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Onduleurs. Introduction aux variateurs de vitesse.

Onduleurs
Introduction aux variateurs de vitesse. Simulation.

Ce cours a pour objectif la compréhension des techniques de bases pour appréhender la structure d'un
convertisseur statique (en partant de l'interrupteur mécanique pour aboutir à l'interrupteur électronique équivalent).
La suite logique est l'explication du principe de fonctionnement des onduleurs MLI et de la variation de vitesse. Ce
cours précède le cours intitulé "Variateurs de vitesse - De la régulation cascade à la commande vectorielle". Il
s'adresse à des étudiants de niveau L1 à L3 (1 à 3 ans après l'obtention du baccalauréat).

Une attention particulière a été portée sur les chronogrammes (issus du logiciel de simulation PSIM) destinés à
comparer les performances essentielles des techniques de commande, afin d'en comprendre les avantages et les
inconvénients.

Plan :
1. Généralités sur les convertisseurs.
1.1. Structure des convertisseurs
1.2. Choix de l'interrupteur électronique adéquat.

2. Commande des onduleurs.


2.1. Commande simultanée et commande décalée.
2.2. Commande MLI (Modulation de Largeur d'Impulsion) dite aussi PWM (Pulse Width Modulation).

3. Onduleur et variateur de vitesse

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Onduleurs. Introduction aux variateurs de vitesse.

1. Généralités sur les convertisseurs.


1.1. Structure des convertisseurs
Les convertisseurs (variateurs de vitesse des moteurs par exemple) reposent tous sur une structure réalisée à
base d'interrupteurs électroniques. Ici est représentée une structure à 4 interrupteurs électroniques qui réalise 3
fonctions différentes (hacheur, onduleur et redresseur) :

hacheur 4Q
vcharge
100

icharge
vcharge 50
icharge
0

-50

-100

0 0.05 0.1 0.15 0.2


T ime (s)

onduleur
150
vcharge

100
vcharge icharge
icharge 50

-50

-100

-150

0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05


T ime (s)

redresseur
400
vcharge
300
vcharge
icharge
200
icharge
100

-100

0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1


T ime (s)

De cette manière, le convertisseur possède un rendement de 100% puisqu'il n'est composé que d'interrupteurs qui
ne s'échauffent pas (s'ils sont parfaits, c'est-à-dire sans pertes, ce qui est le cadre de ce cours). Le convertisseur
ne s'échauffe donc pas et transmet ainsi 100% de l'énergie qu'il pompe de la source vers la charge. On
remarquera, en comparant par exemple la structure du hacheur 4Q ci-dessus et de l'onduleur de tension, que les
structures sont en tout point identiques : c'est la stratégie de commande des interrupteurs qui imposera le
fonctionnement du convertisseur en tant que hacheur ou onduleur, si la charge l'autorise. Cette remarque est
valable pour n'importe quelle structure de convertisseur.

On notera que la tension v charge est toujours composée de morceaux de tension d'entrée : si la source est
sinusoïdale (voir le cas du redresseur ci-dessus) alors v charge sera composée de morceaux de sinusoïdes et non
pas de morceaux de droites, comme c'est le cas pour l'onduleur ou le hacheur (alimentés par une source de
tension constante).

Exercices 1 et 2.

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Onduleurs. Introduction aux variateurs de vitesse.

1.2. Choix de l'interrupteur électronique adéquat.


L'interrupteur électronique qui doit réaliser la fonction voulue est soumis à une contrainte de tension (imposée par
la source) et par une contrainte de courant (imposée par la charge). Il existe de multiples interrupteurs
électroniques et il conviendra de bien les choisir, citons les 3 plus courants à partir desquels on peut en construire
d'autres :

La diode (convention récepteur) iK


vK
passante
iK
anode cathode bloquée vK

La diode est un composant unidirectionel en courant et unidirectionel en tension. Cela signifie qu'on la détruit si on
lui impose un courant ou une tension de polarité interdite. Les zones de fonctionnement autorisées de la diode sont
indiquées sur la caractéristique statique ci-dessus : en rouge la zone de conduction (seul i K 0 est autorisé) et en
bleu la zone de blocage (seul v K 0 est autorisé). C'est la source qui imposera généralement la valeur de la
tension de blocage et la charge qui imposera généralement la valeur du courant de conduction : il ne faudra pas
que ces valeurs sortent de la plage autorisée pour le type de diode choisie.
On remarquera que le produit p(t) = vK × iK est toujours 0 : la diode est un dipôle passif qui ne peut qu'absorber
de la puissance (p(t) toujours 0). Si la diode est "parfaite", alors le produit p(t) = v K × iK vaut toujours 0 : la diode
parfaite ne s'échauffe pas. C'est toujours la source ou la charge qui déterminera l'état passant ou conducteur de la
diode et jamais l'opérateur (circuit de commande) : la diode est un interrupteur dépourvu d'une troisième électrode
de blocage ou de conduction.

Le thyristor (convention récepteur).


Il possède une troisième électrode (broche) appelée gâchette et qui permet de le débloquer. Il reste donc bloqué si
l'opérateur n'agit pas sur la gachette (tension positive entre gâchette et cathode sous forme d'impulsions répétées
de 1 V crête environ). Une tension v K positive peut donc se développer à ses bornes, contrairement à ce qui était
observé avec une diode, lorsque le thrystor est bloqué.

iK
vK
anode iK cathode opérateur (commande ON)

tension de
commande bloquée bloquée vK
gâchette
ON

Lorsque le thyristor est passant, rien ne le distingue d'une diode.

Le transistor (convention récepteur).


Il possède également une troisième broche, comme le thyristor. Mais, contrairement à ce dernier, cette troisième
broche appelée "base" permet non seulement de débloquer le transistor (tension base - émetteur de l'ordre de 0,7
V) mais aussi de le bloquer (tension base - émetteur nulle). En revanche il n'admet pas de tension v K négative à
ses bornes, contrairement au thyristor :
v iK
K
iK opérateur (commande ON - OFF)
collecteur émetteur

tension de bloqué vK
commande
base
ON - OFF

Le choix de l'interrupteur électronique adéquat (diode, transistor, thyristor) dépend des points de fonctionnement
qu'il doit assurer : l'ensemble des points de fonctionnement de l'interrupteur mécanique dessine, hors instants de
commutation, la caractéristique statique que doit posséder l'interrupteur électronique.

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Onduleurs. Introduction aux variateurs de vitesse.

Exemple : on souhaite utiliser un convertisseur pour obtenir une tension en créneaux alternatifs aux bornes d'une
charge RL à partir d'une tension constante positive (onduleur). Choisir l'interrupteur électronique K1 qui permet de
réaliser la fonction décrite par les chronogrammes.

Vcharge

vK1
Vcharge
iK1 i i

Pour répondre à cette question, il faut connaître la courbe de fonctionnement (v K1, iK1) dessinée par les blocages /
conductions successives de K1. Il faut donc connaître les chronogrammes de v K1 et iK1. Une étude rapide nous
donne les allures suivantes

Cela permet de tracer la caractéristique,


vK1 dite statique, dessinée par les points de
fonctionnement au cours du temps (hors
instants de commutation dessinées par les
flèches vertes) :
iK1
iK1

vK1

On compare alors cette caractéristique statique avec celles qui sont données dans la bibliothèque de
caractéristiques disponibles (voir annexe). On en déduit que l'interrupteur électronique adéquat est :

iK1 iK1
remplacé par : vK1
vK1

On remarquera que la structure de convertisseur utilisée (4 interrupteurs et 1 source d'alimentation constante) peut
parfaitement réaliser un hacheur 4 quadrants pour moteur DC : c'est la stratégie de commande des interrupteurs
qui permet de définir la fonction (hacheur, onduleur…) de la structure

2. Commande des onduleurs.


2.1. Commande simultanée et commande décalée.
Le circuit étudié précédemment était un onduleur sur charge RL, par exemple une table de cuisson à induction (on
rajouterait un condensateur en série pour réaliser une résonance de courant en pratique). Observons le détail de
sa réalisation :

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Onduleurs. Introduction aux variateurs de vitesse.

icharge

Les angles indiqués sont les angles de conduction des interrupteurs, en [°]. On appelle ce type de commande la
"commande simultanée" car les interrupteurs k1 et k3 sont commandés simultanément (de même pour les
interrupteurs k2 et k4). On l'appelle également "commande symétrique" car la tension v charge vaut +E ou -E.

spectre de icharge et de vcharge


fcommande = 50 Hz, charge RL = 10 , 0,1 H
commande simultanée 100 100%

600
vcharge 80
400

200
icharge 60

0
40 33%
-200 12%
20%
20 4,2% 14%
-400 11%
2,1%
1,3%
-600 0
0 0.04 0.08
T ime (s) 0 200 400
Frequency (Hz)

le circuit inductif filtre la tension : le courant est moins distordu que la tension. On peut également modifier l'angle
de conduction des interrupteurs. On obtient alors la "commande décalée", dite aussi "commande 1/3 - 2/3" ou
encore "commande adjacente" qui n'est plus symétrique comme précédemment, car il existe à présent des paliers
de tension à 0 V :

spectre de icharge et de vcharge


fcommande = 50 Hz, charge RL = 10 , 0,1 H
100 100%
commande 1/3 - 2/3

600 80

400
60
200
40
0
20%
-200 20 4,2% 14%
2,1%
-400
0
-600

0.92 0.96 1
0 200 400
Time (s) Frequency (Hz)

La commande 1/3 – 2/3 permet d'éliminer les harmoniques de rang 3. On voit donc tout l'intérêt de bien choisir la
commande des interrupteurs pour obtenir un courant aussi sinusoïdal que possible (si la nécessité s'en fait sentir) :
la stratégie de commande permet de supprimer certains harmoniques. On remarquera ici que la valeur efficace est
fixe, imposée par l'alimentation DC (500 V en symétrique par ex, 78% de 500 V en 1/3 - 2/3). Cette commande 1/3
- 2/3 (tension entre-phase) est utilisée en traction ferroviaire avec machine asynchrone en pleine puissance
(commande "pleine onde").

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Onduleurs. Introduction aux variateurs de vitesse.

2.2. Commande MLI (Modulation de Largeur d'Impulsion) dite aussi PWM (Pulse Width Modulation).
La commande dite MLI est la technique de commande la plus fréquemment utilisée avec les onduleurs (MLI
scalaire et vectorielle) : elle a pour objectif de réduire les harmoniques de courants lorsque la charge est inductive
(moteurs électriques par exemple). Il s'agit d'un filtrage naturel (sans l'aide de filtres additifs) uniquement réalisé
par la stratégie de commande. Cela permettra par exemple d'alimenter les moteurs CA à partir de tension en
créneau : les courants absorbés seront pratiquement sinusoïdaux (couple instantané des machines constant, ce
qui assure une vitesse constante même à faible vitesse). La commande MLI intersective dite aussi "sinus-triangle"
est une commande largement répandue :

fcommande = 450 Hz, charge RL = 10 , 0,1 H spectre de icharge et de vcharge


commande MLI sinus-triangle
100 100%
600
80%
400 80 9,2%

200
60
0
40 30%
-200
4,4%
-400 20
1,3%
-600 0,3%
0
0.12 0.16 0.2
T ime (s) 0 200 400
Frequency (Hz)

Les harmoniques de courant sont rejetés aux fréquences élevées (autour de la fréquence de hachage, soit
quelques kHz en pratique), ce qui n'est pas gênant pour un moteur car son inertie empêche les ondulations de
vitesse que cela peut produire. Plus la fréquence de hachage augmentera et plus l'amplitude des harmoniques de
courant diminuera (mais les interrupteurs chaufferont…). Bien entendu, ce type de commande existe également en
structure triphasée. Ci-dessous on détaille le circuit de commande de la MLI intersective :

600 Ucharge
400
icharge
icharge 200
0
Ucharge -200
E -400
-600

I(RL2b)*30 U23

600
400
200
0
-200
-400
-600

I(RL2c)*30 U31

600
400
200
0
-200
-400
-600

0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2


T ime (s)

On présente ci-dessous les spectres tension et courant réalisés avec un fréquence de hachage (dite "porteuse") de
10 kHz. On remarquera que si la tension est distordue (80% à la fréquence de 10 kHz), il n'en n'est pas de même
du courant (0,4% d'amplitude à 10 kHz) : la MLI évite l'utilisation de composants de filtrage coûteux, encombrants
et lourds (à éviter pour les équipements embarqués, genre traction ferroviaire par exemple)

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Le courant harmonique ci-dessous est maximum à la fréquence de 10 kHz et a pour amplitude relative 0,4%
seulement du fondamental de courant.

MLI sinus-triangle à 10 kHz. Spectre de icharge et de vcharge.

100 100%

80 80%
0,4%

60

40

20

0 5000 10000 15000 20000


Frequency (Hz)

2.3. Les différentes stratégies de commande MLI.


Il existe plusieurs techniques de MLI :
La MLI asynchrone intersective que l'on vient de voir : la fréquence de la porteuse triangle est constante et
légèrement inférieure à la fréquence maximale de commande des interrupteurs utilisés (IGBT en pratique) : cette
fréquence est donc toujours élevée (jusqu'à 10 kHz environ). Cette commande est toujours utilisée lors des
démarrages des moteurs asynchrones de traction ferroviaire car l'ondulation de couple est faible, ce qui évite des
ondulations de vitesse très ressenties à faible vitesse.

La MLI synchrone intersective : toujours réalisée par comparaison sinus-triangle mais cette fois la fréquence de la
porteuse triangle est plus faible que précédemment : ft = n × fsinus (n = entier = indice de modulation) varie
proportionnellement à la fréquence de tension de référence (sinusoïde). Elle a pour avantage de bien contrôler
(voire supprimer) les courants harmoniques indésirables car les rangs des harmoniques de courant éliminés sont
fonction de n : si n est multiple de 3 on supprime, entre autres, l'harmonique de rang n, c'est-à-dire celui de plus
grande amplitude. Ce mode de MLI est utilisé en traction ferroviaire jusqu'à une certaine vitesse (jusqu'à l'obtention
d'une tension simple = 70% de la tension simple nominale).

La MLI synchrone calculée qui consiste à obtenir 1 à 5 angles de commutation précalculés sur 90° (1/4 de période,
les autres angles étant déduits par symétrie et mis en mémoire dans une EPROM), choisis pour éliminer certains
harmoniques de courant (dépend de l'application). Ce mode de fonctionnement est utilisé pour passer à la
commande "pleine onde" sans à-coup de couple lorsque le train atteint sa vitesse nominale.

Uab

-E

MLI à 5 angles calculés

Uab
E

-E

commande pleine onde (1/3 - 2/3)

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Onduleurs. Introduction aux variateurs de vitesse.

allure des courants statorique d'une Mas en fonction des différentes commandes MLI

V̂ref _ sin us
Dans tous les cas ci-dessus, la tension fondamentale entre phase a pour valeur max Û E / 2 , elle ne
V̂triangle
V̂ref _ sin us
peut donc dépasser 50% de E puisque 1
V̂triangle

La MLI suboptimale permet d'y remédier partiellement : la commande MLI sinus-triangle possède le défaut de
sous-exploiter l'alimentation continue, car la tension simple crête maximale qu'elle peut générer vaut E/2 (il y a
donc déclassement en puissance de l'alimentation). On peut augmenter cette valeur crête en ajoutant aux
sinusoïdes de référence des harmoniques 3 de tension : on obtient alors des tensions simples qui possèdent des
harmoniques 3, ce qui permet d'augmenter la valeur efficace des tensions simples appliqués à la charge :
porteuse triangle et tension de référence

Dans le cas ci-dessus ( V̂ = 1 V), l’équation de la tension de référence s’écrit : Vref = r·sin t + k·sin3 t. On montre
alors que pour r = 1,155 V et k = 0,1925 V on obtient une valeur efficace fondamentale simple = 70,7% de E (au
lieu de 50% de E en MLI intersective). C'est la valeur efficace maximale que l'on peut théoriquement obtenir avec
ce type de commande.

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3. Onduleurs et variateurs de vitesse.


Pour faire varier la vitesse d'un moteur synchrone ou asynchrone chargé par un couple résistant, on verra qu'il faut
faire varier à la fois la fréquence et la valeur efficace V1 du fondamental de la tension. Un variateur de vitesse est
donc vu, de l'extérieur, comme une boîte noire dont le bouton de réglage ajuste la fréquence f de la tension
appliquée au stator :
variateur V/f = k

onduleur
10 V va
k Veff
vb

freq vc vitesse
entrée
(20 Hz par ex)

zoom
Comme la fréquence délivrée par le variateur est différente de 50 Hz, les tensions Va, Vb et Vc délivrées doivent
être construite à partir d'un redresseur suivi d'un onduleur, le schéma interne du variateur est le suivant :

Udc
alim° réseau tri

Va

Vb
Vc

Qa Qb Qc

freq 2 sin( )
2V
Udc
sin( ) Qa

sin( -2 /3)
2V
Udc
sin( 2 / 3) Qb

sin( -4 /3)

Udc Qc

Veff 2 2
porteuse
2 V
triangle 2 kHz
Udc 1 V crête

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L'onduleur de tension est commandé en MLI . On démontre mathématiquement que le fondamental de la tension
Udc V sin f
simple a pour valeur maximale (amplitude) V̂ (pour un indice de modulation triangle > 6) on doit
2 V triangle fsinus

2 V 2 V
donc régler V sin V triangle V sin en prenant V triangle 1V
Udc Udc

Voici le démarrage d'une MAS avec variateur MLI sinus-triangle commandé à 230 V – 50 Hz (avec couple résistant
constant de 70 Nm), noter les fortes ondulations de couple au démarrage, préjudiciables à la longévité de la
machine :

VP10 Isa courant statorique ia de la MAS et tension entre phase Uab


600
400
200
0
-200
-400
-600

nmec
vitesse en [tr/min]
1500

1000

500

Tem_IM4
couple électromagnétique en [Nm]
400

300

200 70 Nm
100

-100

0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5


Time (s)

Le démarrage ci-dessus s'effectue en 300 ms environ. On peut comparer l'allure du couple électromagnétique par
rapport à un démarrage direct sur le réseau qui possède la même valeur efficace que le fondamental de la tension
composée MLI (pour E = 500 V, r = 0,9 , ftriangle = 1500 Hz et fsinus = 50 Hz on obtient entre phases U1eff = 159,1 V)

T em_IM4 couple électromagnétique avec démarrage sous variateur MLI sinus-triangle


400

300

200

100

-100

T em_IM1 couple électromagnétique avec démarrage direct sous réseau sinusoïdal.


400

300

200

100

-100

0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5


Time (s)

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Onduleurs. Introduction aux variateurs de vitesse.

Ces courbes, absolument analogues (il en serait de même avec les courants), montrent que la modulation MLI
sinus-triangle provoque le même comportement du moteur que le réseau sinusoïdal. Elle possède cependant
l'avantage de ne plus être liée au 50 Hz : la modulation sinus-triangle est équivalente à une source de tension
sinusoïdale dont on peut faire varier la fréquence, donc la vitesse du moteur. On remarquera que l'allure du couple
électromagnétique instantané en fonction de la vitesse (caractéristique dite dynamique) est loin de l'allure donnée
par la caractéristique statique (moyenne de la caractéristique dynamique) :

T [Nm] démarrage du moteur asynchrone


400
caractéristique
dynamique caractéristique
300 statique

200

Tnom charge
100

0
n [tr/min]
-100

0 500 1000 1500

Il faut se souvenir de ce qu'est la caractéristique statique : il s'agit de l'ensemble des points de fonctionnement
possibles en régime établi. Cela exclut donc les régimes transitoires et particulièrement le démarrage. Cependant,
à l'arrivée, le régime permanent est établi : les caractéristiques se rejoignent au même point de fonctionnement
(1460 tr/min, 70 Nm). Noter que la caractéristique statique donnée aux alentours de n = 0 est issue uniquement de
calculs théoriques et qu'un essai expérimental est incapable de donner des points stables (un couple de maintien
est illusoire sous régime sinusoïdal). Pour éviter les oscillations de couple l'opérateur peut augmenter la fréquence
au fur et à mesure de la prise de vitesse du moteur

variation de vitesse d'un moteur asynchrone de 3 kW par variateur U/f = Cste en passant de 30 Hz = 50 Hz (réalisé
par un opérateur) :

Tem_IM1 caractéristiques dynamiques et statiques en variation de vitesse

80

60

40
f = 30 Hz
f = 50 Hz
20

charge
0
[tr/min]
-20

0 500 870 1000 1445


1500
vitesse

On remarque que lorsqu'on s'approche de la vitesse de régime permanent, la caractéristique dynamique et la


caractéristique statiques se confondent, preuve que l'accélération diminue (la vitesse varie moins rapidement qu'au
démarrage et on a une succession de régime quasi-statique).

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Onduleurs. Introduction aux variateurs de vitesse.

Illustrations

1.1. Structure des convertisseurs

hacheur 4Q
vcharge
100

icharge
vcharge 50
icharge
0

-50

-100

0 0.05 0.1 0.15 0.2


T ime (s)

onduleur
150
vcharge
100
vcharge icharge
icharge 50

-50

-100

-150

0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05


T ime (s)

redresseur
400
vcharge
300
vcharge
icharge
200
icharge
100

-100

0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1


T ime (s)

Exercices 1 et 2.

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Onduleurs. Introduction aux variateurs de vitesse.

1.2. Choix de l'interrupteur électronique

La diode (convention récepteur) iK


vK
passante
iK
anode cathode bloquée vK

la diode est un interrupteur commandé (par l'évolution de la tension ou du courant imposé par la source
d'alimentation), et non par l'opérateur (ou circuit électronique annexe).

Le thyristor.

iK
vK
iK opérateur (commande ON)

anode cathode
bloquée vK
gâchette
ON

Lorsque le thyristor est passant, rien ne le distingue d'une diode. Le moment de la mise en conduction peut être
choisi par un opérateur (circuit électronique annexe) : ce n'est pas la source d'alimentation qui "décide" seule.

Le transistor.
vK iK
iK opérateur (commande ON - OFF)
collecteur émetteur
bloqué vK
base
ON - OFF

Choix de l'interrupteur adéquat :


L'ensemble des points de fonctionnement de l'interrupteur mécanique dessine, hors instants de commutation, la
caractéristique statique que doit posséder l'interrupteur électronique (voir tableau ci-dessous).

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Onduleurs. Introduction aux variateurs de vitesse.

i
diode, non commandé

i
u

2 zones de fonctionnement
i
transistor, commande ON - OFF
u

i u

i
thyristor, commande ON
u

u
i

thyristor GTO, commande ON - OFF i


u

3 zones de fonctionnement u
i

association transistor - diode, commande ON


- OFF = IGBT u i

i u

triac, commande ON
u
i
i
u

u
i
4 zones de fonctionnement

association transistor - diodes, commande


ON - OFF u i

i u

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Onduleurs. Introduction aux variateurs de vitesse.

Exemple : nature de K1 ci-dessous ?

Vcharge

vK1
Vcharge
iK1 i i

Déduction de vK1 puis iK1 :

Cela permet de tracer la caractéristique,


vK1 dite statique, dessinée par les points de
fonctionnement au cours du temps (hors
instants de commutation dessinées par les
flèches vertes) :
iK1
iK1

vK1

On compare alors cette caractéristique statique avec celles qui sont données dans la bibliothèque de
caractéristiques disponibles (voir annexe). On en déduit que l'interrupteur électronique adéquat est :

iK1 iK1
remplacé par : vK1
vK1

2.1. Commande simultanée et commande décalée.

Commande simultanée :

icharge

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Onduleurs. Introduction aux variateurs de vitesse.

spectre de icharge et de vcharge


fcommande = 50 Hz, charge RL = 10 , 0,1 H
commande simultanée 100 100%

600
vcharge 80
400

200
icharge 60

0
40 33%
-200 12%
20%
20 4,2% 14%
-400 11%
2,1%
1,3%
-600 0
0 0.04 0.08
T ime (s) 0 200 400
Frequency (Hz)

"commande décalée", dite aussi "commande 1/3 - 2/3" :

spectre de icharge et de vcharge

fcommande = 50 Hz, charge RL = 10 , 0,1 H


100 100%
commande 1/3 - 2/3

600 80

400
60
200
40
0
20%
-200 20 4,2% 14%
2,1%
-400
0
-600

0.92 0.96 1
0 200 400
Time (s) Frequency (Hz)

2.2. Commande MLI (Modulation de Largeur d'Impulsion) dite aussi PWM (Pulse Width Modulation).

fcommande = 450 Hz, charge RL = 10 , 0,1 H spectre de icharge et de vcharge


commande MLI sinus-triangle
600 100 100%
80%
400 9,2%
80
200
60
0

-200 40 30%
4,4%
-400
20
-600
1,3%
0,3%
0
0.12 0.16 0.2
T ime (s)
0 200 400
Frequency (Hz)

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Onduleurs. Introduction aux variateurs de vitesse.

icharge
Ucharge

600 Ucharge
400
200
icharge
0
-200
-400
-600

I(RL2b)*30 U23

600
400
200
0
-200
-400
-600

I(RL2c)*30 U31

600
400
200
0
-200
-400
-600

0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2


T ime (s)

MLI sinus-triangle à 10 kHz. Spectre de icharge et de vcharge.

100
100%

80 80%
0,4%
60

40

20

0 5000 10000 15000 20000


Frequency (Hz)

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Onduleurs. Introduction aux variateurs de vitesse.

3. Onduleurs et variateurs de vitesse.

variateur V/f = k
onduleur
10 V Va
k Veff
Vb

freq Vc vitesse
entrée
(20 Hz par ex)

Udc
alim° réseau tri

Va

Vb
Vc

Qa Qb Qc

freq 2 sin( )

Qa

sin( -2 /3)
Qb

sin( -4p/3)

Udc Qc

Veff 2 2
porteuse
2 V
limitation triangle 2 kHz
d'amplitude Udc 1 V crête

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Onduleurs. Introduction aux variateurs de vitesse.

démarrage d'une MAS avec variateur MLI sinus-triangle commandé à 230 V – 50 Hz (avec couple résistant
constant de 70 Nm) :

VP10 Isa courant statorique ia de la MAS et tension entre phase Uab


600
400
200
0
-200
-400
-600

nmec vitesse en [tr/min]


1500

1000

500

Tem_IM4 couple électromagnétique en [Nm]


400

300

200 70 Nm
100

-100

0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5


Time (s)

Comparaison entre variateur MLI 230V – 50 Hz et tension réseau 230V - 50 Hz :

T em_IM4 couple électromagnétique avec démarrage sous variateur MLI sinus-triangle


400

300

200

100

-100

T em_IM1 couple électromagnétique avec démarrage direct sous réseau sinusoïdal.


400

300

200

100

-100

0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5


Time (s)

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Onduleurs. Introduction aux variateurs de vitesse.

caractéristique dynamique et statique :

T [Nm] démarrage du moteur asynchrone


400
caractéristique
dynamique caractéristique
300 statique

200

Tnom charge
100

0
n [tr/min]
-100

0 500 1000 1500

ste
variation de vitesse du moteur asynchrone par variateur U/f = C en passant de 30 Hz = 50 Hz :

caractéristiques dynamiques et statiques en variation de vitesse


Tem_IM1

80

60

40
f = 30 Hz
f = 50 Hz
20

charge
0
[tr/min]
-20

0 500 870 1000 1445


1500
vitesse

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Onduleurs. Introduction aux variateurs de vitesse.

feuille d'exercices n° 5

Exercice 1.
Les convertisseurs statiques sont réalisés à partir d'interrupteurs électroniques qui prélèvent une partie de la
tension d'entrée pour l'appliquer à la charge. Les tensions d'entrées sont toujours constantes ou sinusoïdales. On
observe ci-dessous les chronogrammes relevés aux bornes de la charge :

Chronogramme 1 Chronogramme 2 Chronogramme 3

0 0

Chronogramme 4 Chronogramme 5 Chronogramme 6

0 0

1. Quelle est l'allure de la tension d'entrée de chaque convertisseur ?


2. Quelle est la fonction1 assurée par chaque convertisseur ?

Exercice 2.
On donne ci-dessous la structure de 3 convertisseurs :

convertisseur 1 convertisseur 2 convertisseur 3


K1
K1 K2 K1 K2
K2

K4 K3
K4 K3

1. Pourquoi peut-on affirmer que le convertisseur 3 est un cas particulier du convertisseur 2 ?


2. Pour chaque chronogramme de vcharge ci-dessous, indiquez le convertisseur concerné ainsi que la durée de
conduction des interrupteurs :

400
100
300
50
200
0
100

-50 0

-100 -100

0 0.04 0.08 0 0.02 0.04


convertisseur n° Time (s) convertisseur n° Time (s)
K1 K1
K2 K2
K3 K3
K4 K4

1
les fonctions usuelles sont : redresseur, hacheur, onduleur, gradateur, cycloconvertisseur.
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