’il ne paiera pas Lambert !
5 les invités aiment, c ’est la bonne cuisine.
6 Paul évite de manger, ce sont les gâteaux.

Enrichissez votre v o c a b u la ire


O Trouvez dans le chapitre les synonymes des expressions e t des m ots
suivants.

1 Volontairement ............................................................
2 Un bec fin ............................................................
3 Détériorer ............................................................
4 Avoir lieu ............................................................
5 Être fâché ............................................................
6 Allégé

33
T

Q Associez chaque poisson ou fruit de m er à l’image correspondante.

a une langouste d des huîtres


b des moules e un oursin
c des anchois f des rougets

P rod uction écrite et orale

0 Vous organisez une fête pour votre anniversaire. Écrivez le menu que
vous aimeriez préparer.

d elfQ Votre o rd in ateu r ne m arche pas. Vous téléphonez à un tech n icien


pour fixer un rendez-vous. Imaginez la conversation téléphonique.

34
Un repas réussi

D eu x j o u r s p lu s t a r d , le s L o n g c h a m p r e ç o i v e n t la v i s i t e de
Duvalier, l’assu re u r. Il e s t ven u c o n s ta te r l’e ffra c tio n e t v é rifie r
le sy stè m e d ’ala rm e que L am b ert a de n ou v eau ré p a ré . Il e stim e
la valeu r de l’a rg e n te rie que M arie a v a it a ss u ré e quelque te m p s
a u p a ra v a n t : la so m m e e s t co n sid érab le.

En fin de m a tin é e , to u s les invités s o n t là. G eo rg es s ’o ccu p e de


leurs b a g a g e s e t Cécile les a c c o m p a g n e d an s leurs c h a m b r e s . Il ne
m anque que M axence...
L’a p é ritif e s t une b o n n e o c c a s io n pour p e r m e t t r e au x invités
de faire c o n n a is s a n c e e t pour d é te n d re un peu l’a tm o s p h è re ...
— A lo rs, M a rie , c ’e s t qu oi c e t t e h i s t o i r e de c a m b r i o l a g e ?
d e m a n d e S o p h i e . A l b e r t v i e n t de n o u s r a c o n t e r c e qui s ’e s t
Passé...

Oh, Sophie, c ’e s t a ffre u x ... On m ’a volé to u te l’a r g e n t e r ie !


CeIa s e s t p a s s é la veille de m o n arrivée. J ’é t a is si c o n t e n t e d’ê t r e
a ! C ette nouvelle m ’a b o u lev e rsée .

35
Au Lis des vallées

— J ’im agine que ç a doit ê t r e v r a im e n t d é sa g ré a b le de tr o u v e r


s a m a iso n cam b rio lé e..., a jo u te Virginie.
— Oui, m ais n ’y p e n s o n s plus e t a m u so n s-n o u s... Vous ê t e s là
pou r ça, a p r è s to u t ! V enez, j e vais vo u s p r é s e n t e r J e a n - P i e r r e ,
m o n cousin. Il v ien t t o u t ju s t e de r e n t r e r du Canada.
— Du C anad a ? Quelle c h a n c e ! s ’e x c la m e Sophie.
— Jean -P ierre , voici Sophie, m a meilleure amie, e t Paul, son mari.
— E n ch a n té.
— Tu te souvien s de Philippe e t Virginie, n ’e s t - c e pas ?
— Oui, bien sûr que j e m e so u vien s d’eux ! Ça va, m o n vieux ?
J e vois que tu n ’as p a s c h a n g é ! Et toi, V irginie, tu es to u jo u r s
aussi c h a r m a n te ...
— Philippe, voici le d o cte u r D im anche, dit Marie. Je ne sais pas
si vous vous ê t e s d éjà r e n c o n t r é s ici...
— Non, m ais tu m ’avais co n seillé d’aller le co n s u lte r pour m e s
p ro b lè m e s d’ulcère. Mais c o m m e tu le sais, j e suis t r è s a t t a c h é au
d o c t e u r M é d e v ille . Il m e s u it d e p u is d e s a n n é e s e t il e s t t r è s
c o m p é te n t. D’ailleurs, la d ern ière fois, j e me...
— Alors, J e a n - P ie r r e , si tu nous ra c o n t a is un peu ce que tu as
f a i t au C a n a d a ..., in t e r v i e n t A lb e rt po u r é v i t e r qu e Philippe ne
c o m m e n c e à p arler de s e s in n o m b ra b le s 1 m a ladies.
— Avec plaisir, m o n c h e r A lb e rt. J e p o u r r a is v o u s en p a r l e r
p e n d a n t des h e u re s e n tiè re s... Le C anad a e s t un pays m ag nifiqu e
e t les C anad iens o n t une fa ç o n de vivre v r a im e n t d iffé re n te de la
n ô tre... Sav e z-v o u s q u ’à M ontréal, il e x is te une ville s o u t e r r a in e ?
Mais Marie in te rv ie n t à son to u r :
— Un p e tit apéritif, J e a n - P i e r r e ?
— Bien sûr ! Quelle q u e stio n ! répond-il en so u rian t.

1. In n o m b rab le : d’un n om b re tr è s im p o rta n t.

36
JÊÊ
s

/ ¥ jJmuF
Au Lis des vallées

— Paul, j e te s e r s quelque ch o se à toi aussi ?


— Un ju s de fruits, m erci.
Marie s e r t à boire à Paul, puis elle se dirige v ers son cousin.
— Tiens, J e a n - P ie r r e , to n verre.
— Merci, Marie.
— Je vais voir Sophie. Viens av ec moi, j e suis sû re q u ’elle m e u rt
d ’envie 2 de te p o s e r d es q u e s t io n s . Tu sais, elle e s t p a s s i o n n é e
p ar nos co u sin s qu éb é co is.
Alors que Marie e t son cousin s ’a p p r o c h e n t de Sophie, Paul dit
d’un to n irrité à sa f e m m e :
— Sophie, q u ’e s t - c e que tu fais ? Tu viens ?
Marie fa it de son m ieu x pour re n d re la f ê t e a g ré a b le : elle s e r t
à boire, elle b avard e a v ec to u t le m o nd e, s u rto u t avec Philippe qui
r e s t e un peu à l’é c a r t . Il n ’a pas l’air de se s e n t ir t r è s à l’aise. Il
t e n t e de p o s e r q u e l q u e s q u e s t i o n s à Paul, m a i s ce d e r n i e r ne
s e m b le pas p rend re trop au sé r ie u x ce m alad e im aginaire.
Le r e p a s e s t d é lic ie u x , t o u t le m o n d e l’a p p r é c i e b e a u c o u p .
C’e s t Marie qui to u t a cuisiné, e t elle e s t tr è s fiè re du ré su lta t.
Lorsque le d e s s e r t arrive, Cécile é t e i n t les lu m ière s pour que
sa p a t r o n n e puisse so u ffle r les bougies. C’e s t un g e s te sy m bolique
que Marie r é p è te to u s les a n s e t auquel elle t i e n t beau cou p.
M ax en ce n ’e s t pas là, e t il n ’a m ê m e pas té lé p h o n é à sa m è re
pour lui s o u h a ite r un jo y e u x a n n iv e rsa ire. Marie e s s a ie de ne pas
y p enser...
— Mes c o m p lim e n ts au c h e f ! s ’e x c la m e Paul en so u ria n t. Mon
m enu spécial é t a it un vrai délice !
— Oui, nous nous s o m m e s r é g a l é s 3 ! a jo u te Virginie.

2. M ourir d ’e n vie (fa m .) : avoir t r è s envie.


3. Se ré g a le r : ici, f a ir e un bon r e p a s.

38
Un repas réussi

— c ’é t a it v ra im e n t t r è s bon ! dit Philippe.


Setil Jean -P ierre ne fa it p as de c o m m e n ta ire s. Il e s t pâle e t n ’a
pas to u ch é au d e ss e rt.
— Q uelqu e ch o se ne va pas ? lui d e m a n d e Albert.
— Je ne m e se n s pas t r è s bien...
— Tu v e u x q u e lq u e c h o s e p o u r d ig é r e r ? U ne t i s a n e , p e u t -
ê tre ? lui d em an d e Marie.
— Non, m erci, ça va p asser. Je suis s e u le m e n t un peu fatigu é.
Je n ’ai pas beau co u p dormi ce s d ern iers te m p s.
— Tu es sûr ? Je peux d e m a n d e r à Cécile de...
— Non, ne t ’inquiète pas pour moi. Je m o n te d an s m a c h a m b re .
Je vais m e r e p o se r un peu e t ça va passer.
— D’acco rd , m ais n ’h é s ite pas à m ’ap p e le r si tu as b eso in de
quelque ch ose.
— Merci, Marie.
Dès que J e a n - P i e r r e e s t parti, Sophie se to u rn e v ers Marie e t
lui dit :
— Je crois to u t s im p le m e n t qu ’il a trop bu ! Il n ’a pas q u itté le
b u ffet à l’a p é ritif e t j e crois qu ’il n ’a pas bu une seule g o u tte d’eau
à table... C’e s t v r a im e n t triste...
— On d irait que tu ne l’as p a s q u itté d es yeu x , dit Paul à sa
fe m m e . Il e s t alcoolique e t en plus, tu voudrais q u ’on le plaigne !
A vant que la d is c u s s io n ne se t r a n s f o r m e en d isp u te, M arie
propose à ses am is d’aller boire le c a f é dan s le salon.

39
C o m p réh e n sio n écrite et orale

Q Écoutez l’enregistrem ent du chapitre, puis rem ettez les phrases dans
l’ordre chronologique de l'histoire.

a Q Les invités prennent l’apéritif,


b Q Jean-Pierre ne se sent pas bien.
c Q L’assureur vient constater l’effraction et vérifier l’alarme,
d Q Les invités arrivent en fin de matinée,
e Q Les invités félicitent Marie pour son repas,
f Q Jean-Pierre monte dans sa chambre,
g Q Marie raconte à Sophie l’histoire du cambriolage,
h Q Marie présente Jean-Pierre à ses amis,
i Paul est jaloux.

0 Lisez le c h a p itr e , puis d ite s si les a f firm a tio n s s u iv a n te s s o n t


vraies (V) ou fausses (F).

V F
1 Albert s ’intéresse à la santé de Philippe. □□
2 Jean-Pierre dit que le Canada est un pays extraordinaire. □□
3 Paul boit un whisky à l’apéritif. □□
4 Philippe ne se sent pas très à l’aise parmi les invités. □□
5 Marie déteste souffler les bougies. □□
6 Jean-Pierre a mangé trop de tarte. □□
7 Jean-Pierre boit une tisane avant d’aller se coucher. □□
8 Paul pense que Jean-Pierre est alcoolique. □□

40
G ram m aire
Les v e rb e s d ’o p in io n
j e p e nse q u e ç a va passer.
j e crois tou t sim p lem en t q u il a trop bu !
j e n e p e n se p a s q u il a it trop m a n g é.
Quand il y a un verbe d’opinion (croire, estim er, imaginer, penser, etc.)
dans la proposition principale, on emploie l’indicatif ou le subjonctif dans
la proposition subordonnée.

On emploie l’indicatif lorsque :


. le verbe de la proposition principale est à la form e affirm ative.
le p en se q u il a d es en fan ts. Je crois qu'il est m a la d e .

• le verbe de la proposition principale est à la forme interrogative-négative.


Ne p en ses-tu p a s qu'il a d es en fa n ts ?
Ne crois-tu p a s qu'il est m a la d e ?

On emploie le subjonctif lorsque :


• le verbe de la proposition principale est à la form e négative.
le n e p e n se p a s qu'il ait d es en fan ts.
Je n e crois p a s qu'il soit m a la d e .

• le verbe de la proposition principale est à la form e interrogative. Dans


la langue parlée, on emploie souvent l’indicatif.
P en ses-tu qu'il ait d es en fa n ts ? MAIS Tu p e n ses qu'il a d es en fa n ts ?
Çrois-tu qu'il soit m a la d e ? MAIS Tu crois qu'il est m a la d e ?

O Dites si les verbes des propositions subordonnées sont à l’indicatif (I)


ou au subjonctif (S), puis dites pourquoi.

1 EU J ’estime que cet hôtel est beaucoup trop cher !

2 EU Vous pensez qu’elle a raison ?


3 EU J ’imagine que tu ne m ’accompagnes pas au bureau...

41
4 Q ] Je ne crois pas qu’il connaisse mon adresse à Marseille.

5 [] T u n e penses pas qu’elle aime son travail ?

6 Q II estim e que cela fait partie de son rôle de père.

7 Q Croyez-vous que les extraterrestres existent ?

8 Q Je ne pense pas qu’elle ait tort.

9 Œ| Tu penses qu’il aura son brevet de pilote ?

10 Q N’estimez-vous pas qu’il a tort de se comporter ainsi ?

P rodu ctio n écrite et orale

Q Racontez le dernier voyage que vous avez fait : où êtes-vous allé(e) ?


Quand ? Avec qui ? Combien de tem ps a duré le voyage ? Dites ce qui
vous a plu ou ne vous a pas plu, etc.

0 Vous organ isez une fête avec des am is. Vous leur p résen tez v o tre
correspondant(e) qui est venu(e) passer deux sem aines chez vous.
I — — ------------------------------------------------

Les fêtes en France


En France, il y a de nombreuses fêtes tout au long de l'année : des
fêtes religieuses (Noël, Pâques, Pentecôte, la Toussaint, etc.) ou
la ïq u e s . En général, les fêtes laïques commémorent un événement
historique (le 11 Novembre commémore l'armistice de 1918, le 8 Mai
c e lu i de 1945, etc.) ou bien elles célèbrent une personne (la fête des
m è re s , la fête des pères) ou un sentim ent (la Saint-V alentin).
D é c o u v ro n s ensemble quatre de ces fêtes...

Pâques
L'origine : fête chrétienne, Pâques célèbre la résurrection de Jésus-
Christ. Sa date est variable : elle correspond au premier dimanche
qui suit la première pleine lune de printemps, c'est-à-dire entre le 22
mars et le 25 avril.
La tradition : le dimanche matin, les enfants vontchercher desœufs,
des poules, des cloches et des poissons en chocolat... dans leur
jardin ! On dit que ce sont les cloches de
retour de Rome qui les ont déposés (selon
la légende, le soir du jeudi saint, les cloches
partent de Rome où le pape les bénit). En
Alsace, c'est le lapin ou le lièvre qui dépose
les œufs dans les nids que les enfants ont
préparés. À l'origine, on offrait de vrais
œufs (peints ou non) parce q u 'ils
symbolisent la vie et l'éternité. En France, le
^ n d e m a in de P âqu es (le « lu nd i de
I âques ») est un jour férié.

43
Le 1er M ai1
L'origine : fête du muguet, le 1er Mai est également, depuis 1947, la
« fête du Travail ». Mais pourquoi célèbre-t-on la fête du travail ce
jour-là ? Parce que le 1er mai 1886, à Chicago, de violentes émeutes
d'ouvriers éclatent. Ces derniers veulent obtenir la journée de travail
de huit heures (au lieu des dix ou douze heures habituelles). Les
usines sont en grève, l'industrie est paralysée dans tout le pays et les
manifestations causent la mort de plusieurs personnes.
Le 20 juin 1889, la IIe Internationale socialiste, réunie à Paris pour le
centenaire de la Révolution française, fait du 1er mai un jour de lutte
ouvrière dont le but est d'obtenir la journée de huit heures.
Dès 1890, les m anifestants défilent avec un triangle rouge à la
boutonnière et revendiquent huit heures de travail, huit heures de
loisirs et huit heures de sommeil. Le triangle rouge est ensuite
remplacé par une fleur d'églantine, puis par un brin de muguet.
Le 24 avril 1941, le gouvernem ent de Vichy désigne le 1er mai
comme la fête du Travail.
Enfin, en 1947, le gouvernement issu de la Libération décide que le
1ermai sera un jour férié et payé.
La tradition : les syndicats organisent des manifestations pour les
droits des travailleurs... et on offre un brin de muguet porte-bonheur
aux gens que l'on aime.

La Fête de la musique
L'origine : elle a lieu le 21 juin, jour du solstice d'été. C 'est une
manifestation populaire, gratuite et ouverte à tous ! Son but est de
populariser la pratique musicale et de familiariser jeunes et moins
jeunes à toutes les formes d'expression musicale.

1. L o r s q u ’il s ’a g it du n o m de la f ê t e , on m e t la m a ju s c u le .

44
musique une rue

C'est Jack Lang, le ministre de la Culture de François Mitterrand, qui


institue la Fête de la musique. La première édition a lieu le 21 juin
1981, mais la naissance officielle de cette m anifestation date de
l'année suivante. Son succès est si important qu'aujourd'hui elle est
célébrée dans plus de cent pays à travers le monde.
Au fil des ans, elle a contribué au succès des « musiques du monde »,
à la redécouverte des musiques traditionnelles et à la découverte de
genres musicaux comme le rap, la techno ou le hip-hop.
La tradition : des concerts sont organisés « en plein air » dans les
villes et les villages. On peut écouter de la musique partout dans les
rues, les jardins, les places, les cours d'immeubles, les musées ou les
châteaux, et même dans les hôpitaux et les prisons ! « Faites de la
Musique, Fête de la musique » est le mot d'ordre de la manifestation
depuis sa création.

45
Le défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées à Paris.

La fête nationale
L'origine : elle a lieu le 14 juillet et elle commémore la prise de la
Bastille (le 14 juillet 1789) et la fête de la Fédération qui a eu lieu le 14
juillet 1790. Ce jour-là, les délégués des gardes nationales et des
différentes régions se réunissent dans un esprit d'union républicaine.
En 1880, sur la base de la loi déposée par le député Benjamin Raspail,
le 14 Ju illet devient officiellem ent le jou r de la fête nationale
française. C'est un jour férié.
La tradition : un grand défilé militaire a lieu sur les Champs-Élysées à
Paris en présence du président de la République, des autorités civiles
et militaires et de nombreuses personnalités étrangères. Retransmis à
la télévision, le défilé est suivi d'une réception dans les jardins de
l'Élysée et d'un discours télévisé du chef de l'État. Partout en France,
on organise des bals populaires et des feux d'artifice.
C o m p r é h e n s io n é crite

Lisez le dossier, puis dites si les affirm ations suivantes sont


vraies (V) ou fausses (F).

V F
1 À Pâques, les œ ufs, les cloches et le chocolat sont
à l’honneur.
2 Le lundi de Pâques, on travaille.
3 Le triangle rouge était un signe de revendication.
4 Le 1er Mai est un jour férié et payé depuis 1890.
5 La première Fête de la musique a eu lieu au Japon.
6 Le Fête de la musique a toujours lieu le 21 juin.
7 Le 14 Juillet est une fête religieuse.
8 Un grand défilé militaire se déroule sur les
Champs-Elysées à l'occasion du 14 Juillet.

D Cochez les m ots et les expressions qui concernent la fête du 1er Mai.

a EE un de m u guet e EE huit heures


b EE faire grève f Q un porte-bonheur
c EU Armistice g [E] les Champs-Elysées
d Q Travail h [E] un concert

Production écrite et orale

^ Choisissez deux fêtes que l’on célèbre dans v o tre pays, puis
présentez-les (type de fête, date, origine, tradition, etc.).
Une arrivée tardive

Les in v ités b a v a rd e n t d an s le salon une bonne p a rtie de l’a p rè s- T


a
5!
m idi, purs ch acu n m o n te se re p o s e r d an s sa ch a m b re . Cécile les
a cco m p a g n e e t en p ro fite p ou r aller v o ir si m o n sie u r M ichelet va
m ieu x. Ce d ern ier, qui n ’a p as q u itté son lit, lui d em an d e de lui
a p p o rte r une tis a n e .
Quelques m in u te s plus tard, Marie frap p e à sa p o rte.
— Tiens, j e t ’ai a p p o rté une ti s a n e au ro m arin . C’e s t bon pour
la d igestion.
— C’e s t v r a im e n t gentil.
— Tu te s e n s m ieu x ?
— Pas v ra im e n t. J ’ai e n c o r e la n a u s é e e t j ’ai la t ê t e qui to u rn e.
Je suis d éso lé d’avoir g â ch é la fin du repas. Je suis c e r ta in que to n
e x c e lle n te cuisine n ’a rien à voir avec ça.
— Tu veu x que j e d e m a n d e à Paul de t ’e x a m i n e r ?
— Non, ça ira. Je vais e s s a y e r de dormir.
— C om m e tu voudras. Je te laisse, j e re p a s s e ra i plus tard.

48
An Lis des vallées
*» ■

Marie re d e s c e n d e t aide Cécile à ra n g e r le salon e t à o rg a n ise r


le r e p a s du so ir. A l b e r t le s r e j o i n t e t il d e m a n d e à s a f e m m e
c o m m e n t va J e a n - P ie r r e .
— Il a to u jo u rs la n a u s ée, m ais j e lui ai d onné une tisan e... Ça
d evrait p asser, a ssu re Marie.
— Je savais qu ’il ne fallait pas l’inviter, dit Albert. Avec lui, on
ne s a it ja m a is ce qui peut se p a s s e r !
— É cou te, on en a d éjà parlé...
L ’a r r i v é e de V irg in ie et de So p h ie in te rro m p t leu r
c o n v e rsa tio n .
— Ton cousin va m ieu x ? d e m a n d e Virginie. P arce que Philippe
aussi ne se s e n t pas t r è s bien.
— C’e s t une m a lé d ic tio n ! s ’e x c la m e Marie. Je ne c o m p r e n d s
pas. Tous les prod uits é t a ie n t frais... Je...
— Moi, j e su is en p le in e f o r m e ! i n t e r v i e n t S o p h i e . Ah, les
h o m m e s ... Ils p e n s e n t ê t r e f o r t s c o m m e d es ro cs, m a is ils s o n t
plus fragiles que nous ! On fa it une p a rtie de c a r t e s ?
— T r è s b o n n e id é e , d it M a r ie . U n e p a r t i e de b r i d g e n o u s
c h a n g e r a les idées ! Albert, tu peux m o n t e r voir si J e a n - P i e r r e a
b esoin de quelque ch o s e ?
Quand A lbert re d e sce n d , il n ’a pas de b o n n e s nouvelles : J e a n -
Pierre a des fris s o n s e t de plus en plus mal à l’e s t o m a c .
— Je crois q u ’il f a u t a ppeler le m é d e cin de garde, dit-il.
— On d ev rait d’abo rd en parler à Paul. On a un m é d e cin à la
m aison , ce s e r a it d o m m a g e de ne pas en profiter. S ’il ne pe u t rien
faire, on appellera le m é d e cin de garde.
C om m e to u jo u rs, A lbert finit par céder.
Q u e lq u e s m i n u t e s plus t a r d , M arie f r a p p e à la p o r t e de la
c h a m b r e de Paul.
Une arrivée tardive

— Paul, e x c u s e -m o i de te d éranger, m ais j e crois qu ’il fau d rait


que tu ailles voir J e a n - P ie r r e .
— Oui, bien sûr, j e vais c h e r c h e r m a tr o u s s e d ans la voiture...
Paul v ient à peine de so rtir de la m a ison , lorsque M ax en ce fa it
son e n tré e .
— À la b o n n e heu re l, lui dit son père. Tu au rais pu d é je u n e r
avec nous quand m ê m e ! Je te rappelle que c ’e s t l’a n n iv e rsa ire de
ta m è re au jo u rd ’hui.
— É c o u t e , j e s e r a i s a r r i v é à t e m p s si j e n ’a v a i s p a s eu de
problèm es avec m a voiture.
— Avec moi, ça ne m a r c h e pas ! Trouve une a u tre e x c u s e !
— Mais c ’e s t la v é r ité ! Je te ju r e ! Le m é c a n ic ie n l’a ré p a ré e ,
mais j ’ai dû r e s t e r plus de tr o is h e u re s au g arage.
— Bon, va dire b o n jo u r à t a m è re. Elle s e r a c o n t e n t e de te voir.
— Au f a i t , j e v i e n s de c r o i s e r P a u l. Il s ’e n v a ? d e m a n d e
Maxence.
— Non. Il e s t allé c h e r c h e r s a t r o u s s e p o u r e x a m i n e r J e a n -
Pierre qui s ’e s t sen ti mal à la fin du repas...
— Ah, j e vois, un m é d e cin nul qui soigne un e s c r o c 2 ! Tu es sûr
q u ’il ne f a i t p a s s e m b l a n t d ’ê t r e m a l a d e p o u r d e m a n d e r d e s
d é d o m m a g e m e n ts ?
— Tais-to i ! A rr ê te a v ec c e s h isto ire s ! Les invités p o u rra ie n t
t ’enten d re.
— Ton père a raison, dit Marie qui v ien t d’arriver.
— Tu sais bien que j e n ’ai j a m a is su p p o rté Je a n - P ie r r e , m ê m e
quand j ’é ta is p e tit ! Il m e n t to u t le te m p s.

1• A la b on n e h e u re ! : au bo n m o m e n t . Ici, c ’e s t iro niqu e. A lb ert r e p r o c h e


à son fils d ’ê t r e en re t a r d .
2- Un e s c r o c : p e r s o n n e m a lh o n n ê t e .

51
Au Lis des vallées

— Il a p e u t - ê t r e c h a n g é . .. r é p l i q u e M a r ie . S o n d i v o r c e l’a
beau co u p a f f e c t é e t il a besoin du so u tie n de la famille.
— Mais q u ’e s t - c e que tu r a c o n t e s ? Tu Pas to u jo u rs d é t e s t é , toi
aussi !
— É co u te, t o u t ça, c ’e s t du p a ssé . Et de to u te fa ç o n , tu é ta is
trop p e tit pour co m p ren d re...
Marie parle un peu avec M ax ence. Elle e s t c o n t e n t e qu ’il so it là,
m ê m e si elle au rait p r é fé r é qu ’il arrive pour le d éjeuner. Elle n ’a
ja m a i s réussi à in s ta u r e r un rap p o rt de co m p licité avec son fils, e t
elle en so u ffre beaucoup.
P e n d a n t ce te m p s , Paul e x a m i n e J e a n - P i e r r e . Il d ia g n o stiq u e
un sim ple virus. J e a n - P i e r r e e s t c e r t a i n e m e n t alc o o liq u e e t son
foie e t son e s t o m a c s o n t fragiles. Paul lui d onne un c a c h e t c o n t r e
la n a u s é e e t lui dit de ne rien m a n g e r j u s q u ’au lend em ain.

La so iré e se p a s s e bien. Les invités s o n t d éten d u s e t a p rè s un


e x c e l l e n t d în e r c u is i n é p a r C é cile e t M arie , ils é c o u t e n t de la
m u siqu e, b a v a rd e n t e t jo u e n t au bridge. M ax en ce f a it un e f f o r t : il
ne s o r t pas e t prend m ê m e p a rt au x c o n v e rs a tio n s .
Un peu plus t a r d , M arie m o n t e v o ir so n c o u s in . L o r s q u ’elle
re v ie n t au salon, Paul lui d e m a n d e si le c a c h e t c o n t r e la n a u s é e a
fa it e f f e t .
— J e p e n s e qu e oui, r é p o n d M arie. Il a fini p a r s ’e n d o rm ir,
c ’e s t bon signe, non ?
V ers onze h eu res, to u t le m o nd e se re tire d ans sa c h a m b re . Le
silen ce to m b e sur le Lis d e s v a llé e s ...

52
C o m p r é h e n s i o n écrite et orale

^ Écoutez l’e n reg istrem en t du ch ap itre, puis coch ez les p h rases qui
correspondent à l’histoire.

1 a EZ Apnès le repas, les invités jouent aux cartes et passent tout


l’après-midi dans le salon,
b EZi APrès le repas, les invités bavardent dans le salon avant de
monter dans leurs chambres pour se reposer un peu.

2 a [EE Marie apporte une tisane à Jean-Pierre.


b EE] Cécile apporte une tasse de thé à Jean-Pierre.

3 a [EE Au cours de l’après-midi, Jean-Pierre se sent de plus en plus


mal : Marie demande à Paul de l’examiner,
b EZI Marie appelle un médecin de garde parce que Jean-Pierre se
sent de plus en plus mal.

4 a EZI Maxence arrive en retard parce qu’il a été retenu par une
répétition au théâtre,
b EZ Maxence arrive en retard parce que sa voiture est tombée
en panne.

5 a EZ Jean-Pierre a un virus.
b EZ Jean-Pierre a une intoxication alimentaire.
6 a EZ Les invités passent une excellente soirée.
b EZ Les invités passent une mauvaise soirée : ils sont tous
malades.

jl Lisez le chapitre, puis répondez aux questions.

1 Qui se sent mal, à part Jean-Pierre ?


2 Quels sont les symptômes de Jean-Pierre ?
3 Que reproche Albert à son fils ?
4 Que pense Maxence de Paul et de Jean-Pierre ?
G ra m m a ire
Le co n d itio n n e l
Le conditionnel sert à suggérer ou à demander quelque chose poliment,
donner un conseil, exprimer un désir ou un regret.
On l’emploie également dans les phrases hypothétiques ou pour exprimer
un futur dans le passé.

Le conditionnel présent
On d evrait d 'ab ord en p a r ler à Paul.
Il f a u d r a it q u e tu ailles voir Jean -P ierre.
Pour former le conditionnel présent, on ajoute les terminaisons -ais, -ais,
-ait, -ions, -iez, -aient à l’infinitif du verbe.
Parler : j e p a rler-a is, tu p a rler-a is, etc.
Finir : je fin ir -a is , tu fin ir-a is, etc.
Dormir : j e d orm ir-ais, tu d orm ir-ais, etc.

La plupart des verbes du 3 e groupe sont irréguliers : le radical peut être


différent de celui de l’infinitif. Par exemple, les verbes en -re perdent le e
final de l’infinitif. Voici quelques verbes irréguliers :
Être : j e sera is Aller:j ’iraiss Prendre : j e p ren d rais
Avoir : j'au rais Faire :j e fe r a is Vouloir : j e vou drais, etc.

Le conditionnel passé
Le conditionnel passé se forme avec l’auxiliaire ê tre ou avoir au
conditionnel présent suivi du participe passé du verbe.
Tu a u ra is p u trou ver une m eilleu re ex cu se !
M arie a u r a it préféré q u e son fils arrive p ou r le déjeuner.
Attention ! Il faut accorder le participe passé avec le sujet si l’auxiliaire
est le verbe être.
M arie s e r a it a llé e s e r e p o s e r si Jea n -P ie rre n'avait p a s é t é m a la d e .

Conjuguez les v e rb e s e n tr e p a re n th è s e s au co n d itio n n e l p a ssé .


A ttention à l’accord du participe passé !

1 Elles (pren dre) volontiers un café.


2 Ils (<devoir) ...... , prendre un verre d’eau.
3 Elles (arriver) . en retard sans ton aide.

54
4 Elle ( v en ir)...............................avec nous si elle avait pu.
5 Vous (m a n g er) .....................................des frites, si vous n’étiez pas au
régime !
6 Ils (arriver) .............................. avant nous si nous avions pris le train.

^ Conjuguez les verbes entre parenthèses au conditionnel présent, puis


récrivez les phrases au conditionnel passé.

1 Ça m ’ ( é to n n e r ) ..................... qu’il arrive à l’heure !

2 Les invités ( jo u e r ) ........................volontiers au bridge.

3 Tu (d e v o ir )........................prendre un cachet contre la nausée.

4 Sans ton soutien, il (fin ir )........................par se décourager.

5 Nous (p o u v o ir)........................organiser une fête dans le jardin.

6 Vous ( s a v o ir ) ........................répondre à cette question ?

Production écrite et orale


iQgrir %
f Vous écrivez un courriel à un(e) am i(e) pour lui ra co n te r com m ent
s’est déroulé votre voyage aux États-U nis.

Vous devez aller au cin ém a avec un(e) am i(e), m ais vous ne vous
sentez pas très bien. Vous décidez donc d’annuler et vous lui expliquez
ce qui ne va pas.
►►► PROJET INTERNET < «
La Fête de la m usique
Rendez-vous sur le site www.blackcat-cideb.com . Écrivez le titre ou
une p a rtie du titre du livre d an s la b arre de re c h e rc h e , puis
sélectionnez le titre. Dans la page de présentation du livre, cliquez sur
le nom du projet Internet pour accéder aux liens.
A Cliquez sur « La Fête de la musique ? » - « Esprit de la Fête », puis
répondez aux questions.
t Quand cette fête a-t-elle été lancée ?
k Quand a-t-elle commencé à être exportée ? À quelle occasion ?
t Que lui a-t-on consacré en 1 9 9 8 ?
B Cliquez sur « La Fête de la musique ? » - « Partenaires », puis dites
quels sont les partenaires de la manifestation.
C Cliquez sur « Faites la fête : organisez un concert » -
« Mode d ’emploi - France », puis répondez aux questions.
^ À Paris, quelle association est chargée de coordonner
l’ensemble de la manifestation ?
► Quels sont les principes fondateurs de la fête ?
k Quelle est la mission de l’association ?
t Qui doit-on informer lorsqu’on a trouvé le lieu du concert ?
D Cliquez sur « International » - « Affiches internationales », choisissez
deux affiches, décrivez-les et dites pourquoi vous les avez choisies.
Fête de la Musique

28ème
2009 tu**** rxz, <4l &.

La Fête de la Musique ?

Thématique 2009
«OO»
J

->


i.\I Y
Accueil I Lettre d'information votre email...

Faites la Fête ->


La Féte de la Musique a été créée en 1982 par Jack Lang.
International -»

Succès international, phénomène de société (un timbre poste lui est consacré en
Espace Presse -» 1998), la Fête est aussi porteuse des nouvelles tendances musicales, que souvent elle
annonce, que toujours elle traduit: renouveau des musiques traditionnelles,
explosion des musiques du monde, développement des chorales, apparition du rap,
de la techno, retour au carnaval musical...

Sa réussite visible en centre-ville occulte bien d’autres dimensions : elle entre dans les prisons, partage la vie
des malades et du personnel à l'hôpital, rapproche les établissements scolaires et (es écoles de musique,
établit des liens et des échanges entre la ville et la banlieue, irrigue les communes rurales, valorise le travail de
plusieurs mois ou de toute une année d'un individu, d'un groupe, d’une association ou de toute une
communauté. Sans être jamais instrumentalisée, la Féte de la Musique favorise ainsi naturellement la
démocratisation de l'accès aux pratiques artistiques et culturelles.

La réussite de la Fête est d'abord celle des multiples réseaux qui s'activent!
en prévision du 21 juin. Ils peuvent être institutionnels, comme les Théâtres!
Lyriques, les Orchestres nationaux et régionaux, les Ensembles de musique I
de chambre, les Conservatoires, les Ecoles de musique..., professionnels!
comme les Scènes de Musiques Actuelles (SMAC) et Cafés Musique ou les |
Antennes du Printemps de Bourges.

56
Un étrange coup de fil

fou te la nu it, le v e n t sou ffle p a r ra fa le s. Les in v ités o n t du m al à J B S


tro u v e r le so m m eil...
Malgré les v o le ts f e r m é s , A lbert p e n se que l'alarm e p o u rrait se
d éclen ch er e t il se lève pour la d éb ran ch er. Mais une fois réveillé,
a du mal à se rendorm ir.
Philippe, qui la veille au so ir c o m m e n ç a i t à se s e n t i r un peu
n i e u x , f a i t un c a u c h e m a r e t se r é v e i lle en s u r s a u t . L o r s q u ’il
allume la lam pe de ch e v e t, sa f e m m e n ’e s t pas là...
Marie aussi se réveille en pleine nuit. Le s iff le m e n t du v e n t à
travers les v o le ts l’e m p ê c h e de se rendorm ir. Elle décide donc de
se p ré p a re r une cam om ille. Avant de d e s c e n d re à la cuisine, elle
passe d ev a n t la c h a m b r e de son cousin e t e n tro u v re d is c r è t e m e n t
•a porte. La lu m ière e s t é t e i n t e e t J e a n - P i e r r e e s t co u c h é su r le
- ° t é . H a l’air de d o rm ir. M arie r e f e r m e la p o r t e . Elle s ’a v a n c e
d a n s l ’o b s c u r i t é j u s q u ’a u x p r e m i è r e s m a r c h e s d e s e s c a l i e r s
lo rsq u ’elle s e n t une m a in g la c é e s e p o s e r su r so n b r a s . Elle se
reto urne en s u r s a u t a n t.
Virginie ? Mais q u ’e s t - c e que tu fa is là, dan s le noir ?

57
Au Lis des vallées

— Philippe n ’arrive p as à dormir, a lo rs j e m e suis dit q u ’une


p e tite ti s a n e lui f e r a it du bien.
— Tu m ’a s f a i t u n e p e u r b l e u e 1 ! A v e c c e t t e h i s t o i r e de
c a m b r i o l a g e e t c e t t e a l a r m e qui m a r c h e u n e f o is s u r d eu x , j e
croy ais que...
— Je suis d éso lée, dit Virginie. Je ne voulais pas t ’effray e r. Je
n ’ai pas allumé la lum ière p a rc e que j ’avais peur de réveiller to u t
le m o n d e. Et toi ? Qu’e s t - c e que tu fais d eb o u t à c e t t e h e u re -là ?
— Moi non plus, j e n ’arrive pas à dormir. Viens, allons dans la
cuisine.
Sophie e t Paul se réveillent eux aussi à plusieurs rep rises, puis
ils f i n i s s e n t p a r se re n d o rm ir. Ils c r o i e n t e n t e n d r e d es v o ix en
p ro v e n a n ce de la c h a m b re de J e a n - P ie r r e , m ais ils se d ise n t que
ça doit ê t r e le ven t. Et puis, Paul e s t im e qu ’il a fa it son travail e t
q u ’à p r é s e n t, c ’e s t à Marie de s ’o cc u p e r de son cousin.

Le v e n t c e s s e v ers cinq h eu res du m atin. Une heu re plus tard,


le soleil se lève e t la jo u r n é e de Cécile c o m m e n c e : elle f a it un peu
de m é n a g e e t p ré p a re le p e tit-d é je u n e r.
L o r s q u ’e l l e m o n t e à l ’é t a g e p o u r r é v e i l l e r m a d a m e de
L o n g c h a m p , C é c ile s ’a p e r ç o i t q u e la p o r t e de la c h a m b r e de
m o n sie u r M ichelet e s t e n tro u v e rte . Curieuse, elle s ’approche... Le
m alad e n ’e s t plus d ans son lit : il e s t éten d u par te r r e non loin de
la porte. Il s e m b le in c o n scie n t. E ffray ée , Cécile se précipite dans
le couloir pour a v ertir les Longcham p.
— Au s e c o u rs ! À l’aide ! M ad am e Marie, venez vite, j e crois que
v o tre cousin a eu un m alaise !

1. F a ire un e p e u r b le u e à q u e l q u ’un : f a ir e t r è s p eu r à q u e l q u ’un.


Au Lisdes vallées

Marie e t A lbert se lè v en t im m é d ia t e m e n t. Ils e n t r e n t d ans la


c h a m b r e de J e a n - P i e r r e e t e s s a ie n t de le réveiller, m ais il e s t bel
e t bien évanoui 2. Alerté par les cris de Cécile, Paul se précipite lui
aussi d ans la c h a m b r e du m alade.
— Il n ’y a p as une m in u te à p e rd re : il f a u t i m m é d i a t e m e n t
ap p eler le S am u 3 ! o rd o n n e -t-il.
L’a m b u la n c e arrive une d e m i-h e u re plus tard.
— P o u rq u o i a v e z - v o u s m is a u t a n t de t e m p s p o u r a r r i v e r ?
s ’é c r i e Paul. Nous v o u s a v o n s a p p e l é s il y a plus d ’u ne d e m i -
heu re ! Et vous saviez que c ’é t a it grave !
— Il y avait un a c c id e n t sur la ro u te e t la police a vait installé
un p é r i m è t r e de s é c u r i t é , r é p o n d le m é d e c i n du S a m u . Nous
a v o n s dû f a i r e un d é t o u r 4 . Ils o n t a r r ê t é le c h a u f f e u r en é t a t
d’iv resse. Ils v o u laien t q u ’on l’e m m è n e à l’hôpital, m ais on leur a
dit que nous avions une u rgen ce.
M a l h e u r e u s e m e n t , q u e l q u e s m i n u t e s plus t a r d , le m é d e c i n
c o n s t a t e le d é c è s de J e a n - P i e r r e . Il a a p p a r e m m e n t s u c c o m b é à
une crise cardiaqu e.
Lorsque le s in v ité s apprennent la n o u v e l l e , ils s o n t
b o u lev e rsés. Marie ne se s e n t pas bien. Paul cr a in t q u ’elle ne f a s s e
une crise de n e r fs e t lui p ro p o se un c a lm a n t, m ais elle re fu se.
Le m é d e c i n u r g e n t i s t e s e t r o u v e e n c o r e d a n s la c h a m b r e ,
lo rsq u ’un té lé p h o n e p o rta b le se m e t à vibrer. S a n s trop réfléchir,
le m é d e cin d é c ro ch e . Une voix d’h o m m e lui répond :
— Allô ? Ah, en fin ! C’e s t toi, J e a n - P i e r r e ? Mais q u ’e s t - c e qui
s ’e s t p a ssé ?

2. Évanou i : i n c o n s c ie n t .
3. Le S am u : s e r v i c e d ’aide m é d ic a le u r g e n t e .
4. F a ire un d é to u r : ne p a s p r e n d re le c h e m i n le plus d ir ect.

60
Un étrange coup de fil

— Non, ce n ’e s t pas J e a n - P ie r r e . Je suis m o n sie u r L herm itte, j e


suis médecin...
— M édecin ? Mais où e s t J e a n - P i e r r e ? Il va bien ? Il m ’a appelé
en p le in e n u it, il a v a i t du m a l à p a r l e r e t j e n ’ai p a s c o m p r i s
g ra n d -c h o s e à ce q u ’il m ’a dit. J ’ai e s s a y é de r a p p e le r plusieu rs
fois, m ais il n ’a pas répondu...
— Qu’e s t - c e q u ’il vous a dit e x a c t e m e n t ?
— Je v ie n s de vo us dire que j e n ’ai rien co m p ris... Enfin, il a
parlé de poison ou quelque c h o se c o m m e ça, mais...
— Vous ê t e s sûr de ce que vous dites ?
— Oui... Mais vous allez m e dire ce qui se p a s s e à la fin ?
— É c o u tez , j e suis v r a i m e n t d é so lé , m a is m o n s ie u r M ich elet
est m o rt. Je vous en prie, ne vous éloignez pas de v o tre té lé p h o n e .
La police va vous c o n t a c t e r : vous ê t e s p e u t - ê t r e té m o in d ans une
affaire de m e u rtre .
— Une a ffa ire de quoi ?
Mais le m é d e cin a d éjà ra c c ro c h é . Il appelle i m m é d ia t e m e n t la
police, puis il r e jo in t les p ro p rié ta ire s d ans le salon.
— Je vien s d ’a p p e le r la police ! leur a n n o n c e -t -i l. Elle d ev ra it
arriver d’une m inu te à l’a u tre a c c o m p a g n é e d’un m é d e cin légiste.
— La police ? Un m é d e cin légiste ? Pourquoi ? d e m a n d e Marie.
— V o tre co u sin n ’e s t p e u t - ê t r e pas m o r t de m o r t natu relle ...
répond le m édecin.
— C o m m e n t ça ?! s ’écrie Marie. Je veu x le voir !
— P erso n n e ne doit e n t r e r dans sa c h a m b r e a v a n t l’arriv ée de
‘a police. Et p e rs o n n e ne doit q u itte r la m aison . C’e s t un o rd re !
D evant la d é te r m in a tio n du m é d e cin , Marie n ’in siste pas. Elle
se lève e t va d ans la cuisine p ré p a re r un c a f é pour s e s invités...

61
C o m p réh e n sio n écrite et orale

d elf^ Écoutez l’en registrem en t du chapitre, dites si les affirm ations sont
vraies (V) ou fausses (F), puis corrigez celles qui sont fausses.

V F
1 Les invités n’arrivent pas à dormir à cause du vent.

2 Marie se lève pour débrancher l’alarme.

3 Philippe fait un mauvais rêve.

4 Quand Marie va voir Jean-Pierre, celui-ci est réveillé.

5 En descendant les escaliers, Marie s ’aperçoit qu’elle


n’est pas seule.

6 Paul et Sophie entendent Marie et Albert se disputer.

7 Le lendemain matin, Cécile s ’aperçoit que la porte de


la chambre de Jean-Pierre est entrouverte.

8 Jean-Pierre est étendu par terre : il demande à Cécile


de l’aider à se relever.

9 L’ambulance arrive immédiatement.

10 D’après le médecin, Jean-Pierre a peut-être été assassiné. Q

62
^ Jl
Q Lisez le chapitre, puis dites qui fait ou a fait quelle action.

1 Elle avertit immédiatement ses patrons. .........................................


2 II se met en colère contre le médecin. .........................................
3 Elle va préparer une tisane pour son mari...................................................
4 II appelle la police. .........................................
5 Elle prépare le petit-déjeuner. .........................................
6 II répond au téléphone. .........................................

Enrichissez votre vo c a b u la ire

^ Complétez ces m ots utilisés dans le chapitre.

des v e une _ a ___ e ___ d e s ___ _ r ___


c v d’________ i .

Jne u c_ un p u n t _________ o
r le

63
G ra m m a ire
Le g é ro n d if
Le gérondif se forme en ajoutant la préposition en devant le participe
présent.
Infinitif : m a r c h e r
Participe présent : m a rc h a n t
Gérondif : en m archant

Infinitif : fin ir
Participe présent : fin is s a n t
Gérondif : en fin issa n t

Infinitif : p ren d re
Participe présent : p ren a n t
Gérondif : en prenant

Le gérondif indique la sim ultanéité par rapport au verbe principal.


En passant d ev a n t la c h a m b r e d e son cousin, elle en trou vre d isc rète m e n t
la p o r te . (Elle entrouvre la porte au m o m en t où elle passe devant la
chambre).

Il peut également exprimer le m oyen/la manière, la cause, la condition


ou le but.
M arie s e retou rn e en sursautant, (ici, le gérondif indique la manière dont
elle se retourne).

En entend ant les cris d e Cécile, Paul s'est p r éc ip ité d a n s la c h a m b r e d e


Jea n -P ierre, (cause : Paul s ’est précipité parce qu’il a entendu des cris).
P a u l a p p e l l e l ' a m b u l a n c e en e s p é r a n t q u ' e lle s a u v e J e a n - P i e r r e .
(but : Paul a appelé l’ambulance pour qu’elle sauve Jean-Pierre).

A ttention ! Le sujet du gérondif et le sujet du verbe de la proposition


principale doivent toujours être les mêmes !
Dans le prem ier exemple, M arie e st le su jet de se r e to u r n e et de en
su rsau tan t. Dans le deuxième exemple, Paul est le sujet de en e n ten d a n t
et de s est p récip ité et, dans le troisième, Paul est le sujet de a p p e lle et
de en esp éra n t.

64
0 Transform ez les phrases en m e ttan t les form es verbales soulignées
au gérondif.

1 Je l’ai rencontré quand je sortais de l’ascenseur.

2 Elle a appris cette nouvelle pendant qu’elle écoutait les infos du


soir.

3 Si tu fais attention au verglas, tu ne risques pas de glisser.

4 Ils ont trouvé ce sac à dos alors qu’ils se promenaient dans le parc.

5 Le cambrioleur est entré dans la maison. Il est passé par la fenêtre.

6 Alors qu’elle se rendait sur les lieux de l’accident, l’ambulance a été


retardée par un bouchon.

7 Quand Marie a senti une main glacée sur son bras, elle a eu une
peur bleue.

8 Si tu te reposes un peu, tu te sentiras mieux.

Production écrite et orale

Q E lfO Il vo u s e s t d éjà a rriv é d ’a v o ir t r è s p eu r ? R a c o n te z en q u elles


circonstances.

Un membre de votre famille ne se sent pas bien. Téléphonez à votre


médecin pour lui dem ander de venir l’examiner.

65
C H A P IT R E 7

L’enquête commence...

Le co m m issa ire Vanlin a rriv e peu de te m p s a p rè s e t s ’e n tr e tie n t \


a v e c le m éd e cin . Ce d e rn ie r lui ra c o n te to u t ce qui s ’e s t p a ss é
depuis son a rriv é e ch ez les Longch am p.
Le co m m issaire prend le portable de la victim e pour co n trô ler les
appels e ffe c tu é s et reçus : Michelet a appelé un num éro pendant la
nuit e t il a reçu plusieurs appels de ce m ê m e n um éro. Le d ernier
date du m atin m êm e, co m m e le lui a ra c o n té le médecin du Samu.
Après avoir e x a m in é le c a d a v re , le m é d e cin lé g iste co n c lu t à
une crise cardiaqu e. Le c o m m is s a ir e fa it t r a n s p o r t e r le c a d av re à
la m o r g u e p o u r lui f a i r e s u b i r u n e a u t o p s i e e t d e s t e s t s
to x ico lo g iq u es. Il té lé p h o n e en su ite au m y s té rie u x in connu qui a
appelé le p o rta b le de M ichelet, lui explique en q u elq u e s m o ts la
situ a tio n e t lui d em a n d e de se ren dre le plus r a p id e m e n t possible
au c o m m is s a r ia t. Il ne veu t pas tire r de co n clu sio n s hâtiv es, m ais
la m o r t de ce M ichelet lui se m b le v r a im e n t su sp e c te .
La v ictim e e s t m o r te depuis m a i n t e n a n t deux h eu res, lorsque
le c o m m is s a ir e pro c èd e à un p re m ie r in te rr o g a to ire .

66
L’enquête commence.,

— Vous avez re m a rq u é quelque c h o s e de s u s p e c t ? d e m a n d e -t -


il aux p ro p riétaire s, au x invités e t au pe rso n n el.
V i s i b l e m e n t , p e r s o n n e n ’a rie n r e m a r q u é . Le c o m m i s s a i r e
apprend que la v ic tim e a c o m m e n c é à se s e n t ir mal p e n d a n t le
d é je u n e r e t que to u t le m o n d e, y co m p ris le d o cte u r D im an che qui
l’a e x a m i n é e , a p e n s é à une c r is e de fo ie . J e a n - P i e r r e a v a it en
e f f e t b eau co u p m a n g é e t su rto u t b eau co u p bu.
— Q uels é t a i e n t v o s r a p p o r t s a v e c la v i c t i m e ? d e m a n d e le
co m m is s a ir e aux ép ou x de Longcham p.
— C’é t a i t m o n co u sin , ré p o n d M arie. Il v e n a i t de r e n t r e r du
Canada. Ça fa is a it dix an s q u ’on ne l’av ait pas vu...
— Vous vous en te n d ie z bien ?
— Oui... dans l’e n se m b le , dit Albert.
— Qu’e n te n d e z -v o u s par « d ans l’e n s e m b le » ?
— D is o n s q u e n o u s a v o n s é t é a s s o c i é s p e n d a n t p l u s i e u r s
a n n é e s . Puis, un b eau jour, J e a n - P i e r r e a to u t qu itté pour p a rtir au
C anada. C om m e ça, sa n s avertir. Bien sûr, nous avo n s eu de gros
problèm es...
— Des p ro b lè m e s fin a n c ie rs ?
— Oui, c ’e s t ça.
— Et a u jo u rd ’hui ?
— A ujourd’hui, nous avo n s r e m o n t é la p e n te, co n c lu t Albert.
— C’e s t vous qui avez é t é c a m b rio lé s la s e m a in e d ern ière ?
— Oui. Mais quel e s t le rap p o rt avec la m o r t de m on cousin ?
d em an d e Marie.
— Je ne sais pas... Mais quand la police e s t appelée deux fois de
su ite d an s la m ê m e m a is o n , à q u e lq u e s jo u r s d ’in te rv a lle , c ’e s t
r a r e m e n t u n e c o ï n c i d e n c e .. . V o u s d is ie z d o n c q u e v o u s a v ie z
r e m o n t é la p e n te, n ’e s t - c e pas, m o n sie u r ?

67
Au Lis des vallées

— C’e s t e x a c t, m ais pourquoi c e t t e q u estio n ?


— P arce que le bruit co u rt que c e t t e p ro p riété e s t en v en te...
— En v e n te ? d e m a n d e Albert, surpris.
— C’e s t m o n s i e u r D u valier, l’a s s u r e u r , qui m e l’a d it. À c e
p r o p o s , n o u s a v o n s a r r ê t é un h o m m e qui c o n d u i s a i t en é t a t j
d ’iv resse... Nous avo n s re tro u v é de l’a rg e n te rie d an s son co ffre.
— De l’a r g e n te r ie ! s ’e x c la m e Marie. Mais...
— A p p a re m m e n t, ce m o n sie u r ne sa v a it pas que son c o f fr e en
é t a it rempli ! dit le c o m m is s a ir e en riant. Ne vous inquiétez pas, î

m a d a m e , nous v é r ifie ro n s si c ’e s t bien la v ô tre .


P uis, c ’e s t au t o u r de P h ilip p e D u b r a ë l d ’ê t r e i n t e r r o g é . Il
a f f i r m e a v o i r é t é lui a u s s i l’a s s o c i é de J e a n - P i e r r e d ix a n s
a u p a ra v a n t e t c o n firm e to u t ce q u ’a dit Albert.
Paul e t S o p h ie d is e n t ne j a m a i s a v o ir vu m o n s ie u r M ic h e le t 1
a u p a r a v a n t . M arie leur a v a i t p a rlé de lui, m a is ils n e l’a v a i e n t
j a m a i s r e n c o n tr é .
— Nous a v o n s f a i t s a c o n n a i s s a n c e hier, n ’e s t - c e p a s , m a
ch é rie ? dit Paul, en s ’a d r e s s a n t à sa fe m m e .
— Bien sûr...
— Il ne m ’a p a s fallu b ien lo n g t e m p s p o u r c o m p r e n d r e qu e I
c ’é t a it un alcoolique e t un co u reu r de ju p o n s ! a jo u te Paul.
— Vous ê te s m é d e c in , n ’e s t - c e p a s ? lui d e m a n d e le 1
co m m is s a ir e .
— Je suis d ié té ticie n , oui. J ’ai e x a m in é m o n sie u r M ichelet d an s 1
l’ap rè s-m id i e t j e lui ai d o n n é un c a c h e t c o n t r e la n a u s é e . Je ne 1
p e n sa is pas que c ’é t a it aussi grave, bien sûr !
Enfin, le c o m m i s s a ir e in te rr o g e M ax en ce . Ce d ern ier r a c o n t e |
q u ’il e s t a r r i v é d a n s l’a p r è s - m i d i e t q u ’à c e m o m e n t - I à , J e a n - j
Pierre é t a it d éjà co u ché. Il ne l’a d onc pas vu.

68
Au Lis des vallées

— Qui e s t e n t r é d an s la c h a m b r e de la victim e, mis à p a rt le


d o c te u r D im anche ? d e m a n d e Vanlin.
— Moi, bien sûr, j e suis allée le voir plusieurs fois, dit Marie. Et
puis Cécile, ce matin...
— C’e s t elle qui l’a tro u v é in c o n scie n t, n ’e s t - c e pas ?
— Oui, in te rv ie n t Albert. Nous au rio ns dû le la isser seul, c ’e s t
ç a ? Mais où v o u le z -v o u s en v e n ir a v e c t o u t e s v o s q u e s t io n s ?
P ou rqu o i p e n s e z - v o u s que J e a n - P i e r r e n ’e s t p a s m o r t de m o r t
n atu relle ?
— C alm e-toi, Albert, dit Marie. Tu vas voir, ça va s ’a rran g er...
La so n n e rie du p o rta b le de Vanlin in te rr o m p t l’in te rr o g a to ire .
— Vanlin, j ’é c o u te . Ah, d’acco rd . Il v ien t d’arriver ? Bon, f a it e s -
le p a tie n ter, j ’arrive.
Le c o m m is s a ir e r a c c r o c h e , puis il s ’a d r e s s e à t o u t le m o n d e :
— J e v o u s p r i e r a i s de n e p a s q u i t t e r la m a i s o n . Un a g e n t
su rveillera la c h a m b r e de m o n sie u r M ichelet. Je dois m e re n d re au j
co m m is s a ria t... I
Sur le chem in, Vanlin r a s s e m b le s e s idées. Le c a m b rio la g e de la 1
s e m a in e d e rn iè re lui av ait d é jà se m b lé bizarre : l’a s s u r e u r é t a i t I
ven u au c o m m i s s a r i a t pour dire q u ’il s ’a g is s a i t p e u t - ê t r e d ’une
s i m u l a t i o n . Et les L o n g c h a m p o n t v r a i s e m b l a b l e m e n t d es
difficu ltés fin a n ciè re s... Ils a u ra ie n t e f f e c t iv e m e n t pu sim uler un
ca m b rio la g e pour to u c h e r l’a r g e n t de l’a s s u ra n c e .
« L’a r r e s t a t i o n de c e t h o m m e a v e c de l’a r g e n t e r i e d a n s so n ;
c o ffr e ré so u d ra it s û r e m e n t l’a ffa ire, se dit le c o m m is s a ir e . Mais il
r e s t e la m o r t du c o u s i n . .. E s t - c e q u e le s d e u x a f f a i r e s s o n t
liées ? »

70
C o m p réh e n sio n écrite et orale

p Écoutez l’e n reg istrem en t du ch ap itre, puis cochez les p h rases qui
correspondent à l’histoire.

1 a Q Jean-Pierre a appelé plusieurs numéros pendant la nuit,


b Q Jean-Pierre a reçu plusieurs appels du même numéro.

2 a Q Selon le médecin légiste, la victime est morte d’une crise


cardiaque.
b Q Le médecin légiste pense que la victime a été assassinée.

3 a Q Albert avoue au commissaire qu’il a des problèmes


financiers en ce moment,
b Q Albert est surpris lorsqu’il apprend que le Lis serait
en vente.

4 a Q D’après le commissaire, le cambriolage et la mort de


Michelet sont certainement liés,
b O Le commissaire pense que le cambriolage n’a aucun
rapport avec la mort de Michelet.

5 a Q Le commissaire affirme que l’argenterie retrouvée dans le


coffre d’une voiture appartient à Marie,
b Q Le commissaire informe les époux de Longchamp que la
police vient d’arrêter un homme en état d’ivresse.

6 a Q Paul dit qu’il connaît très bien Jean-Pierre.


b Q Paul affirme qu’il n’a jam ais vu Jean-Pierre auparavant.

7 a Q Marie a trouvé son cousin inconscient.


b Q C’est Cécile qui a trouvé Jean-Pierre inconscient.

8 a O Le commissaire fait surveiller la chambre de Jean-Pierre,


b [ ] Le commissaire demande aux invités de quitter la maison
au plus vite.

71
d elf@ Lisez atten tivem en t le chapitre, puis répondez aux questions.

1 À qui le commissaire téléphone-t-il ?


2 Pourquoi est-ce que tout le monde a pensé à une crise de foie
lorsque Jean-Pierre s ’est senti mal ?
3 Que dit monsieur Dubraël au sujet de Jean-Pierre ?
4 Quelle est l’opinion de Paul à propos de Jean-Pierre ?
5 Que raconte Maxence au commissaire ?
6 Pourquoi le commissaire quitte-t-il la maison ?

G ra m m a ire
Le passé récent
II vient d'arriver ?
Le passé récent exprime une action qui s’est déroulée il y a très peu de
temps par rapport au moment où l’on parle : cette action vient (ou venait)
de se dérouler.
Il se forme avec le verbe venir conjugué + de + l’infinitif du verbe.
Il venait de rentrer du C an ad a.

Q Transform ez les phrases au passé récent.

1 II est arrivé il y a cinq minutes.

2 Cette filiale a été ouverte récemment.

3 Je l’ai rencontré tout à l’heure.

4 L’accident s’était produit peu de temps auparavant.

5 Ils s ’étaient mariés la veille.

6 Le train est parti depuis deux minutes.

72
m à ▼n \
A l V I

0 Répondez aux questions en employant le passé récent.

1 Tu as appelé tes parents ?


Oui, ............................................................
2 Le commissaire est parti ?
Oui, ............................................................
3 Vous avez vu ma cousine en ville ?
Oui, ............................................................
4 Ils ont reçu ma lettre ?
Oui, ............................................................
5 Tu as pris le courrier ?
Oui, ............................................................
6 Marion est arrivée ?
Oui, ............................................................

Enrichissez votre v o c a b u la ire

Q Retrouvez le sens des expressions suivantes.

1 En quelques mots.
a Q Rapidement.
b Q Longuement.
2 Bien s’entendre avec quelqu’un,
a Q Avoir une bonne ouïe.
b Q ] Avoir de bons rapports avec quelqu’un.
3 Remonter la pente.
a Q Escalader une montagne.
b Q Rétablir une situation difficile.
4 Être en état d’ivresse.
a Q Avoir bu trop d’alcool,
b Q Être très triste.
5 Un coureur de jupons,
a [ ] Un séducteur,
b □ Un cycliste.

73
© Dites quel type de médecin doit consulter chaque personnage.

un dentiste un diététicien un généraliste


un vétérinaire un ophtalmologue un pédiatre

1 Julien a 5 ans. Depuis ce matin, il a un peu


de fièvre. .............
2 Le père de Julien ne se sent pas bien non plus.
Il a mal à la gorge et il tousse. .............
3 Félix est un joli chat siamois. Il a trois mois et
il doit se faire vacciner. .............
4 Léa a la vue qui baisse. Elle ne peut plus conduire
la nuit. ..............
5 Paul est tombé en faisant du ski. Il s’est cassé
une dent. ..............
6 Lola doit perdre quelques kilos. Mais seule,
elle n’y arrive pas ! ..............

P rodu ctio n écrite et orale

D ELF^ Vous écrivez une le ttre à un(e) am i(e) pour lui ra c o n te r que vous
venez de gagner un w eek-end pour deux personnes dans un village de
m ontagne. Racontez-lui ce que vous venez de faire après avoir appris
la nouvelle.

0 Vous sav ez qu’un am i n ’a pas de n ou velles d’une fille qu’il aim e


beaucoup et qu’il n’ose pas inviter à sortir avec lui. Vous rencontrez
cette fille par hasard et elle vous demande justem ent des nouvelles de
cet ami ! Téléphonez-lui pour lui racon ter ce qui vient de se passer.

74
L orsq u e Vanlin a rriv e au c o m m is s a ria t, l’h o m m e l’a tte n d d an s B g fr
son b u reau .
— Bonjour, m onsieur. Pou vez-vous m e d o n n e r v o tre nom , s ’il
vous plaît ?
— Je m ’appelle J a c q u e s Musquin.
— Et que f a it e s - v o u s d an s la vie, m o n sie u r Musquin ?
— J ’ai une s o c ié t é d’im p o rt- e x p o rt. Je travaille su rto u t avec le
Canada.
— A vec le C a n a d a ? C’e s t c o m m e ç a q u e v o u s a v e z c o n n u
m o n sie u r M ichelet ?
— Non, nous nous c o n n a is s o n s depuis l’e n f a n c e . Il a travaillé
pour moi quand il s ’e s t installé au Canada. P e n d a n t qu elques mois
se u le m e n t, m ais nous s o m m e s to u jo u rs r e s t é s en c o n t a c t . M êm e
si d e r n iè r e m e n t , av ec son divorce, s e s cou ps de fil se s o n t f a it s
plus ra res... Je ne l’avais pas vu depuis son r e to u r en F ran ce . Et
M a in te n a n t, j ’ap p ren d s qu ’il e s t m ort...
— Pourquoi vous a -t-il appelé ? S ’il allait mourir, il a u ra it dû
a ppeler les u rg e n ces , vous ne croy ez pas ?

75
r ç jp p
\
| 2
Au Lis des vallées

\ w
ii
— J e n ’en sais rien ! Il s ’e s t p e u t - ê t r e tr o m p é de n um éro .
— A d m etto n s... Et que vous a-t-il dit e x a c t e m e n t ?
— Il s e m b l a i t c o n f u s , il a v a i t du m a l à p a r l e r . J e n ’ai rie n
c o m p r is . J ’ai j u s t e e n t e n d u le m o t « p o is o n » e t j e c r o is q u ’il a
p ro n o n cé le m o t « m ourir » aussi. Mais...
— Et vous, que lui av ez-v o u s dit ?
— J e lui ai dit qui j ’é t a i s , qu e j e ne c o m p r e n a i s p a s c e q u ’il
disait. Mais il n ’avait p as l’air de m ’en te n d re , j e crois q u ’il délirait.
Puis, au beau milieu d’une ph rase , il a ra c c ro c h é .
— D isons p lu tôt q u ’il s ’e s t évanoui. M onsieur Musquin, pouvez-
vous m e r é p é t e r v o tre n u m éro de té lé p h o n e ?
— Bien sûr, c ’e s t le 0 2 5 4 38 38 0 2 .
— Bon, j e vous d e m a n d e de r e s t e r à n o tre d isposition e t de ne
p a s v o u s é l o i g n e r p e n d a n t q u e l q u e s j o u r s . Si un d é t a i l v o u s
revient, c o n t a c t e z - m o i im m é d ia t e m e n t !
— B i e n e n t e n d u . J e p e u x y a l l e r ? J ’ai un r e n d e z - v o u s
im p o r ta n t d an s une d em i-h eu re...
— Je vous en prie. Je vous appellerai si n é c e s s a ir e .
A p r è s l’i n t e r r o g a t o i r e , V a n lin r é f l é c h i t . Il d o i t t r o u v e r la
s o l u t i o n du c r i m e .. . Le c r i m e ? E t s ’il s ’a g i s s a i t d ’un s i m p l e
in fa rc tu s ?
L’arriv ée d’un policier in t e r r o m p t se s p e n sé e s .
— C o m m issa ire, j e vien s de re ce v o ir un f a x av ec le détail des
appels que la v ictim e a p a s s é s e t re çu s la veille e t le jo u r de son
décès.
— M erci, T h o m a s . V o y o n s un peu... La v eille de s a m o r t , la
v ic tim e n ’a p a s s é a u cu n coup de fil. Elle a ap p elé le n u m é ro de
Musquin une seule fois, à q u a tre h eu res cinq. Le p re m ie r appel de
M u s q u in a eu lieu d ix m i n u t e s a p r è s . Il a d it la v é r i t é . M ais

76
Au Lis des vallées

p o u rq u o i M ic h e l e t I’a - t - i l a p p e lé ? S u r t o u t s ’il a ll a it m o u r ir...


Il s ’e s t f o r c é m e n t tr o m p é de n um éro . Et c e t t e h isto ire de poison...
Qui a u ra it in t é r ê t à l’e m p o is o n n e r ?
Q uelques m in u te s plus tard , le c o m m is s a ir e re ç o it les r é s u lta t s
des t e s t s to x ic o lo g iq u es : le d é c è s e s t dû à un e m p o is o n n e m e n t.
L o rsqu ’il voit le ty p e de poison utilisé, le c o m m is s a ir e n ’en re v ie n t
pas... S a n s le coup de fil de Musquin, p e rs o n n e n ’a u ra it so u p ço n n é
q u ’il pouvait s ’agir d’un m e u rtre .
« Mais pourquoi avoir a s s a s s i n é M ichelet ? se d e m a n d e Vanlin.
L’h é r ita g e ? Selon les p re m ie rs r é s u lta t s de l’e n q u ê te , la v ictim e
n e l a i s s a i t ni b i e n s ni a r g e n t . M ic h e l e t a v a i t f a i t de m a u v a i s
p l a c e m e n t s en B o u r s e qui lui a v a i e n t f a i t p e r d r e t o u t e s s e s
é c o n o m ie s e t la plupart des b iens d o nt il avait h érité... Du m oins
c ’e s t c e q u e s o n e x - f e m m e v e n a i t d e d é c l a r e r à la p o l i c e
ca n a d ie n n e . Un crim e p assio n ne l ? Qui sait... »
— C om m issaire, in te rv ie n t T h o m a s, nous v e n o n s d’ap p ren d re
q u e l ’a r g e n t e r i e r e t r o u v é e d a n s le c o f f r e a p p a r t i e n t b i e n à
m a d a m e de Longcham p.
— Qui co n d u isait la v o iture ?
— Charles L am bert... le te ch n icie n qui a installé l’a la r m e chez
les L ongcham p ! Il a to u t avoué. C’e s t lui qui a ca m b rio lé la villa.
Mais ce n ’e s t pas tou t... Il a une liaison depuis plusieu rs a n n é e s
avec m a d a m e de Longcham p. C’e s t elle qui lui a d e m a n d é de faire
le coup. Du m oins, c ’e s t ce q u ’il r a c o n te . Elle au ra it é n o r m é m e n t
de d e tte s .
— Et son mari ? d e m a n d e le co m m is s a ir e .
— A p p a re m m e n t, il n ’e s t pas au co u rant...
— T rès bien. Q uelques p e tite s v é r ific a tio n s e t c ’e s t une a ffa ire
réglée !

78
C o m p réh e n sio n écrite et orale

Q Rem ettez les phrases dans l’ordre chronologique de l’histoire.

a Q Le commissaire reçoit les résultats des tests toxicologiques.


b Q On apprend au commissaire que c ’est Lambert, le technicien,
qui conduisait la voiture.
c Q Le commissaire interroge monsieur Musquin.
d Q Le commissaire découvre que c ’est Lambert qui a cambriolé la
villa des Longchamp.
e Q Un agent rem et un fax au commissaire avec tous les appels
effectués et reçus par la victime.
f Q Musquin affirme qu’il ne comprend pas pourquoi monsieur
Michelet l’a appelé.
g Q Le commissaire apprend que l’argenterie retrouvée dans le
coffre de Lambert appartient à Marie de Longchamp.
h Q Le commissaire demande à monsieur Musquin de rester à la
disposition de la police.

D E L F ^ Lisez le chapitre, puis cochez la bonne réponse.

1 Monsieur Musquin
a Q habite au Canada. b Q travaille avec le Canada.
2 II connaissait Jean-Pierre depuis
a Q quelques mois. bQ l’enfance.
3 Après son divorce, monsieur Michelet lui a téléphoné
a Q presque tous les jours. b moins souvent.
4 Au téléphone, monsieur Musquin a entendu le mot
a Q poison. b Q mort.
5 Le type de poison utilisé
a Q étonne Vanlin. b énerve Vanlin.
6 Jean-Pierre Michelet
a Q laisse un héritage important, b Q ne laisse aucun héritage.
7 Lambert et Marie sont
a Q amis et complices. bQ am ants et complices.

79
G ra m m a ire
La m ise en relief
Pour m ettre en relief un élém ent de la phrase, on utilise souvent la
construction c’est... qui (ce n’est pas... qui) ou c’est... que (ce n’est pas...
que).
• Pour m ettre en relief le sujet, on utilise c ’est + sujet + qui.
C est lui/Lambert qui a c a m b r io lé la villa.
C'est moi qui lui ai d e m a n d é d e fa ir e le coup.

• Pour mettre en relief le complément, on utilise c’est + complément +


que.
C est le technicien que la p o lice a arrêté.
C'est à toi q u il v ou lait parler.

Q T r a n s fo rm e z les p h r a s e s en m e t t a n t en r e lie f le s u je t ou le
complément souligné.

1 Marie fête son anniversaire au Lis d es v allées.

2 La victime a vécu pendant des années au Canada.

3 Elle s ’est occupée de l’organisation du repas.

4 Le médecin urgentiste a appelé la police.

5 La police a retrouvé l’argenterie de Marie.

6 II est allergique au muguet.

7 j e suis allé au commissariat.

8 II aimerait vivre au bord de la Loire.

80
Q Associez chaque m ot ou expression à sa signification.

1 □ La plupart a Un appel téléphonique


2 □ Il n’en revient pas. b Il ne sait pas.
3 □ Un coup de fil c La plus grande partie
4 □ Il n’est pas au courant. d Un investissement
5 □ Un meurtre e Il n’y croit pas.
6 □ Un placement en Bourse f Un assassinat

0 Complétez la grille de m ots croisés à l’aide des définitions.

H orizontalement
1 Infraction grave punie par la loi.
5 Vol par effraction.
8 Action de prendre une personne pour l’emprisonner.

Verticalem ent
2 Cause, motif du crime.
3 Confesser, admettre. *□ □ □ □ □ □
4 Fonctionnaire de police ♦
chargé d’enquêter. □ □ □
6 On en fournit pour
démontrer quelque 5
□ □ □
□ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □
7
chose.
Elle peut être ju d ic ia ir e,

□ □
6 □
7□
p rélim in aire, p u b licita ir e,
p a r le m e n ta ir e , etc. □ □ □
□ □ □
□ □ □
□ □ □
«nnnnnnnnnnn
□ □

81
o É c riv e z so u s ch a q u e p h o to le m o y en de c o m m u n ic a tio n
correspondant.

P rod u ctio n écrite et orale

D E L F ^ ^ Vous écrivez un courriel à un(e) am i(e) pour lui ra co n te r le dernier


film policier que vous avez vu.

Vous voulez vous inscrire à un club de gym. Vous téléphonez pour


d em an d er des p ré cisio n s (co n d itio n s d’in scrip tio n , p rix, d u rée,
horaires, type de cours, etc.).

82

j
►►► PROJET INTERNET 44
Le château de Blois
Rendez-vous sur le site www.blackcat-cideb.com . Écrivez le titre ou
une partie du titre du livre dans la barre de recherche, puis
sélectionnez le titre. Dans la page de présentation du livre, cliquez sur
le nom du projet Internet pour accéder aux liens.
A Cliquez sur « Histoire », « Les guerres de religion », puis répondez
aux questions.
t Quel événement tragique a eu lieu dans le château le 23
décembre 1588 ?
y Comment s’appelait la victime ?
^ Comment le roi a-t-il réagi ?
B Cliquez sur « Architecture », puis répondez aux questions.
^ De combien de bâtiments se compose le château ?
k Quels sont les différents styles qui les caractérisent ?
t O ù se trouve le célèbre escalier monumental ?
C Cliquez sur « Son et lumière », puis répondez aux questions.
^ De quelle date à quelle date se déroule le spectacle son et lumière ?
^ Quels sont les personnages célèbres qui figurent dans le
spectacle ?
Vous devez organiser une sortie à Blois avec votre classe, le 25
avril. Il y a trois professeurs et quinze élèves qui ont tous moins
de 17 ans. Vous visitez le château et vous assistez au spectacle
son et lumière. Combien allez-vous payer au total ? À quelle
heure le spectacle va-t-il commencer ?
'n>Os Château Royal de Blois, un monument historique de la vallée de la Loire, un musée de France C3

83
C H A P IT R E 9

Le lis des vallées

Ja m a is d eu x s a n s tr o is . Un peu plus ta r d , T h o m a s a p p o rte une \


l e t t r e a u c o m m i s s a i r e . C’e s t u n e l e t t r e a n o n y m e , m a i s le
m e s s a g e e s t t r è s c la ir : « Sop h ie e t la v ic tim e o n t é té a m a n ts
d an s le p assé. Ils o n t fa it sem b lan t de ne p as se co n n a ître p ou r
é v i t e r les p ro b lè m e s ... Paul é t a i t au c o u r a n t e t il é t a i t fo u de
ja lo u sie... Ne ch e rch e z plus le cou p ab le, vo u s l’avez tro u v é . »
Le lendemain, Vanlin interroge L am bert au su je t du cam briolage.
Ce dernier co n firm e sa pre m iè re version. Ensuite, le co m m issa ire
vérifie le patrim oine de Marie de Longchamp : elle e s t ruinée ! Non
s e u l e m e n t e lle a d é p e n s é t o u t s o n c a p i t a l , m a i s e lle a a u s s i
em p r u n t é de g r o s s e s s o m m e s d’a r g e n t à des ta u x d’in t é r ê t t r è s
é l e v é s . Elle a d o n n é de l’a r g e n t à s o n fils, m a i s elle a s u r t o u t
beaucoup jo u é et perdu en Bourse. Et à présen t, elle n ’arrive plus à
re m b o u r s e r ... Elle a d o nc m is la villa en v e n t e d a n s une a g e n c e
parisienne, sa n s que son mari soit au courant.
« C e t t e f o i s , l ’a f f a i r e e s t b e l e t b i e n r é g l é e ! » p e n s e le
co m m is s a ir e .

84
Le lis des vallées

Mais a v a n t d’a r r ê t e r m a d a m e de L o ngcham p pour co m p lic ité


de vol, il doit aussi ré so u d re l’a ffa ire du m e u rtre . Son in s tin c t lui
dit que la le ttre a n o n y m e e s t une fa u s s e piste. Il la d onne donc à
analyser.
— C om m issaire, c o m m is s a ir e ! Ne ch e rch e z plus ! Nous avons
tro u v é le co u pab le ! crie T h o m a s, depuis le couloir.
— C o m m e n t ça, vous avez tro u v é le co u pab le ?
— Oui, nous avon s a n aly sé le té lé p h o n e p o rta b le de la v ictim e
pour v érifie r les e m p r e in te s e t vous ne m e croirez ja m a is , mais...
— Il y a celles du m e u rtrie r ?
— Non... En fait, la v ictim e a e n r e g is tr é sa c o n v e rs a tio n a vec le
m e u rtrie r... qui avoue to u t ! Et nous sav o n s pourquoi M ichelet a
a p p e lé M u sq u in . Il a vo u lu a p p e l e r le 15, le p a u v r e , m a i s il a
appuyé tro p lo n g te m p s sur la to u c h e 1 !
— Et alors ?
— C’é t a i t la to u c h e d’appel a b ré g é c o r r e s p o n d a n t au n u m éro
de Musquin !
— Bon, m ais ça ne m e dit to u jo u rs pas qui e s t le coupable...
— J ’y viens, c o m m issa ire ...
Dix m i n u t e s plus t a r d , V a n lin e s t en r o u t e p o u r le L is d e s
v a llé e s . Il e s t p lu tô t fie r de lui... Deux a f f a i r e s ré s o lu e s en deux
jo u r s ! Quel joli coup à six m ois de la r e tr a i te !
L o r s q u ’il a r r i v e à la v illa , t o u s le s s u s p e c t s s o n t là. Il le s
c o n v o q u e d a n s le s a l o n e t d é c i d e d e f a i r e un p e u d u r e r le
su sp en se ... Il s ’a d r e s s e t o u t d’abord à Sophie :
— Vous m ’aviez dit ne pas c o n n a îtr e la v ictim e, n ’e s t - c e pas ?
— Oui... E n f i n , p a s a v a n t c e w e e k - e n d , r é p o n d - e l l e e n
ro u g issan t.
— C’e s t é tr a n g e , p a rc e que j ’ai ici une le ttr e a n o n y m e qui dit
que vous la c o n n a issie z bien, t r è s bien m ê m e...

85
Au Lis des vallées

— Mais qu ’e s t - c e que vous r a c o n te z ? C’e s t fa u x !


— Je le savais ! in te rv ie n t Paul, furieux. J ’ai bien vu sa f a ç o n de
te re g a rd e r e t de te p arler ! Je...
— C’e s t toi qui l’as tu é ! s ’écrie Sophie.
— B ie n sû r qu e n o n ! J e su is j a l o u x , m a is j e ne su is p a s un
a s s a s s in !
— Ça su ffit ! in tervient le co m m issaire. Laissez-moi continuer...
Il se to u rn e alors vers Marie.
— C’e s t vous qui avez é c rit c e t t e le ttre ?
— Non ! P o u rq u o i a u r a i s - j e f a i t u n e c h o s e p a r e il le ? J e ne
savais m ê m e pas qu ’ils se c o n n a i s s a ie n t !
— Pour d é to u rn e r les so u p ço n s, m ad am e...
Tous les re g ard s se to u r n e n t vers Marie. Elle veu t ré p o n d re au
co m m is s a ir e , m ais ce d ern ier repren d :
— Vous aim ez le m u gu et, n ’e s t - c e pas ?
— Pardon ?
— Il y a des b o u q u e ts de m u g u et p a rto u t d ans la m aiso n . J ’en
déduis donc que vous ad o rez c e t t e fleur.
— En e f f e t , c ’e s t m a fleur p r é fé r é e , m ais quel ra p p o rt avec...
— Vous ê t e s aussi p a s s io n n é e par la b o tan iq u e , j e m e tr o m p e ?
— Je ne co m p re n d s pas où vous voulez en venir, co m m is s a ir e .
Vous enn u yez to u t le m o n d e avec vos q u e stio n s a b su rd e s !
— Vous avez ra iso n . L a isse z -m o i donc d o n n er q u elq u es
e x p lic a tio n s à vos amis. Le m u g u et e s t une fleur m ag nifiqu e, m ais
c ’e s t aussi... un poison m o rte l ! Vous avez pu c o n s t a t e r se s e f f e t s
sur m o n sie u r M ichelet : douleurs a b d o m in ales, n au s ée, vertiges...
puis la m o r t p ro vo qu ée p ar un a r r ê t cardiaqu e.
— Mais enfin, pourquoi au rais-je tué mon cousin ? s ’écrie Marie.
— C’e s t v o u s qui a lle z n o u s l’ex p liq u e r , d it le c o m m i s s a i r e
a v a n t de faire p artir l’e n r e g is tr e m e n t.

86
Au Lisdes vallées

« ...
— Tu v eu x m e t u e r ? M ais pppp... o u r q u o i ?
— P o u r q u o i ? Tu p e n s a i s q u e j e t e p a r d o n n e r a is d 'a v o ir o b l i g é
g r a n d - p è r e à m o d ifie r s o n t e s t a m e n t ? Il t'a t o u t d o n n é , t o u t ! S e s
t e r r e s , s e s p r o p r i é t é s e t m ê m e le Lis d e s v a l l é e s q u e tu m ' a s
g e n t i m e n t la is s é ! J e su is r u in é e , J e a n - P ie r r e , e t j e n 'ai p lu s rie n à
p e r d r e ! L e m a l d ' e s t o m a c , c e n 'é t a it q u e le d é b u t... Tu a s du m a l à
r e s p ir e r , n ' e s t - c e p a s ? D a n s q u e lq u e s m in u te s , to n c œ u r va
c o m m e n c e r à b a t t r e t r è s v ite, d e p lu s e n p lu s v it e et... h o p ... u n e
c r is e c a r d ia q u e !
— M ais c c c o m m e n t tu... as... f a i t ?
— C 'est t r è s sim p le ... L e m u g u et... un p e u d 'ea u du v a s e d a n s to n
v e r r e à l' a p é r it if et... »
Le c o m m is s a ir e a r r ê t e l’e n r e g is tr e m e n t.
— J e c r o i s q u ’il e s t i n u t i l e d ’é c o u t e r la f i n , m a d a m e de
Longcham p... C’é t a it t r è s ingénieux de v o tre p a rt ! Mais vous avez
oublié une ch o se aussi ba n a le qu ’un té lé p h o n e p o rta b le !
Marie s ’effo n d re dans un fauteuil, puis elle avoue to u t.
V a n l i n s e t o u r n e v e r s A l b e r t e t M a x e n c e . La d o u l e u r e t
l’in c o m p ré h e n sio n se lisen t sur leurs v isag e s : ils o n t to u t perdu.
Le c o m m is s a ir e n ’a pas le c o u ra g e de leur ré v é le r que Marie e s t
aussi co u p ab le de co m p licité de vol e t q u ’elle a une liaison depuis
des a n n é e s avec L a m b ert.
« Une ch o se à la fois..., se dit-il. De to u te fa ço n , ils le s a u r o n t
bien a s s e z tô t . »
Perdu d a n s s e s p e n s é e s , le c o m m i s s a i r e n ’e n t e n d p a s Marie
dire à son m ari :
— D em a n d e à Cécile d’en lev e r to u s les b o u q u e ts de m u gu et. Ils
o n t bien acco m pli leur tâ c h e ... Ils s o n t inutiles, d éso rm ais...

88
C o m p réh e n sio n écrite et orale

D E L F ^ Écoutez l’en registrem en t du ch ap itre, dites si les affirm ations sont


vraies (V) ou fausses (F), puis corrigez celles qui sont fausses.

V F
1 Le commissaire reçoit un appel anonyme.

2 II paraît que Jean-Pierre et Sophie ont eu une liaison.

3 Marie de Longchamp est ruinée.

4 Thomas annonce au commissaire que le coupable


vient d’être arrêté.

5 Les empreintes de l’assassin ont été trouvées sur


le portable de la victime.

6 Sophie accuse son mari d’avoir tué Jean-Pierre.

7 Le commissaire explique que le muguet est la clé


du mystère.

8 Le commissaire fait écouter la totalité de la


conversation entre Jean-Pierre et Marie.

9 Marie est uniquement arrêtée pour complicité de vol.

10 Le commissaire Vanlin dit à Albert que sa femme


a une liaison.

89
0 Lisez le chapitre, puis dites qui fait ou a fait chaque action.

1 II a enregistré sa conversation avec Marie. .............


2 Elle a mis sa villa en vente. .............
3 II s ’est trompé de numéro. .............
4 II interroge Lambert. .............
5 Elle a écrit une lettre anonyme. .............
6 lia résolu deux affaires en deux jours. ............. .
7 Elle a joué en Bourse. ..............
8 II apporte une lettre au commissaire. ..............

533 Q Écoutez l’enregistrem ent, puis cochez la bonne réponse.


D ELF
1 La conversation a lieu entre Marie et
a Q Jean-Pierre.
b Q Albert.
2 Le poison va provoquer une crise
a O de foie.
b Q cardiaque.
3 La victime a demandé à
a O sa grand-mère d’écrire son testam ent,
b Q son grand-père de modifier son testam ent.
4 Marie accuse son cousin d’être responsable de
a □ son divorce.
b □ sa ruine.
5 Marie a mis le poison dans
a Q la tisane de son cousin,
b Q ] l’apéritif de son cousin.
6 Le type de poison utilisé est d’origine
a Q naturelle.
b Q chimique.

90
G ra m m a ire
Les p ro n o m s relatifs sim p le s
Les pronoms relatifs simples p erm etten t de relier plusieurs phrases
en évitant de répéter un sujet ou un complément (l’a n t é c é d e n t ) déjà
mentionnés. Ils introduisent une proposition relative.
Le co m m iss a ire in terrog e un h om m e. Cet hom m e co n n a ît la victim e.
Le co m m iss a ire in terrog e un h o m m e qui co n n a ît la victim e.
• Qui est le sujet de la proposition relative.
La p erso n n e qui a écrit la lettre n e dit p a s la vérité.

• Que est le complément d’objet direct de la proposition relative.


Le tech n icien que n ous av on s a r r ê té s'ap p elle L am b ert.

Attention ! Que s ’élide devant une voyelle ou un h muet, tandis que qui
ne s’élide jamais.

• Dont est le complément indirect de la proposition relative.


Le f a x dont j e t'ai p a r lé a disparu .
Les m a iso n s dont il e s t le p ro p riéta ire so n t n om b reu ses.

• Où est le complément de lieu ou de tem ps de la proposition relative.


C'est la villa où il a é t é tué.
J'ai é t é c a m b r io lé e le jo u r où j e suis arrivée.

Q Complétez les phrases avec un pronom relatif.

1 C’est la v ic tim e .................. a aidé la police à trouver le vrai coupable.


2 Les p ersonnes.................l’inspecteur interroge ont toutes un alibi.
3 C’est l’a f f a i r e ..................tout le monde parle dans la région.
4 Le c o m m issaire..................suit l’enquête s’appelle Dupont.
5 La l e t t r e ................... il a reçu est anonyme.
6 Au m o m e n t ..................le téléphone a sonné, le médecin a sursauté.
7 Mon cousin japonais ...................je t ’ai parlé arrive samedi.
8 La ville................... il est né se trouve au sud-est de la France.
su n i
É S

Enrichissez votre v o c a b u la ire

Associez chaque fleur à la photo correspondante.

a une marguerite d un dahlia g un camélia


b une rose e une pervenche h un Iis
c du mimosa f un cyclamen i une tulipe

L
J
P rod u ctio n écrite et orale

D ELF^ Vous êtes journaliste pour le quotidien Ouest-France. Vous écrivez un


article pour racon ter « L’affaire du Lis des vallées ».

92
T E S T F I N A L

Q Décrivez les dessins, puis rem ettez-les dans l’ordre chronologique de


l’histoire.


" A ër '
/tr t

93
T E S T F I N A L

Q D evin ez q u e l(s) p e r s o n n a g e (s ) se c a c h e (n t ) d e r r i è r e ch a q u e
affirm ation.

1 Elle connaît les propriétés de plusieurs plantes.........................................


2 Ils d étestent Jean-Pierre. ...................................
3 Elle est chargée de défaire les valises de Marie
et de préparer les chambres des invités. ...................................
4 C’est le personnage le plus jeune de cette
histoire. ...................................
5 II est hypocondriaque. ...................................
6 Elle est très bavarde. ...................................
7 II a des manies sur la nourriture. ...................................
8 II veut changer le code secret de l’alarme. ...................................
9 Elle cueille souvent du muguet lorsqu’elle
se promène dans les bois. ...................................
10 II a pris des photos de l’argenterie. ...................................
11 Son ami d’enfance vient de mourir. ...................................
12 II boit un jus de fruits à l’apéritif. ...................................
13 II ne se sent pas à l’aise pendant la fête. ...................................
14 Elles se connaissent depuis l’école primaire. ...................................
15 II arrive en retard à la fête. ...................................
16 II conclut à une crise cardiaque. ...................................
17 II est très jaloux. ) ...................................
18 II a cambriolé la villa. ...................................
19 Dans six mois, il est à la retraite. ...................................
20 II a vécu pendant longtemps au Canada. ...................................
21 Elles aiment la nature et la bonne cuisine. ...................................
22 II enquête sur un meurtre et un cambriolage.............................................

94
T E S T F I N A L

O Cochez la bonne réponse.

1 Où Marie passe-t-elle la plupart de son temps en hiver ?


a Au Lis d es vallées. b À Paris.

2 Quels étaient les rapports de Marie avec son grand-père ?


a Elle l’adorait. b Elle le détestait.

3 Est-ce que Marie s ’entend bien avec Virginie ?


a Non, pas du tout. b Oui, très bien.

4 Qui est la meilleure amie de Marie ?


a ] Sophie. b Virginie.

5 Qu’est-ce qui différencie les chambres du Lis d es v allées ?


a ] Leur couleur. b Leurs dimensions.

6 Qu’est-ce qui permet aux invités de faire connaissance ?


a L’apéritif. b Le repas.

7 Pourquoi Marie apporte-t-elle une tisane au romarin à Jean-Pierre ?


a Pour le faire dormir. b Pour qu’il digère.

8 Quel médicament Paul donne-t-il à Jean-Pierre ?


a Un cachet contre la nausée. b Une aspirine.

9 Pourquoi les invités ont-ils des difficultés à s ’endormir ?


a Parce qu’il pleut. b À cause du vent.

10 Quand décide-t-on d’appeler le Samu ?


a Le 2 mai au matin. b Le 1er mai au soir.

11 Où monsieur Musquin a-t-il connu Jean-Pierre ?


a Au Canada. b En France.

12 Pourquoi la victime a-t-elle appelé Musquin pendant la nuit ?


a Pour lui demander de l’aide.
b Parce qu’il s’est trompé de numéro.

13 Pourquoi Marie a-t-elle écrit une lettre anonyme ?


a Pour faire accuser Paul.
b Pour dénoncer le meurtre.

95
T E S T F I N A L

Q Écrivez sous chaque photo le nom de la fête correspondante.

Associez chaque m ot ou groupe de m ots à sa définition.

1 Personne malhonnête a Évanoui


2 ! Attaquer b Dauphin
3 Soudainement c Lis des vallées
4 Synonyme de m u g u et d Escroc
5 1 j Animal ou futur roi e Du jour au lendemain
6 Inconscient f Donner l’assaut

96
C om m e ch aq u e an n ée, M arie de Longcham p fê te son a n n iv e rsa ire
en co m p agn ie de ses am is e t de sa fam ille au Lis d es v a llé e s, la villa
qu ’elle p o s sè d e s u r les riv e s de la L o ire. M ais à so n a r riv é e , « n e
m au v aise nouvelle l’a tte n d : on a volé to u te son a rg e n te rie ... M arie
e s t b o u lev ersée, m ais le cam b rio lag e n ’e s t que le d éb u t d’une série
d’é v é n e m e n ts qui m a rq u e ro n t à ja m a is le Lis d es va llées.
T out au long de l’h is to ire , vo u s tro u v e re z :
des e x e rc ic e s de g ra m m a ire , de v o ca b u la ire , de co m p ré h e n sio n
e t d ’e x p re ss io n é c r ite e t o ra le ;
d es a c tiv ité s ty p e DELF ;
d es d o s sie rs su r Les c h â te a u x d e la Loire e t Les f ê t e s en F ra nce ;
d es p ro je ts In te rn e t ;
• un t e s t final ;
un CD audio a v e c l’e n re g is tre m e n t in tég ra l du t e x te .

t .

Niveau Un CECR A1
Niveau Deyx CECR A2
Niveau Trois CECR B1
Niveau Quatre CECR B2

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exemplaire gratuit hors commerce (vente et autres
actes de disposition interdits : art. 17, c. 2, L. 633/1941).
Hors T.V.A. (D.P.R. 26/10/72, n. 633, art. 2,3° c., lett. d.)

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