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MÉDÉBIC DUFOUR ^

» 1»

RAITE ELEMENTAIRE
;8

«^

Ljbraifjb Armanb Cdi^ih Paris


RUTGERS
University
libraries

Dr. H. Lechevalier
Librairie Armand Colin — Paris

Majoration temporaire
40 ;„
— du prix marqué —
(Dccisioa do Sjadicat ii Îiimti, 26 ifril 1920)
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littp://www.arcliive.org/details/traiteelementairOOdufo
MEDERIC DUFOUR
Professeur de langue et lillcralurc grecques à l'Uiiivcrsilé de Lille.

TRAITI• ÉLÉMENTAIRE
DES

SYNONYMES GRECS

sO

PARIS
LIBRAIRIE ARMANI) COLIN
5, RUE DE MÉZIÈRES,

l»roils d•- reprodu• (iuii cl il•: Iratluclioii rfr»erv's |.our l"iis |iîi>s
A

M. MICHEL ERE AL
PRÉFACE

Dans le Protagoras de Platon', quand le sophiste


abdéritain, plus exercé aux longs discours qu'à la dis-
cussion dialectique et humili»' dètre si viAement pressé
par Socrate, veut abandonner la partie, Prodicus de
Céos, jusque-là silencieux, intervient pour le décider à
demeurer et poiu'suivre l'entretien, il précise alors, en
insistant sur le sens des mots qu'il emploie, ce qu'il
attend des interlocuteurs et de l'assistance. Il faut que
les auditeurs se rendent communs (), mais non
égaux ()
à ceux qui disputent. Ils doivent, en effet,
prêter à l'un et à l'autre une aiieniioii comiyiu ne et peser
avec même exactitude leurs arguments, mais non point
leur donner un égal assentiment il convient d'accorder
:

da\antage à qui aura raison, moins à qui aura tort. De


leur coté, Protagoras et Socrate disrutoront
),
(-
mais ne se fjuerelleront^i\<>(k,^VC^z\.'^)\ aw ondiscule
entre amis et pour résoudre une question d'importance;
on sp quo relie entn* ennemis et pour avoir le dessus.

), (),
Ainsi tons deux mériteront, non la louange
puisque nous louons
-
(
mais l'estime
parfois qui nous trompe, mais nous estimons qui uîuis
découvre la \('*rité. Et, à sui\re ce ilébat méthodii|ue,
courtois et dt-sintéressé, les butes du riclie (lailias goûte-
ront un \if |)laisir, non des se??* T)5eaeati,mais de l'esprit
Le plaisir des sens, c est de manger, de
1.

boire, de satisfaire un besoin pbysique: le plaisir de


l'esprit^ c'est de s'instruire, de participer à la \érité.

1. Paie 337 A-C.


PREFACE.

Sil y a dans ce couplet de Prodicus de la pédante-


rie, dans ces définitions de mots quelque subtilité, dans
ces antithèses trop d'affectation, ces distinctions ne
laissent pas^ pourtant, de nous plaire par leur précision
et leur efficacité. L'ironie de Platon, quand il nous pré-
sente Prodicus. devient plus lég-ère. A l'égard de Prota-
goras, elle n'était pas sans amertume elle ne fait ;

({u'effleurer le sophiste .de Céos. C'est qu'il y aurait eu


injustice à méconnaître l'utilité de ses recherches sur
le vocabulaire, sur la justesse des mots *, dans le temps
surtout où la prose attique se formait, où Féloquence
judiciaire et politique s'efforçait à devenir un genre
littéraire. Il importait d'apprendre aux jeunes Athé-
niens, ambitieux, comme Hippocrate, de se faire écou-
ter dans l'assemblée et d'acquérir par là un nom dans
la cité, que, pour persuader, il convient avant tout
d'être clair et précis; qu'il faut se garder de toute
ambiguïté que les mots ne sauraient être employés
;

l'un pour l'autre selon le caprice de chacun; que, dans


une langue bien faite, il n'y a point de synonymes que ;

les mots, qui font double emploi avec d'autres, tombent


bien vite en désuétude que les termes, qui semblent
;

s'équi^aloir, signifient à qui les entend bien les nuances


d'une sensation, les degrés d'un sentiment, les aspects
d'une idée, les valeurs d'une action.
Dans les Penseurs de la Grèce, 31. Th. Gomperz n'a
pas manqué de montrer la nouveauté et l'intérêt de ce
primitif essai de synonymique :

« Le premier, Prodicus a jugé bon de soumettre le

trésor même de la langue à un examen scientifique.


Que, par là, il ait plus ou moins contribué au perfec-
tionnement du style, cela regarde la critique littéraire;
ce ( nous importe à nous, c'est ([ue sa tentative dut
avoir pour effet de perfectionner l'instrument de la

1. Le traité de Prodicus. auquel Platon fait allusion, avait pour


l'RÉFACE.

pensée. Il est même très regi*ettable que son exemple


naît pas été si^ avec plus de zélé. Nous avons déjà \,
i

en étudiant les doctrines éléates, quelle abondante


source d'erreur se trouvait dans l'ambiguïté des mots et
dans l'absence d'une claire définition des idées expri-
mées par eux. Si la oie dans laquelle Prodicus s't'tait
engagé aNait été sui\ie avec plus il'empressement, bon
nombre de ces méprises, dont les ouvrages de Platon
lui-même ne sont nullement exempts, auraient pu
être évitées, et nous n'aurions pas à relever tant de
pseudo-démonstrations a priori et de sophismes éris-
ti({ues • ».

Sans doute, dans une discussion pbilosopbique, l'on


ne saurait définir les mots avec trop d'exactitude. En
préciser le sens, c'est aussi analyser, distinguer les
idées qu'ils signifient. Nous devons donc accorder à
M. Th. Gomperz (|ue, si, dans les dialogues platoni-
ciens, Socrate a\ait toujours pris cette précaution, plus
d'une arguti»' nous eût été épargnée, maint sophisme
même eût été évité. Il n'en est pas moins vrai (pic
l'rpuvre d•• Platon abttndc en définitions de mots. On en
tromera la preu\e à chaque page
tli* notre limité. Nous

lui avons, en emprunté la majeure part de nos


effet,
exemples. Sur dix que nous citons, six, au moins, sont
tirés (b's /)lalogucs. Aussi bien, (piand
ne délinit pas, il

cinploie-t-ii b's mots aNec une quil est


telle propriéti',
|ires({ue toujours possible d'extraire de sa phrase une

moins
-Missi le
utiles.
second
X^'lilhiquo à
d<' la
,,
dt-finition. Les traités d'Aristote ne nous ont pas été

* Hlulnriqu»'
entre
\\\\
autres, et
tn'-sor d"(d»s»'r-
\ations morales!) sont de M'ritables répertoires pour cpii
veut ('tudier quelles dilh'-rences les prosateurs alti([ues
obser\ aient entre les mots donnés comme synonymes
par nos dictionnaires. L»'s historiens, eux aussi, en

1. Th. <Î(jinj)erz, les Penseurs de la Grèce, Irad. ilo . Revmoiid


t I, 2' .'(lit., p. 4:)1 Paris, .Mcan, 1908).
XII PRÉFACE.

particulierThucydide et Xénoplion, et les orateurs,


d'Antiphon à Démostliène, Escliine et Hypéride, ne
sont pas moins soucieux de la propriété. Leur prose est
délicatement nuancée. Aussi, pour la bien entendre,
convient-il d'étudier le vocabulaire atticjue avec plus
d'exactitude et de méthode qu'on ne le fait d'ordinaire.
Or instruments de travail nous font défaut. C'est
les
toujours aux dictionnaires grecs-français que l'on
s'adresse, et les meilleurs sont, sur ce point, d'une
incertitude décourageante. Ou^rons, par exemple, celui
de Bailly' aux mots qui signifient la crainte. iVous
lisons :

(' : crainte,, frayeur... »

(( crainte, /"rrti/eîi?*, d'ordinaire


: en parlant d'une
crainte raisonnée... »
« : crainte^ particulièrement crainte soudaine^
frayeur, effroi... »

Ainsi ces trois mots grecs (nous les avons, à des-


sein, choisis parmi les plus usuels) sont traduits par les
mêmes mots français, crainte ^i frayeur. Us n'ont pour-
tant pas le même sens. De plus, les mots français crainte
et frayeur, proposés comme équi^alents, ne sont pas
synonymes, ils ne sauraient donc répondre à un seul et
même mot grec. Notre dictionnaire, il n'est pas—
téméraire de généraliser et de dire nos dictionnaires
confondent les signes et, par suite, les idées, qu'ils
devraient nous aider à distinguer.
Qu'on veuille bien maintenant se reporter aux § 168,
170 et 172 de notre Traité, on y apprendra, de Platon et
d'Aristote,
celle
que
que peut inspirer la mort;
danger à venir ; :
,
signifie une crainte durable, comme
la crainte d'un
la crainte d'un danger imminent^

1. la pensée de prévenir nos lecteurs contre


Nous n'avons pas
cet ouvrage, dont nous-même nous servons chaque jour. C'est un
répertoire complet et bien ordonné. Mais il est inexact, ni plus ni
moins que les autres dictionnaires. Avec n'importe quel autre,
rcxpérience que nous proposons ne serait pas moins probante.
j

,,, ,.
PRÉFACE. XIII

autrement dit la peur. Ce sont encore dautres degrés ou


d'autres manifestations de la crainte, que signifient
Voy. (

§175, 17(3, 177, 17, 182.


Même les grammaires élémentaires (par exemple
celles de Brelet, de Riemann et Goelzer, de Croiset et
Petitjean) offrent aux élèves des lycées et aux étudiants
des facultés des résumés suffisamment complots de la
morphologie et de la syntaxe greccfues. Déjà un bon
élève <le première sait démêler les intentions diverses
sous les toiu*s différents, pourquoi, par exemple, lau-
teur a fait ici la subordination modale et la négligée là;

,, ?, ,
, ,,
quelle nuance distingue a\ec le futur et avec le
subjonctif. Dès la troisième, on sait la différence entre
un potentiel et un irréel. Mais quel apprend à dis-
tinguer
011 bien encore Comment donc
atteindre, d.ins les exercices du tlièuie et de la ersion,
à un (legré suflisant d'exactitude? 11 a de soi, pourtant,
<jue ces exercices traditionnels n'ont dintérèt et d'effi-
cacité pédagogique
([ue s'ils d(''veloppent chez les
élèAes goût de la précision.
le quoi bon leur faire lire
et traduire des textes, s'ils n'ont pas b's moyens de les
entendre plus qu'à moitié?
Aussi, avertis par une longue pratique de l'ensei-
gnement, a\ons-uous cru ni'cessaire de n-diger j^mr
les classes supérieures des lycées et les facultés ce
Traité élémentaire des Sijnonijmes grecs. Il répond, sans
• loute, à un besoin «d il ne laissera pas d'être de quehpie
ceux qui ('tudient encore le grec,
ntilit('' à jus([u'à ce —
qu'un autre, encouragé par notre e\eni]de, en aiLcom-
|»os('' Tui meilleur.
Les Allemands peu\ent consultei• deux imj)ortants
ouvragesdeJ.il. Heinricli Scbinidt, la Si/noui/nii/,• drr
ijriechischen Sprarhr^ en (|uatre fascicules (Leipzig,
Teubner, 1870-1880) et le llamlhuch der lateinischen
und griechischen Sipunn/mik Leipzig, Teubner, 1S89).
Xiv PREFACE.

Mais ces olumineux traités sont peu maniables; ils


ne sont pas traduits; les définitions sont quelquefois
embarrassées; surtout les exemples, destinés à auto-
riser les déiinitions, ne sont pas traduits. Certes,
nous rendons justice h ces ouvrages; nous tenons
à reconnaître que nous leur devons beaucoup; nous
leur avons emprunté un bon nombre d'exemples mais ;

il nous a semblé que, sans prétendre à faire mieux, on

pouvait être plus bref, plus précis, et surtout plus


pratique.
Tout d'abord, nous nous sommes enfermé dans la
période attique. Quand nous avons dépassé Aristote et
Théopbraste, cétait pour nous adresser à des écrivains
qui, comme Lucien, ont imité les prosateurs de Y âge
d or. Xous nous sommes limité à la prose. Le volume
de ce Traitf^, qui deAait rester élémentaire, aurait été
doublé, si nous y avions fait entrer le vocabulaire poé-
ti(|ue. Nos déiinitions, d'ailleurs, ont été établies suivant
une méthode fort simple, qu'il est facile à chacun d'ap-
pliquer à la langue des poètes.
A défaut de définitions formulées par les auteurs
eux-mêmes (on verra c[ue Platon et Aristote nous en ont
fourni une très grande quantité), nous avons recherché
à l'aide de lexiques spéciaux ^ plusieurs textes d'un
même auteur ou d'auteurs différents où fût employé le
mot à définir; puis, par la comparaison de x*es témoi-
gnages, nous en avons déterminé la nuance propre.
Nous retenions comme exemples et traduisions les plus
probants de ces textes. Nous avons parfois rencontré
des des textes où plusieurs mots, donnés par
:

nos dictionnaires comme synonymes, sont employés

1. Nous nous sommes surtout servi du vieux Lexicon Flatoni-


cum d'Ast, dans lequelpourrait, sans doute, y avoir plus d"ordrc,
il

mais dont les listes sont à peu près complètes, —


et de l'admirable
Index Aristotelicus de Bonitz (t. V de l'Aristote de Berlin), où les
exemples sont classés avec tant de méthode et certains mots définis
avec une sobriété si lumineuse.
PREFACE. XV

dans une même phrase et se définissent d'eux-mêmes,


grâce à ce rapprochement. [Voy., entre autres, le § 260.]
Nous ne nous sommes pas astreint à définir tous
les mots ^crecs, mais seulement les plus usuels, ceux"
qui signifient les notions les plus générales, les idées
les plus importantes, les sentiments les plus communs.
Nous a^ons termes juridiques, dont le
laissé de côté les
sens est suffisamment précisé dans les manuels d'insti-
tutions, et aussi les mots techniques. Nous n'avons
fait d'exceptions que pour les termes philosophiques les
plus usités dans lexposé des doctrines platonicienne
et péripatéticienne. Sans pousser plus avant qu'il ne
convenait dans un Traité élémentaire, nous ne pouvions
manquer à distinguer, par exemple,
§§391,392',
même des formules comme
ot Voy.
et
et Voy.
209. 210\

(Voy. § 402). C'est encore pour faciliter la lecture de


Platon et d'Aristote que nous avons compris dans notre
i:;;

-
liste les principaux termes de musique Plusieurs se
jisent, en effet, au cours des discussions relatives à
I efficacité des modes dans l'éducation des enfants.
Les mots de sens voisin .sont groupés sous des
litres, (jui, par nécessité, sont assez \agues, ])ar
exemple, COURAGE; CRAINTE; DÉDAIN et MÉPRIS; CROIRE
et PENSER, (iroupcments et dénominations pourront
|)araitre arbitraires. Mais toute disposition, toute
rul)ri(pu' serait j)eut-ètre diseutafile. De ces titres,
nous avons dressé une table. Ainsi le lecteur trouvera
sans j)eine la suite des mots ([ui r«''j)ondent à chaipie
idé*e géïK'rale de (|uel(|ue imjiortance. Nîjus avons voulu
])ar là rendre plus facile l'exercice dn thème grec. Mais.
comme nous avions surtruil en mic la lecture et l'expli-
cation des textes, comme noire dessein était de compo-
ser

W.il
1.
non un

<{ T.

Leroux, 1000.)
li\re qui

Riinaili dans leur


se pût lire

Poiircts niols-là, nousavon» mis à profil


ttliliuii du .
de suite, mais un

les nulr> »!«• MM.


,
H.
Paris.
X.V1 PRÉFACE.

répertoire de définitionset d'exemples, nous avons


dressé un Index des mots grecs, dans lequel est men-
tionné, sous son numéro d'ordre, le paragraphe où
chaque mot est défini.Comme ce mot fait partie d'un
groupe, il suffit de lire tout le chapitre dans lequel il se
trouve classé, pour voir par quelle nuance il se dis-
tingue des prétendus synonymes.
Les définitions des mots les plus importants sont
illustrées d'un, au besoin de plusieurs exemples. Nous
les avons traduits. Ainsi, nous a\ ons rendu notre Traité
plus classique. Nous souhaitons, en eifet, le voir péné-
trer dans les établissements d'enseignement secondaire.
Des textes non traduits rebuteraient vite de jeunes
lecteurs, encore inexpérimentés. —Nos traductions
sont le plus souvent littérales. Certaines paraîtront plus
libres. Parfois, en eiFet, nous avons cru devoir interpré-
ter le texte, pour en mieux faire ressortir le véritable
sens.
Nous ne considérons ce Traité que comme une
ébauche. En rédigeant, nous avons senti toute la
le
difficulté de notre tache, et nous navons pas la jDréten-
tion d'avoir donné aux apprentis hellénistes un instru-
ment parfait. Aussi accueillerons-nous avec empresse-
ment et reconnaissance les conseils et les corrections de
nos collègues de l'enseignement secondaire et de l'en-
seignement supérieur. Qu'ils veuillent bien nous aider
à atteindre le but que nous nous sommes proposé :

rendre plus aisément intelligibles à ceux qui en abordent


l'étude les chefs-d'œuvre de l'esprit grec.
TRAITÉ ÉLÉMENTAlRi:

DES SYXOXYMES GRECS

I. ACCORD EN MUSIQUE .

l

et
et
, :
: accord, au
sonner cVaccord. Les contraires sont
(|ui

se
sl'IIS

siiiniiient le dt^saccord.
disent
luusirai

de l'unisson.
du

'
luot. -

,.
:

accord d'octave.
1. — s"a2)pli(|ue à des r///'5<|ui sonnent d'accord;
à des airs discordants.
3. — se disent de l'accord des voix

4. — se dit d'inslrinncnls ijui jouent d'ac-


rord. : accord'• r un inslruïnent. (-
: tendre une corde., c'est-à-dire la Juiussrr;
: détendre nue corde, c'est-à-dii'e l.i

baisser.

11. ACCORDER, AVOUER.

.j. — : dire oui. affirmer r/iv'• ((Uelijnun, ronve-


nir. \i<\. Ui."

: dire connue ([uel([u'uu ; par suite, re-

conna/tre, avouer, cm^Q rendant aux raisons de quel-


qu'un. [Voy. § G97.]

l;i
Ce qui
li\cli( t•'•

; .
fait

? — Oui.
quoii

..,
fst làrlic tu
dil-il, 0•.' II
Vrolagorns 3)0
reconnais avec moi que c'est
otùoi :,
C.) — ... a iihiins, luii-

,
lefois, qu'ils n'appollent floquent celui qui dit la vérilé; si c'est

Uï ce qu'ils

'.
orateur,

t/lc, 17 .
mais
oCto'.
voul^'Ml ilin;. je

.
'.
'r;'"V-
,"
coMiine

;^
^*'•' '^^''^
ne
ils ....
f;iis pas diUicullé de m'avourc

y'r-.MO.
e'i

,ôîivôv

Plat., .ipolo-

.SvsosvjiKs GnK':.s. 1
2 ELEMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

^
6. — : convenir diiii tort, confesser une
faute (chez les éciains ecclésiastiques, ce verbe

7. —
... ils

comprenaient pas
,
signifiera la confession).
sont confus d'avoir, à leur âge, k confesser qu'ils ne
la pui-rilité

se dit,
•(.
de ce qu'ils faisaient,

non plus de
Luc,
...

Hen/iotir/ie, 75.)

l'accord des paroles,


-
mais de Vaccord des sentiments ou de la conduite.

&• ,
En cela, ma manière défaire n'est pas d'accord avec la leur;
j'estime, en effet, qu'ils n'ont nullement atteint leur but,
'.
/.,. Pl.it., Protarjoras,
316 .
— proprement, en venir au même point

.(
8. :

que quel([u"un, doù concéder, accorder.


La chose ne uie paraît pas assez simple pour que je te concède
...
que

,
,
la justice est morale et la moralité juste,

Plat.,
/,
Prolagoras, 331 .)

III. ACCUSER.

,,
)
<j. —
sable
quel(iu'un de
(,
quelque

sation en foniic.
:

chose.

Aucun de ceux qui ont


quelqu'un est respon-
imputer, dire
de quelque chose; s'en prendre à

pris la
( e

fuite

guerre ne s'accuse soi-même, mais plutôt le stratège, ses voisins,


se disent d'une accu-

dans les dangers de la

tout le monde... Celui qui accuse les autres n'avait qu'à rester
à son poste... De même, dans le cas présent, un orateur ne pro-
pose-t-il pas le meilleur parti, qu'un autre se lève et prenne la

/
parole, au lieu de s'en prendre à l'autre,

( ^, / ...
r>o-

/...
lu. —
;,
- ...
,
:
ADVENIR.

acoir, arliculer un
. :
vCv. oj
-

grief
Dumosth.,
3

III, 17.)

11.
contre (luelqu'un.

perte?


Quel

Plat., Cri ton,


fjiÎe/' as-tu

D.
contre nous et la
•,
se dit de celui qui accuse quelqu'un de
;^
cité, pour vouloir notre
-•^•.:

;
lui avoir fait tort .

11 faut que ceux qui s'accusent de forts réciproques aillent

;
;.
; ;; ; &,> ;
(labord devant leurs voisins, leurs amis
aussi exactement que possible les actes sur lesquels on conteste,

; 766 .)
/pr,
et ceux qui connaissent

^;

',
Plat.. Lois,

12. — : accuser en faisant la preuc


convaincre.
un homme,

,
Hétlécliissons à ce que devrait faire nétant
(|ui,

pas bon joueur d•• tlùte. voudrait se faire passer pour tel...

;; ,,
Assurément, ne devrait jamais entreprendre de jouer, sous
il

peine d'être tout aussitôt convaincu de ridicule, ...,


;.
ci'

'... 6;
.\•'•., Mémorables, , 7, 2.)

13. — : jtnursuivre devant un Irihunnl . :

le demandeur. Le (iassif rst : être poursuivi.

3
...
.
V

Quel procès as-tu?.


:

;
le défendeur.
. Hs-tu poiirsuin
; iiii jioursuis-fu
VUii.,
'.'
'...
Euthyp/tron,

IV. ADVENIR.


subsistant, arriver en
: les
:

événeuirnls
arriver et,
même
11•

achu'ls
.scu.s

temps. D'où
et
de la

les rirronstancrs
-
pn'imsitiim
4 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

actuelles; : les événemenis passés et

.
les circonstancps passées. Ce verbe s'applique aussi
à ce qui résulte d'un raisonnement.
Récapitule donc avec moi ce
dont nous sommes convenus,
rjui

Plat., Gorrj/as,
',
résulte des propositions

498 .)
.— : adcenir^ résuller, se dit des consé-

-
quences de faits antérieims.

Ce qui peut résulter pour

,
lui de ta discipline, voilà, dit-il,

318 .)
,
ce qu'il ne serait pas fâché d'apprendre,
' -. (Plat., Protagoras,

. AFFIRMER, DIRE OUI.

IG. — : affirmer^ dire oui.


Mais alors, courage de la lâcheté?
— Ow/, dit-il,
(Plat., Protagoras, 360 D.)
,
dis-je, le
r,v ',
est le contraire
.. — ").

17.

il

.
gardait
(Plat.,
:

le silence,
faire de la tèie
Alors Protagoras ne voulut plus

Protagoras, 360 D.)


'
/"«r/'er/e

,'
un signe d'assentiment.
signe d'assentiment;

. AGIR, FAIRE.

18. — : rtyiV, implique l'idée de l'activité, du mou-


\ement et signifie l'action même.
mouve- : le
ment de l'action, V activité déployée^ d'où le drame,
parce que ce genre imite au moyen d'acteurs qui se
meuvent (Aristote).
D'un autre point de vue, Sophocle peut être considéré comme
un imitateur du mC-me genre qu'Aristophane, car tous deux imi-
tent des personnages qui agissentet.se meuvent: c'est de là,
prétendent certains, que vient le nom du drame: il serait ainsi
nommé, parce qu'il imite le mouvement de l'action^ à
, ;
, :. /
u.'.ar,Tr,:... ^/.:.•.

— Socrate, parlant de sa maïeutique (Plat., Thééfète,


AGIR,

/;
^)•
FAIRE.

^'.^•.•
^
Arist., f'oé/<Vy»é>, 1448 a 25.
:
150 B', dit
»

•.-

ToC •3 Vaclicité que je dépense. :

li). — : o;/i,\ faire, .s'applicjuo surtout à l'agent,

(. ,
,
à son intention.

Ijien,

-y.

faisant
mal
IV o-{oç...:

réussir.
l'intention do ra<;(*nt. (li'inot, ainsi
/
Ainsi soxpliquent
faire fn sorte que

drame, parce ([u'on nous y intéresse, en nous


comprendre
:

les raisons d'airir


l'arlion,
,

si.unitie
^
los
/.ojç
locutions

consi(li''i't''p

que
aussi V action

des person-
selon
:

nages.
La tragédie est limitation non des huinmes. mais dune
action et de la vie; or, la vie consiste dans Y action, et la fin en
est une action, non une manière d'être;... c'est en raison de
leurs actions que les hommes sont heureux ou malheureux...
L'action et la fable sont donc la fin de la tragédie, ...
., '.- 6), ,
oCù'x
'.'
; • [' '

:....
-.•.;,

:
...
6 /:
.
ok... -

\r\^{., l*oéf if/ne, 14.^0

. : ,
a 1.

— Kiilre
dun diam••. il
Its

faut distinguer
mots qui servent a
: \6:
.. la <//;>
sii;nilier ïaclion
my/A/^we, le

:
snjr/ iKMis (lisons (l•• mrni'• I;» f'nhJi' :
'

20.
[
dans


son
un••

("llrt
inl<iilii»M

:
lis /W//.v,

:
1rs t'rénpnien/s.

sur
f(iir<\ \'\<*'

1••
diterminée, Vnction:
dans leur

patient
Ii-s

surtout
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<•••

su<'erssi(»ii

cirronslnm-ps <•

<1
Ir
qn••

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<•>^

l't'sidtat <!<

:
-..•-. ////
^.
produire^
iu'Iihh.

l'action,
errer.

: fiirr pour soi. IvJ, •. : fiirr


du liiea. du )iifi/ ;[ (jueli ju'uri. le /lii'ii (ui mal Iraitrr;
le passif est £U, /.(•); : (''ti'e liim. mal traité.

6 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

,
[Voy. §ii

de création).
786 et

a créé).
813. j

:
:

poème
poésie (impliquant
(ce que le
l'idéft

poète,

,
Personne ne serait assez bien trempé pour... avoir le courage
(le sabstenir des biens d'aulrui,... de faire tout ce qu'il voudrait,
iiTâce à ce pouvoir qui ferait de lui un dieu parmi les hommes.

que l'injuste, ; ...


Or, en a<jissanl ainsi, le juste ne ferait pas

'/ ... ^);


moins d'injustices
; ...

îtotêî'v
. :
16 '.
provoquer
(Plat., République, 360
la guerre, et
.) — Distinguer
: faire la
guerre.

21. — ", (poétiques) : faire^ accomplii\


même,

"
signifient Faction et non plus l'intention ni

,.
le résultat. C'est ainsi que, même sans complément,
ils peuvent signifier : faire un sacrifice. :

ïaction que Ton accomplit, Vacte en lui-même au ;

sens péjoratif, forfait, crime ; ce mot désigne aussi


V œuvre cVart. qui, en prose, répond
h : travailler à faire^ produire.
C'est « cp/ri seul que i/o// s'emploi/er un bon citoyen,

,
Plat., Corf/ias, .517 .)
N'est-ce pas que par cet acte, auquel tu es tout priH, tu te pro-
poses de détruire et nous, les
dépend de toi,
lois,

.,
et tout lÉtat, autant qu'il

(Plat.,

...
C rit on, 50 .)
Remarquer que
...);
oppose Vaction à
signifie en ode, d'où: en
la parole
fait
({
signifie en réalité).

22.

,
de
",
venir. Won :

:
,
VU. ALLER, ARRIVER, VENIR.

signitient l'idée générale (Valler,

sortir.
: entrer : '-
Distinguer

-,
:

:
. se
.

ALLER, ARRIVER, VENIR.

promener
Voulez-vous encore aller de l'un à l'outre demander
du nouveau?
;
;':;'76...:
Dt^niostli., ,. —Lu
peur? Mais ne te pro- trajet te fait
- ^-.
:
: aller et venir
promenade).


:
7

y a-t-il
;

•.

mènes-tu pas chez toi presque toute la journée? Pour aller là-bas,

,
tu ferns; une promenade avant dt* dîner: une promenade avant de
souper et de te reposer; ne sais-tu pas qu'en mettant bout à bout

,: -
:
CQS promenades, tu peux facilement aller dAthénes à Olympie?
Ti. .. ,'.

Mr'i/iurohÎPs.
'.-/,'.:
- :•^:
III. 13.
:

.
''.

'AO/",vr/jiv :
/ , , .--
. '. ;
/,-:;,
a^r/.oio : , Xén.,

2:{. — insiste sur lidi'O de niouNonioiit : se di^pla-

rer,

hien,
avancer, pjénétrer.

Reniar([U('r
mal marcher (on parlant
le sens des composés
Au iigun''

(
:

:
,
entreprise).
: s'éloi-
:

gner; : faire retraite^ reculer; :

céder la jilace; : avancer vers : :

aller de iavant

.
.
Lt'S traits pe'néfraient à travers les boucliers et les cuirasses,
o'.à 'Xén.,
Analjase,\\', •2, •2. — Voyant que son père était trop à|ïé pour
pouvoir .s V7É>//7/iP?•...,

/'. . Lycurg., t^onlre Léocrate, 9..)

2\. — : p/isscr ( un lii-ii d ui>> un .'»•, faire


un voifaf/e, acnnnplir nu traji'l : vnijage,
traji't

:<)...
fjas,-, III,
.

'. •.
Xt'MKplion met Socrate au ronrant de son pmjel de roifaf/e,

1, 5.}
— .. ; . Xen.. .)»</-

2•. — : allri• dans an jiaijs et / srjnurncr.


: s'altsrnlrr d'an pai/s.
(le jenne Iniiiiiiie, ipii esl /p»»/ depuis peu Athènes. ..
,

8 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

ToC vCv &|... (Plat., Prolago-

-.
ras, 318 B.)
Tu t'es moins absenté frAthènes que les boileux, les aveugles
et autres estropiés, ; o't rz
(Plat., Ct'iton^ 53 .)

2. — : aller fréqurinmenl d.'uis un lieu, fréquenter.

, 6 -
Le portier. seinMc-t-il, on a assez des gens qui fréquentent

&... .
dans la maison, attirés par cette affluence de sophistes,
;... 6-
(Plat., l'rotaQoras, 314 G.)

27. — : s'en aller, insiste sur le


mouvement initial (comme nous disons : se lever pour
imriir).
: jiarlir, même au sens figuré de mourir.
'. 5Î2.]

:.
?;

28.
gagnera


',
, le

si
cœur,

:
.
J'our moi, je partis vi /n'eu allai chez niui,
(Plat.,
il

marcher.
fré'quente
Apolog/p, 32 D.)
partira,

dans
fPl.it..

les
,
— Quand

Phédon^ 118 .)

La formule
inarche.
poèmes homériques,
le froid, dit-il,

signifie jiroprement : il se mit à marcher (inchoatif


pour aller (infinitif final). Les dérivés et composés
insistent également sur le ement de marche :

: aller pas à pas, à pied, par voie de terre,


: minier (un escalier, de la mer vers Lin-
un esca-

-
térieur des terres I : : descendre
lier, de rintérieur des terres ers la mer); ;

s'embarquer; : c//i/'r//vy//c'/' (actif;


•^"^ : débarquer ( intransitif ! ; : débarquer
(transitif).

29. — : arriver.
Pourquoi arrives-tu à cette heure?
CrZ/o/i,43A.)
6; (Plat.,
,

30. — " : être arrivé (être


AMK.

venu dans un lieu et y


être).

310
Protagoras
1}.}
esl ici, ;... . 'Plat., Vrotagoras,

— \
'
:{1. : allor^ au sons iVrlrr sur l•' point sr

disposer à.

ser,
Noire soui»ir
quand...
aclu-v)',

'.,.••
nous nous disposions à nous
-,- -
aller repo-

:\-2.
:...
— " (Pl:it.,

: aller ])U'n
Profûgoras, 310 C.)

, ».
ou mai, ètrr flans un<' lionne ou

:-
jnau\aiso situation (

^ silualion
, ',
doit pas vous décourager,
présente, si

... ;
mauvaise qu'elle vous paraisse,


ne

y.^y.t'n: 6
zol-j'/o:

:
/.?.
les alÎairi^.;
'Démoslli.. IV, ?.)
rouf hii-n. /"/// mal.

Mil. AMIi

"
:j:j. • 1^; sonf/lr; cii jNirliculicr, l»• souffle rilal : |i,ii'

suite, IVô/K', principe de la \ie, et la r/'c (perdre la

vie); enfin, lVi///e, opposi'e au corps, comme piiiHi|M'


spii'ihiel. : ^i//////'•.' : inaninn'. \n\.

^ 86i.

LV///ifcsl
'^...
\r prriiiui prÎMcipr
^. (le la vie, (If la sinsiliilili•,

- de la

;.
.
penstO, ...
.Arist., Ifr ,\ ff)

411 a 12.) — Toute âme est ini-

nniitiHe

215 C.)
; car
;• Cl• (|ui c>t toujours en mouvement est ImmortHl.
(Plat., l'hi'dre,

;{1. — : /?///»', (•(»-«<• • (• siriic des pas-


sions; ce Mliil ((HM'eSIMiIld ;i ce (|llr ll(tll> ;i|t|H'|n||^ le

ra-nr. Vo\

jMiil
.

que ce
?•.:; 12S et

ajipelle( l'.'J.j

; lire sîu» nom


; de lim-

;; .
Il s•'

l)étuosité et de rébullition de lànie, }.»...


'^/; / Plal., l'nili/ir, 119 .)
10 TRAITÉ élémh:ntaire des synonymes grecs.

3"j. — : la pensée.

La pensée est un flambeau allumé dans Tâme par la divinité,


vo\>v ^"/• (Arist., Rhé/orirjîie, 1411
b — J'entends par
12.)
conçoit, ... vo\iv
pensée ce par quoi l'àme réfléchit
. et

:
(Arist., De l'Ame, 4^9 a 2.3.)

36. — : la raison. : sens subjectif : doué


de raison; sens objectif: fondé en raison;
sens subjectif :i/^oî/ryM de raison; sens objectif:
absurde. [Voy. § 802.]

Ton interroge les hommes selon la bonne méthode, ils disent

,
Si

d'eux-mêmes quelle est la nature des choses or, s'il n'y avait en

,
;

eux savoir et droite raison, ils seraient incapables de le ftiire,

, '/ .
' / o'i


.
' (Plat., P/iédûn, 73 .^^

37. — : la sensibilité. Ce mot se dit également


de la sensation (il sert même
à désigner cbaque sens)
Qi an sentiment . percei^oir par les sens,
:

sentir. : ^sensible, se dit seulement de


J'objet; : insensible, se dit surtout du
sujet. [Voy. i;
800. J : organe des sens.

.
Quand l'àme recom't au corps pour observer un objet par
l'intermédiaire soit delà vue, soit de l'ouïe, soit d'un autre sens,...
.
elle est tirée

•/;;
par lui

,... ...
vers ce qui n'a aucune

.
fixité,

(Plat., l^/ié(inn,19 C.)


'.

AMITIÉ, AMOUR.

38. —
A
: s'
IX.

éprendre aimer (^d'amour).


.,

toutes les mortelles, de la seule beauté desquelles


" : amour.
s'é/nif

,-
il

épris, Zeus, après les avoir possédées, laissait leur condition


mortelle; mais à ceux dont il admirait l'âme, il donnait l'im-
mortalité, ...
;
'-

6,;
».. (Xén.,
AMITIE. AMOUR.

Banquet, VHI,
o<7o)v /: ,,
29.)
- I I

39.

Yamitié que de
étendu que ./.
signifie X'affeclion et se dit aussi bien

Comme
Ce
il
erbe a donc
si «initie
un sens
aussi témoigupr
plus
de

son affection, il prend, par (lt'*ri\Htion. le sens do


hniser. : baiser.
Avoir de l'aff^eclion, c'est vouloir à quelqu'un ce quon estime
èlre un bien, pour lui et non pour soi, et être disposé à le faire

',
dans la mesure de son pouvoir,
,
-. '.'
tb

-.-,.
, (Arist..
...
zi-ryj,
B/iétoi-Iffue, 13801» 3.)
-
: (-, et, par suite, ami. a les deux sens
actif et passif (ami se dit de celui (]ui aime et est
aimé, ... -^
.Arist., I{h>''lt>riqih\

être confondu avec ,


loSl a
'^-./,

1.) —
([ui si^niti••
'.'.|/,
ne doit pas
catuaradi'.

,
: amilip.
Garde-toi de hasarder sm• un coup de dés tout ce quf tu as
de pins chp}\ , ,;.
(Plat., l'i-ùlarjords, 314

/
rtm/.v, eiU-il

, 6.
tous les autres liiens,
. — l*ei>i>ime ne
...
(Arisl.. Él/iique,
;"
voudrait vivre sans

115•'» a 3. —
\./'( cntr»' frt'res resscndtle à \'(t//)'ifititi entre cdmarndes:

miim- double raison pour qu'usaient

); • /,;
ils sont éi,Mux et il•• àj;e,

. ,,
aussi intMiies |>assiiins t-t ménie caractère, :»;>
éxxtfitxyj *

); (.\rist., I'^/iiî/up^ 11 (»1

a 2.5.)

;. — siirnifie phitôt la fnnflrrssc cpie l'amour:


c'est propi'eineiit iJirrir: par suite .se vésifjner à
(quand l'on n.i pas ce ainu», il faut aimer ce
ipi'oii a).

Maintenant, la colonie est comme un enfant, qui, dùt-il être


un jour en desaccord avec ceux qui font en^endr•'•. comme il
.sont indispensablfs à son •'•ilucalii>n, les c/ieiif et vu es/ die'ii.
12

vjv...

:
le:
xat

...
,:. ,TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

temps que j"ai

-/
6 --
;.
'Plat., L0/5, 7-54

vécu m'out appris


yyjvrj:,
-^:
.) — Mes épreuves
la résignation,

|
(Soph.,
et

Œdipe à Colonr, 7.)

41. — se ' (Vun ni ach'nnriii réfléchi, non d"nno


inclination spontanée; c'est le verbe qui signifie
rirnir du r/oût pour une chose, aimer une chose.
Tt'lestle cas des artistes. Ils ont plus dV/Z/acAerne/?/ pour leur
œuvre, que celle-ci n'en aurait pour eux, si elle venait à s'ani-
mer. Peut-être sont-ce les poètes qui éprouvent surtout ce sen-

comme

-' .
timent ils aiment à Vexcès leurs propres poèmes, les chérissent
;

leurs enfants,
/\
,
,-
.36
*
' ; ,;
(Arist., Éthique, 1107 b .33.)

. ANCIEN.

— ancien, se dit aussi bien de ce qui existe

;
42. :

encore que de ce qui a cessé d'exister.

.
:

ancienneté.

... pour rester fidèles à Yanrien proveibe,



,
(Plat., République, 329 .) Les anciens
'
43.
...
— '
qui donnaient les noms aux
Tlat., l'/ièdré, ?44

: /n'iinilif. antiiiur.
choses...
.)

: anlicjuité.

o'i
Les l'poétes tragiques) primitifs faisaient parler leurs per-
sonnages en citoyens: les modernes les font parler en rhéteurs,
...
');• (Arist-, Poétique, 14-^0 li 7.
;, -
44. — : précédent , antrrieur. : les
prédécesseurs.
-.
J'ai accoutumé de louer ks anciens
plus que nos contemporains,

tojçvCv.
APPREXDRK, ENSEIGNER.

,
IMat., (ira ml llippifis. 28-2 .)
-/
cl nos, prédécesseurs àxanl

'.'.
-.•.';
13


/
-
4j. : qui ;ij)j>arti«'iit à la p&riudr précf'dente, ({iii

«'st à expiration. C'est ainsi que Ton dit evat

des magistratures arri^ t'es à expiration

4»;,
(!

: le dernier jour de
: âgé. Oi
la lune,

:
du mois.
les gens dgés, par
;

47.
opposition à

un

— :
,
Vous exposerai-je mes idées au moyen d'un myihf
homme ogé peut le faire à des jeunes gens?

cit'illard.
: [l'6 jeunes gens.

/) '.)
ou :
: Plat..

(|ui
,

,
comme

ProÎa-

est d'un
âge avancé surtout attributif).
La vieillesse peut être considérée comme une seconde en-
fance, ''.' . Plat., Lois, 646 .) — Mou-
rant ù un >...
"
df/e nvanct'•... Plat.. République,
372 D.

48. — : vieux, au sens do passé, éventé^ défraîchi.

M. APPRENDRE, ENSEIGNER.

40. — : apprendre en ('tudiant. (ii• -• sujt-


plée souvent
(IrrÎNt'' : comprendre ce
: étude.
le passif di'

([
:
-./''.
<lil. c••
:

|
rnseigner.

rr ipi'oa a/iprriid, science.


Sens
('\j)li([ii('.

disciple.

,
:

, Apprendre,
ce que l'on étudie ?

.« ; ..
jn-puds-tu pas ce
n'est-ce pas

fjur

j••
;
acqut'rir la cuniiais.^ance

veux diit? —
•.•,
'IMat., Eulhiplcme^'iill

Je \{i

(Plat., (iortjius,
comprends,
\\.

447 D.)
e.\acle

— "SGCotn-
r,
de


14 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

oO. — : apprendre par cœur.

,;
Je n'en sais pas la lettre /*«/• cœu/•; mais je puis résumer

/....
te

presque toute la suite des idées depuis le commencement,


,
.'., (Plat..
Phèdre, 228 D.)


51.

le disciple ( philosophe.
: suivre Vensevjnemenl., êlre

et il

leçons,

(joras,
. ,-
pense que
...
316 C.)
' ?,;'
Hippocrate, je crois, désire devenir quelqu'un dans sa
le plus sur moyen d'y arriver est de suivre les

(Plat.,
cilé,

Prola-

52. —
- :

:
: enseigner^ instruire;
faire instruire.
instruire complètement.
au moyen,
: maître.

,
S'il y a quelque chose que tu ne saches pas à Ion âge et

, ^
,
avec ta sagesse, et si on vient à te Venseigner, tu deviendras

.
plus sage,
^65&
Protar/oras, 318
,
.)
/,;
— Si les hommes vertueux foiit
'
(Plat.,
enseigner à

.
leurs hormis la vertu,
fils tout vois combien doit nous étonner leur
'
,
conduite, ... o'i
, (Plat.,

,
Protagoras,3^5 .) —Il n'y a plus qu'une petite difficulté, sur

,
laquelle, évidemment, il sera facile à Protagoras de m instruire

-
encore complètement, comme il m'« instruit complètement sur

' -
toutes les autres,

. (Plat., Protagoras, 328 .)

3. — "
La cause
:

et ce
autre.,
XII. AUTRE.

s'oppose à :

qui doit être subordonné à une cause pour pas-


le même.

ser à l'être sontf/ewa: choses et non une seule et même chose,


AVOIR. BIENS. lo

.<.
(Plat., l'hllèhe. -27
'.:
.
: :; .
."it. — : t/^i nature autre.

" .
La nature humaine
maintenant:
v-TîipvCv. ».'
elle était
n'était
autre, ...
(Plat., Banrjupt.
/ '. ,
pas primitivement ce qu'elle est

18'.• D.
o-y/ r,v.

u.j.

oti.

et


dissemblable,
:


distiiui., différent.

La santé, nous en étions convenus,

:
...
,
est (/io///it7e

(Plat.,

de nature., de qualité différente.


Banquet, 186
de
- la

.)
maladie,

Les autres choses, étant distinctes de l'un, sont aussi de na-


ture différente,:
(Plat., Varménide, 161
.,
.)
: •,

Mil. AVOIR. BIENS.

'.. — : l'avoir.

N'e?>t-c»' pas par sullieitude pour moi et tes autres amis que

,
lu refuses,

,;...
•/ ;
dans la crainte que, si tu t'évades,... nous ne soyons

réduits à perdre ou tout notre avoir ou

(Plat.. Cri/on,
r,

M .)
,, . 6 beaucoup d'argent,


^
:i8. : (w <|iii ;i v[r ac([iiis, propriété, l/ii'ns,

IN ce cett»' id(''0 acci'ssoiir que ce que l'on possrdc


rst bon j)our l•' ]n*o|)ri(''tain'. : a'-rjulsitinn

(ahsti'iiit f't ViHU'rvi, pi-itpriété.


La maison d'un homme,
nous semblait-il, la nn-me
c'est,

chose que sa propriété. —


du moins ce qu'il possède de
Oui,...
bon. Car...
'. ;
j••

... .-.
n'appelle pas biens ce qu'il possède de mauvais,
àvÔpo;
' ,^,. — :..•
^, ) <).
Xt'ii., Kconuniiqui•, , T.)
.

16 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRl•: DKS SYXOXYMKS GRECS.

59. — : biens, avec cette idée accessoire que


Ton peut s'en servir; en particulier, hious mobiliers,
argent.

Tu
bien,
nie parais
si

•/ . — -. .;
accorder que
'.:...

Nous sommes
l'on ne
les
sait
vouloir dire que l'argent
pas s'en servir.

tout prùts à
,, -.
même n'est pas un

Et toi aussi, tu me parais
biens, c'est ce dont Ion peut tirer profit,

(Xén.,
verser de
\

l'argent à
.
Économique, ,
^'
12.)

Protagoras,

pour payer les leçons qu'il te donnera, si notre argent suffit à

-
l'en

/,. ,
' ,,
persuader,
celui de nos amis,
et, si

'Plat., Prolaf/oras, .311 D.)


ce n'est pas assez,

av
,
-. à dépenser en outre

-
XIV. BEAU.

GO. — : beau. : beauté.


: (pii est d'agréable apparence (et qui fait une
impression agréable]

:
Je croyais voir une femniL•

,belle, d'agréable

' /,
apparence,

,
vêtue de blanc, venir à moi, m'appeler et médire...

' ...

, .
(Plat., CriÎon, 41 A;.

,
61.

.
,, .

,
Les contraires sont

-
belles attitudes.
signifient la beauté des formes.

se disent d'une
Les contraires sont
belle iaille., de

-
tien convenable et
signiiient
dérent.
un extérieur, un main-
Les contraires sont
.

BRILLER. it

XV. BLAMER.

G2. — : hlnmi-r. : l)lihni\

Ce sont les faibles et la foule qui font les lois. Aussi est-ce
pour eux et dans leur intérrl qu'ils les font et qu'ils dispensent

.:
l'éloge et le hlnme, oj oX

-:•
•.•. -/.;

Plat., Govf/iofi. 483 .)

63. — : trouvpv à rediro à, cnliqucr, crnsurpr.


N'oyons, dis-nous
qui régissent
.
le mariage?
si tu trouves à redire à celles d'entre
o-î-v.

'/
nous

Oi.
//?. )0


J»•
1).

ne cesse, tout
cun de vous
:

comme un
reprocher.
le
:

" (;

jour, en tout lieu, de


taon], pour vous
: ri-^ritchp.

réveiller,
me
; Plat., C/'/-

poser sur cha-


vous persua-
der, vous faire des reproches.... (•)
, /, t:x\-:x//j~j

7;:;.). (Plat,. Ajjolof/ie, 30 .

. BLANC.

6.'i. — Il i'aul (listiiimn'i' : hlunc i


le contraire de
: noir) ^ : /irilhinl. ijiii désii^no aussi le
hhinr (l«'s ((H'jis en iiKiiiNt'iiH'iil nin' rotie ([ui tourne,
IfS jt.illc^ il'iiii tliii'ii (|iii cniiil .

XVIl. BRILLER.

(iu. — : ////»'/•, rrsplrudu•.


(17. — : rlro hrilhiiil

08. — : rnijoiinrr, rlitirrlrr.

69. — : Innrrr drs rrlnirs.


.

i8 TRAITÉ ÉLÉMENTAÏRE DES SYNONYMES GRECS.

70. — L'idée de brillant est exprimée par les adjectifs :

: qui frappe les regards; — : brillant ;


— : brillant de joie, do jeunesse, etc., qui
s"aitpli(|ue à l'expression d'une personne.

XVIII. BRUITS.

71. — bruil, au sens le plus général.


: :

faire du bruit.

/^ , , ' .
On entendit heurter à grand bruit à la porte du vestibule,
comme font les jeunes gens en partie de plaisir, et une femme
jouer de la
:
tlùte, -.
fPlat.
Banquet, 212 G.)

72. — : son. : résonner. : écho.

, ,
Comme des plaques dairain, quand on les frappe,, rendent
un son qui prolonge, on ne larrète pas en
-/
se si les touchant,...

73. —, De dehors,
':;. (Plat., Protarjoras, 3^0

s'appliquent à la résonance.
.)

je ne pouvais rien saisir de leur entretien,... sa


ar,

;:
voix grave produisant dans la chambre une résonance, qui

)
empêchait de percevoir distinctement ses paroles, ... •.-

7i.
.,

'Plat., l^rolagoras. 315
{),...

.)

se disent d'un bruit fort et sourd.

75.
), ...

reaux,
le

le

grondements du

...

hennissement des chevaux,
clapotagc des fleuves,
tonnerre,...

Plat.. Bppublicjue. 396

s'appliq\ient
le

.
)
lu mugissement des tau-

-/
grand bruit de la mer, les

au bruit (juel'on fait


en frappant deux corps l'un contre l'autre en parti- ;

culier, à V applaudissement
BRUITS. l'J

7.
;,

On liait et Ion applaudissail dans le vaisseau de transport, en
voyant son attitude, r,v...
...
Ctto
-/[-:'. avToC. Plat., Lac/iès, 184 .)

sl' disent du bruit produit par


;

deux corps qui s'entre-choquent.


n.

78.

79.



'
haliiil/i•.


ost lo hruit

se dit de la mer qui


confus

se brise

se dit des vagues qui s'entre-choquent.


et lointain d'une

sur le rivage.

'. .
80. est le bruit du bouillonnement.
81. — est le bruit de Veau qui s'écoule.
82. — se disent du sifflement
(par exemple du eut, d'un trait, etc.).

Les bruits i)rudiiils par la \()i\ humaine sunt distingués


au moyen des mots qui .^^nivent :

8;{. — rumeur d'une


se dit des clameurs, de la
assemblée

Toute
s'applique à une assemblée qui
murmure en signe de mécontentement. § 841.]

en nnneur.
.
,,; /'..

.
la cité était
Démostli., XVIIF, 1G9.
murez
///>, 21
[>as,

.)
•. ~ ., — Je 1•' •»•••, vous,
Oop\»€ecxe,
le triliunal. ne
P\d{.,Apolo-
//?«</•-

8i. —
duit
'. par plusieurs roir.
s'.ippliqjient au bruit ninfus pro-

que

,:
C'«'tail

Y.x/.oi.


s•'
un f>riilf confus de paroles mauvaises, d'accusations
jclaicnl les gardiens,
>; //^) ^).
...
Sopli.. .4 /î//,7o;îc, »9.

.
8:i. ^^e disent du rhuchotcment.
Cet homme nster enfermé toute sa vie et c/iu-
ne pciii <|ii<

choter dans un coin avec trois ou quatre jeunes gens, •/•.


•) ...
;)
r,
... ' Plat., GorçjiaSf
485 D.,
20 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES C7RECS.

86. — : souffler mol.


-,
, '..
Les enfants -ne devaient pas souffler mot.
''Aristopli., Xiiéefi, 963.)
'ict: t.xkIqz

" XIX. BRULER.

87.

88.

prose
,
Enfant,
A'?/p>.f, 18.)


Quand

: ...
maisons Tune de
: mettre
les
allunte
: nllinner.

le
la lampe,

surtout . . , /.
feu à, incendier.
deux factions rasent
l'autre. ..
les

Plat., Be'publique,
champs
plus usito on

et

470 D.)
.\ristopli.,

incendient les

89. — : brûler (actif), détruire par le feu ; en uiîmIo-


cine, cautériser.

;
... coupant les arbres et ttinUant
-/...
les moissons du pays. ..—
.
(Xén., Hellétiifjues, IV, 2, 1.5.)

C'est pour le bien du patient que les médecins tranchent et


ccnitérisent, ol '. ' Xén.,
Anaf)ase, Y, 8, 18.,

90. — : enflammer, est surtout usité «ni passif,


être en feu.

Tout le

(Xén., Anabafte, VI.


pays semblait eu fev,
3, 19.'
.
91. —
:
XX.

raisonnement et calcul.
raisonner et de calculer.
CALCULER, RAISONNER.

: raisonner oi compter, calculer.


: capable de
-
J indisposai par là cet homme et plusieurs des assistants,
et,

je
en m'en allant, je faisais à part moi ce raisonnement : oui,
suis plus sage que cet homme ! --
^
•/•,•/ /.ai

Apologie, 21 D.)
''.:

, ^
CALCULER, RAISONNER.

toC
De mesurer, de compter, de peser, ne sont-
6
'.',.
- 21

Plat.,

ce pas les iiioyen*; les mieux inventés pour prévenir ces erreurs,
puur que ce qui commande en nous ce soit, non pas ce qui

,[.^ :.
parait plus grand, plus petit, plus nombreux, plus lourd que la
réalité, mais ce qui a calculé, mesuré et pesé, ap"

'.
oO
['.•. -/'.'.
r,
; r,

r, • V, •

crètes, et
l»orte


:

Remauqi'K.
:

^
'Plat., Ih''pufjli(jup,

It•

sur des valeurs alistraites.


:

^<•
602 D.}

Platon et ses scoliastes distinguent entre


calcul (pratique), qui porte sur des valeurs con-
\îx science des nombres (théorie ,
qui

'j-2.

^^' : par aualoiji<\ par indue-

,.
lion. : pmporlion. Tb à.'^aXo'^o'^ a le iiU'iiio
sens : f^i/alité deux vajjporÎa.
11 faut conclure des contraires les formes de loligarcliie

cratie, ... ? '. /, './, ;


raisonnant par analof/ie d'apriis la forme opposée de la démo-

.\rist., Puliliiiue,
1320 b 16.) — Je définis la proportion, l'égalité des rapports du

,
second au pn-mier

; , .:)
et
ï^/r^
du quatrième au troisième, ...
Ofj-tçry/
(.\rist., l'or/lfiur, 11.'•7
; 1<"..

93. — : trouver par le raisonnrinent déduirr. ,

: raisnnnmnrni déductif\ syllocjisme.


On a |ilai>ir à vuir des imag«s, parce qu'il arrive qu'en les
ngardant on s instruise et troure par le raisonne/nent ce que

-.•.
cliaquf clidsc rt-pr/stnle, par exf nq)le que ceci est un

(Arist.
":
I*ueti(jm-, lljs
nient par lequel, des prémisses étant posées,
II,
,,
— \.r .si/llofji.snie (:st

une nouvelle pro-


le
;. ttd, ota...

raisomie-

position en
sont telh-s, ...
ii^^nltf• m'i-essairement. par cela seul que les premières
22 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

bj tiques premiers, 24 1) 18.)


. (Arist., -
94. — : faire un faux raisonnement ou un
faux calcul. : raisonnement faux.
Il est évident que Mélissos fail un raisonnement faux : de
ce que tout ce qui commencé

,. ,
a d'exister a un principe, il se
croit fondé
n'en a point,
à inférer
...
que ce qui n'a pas commencé d'exister

, .,
'
; Arisl., Physiijue, 186 a 10.;

9.*3. — : faire entrer en ligne de compte.


Tu te trompes,... homme, jouant un rôle
si tu penses qu'un
avant d'agir, faire entrer en ligne
utile, si petit qu'il soit, doive,

de compte le risque de vivre ou de mourir, au lieu d'ex&miner


uniquement si ce qu'il fait est juste ou injuste, où

28 .)
- '^ , '. Plat.,
,,
-...

Apologie^

XXI. CARACTÈRE.

9G. — ' naturel. [Voy. §127.]

'
:

Le juge, appliquant la loi, mettra pour cinq ans au moins

^ , , -
dans la maison de correction ceux qui penseront ainsi, faute de
discernement et non par naturel et caractère mauvais, ...
' '
.
— ~ (Plat., Lois, 908 E.j

.
97. : caractère. Tcc. : le caractère.

drame
J'appelle caractère ce qui fait que les personnages du
sont tels ou tels, ...
(Arist.,
;,
Poétique^ 1450 a
' 5.)

08. — : façon de se comporter suivant les circon-


stances.
CHALl-UR. 23

»
porter
11 paraissait liuureux
ai SCS discours,

(.).
...
',:
à en juger par sa façon de se com-

^lat., 58 )
...
. CESSER.

99. — : faire cesser.


: se faire cesser^ cesser de faire. Ce verbe
iiii])lique le plus souvent l'idée d'un propos délibéré.
a lo mémo sons, mais insiste davan-
""
••
Uv^i' c'est tout !

Eh bien! je ferai cesser < de choses, ' ...


'^. t-tat

— Tu ne cesses
cins,
toCto

.
de parler de cordonniers, d« louions, de cuisiniers
(Plat.,

^
Gorgias, 523 C.)
et

:*-
de méde-

. ^
longue
:...
ri ]n-]]c

Plat., l'rulnrjoras,
•.
'^Plat.,

328 D.,
Gorgias, 491
coniV-rence, Protagoras cessa de
•'.&•.::
.) —
••.
Après cette
(-
100. — : cesser, passer, se dit surtout de ce tpii

arrive au ternie de son évolution.

,
la

,
Ainsi, celui qui était épris de ta beauté se relire de toi,
1•' en est passée ?
-'. '/."»'• : Plat., l'reinirr Alcihiade. \2i
, quand

('..

. — : cesser, au sens de 6"C relâcher, se dclendre.

Si, grâce à ces pratiques,


mal, tant mieux! sinon, considère que
quitte la vie,

, )^.)
Lois, 854 C.)

Will.
toi
; il

CHALEUR.
se produit
la
une détente dans ton
mort vaut mieux et
: ,...,
. IMat.,

10:2. — : chtiud. : chaleur spécifi<iuc.


: rcli(ni/fcnir)ii . : chaleur duc à la
lire rr
24 TRAITK ÉLÉMENTAIRE DES SYNON'TMES GRECS.

103. — : été.

104. — : chaleur de l'atmosphère.


103. — : chaleur \ corps due à une émotion.

106.

I(i7.

lus. —
—' :
: chaleur raijonnante.
chaleur tempérée du soleil.
: chaleur brûlante du soleil.

109. — : fièvre.
110. — Distin.iiUt^r : très chauffé •
:

Orûlanl ; y^Xiapoq : tiède.

m. — " X\I\

:
.

chanter, au sens
CHANT. MÉLODIE.

le plus ^^'iiéral du mot,

.
se dit à la fois de l'iioniine et de Toiseau.

:
entendre, i :
Vuilà les paroles et les chants qu'il nous furce. nou> aussi, a


•.

; ,; -
;Plat., A//sî.s, 20 D. Quand ils sentent quil
leur faut mourir, les cyi;nes clianleni plus et mieux que jamais,

112.
tout joyeux d'aller bienli'it près

; '.,
teurs, ot

Plat.,


-.
Phédon, 84 .;'

: chanson, ode. Tandis que


6
du dieu, dont

.
ils

.
sont les servi-

signiiie
un poème non chanté, désigne tout poème lyrique
destiné ci être chanté avec accompagnement de la

cithare ou de la flûte.
Ne

;
faut-il
cithare et de la danse?
pas que le

;
chanteur accompagne sa chanson de
•,6:^
la

108 .)
Remarque .
désignent
proode,
les parties antistropliiques
strophe servant d'introduction
— En métrique, et ,
Plat., Premier

d'un chœur.
à une
ode

suite
Alcifjiade,

et an f ode,

antistro-
:

phique; tnésode. : struiilic isolée pla(-ée entre deux


éléments antistrophiques.
ii;j.
les


Remarquk
préférence à
mots

"^
cli.inti'•.
la
II.

:
comédie

les

il .
H
CHANT, MÉLODIE.

«<

paroles
nihlf que
les mots

dim
le.s niHiricitn•;
et

porini• dcstiiK' à (Hiv


:
appliquent
ii la tragédie.
25

île

Pindure mê semble signifier ce que je viens de dire dans le


poème où il dit que
';
la lui est la reine
~
; '. '/.•.
de tous les êtres, mortels

..
et inmiortels, :...
•,
: ). (Plat., (loi'fjids^
'.
484 .)
|

11*. — se
(lisent du chaut accompagné de lu ciihtirc el de la

danse.

Alors, j"honoi"ai> la fille d•• ••^ rie mes chants et de mes


fl.ins»'S. ... /'.. ,Eurip., oyeiines,

ll.i. — : rlinnter des paroles sur un air.

l'/iniismi.

[
:

OujMid lis iiH-res veulent tain; durmir des enfants qui

m;.—
siiidurment
leur appurlenl,

'.... /,, / -.
dillicilenient,
mais quelque

: melire un
ce

. ;
^ ,
n'est
c/taii.so/i^

poème
...
pas

'

en
le silence
ïtv

Plat.,

musiqw.
...
I.nis.
quelles

-
7i»0 ).

: mélopée.
11*. — : frrdnnin'r (tu et' qin• lUMis ,i|i|ii'lniis

vocaliser).

Pounpioi, la voix humaine elant plus agréable que les ins-


trunients,
paroles, par e.xemple,
Hùte ou

,' 9ii)vr,,
la
perd-elle de son avantage,

lyre plaisenl-eINs

r, ;
;
quand on

oly
'Arisl•, l'ruttlèmes^
(|uand on chante sans
vocalise, et pourquoi, alors, la
davantage ?

,
•, , ,:
9i8 a 29.'
--
2G TRAITE ELEMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

118. — : de notes) sans paroles. Le mot


air (suite
correspond à ce que nous appelons mplodie, phrase
inusicalr, tlunne. Ce mot s'applique indistinctement
à un air chanté, mais sans paroles, un
et à air
exécuté sur un instrument. signiiie un air
exécuté sur un instrument. : jouer un air sur
un instrumpnt.
La musique m'est douce, soit que je joue de la syrinx,... •^
; .&, ' -. 5... [Tliéocr ]. XX, 28.)

: Remarque 1.

techniques, entre lesquels


:
— la mélodie s'appliquent quelques
il convient de distinguer: : termes
«on;
^'-

•.
note: tonalité: : moduler :

: modulation.

Remarque II. — Pour la cithare et la tlLite, il convient de


distinguer entre les groupes suivants : et
(quelquefois avec '.), et quelquefois avec
),
et
s'appliquent au jeu
de la flûte:
accompagne' du jeu de
— 6) purement instrumental de

la citJiare et
et

de la flûte.
se disent
la
du citant
Les mots xtOa-
cithare

ptcTtxTj et ont un sens moins défuii et se disent aussi


bien du chant accompagné de l'iniitrument que un jeu pure-

.,(
ment instrumental.
Remarque 111. — Au mot yo?/er correspond, pour les inslru-
ynents à cordes, le verbe parce qu'on frappait les
cordes avec le plectre,
ment dAin instrument à cordes
avec accompagnement iFun instrument à cordes
D'où :

xpoiiotv
:

.
:
accompagne-
chanter

XXV. CHANT DES OISEAUX.


119. — Quelc[ues termes
des oiseaux
se dit
(les
du cri
oiseaux de proie;
: :

des grands oiseaux


généraux s'appliquent au citant
chanter IVoy.

:
§

et,
m
gazouiller:
: .
en particulier,
qui

pépier.
12U. — Pour le chant propre à chaque espèce, les textes
;

,.
,
oiïïent les termes sui\ants
CHKRCHER, INTERROGER.

,,
. : ([iii se dit
27

du
pigeon;

.,
fhouelle;
grue;
/owr;
de la
du
du pinson;
<hauce-souris
de
di'

coq (
la

,.
la pinlacl••

du coucou;

^^,
:

W'"-'"-
de
de
de /Vn/-
de Va perdrix ;
de la tourlerelle.
la
la

XXVI. CHERCHER, INTERROGER.

121. — : chercher, au sens de trouver une


personne, un objet, ou, au sens abstrait, la réponse
à une question, la vérité.

Tu auras beau
roniporto plus
cherc/iei\ tu
honnêtement que moi, oJ
; . ne Iruuvera.s personuti qui
,'.;
se

:>2.
Ménon. 79


èV
— Nous rejetions
core à Ivouver

D.)
et

, '. -.-
cette

au présent
se faire dirr, inlerroger, questionner.
manière
sur-quoi l'on

,
«le
(.\ristoph., Plutus, 101.)
répondre par ce qui est en-
nest pas encore tombé d'accord,
•. '.

aux autres temps)


;^Plal.,

Si tu vraiment savoir en quoi consiste le juste, ne te


vf'U.v

,;;.,
contente pas u'inÎcrro'jet' et ne mets pas ton point d'honneur à

réfuter ceux qui le répondent; reconnais qu'il est plus facile

6; ^,:'.
tVInlerrofjer (|Ui' de ri'pondre. et rt'ponds toi au»i. -'- (>; à/.r,-
iiy.v.'.ryj oTt -, /-
:
lÙjju/j'i>jiir, 30
, •..
(1.)
• (i*lat..

!J3. — : cchcrilirr en l'ai^aiil - enquclc. tiin'

j)er(juisiiion.

.Mainlt-nant encore, pour obéii• au dieu, je poursuis en tout


sens ma rtcherche et mon étiquete, poiu" découvrir enfin un
Athénien ou un mon sentiment, soit vraiment
sage,
étrany:er. qui, à
&> Oeov,
28 TRAITÉ ÉLÉMENTAIKË DES SYNONYMES GRECS

•/.ai

logie, 23 .
^ ^ ir/y.•.. Plat.. Apo-

1-*4. — : cherche/• à savoir, n'informer^ se


renseigner.
iSui• le taxiarqut' Clirysaiitas, (jui ('lait luut près tic moi. nul
besoin de )ne
conduisit,

IV, 1.3.)
6, ' . ' ';
reti?>ei.f/ner : ']e sais par moi-même comment

. (Xén., Cyropédie,
il se

12j. — : init^rroger mélhodiquement et nîî/• /^î

z;?'f/ie nature d'un objet. Ce sens explique


ce verbe a été appliqué à la méthode historique. [Voy.
.=5 465.]

en

',
Sur ces questions, impossible de rien
les iiiterro(/eanÎ

l'inverse des autres fleuves,

'.
illprud.. II, 19.)
:
sur

,^ ' ,
le rég-ime
tiixi- d'aucun Égyptien,
de ce Xib qui se comporte à

12(^. — : inlerrnijcr un irr^cenu, un témoin j

instruire une affaire. se dit du deman-


deur, qui/'«i7 instj'uireuïn.' ailaire.

. Cependant les Lacédémoniens faisaient venir Pausanias pour


Vintenoger sur ce qu'ils cherchaient à savoir,
-.'. (Thucyd.,
fait instruire cette accusation,
,) . 1, 9.5, 3.)

(Démosth.,
''
\,
àvaxptvorjvxeç

103.)
, (-
— Ce maître syrophante nVipas

127. — : colère,
. COLÈRE.

ayant une cause extérieure, une


injustice. [Voy. . 96.1 : mettre en colère,
irriter. : être irrité. : irritable.

La colère a pour cause une injustice qui nous est faite devant
ti'nioins,
1130 1)28.)
^/,... -
r.OCÈRE.

'.. ^\ri>t.. Ei/tique,


29

128. —
<|ui a

diiii
:

lièromont, sp monter.
si<4:nitio une autre nnaiiro do
iinecaiiso intt'rit'urr, qui rt-sulto, par
soutiment froissé, le chagrin. [Voy
so mptlre en coU'ip ot, comme nousdisoiist'auii-
ot aussi
.ï;;{4.; -
la coli'rp, collo

''.
:

ijuise monte facilement, chagrin.

'. . ;
Le chagrin se produit à l'égard des familiers et des amis,
plutôt qu'à l'égard des ineonmis, quand nous croyons en être

129.

1;{U.
dédaignis


sout


,
lique. 18-28 a 1.)
(1).

|)0(''ti(iuos.

:
.
...

Mais
to-jç

s'emporter., sout usit(''s ou ]»roso.


: être aigri.
-
qui si^niiiont V emportement.,
: emporté, ot
(Arist., '/-

Si, dune manière générale, lliouime injuste et vicieux est


digne de pi lié, c'est pour
celui dont les vices peuvent être cor-
rigés que la pitié est de mise: il faut alors refouler et calmer
Son propre c/iayrhi. et ne se point toujours emporter, en se /«/.s-
sant aifjrir conmie une femme; mais les défauts elles vices
sont-ils entiers et incorrigibles, il faut donner lilire cours à sa
colère: voilà pour(|Uoi, disons-nous, il faut que l'honnête
homme puisse, selon les circonstances, se montrer char/rhi et
doux,

:, '
•, ^.^ 7)•;•.,:•/.•( &&, -
/,'
k'/tov.

:{|. —
?,
:

.'.
Plat.. Lois,

supporter inipationninil s'Indigner.


' D.)

: riiligntilinn.

() C'est le cas d'.Vlceste : « l)an< vos |.nis(|ii, ^ diayrins je


ne puis vous comprendre. »
30 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

Mon père et mes autres parents .s'indignent de ce que je


poursuis un père pour le meurtre dun meurtrier,
\ '. '..
-/. (Plat., Eut/i'/phron. 4 D.)

132. — : êire fâché contre quoiqu'un ou de


quelque chose.

ni contre
: '.:
mes accusateurs,
.
Je ne suis nullement /f/'cAe contre ceux qui m'ont
:

;
caractère difficile.

(Plat., AOologie, 41 D.)


condamné

""
i;33. —
faire.
:
XXVIIL COMMENCER.

prendre rinilialive, èlre le premier à

11
tiative
:

de
les opérations.
commencer à faire
faut distinguer entre
la guerre, et

faut distinguer encore entre


et faire en
-\\^
^ \
commençant. Il
prendre l'ini-
:commencer

: jp me
mets à parler, et : je commence par
dire, je dis en rommcurant. [Voy. § 366.]

134.

135.
— '
importateur.

:
XXIX. COMMERCE.

commerce d'importation.

commerce sur place., vente au détail.


:
" :

marchand. Ces deux mots sont souAent

'
:

employés dans une acception péjorati\e (parce que


les marchands achètent à un prix inférieur et vendent
un prix supérieur à la valeur réelle,
à
[^.,
['. '.. (Xén., Mémorabtes., III,
->,

7, 6.)

Nous appelons marchands ceux qui. installés sur le marché,


CONNAITRE. 31

vont de

..
font office dadietiairs

'.ville eu ville,

-jVTa:
^...
:•^
et

-/. : ;
de vtinUQurs: imporiateurs. ceux qui

,:
liépuhlifjue, 371 D.)

COMMUN.
ok /: -/
;

136. — J"ég;ird du deux plaidcur.s un de deux interlo-


cuteurs,
: commun se dit de celui qui prête autant d'atten-
tion à l'un qu'à l'autre ;

: ''fjnl. de relui ([ui leur accorde un ('"^ assen-


timent.
Quand on de telles coulroverses, il faut .se rendre
assiste à
uu audilcur commun^ main non ér/al. Ce

,
polir K's inlerlocuteuis
nest pas la même chose. 11 faut les entendre avec la ynéme af-
lenlinn. ne pas accorder aidant à chacun, mais plus au plus

'.-'
/.:,
•) /,
,
savant, nmins au plus "/•• '^^'>^ ^v to'.oïtoe

,
-;» /..
'
-.'.
.
•.
.5 s'.va•.

, xotvTj

(Plat.. ProÎar/oras. .337


-.:
-
-^-
.)

\\\. CONNAITRE.


137.

])n''S('nl

di'ridin•.
, rniDiaîlrr
mais rn
: np/nendrc à cnunaîlre (surtout au
surtout à Taoristo). Sens
nninaissancr (l•' rausn. "
d»''ri\ »'•
:

"
H .11 donc
conlrain• de
:
|>;is

ii/nornucc.

le

:
mrme
(•<)'\

«
sens (jiic

est :
•..
ii/norrr.

^
Le

,-/,
(Jorntne dit certains sa^es, il est très difficile, et aussi
a^rcahle de se connaiire,
. ,.
Ini'S tîôv

,•., (Arist., Uramle


Ef/iif/ne, 1213 a 13.) — Connu•• nous utHions pas d'accord, les
teurs eux-rnèines dirt'ut n'y avait pas lieu de donner
i'U(jUt

la question et (/e'ci</è/r/i/ ipi••


(pi'il

Pasiou m•• livrerait l'esclave, -


32

138. —
.
.^ '.''
\.\\
'
:

('(1
\ [; .
KLKMENTAIHE DES SYNONYMES GRECS.

du mot
aux (liversos acceptions
(Isorr.,
.,
. 16.)

français >// /me/?/ faculté de connaître, manière de


.
s•

voir, disposition, ce que Ton appelle le sois). Sens


(1''('' : d<kision.

Quand tu as traité tes amis pour ton anniversairo. j'ai Itit-n


compris que Sacas vous avait versé du poison. Et quest-re

: ;/.: —

.
qui te la fait remarquer? —
Je voyais bien que vos sens étaient

^
troubles et vos corps chancelants,
;:, ... — "...

; ;

,' ,
(Xén., Cyropédie, ,

^.
3,

10.) — Il faut que chacun déclare son sentiment, -/pr,...

(Plat.. Protar/oras, .336 D.) —


(le qui les détermina surtout à se retirer, cest qu'ils savaient
qu'à leur départ les Lacédémoniens étaient plus disposés à la

paix,
v/o-t-'xi. Thucyd., V, 13. 2.)

^
Autre circonstance: le héraut athénien, de sa propre initia-

;)
tive, invita les Mégariens de bonne volonté à se joindre en

armes aux Athéniens,


'
. (Tliucyd., IV, 68. 3.)

i;j9. — : connaissance.

- , ,, ,
Tous les êtres vivants ont à quelque degré part à la connais-
sance, les uns plus, les autres moins, certains très peu : car ils

ont la Sensation, et la sensation est une forme de la connaissance,

. Arist..
- •

Génf'raÎion des An/maux, "31


'
' '.''.
a 31.)

140. — : acquérir la connaissance d'une chose.


(Ce verbe ne se distingue de [voy. § 137]^

que parce sens inchoatif faire con-


qu'il a surtout le ;

naissance avec, et, aussi, reconnaître (une chose déjà


connue, une personne déjà ue).
CONNAITRE. 33

.
C'est parle sens de la vue que nous av<juerons
; le plus de

.
connaissances, '.6•-
(Arist., Métaphtjsique, 980 a 26.)
Fréquente-nous, pour —
faire connaissance avec nous et ces jeunes gens,

-
Lâchés, 181

'., /,:
(Plat.,
C.) — Depuis ma ruine, ne me
reconnaissent plus, ces gens
ils

qui autrefois se faisaient tout petits, se prosternaient devant


moi, ,...
', •
. 'Luc, Titnon, 5.)

lil. — discrrncr, dislinfjuer (connaître


('
:

par diilV'rt'nce.j Sens : décider entre deux


alternatives.
11

...
n'est pas facile de dislin(juer
-.
le mâle et la femelle

^,/.
(du

,-
pigeon),
^. nalurelle, G13 a 16.) — Te voilà prêt à dépenser

.
(Arist.,

ton argent et celui de tes amis; tu as déjà décide' quil te fallait


à tout prix suivre les leçons de Protngoras, '....
zù.mv •/,
(Plat., Prolagoras, 313 .)

142. — : rrmarquer, observerait connaître


par Vobservation, juf/cr. Sens dérivé : condamner (cf.

'.^'.
.
sens (1<'\('' d•• décider).

&
le :

Lui, qui avait oh.serré le-s façons de faire du vieux..,


.\rislupli., Cavaliers, 46.^
— même
Le tribunal
condamner \)our meurtre
sa femme, le tue,
•. './
de IWréopage... interdit expressément de
relui qui, siiriirenanl
'.,') '
^.
un homme
...
avec

(Lysias, L .;
/aofov •.) :.
;

143. —
naissance ( :
///•<

à lautn•
priijuTmcul
.
; [• con-

Quand les enfants savent leurs lettres cl sont assez avancés


pour comprendre le texte, les maîtres... leur donnent à lire et
les oldigent à apprendre par cœur de lions poèmes,

8.•«055 GREI S.
,......
3
-
34

'. :.•-
-/.6'.
TRAITK KLEMFA'TATRK DES SYNONYMES GRECS.

'j.-ix--/.iW^nvi.
'.,
Phlt.. P/uîrif/uras. 3:\
-
.)
.

iti. — : rrronuaUre en CMitrant dans les

.
raisons de quelqu'un :}).• suite, excusrr, pardonurr.

: parthjn.

11 faut céder à la colère des^arents..., veconnailre que, si vive


quelle soit, la colère d'un père est bien naturelle, quand peut
;...
il

croire son

6" " '..


fils coupable envers
'.•/.)
lui,

, ...

pille,

...
.. ) / -/./. ..
lui
(Plat., -0/5.

, - 717 D.)
le preniitr... à rendre responsable de son acte celui qui vole et
qu'au lieu de pardonner, tu le

Cijropi'dip. V. 1,
— Tu vois que tu es

châties,

13.
:

. CONSEIL. CONSULTATION.

4. — : conseiller. : consril.

Admettons que je corrompe certains jeunes genS: que j'en aie

,»,;
corrompu d'autres: ceux qui, devenus vieux, ont reconnu que
je leur avais donné de )nauvais conseils, quand ils étalent

/
,: :
eunes, devraient aujourd'hui venir ici m'accuser et requérir un

116.
châtiment,
'.,
Apologie, 33


,
•....

:
C,

: rrrnwmandrr
ÈaoC •/•,;:
:.
.
comme un bon
,'.
^lat.,

parti.

Dune,ne parlant jamais pour plaire, mais en vue du

,.
meilleur, non du plus agréable, me refusant à faire de ces

) ).
,
beaux discours, comme tu le recommandes, je ne saurai que dire

)63
devant le tribunal, oO

Plat., Gorr/ias. )•21 D.)


, ,)
CONVERSATION. V)

14";. — : ymuninander queliinnii une autre

liS,
personne'.

...
'./.

Il

inusi(]ue
m'a naguère, à moi aussi, recommandé commo maîti'e tic

:
^
pour mon fils, un disciple d'Aiialliociès. Damon...,
. /:/, .(.)•/. Plat.,

dpinander conspil, lonsulipr.


Loches. 180 C.)

: consul talion.

'. .
niiand un arhète aliments et boissons au marchand et à
limportattiur, on peut les emporter dans des vases, et, avant de
les recevoir dans le corps, en mangeant et en buvant, les mettre
de côté
dire ce qui est
...
'.
cliez soi et consulte}'

:; '.
5, ;;:.
bon et ce

-'
•3 ,
un connaisseur, que l'on invite à
qui est mauvais à manger ou à boire,

'. :;

•, ; .
lat., rrotafjoms, .314 .
'»9. — : faire d'un
projet à ({(([, pour lui dt-uiandcr ce que l'on

;
doit faire, consulter sur ce qu'il faut faire.

Xtinophon, après avoir


voyage à Socrate, ...
voyxxc
. (piand
... il s'agit
.
lu la lettre, /«//

de Ion àme, tu ne fais part


,
pari de ce projet de

(Xén., Anafjose,
fie
III, 1.
àvaxot-
.,
ton projet ni à

,/. ^
ton père, ni à ton frère, ni à aucun de nous, pour savoii• s'il faut
ou non la confier

'
'
à cet étranger (jui vient d'arriver,

')
) 'Plat., Protar/oras, 31.3 .)
•.^(»

.;.
:—
Jf II» saurni•;
XWIII.

:
CONVERSATION.

converser avec ([uelqu'un. Voy.


conversation^ dialogue,
pa«;*;<'r sou*; silence la convpr<ial'ion que Socrat••
.^488.]

36

1,6,1.)
TRAITÉ ÉLKMKNTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

eut avec le sophiste

Remaboue.
, — Chez
Antiphon.

k'S
,
...
.-
Socratiques.
(Xén., Mémorables,
'-
s'applique

;
le pUis souvent à un dialogue conduit avec méiliode et ayant
pour but la démonstration de quelque vérité.

: la méthode dialectique, qui conduit du iiarticulier au

^31.

152.
général.

ce



, .
Je vois bien, d'après ce qu'a dit Polus. qu'il est plus exercé à
qu'on appelle rhétorique qu'à la dialectique,
',.

: coni redire.

: discuter,
,
(Plat., Gorgias, 448 D.)

:
-. :...

contradiction.

controverser avec quel-


qii'im. : discussion , controverse.

133. — : acoir dispute, querelle lëpiç' avec qiiel-


cni'un. : l'érisiique (diffère de la dialec-
tique, en ce quelle est la discussion pour la

discussion, pour aAoir (juand même raison). '-


: ergoteur.

Moi aussi, je vous demande de vous faire des concessions


nmtuelles et de discuter ces questions sans vous quereller: on
discute entre amis et par bienveillance
ennemis et pour un diiTérend,
on se querelle entre
•..
:

...
, ,
- •

/ ,.
Dans
-
à.'X'^ifS^T^'SOXKSt,

.
la contradiction, /'er/sZ/çMe est

^ophismes, 171 b
mauvais dessinateur
23.) —
est
'

.
(Plat.,
un combat
Réfutation des
(Arist.,
L'ergoteur est au dialecticien ce qu'un
au géomètre, '
-
Protagoras, 337 A).

.
déloyal,

(Arist., Réfutation des Sophismes, 171 b 35.)

154^ — : traiter un sujet dans une conversation


sérieuse , mais sans suivre la méthode dia-
lectique .
COURAGE. 37

Moi aussi, j'aurais là un admirabl•• sujet de conversation


quand yt me rencontre-rais avec Palamede, Ajax, fils de Téla-
mon, et ceux que, dans l'antiquitt•, une sentence injuste a fait
mettre à mort, '.
/'. ).)
'.,

41 .)
; -/'.'.
'-. '6. (Plat.. Apologie,

.. — : converser sans plan ni méthode,


causer. : causerie.

La
'
Hippol;ile, 38:{.)
, [
:
vie a bien des plaisirs, les longues causeries et le loisir
'//^- ^urip.,

.. — ' COURAGE.

'.
: courage viril (soutenu par la réflexion :

selon les Grecs, la ^ertu est quelque chose de réflé-


chi ; c'est ce qui ressort du Lach's de Platon), posses-
sion de soi en face du danger. : roifrageux
et viril.

412 ..
Les contraires sont
Courage : qualité de Tàme, qui reste maîtresse delle-mème.

:
en présence des dangers innuédiats et éloignés,
.
et

^'Plat\.

Uéfinilions.

:>7. — d si^nilicnl . hontte trempe de

,,
iàllD'.

Nous nous exercerons, nous aussi, à devenir dfs marins

,
experts, et, à science t'gaK•, la
assurera,
';
sans doute, l'avantage,
, /,, ;
bonne trempe de nos âmes nous
' ;...

'
;
/, ,
. Tlincyd.. . 4.)

8. — : nijour, raillance.

de
it-'

/
D.ms
ta
1•

valeur
(|;(••.
la preuve
aii(|U(l

quon
tu fusexpost•
est

.
en droit d'exiger de tout

'i*lat., Lâchés^
.
avec moi, tu as donni;
homme,

189
,
.)
38 ÉLÉMUXTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

159. — : rœur laNoir du cœur).


Iv et
: qui a du cœur.

Si. ufîerniissant nos courages, nous allons aux ennemis avec

.
vigueur et avec cœur, vous les verrez tout aussitôt, les uns
demander merci,

-
les autres fuir,
/,,
r,v...

' '...
.

itiu. — ,.,
IV. 2. 21.)
'^Xén., Ctjropédie,

i?igni-
lient la fermeté
ou de celui qui endure un
de celui qui

, lient
inul
bon contre
pour un
le
bien.
danger
Les
contraires,
lesse.

tenir bon.

Fermeté
beau,
.
A riiomme »wu

• -, :
'....
et

s'oppose
...
riiomme ferme:
-
signifient la mol-

être ferme,

Ariïst., Etii'iqae.

constance à souffrir une peine en vue de ce qui


.
1150 a 32.;
c'est


est
''Plat.\ i>e7//</-
412 C.

',
///?6-,

,
161. se disent de la constance
dans le danger, et, par suite, de la résignation. \o\.
? 817.1

signifient la persévérance.

On est loué, quand on souffre avec constance quelque chose


de honteux ou de pénible pour quelque chose de grand et de
beau: si c'est pour les contraires, on est blâmé; car il est dun

, / .:• '
" , ^-
caractère bas de souffrir avec constance quelque chose de très
honteux, sans avoir en vue rien de beau ou de mesuré,

1110 a
'

,
(Arist., Étliique., 19.)

Persévérons, nous aussi, dans notre recherche, pour que le


Courage en personne ne se moque pas de nous, voyant que nous
ne le cherchons pas avec courage,
,...
r^ -
^-,. (Plat., Lactiès, 194 .)
162. — , . s'aj»[»li(|iirnt à l'assurance
39

de
celui ([lie ne menace pas le danger. : ras-
surant (sens actif , rpii a de l'assurance , sens passif;.
Les contraires sont rt "Voy. § 172.]
: rassurer si^ns actif , avoir de Vassuranre
(sens passif).

LViAii^/yi/iceest le coiilraire Je la peur, ut ce qui est rassurant

; <:
If contraire de ce qui fait peur; elle consiste donc dans l'idée et

' ,
l'espoir
n'existe pas

,
que ce qui est salutaire est
ou est éloigné, -h...
})ri»che. que ce qui fait peur ou
?.,„

--
>•
;
•/.

. ;

r, r,

;
Arist.. Hhe'lortque, 13S3 a IG.) C'est aux soldats du
premier rang de rassurer ceux qui sont derrière par leurs
.
;
paroles et leurs actes, ...
.
Iti3.
27.

— .
contraires sont

Par iii|ip<)rt a la ••
•)

»

t .diM'nt du
(Xén., Cyropëdie, VI,

[Voy.
li

tt à l'assurance, c'est le cuuraj;•.' qui est


.^
l'-nK-ritc.

171.
Les
:J.

,
le juste niilit'M. (Jiiaiil aux excès,... celui qui a trop d'assurance
est le'inéraire
est làclie.
[).,...
^'.
: Ci'\m (\u\

50;
•)
craint trup et
Oâppr,
.;•
a pas assez d'assurance

:;. '.Vrist.,

IHi.
Kthlf/ue,


cieu.r cil
1107 a.3.

iiiam
disrnl, on Ixniiic paii,

Peut-être Iruuverez-vous
audarr.
.list' pail
di•

»
.
:

Viiudurinir.

trang»•
.
ospr.

que j'aille
:

partout donner
auda-
se

', : ;-
ces conseils en particulier et que je n'ose le faire en public,

; ...,
montant à
...
la triinme pour parler au peuple et conseiller
,
;
la cité,

?•. :. .., .tjiolof/ir, 31 C•)


40 TRAITK ÉLÉMENTAIRE DES SY^O^MES GllECS.

165.

166.

167.


(le la


' courbe), concave.
:
:
:
XXXV. COURBE.

courbe, courbé.
courbe (pour celui qui est à Fintérieur

courbe (pour celui qui est à lextérieur


: ployer,

de la courbe I, convexe, bombé.

XXXVI. CRAINTE.
— crainte d'un danger à venir. Le contraire
168.

est
venir.
:

(. craindre un danger à
)

qui est à craindre, redoutable, en par-


:
:

ticulier, par ce qu'il a d'extraordinaire, par exemple,


Ibabileté, d'où habile. 'Voy. § 356.]


Nous tenons pour redouLahle ce qui inspire de la crainte...,
et ce qui inspire de la crainte, ce ne sont pas les maux passés ni
présents, mais les maux attendus car la crainte est l'attente
... :

,
d'un mal à venir, Sstvà...
...
•:. (Plat.. Lâchés,
&
19S .)
: '-
169. — : craintif, soit par caractère, soit par
situation.
Les richesses amollissent leurs corps,
abaisse leurs
-jTO'j:
âmes
•3:, : ':
/:.
et les rend craintives,

(Isocr.. IV. \^)\.)


le

•/_; ;
régime monarchique
•1>;

170. — et se disent de la crainte perma-


nente ^par exemple, de la mort).
Ce qu"il faut leur dire, n'est-ce pas ce qui est le moins propre

';
à leur faire craindre la mort, ou crois-tu que l'on puisse devenir

' • .•,-/
courageux, cette crainte toujours au cœur? ap' où

•3
"3
r, -^
:

(Plat., République, 386 .;


CRAINTE. 41

171. — : hhihi'lt^. : làc/t". : se


conduire en lànhc. ou renoncer par hirhel•'.

,
Celui (iiii

avec constance, devient


évite luul. qui a ptur
Idclie, ...

'..
ilo

Et /tique, 11 U4 a 20.;
"^Arist.,
-;
tout, qui iio souffre rien

,
toute autre action.... '.

TO)v
(Plat., Vrotagocas, 326
.. ^'.
.)
,
On envoie les enfants chez le pédotribe pour que leurs corps
deviennent plus vigoureux... et que leur faiblesse ne les con-

,
traigne point à se conduire lâchement à la guerre ou dans

: : :.
172. — et se disent de la irainlc d'un
danger imminent, c'est-à-dire de la peur. :

fait peur actif et qui a peur (passif).

Définissons la }>eui• une peine ou un trouble produits par


ridée (l'un mal imminent, qui peut causer mort ou affliction;
car l'on na pas peur de tous les maux, mais seulement de ceux

. /
qui peuvent déterminer de grandes afflictions ou de grandes

: /:" '. "


ruines, et cela, quand ils ne paraissent pas éloignés, mais tout

: .:,
proches et imminents,

^.
;; .,

,•..;
'. -
(Arist., R/ie'Io-
riifue, i:J82a 21.

173. — : ijui a ijrand peur.

, amené
Celte philosophie divine, l'amant est fatalement à en

^ — ^•..-.
éloigner l'otijet aimé. \) peur d'être mé-prisé de lui, ^-.-

4. —
jieur,
"•:

parce qnil
•(

na
Plat., Vlièdre,

<<•

j»as
dix-nl dr celui
239

lanolinn du danger.
courageux tous les enfants, ipu,
Penses-tu que j'appelle
.)

^ n'a pas

n'ayant aucune du danger, ne craignent rien? A mon soii-

.
id»''e

timent. n'acoir peur de rien n'est pas la même chose qu'être


courageux, • •.; •. :"
42 TRAITE ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

àvotav
. : .'.
.)

",
Plat.. Lac/tè^-. 197

17. — signilient Vépouvanle,


qui fait perdre tout autre sentiment.

176.
6.:
ils
Crus,

1385 1.33.)


qua saisis Xépoucanle ne peuvent éprouver de
ne pensent qu'à leur propre malheur,
-..
ol•/....
pitié,

ot

Arist., R/iclo)-ique,

si^iiiiient la crainle
- car

qui déconrerle. : qui se laisse facilement


déconcerter.

^
Que veut-il? Et pourquoi a-t-il pris Élatée? I*our montrer ses

•. ; '
,.
forces et faire voir ses armes de près, et, ainsi, exalter ses amis,
déconcerter ses adversaires,

.
, ; -
,.
;

'
Déinu^tii.. XVIil. .)
177. — se disent de
Van.rii'lé, présence d'un danger
de Vaiujoisse en
auquel on ne croit pas pouNoir échapper, du décou-
ragement.

Quand

1(
seaux ioniens,
o'.
les

6 '..
généraux perses apprirent le nombre des vais-
ils turent découragés et désespérèrent de vaincre,

6; Hérod., VI,
- 9.)

178. — : frisson, soit à la vue, soit à la pensée


d un danger. : avoir le frisson. :

qui donne le frisson.

La fable doit être composée de telle sorte que, même sans la

voir représenter, il suffise d'en entendre exposer la suite pour

,
frissonner et s apitoyer,

•.).
?
(Arist.. Poéit(/(te, 1453 b 3.)
179. —
d'un
. trembler de peur en présence
danger immédiat.
:

expriment la même idée, mais avec moins de force.


en .

. 43

. coupe à Socrate:
Il tondit la celui-ci la prit sans trembler,
sans clianir» r de couleur ni de visage, /.
'
ISO. .
,
— ,
yç)(j'}'j.x-rj: ry'j-t

,
; ...
.. (Plat., Phéclon. 117

qui sont poétiques, signifient


.)
I.i

,
trrrrur <»u iirn' irainlf rflirjieu.sr'.

.
181. qui sont surtout usités en
poésie, signilient Vélonnemenl^ au sens fort du mot.
18:2. — se disent de la stupeur.
183. — : se tapir, se blottir d'ef-

18 i.

,
froi.
— :

X.WVM. CRI.
l'/frmjer
.
par un épouvartlail

18 •. — BoSv : pousser un m de joie ou de doiUeur,


d".ipprobation ou de désapprobation.
lies gens de notre ami Criton eiimienaieiit Xanlliippe criant

18G.
et se


frappant,
/.
:
-.
...
pousser un
(Plat., l'/téilon,

rri rnuipie
60 .)
toC

. coasser,
rronssrr; j»."ir suite, vorifV'rer, jeter les hauts cris.

: vociférer sans discontinuer, à la façon


dun

. ,
chien qui aboie.

' .
Eh
,
bien! nous

(Ari>lupli.,
" j
-
coasserons à plein gosier

(jrenoudles, 25S.) - Vous


.
tout•• la jouriit'i•.

rocif'érii'z t<»us

...
à la fois

jetant
sans vous comprendre,
,.
les hauts cris, «lisant qm- ce
(.\én., Cyropédie, ,
(juc je fais est
3, 10./

inadmis-

...

.
sible dans une dt-mocratir,
Uémoslh., XVHI. 132.)
^>,
44 traith; élémextaïre desjsynoxymes] grecs.

XXXVin. CRIS DANIMAUX.


— Les textes permettent de distinguer entre les

^)
187.

verbes suivants : : bèlcr; — :

rugir; — : ^/'«/',' :

ffrogncr: : mugir; : hennir;

,
: hurlfr.

Pour le leniie généi-al t-st


chien, aboyer. Mais
le

&:,
:

, du chien qui gronde avant d'aboyer ;


se dit
du chien qui gronde en menaçant;
jappe: du chien qui .se plaint.
du chien qui

XXXIX. CROIRE, PENSER.

188. — : reconnaître ce qui est établi. Dans ce


verbe persiste l'idée de partage établi, cou- :

tume., puis loi. coutume.^ convention acceptée


:

de tous par ;
suite, monnaie. Ocou; recon- :

naître qu'il existe des dieux; :

admettre Vexistence des dieux auxquels les autres


croient.

189. —
Il

de ne pas reconnaître

.; :
autres et nouvelles,

:
Plat.,
,
déclare Socrate coupable de corrompre les jeunes gens et
les dieux de la cité, mais des divinités

Apologie, 24

Opinion [Voy.
)}.)

§§ 727,
,:
777'.
;
:
^-
-
aroir
une opinion, par suite, s'imaginer, supposer. :

opinion isens concret.)


Eh
dis là?
6;
quoi!
,
Socrate, as-tu sur la rhétorique Vopinion

: ;

(IMat., Gorgias, 461 .)


-
(|ue tu


190.

opposé à
: à
.
mon
se dit du sentiment personnel.
sentiment. Aussi ce verbe est-il souvent
[Voy. § 767.]

CROIRE. PENSER. 4:".

Les vieillards nalfirnient rien et, en toute chose, beaucoup

.,
moins quil ne faut. Ils expriment des sentimeuls, ils ne disent

jamais qu'ils savent o'j-z ','.;


.
otovxat. (:
(.Arist,, Hliéloriqne,

1389 b 17.

191. — : croire après rc/lcj:io)i, acùir été finipue


à penser, eu être venu à croire. Ce verbe s'applique
donc H Vidée personnelle qu'on s'est faite d'une chose.
Comment yV/i
s'enseigne pas,
ji,ac '. . il
éié amené à
est juste
.., ' .
que
croire que la science politique
je te
•.•.
le dise, o6ev... xi-h
Plat., I*rolaf/or(is.
- ni-

319 .)

' (.)
192. croire dajti'L'S un indice, une

-
:

193.
preuve

(

Ce qui me
' •: ,.
le fait croire, c'est

: avoir
un songe que j'ai

Plat.. Crilon, 44

dune chose telle


eu,
.)

ou telle

conception
par le sens, tout voisin
,

di' --..
Ceux-là (qui admettent la divination) ne se figurent pas que
.
sq figurer. Ce verbe est donc,
§ 634.]

les

tageux à ceux
le

fj'pv'.ôa;

•.;.
;;
leur signifient par ce

;
<|ui

; : €&
^
oiseaux nu les gens qu'on rencontre savent ce qui est avan-

. -
recourent à
moyen, -....
la divination, mais que les dieux

;
\<•., Mé»io-
;

19i.
rahles. I.l, 3.)


milif : //ni
:

a
]>•]»'•(
Irl iinids, trllr valeur);
• au sens dérivé
: sens pri-
:

jufjer
juste.
digne ^ai^ par suite,
Ce ^ebe
soutenir, prétendre.
est somcnt cinploy•'' ,
réclamer comme une chose
sens de

Ce sont là des finesses qui conviennent mieux à un sophiste


qu'à un liomme que la cité estime assez pour le mettre à .sa tt^tc,
46

:...
/.al

& ,
"ào

pourquoi
et j'affirme
je soutiens
que j'ai
que
.'
TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

raison,
la

),
Tiat., Lâchés, 197
rhétorique a pour objet ies discours

. (Plat.,
D.)—
r^

Voila

/,
Gorgias,
4.0 C. ;

I9;j. —
(dans son

,
D'oil les locutions

très f/rand cas,


où persiste
esprit j telle ou telle valeur h
:

faire grand
peu de ras, aucun cas
:
-,
le

.,'
sens de fairp)

cas,
•.
attribupr
une chose.

plus de cas,
d'uiiQ chose.

quil se prétend vertueux sans létre, je lui


Si je crois voir

,
reprocherai de faire très peu de cas de ce qu'il y a de plus
important, d"estimer plus ce qui vaut moins,

-/
29
,, -: ,
).
, ^^lat.,
•^
-
Apologie,

196. — : croire, au sens d'être persuadé par les

raisons de quelqu'un.

Toi, crois-tu que cette tradition soit fondée? 6-


/, : (Plat.. Phèdre. 329 C.)

197.

. —
fiance.

sens
Ce verbe

concret.,!
: ajoutrr foi, et, par suite, avoir con-
signifie la conviction.
: foi ( au sens abstrait
Le contraire est
i, preuve (au

convaincu, ' ...—


Tel est le récit que l'on m'a fait et de la vt-rité

,.
duquel je suis

(Plat.,

.
la
'
preuve,
Gorgias, 524

al...

Arist.,
6..
.)

Rhétorique, 1351 a
Seules, les preuves font partie inté-
trrante de la rhétorique; le reste n'est qu'accessoire; les auteurs
de traités ne disent rien des enthymèmes, qui sont

.
,
13.
' *
le corps de
DÉFENDRF. PROTÉGER.

' ().
47

M.. DÉDAIN, MÉPRIS.

lys. — : vpgardpr do liauL <'


pour iiuli</n<\ Distinct dr [Vuy ?i .j.oO.]

Quant à lui, il lef/ordail de liaul tout c»• qui n'est qu'hu-

les :
main, pour tenir com|tte seulement des conseils donnés par
dieux,
6 -^'. ok TavOpoj-'.va :: ,
9.

200.
.'

rien.

lie
'
\aut rien.
:

:
dédaignpv ce

:
dédain.
iii>''p/-iser
'Xén., Mémorables,

([ui, c-? réalité, ne,

ce (|ui,^> /iO//r spuliment,


: mépris.
, 3, 4.)

Mm[

(jui,

,; )•/
Ce (|ui, à notre sentiment, ne vaut rien, on
en réalité, ne vaut rien, on le dédaigne,
\. le

,^ ... -
méprise: ce

\>:. a;:a,
Arist.. i{/ié/o)i</i/e, 1:J78, b Ld.)

MI. DÉFENDRE, PROTÉGER.

201. — : défendre ; : se défendre par


ses |»rnj»n's forces on ses prnjtns armes.

202. — : sfraurir dans un com/jnl.


Qu'y a-t-il de plus juste que île se défendre, ou de plus beau
de secourir amis -.
•.<
(pie

, 5, 13.)
, ;
ses
/-.;
?

-.: (Xén., Cgropédie,

2:{. — érrtrtrr (un danger), repousser ides


cnncniisi, d'oii d^'frndre
de soi, se
:

; ^^^ :

pnrler secours.
rrpousser loin
défendre. :

i.es Hellènes pas honneur, quand il fallut


ne se firent
repousser les Perses, veux dire que, d'abord, de ces trois
... je
cités, une seule défendit lllellas; les deux autres étaient à ce
point dégénérées, ([ue l'une allait jusqu'à empêcher Lacédémone
de lui porter secours ..., que l'autre. ... à qui ou faisait appel
48 TRAITÉ ÉLÉMEXTAIRK DKS SYNONYMES GRECS.

pour repousser
point,
u-kv

àjAuvac,

».
Lois, C92 D.)
;...
les

• '6' '
; ...

,.-
barbares, ne voulut rien entendre et n'y aida

•/).., ...
,
(IMat.,

204. — : proléger^ au sons do coiicr'ii\ (ibril^ir.

: courrrlure.
une belle invention que

,
C'est la cuirasse, qui couvre les

parties du corps, qui ont besoin d'e/re ]>roÎéfjées, en laissant


...
les niaius

7•..
libres,

'Xén., Mémorables,
3,
III, 10,9.)
'/ -,
20.J. — : préserver. [\\. § 826.]

Le héros Idoménée le frappa de sa javeline en pleine


poitrine

, ',
et rompit la tunique dairaiu
, qui lenveloppait et

.
Vavait jusque-là préservé de la mort,

.:-/ 6 {Iliade, XIII, 438.)


|
yj/jy.irjv, :

\. DÉLIBÉRER, VOULOIR.

2U6. — : délihérer avant d'agir. :

délibération.

... —
Nous délibérons sur ce qui
.
dépend de nous
^'
•; -
et peut être
(Arist.,

,
fait,

Éthique,
importe de
;, .1112
faire
a 30).

dans l'avenir,
Délibération :

4U .)
examen de ce qu'il

^
([Plat.], Défmilions,

207.

à

Piat.,
(aspirer à

un piège.
Gorr/ias,

, -
;.
(meurtres avec préméditation,
473
la
C)
:

tyrannie
préméditer

ot former
:

'Plat.. Lois, 872 D.)


:

...
par snito aspirer

un complot, tendre
préméditation
:

-."
j

DÉLIBÉHER, VOULOIR. 40

208. — au préalable^ aviser à. délibf'ver

.
:

délibération préalable. Ce Aerbe se dit


:

en particulier des délibérations préalaldes du


Conseil des Cinq-Cents sur les propositions qui
doivent être présentées à lAsseniblée du peuple;
la décision prise est le

Tenduil-on un piège à un ennemi, on passait pour inttl-


ligent; éventai ton un pièjxe, on était regardé comme plus
habile encore. AvisaiL-on à n'avoir pas besoin de ces expé-
dients,
de
;
TÎo-j?
on vous accusait de rompre le dessein de votre parti et

,;
vous laisser intimider par vos einumis.

--,.•.. : Tluicyd,,
;:•
111,
,'
'.{...
: :- 82, 5.
/!•,;

2u'.•. — : préférer, après délibération, une


chose possible à une autre : préférence,
choi.f (répond à ce (pic les jiliildsuplu's appellent
libre arbitr»' .

Ce que "» a jugé nu-illLur par suite de la délil>éraliun,


fst ce que préférence peut donc être définie
l'on préfète... [.a
le dt'sir qui résulte d'une délibération et porte sur un idijet
dépendant ... : [/
...
dt; nous,
-/ ••/•, o•J>•Jir, :-.; ^. '.\rist..

21(1.
Kl/il(/iii-.


a\ec ou sans raison.
1113 a 4.)

(plus général ([lir ^- sii:iiili<' ini


: nnilnir
couloir
moins réiléelii que -coy.:ci<::;.

préférence n'a pas pour objet quelque cliuse dinqjos^ible...,


\/,v

mais volonté peut avoir un objet impossible, par exemple


la

1 inmiortalilé. La ro/o/z/t' peut aussi porter sur des contingences


(|ui ne dépendent nullement de nous, par ext-nq)!••, la victoire


il'un acte'ur nu d'un athlète... La rolonlé a plutôt iM»in• objet le

.
but: la prrférencr, les moyens: par exenqile, nous voulons nous

... :. ' ...


bitii porter: \\(\\\^ préférons \v^ moyens de nous bien porter,
'
, -.
50 TRAITE ELEMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

..,
:' . :
'
, ,
'/^ .
(Arist., ÉfJi/ijiie, 1111 b 20.,

Remarquer le.s locution.s


suite, el même. — ",
:
: : :
que lu veux.
:

volontairemenl quil ne faut pas confondre avec


,
:

celui
e/, si lu veux, par

'
: tout honimey qui veul (ô a un sens tout
ditfurent : le premier venuj. Où je ne puis me :

résoudre à . [Voy. § 212.]


211. :

volontaire. Les contraires sont


son gré,
tjui aijit

: involontaire.
(
de sou plrin ijré.

: ijui agit contre


:

Puisijue l'acte involonlaire est celui que l'on accomplit par


contrainte ou par ignorance, l'acte volontaire pourrait être

'
qui a son principe dans l'agent et un agent qui sait
rtéfini celui

...
jusque dans le détail en quoi consiste l'action,
-j

-.
-.' '.,
' . "
(Arist., Él/tique,
/ 1111
a 22.)

212. — : consentir. : se refuser .


[Voy. S 50
Clytemneslre
dans sa maison,
[Odyssée, 111.
j

272.)
lonsentU à se laisser emmener par
, .
Égistlie

213.

214.

A
objections,


'
former un projet :
:

(Plat.,
,
avu'ir l'intention de.

ces paroles de Glaucon j'avais Vintenlion de faire quelques

. République^ 362 D.)

().
...

Ce verbe a
•.

fréquemment un sens péjoratif : former un projet


blâmable.
Telles sont les responsabilités
firmons,

Plat..
si

...
Criton, 52
tu

.;
,' .
que tu encourras, nous
mets à exécution ce mauvais dessein,
te l'af-
DEMANDER. 51

,
21. cl : se mettre à, avoir le pro-
jet de, vouloir.

Je •/5 encore venir te trouver sans plus tarder; mais je


vis qun

Plat..
:
la nuit f'tait déjà trop

Pvolarjovas, 310 C)
avancée, /.al ï-:

— Dis-moi.... le voilà tout


•..
au projet
daller trouver Prutagoras. de lui prendre des leçons contre

salaire: mais l'homme auprès de qui tu veux aller, quel est-il?

) ...

lafjords, 311
'jt.'ic,

.^
-./. :
vCv
^'.^:.
'.
Plat., Vro-

XLlIl. DEMANDER.

2. — demander commo une chose à laquollo


:

on a droit, (jitt' relui que l'on solliciti' //o// faire [Voy.

§ 2:i9.]

me

'
Je itein(imli\ je .sollicite de vous ceci : si je défends devant
vous par l«s mêmes discours que jai l'Iialiilude de tenir sur la

^:•^,....,•^•. -
place devant les tables des changeurs.... n•• vuus en étonnez
pas et n'en murmurez pas, ôéojAXi
u.O'j '
'.
\.• . Plat., Apotofjie, 17 C.

21". —
besoin. [Voy.
:

j;
(li'HHiui/rr

258.]
(' iiuc cliosc (ioiit on a

218. —
,;.; '.
Ensuite arrivent trois vieilla'rds de
à être introduits

désire.
-/
:
dans notre conseil,

'Xén., Analxise, V. 7, 17.)

d>nnandrr coniiin'
: demandir pour
la place,

iiin'
...
;
chose
qui

soi.
demandent

([iio
-
inn

demande.
Prier, ce serait demander aux dieux?
ce compte, la moralité consisterait à savoir itemander et donner
aux dit'UX, oJ/oCv... ;... ... / — Parfaitement...

; OîOj;;
— .\


52 TRAITÉ ELEMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

... —
'. (Plat., Euthyphron, 14
; 6;
C.)

219. — : cherchera obtenir^ solliciter.

Vous,rappelez-vousceqiiej"ai6O///c/7e de vous en commençant:

,
ne murmurez pas,
tuelle, ..,
Apologie^ 27 .)
'
si je vous parle de
|.,la

.
façon qui m'est habi-

(Plat.,

•.

221.
.

11

emprunte,


vit de ce
'
:

qu'il

(Démosth.. VIII. 2.)

:
mendier.
ramasse, de ce

demander conimc une chose due,


qu'il
, mendie, de ce qu'il

réclamer.
Quant à vous,
sont à lui,


.
le roi réclame vos armes
puisqu'elles étaient à Cyrus,

(Xén., Anahase, II,


,
; il

son esclave,

.
prétend qu'elles

38.)

222. — et : faire payer, réclarner le

paiement d'une

'.
La justice réclame k grands
dette.

cris son dù^


(Eschyle, C/iéophores, 310.)
|
-
223. — tv : demander avec insistance.
signifie, en eifet, tenace ^ persécérani.

Je t'indiquerai des hommes beaucoup plus habiles que moi

^^' '
pour tout ce que tu me demandes instamment de l'enseigner,
... ...
. (Xén., Économique, II. 16.)

224. — : revendiquer contre quelqu'un.

, Le
est-ce qui
roi

:
estime qu'il est vainqueur, puisqu'il a tué Cyrus. Qui
revendique encore l'empire contre lui?

., Anahase,

II, 1, 11.)
-
DÉRAISON, folîk. :;3

22.). — ',
dans son bon sens, qui
XLIV. DÉRAISON, FOLIE.
se disent de celui ifui n'est
n'est pas sain (Fosprit. [Voy.
pua

§ 799.]

22G. — : e.mlintion, foIi<\ : être exalté^


être fou.
Ne crùis-tu pas que la cité compte peu de i;ens sensés, que la

.
plupart sont uqs insensés, de ceux que tu appelles fous ?
; •-, o-j-k oUî

,,
,
, 7.):: Plat., Second Alci-
l)iafle, 139 D.

227. — st• disent île ci'lui

qui a l'esprit faux, qui pense de ti'avers.

ijuand ils voient, entendent, pensent, faute de pouvoir sur


U' champ rapporter chaque objet à son empreinte, ils sont lents

:-
,, ,.
et, rapportant à un objet ce qui convient à un autre, ils voient,
... -.
onU'iulQnl, pensent souvent de travers,
fiJT'.v r, '., '. -.>. r,

7:/. Plat., T/iéélè/e, ]9\.]

228. — si^iiilicul l'ahi'rrnliim.

Lijiuorancc, quand lame se porte vers la vérité et que »'-


tindement

,
i'TTtv
di'vic,

--,
,
nest rien d'autre (\ywVa/jerrnt!ou,

Pl.it., Sop/ilsfe, 228 D.


...
-

22'J.

2:{(i. '
l'innilièi-t'

.: jtrrdrr lu
Oiiand je pense ainsi sur vous
suis fou. (|ue je perds la tète,

ItaiH/iirf. 17;i


F•].)
: pordro
têt»'.]

:
et
sons.

Zr^t.ryj

qui a reçu
,
(',.

sur moi, il

commr un mtip
indic locnlioii

est l'-vident que je

(Plat..

do
foudrr. .Nniis dismis IVimilirrcmcnt : il ;i rrcii un
('(|) de .'., il ; Irtiiiilin' IVI<-.
54 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SÏXONYMES GRECS.

,
::;
^. ,
nous
Ainsi,
les
ils ont une part de déraison

disons que ce sont des simples

'Plat.,
ceux qui l'ont grande,

. . : /, ; -...- et

Second Alcihiade, 140


:

appelons des fous: ceux qui l'ont un peu moindre, nous


des cerveaux fêlés,

C.)
:
231. — : délirer. : délire.

.
Ce que vous dites est extraordinaire.... vous délirez
avez cure,
Plat.. Eutinjdème, 28S .)
... : -. ,- et n'en

232. — : furew\ sembliiblo à celle que produit la

pi(|iire diiu taon. : élrr furieux ; oll•r\ :

furieux.
Ce qui maiulLiiaiit te pousse au [n liage des temples, ce n'est
pas un mal humain ou divin, mais une fureio•, qu'ont mise en
toi des crimes anciens et dont deslionuiies ne sauraient te dél^ar-

;,, ;; ;.
rasser, démon funeste que Ton porte avec soi,
Lvai,
; .^; 'Plat.,
;
Ao/V,
851 .)

233. — s'appliijueiit aux appélils déré-


glés, aux désirs insaliables.

Ceux qui ont créé le genre humain savaient bien quelle intem-

72 .)
;^».
pérance serait en nous touchant le boire et le manger et que,
par appétit déréglé, nous prendrions beaucoup plus que la mesure
et le nécessaire,
;,
-/ . (Plat., Timée,

2-i't.
— : l'/ige au projn'o et au figuré). :

être enragé; enragé.

.
:

,
comme
Je suis,

(Plat.,
à
certes,
un maître enragé

République, 329
bien

C.)
heureux d'avoir échappé à l'amour,
et sauvage,
.-^
DESIK.

XLV. DERNIER.

233. — : dernipr cVune série.

:;
236.
:

atteint
"
Moi, je fermerai

au plus haut degré.


rxlrrme,
la marche avec la cavalerie, :...
-/). (Xén., Anabase, Vil,

([iii est le plus éloigné,


^-
3.

on qui
39.)

Est circulaire toute ligne dont


... les

,
points extrêmes sont à égale

2:;7.
.'-•/?,

— "
distance du centre,

daiitivs'.
:
'
drrnier iapivs
"/"^,. (Plat., Parménide, 137

1(|( il n'y on a
.)

])liis

.
; ,
Puisqu'ils devaient mourir,
son, qui une sœur, qui une mère, qui une

,
mourir sans embrasser leurs parents une dernière
6<7'..
/.
fii'ov
,...
ils taisaient venir

, dans leur pri-


femme, pour ne pas
fois,

'^Lysins. XIII, 39.)


.••

. DESIR.

238. — : judjU'cnK'nt se lendrr tout entiervers


un but,
accessoire
français
ration.
fiiiit'

le plus
r/fitrl

([iiil est
pour g atteindre, avec cette idée

|)in(li('
possible d'y pai^mir. Le mot
est aspirer. " : aspi-

(|ii•• riiniiiiin• ;iccuiii|ilil dison propre mou-


Knlrt- k'S acli(»iis
vement dont il est la <"ause, It-s ums sunl dues à riiabitudti,
et
les autres à V aspira lion, et tantôt celte aspiralion est raisonnée,
I.uiImI 1 volunii• rsi nin' aspiralion raisonnée

: ,,
(il•• l'est |);is : la

.
,
vers un

"
l»ieii...

et le dt'sir,

[/:
... '
;

(Arist., lUir/uritjnr,
les asjtiralions


..., '/. '
•.
non raisotnn-rs sont lindination

13()8•37.'
'
'
" ;.
'^^''•

^^'•"
•'<>
TRAITÉ ÉLÉMIiNTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

239. —
avec moins df force
r'xjirime ia
: tendre à. "
même idée que '., mais
: tendance.

, :'
Tout art. toute science, de même toute action, tout choix rai-
sonné tend, semble-t-il, à quelque bien. Aussi la formule est-

- :,: ;
elle bonne, que le bien est ce à quoi tendent tous les êtres,

2iû.
.
"zk'/yr^

'.:


y.al
"

Arist.. Éth/r/ue. 1091 a 1.;

: désirer, avoir envie dp.


• '/'

désir, envie, appétit.

Le libre choix n'a rien de commun avec ce qui n'est pas rai-

:
sonnable, mais le désir et l'inclination peuvent avoir ce carac-
tère
choix:
son
;
;

le

;
: '.
de'sir, oC...

6.;.
,
l'intempérant agit selon son désh\ non selon son libre
tempérant, à l'inverse, selon son libre choix, non selon

•.,

2il. — ,
(Arist.. Éthique, llil b
'
1-2.

vif dé.sir d'uni' chose qui plaît, qui charme.


désirable^ aimable, charmant.
7'..: ..
sont poétiques et signifient
' .
le

Tel est conseil qu'on donnait à Mardunius, mais ne se

,: ,.
le il

laissait
seconde

:
pas convaincre, un désir extraordinaire de prendrr^ une
fois Athènes avait comme

(Hérod., IX,
fdtré

3.)
tvn lui. ot

; '-
2f2. — : être fortement attaché à sens primitif
! :

être collé «, adhérer).

que tout ce que je gagnerais à boire un peu plus


Je crois
tard, ce seraitme rendre ridicule à moi-même par un attache-
ment excessif à la vie,

:. (Plat.. Phédon,Ul .)
...
' .
243. — : désirer une chose dont on est séparé, privé :
j

DEVliNin, ÊTRE. .'".

rer/rptter.

plaisirs
Tcç
3•?.«
La

.
plupart, dans nos
de leur jeunesse,
iv -.
:

11.
rprjrpt ;

:
réunions,
oî...

DEVENIR, ÊTRE.
-'.
. : digne de ver/reL
gémissent, regrettant les
^-,
(Plat., République,
-
2i^. — : nailrr, devenir. : naissanee.
: p.spi'n', genvp, faniiUo.
2'i''}. — Etvat : r//'e, p-iisipr.

11 était un temps où lt;s dieux e'j/.s/r//f///, mais où \ ii'erlstait


pas encore d'espèces mortelles. Quand venu le temps, où

;
lut
elles devaient naître à leur tour,... -/,
•, 6, /. '.,
REMAiiijii:.
...

ok

Au
/,.
Plat.. Protagora-'^,

français être (ce livre e*/ sur


.'320 0.)

la labl••
r,),6îV

: l.i

:, '.,
maison est sur la route: cette ville

'•.
est enrirècc, etc.) corrospon-
pondent dt'S verbes d'un sens plus par exemple
nu :,
Tt-mploi de ct'S verbes et prccisi• la
précis,
etc. La phrase
nuance. ^Vûv. î; .'.07,
justili••

H'].

JWi. — :
' devenu |».• suilc dnii »''\<(>|)]:'-

mi'iit ii.ilui'cl, rirp nnhirpllp)npnt. |


Voy. . tiie . :

//^//i//v'. : (/nia drs dispositions nnlurpUrs junir.


: ijui nu pas dp dispositions nnliirpllrs pour.
\t' If

iiaturelleinent laite pour

,.
M'hdjlc-lil pas

mortelle, pour obi-ir et être esclave?


'•/
•/: (Plat., l'/ié>fn,i,
(|iir

commander

)
lit

\.]
jiarli•• diviin•

,'
(]>'

et ètr»' maîtresse
ryj /.
\•.*•
;
[['
la partie
e.sl

;
2.

()

:

Rkmar^L'E.
5'j).T, ;
hasard. [Voy.
La pr\tanie était

signifie le Itasard, Véventuatilé,


la prottafjililf.

:

Il
. ,,
rhf par

ne
§ 462.

alors éc/iur à

faut
linsnrd, sr

pas
-.wrc
la tribu
Iraurrr, rrhuir.

Antiocbis,
(Plat., Afiologie, .^2 H.j
conftmdre
i|iù >i^riilii•
ipii
58 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

248.
-..

[Voy.
11

' est

§
(Plat.,
bien probable

G77.J
Banqwl, 205

: i^'lrr
que tu dis
D.)
vrai,

à la disposiliou de^ être assuré à.


,6...

pouvoir
Il

: ;

(Plat., Rppublirjue,
- '.
faut qu'un salaire soit assuré à qui voudra bien exercer le
ou une amende, à qui ne l'exercera pas,

347 .;
/..., , - ''/.

. DEVIN, ORACLE.
249. — : vpndra un orarl•'. &^ : se faire rendre

,
un oracle^ consullor un oracle.

d'habiter
Quand Alcméon,
de sa mère,
ce

:.
.pays,
lils

(Thucyd.,
d'Ampliiaraus, errait après
Apollon, dit-on, rendit un oracle
.

: .,
, 102, .) — Cylon consulta l'ora-
lui
le meurtre
enjoignant

. ^'
^ ,
cle de Delphes, et le dieu lui répondit de s'emparer de l'acropole
d'Athènes, pendant la plus grande fête de Zeus,
?; /, 6;
/.-/,'.. (Thucyd.,
'.
1, , 4.)

— '),
2.'J0. :

prédire et aussi consulter un devin, un oracle;


fnin' ade de derin inspiré
-
. ---
: prédiction (abstrait); : prédiction
1 concret.)
Voilà ce qu'avant d•• (iiiiltiT ce (riliLinal, jl' nous prédis, à
vous qui m'avL'Z condamné, ' ojv
'Plat., Apolofjie, 39 D.) —
Vos ancêtres, puis le reste dfS Amphictyons consul/èrent le dieu
sur le châtiment (ju'il l;illait ;iji]ilii|iier à ces honinies, ol

2;ii.
.
•,


-.,
(Eschine,

:
, •/ ;;:;,
111,
; 107.)

répondre (en parlant d'un oracle.)


Chéréphon osa demander à la Pythie s'il y avait un homme
[ilus sage que moi. Elle répondit qu'on ne saurait trouver per-
2.j2.

i'.y.i.


.
sonne qui
&, •' '.
!'..
fût plus sage,
•3 siV,

,^
DEVOIR, FALLOIR.

^^;. 'AvicXev
Plat.. Ajiolofjie, 21

aux prédictions chantées, aux oracles rendus en vers,


]»ar cxtensiou, aux prédictions faites d'un ton inspiré.

: devin inspiré
toCto

.)

par un
Va iiiuintenant, je désire vous faire une prcdiction, à vous
qui m'avez condamné. J'en suis au point où il arrive surtout que
^...-,
ov/ •^6:

dieu.
r^psTo

s"appli(|ii»>ilt
:i9

«tosoj-

'. r,or^ ,
-. |,&.
lesliommesp?'tv/iV///. an

rt'ConnaUn• (pu; ks pot-tes


» .7.'.'7
iiiorneiit

Plat., .^/>/.///>,
d•,• mourir,

39
,'3)&,
. — Jcus
iunt pas en qu'ils font par science,
"

vite fait de

;,
n»•

.
mais par un don de nature et par inspiration, comme les devins

, ^ '.
en proie nu fHeu et ceux qui font des préfUcfions,
,) o/ivro
'.^:, ('~
ôl

:
''.' •. ': ':

Plat., Apolof/ie, 22 IJ.)

2.';4. — : parler au d'un diru, rendra un


oracle sous 1(1 didée d'un dira, pritpfiélisrr.

pi'Ophéte.

Quand maladies plusgraves, suites il'an-

,-
It-s t-t Its ('preiiVLs Ils

ciens forfaits, venairiit fondre sur certaines familles, c'est l'exal-


tation prophé/ifjue qui tndiva dt'S remèdes pour ceux qui »•
avaient besoin, /, ^- .
./,6) •.
/,
211 1».^
:; :•. /'/ ,. '., f,v,

l'/ièdre,

.. DEVOIR, FALLOIR.

2.'). — : drroir, an si'Hs d'étrr rt'devahle an


au Îr^'jJ.x^: perdre
])•<)]>' cl

tui proci'S, être


cflOSe due, dette.
li^^'iuv). l)'(Hi

condatnné à • ,•', o;/.y,v,

:
6

..
est
TRAITÉ ÉLÉMEXTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

Nous devons un coq


Phédon, USA.)
(Plat.,
à Esculape,
Le sentiment de Simonide
qu'on ne doit à ses amis que du bien, jamais de mal, ?:

,
ou de
Remaroue.
(Plat..

,
'».
République, 332
— L'aoriste
seul ou accompagné de . .)

et construit avec rinfiiiitif présent ou aoriste, pour


exprimer un vœu irréalisable dans le présent ou le passé,

2.j6.
signifie

...
"


,
: // devrait bien,

' !»

:
il aurait bien du.
La foule devrait bien être capable de faire le plus grand mal,

.
pour être capable aussi de faire le plus grand bien, el

Plat..
,
Criton. 44 D.

déhitpur par suite d'une con-


- rj'ioi

damnal'ion; : se condamner^ s'exposera (le ridiculo,


l'infamie, etc.).

2.i*.
là.

injustes,

')
"
Apolof/ie.


^
Moi, je vais sortir
condamnés par

3'.t
: ,:
vCv

.)

(
la
d'ici

vérité

: c'est
'

une nécessite de (et


..
condamné par vous à la mort: ceux-
au renom d'hommes méchant'-; et

aussi
(Plat.,

c'est

une cuiiscqnence logique nccessaire .

2.*iS. — : c'est un besoin de.


2o'.i. — : c'est un devoir de.
260. — : devoir., au sens (Y cire sur le point de.

La jihiliixipliie est, certes, une occupation de bon goùl,


pourvu qu'on s'y applique avec discrétion pendant la jeunesse;
mais, si on s'y attarde plus qu'on ne doit, c'est la perte des
hommes. Fîit-on très bien doué, si l'on philosophe jusqu'à un
âge trop avancé, l'on reste nécessairement dans l'ignorance de
tout ce que l'on a besoin de savoir, si l'on doit être homme de
bien et de bon renom. L'on n'acquiert aucune expérience des
lois de la cité et des discours que l'on doit tenir aux autres

/
hommes, dans les transactions privées et publiques, ainsi que
des plaisirs et des passions qui Itur sont propres, et, en résumé,
de leurs caractères. ; ... -/. :
., ,•. '
DEVOIR, FALLOIU.

'.^ -
61

,,
, ;.:'.^;, ^ '
;;, ,

^ Gorgias, 481 ('..


6>'»
, /, . (Plat.,

261." — Les iidjectifs verbaux en - expriment les idées


de besoin (^/)

.
et aOhlitjalion

nous faut traverser un fleuve,


Il
(:).
-
;) -
Xén., Anabase, II, 4, 6.^ —
Si la patrÎL• nous envoie à la

guerre nous faire blesser ou lurr, il faut y aller et, connue il

est juste, ne point lâcher pied, ni reculer, ni déserter son rang;


à la guerre, au tribunal, partout, faut ïn'irc ce qu'ordonnent la

, -
il

, -/ ;

/
cité et la patrie,

/,
,
:. Plat., C/'//o//, .
202. — : il est de l'intf^rèl de^ il importe à (ce
verbe im[)lique d'une diilerence ceci \aut
mieux que celai.
lid(''e

Le contraire est , :

/ ;.
// pst indif/rrent df\

avec

-;
(lelui qui >(tnliriil lurc•• qu•• ••> (li>cnnrs n•• >aurai('nt

;:; /
éclairer la situation est aveugle ou a un intérêt personnel,

<;) Tliiicyd.. III, 42, 2).

2ti;j. — : // l'.sl hnn, acanta(jeud\ nlil••.

Si Je décidais de nie mettre sur-le-champ à I agriculture, je


me

-,; ;, '
ferais l'effet du médecin qui
sans .savoir ce qui peut leur être

Xé-n., Ecunoiiiitfue, XV, 0.


va examiner des malades,
tjon,

; .-
G2 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

•2ùi. — : ilco/u-icnt d(\ [Voy. § 678.]

quand nTen

..
Puur ce que chacun de vous ;i niLTÎli'•. ji• serai
enquis auprès de qui il convient, je m'efforcerai de ni'acquilter

'. '
envers lui, soit en paroles, soit
6.•.,
en actes, ...
'
Xén.. Cijropéd'ie. IV, 1.2.)
açioç,

— IMus qu"il ne convient, toC

26. — : il sird. : il mpssipd. Tô :

la bienséance.

o'j
Il

akv
messied à un ami des Muses dignorer de

Plat.. rJiè>/re, )9 .
•.(
telles traditions.

.
!.. DIRE, PARLER.

2(.G. — parler on proiionrant ime suite de


:

phrases L't pas seitlomoiit (piol({iies mots, est


iiniî

liomérique. siguilie, dans les poèmes homé-

riques, une suite de parob's (et non pas une parole),


un discnurs; danii la prose classiipio, un récit, en par-
ticulier un récit fabuleux, un conte, un mijtJie ; et, en
critique, le sujet, Vargument
mythique, la fable d'un drame.
poème, la donnée ( : raconter
des fables. fibuh'u.c.

.
:

\\>\ parla Agamemnon; le vieillard, par crainte, obéit à ses


paroles, ; ', -. ' à (Iliade.
33. — Écoute donc telle est la formule un très beau récit, que
tu tiendras, je crois, pour un mythe, mais que je regarde, moi,
comme une histoire vraie
arrivée ce que tu vas entendre,
.. :
: car je vais raconter

, ,,
comme une chose

*
,
(Plat., Gorgias, 523 .) — La faljle

est le principe et.


•/.al olov -jyj,
pour
:
ainsi
:. dire, lame de la tragédie,
Arist.. t'oélique, 14.50 b2.)
.••

207. - : dire et aussi vouloir dire, signifier; par


suite : définir. Il convient de distinguer entre les locu-
DIRK. l'ARLER. 63

tions siÙNantes : , : dire du bien,


(Ui-p du ni.il do quolipiini le passif est ,
: <Hre ])ieu, mal irailé en parolps ipar (uu'\-
qu'un . T•. : ce qu'il dit n de Vimporlaure (et non
point : il dit ijuelqite chose). : rr 'jit'il dil
})'a aucune importance^ ne mérite pas d'être pris en
considération ('t non jias il ne dit rien( je i. :

'

,.
vais dire, : comme jr virus de le dire,
je le répèle. ë/oj : je ne puis dire.
"/
: : -.je n'ai rii-n à dire., je

-;
ne sais que dire.
on dil; selon le dicton.,

^
le proverhr. '{<.
que veux-tu dire'.*

quenlrnds-tu par là!

2t>8.
.—
/'/.s [»lii.s cl.iiniiHiit
Plat., Sujihisic. -J42 C.

: i'.ipn'ssinn
ci• (jiif

dr
tu enh'iuls |),• la,

In penser pur Ir discours,


éloculion ; d'oii : formr du disrnurs., stijle ; ciiliii, hiti-

qatie rouranl. prosi•.

', ,,
Jij (\iA'miiil

. .
lesseiice
,
en
élùculion l\'.\prc.ssion de
est la niriiie

£-/ ,
dans l»'S m
la pcnsre par des num^:
rs <• la prose,

.\rist., l'oétif/ue.,
'...

b 13.)

,^
qu'il

-.
Disons que
soit bas
...
(Ari.^t.,
la

ni
vertu du
trop ('*'•,

Hhé/orique,
,, ,
.s7y/e,

que possible
cesl
mais appropri••

1401 b
la

1.
clart»'•:


:

Cuninie
il ne faut pas

la poi'sit•

.
ïaiMbi(|ue imite autant \v la nfjmje courant, elle doit

elioisir

,-';
des mots qui ne seraient pas déplacrs i-n pruse, ... ;
Arisl.. l'oélitiur, 11.')9

a 12.)

:Î(i'j. — : If langage, en l;uil ([ sert ;\ tMKtiicci• im


jiip'incFit. ;i .«t'iinncr ou ;i nier: d'oti, en u^ivnMiii.iir»•

et «Ml logi([n<', proposition, définition ; en (([•' :

récit ^ fable, argument ; {\i\\\s lo l;^n^^p' coin'ant : la


64 TRAITE ELEMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

^j/O^e (opposée à la poésie) ; en rhétorique, le discours


oratoire.

Le langage est une suite de sons produits par la voix [enten-

,
dez

non

'
) 26.
les

'

mots]

affirmatif

Les fables d'Ésope


V Odyssée a peu d'étendue,
,: . ,
et

.
significatifs
[entendez chaque mot] ayant son sens propre désignatif, mais
ou
. négatif,

r,

:
...
:
par convention, chaque partie

Arist..
-.. —
"/'.., ;
De

'.
l'Interprétation, 16
La fable de
-Arist.,
Poétique, 1455 b 17.,
. — La diction de la prose n'est pas
'.,
la même
que celle

oratoires, le délibératif.

(Arist.,

Remarque.
, -, ., ,
de la poésie,
(Arist., RJiétorique, 1404 a 28.

Rhétorique, 1358 b
le
— Il y a trois
judiciaire et le démonstratif,

7.)

— Le sens logique et grammatical de


genres dtidiscours
,
-..
pro-
position, définition, a conduit à une autre acception, celle de
notion, d'idée générale, en particulier notion de la substance (et
non de l'accident), du sujet (et non de Yattrihuf : d'où encore le

sens de raison. [Voy. § 30.]

,
Si ce sont là des biens en soi. il faudra que la notion générale
de bien paraisse en tous identique, ... ' '-'
.—
(Arisl.. Éthique, 1096 b 21.)

270. : dire sou sentiment personnel, déclarer,


affirmer. [Voy. § 16.] : affirmer ;
(souAent suppléé par : affirmation.'' (.'^(:
nier; : née/ a lion.

Écoute donc,
l'intérêt

blique, 338
du plus

Cl —
dit-il.

fort,

que dis-Je?
Je déclare, moi, que le juste n'est que
or,,

:
" •

.
'
sert à
(Plat.,
corriger une
Répu-

271.
expression qui ne répond pas exactement à

— a le même seus que


implique souvent que ce que Ion
; la pensée.

mais ceAerbe
dit n'est pas la
vérité : prétendre {h {,)
DII\I•:, l'AnLEH. 05

ci

^
Si, III

qui
rendent

'.,
fi(;
.iniv.ml

,
rlii-z

pré/eiiflf'iil jutius,

la justice là-bas....

', '. ,
'....
lludés,

zl

•'
eiillii dL'ljarra.>:5t•

on trouve
«If ct-s liijiinm-.s-

les vrais ju^^cs, qui. dil-on,

"Atoo-j, -
/.,

:
'• iMat.. .fy;o/o7"', .)

.
— '^- '
ce que l'on dil, nouvcUr, /jiuil, rumeur^ cl

aussi parole divine^ réponse d'oracle. [\\. § 728.]

,,,
:

Ceux qui ont rt'pandu ce hritll sont ces redoutables accusa-

des bois sacrés


'
teurs dont je i)arle. •3'....

et
•/.x-:r,yjç,rj;.
',

Plat., Apolof/ie,
des teniplfs, qu'habitent réelleiuent
18 . —
les
Ils

dieux
ont
;

ils peuvent recueillir leurs


s'entretenir ainsi avec eux,
'
;^«/.

,
et leurs oracles, les voir et

•{.
,
.
.

Plat., '/',
: dire^ expliquer
111 .,

c<' qiio l'on pcnso, parlrr


pour ne faire comprendre. expression.

.. ;
:

Parle encore plus clairement... — Tu as raison. Eh bien! tâche

•'
de comprendre mes explicalioirs,

.) — Expression au moyen de mots propres


^... — (
:
Plat., Lois,

"
expression au moyen (\ii )nél(ip]iores : -.^^rj-v/.r^

.

dfiidjlique,
: parole^ mol. Kii particuli»
])ar extension, au jiliirid, Vrpnprr,
et,

composée dans ce mètre. Les mots


s'aj»]>liqiient au nombre, à V harmonie du discours.
. r : Xhr.iaini'lre

Pour la premit're fois que je converse avec vous, je suis cniilus


de ne pouvoir conduire Tenlretien par degrés, en répondant
mot pour nwt, •.( ' •/£
.)
<5
Sophiste,
autant

1102 b 2.)
; -217
' hexamètres


D.) — Si

)(mettait \'(4idipe de
(\{\'rn ((Hiticiit Vlliitde...,

Les autres poètes abandonnèrent Ve'popee pour


tra^M'die, parce• qu•• cette forme darl avait plus d'ampleur et
noblesse, oi
,...
Sophocle eu

(Aris!., Poétirpie.
Plal.,

la

île

Sv.iiNv.MKs :3.
66 TRAITE ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

Remarque.
.
Poétique, 1J49 a .)
'.,—
(Plat.,

— La locution ;
•/,.
Pour rendre
Phèdre, 267 C.)
\e style

(
...
harmonieux,
Arist.,

moins

, . ;,
est
atlique) signifie « dire vrai, pour dire le mot Juste, et non pas

27. — '
pour ainsi dire qui correspond

: mol, mol dil


que l'on
rapporte: en rhétorique ?/îoî cow/jose (par oj^positi on :
à

par quelqu'un et
utc.)

à mol simple) en logique et en grammaire,


: ;

le verbe '^i'^niiis.nt \e subatantif).

le

^.01
Chacun

(Plat..
'. ,
bien est chose
allait

Protagoras, 313
répétant ce mot de Pittacus vanté parles sages:
difficile, to-j

. — Par exemple
de ce mot compose' un mot simple, nous avons retranché le
-/
-, :
:.
pour faire

second iota et donné Taccent circonflexe à la syllabe du milieu,


• '

,' ' ',


qui avait l'accent aigu, oTov Ail

399 .) — Le verbe est ce qui indique


66. le temps,
(Plat..

^...
Crafyle,

-/. (Arist., De l'Interprétation, 16 b 6.)

276. — : suite de paroles, tirade^ discours.

Il ne suffit pas de mettre bout à bout des tirades morales, si

', ,
bien tournées et pensées qu'elles soient, pour produire l'effet

propre à la tragédie,

(Arist., Poétique, 1450 a 28.)


ôr^

.
277. — : parler eu public, dans l'assemblée
ou (^^
cf. le s mots homériques : orateur,
et : éloquence) puis, par un aitaiblissement
:

du sens,


'
uns pensent que
j;«/'/e/';

Le héraut demandait
;
- .
les
par suite, ordonner, prescrire.
:

lois
« Qui veut prendre la parole
(Démosth.. XVIIL 170.)
doivent en ordonner
(Arist.,
ainsi,...
? » ...
Rhétorique,


Les

1354 a 21.^
278. — ,. DIRE, PARLER.

,
se disaient
67

-
proprement des discours prononcés devant /
dans rassemblée dn penple; et anssi, chez Platon,
des discours étendus et propres à flatter Vauditmir, que
prononcent les sophistes, par opposition à
, qui sapplique à la méthode dialectique propre
à Socrate et à Platon. [Voy. § .]
Si tu clrsires nous entendre, Protagoras et moi, demande-lui
donc de répondre brièvement à la question posée, comme il fai-
sait toutdabord: sinon, quelle tournure prendra l'entretien? Car,

, ,;'
à mon sentiment, ce sont deux choses bien distinctes que de

,
dialoguer et faire un discours, il...
.:
-
[-/)
, ',
^.
*

2711. — .,
fPlat., Prolarjoras,

Si
336

voulait définir
.)

le
se disent
bacardar/e, on
,.
du bavardarje.
pourrait dire que
-
c'est

Caractères,
^,
une intempérance de langue, ...

7).
(Tliéophr.,


280.

de


Ce

., : dire une absurdité.


qu'il dit est a/jsurdi/e' \)uvr.
l'injurier,
(Plat.,
Xvjpet.
Lâchés, 195
— Instruisons-le donc

.)

dire des niaiseries


au
, lieu

,,
281. : y

des sornettes.
Que parles-tu de chaussures ? Tu ne fais que dire des sornettes.
:
^'"/''>'•'• (Plat.. (7c»y//Vî.s', 400 E.^

282. — se disent de
celui 'pii parir trop, smis discrétion [dicrnda tacenda
<].
Le barard indiscret est lininm•• à albr .s'a.sseoir près dff

quelqu'un qu'il ne connaît ims, à lui ;• d'abnnl ICIug»• d»• sa


08

.^
femme,
'.: ',.
TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

3.
à lui conter ensuite son rêve de la nuit,... ...

.
'..
'.;
'.'....
,^
'7., .
(Théophr., Carac-
tères, 3.)

283. — : radoter.
C"est ce qu'on appelle le radotage des bonnes femmes,
'. (Plat.. Théétète, 176 .)

LI. DOMINATION.

284. — : supériorité, prépondéranc<\'TTzepé-^ei\^ :

avoir la supériorité, la prépondérance.


283. — : domination "/ : en imposant
sa domination). [Voy. § 390. j : dominer.
Comme il y a entre le peuple et les riches des dissensions et
des luttes, le parti qui réussit à dominer ses adversaires n'établit
pas un gouvernement qui confère à tous des droits communs et

, , '. ;
égaux, mais s'arroge connue prix de la victoire la pre'ponde'rance

,6 '. '. "


dans rÉtat,
'. o'.y. ',
'.
"
y.x:

:).'. /.'..
/,.
(Arist.,

Politique, 1296 a :?7.)

286. — : suprématie. : aroir la


suprématie.
Dès que la divinité eut donné aux Lacédémoniens la supré-

^,
287. — ' ,.
... 66
'.
maître de
sont
^
matie maritime, vous fûtes tout à fait dans leur dépendance,

soi,
:
^.
être maître de soi
de ses passions,
OU
fXén.. tlélléiiirjues.

se dit, au moral, do ïrmpire sur soi.


;

etc.
VU,

Les contraires
1, 6.

qui est

Celui qui n'a pas d'empire sur soi fait par passion des choses
qu'il sait être mauvaises; celui qui a de l'empiresur soi, sachant
DOMINATION. 69

les désirs

OTt '/
Êt/iirjue. lUb
'.
bl2.
: ?
mauvais, se refuse par raison
;, c;à
à les suivre,
'
.
asv
e'.ôÙ);

Ari>t..

288. — : rommandemput , marfist rature: :

rommaiider, exercer une magistrature ; : <•//


r/Mi commande^ magistrat en particulier, archonte,
Oji applique le mot de commandement à celui dont le choix

-
réfléchi met en mouvem»int ce qui est mù, change ce qui est

- /:
changé; ainsi, dans les cités, sont appelés commandements les

^ •. ;!
^,
magistratures, pouvoirs arbitraires, royautés et les
tyrannies,
.:
les
/-.... ... oZ
^—
les
-.•.;
-/.• • ": ; ": ipX^t

289.
/-..

Arist.,

pouvoir du maître
maison; par extension, despotisme
Métaphysique, 1013 a

:
10.

( dans la

,,;'
tv).

C'est assez montrer que si le gouvernement des Perses est


mauvais, l'excès de la servitude et du despotisme en est cause,

... ; '.:
'.
^ (Plat., Lois^
<)98 .) — Les premières et les plus simples parties de la maison
sont le maître et l'esclave, le mari
;.
et la femme, le père et
, les

;
,, ...
enfants,

12.3 . .)
/; (Arist., Politique,

2)(. — s<• disant ilu

pouvoir arbitraire^ d•* la dictaturr.

.
l'ne quatrième forme de l'oligarchie... est celle où ce n'est pas
la loi qui commande, mais où ce sont les magistrats.... on
appelle cette forme de l'oligarchie la dictature, '

'.... . :, " ; ...


'Arist.. 1*)1'1'»\
•3 1
•2'.••2

291. — : rogautr ; : / "/ ; :

être roi : devenir roi.)


70 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

292. —
tyrannie.
: i?yran
: tyrcunùp
;
i

;)
pouvoir usurpé et

:
personnel);
exercer la

Le roi veut être un gardien, veiller à ce que la classe possé-


dante ne souffre aucune injustice et que le peuple ne subisse

,, ;,
aucune humiliation la ;
tyrannie... ne considère nullement
l'avantage de la communauté, à moins que ce ne soit pour son
intérêt propre, ..•
,

...
"/. (Arist., Politique, 1310 b 40.)

. LU. DORMIR.

293. — : dormir au sens Je plus géné-


ral du mot.
294. — : reposer, même sans dormir.
Quand on voulait dire on employait : aller se coucher,
ce verbe, parce que Ton ne savait pas si Ton dor-
mirait.
Ils reposaient chacun où il se trouvait, empêchés de dormir
par la peine, le regret de leur patrie, de leurs parents, de leurs

,,,
femmes, de leurs enfants, qu'ils ne croyaient plus revoir;

.' - ... c'est

'. ,
dans ces dispositions que tous reposaient,

/, '

.
(Xén.,^««-
base, 111, 1, 3.)— Après mon retour et après souper, comme nous
allions nous coiicJier, mon frère me dit : Protagoras est ici.

.••
, r^Xbov

, Prota-

"
(Plat.,

goras, 310 C.)


293.

Dès que
pour venir
le

ici,
: sommeil.
sommeil m'eut remis de
.••
. ma

(Plat.,
fatigue, je

Protaf/oras,S10
me levai
/.,
.)
DORMIR. 71

,
296. : drnntir, iiii sens do s'abandonner au
sommeil, parce que Ton n"a rien à craindre.
Pourtant, nous
; /,--.
)
avions peur personne de nous nosa

'
et ni
souper, ni (hrmir, oï o'j-t '.•.
-:; Lucien, Hisloires vraips.
, 29.

297. — : dormir diin soiiuuoil lourd, causé


par la fatigue et dont on s'éveille difficilement par ;

;
suite, être somnolent (comme nous disons dormir

298. ,.
debout^ dormir Ion
Tu dors trop, sans pitié pour ce
qut' dire

...

:Ah
"•.:,
! et dormir!

dormir,
f' veillé).

''(
Esrli..

si^înifie
qiit•

Euménides^
j'ai MuilTt-rt...

1-21.)

surtout dans «juelles


Tu ne sais
-

<
conditions et do (juelle façon ion dorl
sommeil ou profond.
(à terre ou

-
dans son lit. l(''«;or

Toujours roucln'' à terre et sans couverlnns, donnant au

'. -,;
...

•'
. :,
seuil des portes et sur les chemins, à la t'toil•'.

?:
'Plat.. Banquet, ^Q'^i D.)

299. — : endormir^ n'est guôi'o om|»l(iy('' ([u'.ni

ti^^ui't'•, au sens d'apaiser^ calmer.

,
Le vin, arrosant lésâmes, p/jî/o/•/ vraiment les peines, comme
la mandraiiore homme, mais éveille l'amitié, comme riiuile la
I

/
^/
,
... ')•/ !; (>:
.
flauune, -'^'/;

Xén., Ikinf/uel, 11. 24.)

:!(iu. — : dnrniir il un sommeil


profond, sans rêves, ([ui fail Imil (»••.
... Mais lui. le sommeil le prit, il dormit 1res longtemps, car

. ,-
les nuits suiit longues, et ne s'éveilla qu'aux approches du

: ,',
jour, quand dtjà les coqs chantaient,

-r/yr^ (Plat., Ilnnt/iirt,


'

2?. .;
72 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

301. — : laisser tomber la tête en s' assoupissant,

être somnolent. Au sens figuré, ce verbe se dit du


nonchalant, qui est comme endormi.

/
.

Le plaisir d'être riche ne tient personne éveillé: mais tu ver-

, ..
ras que la peine d'avoir fait une perte empêche toujours de
dormir. — Oui; et tu verras aussi que le plaisir de recevoir ne
permet pas non plus à personne de ' assoupir, ...
"
'!/ •/.6Jcv —
' .
,...
(Xén.,

,
Cyropédie, VIII, 3, 43.)

est qu'elle éveille l'esprit

Lois, 747 .)
;
— Le plus grand
naturellement assoupi et paresseux,
.
avantage de cette étude

Plat.,

302. —
tique) :
Lin.

(qui (''qui\aut,
douleur phijsique.
DOULEUR.

en prose, h
: souffrir,
, poé-
au phy-
sique et au moral ; : qui fait souffrir ;

: qui souffre beaucoup; : qui ne


souffre pas (distinct de : qui ne sent pas
et quon

.,
PJiédon. 65 C.)
rinjustice

'
ne sent pas. [Voy.
Ni douleur, ni plaisir,
— Examinons
qu'à la subir,
^

si

(Plat.,
800.]

\'on souffre plus


...
Gorgias. 475 .)
,,.
à commettre
(Plat.,

303. —
ver une douleur vive
cette douleur;
: douleur rire

qui cause une douleur aiguë.


et
et subite.

subite;
: douleur aiguë;
:

- : éprou-
qui cause

,
:

Nentends-tu pas dire à ceux qui éprouvent une f?owZeî/r «//^i/c'

qu'il n'est rien


/.
de plus agréable que de cesser de souffrir ? oi-

: (Plat-, République,
583 D.)

304. — : douleur de l'enfantement, par suite, douleur


.

ÉCOUTEK. ENTENDUE. 73

virr pI hnirinanip. : pnftinter idistiiicl do


être grosse).

-
:

Les sages-fommes peuvent, si elles veulent, exciter et calmer

/.. " •..•.


les douleurs du travail avec des remèdes et des incantations,
'.^: ',
; '..
(Plat., Théélèlp, 149 C.

\". DURABLE.

aij.j. — : diirahlp^ in'inlprrnmpu.

vreté et

618
3•;
.
,
11 y avait des tyrannies,

r»'\il,

/.\
les unes (fui duraient jusqu'à la

mort): les autres, qui, pendant la vie, finissaient par la pau-


par

!:
; .
la niLMidicit»'•,

/;
;...
''.;
>.•J;. (Plat.,
; ,;
-/. ;
He'jm/jlif/ue,

— coûliini, rontiniipJ

;
:{00.

:
:

La guerre
toute sa vie,
;>;.
est continuelle entre

Plat., Los. Cr2h .)


les cités et il

;
faut la fain;

307. — : ([ui est; de tous Ips tp)nps.

;
pas de
de
Ilermocrate disait que

la
leui's

mer,
bxtrarjr^:, '/^• (Thucyd.,
; les Athéniens, eux
pères et n'avaient pas eu de tout temps l'expérience

Vil, il. :L
<» phi>,

'
ne tenaient

. ÉCOUTER, ENTENDRE.

'
308. —

.^
Out'l

11.<(.». —

•2<17.]
et signliitiit
);
: entendre.
iinm entendons-nous (luniitr à Protagoras? Ti

Ej,
entmdre
:

;
l'oiiie.

àxoOetv servent de passif à


(Plat., l'rotarjoras,

dire de soi du bien, du mal. [Voy.


,
...
;
3\\
74 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.


309.

iV attention.

Entends encore
Sopliisfp, 227 C.)
s\giuïie entendre,

ceci,
mais implique

. l'idée

Plat.,

— bien entendre.

;
310. :

Que signifie ce que vous disiez il y a un instant? Vous ai-je

bien entendus ? o\)v '.


: (Plat.. Protar/oras, 330 .)

.&.',
311. : mal entendre.
Je te dirais tu m'as bien entendu pour le reste mais, si tu

,
: ;

t'imagines que c'est là ce que j'ai voulu dire, tu as mal entendu.,


.' citi .
(Plat., Prof agoras, 330 .)

312. — : écouter. : auditeur.


Nous vous demandons de nous écouter avec bienveillance,
'... ' (Isocrate, XIV, .)

313. — : tendre oreille ; cV oh : chercher à

:6. /.
surprendre ce que Von dit.

Cherchant à surprendre ce qu'on


Amphictyons,
(Démosth., XIX, 288.)
sait

/. des Arcadiens, des

LVI. ÉDUCATION.

314. — nourrir, au sens physique (c'est-à-dire


:

donner la nourriture et les soinsj et aussi au sens ;

moral (cf. Descartes « j'ai été nourri aux lettres...»).


:

.— :
nourriture, au physique et au moral.
:

Platon associe souvent


nourrir
les mots
et faire
: engendrer
croître,
et )iourrir, -
détail les
' ...
;, ' -/ ;
Le sophiste n'est-il pas celui qui importe et vend au
marchandises qui servent à la nourriture de l'âme ?

(Plat.,
r,

Pro/agoras, 313 C]
-
ÉGALITÉ, RKSSEMBLANCE. 7:i

31.;. — : allaiter.

Quand nous eûmes

liF.MAïKjUE- —
, On
notre enfant,

dit aussi, avt'C plus


,. la mère

de précision,
Yulla/Ut,
Lysias,

6
ir.v.or,...

1, 9.)

itSôvat : donner le sein.

;jiu.
mer
-.'

Je dis à
ses pleurs,
,ma femme

:
,
d'aller

,'.
donner

.
élever, faire l'éduration de.
le sein

[I.ysias,
à l'enfant. pour cal-

, 12.)

Il
fîovvac

faut dis-

,.
tingiHT
d'éducation, discipline. NepascoiitOiidro
([ui i^i^nïiie

Je reconnais que je fais Véducation des


îîxcÇeOetv
: éducation, ot

jeu.

Plat., Protagoras, 317 B.)


hommes,
: méUiode

...
avec

:

&^; Kf-mauûif. L'enfant atlit^nien a trois maîtres:

^:
tion physique:

la musique et de la poésie.
: moî/re de

maître de
f/fjninasfif/ue, charirt''

maître de lecture, d'écriture, de calcul:


cil/iare, qui en-seigne les
d•• la

éléments de
forma-

Le terme comnum est : maître.

\.\'\\. ÉGALITÉ, RESSEMBLANCE.

317. — "
éijalilé.
: éyal,
Les contraires sont
s•• dil d•' ('<

,
<|ni sr n)rsinr,

qui
:

"
.

318.
sifçnilit'MJ Yinétialité.

'—

La
:
:
:

ressemblance.
«[iii
scinlilahli•^

di.s^i'iii/dance se dé-finit |•;• la


n'oît,i
se
'
pas de nireau,
<lil

forme,
il•' c•'

;
i|iii

accidi'nté.
s'apprérir,
dissrmhlnhtr.

la coultur, la tltu-

sité, la rudesse, le ptili et autres manières d't^tre: ... Vinéf/alilé.


parla supériorité ou
'•. /, -/-., ,-., ,.
rinferiorit•'• eu noudtre et en ^r;indeur,r,
70

,'.
, 1.6.)
TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNOXYMES GRECS.

/
,: .
....
r,
àvtcoxv|ç
(Théophr., Histoire des Plantes^
/
319. — : SPinblahlp par un côté, et différent

par ailleiu'S.

M'ayant imputé — ce qu'on hésiterait à faire, à moins de lui

-
;
— d'avoir
ressembler

[ , ' '
tion d'impiété,
:... ,
tué mon
non contre moi. mais contre mon

^,.
père,

:" :',
il a machiné une accusa-

,' -
oncle,

•,
.
(Démosth..XXlI. -2.;


320.

321. —
/. !
: approchant.
Nous nous réunissons souvent, quelques amis d'âge appro•

,
cfiant, qui restons fidèles
3'/) au vieux proverbe,

Plat.. Hépublique. 329

: romparable
...
ïyrrj-tç
.
:-
«, r/ui du
rapport à.

,
ne faut pas non plus négli^rer l'étude comparée des plantes,
Il

comme on la fait des animaux, en rapprochant, cela va de

322.
soi, les

faites, oC

1.


5.
•.,
'.
.'
espèces qui ont le plus de rapport

s<' dit d'iino


' ' et sont les plus par-

'Jhi'Ophr.. Histoire des Plantes,

l'pssfmtjlancc approxi-
,

mative.
Le combat sur mer

,
semblable à un combat sur terre,

iThucyd.'.
"'/^ ryj-f,

, 49. 2.)
fut acharné et.

,.
à la tactique près, plutôt
,

323. — ~. : qm le même âge.


Nous dirons
âf/e se portent mutuellement secours,
.
beau et juste que
qu'il est

(Plat.,
...
les

République. 461
liommes de même

.)
ÉLOQUENCE. 77

. ÉLOQUENCE.

— /'uioiidr; a

.
32». : : (jui dr' la

faconde.
loi, qui nous apparais comme le plu.s grand bienfaiteur de
•.;
,, ,
l'humanité, j'envie ta faconde,
:
çaveU
(Aristopli.. Cavaliers, 835.)

32.). — : qui parle bien, disert.


La rhétorique na donc pas pour objet toute

; -.
sorte de discours?
— Non — Du moins, hommes

;
parler?

certes.
— Oui. oC/.
,. — ,
elle rend les
-^; )•-; ,,
aptes à bien

—. :

31., Gorrjias. 449 .^

326. — : éloquent.

,,,,,
Entre toutes les choses fausses qu'ils ont dites, il en est une
que admirée surtout prenez garde ne vous trompe,
j'ai :

'., .;
qu'il

,
vous ont-ils

, ' •3
dit ; car il est éloquent,

; Setvori
os

;
';
/.-
IMat..

327. — '
Apolofjie. 17 .)

: nraleur.

à ce

•./;

...

compte,

! '
^. ,
a nioins(|uils n'appellent éloquent celui qui dit la vérité;

. -
je veux bien être orateur, mais non au sens <»n ils
entendent ce mot, ,
IMat., Apolof/ie,

devez considérer, ce à quoi vous devez faire attention,


17 B.'î
"
— Ce. (|ue vous
,-
c'est si

ce que je dis est juste ou


de Voratear «st de dire
^/,
,
' . - non
la vérité,
; c'est là la

... -^
vertu du juge, et celle

•^

^(

,
,. Plat.. Apolvijie, 18 .)
UliM.XHOLK. — ne signifie rhéteur, maître d'élo-
quence que dans la période post-alti(]ue. 'Il ^'•/)
signifif à la fois Vart oratoire et la rhélorifjiie. :

traité (te rhétorique, institution oratoire. On \•). par !.•> d< ux


exemples qui précédent, qu••, pour les philosoplie« (Socrale.
78 TRÂITK ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

Platon, Aristote\ Vorateur est celui qui dit la vérité ; le rhéleuv


est

, .)
celui qui enseigne les
(Pour exprimer cette
servaient volontiers des locutions
moyens de circonvenir
idée défavorable, les écrivains attiques se

Jusqu'aujourd'hui, les auteurs d'institutions oratoires n'ont


les auditeurs.

constitué qu'une faible partie de la rhétorique. Car les preuves

/ , ( ';.'
seules sont partie intégrante de cet art; le reste n'est qu'acces-

'.
soire,
ou
(Arist., Rhétorique,

'^
^
13.54' a 11.)


328.

Au
: parler en rhéteur.
théâtre, les poètes ne te semblent-ils pas parler en rhé-
;
329.
teurs? où
(Plat.,


forme.
, Gorgias, 502 D.)
o't

sappliqiient à la beauté de la

, ,,
Que dire des artifices oratoires de Poius, de ses répétitions

de mots, de ses sentences, de ses métaphores, et des termes que


Licynniius lui a fournis pour la beauté de la forme?
-j ;
: Plat., Phèdre, 267 C.)

330. — : ^jfrswasio/K : persuasif.


à moi-même, que
mont

.
Ils presque fait oublier, j'étais en
cause, tant ils parlaient avec persuasion, '
*

(Plat., Apolorjie, 17 .)

331.

332.
— ,
, , LIX. ÉMULATION, ENVIE.

excitée par le honlieiu' mérité daiitrui.



se disent de Yenvie^

se disent de l'indignation, cau-


sée parle bonheur immérité d"autrui.
Ce qui s'oppose le plus exactement à la pitié est Vindigna-
lion. A la peine causée par des malheurs immérités fait en
ESCLAVE. SERVITEUR. 70

quelque sorte pendant, comme appartenant au même caractère,


la peine causée par des bonheurs immérités... On pourrait croire
que l'envie s'oppose à la pitié de la même façon;... mais elle en
diflère. envie est aussi un trouble et une peine causés par un
\.'

bonheur; mais ce bonheur n'est pas immérité; de plus, il arrive


à notre éiral et à notre semblable, ... -,'.
-
'. •. ^'.
; ''. ...

333.
,, , .

'.
(Arist.,

:
, ',
'

se disent de
'

Rhétorique, 1386 b

Vému-
9.)

laiion.

Si ['émulation est une peine ressentie pour des biens présents


et considérables, que Ion pourrait obtenir, à l'égard de personnes
de nature semblable, non parce que ces biens sont à d'autres,

biens qu'ils n'ont pas. ...

, ,/
mais parce qu'ils ne sont pas aussi à nous,... il résulte nécessai-
rement que ceux-là ont de l'émulation, qui

'
se
'
jugent dignes de

,...
'
£/.•.. (Ari.>>t., li/iétorique, 1388 a 32.'

\.\. ESCLAVE. SERVITEUR.

33i. — : esclave (pro]>ri( t('• du . [Voy.


S 289.]

. ,
(À'Iui qui, étant homme, est, par sa nature, non à soi, mais à
un autre, est naturellement esclave, ...
, Arist., Politique,
1-2.04 a 14.)•

33.'i. —
esclave (.) : prison it'u'i' cl•: f/urrre

11 déclara que, tant qu il coinmaiidorait, il s'opposerait à ce


rendu comme

qu'aucun Athénien fût vendu, l.e lendemain, il fait relâcher les


honnnes liltres et vendre la uarnison athénienne et tous ceux
80


' ,
qui, avant d'être pris, étaient esclaves^
^.
TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

. ' '
/-

336.

337.

— , ) : r.sclavr ' (Xén., ili'Uéiiirjurs^

à la maison^ domestique.

se disent (lu sernteitr à


, . 14.)

gages.

La victime était un serviteur que f avals loué; pendant que


nous travaillions à notre terre de Naxos, il y était en service chez
nous. S'étant pris de vin et emporté contre un esclave de la
maison, il le tue, ...

(Plat., Eiilhi/phron, 4t;.)


),
•/)
' :.
"
,

LXÎ. ESPACE.

338. — lieu occupé par un corps


: position géo- ;

graphique ou stratégique au sens abstrait, l'espace.

', -
;

Si vous réfléchissiez à la position du pays contre lequel vous


faites la guerre,... si ... -/,
... (Démosth.,
... .
un corps;

(Arist.,
car, alors,

Physique, 209 a
IV, 31.;
il

6.)
— 11 est impossible
pourrait y avoir deux corps dans un,
' .
que Vespace soit

331). — emplacement à'ww pags., région for-


'.place.,

,
mant une unité géographique ou pohtique.

comme
11

e plus
étant
affirmait que

le

Mémorables,
convenable
moins passager,

la

(Plat., Lois, 6-25 D.^


111, 8,

,
pour des temples
était celui qui

10.) —
...
Vous voyez que la Crète
Thessalie, un pays de plaines, •••
,
et des \\\\{q[?,,

était le plus

..
V emplacement
en vue, tout en

. iXén.,
n'est pas,
, ÉTRANOER. 81

340.

341.

en prose,

champ de
-,

il

C'est ce qui fait


au sons deplacp, emplacement^ est poétique;
ne signifie guère que lieu célèbre.

.
la Piété,

81
qu'aujourdliui encore ce lieu est
^" -/ : .
(Lycurgue. 90.)

un petit pays, une petite région,


vjv - appelé

un terrain ayant un caractère déterminé et aussi un ;

champ, un bien- fonds ; enfin, une place forte.


Ayant fait rabatln• jjrilder sur les terres où l'on pouvait

.
li;

aller à clioval, il or^s^iiisa une grande chasse,


(Xén., C'/ro-
péd'ie. 1, 4, 14. — Lis charniis et les arbres ne veulent rien
•. '..
j

ni'apprendre, ... '


(Plat.,PAè<//"e, 230 .)— quand on consulte sur l'occupation
défi

r,...
places fortes,...
(Plat., Gorfjlas,
... ...
J.')G H.)
...

,);
. ESPÉRER.

3i2.

343.

vetv

inpspérr.

attente

est
: allrndrr (jm•
d'une clioso.
: espérer.

'

'
s'atli-ndre à
;1^<('7,-

Veut-on (loniit'i• du (-"iiir aux soldats, le mieux, à umn avis,


de pouvoir fain• naître des espéninces dans leur civur...
Mais, si, leur ayant fait atleiulre des biens, l'on est souvent
: espoir.

(distinct
..

:
).
d•'

inattendu.
- :

démenti par l'événement, l'on ne pourra plus, leur donn;\t-on


de vraies raisons d'espérer, les persuader,
-
,. ...
' - , ; -
'
(•'., Ci/ro/iri/ie. . >, 1!>.)

.. ÉTRANGER.
— (|11•<|1, (/ni nr tui
34 1.

appartient pas
Sï:«>jmvmss s
m
:

•, (|
rtrtiii</rr à

n'rsl /ins dr su fninillr


*•
82 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

(s'oppose à : propre, qui est de la même


famille .

L'homme, dont Ion père a causé la mort, est-il de ta famille?


Mais cela va de soi; car, sans doute, tu ne poursuivrais pas ton

,-.;
père pour la mort d'un étranger, ...
'
;

•1-. fPlat., Euthyphron, 4 .)


34. :

^
qui est d'un autre pai/s.
(
P0)/s,

'
Des compatriotes sont plus attachés que des gens

Cjjropéd/e.^lU,


7. 14.'
'.:.
autre
(Xén.,

,
3i6. : qui est d'une autre race.
Les Lacédémoniens, ne réussissant pas à prendre la place et

-/

-/
'
craignant Taudace et l'esprit révolutionnaire des Athéniens, les

,
regardant, d'ailleurs, comme des gens d'iine autre race..., les

,.
renvoyèrent, seuls des alliés, oi...

Thucyd., L 102,
.
3.)

-
..-

3. — : d'un autre peupAe.


Tu

.
loues surtout... ceux qui se sont signalés dans les guerres
contre d'autres peuples et hors frontières, ...
'Plat., Lois. 629 .)

3i8. — : étranger au pays, d'où hôte (s'oppose à

/
: qui est de la même ville).

Vétranger, n'ayant ni camarades ni parents, a plus de droits


...
à la pitié des hommes et des dieux,
.
349.
729


.)

'
profession, profane (s'opjiose à
du métier, professionnel.)
: étranger à un art.
(Plat.,

une science, une


:
Lois,

qui est
Un seul

,.
homme, possédant
profanes, et ainsi des autres professionnels,

f,ora.<;, .32-2 C.
EXERCER.

la

''.

EXEMPLE.
.
médecine, suffit

/ ',,
pour plusieurs

(Plat., Prola-
83

3. —
,
: spécimen, échantillon.

"
Je vous présenterai un spécimen de chaque genre [de dis-
comme on pour des ...
cours],
•^ fait

-.. fruits,

'Isocrate, XV, 54.)

3.1. — [preuve, document.


mon sentiment, toutes les suites actuelles de ces redditions
comme une preuve

;
de comptes sont de la bienveillance des
... ' •3
'», ^-.. -.
dieux pour notre
;;
cité,

(Démostli.. XIX, 250.)


-:

3.j2. — : indicr^ marque.

353.
, ... ...

plus grandt;


(le qui parut à tous
lialiilelé...

:
le plus extraordinaire et Y indice de la

(Plat., Petit Hippias. 368 C.)

modrlr.
Une cité
d'après un modèle divin,
ne saurait prospérer,

'.
si le plan»'
•.• ,
-/'.
a été• tracé

•.. fPlat., Rppuhlifjiie. 500 .

\.

"
EXERCER.

3;j4. —
capable
exercice (le
[Voy. § 49.])

Si l'on
d<'.
:

mot
fnrwor, assou/tlir,

ost soiimiiI
:

ne peut rien fairr de ce qui incombe au


e.rercrr
formation, assouplissement,
rapproché de .
à, rendre

crtrps, .sans

l'y assouplir au préalable, je vois que, de même, ne peut


l'on
rien faire de ce qui incombe à l'àme, si l'on ne prend soin de l'y
^

84

former,
TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYXONYMKS GRECS.

...
-.,
. :
(Xén., Mémorables,
, 1,

2,19.)

355. — : se préparer à, s entraîner à (au phy-


sique), s'étudier à (au moral). : préparation
étude (au sens abstrait); : préparation^
étude (au sens concret).

{
-., , Vétnde du philosophe na-t-elle pas précisément pour
la séparation de Tàme et du corps?... Donc, les vrais philosophes
s'étudient en réalité à mourir, et c'est à eux que la mort fait le
moins de peur,

637
-/ -/ !)...,
{., Phéffon,6~ D.)
...
•. ot
objet

3.j6. — : s'occi^e/' ordinairement à, /)'«-


quer im art, une profession. : occupa-
tion^ profession, pratique (au sens abstrait) ;

: occupation, profession, pratique (au


sens concret;.
Les occupations honnêtes ne portent-elles pas à la vertu, les

malhonnêtes au vice?... Il ne nous reste plus qu'à examiner s'il

est utile de se conduire selon la justice, de pratiquer le bien,

d'être juste,...

'
ou de commettre

;•.•
l'injustice et d'être injuste... ap'

...
,
-
444 .)
... . \\., République,

37. — ' LXM

:
FAIBLESSE, MALADIE.

manque de rigueur, faiblesse. ' :

faible.

6 :— Philippe est-il
:semai pjorter.
mort? —
", " .
Non, par Zens! mais il

CDémostli.. IV. 11.


va mal.
FATIOUK 8.J

358, — ot sl' disent de la déàililt}

(congénital•'; ou de \'e[jiùsement (produit par une


maladie chronique).
: ce mot signifie souvent la tnaladio, mais avec cette
Déhililé
différence

,
ladie,

«
que

:
2-/'. ,)?.
'
,
la maladie peut durer Ijeaucoup ou peu de temps,

tandis que le mot débilité sapplique toujours à une longue ma-


, <5,
'.'/.. à.^^ian-
-
39. — ', '
Phrynichus, ap. Bekker

se disent de Vinval'idité.
.Mon accusateur prétend que la pension que je reçois de IKtat
. 8, 1.,

360.
na
que
jjLt


lence.
je

.,.
pas sa raison d'être, que
ne suis pas un invalide,
tô , );
j'ai encore l'usage de mes membres,
...

iLysias, XXiV,4.y

siglliiiênt \ hnpo-

Toutes les sensations peuvent être éprouvées par les animaux


... •.;
qui ne sont ni incomplets ni impotents,
-/
125 a 9.)
, , vv.(rist., ac
De l'Ame,

3(il. — : maladie. : èZ/c malatl^ti :

Îomhrr malade). : manifeslation de la )nala-


d.io, ," suite, la maladie., l•' mal dont nu soutl'i•»'.

: malsain (mais non maladif;. : mal-


sain et maladif.
Pounjuoi les grands excès sont-ils malsains'.' Nest-cc pas

cela que consiste la maladie,


decç ;
r,
•,
:
parce qu'ils produisent ou un excès ou un défaut? Or, c'est on
'
;
r,v
-
.
(Arist., I'rot)lèmes, 87J a 1.)

I.WH. FATIGUE.

362. — est poiHiijin' an sens de filii/in• n'-sid-

tant diiii ti-a\ail nu dini prn|(»ngé. Mais il l'^l


86 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

usuel en prose, au sens de fatigue des organes, résul-


tant de la maladie. être las, se fatiguer à :

et se fatiguer de; être fatigué ])ar la maladie. 'Aito-


renoncer par fatigue.

.
:

Moi, je m'en retourne à mes vaisseaux avec une petite part

'. , , .{. '

. -
de butin, quand je me suis bien fat/gué à combattre,
|
•/
Iliade. , 167.) — Ne U• fafigne \rd^ de faire du bien à un homme
qui Î'st ton ami. --,

— Où et à qui conduisons-nous
.; sTaov (Plat., Gorgias,
470 G.)

fatigué? — Aux médecins,


— : : -.
ceux dont

(Plat-,
:
le

Gorgias, 478
corps est

.)
363. — su])]dée en jjrose xaaatoçausensde fatigue,
lassitude. On trouve rapproché de y.aavc'.v et même

.' ,
le

construit aA'ec : fatigant, accablant.


Je ne me lasserai jamais de danser et la fatigue ne m'alour-
dira mùme pas les jambes, ...
•' (Aristoph.. Lysis-
trala, .j41.)

364. — : renoncer à faire une chose, parce


({u"o?î en peut plus.

ture, n'eîi
ÎMb:-irj\i

228 .;
:
Après être resté imniubile depuis lu inaliu a faire celle lec-
pouvant plus, il allait se promener,
; '-
-.. (Plat., l^Jtèdre,

LXVIll. FIN.
'

'
,
36.D. — : fin, au sens (ïachècfmrnt, de conclusion ;

et, par suite, fin, au sens de but.


11 conviendrait d'accorder des éloges publics à tous les

citoyens qui aii/'«/e»i dignement achevé' leur vie (1), après avoir
accompli de belles et difficiles actions, .:
(1 Dans de nondjreux passages, ne signifie
),
,

pas seulement la fin de la vie (plutôt :

mais le couronnement de la vie, les dernières années étant


dignes de celles qui ont précédé, ou plus belles encore.
FIN. 87

'. [... '.'. /.x/.sî : ...

: &
st-mble-t-il
tions? âpx

^.
.
-')
•^/£'.
pas à
Tol
toi aussi

Plat., dorf/ias.
,.
•| le
^Plat.,
bifii est la fni

499 .)
*, 801

,
.^
de toutes

Ttôv
les
Ne

- ac-

('// (lernier lieu,


conrimenreineiil à la fin
pkisie, $: . :

— ";
Distiiiiiuer entre les loculiuns
puur finir: — ôti
: /;
- : arrivant;
; *jî%

/>
:

la fin.
,
Jusi/u'à la fin
Plat.,
5
du
So-
:

: accompUr, evrculi-r. : mener ju>i'jii'''i

complet achrvemenl,
Écoute bien ce
plissemenl,
,
...
212.) — ...
<iue je
,
.
e.Li'rulor

aptes à tnener à bonne fin ce qu'ils ont conçu,


vor'.TfoT'.v
jusqu'au huul.
vais te dire tt d..nt lu verras

Plat., (iorf/ias, 191


.
.^
Vaccom-
[lliadi'.

-
3G6. — : ////. poinl. nn>iiitiil , p.ii'lir (lii([uel ]!•"!

chose cesse d'('\isl•.', et, aussi, dornièri' partie ('


chose (c'est (loue le contraire de : c(nn)iion-

cément). *H -' siiiiiifit'i•;! donc lu fin de


la vie, c'est-à-dii•• lu umrl, on Ijicn les derniers
moments dr la vi(\ [Vuy. ?; .iil.j

Au coniniencenienl do la ^aiorro, il s'agissait de châtier Phi-

-
.
lippe; à la /?/i, il ne s'agit plus que de ne pas tHre battu par
Pliilil>|)e,

,'. /,'.,
rr,v toC

Diinnslli., \', •{.)


-, ' toC

: mettrr fin . ti-rmini'r, ri, , iiriilr•', finir.

[iiov, on, siin])l('nienl, : finii•

de \ivn', donc : mourir. [Voy. S 541.1 \(• ini \»iIh•,

si^^nitic : l'n fi)nssnnl, rn drrnier lien;

: il disait rn terminant, pour finir.

C'est dniic

Il mrllaii
Ir

en comnirnrant, pour commrnccr. ^Voy.

•- fin
conli'airc de

ï-r,.
à son ('•'
(Thucyd..
jjar ces
III. 101.
vers,...
'.. —
§

Ils
»
i:{:{.
: il

finirent par
disait
88 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

paraître ignorants aux autres et à èux-nièmes,


, '..
...
(Plat., Théétète,

.)

367. — : limite, point qui ne doit pas être dépassé,


où Von doit s'arrêter. : mmer à son terme,
achever, et, par suite, arriver à un résultat.

on abolit par une loi nouvelle ce qui a été décidé par un


Si
vote,
,
où s'arrêtera-t-on ? ^1) ...
; —

,
(Démosth., XXIV, 152.) Ac/tève
comme tu as commencé,
353 B.) —
^,. [P\sii., Prof agoras,
Les traitements qu'ils suivent n'ont d'autre résultat
que de rendre leurs maladies plus variées et plus graves,
,...
/,.
70oJp
.)
-
"
(Plat., Hépublique, 42(3

368. — : limite, au sens de ce qui circonscrit une


chose, doit définition. : limiter, borner, et
délimiter, fixer. : définir. En logique,
est souvent employé au sens de définition.

La naissance et la mort ont pour Innites Tétre et le non-être,


...

. .
ôpot. 'Arist., Physique,
261 a 34.) — ...la petite pierre qui seit de orne entre lamitié et
la haine,...
Lois, 843 .^
/.
— Ceux qui définissent le
l)

plaisir un bien,...
^lat.,
o'i ,
(Plat. ,
Réputjlique, bO^) C]

369. — : but à atteindre, exlrémiié de la carrière ;

appli([ué au temps : la dernière période. Ainsi


[iio'j : les dernières années de L'^ie.
En fixant aux dernières années de la vie le jugement qui
ouvre

, 1.)
le

...
Conseil des vieillards..., ••.
(Xén., Constitution des Lacédémoniens,

(Ij C'est notre locution lamdiére : il nv a i)as de raison pour


que cela finisse.
,

,
FLATTER. 89

370. — : venir < hoiit de, obtenir un résultat.


avoc un orbe, signifie que Taction est faite
\ite. Donc, avec un impératif ; dépêche-toi de.

Comme il n'arrivail à rien par ce moyen,... ...



v'
-JTO'.ç... Déiiiostli..

'.. XXIV, lOi.)


(Aristopli.,
Ouvre vite le

A'f/eV.s•, l.si.
pensoii•, à'voi-

371. — A cette idée cl•' /in, a' achèvement y se rattachent


certains adjectifs, entre lesquels il importe de dis-
tinguer, : achevé (le contraire est :

inachevé] ; : qui est au coniplrl : :

parfait: .indéterminé; : in/ini ;

: rpii n'pn finit pas, qui ne mène à rien;


: dont on ne peut venir à bout.

I.XIX FLATTER

37J. — : adult'r. courtiser i\\\\'\i\\\{\\\ d tMcM', de


puissant, pour se le concilier. : adulation ;

;
ser d'un
:

Kl tu
adulatpur.
lit' (<

capable ' \> ,


(lemaiulfs pas, par contre, ce quil Îaudiait pen-
peuple de vendre

.
d<'ina},^Ojjruc le et les

:);, ;

,
occasions de sauver la cité, rj-W ciV,

;, '.:,, '.;
,
•!>;
, /, (K>e|iin<•. III.

±2C>.)

373.

371.

jlatti'

— . par

à être agréable, se
([ue (l•• |>].iirt'.
iiilé-rrl

x' di^^ciil
montre coquet, sans ;mh'e
se disciil

il•• celui
di'

<|iii
celui qu

rkrrrhe
iiiti'iilmu
i

PuiM- ce (pu tst dfs n-laliniis a^^r^'altli-s de la vi»•, ctlui tpn


fsl a^Mi alilf cnnime il faut ol ami fl 1•• jusl•• milifu t'sl l'amili»':

(•fini <pii \a à l'oxcès. sans clifrclicr son intiTi'•!, «-st foi/i/c/; celui
ipii rlii relit• sMii iiilt'Ct'•! est flul/i'ur, ...
— .

;, .
90 TRAITE ÉLEMliNTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

; .; ^; , ,
- '

.
(,
'lô


(Arist.,
0£?

Éthique, IIOS ; 26.)

amadoiifr
',

;
37.i. :

amadouer

-
CouiMieiice par bien Ion eiinemi ;
quand il sera
sous ta coupe, venge-toi, sans même chercher de prétexte,
' ,, .,
/, :. '

Théogiiis, 86:3.)
|

376. — se dit propreniout du ckinn qui ypinue la


queue; par suite, en parlant dn chien et de Fliomme,
caresser^ flatter.
377. — se dit demèine dn chien qni fait fêle à
quelqu'un; en i^arlant de l'iiomme, caresser, flatter.
11 y a autour du temple et dans l'enceinte des chiens consa-
crés; ils flattent ceux qui se présentent dans des dispositions

pieuses et leur f'oyit fête, comme s'ils avaient de l'amitié pour


eux et les
" : , ... ...
;,,
reconnaissaient vraiment,

-
'.

mon
•^.
ûis caresse
yXnlifjone, 1214.)
^Élicn,
mon
Xalure des Animaux, XI,
oreille, oatvsc .
13.) — La voix de
(Soph.,

378.

de petits noms tendres


:

().
flatter avec des diminutifs,

De même encore l'habitude des diminutifs. Le diminutif est


donner

'
ce qui rend plus petit le mot qui désigne le mal ou le bien. C'est

ce dont Aristophane se moque dans ses Batjj/loniens : au lieu de

{.,
bijou, dire petit bijou,

^, /

...
*

-/. 'Arist., Rhétorigue, 1405 b 28.;

LXX. FLOT.

379. — : caijue. : être houleux.

380. — se dit des flots en mouvement.


signifie particniièrement le mouvement des flots.
381.

382.


' : bruit des vagues.
se dit de la
FORCE.

mer qui se brise contre les


91

rochers.
383. — : mouvement de la marée flux et reflux .

marée montante. : se dit de


la mer pleine. <'t signifient la
marée descendant''.

L.WI. FOIS.

384. — : unr fois, un jour, jamais (hypothétique .

11 y eut un temps où... r,v... -/:... (Plat., Piotarjo-

38.J. "
ras, 320 C.)


:

Si jamais...

: une seule
une fois pour toutes.
fois.
...
: pour une fois.

38(i, — : une seconde fois, de nouveau. :

(remettre ài une autre fois.

'
I.XXil. FORCE.

387. — : vigueur, principe interne de la lonc.


: rignureu-v.
L•i vigueur est la faculté de mouvoir une autre personne
comme on veut. On la meut nécessairement en la tirant, la

,'
poussant, la levant, la ployant, la pressant, de .sorte que l'homme
rif/oureux est celui qui peut faire certaines de ces choses ou
... •.? •.,
toutes,
'. •3
,
'.
to-j

•' '.
-. - ) ?;

. ^\ri>t.. Bhéloriqut', 1361 b 15.)


r, :^;•/

388. — : 1;» force phgsitjut\ considéive siu'luut


dans ses nianiiestations extériciu'cs, — et .lussi

la force morale.
L'un, dont la f'urce physique était dins tout son dé'veloppe-
mcnl. ;i In••: i'.iiili•"•, incapabli• de se défendi'e ('«^ntri• un plus
92 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

.•, ; •»!:...

389.
.
•/
fort


que lui, a succombé,
'

(Aiitiphon, Tétralogies,

ensemble des moyens


: forces,
.'...

111, 3, 3.)

d'taction

dont on dispose, au physique et au moral.


De toutes SCS forces^ oOévet.

390. — : force nuisible, violence. : -par force.

.
T'.vo: : malgré quelqu'un. [Vuy. § 283.]

Sont

-^
faites /)«;• force toutes les actions
plit contre son désir ou ses calculs,
ot'
... ' -.
que l'agent accom-

(Arist., Rhéto-
rique. 1369 b 5.)

LXXIII. FORME.

— , apparence, aspect, f)rme d'un objet, d'une

;
391.

personne. Doù, en philosophie la forme, opposée à :

la matière (), V espèce ijenre enfin :

la notion abstraite et générale ayant une réalité


objective.

... les autres font de l'unité fondamentale la matière,


contraires, les différences et les formes,
\>. ' .
ot -
et des

-
Arist.. Physique,
187 a 18. — lly a deux f/enres de preuves communes, l'e.xemple

'
et l'enthymème...

...
Il

,y a

Arist..
deux espèces d'exemples...

Rhétorique, 1393 a
,...
24.^ —N'admets-
'

tu pas qu'il y a une notion en soi de la ressemblance, et une


notion contraire, celle de la dissemblance, et que ces deux

/'
notions existant, toi, moi, ainsi que toutes les autres choses que

,, .,,,,
l-i9A.;
'
nous appelons multiples, nous en participons? où

//

;
^..
'
Parménide,
'.
FORME. 93

392. — 8
\ forme.
signifie,
Mais, en philosophie, ce
comme siooç. Vapparence, l'aspect.
mot désigne, pkis
particulièrement, la forme propre à l'espèce., la notion
formelle, par suite, l'idée (par exemple, Xidée du
bieni.

Le moral n'esl-il pas idcnlique à lui-mr-me «laiis luute acliuii


etlimmoral n'est-il pas le contraire de toutcequi est moral, étant
semblable à lui-m(*me et répondant à une notion formelle., celle

, ,, , , ,/
de l'immoralité, par cela même qu'il est immoral ?

393.
c^éav

connaît
du bien,

oibi


.
le
,
(Plat., Eiitfo/phron, 5 D.)
connaissance

./ ;
iPlat.. lîepuhlltfue.

: forme

dun corps.
Ce qui répand sur
la lumière de la vérité, ce qui donne à celui qui

pouvoir de connaître, tu peux affirmer que c'est Vidée

508 .
;
les objets de la

t5lav
;

Crois-tu que un magicien (|ui .s'amuse à prendre


Dieu soit
différents aspects,que tantôt sa personne change (ïapparence
et revête plusieurs formes ; que tantôt, sans changer, il nous

, ;-.,; -;'
trompe en nous faisant croire qu'il change? N"e.st-il pas plutôt
un être simple et de tous le moins capable de changer d'a*-
pecl'.'

'
,; ; {Plat.,

.)
Hépuhliqxie, 380 D.)

394. — : fifjure, conformation, dessin e.rtrrieur


dune ciiose. (C'est aussi le sens de

;
Les choses n'ont-elles pas chacune une vuix, uin• fiijure,

^,
,
souvent
/.;)

li aspect
même une

Reuahque.
-/
composite :
d'un :

couleur?

Distingut.'r

dc'^sin
; f

compliqué.
Plat., Cralifle,

tntre les
:
423 D.)
adjectifs
qui revêt f)eaucoup de formes :
:
04 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

395. — '
la foiidrp;
et
LXXIV.

: le
FOUDRE.
signifient rec/air;
coup de tonnerre. [Voy. §
:

40i.]

LXXV. FRAPPER.

396. — : porter un coup (on considère surtout


laction de celui qui frappe, et sa responsabilité).

.
Alors, je i'ai frappé
(Xén., Anohase, \, 8, 10.)
: c'est la vérité, •36 *

397. — : frapper on considère surtout celui qui


est frappé elles conséquences de l'acte).

même

5-2(3 .)
; \)& ;
Peut-être te frappera-i-on, au visage, pour thumilier,
:. (Plat., Gorgias,

398. — : frapper, est poétique au sens propre.


Mais coup reçu, est usité en prose.

,^
: :

^olectre.

Quand je vois un homme


cupe encore de philosophie, au lieu d"y renoncer,
de vouloir des coups,
c|ui.

-... or^
dans un âge plus avancé,
il

-
me
s'oc-
fait

:
l'effet

6...
«.^. (Plat.. Gorgias. 485 C.)

399. — : frapper,, battre avec bruit.


bruit produit par deux corps qui s'entre-choquent.
[Voy.

.
soufflet),
§ 76.]

Sache endurer

(Plat.,
...
la

Gorgias, 527 D.)


«
honte d'être ainsi frappé (il

'.
s'agit d'un

400. — : frapper de -loin, atteindre (avec une


pierre, une javeline, une flèche, etc. >.
FRAPPER. :;

401. — frapper à coups répétés, et aussi


tv :
:

abattre en frappant. se frapper, on signo :

de deuil, la lêtp, la poitrine.

se rendit chez Léontiatlés: ayant frappé k la porte,

,
.(
Il il dit...

,
-... ^Xén., Helléniques, V, 4, 7.)— Joa//?'e des arbres:

ennemi

6
Remarque.
frapper
Donc,


signifi•'

SlIou Mœris,
pour demander à entrer: et
à la porte
yu>ç>0L'J

frapper à la porte pour avertir les passants qu'on va


:
:

:
abattre les arbres d'un pays
coupe)• k-s inoissons).

, 60 signifierait
,
l'ouvrir: mais celte distinction ne semble pas fondée, car
peut-être les portes ne souvraient-elles qu'exceptionnellement
du dedans sur le dehors.

402. — (moins fort que frapper de -.) :

les cordes (
façon à ébranler; mouvoir en frappant, d'où toucher
instrument faver |r> plectre).
jeu d'un instrument à cordes. : air joué siu'
:

im instrument à cordes. [Voy. § 118, R^.]

Ilippocrate donnait dans ma porte de grands co?/;jsde Ijàton,


',.,
Protagoras, •30 .)
^:^r^

— Quand tu prends
».
ta lyre, ni ton
(Plat.,
père ni
ta
...
mère ne t'empêchent d'en
,. toiicliev les cordes avec
6'
le plectre,
6'
... }
chanter avec accompagnement d'un instrument à corder
xpo\io6v.
(Plat., Lysis, 2C9 .)
: ,
— Réciter,

Rkmarql'K. — On voit par le premitT de ces exemples


qu'il n'est pas exact, commti l'ont prétendu certains
que lesAttiques aient
6.
dit , mais non
atticistes,

to:j. — : heurter pour ébranler ou reuNrrscr;


<(), au neutre, donner contre un

Eu
: faux
Cii<i\'échrc,
pasi, échec.

à'v [ . obstacle, échouer.

(Démoslli.. . M.)
m TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS,

4Q4, — : asséner un coup, lancer avec force.


: coup de foudre. [Voy. § 39:j.]

^
11.}
Il crut entendre
ber sur la maison de son père,
un coup de tonnerre

.
et voir la

(Xén.. Anabase,
foudre tom-

III, 1,

LXXVI. FROID.

— —
40",.

: froid.
: le fi'oid.

se dit (

: froid spéci/iiiue.
lieu frais. —

406.
rafraîchir,
— '
et
en parlant du temps.
: sensation de fioid.
: refroidir.

' : frissonner de
: se

,
froid.
40";. — : froid glacial. : glace.

408. — : congeler. : congélation.


: gelée. : givre.

409. — : neige.,en général. : neige qui


tombe. se dit, en poésie, de la neige c/ui tombe :

: flocons de neige.

LXXVir. FUMÉE.

410. — : fumée. : faire de la fumée, par


exemple, en allumant du feu. : s'en

aller en fumée
411. — : fumée noire et épaisse.

412. — : odpur de la viande brûlée dans les sacri-


fices, fumet; : faire brûler des viandes, rôtir.
— s'éva-

'
413 _ : r.vhalaison. :

porer.
414. — : vapeur humide. : répandre des
vappurs.
.
'
GAUCHE.

GAMME. HARMONIE.
97

41.J.

416.

417.

général,
échelle d'oclave.
monie, elle est


mais

: échelle

correspiindcut les termes technicpics sui\ants


:
si;;niiio,

lo

de sons.
intervalle. \\\\
sans douto,
sens propre du mot est rjfunme,
Quant à l'idée do proporliou. (Vhar-
exprimée par . (lifÎV'rcuts
l'iiarmonip q\\

InlrrralUs
: -
: intervalle formi' d'uu nombre pair de
quarts de ton ; : intervalle formé
dun nombre
valle
demi-ton:
( (/iiart
impair de quarts de
de ton;
: intervalle de trois ([iiarts de ton;
: inli-rvalle
: inter-
d\in

: inli-rvalle ascendant de trois quarts de


ion; : tiffcv majmin' ; : i)itrrrnlle de
cinq quarts d'' /oîî ; : <juarte
justr; : ijiiln/r jaslr;
: oc ta r.

418. — : genre, ilt'li'i'inim'' ;• les inh'r\<ill('s. il


y
aN.iith'nis ^icnrrs : : diatonique (
h 1 + 1

tons \ ;•^(^ : rhnminliquf ( — \- — tons);


: enharmonique 1 1- "2 tunsy
410. — : modv.

420. — ' :
.
sifui'
GAUCHE.

gaurhr. : i/auchrv
rt aussi dr la main gaurhr, au scus de : qui )i'nsf pas
vrai, jias légitime.

»21 . - se dil <\t' Tail•' quurhv d'wwr :\i'\]\i''(>.

SV!«0:«V»IES r.REl'H. 7
98

422. —
TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

gaucherie, maladresse.
gauche, au sens de maladroit. :
423.

424.


,
,
LXXX. GÉMIR.

tv

s••
: gémir.

disent de la parole entrecoupée


de sam/l'/ls.

42:i. — : se plaindre.
viendra se plaindre avec ses enfants, qu'il se

;-
Je Siiis qu'il

fera tout humble,


/
qu'il pleurera, qu'il cherchera à émouvoir

426.
.
votre pitié, oloa...


(Démosth., XXI, 186.)

: se lamenter sur qnelquiin ou quel-


que chose.

427. —
Dans nos réunions,
plaisirs de la jeunesse, ot...
: -r^

se dit de la plainte
la

.
plupart se lamentent, regrettant les

(Plat.,
-
Réputjlique, 329

longuement expirée
.)

().
428. — : pousser des cris de douleur à pleine
poitrine (se dit surtout de l'homme, quand il est
frappé à mort).
429. — : pousser des cris de douleur aigus (se dit
surtout de la femme).
430.

431.
?


:
: pousser
(surtout en recevant le coup de la mort).
le cri

gémir comme en chantant, à


de douleur et d'effroi.,

la façon^

des pleureuses.
— un
432.

). : faire entendre chant de douleur


GÉNÉRATION. <»9

LXXXl. GÉNÉRATION.

433. — : enfjondrer, procréer. : procréa-


tion. .parent.

434. — a le même sens qiieyswav, mais est sur-


tout poétique.
43.;. — : planter a comme sens dérivés : engen-
drer., procréer.
436. — : enfanter. : enfant.

437. — : éire grosse, porter (un onf.uit).


438. — : accouclipr.

439. — : faire pousspr, faire croître.

4'»o. — : famille., rare, espèce, genre.

La famille de la cité qui aura la nicilleure réputation et eu


même
d'enfants...
-,
temps

878 .)
(Plat., Lois,
le

Le (/enre humain
Ce sexe en parlant dos ft nnnes\ toCto
bonheur de compter

c-jfj'/é;,


yj )
le

:
;.
-rb

t'o
plus grand

Plat..
;
nombre

-;...
.— Lois,
781 C.)

4il. — : drscpndance, ligner et génrratinn au point


de ne de la durée).
La symétrie et la beautt-, la ptrfection et la sutfisanct', toutes
les qualités de ct'tt••

'—
ll;/née....

; ,; .
(Plat.,

vécu,...
679 D.)
l'hilèhe. Gti .) Heaucunp de f/énémfiuns ayant
. ainsi
Plat., Lois,

ii2. — : léijitimo. (»j>j»osé à : InUard, adul-


térin.

ryy/
il ne faut pas moins surveiller

Répithliffue, 536 .)
le bdlavd que
.
le fils légitime,
(Plal.,
100 TRAITÉ ÉLÉMKNTAIIiE DES SYNONYMES GRECS.

4i3 —
: sans naissance.
: bien nr^ et, par suite, qui a les qualités
de l'homme bien né, générejix. Le contraire est -
. Qu'il soit petit

contrer une
(Plat.,
âme
ou grand, beau ou

Premier
f,,

belle,
Alcihiacle, 107
r,
laid,

'./;,
.)
généreuse, bien formée,... âàv
... (Plat..
bien ou mal né,


Banquet. 209
S'il

-
vient à ren-

.)

LXXXir. GOUTTE.

444. — : goutte, et aussi : liquide tombant goutte à


goutte. : verser, et aussi : tomber goutte à
goutte. : écoulement d'un liquide goutte
à goutte.

44o.—
44, — '
corps en mouvement.
: gouttelette.

s'applique aux gouttes lancées par un

LXXXÎIT. GRIS.

4i7. — Distinguer : gris: : bis; :

gris cendré.

LXXXIV. GUÉRIR.

448. — : rendre à la santé ; : se réta-

blir ; hyioL^Giç : guérison.

'(
. '
Ceux (qui possèdent Fart de guei'ir) ne font rien par amitié
et


'. ,
contre la raison et ne touchent leurs honoraires qu'après
avoir rendu la santé à leurs malades,

(Arist., Poli/if/ue,
oi

une maladie).
1387 a 35.)
)...

449. : guérir (faire cesser


donc mal fait apparemment...
J'ai et je suis un plaisant
médecin en voulant guérir la maladie,
: je l'aggrave,
HABITUDE.

;. ;
'> ,;/ '..
'....
(Plat., Profafjoras,
:;
310 D.j
; •

.— rcinetlrr en rlat corps troublô,

"
:

aiïaibli pai• iiiio inaladiL'); au moral, rt^paror (ime


injustice remède.

.
. :

;
de réparer Ifur tante, o:... '.
Les habitants dAgylla envoyèrent à Delphes, dans

(Hérod..
; •!*:
, ItîT.
-, - le dessein

LXXXV. HABITUDE.

toi. —
nirnic
" aclr.
: //'//>/7/^'. r<''sultant

: liabilucr.
de la rt''jK''lition

:
diui
avoir
riiahiludc.

Est (lu à Vlinhilm'e ce qne l'on t'ait pour lavoii- fait sonvfut,
lOsb... O'.à TO -/.'.; '.'. tt'j'.oCt'.v. '|••«1.. H'irlû-
\'M9

"
ri(/ur. \\ (i.)

i.j2.
— sens intransitit" do systv) : innn'irrr d'rlri%

disposition ordinaire (co mot


correspond assez
exactement à ce que nous appelons ieniprrament .

Ce qne jappelle dis/tosilion, cfsl, pour chaque passion, la

4.j3.
est dans un juste milieu,

/-, !
—',
, ,
nmnière d'iHre honne ou mauvaise. Ainsi, pour la colère, elle est
mauvaise, si lOn y est enclin trop ou trop peu: bonne, si l'on

, , îj.
...
Arist , 1/,
' ;
se disi'ul
110•'»

d••
b ').)

l'r.rprrirnrr, de
la ronnaissance enipiritjur.

4.)i. — roulinr.

, -
:

.
Ce que l'un i)rend p^ur un ail n'est pas... ail. mais c.i jh'u ience
i^l rouliiie, /,... •. /.'
(IMat., (iur;ji<t.s, J63 .)
102

4o5. —
qu'un,
prit
TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

^ le
LXXXVÎ. HAINE, INIMITIÉ.
: avoir de ')
haïr (par suite d'une incompatihililé d'es-
ou de caractère).
pour quel-

,
le inonde hait le voleur, le délateur,

,^
La colère a toujours un objet particulier, par exemple Callias
ou Socrate; la haine \)(s\\i, en outre, porter sur tout un genre: tout

à.(Arist,,iîe7or^Vy</p,
' •

'
138-2 a .)

'
46. : pncourir la haine de quelqu'vin,
parce qu'on lui est contraire ou opposé^ parce qu'on
se l'est aliéné. : celui qui est haï de quel-
qu'un. : haine dont on estVohjet.
Ce que je vous ai dit précédemment, que je devins l'objet

vérité,

;, ' ,: . -
de haines violentes et nombreuses, sachez bien que c'est la

4.57, "
/
rjie,-28\.)

— :

et se dit
haine, a
-.

une acception plus générale que


aussi bien du sujet que de l'objet.
(Plat..

De même
contraire de . :qui hait et que l'on hait. C'est le
[Voy. § 39.]

Ce qui produit \a. haine, c'est la colère, l'affront, la calomnie;


la colère a son principe dans ce qui nous intéresse personnelle-

.,
ment mais la haine peut naître même quand notre intérrt
;

...
; , , :, ,..
n"est pas enjeu; car nous pouvons avoir de Tantipathie pour

;'
quelqu'un en raison de lidée que nous nous faisons de lui,

(Arist., Rhétorique,
1-382 a 2.)

4.38. — s'appliquent à Vanimosité^


h la rnalceillance à légard de quelqu'un.
La victime, privée des biens qu'elle tenait de la divinité,
laisse — et c'est la juste punition envoyée par les dieux —
la

o)v

•,•,•' .. ^; .
malveillance des génies vengeurs,
6; /.
HASARD.

/.6~
- -6,
6 .('. Tétmlofjies, 111.
103

(
1, 3.)

:;9. — ; a\oir de Vaceraion, de la répugnonrp


pour une personne ou une chose. :

qui cause de l'aversion^ rébarbatif.

/.al '
Son aspect était
/•^:. ''.,
rébarbatif et
A/iahase,
sa voix rude,
11, 6, 9.)
,

iou. — opposé^ adversaire (par e.\emple en

, ;.
:

pnliti»{U<';.

401. — : eirne)iii de la patrie, celui ([ui l'ait la

(juerre Ce mot s'emploie aussi


au figuré.

Dans ces conditions, les dieu.x étaient, selon toute apparence,


les

/-:. 'Xén.,
^&
adversaires du nos ennemis, et nos

Anabase. 111, "2. 10.;


: alliés,

;.
5' iy/ynuri
•--

I.X.WVII. HASARD.

4,2. —
arrive
- et pourtiil ne
se dit de ce ([ui est fortuit , de ce qui
pus arriver, mais résulta d'un
des.sein.

\\->j se dit de ce qui est spontané, de ce


qui arrive et pouvait ne pas arriver, mais sans dessein.
Quand, parmi les choses en général qui ont une cause, il
s'en produit une qui a sa cause non dans ce qui est arrivé mais

--
ailleurs, nous disr)ns qu'elle arrive sponlanémenl; foriuife-

, " , :;
nienl, quand elle est lacté spontané et délihértî d'un agent qui a

-

, •
la faculté

» '7[:
; / '..
18.)
de délibérer,

(.\rist., Physique^ 197


104 TRAlTl•: KLÉMENTAlRl•: DES SYNONYMES GHIXS.

lAXXMlî. HISTOIRE.

463. — : tradition^ otnon Tliistoire proprement


dite. : crlid qui rapports Ips iradilions

,
par écrit.

Je vais dire rnainteiiaut les Iradilions égyptiennes, telles que

/. ,.
je les ai entendues,
(Ilérod., II, 99.)
-/.7.'.

4Gi. — ou simplement ... les événe-


ments que relate lliistoire
Vhisïoire grecque
IxEMARQLE. —
: ,. (cf. le latin res, res cjcstie).

ta suite des éeénement•^, les


'
:

événements co)nme ils se jjroduisenl . : les et'f'ne-

)nents passés. Ta : /es éré/iements jxissés, considérés


dans leurs conséquences. [Voy. i; 14.]

405. — : cherclier à savoir, par suite faire une

.
enquête sur
(Hahlis.
les faits et les

Ce verbe s'applique donc


Voy. § 125.]
raconter, quand on
à Vhistoire critique,
les a

.
La plupart, sans souci de la cérilé hislorique, s'appliquent à
réloge d'archontes et de stratèges, mettant leurs concitoyens sur

...
le

' ',
pinacle, ravalant au delà de toute mesure
ot

'.'.,
': leurs ennemis,

(Luc, Comment il faut écrire l'histoire, 7.)

4GG. — : écrire riiistoire. : celui


qui écrit

nèse,
histoire.

'.':
Thucydide d'Athènes a écrit Vhistoire

(Tliucyd., 1, 1,
: lliistoire écrite.

1.)
, la
-
guerre du Pélopon-

407.

.
— '
humecter,
: humide;
LXXXIX. HUMIDE.

: imbibé d'eau.
: humidité ; :
HUMILIER. lUo

468. — : [ilein '^' ; : ou il y a de


Veau en suspension ; )^•\ : mélanf/é^ coupé d'eau.

"
IG9. purhipie) et : mouillé. :

miiuiller.

470. — : arroser.

471. — : lj((i(j)ier.

'-2. — : mouiller^ en faisant couh^r le liquide sur


l'objet.

i7;i. — : mouiller de larmes.

474. — : iniprét/ner.

XC HUMILIER.

47.;.

'—
qunii reslime,
inéseslime.
:

la

"
luéseslinier, ne

considéralimi
pas léiiioi</ni'r

([iii

(piOn mésestime.
lui
à
sont dues.
(|(-

;
: :

N'est-ce pas qu'alors rame du philosophe a fort peu d'esfi/ne


pour le corps, et s'enfuit loin de lui, cherchant à s'isoler?

: " . 3•05-'^' , '.:


05 1).;
,? es Plat., P/te'don,

MKUAHnL'i:.
s'appliquent à

la
Dans le ^•
décfiéancc civile. Le verhe est
juridique,
.* rt

priver
des droi/.s de ciloi/eii.

Solon temps de ne s'ar-

', ;
lit Cette loi : ...Celui (pii.eu se<htit»n.

mera pas et ne i»rendiM jias parti .sera frappé d'alimie et déchu

: :
de ses droits civiques,
(•)
, /'.. Ari>l..
.'
/,... ;
'
Ctmsiilulion d'.\t/iènrs, VIII.
dLxcjJLOV

5.)

7;.
.

»'•(•| ,
: humilier
VniihiKjfr. "((tiolqii

:
un. |>.u' plaisir. iKHi
Inimilialinu. oulrat/i•,

\//iu)/iitialion consiste à faire et dire ce


(juelqu'un, à seule fin de s'en réjouir; car, rendre la pareille, ce
n'est pas lunnilier, mais se venger, ...
(jui

^
fera

-
hi»nte à
106

,. TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

,' /, , ,/
'
:' o,\rsjyrr^ :
/. r, (» •
oc

(Arist., Wiélor'ique^ 1•"378 b 23.)

477. — : entrava• les projets (raiitrui, non


])ar intérêt, mais par humilié; re.xer. :

,
vexation.

-
.
La vexation
l)Oui• en tirer

(Arist.,
est un empèchcineiit aux
avantage, mais contrarier ses projets,

Rhétorique, 1378 b 17.)


' , ''-
voloiités d'autrui,
...
non

478. — : faire un affront (^).


Hipparque..., sans vouloir recourir à la violence contre Har-
niodius, cherchait
ressentiment,

.
un prétexte de
"-/...
(Thucyd., VI, 54, 4.)
lui fau-e affront sans trahir son

-,
XCi. INDICE, PREUVE.

479. — : siyne^ en général. [Voy. § 78:>.]

Trois lois Zeus tonna sur les sommets de Tlda, faisant un


...
-.. — ,
sigtie aux Troyens,
{Iliade,
1...'
170.)
|

.
Remarque.
dieux est exprimée par
L'idée d'un signe prodifjieux de la volonté des

'
... .
Zeus nous a fait voir ce 5/i/«e considérable, ...
[Iliade, II, 3?4.)

481). — : sicjne dislinctif^ insigne^ indice., indica-


lion. Distingner : signifier et :

marquer d'un signe.

On voit bien que


mots, forgeant pour chaque objet, au
syllabes, un signe

'
et
le législateur

un nom,

. -
a procédé ainsi pour
moyen
les autres
de lettres et de

(Plat., Cr«/_y/e, 4^7 C.)


JAUNE.

.
107

— Je ai jamais rt-tu aucune indication contraire du dieu,


... /. -., 6:oj Plat., Apolofjie,
40 .)
— [.

.,.
481. : prcuvr. § 192.]

Quand nuus donnons


^;?,

: \\ .
preuves de lexistLiice des dieux...
'IMat., Imiu. ^^86 D.)

En logique, signifie une proposition


qui conduit à une autre, dont elle est l'indice: quand la rela-
tion est nécessaire, ce nest plus seulement un indice, mais une
preuve,
Parmi les indice^., les uns permettent de passer du particu-
au général les autres, du général au particulier; Vindice

.
lier

,
;

nécessaire est la preuve: Vindice qui n'est pas nécessaire n'a pas
reçu de dénomination distinctive, ...
•/
,
lorique, 1357 b 1.;
. *

, '.20. Arist., H/ié-

48:2.

483.

iiiinieiix


Entre Y injure
.
salion porte sur des
:
:
XCII.

injurier.
)
INJURIER.

tenir sur ({iit'lqiiuii des

et l'accusation, je lais celte différence:

di'-lils punis par


:

les lois:
injure.
propos igno-

Vinjure y^i
Taccu-
faite de
ces propos if/noniinieuj\ (|ue des ennemis échangent à
-
l'occa-

^ '.
'.
,
niostli., \\\\\.
'
sion, selon leur caractère,

::
]'2i.)
->,
,
/, './,
{](.;,
/'.

. (Dé-

XCilJ. JAUNE.

484. — Distinguer : jnunr ; "^ : jaune d'or;


: /uunr des fruits uii'irs.
i08 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRI•: DES SYNONYMES GRECS.

XCIV. LANGAGE.
iSu. — : langue ; jniis : une forme de langage
(lancienne langue :''r^ àp/ai'z en grammaire,
;

expression insolite (le contraire est :

mot usuel•.

i8u. — : ëmelirr un son. en poésie


: son. [Voy. § 118, R'.j Quand il s'agit de
riiomme, signifie faire entendre (des
paroles, une

.'
plainte, la ^ ('rite, etc. ; signifie
surtout le ton.

Les enfants font entendre leur voix, dès quils sont sortis du
... ... ...

'., ^ :
sein maternel, -j; Arist-,
Histoire des Animaux^ 587 a 25. — Si javais l'oreille dure, tu
sentirais la nécessité de hausser le ton, pour l'entretenir avec
', -/,
moi,
')&
cjoras, 331 .)
, -; : :. 'Plat., Vrota-

487. — : faire entendre le son de la voix. :

voix; par suite, son ou ensemble de sons produits par


la voix. doué de : la voix; : sans voix
(
i; en grammaire, : les voyelles;
TV. : les ronsonnes ; : les demi-
voijelles.

; '.
La
-.
vûi.v est un son émis par un
; Arist.,
ùtr»•

De l'Ame. 420 h .)
animé, ... ^
488. — : parler pour communiquer sa pen-
sée . d'oii : s'entretenir avec quelqu'un. [\oy. § 150.]

voix articulée langage (propre àThomme),

:.
: .,

langage parlé ou écrit., idiome., dialecte.

Les petits enfants ne peuvent parler distinctement,

Parler à voix basse


^. (Arist-, Acoustique, 801 b .)
— Pailer du nez .-

/,. —
: :

Le langacje est l'arliculation de la


LARGEUR. 109
voix par la langu••. ctiÂs-ATOç... ; •/;
'.'.. (Arist., Histoire des Animaux, 53 30.) — Les poètes
trafiques) ont écarté les mots étrangers au lanrjaçje courant,
, '.. Arist.. Hlié-
lorifjue, 1404 a 33.;


48).

les
,
Los dé'faiits de prononciation sont signifiés par

,
termes suivants :

:
:

hêfjaiement.
balhulicr;
: bléser;

,,. : ,
tier,

:
Bléser, c'est ne pouvoir

pouvoir
retrancher

-,
soit
lier vite la .syllabe

•3 ,
'.
->
une
prononcer une certaine lettre; balbu-
une syllabe: béfjayer, ne
lettre, soit

qui suit_à celle qui précède,

fArist.. I'roblènics.9j^\)-22.)
-,
-
/.
',
.XCV. LARGEUR.

ioo. — : /(](}'. : iurge et, aussi, plal.

. En longueur.
(Plat.,
lar<jeur
Sophiste, ^35
-.
t• t profonilt-ur,

r, -;
).}— La terre
,:
est-elle plaie
(Plat.,
ou ronil»•?
Vhédon, 97 D.)

4'.J1. — doit s'entendre de la hn-yfur an sens


iVélendiip; spacieux.

,
:

.
-,,
Les maisons ét;iient sous terre avec une ouverture connut' la
bouche d'un puits; mais, en dessous, elle? étaient.s/i^^ic/i/rçev, ai...

'Xén., Analxise, IV.


,
, 25.)
, -
492. — : /(\ an sens de : li'n/n•, pot srrrr.

.,
Il iMf faut des chaussures. — Tiens, prends les miennes. —
Mironl-cHes? — Puisque aimes chaussé larç/e, -,
lu être
-
-

... — — '' —
-/
:

.\risl<»ph.. Femmes aux Fêles de Cérès,


263.)
110 THAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

XCYÎ. LENTEUR.

,,
493. : lent de corps et d'esprit. r

494. — s'appliquent à la lenteur,

49 j.
au sens de lourdeur. '<••
— ', , .^ G18.

s'entendent de
i

la paresse.

XCVII. LOI.

496. — : ce qui est établi de tout temps et en tout


lieu ; ce mot s'entend des prescriptions les plus
générales de la morale; d'où : droite et, dans une
acception très générale;, règle., loi.

(" "
riiôte
Étranger, je n"ai pas
qui ni'arrive, fùt-il

— Tu
,
',
le

6 :, plus misérable que


|
.'
droit de traiter sans considération
toi, '
[Odfjssée,

,
XIV, entends paroles de Théodoros; tu ne voudras

3,.
56.) les

pas... lui désobéir; ce n'est pas la règle que, pour de telles

choses, un jeune homme n'obéisse pas à un homme sage,


... ... (Plat.,

T/iéétète, 14 B.j

497. — : institution très ancienne, et, croyait-on,


d'origine di^ine; rite.
Xoic'i ce r/uinsÎ if lia Adràiitée

du dieu, a pu contempler quelqu'une de ces


de peine jusqu'à la période suivante,
, '/,
... : :
:

.-
l'àme qui, dans

', la

vérités, est

(Plat.,
compagnie
exempte

Phèdre, 248 C.)


,
498. — avait pour sens primitif :p«/"ia^e établi et
reconnu ; ce mot, par suite, signifie Vusage, la cou-
tume [Voy. § 188], enfin la loi, qui sanctionne lusage.

Ce n'est pas Zeus qui a fait publier cet arrêt par le héraut ; ce
n'est pas non plus la Justice, qui habite avec les dieux d'en bas.
1

MAINTENANT. 1 1

,'
qui a fixé de telles lois parmi les
/,
^'.-. '.
1

. hommes,

(Soph., Anfir^oJie.
oj

4-50.^
:
|
Zt-^: ,
-o'.rj-[,oo

XCVni. LOUER.

499. — ",
par suite, Vélo'jc, la
sifrniiîent
louant/r-
Vapprohatiou,
({ii"on donne îi qnel-
et,

({uiin.

:;.
Socrale,
par des
:
,
'.
Lâchés, 181


hommes

.)
il est honorable pour
dignes de
, : " :,
foi et

•^, !
toi d'éf)'e

pour de

se
.loué en ces termes
tels actes,
vCv

disent
-'

d'un rlogp
Plat.

public.
C'est un homme honnête ot brave, dont je viens d'entendre
publier les loiianyes pour sa conduite dans ce combat,
,... : -, vCv
, /,. Plat., Théé/èle, lii .

XCIX. LUMIÈRE.

.— : la luinière, au sens le plus général.


:j()2. — : lumirrp r('])aiiduo par lui rorps célesir.
;. — : riféclal.

•".Oi. — sii^'nifie fi la t'ois Vrclaf et la rhaJour tin

soleil.

:;. — : rm/nn.

C. MAINTENANT.
oui). — <( lat. jam) entrent dans un certain
nombre d•' locutions, entre lesquelles il con\it'iil d»•
distinguer. se rapporte à laxeiiir : nuiniti'-
1J2 TRAITÉ ÉLKMKXTAIRE Di:S SYNONYMKS GHKCS.

nant^ sans plus tarder;


il n'ij a qu'un instant [o ,
so rapporte
comme
au 2)ass('

je riens
:

de le dire);
champ;

{tum demum)
[ila demum)
/
:
: alors
ainsi
(nunc jam)
\jam tandem)
: désormais
pour la première fois;
pour la première fois.
:

; ','
maintenant, sur
maintenant enfin;
le

Cl. MAISON.

507. —
//0?;
à
Remarque.
une
...
ville, ont,
:

.,
la


maison où Von habite ;
habiter.

par dérivation,
vers une des villes situées dans cette région,
le
et naine
sens de être situe.
.
:Lycurgue, Contre Le'ocrate, 9.)
: liabila-

appliqués

— Posons en fait que les villes situées dans les plaines et près de
la mer furent alors détruites de fond en comble,

-/ •^06. (Plat.. Lois. 077 (',.

."iOS. — : les biens, la propriété.

Qu'est-ce, à notre avis, que là propriété? Est-ce la même


cliose
son fait-il

;
que la mciison
aussi partie de
'.'
Ou tout ce que
\ propriété .^...
.
:
Ton possède hors de

(\én., lù-onomique,
/,
.
, .)
, la mai-

.— : la maison d'habitation, en particu


et,

lier, une pièce, une chambre de la maison.

pièces
modément
La maison

.),...
£.,
n'est

tout ce qui doit y trouver place,


[r,

(Xén.,
pas décorée.., mais
été réglée en sorte qu'elles puissent contenir le plus

Économique,
. . IX, 2.)
la

o-j...
construction des
com-
-
MÉDIRE, CALOMNIER. 113

olO. — :
édifice.

.
Agésilas, assis sur Védifice circulaire élevé autour
assistait à la sortie
,
(Xén., Helléniques,

Cil. MARIAGE.
£., :
des nombreux prisonniers.

\\ 5, 6.
-,...
du bassin,

7:>

511. — : marin '. : se marier, en par-


iant (11' ïhomiiie. '.. : se marier, en parlant
de

-
la femme.
Ménéclès me cbercliait une femme, affirmait que je devais

.
me marier,
— /ire, Ménéxène eut quatre filles: Polyaratos,
II, \S.)
k'ir, •, yr^-

prit Tune; Démoclès une autre; Céphisophon la troisième; la

;, '/
quatrième épousa Théopompe, ... '...
..., , ...
, ,...,

-. ,,:...
[i^e'e, V, 5.)

::-2. : fiancer.

;
o['i. : donner (une fille) en mariage.
une belle succession, en épousant lliéri-
.Appelé à recufillir
Protomaque voulut rfo^i/ier ma mère en mariage, et décida
lière,

mon père Thoucritos à la prenilre...; mon père donc esi fiancé


à ma
,6 \>6
mèn•, './,...
, '. , -
,
...
1,
, . (Démostli.,

.,
11.)

CIH. MÉDIRE, CALOMNIER.

51 i. — : dire du mal de quelquun, médire.


se disent de celui
([ui aime à médire. [Voy. ii 3u8.]

Les bons disenl du mal des mé-cliants.


;. Plat., Eui/ifjdèmp, -284 D.

oi.j. — : dire à queliiu'un qu'il ayit mal.

... disanl avec insistance au conducteur et à son compa-


gnon de joii^ i/u'ils afjissenl mal, en quittant lâchement et indl-

SySOSYJIES ORE' s 8
;

^
114 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

.•;16.
gnement


'. . leur place et ruinpaiil

: (jui
:

aime à
Plat.,

dicubjupr
l<iir

Phèdre.
accord,... tto/.aï

•2.>1

Ips
C.

failles
d'iviiUjuer 1rs fautes d'auiru'i.
d\iuliiii

ainsi
Aimenl à

'.,:...
quf ceux
iliculf/uer les
({ui

v.x'. o\
se plaisent à
'..
fan les- d'au /ru i
médire,
.\rist.,
...
ct'ux qui ont été lésés,

B/iélorique^ 1881 b
ot'

T..

oi*. — ^ sens primitif : atteindre quelqu'un


à travers un autre) : desservir (quelqu'un auprès d'une
tierce personne, Tintéressé ni''])0u\ant se défendre;
par suite, accuser faussement, calomnier. :

calomnie.

,,
..
Ce qu'ils veulent, ce n'est pas, si je suis coupable, le prouver

et me faire appliquer une peine méritée, mais me calomnier,


tout innocent que je suis, pour me faire frapper d'amende et
bannir de ce pays,

'.; l•/. ::
' », ',,
Antij»lion, VI,
,, .)

. MENTIR, TROMPER.

.r.H. — : dire ce qui n'est pas, soit qu'on se


trompe, soit qu'on trompe;
sens de mentir devient le

prfklominant. Au passif, re verbe signifie soit être


trompé, soit se tromper. faux, mensonge. :

519.
Le faux consiste à dire qu'une chose qui
qu'une chose qui n'est pas est, ...
\>.
Apologie, 22 C,


ov
(Arist., Métaphysique^ 1011 b

je ne m'étais pas trompé,

: dire drs mensoncfes.


.
est

2Ô.
nest pas ou

— En cela,
(Plat.,

(surtout poétique) : avoir le mensonge à


la bouche, avoir VJiahitude de mentir.

320. — : rendre un faux témoignage.


MONTRER. JJ5

.— : ii'ompPi,, duper.
Tu
car tu es
rif

.
saurais
mon ami,
me
'faire une

487
telle

.)
concession pour nie tromper.
•Jpr,'7',; ' '
;
"
.'. Plat., <iorf/ias,

22. — : cirronvenrr, rouler.

;
.J23.
/,.

pa.>.
'
Parmi
M ait roulé,

.
ct-ux qui ont

DémoStli.,

: r/nil/n-disc.

La vantardise consiste ù satlribuer des biens que Ion na

TlK'nplir., Carac/èi'cs,
•. -2
'
»'u

II,

3.
affaire à lui,

7.)

•, ,'.;
il n'en est pas un qu'il

"i^i. — : charlulanerir : rliailaldu].

MtTuz-vous
un pervers,
:. D('-moslli.,
..
(U'

MX.
.
cet homme;
7!vOp<.)zov...

Km.
c'est un perfide,

'-:, , ,-
un charlatan,

CV. METS.
'.'ri:'). — : Ii• hli' récolté : Ir hlé sur pu'd , d où
le pain, et, on général, les nli^ivnls cé(/étaux.

26. — : ce qui sr manrjr, les alimeuls solidrs, par


c
»7. — "
opposition à

: l(»s
:

aUnn'Hls rnii^, les


qui se boit.

///r/.y pr(''parés par la

cuisson.

diner, et ) (;
: ^. - .
Uku.mujUE. — >»•
Elles dînaient tout en travaillant: elles AOM/y«i>/</ leur travail
achevé,
: re/ms du soir,
:

souper.
repas île midi,

(Xén., Mémorables. Il, 7. 1-J.

CM. MONTRER
— mmilrrr (du doigt

.
.'-.2«. : i, dési'jnrr.

En ct'sm<»ls, il montrait Battos,


; (Ilerod.. IV, 1.'»0.)
116

;•29. —

je
,,
TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

chose telle
Je montrai alors
ne me
plus usité au moyen, montrer une
quelle est, démontrer par les faits.
non par des mots, mais par des
souciais nullement de la mort, ... ,
... ' .
actes, que
/'
(Plat., Apologie. 3'2 D.)

Remarque. — Dans le droit attique, désigne la


dénonciation d"une infraction à une interdiction légale, cette
procédure permettant d'appliquer la peine sans jugement.


530.

:;;.
spectacle;

/.

au moyen^
Gorgias nous a donné un long
... .(
: mettre devant les yeux, donner en

:
se donner en spectacle.

démontrer
et beau spectacle,
Plat., Gorgias, 447

:
.•,
.)
démons-

^
tration).

Serons-nous en état de démontrer que tous les autres arts

sont des instruments de persuasion?


; ...

532. :
gias, 454


paraître.
.)
/rtiVe l'orr.

: visible.
:
(Plat.,

être ou, être visible,


Gor-

Zeus, dans sa sagesse, nous a fait voir ce signe considérable,


' . {Iliade, II, 924.)

;,3;j. — : faire voir (une chose que l'on ne


voyait pas), découvrir, produire, créer.
La nature même nous
fort ait plus que le plus faible, ...
fait voir qu'il est juste

-/ &6 ,
.
que

(Plat.,
le plus

Gor-
gias, 483 D.)

53 i. — : faire voir dans.


Comme dans la personne des enfants plus grands que leur

de leurs années,...

... (Xén., C/jropédie,


...
,
,,
âge on voit quelque chose de jeune, qui accuse le petit nombre

, 4, 3.)
' -
MORT. 117

53. — indiquer, révéler, dénoncer.

,,
:

Colui qui rend les jeunes gens meilleurs,


hi((iiji(e-\(iur quel il

. ^,
est, ... •3
Apolorjie. 24 ).
allons,
l'Oi
dis-lt-ur,
'.

.36. — : si;/nifipr (au moyfn diiii signo,

Tous
,
Vuy. «i

.
i80^

les autres verbes, qui signifient


tvt
.

;Plat., Sophiste.
des actions,
-26-2 .)
/
CVH. MORT.

.j37. — : morf : rnnri natii-

.j38.
rello;

(
[Voy.^Si9.]


'

\)\\\>
(plus
|i;a'.o;

fréquent aux autres temps)


:
:

omployé an parfait] et
:

mourir
jnourir, au présent et au passé;
mort violente)
mortel. ': ot peine de mort.
immorfpl.

:
--
.
: passer de rip à trépas; : eirp mort).
Ce verbe est aussi employé' pour signilier mourir de
quelque cliose (de faim, de maladie,
tivoc
07, etc.
mourir par Ip fait dp quel- :
, .

qu'un, sert de passif à Voy. ^ 845.]

, '.
Monté au

'.
UK'cliant, tu mourrais,
tribunal
s'il
avec

,3 un accusatt-ur
voulait proposer contre toi la peine
loiit à fait

.
vil et

,
capitale,
'. -.

(Plat., Gorgias, 4S(i .) — Les vrais philosophes se préparent à


mourir et c'est à eux que la mort fait le moins de peur, ot

5. (Plat., f*/ie'(ton, tiT .).

."-. — : an j)ropre, défaiUir', par suite,


paraîtrp laort, sans I être ; au iiiiiuv et jtar livper-
bole : mourir (de rire, de lionte, etc.).

L'exposition du corps à la maison m• (hinra (pi•• le temps


néces.saire pour rt'C(»nna1lri• si la mort est apjnirenle ou réelle.
118

... ;
TRAITK ÉLP^MENTAIRK DES SYNONYMES GRECS.

|•3:
yçio'jryi

' ^.
(Plat.,
de rire.
111,66,4.)
o\
/.s•, 959 .) —
..
ma
.
vue. U-s convives pensèrent mourir
(Alcipliron,

40.— : expirer.

41. — : finir ses jours. : la fin de la


aussi les derniers moments. Voy.

.
vie, et § 366.]

Tels furent les derniers rnomenls de notre compagnon,


... (Plat., Ph-'don. 118 .)

542. — poétique), au sens du parfait : s'en être

allé, n' rire plus. '- § 27.]

" '
La fleur des Perses est
. tombée,
Eschyle, Perses,
elle n'est plus^
•2.')•2.)

CVIII. MUR.

72. — : mur cuit jtar le soleil), se dit au propre


dun fruit. Le contraire est : rerf. :

faire mûrir, amènera maturité.

''.
:
Griice
mûres, dans
vertes,


o'.y.

•. ,.
à sa fécondité, la vigne
le

/^^...
même

: mîu\ au
temps
: qu'elle
nous montre des grappes
porte des grappes encore

'•'•.. Evunontique. XIX, 19.)

li^iir•'. ;iu sens de : qui a son

•J4:j.

un
'
complet développement.

— : dru, fort i
correspond à notre mot solide :

-
« gars solide « i. : rvndre fort.
Ils emmèneront
assez forts^
Répufjlirjue,
; U¥) .
à la guerre ceux de leurs enfants qui seront
-'^ ;: 5. (Plat.,

546. — : (|ui est d'rns sa /leur, dans son complet


éptancmissement (implique l'idée de beau, qui fait

plaisir à voin. 'Voy. § 833.]


NÉGLlGENCIi. 119

ut7. —
eyio

riance. '
: ' je SUIS ut'fjligent.
:
CIX.

:
NÉGLIGENCE.
négli'jpi\ ne

nt^gligrul.
pas se soucier de.
: nér/lifienrp, insaii-

.
L'insouciance est une forme du dédain,
(Arist., Rhéloriqiie,

ce qui devrait être


'.-•.. (Plat.. Gorgias, 185 .'
Ukmarql'i:. — Des idées voisines sont
l'olijet de
1379 b 37.
te.s soins, , :. •.()
— Tu négliges, Socrate,

exprimées par
oOoôvô: : ne faire aucun cas de; &:-

.
cOxc : ne Ictiir aucun compte de. [Voy. § 195.]

.'i'tS. — : omettre.
Nous n'ometlrons rien, autant du moins
nous, /' qu'il dépendra de
Plat., Ti/ne'e. 17 .)
5i9. — : laisser de coté par inadvertance.
(lest prt'oist-mt'nt là ce
cliercliions en quoi consiste
iv :.
que nous laissions de
la vertu,
calé,

. &
quand nous

(Plat..
Mena , 1>7 .
'.'). — : regarder comme une chose nrg/i^/eaOle •

]>ai' suite, laisser faire.

.•51. —
Les CorcyrétMis

;
: periiicUrr
demandaient

:6,
laisser consoimiitr Irur ruine et de leur porter secours,

( :
)),' .
aux Corinthiens de ne

rntj/rrlter),
...
Tliucvd..

j>ar suih'
pas

ne pas s'occuper dr.

, Hnatit
iidiniinr Sflûii
aux aulns....
It•

/.
i-ilufl
ils

ordinaire,
Ly>ias. ,:
allérml jusqu'à empêcher

Hj.)
...

.le ne m'occupe pas
de
- les

*\u iTvlr, Tx... -7/ "/a >. Plat., (irand Ilippias. •2^•2 D.)

>d. — : )l•' pas se retourner p<nir


regarder, ne pas se laisser arrêter par.
.Aujourd'iiui, tune rouvris pas de' démentir ces billes paroles:
tu iir fc /ni.ssrs pas arrc/rr \>:\\• iiniis, les lois, '' :'-
J

120 TRAITE ELEMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

;
C rit on, 52 C.)
'., 6. (Plat.,

553. — : laisser échapper ; en particulier, passer


sous silence.

55i.
-,

Il

' )
est
une chose, c'en
évident que

, . si on laisse
est fait de cette chose,

(, (Plat.,
,,
échapper l'occasion de

République, 370

: ne pas s'émouvoir
faire

.)

de. [Voy. § 615.

555.
.—
11

',
faut que vous voyiez que de tels actes, punis de
nos ancêtres, ne vous émeuvent

blier. [Voy.

Quand on
comme si
(Démosth., XIX, 270.;

§ 614.]

n'est pas
l'on était
:

dans
',
se relâcher.,

connu,

(
il

l'obscurité,
même

semble que
o'i

.
pas, ...

ne pas s'observer, s'ou-

l'on s'obserre

(Xén., Cyropédie,
mort par

moins,

11,

1, 25.)

ex. NIER, REFUSER.


556. — : dire que ne pas (et non point ne pas
dire. [Voy. § 270.] Cette locution a surtout un sens
déclaratif.
Les soldats déclarèrent quils ?i'iraient /)«« de l'avant: ils

*
soupçonnaient déjà qu'ils marchaient contre le Grand Roi et
disaient qu'on ne les avait pas engagés pour cela,

- . (Xén,,
1...
Anabase, ,
ils

557.
3, 1.)

— a le même sens que .


ma
Voyons,... tu ne réponds ni oui ni non à
' ^. (Plat.,
question,
Protagoras, 360 D.)
-,...

558. — a une acception morale : ?2ier (repous-


ser une accusation, un soupçon), ne pas admettre que
telle chose puisse être. exprime la même
. 121

idée, avec plus de force, de même que la périphrase


-. --..

\
ou

lo

; ? ', '
Lact'démone
plus do sophistos: mais
et la Crète sont les lieux

des sophistos vX foijinent d'ètro dos ignorants,

Plat., Pro/ûf/oras, :U-2 .)


ils nienf énerf/iqnement quils soient

/.- /,:''
^?;
do la terre où il

•..
a

559. — : pas vouloir d'uih' rhose, sr vp fuser


à faire.
Gyrus so rendait compt»; quil fallail habituer les valets
d'armes à ne refuser aucune corvée, à ne jamais croire qu'au-

-/ ;.
,;
cun ordre du commandant on chef fût au-dessous d'eux,

, .,
KCpo;
^-.
Ci/ropéd/'e,
, ,-.
.
II, 1.

560. — : ar pas conspuiir, sp rrfuspr à.

î i\i.

561. — : fairp un sufiiP dr h'ip ytnwdirp ion\ nu


rpfuser.
Comme répondu non, mo demandas

;
j'avais tu encore s'il

m'avait appris
armée... Connue
comment
je lo faisais
jo pourrais inspirer de l'ardeur à uiu•
encore sirjne que non...
"
,-
' ,...
... ., Ci/rii/iP(lie, , (>, 13.)
xa't

(. NOIR
.';02. — : noir.

''}'.]. — smiibrr.

.
:

56t.

et
— "
De CCS
:
ex II.

nom; en ^'raininain>
instants, bien courts pourtant,
Ceux qui vt»udn»iil injurirr noir•• rite'
:

il
suhsiantif.
vous rt'strra
vous accuseront d'être
un notn;

les mt'iirlrit'rs de Socrat•', ini sai^r. o-l '/ ' -/...


122

ôvo{J.a

Le nom est
,
TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GHECS.

: .
un son produit par
(Plat.,

la voix,, significatif
Apologie, 38 C.)
par conven-
, —
tion, mais sans indication de temps, et indivisible en parties

.
' ayant une signification propre,

'Arist.,
-/,
de l'Interprélation, IC a
...

(19.!
£-/^-

particulière.

comme nom. —
ressemblance de
:

nommer.
:

(archonte, héros éjjonyme); (passif)

:
'
nom donné on raison

nom
(actif)

(et différence
:

ressemblance de sens (et différence de nom.)


donner un nom en
:

pronom.

:
qui donne son

de sens).
:


circonstance

qui est


nom
donné

- :

'., '
raison d'une chxonstance

tout ce qui est l)cau,

mation et
: dont
pcirticulière.

Ce nom d'Hadès, il s'en faut de beaucoup qu ait été' donné


au dieu parce qu'il est invisible, mais bien plutôt parce qu'il sait

Plat., Crati/le,

l•' nom
emploi des noms.
est
101 .)

connu.

"...


il

(/)
for-
:

Fart de former et emploijer les noms. En ^irainmaire,


(.) : le nominatif.
: rapprochement de deux mots fjrmés de la

même racine (1).

1)

( '.
C'est là

;
une des figures rvtluiiiquL'S

)
mises à la mode par

-
'jurgias Ces figures i-ont : : paral-
Iclisnie de sens entre deux membres ;
— :

éf/(flité d'étendue de deux memljres; — similitude

6
:

de son entn^ deux membres. Cette figure présente plusieurs


variétés : : assonance initiale;
: assonance finale; rapprochrnK'Ut
: de
mots de même racine; : (dlitération. — Ces figures
se rencontrent cliez Gorgias, Anti])lio!i. Tbucvdidc, Lysias.
NOUVEAU. 123

', -

56").

La

Distinguer
qu'on
t)95 A)
faculté de

r//)/yp//c la

:
:

pelles-lu pas dialecliquo? Tôv

Ce quV>/i
apprU^r de
ct'lui

mort,
tllf

:
rfre
de
1»•
tel ou tel

Plat.,

(Plat.,

Imiili, nr.
nom.
qui sait interroger et répondre, no Vap-

.•
Cral'/le,
Phédun, 86

ce qu'on en/end
80

Plat.,
C.

;
par
'

/'..

ce

!•

bonheur.

', .
— un nom «

;
ice. : dési(picr jiar sui-nmniupi•.
: désignation par un innn et surnum.
nome, qui a reçu le nuinde Sais,
;. (Plat., Timée, 21 H — Aristodèuie, sionomnée \e \\[,

'•.. Mémorables, ,
4. 2.)

5fi7. — donner à itii luminie

' \>&
:

ou il une chose le nom, le dire qui lui ronvieni.


Agamemnon
... ",
A quelle fin crois-tu qu'IIomèro ait donné à le

nom i\Q de pasteur de peuples? •3

rables.
tilre

\u,% 1.)
'. ;
'
.Xé'U., Mémo-

: litre ide roi, d•' tyr.in, etc.). Kn ^Tanuuaire,


ou ovo'j.y. : nom d<''si^niant
la inalirrc or, ar^n'ut , Vrsiièrr ou Vindiridu de rril••

l'spère niiomme, un homme) se distin^nie de ovoy.-/

: di-noininalion d'une jdiirntilr anué'c,


(•a\al»'i'i('. li'dupi'.ni. Iimnaiiil•'".

CXIli. NOUVEAU.

ins, — si^uilic 7'''///'-, rrrnil. (ICsl ainsi ([uc

si^niiiit' jfuni'ssr^' oi : 1rs jrunrs i/nis. Vny.

?; if..] Mais saj»|di(iiit' aussi à cMMj^ui es! nourrou,


par ra|»|MM•! à ce (jiii liré-crdc, ])r(''exist(', rt |trriid lui

sens (n'ioralif: •. --. : rla/tlir (iwlipir rhnsc


de nniivrnn : n\\\H'\\\t'\\\ dit. fnirr iiiir nridntion ; y /-
'
1

12 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

: innover ^ : goût de l'innoval'ion.


La môme idée est signifiée par : farre, cau-

ser mie révolution.


Je suis trop jeune: jo n"ai inème jamais vu Protagoras ot jo
ne lui ai

tar/oras, 310
jamais parlé,

. — A'iendrais-lu
j
...
m'apprendro quelque chose de
' ., (Plat., Pro-

nouveau (une mauvaise nouvelle^ ? —


liien que de bon, me dit-il,
', ' ;, ;
— (Plat., .
Protarjoras, 310 .) —
Comme dans la plupart des cités, il y avait
là dos révolutionnaires,

-.
qui voulaient faire rentrer les exilés,

. Xén., Helléniques, ',


- 2, 9.;

569. — Il faut distinguer et : nouveau-


né, de : (enfant) en bas âge (proprement qui ne
parle pas encore); — : qui a l'aspect jeune, de
: qui est dans toute la force, Véclat, la fraî-
cheur, etc., de la jeunesse.

: fr/iichernent lue, d*où, /vy//.<?, /'î^'coîî, s'oppose


à : vieux, défraîchi, éventé.

' -,,^ ',,,


S'agit-il de répondre à une accusation, on leur accorde les
délais qu'ils veulent, et leurs délits vous arrivent éventés et

refroidis: mais, nous autres, à l'occasion, on nous juge tout frais,

ypovo'.

' '/. ^^,


(Démostli., XXI,• 11-2.

,,-
— nouveau, inq)lique l'idée de quelque

.
570. :

chose détrange, d'insolite. : nouveauté (au


sens d'étrangeté). L'idée d'innovation (au sens péjo-
ratif) est signifiée par

tv,

Voulez-vous aller de groupe en groupe vous demander les


uns auv autres dit-on quelque chose de nouveau? Et pourrait-
:

il V avoir rien de plus nouveau que île voir un Macédonien battre


*'; -
Athènes et gouverner la Grèce?
•. •, xxtvov
OBÉIR.

''-... :•.:
"
12:.

' '.
;
•.

/././, ;

'Démos th., IV, 10.)

571. — : toift à fait récent, arrivé il tj a peu de


temps.
// a 1res peu de temps (|ue, vaincus, au pouvoir de nos

, ;.
Il

ennemis, dont beaucoup voulaient dt'truire notre cité, nous avons


cherché un refuge dans les serments et les traités,

."'. Tsocrati'. XVIII, 29.


, '.,
; •.:
; ...
: -,:
'., -
.^72. — : qui résonne encore à Voreille.

; La parole
nos oreilles,
-. : ...
et la voix de l'orateur résonnent encore

Plat., Méne'jène, -23.5 .)


si bien à

CXIV. NUAGE.

73.
.74.


KEMAUyUE.
iiunijes,

dit d'un
mais
ciel
:
:


non
sans nuages.
uuaije.

^
aijf/loînéralion de nuaijes.

<1 un ciel tout


se dit d'un ciel
à fait couvert.
oU il 7 a des
se

'.

576. —

par
'
au chef de nage.

persu'i.sion.
:
:
CXV. OBÉIR.

obéii'

[Voy.

se laisser
Vny. ?:
passivement, coiwma
§ 791.J

196.
persuader, par suite, obéir
:
le

docile, obéis-
rainour

sa/i/; : qui ne se laisse pos facilement per-


suader, qui obéit à contre-cœur ; : indocil•',

désobéissant : : désobéir: : désn-


béissance .
126 TRAITÉ ' DES SYNONYMES GRECS.

oll.

57S. —

dement.

discipline.
i[\n
:

Contraires
se disent de Vindiscipline.
: ohrir

être discipliné
:
(
piir

.,.
raison) à un

:
comman-

Ne vois-tu pas la discipline qui règne sur la ilotte ; avec


quelle soumission, dans les jeux gymniques, on obéit aux moni-
teurs; que, dans les chœurs non moins qu'ailleurs, on fait tout

: - :,
ce qu'ordonnent les maîtres? Il est justement étonnant que,

?,:-
là, on obéisse volontiers aux chefs, et que les hoplites et h-s

cavaliers... soient les gens les plus di'sobéissants,


'. '
: '.-
; yopo?: '.'. —
? ^•
-....

,
;

79.
.— ' Xén., Mémorables,

:
111, ,

vouloir entendre., signifie


•..
18.,

une obéis-

. .
sance colonlaire et bienceillante (cf. le français « il

ne veut rien entendre »).

Criton,
,
Je m'étonne que

4.'i .
:
le geôlier ait consenti à {'entendre.,
IMal..

CXVl. OBLIQUE.

— (
,
j8u. : ca de côté fet non par la ligne
droite).

581. — : dont le nioucement n'est pas

,
rectiligne.

582. — : (pli eut dévié (par exemple : un membre '.

583. — : incliné, jjenché.

.j8i — : (marche) oblique.


OKDUNNKR. 127

CXVI!. OBSCURITÉ.

585.

Uexiarqle.
aucune lumière;
: ofjsrurité

— Distin^'Utir
u])posé à

: enln.•
où Von ne
: lumière
: fjui

:\.

ne rè/Hind

"
: voit pa^• clair ;

fait (lu ns les le'nèbres, secret (temporel^ qui se fait

"
: :

pendant la nuit.

o8G. — : obscurité de la nuit. : suînbvc.



587.

588.

580.
se


"
Îail nu crépuscule.
:

aux corps opaques, qui anvtt'ut


:

ténèbres
crépuscul•',

'post-attiquo).
du monde soutt'rr.uii.
tom])oreli

iumirre
s |1(|»'
: qui

-
la et j»rn-
duisent l'obscurité.
590. — : iudistiucl.

591. — : cache un objet à lu une.

: offusquer.

592. — : ombri'. : niitbrntji', oinln eu.r.

CXVIIÎ. ORDONNER.

593. — ^lioiin'riquc : : jjnusser quel-


qu'un à ïiûro quelque chose, le lui dire, l'en prier,

l'ij inciter.

Nniis ayant vus de loin revenir clit'Z nous, Poléniarquo... î///

à son jfunt• Lsciavr (Ir courir aprùs nous, pour nous /)//>/• de
ralliMidre. l^ïnfant. tirant mon manlt-au par derrit^re
...
:

;
.
M Polëinarque. dit-il, \ous jnie de rattcniln- »,

Plat., népuhlique,
• & \>., ; oi'/.aoî

8-27 W.
/,•^; //...
;, 1/£•/;
.-:;

59i. — histin^iriHT :
'.
emjaijcr à faire;
J28 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

: exhorter à continuer; :

encourager, poursuivre de ses exhortations.

.
Socrate. disait le songe, exerce-toi à la musique, d'une
manière effective. Moi. je comprenais qu'il mengarjealt à faire

,
-, -rj\i-rj
.;
ce que je faisais auparavant, qu'il -m'e.r/iO/'/tt// à continuer, à la
façon de ceux qui encouragent les coureurs,
',, ''.
:, .y^^frjiù

(Plat..
.\
PUédon,
• 10 .
9. — : assigner un poste, un rang ; par suite,

' ,.;.
prescrirp., fixer, arrêter.

•j96.
mais
,
La

Lâchés, 199


loi prescrit,
le stratège

.
non pas
au devin,
•/'.,

:
'/

ordonner.
;,'
(jue le devin commande au stratège,

Plat.,

(juand lu corps et l'àme sont joints ensemblt-, la nature


ordonne à l'un d'être Tesclave et de se laisser commander à

-
:

. l'autre,
(*. "^"/
de

r^
, ^.
commander et d'être le maître,

Plat.,
•/6•. ^;
Phëdon, 79 .)

.
397. : donner un ordre impératif, enjoindre.
Les ordres que nous donnons ne sont pas des injonctions
rigoureuses, ...: '.. "
Plat.. Criton, 'r2 .)

j98. — : ordonner, se dit. au propre, du chef


qui donne le signal.
Comme des ennemis avaient été signalés dans le pays,
Astyage alla en personne, avec les gens qu'il avait auprès de lui,
défendre les frontières, ainsi que son fils avec les cavaliers qu'il

...
; : ;'.'. :,'
trouva, et il ordonna au reste de ses forces de le rejoindre,

: : '/, -
- 6;. (Xén., Cyropédie, , 4, 18.)
ÛllDÛNNER. i2ij

U99. — : fnu-p pu/jUer un ordn> par bi. vnix du


héraut.
Ce n'est pas
.
Zeiis qui a fait pubtier
Soph.. Anfirjone, 450.)
cet arrêt, : .•.

(
-j;

600. — s•' «lit ori//-e 7'^^ <Jii fait Irans-


iivUirr.

Cvriis sauta de suii char, revêtit sa cuirasse, monta à cheval

KCoo:... ,,: ~
les solfiais /'/•//• «U-s'arnn r et

- -.-
-
et prit sesjavt'lols: eiiniênic tmips,

•. •,,
toC
dt,•
il faisait transmettre k tous
se placer

: '/
chacun à son rang,

CCI.
<.
:'.

. Xén., .inafjase, ,
;
S,

ordounri• imr
:^.

un
!
mcssatje
,
/./•.

(-
), :

mander^ recommander.
lui eutaniené ses enfants,... et
Lorsqu'il se fut l»aiLrné, qu'on
que furent arrivées les feninjes de sa famille, après s'être entre-
tenu avec elles devant Criton et leur avoir fait ses recomman-

/:;
"
dations, il dit aux femmes et aux enfants de se retirer, .••

002.
^,
-^.

,
Plat., l'Iiédon. 116

(surtout pOf'lique
.^
^: •....

YjvaÎxa:

:
at
'.).-/:

envoijer un ordre^
'.•,
&-
-
mander, donner mission de.
Le vieux Slruphios

/. .
des nouvelles d'Oreste,
m'^i (tonné la
/.
(Soph., Electre, 1110.)
|
'
mission de vous apporter
-
603. — '.ordonner de mener jusiju'à aclirce-
;//^>î/ dans It' composé porsistL• le sriis jtrimitit' de
: arcomplir .

( ;
.\s-lu quelque ordre à nous dnuiiei•, à ceux-ci et à mui,
touchant ds eid'anls (»u autre clrnse, dont Y accomplissement
doive lèlre pailiculièrement

'.
r,
aj^^reald•.•? -{

Plal.. l'/ti'clmi.
. .

•.
Il•"»
•.
]}.)
•.
Sï.NOXVilES cnEcs. 1)

130 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

604. — recommander, prescrire de faire.

-.
:

Quand ils envoient leurs fils chez les maîtres, recom-


ils

mandent à ceux-ci de veiller bien plus à bonne conduite

.
leur
qu'à Tétude des lettres et de la musique, !;
vj

•.6;(;. (Plat., l'roÎagoras, 325 D.)

60. — poser comme règle, comme

,
: loi.

Poi;eron.s-)ious comme règle que ce sera la seconde étude des


jeunes gens? — Oui, dit-il,
: ::; — . (Plat., République, 527 C.)

606. — : inviter.
J'invile aussi les autres
t'invite à

... :'
lutte,

:,
(Plat.,
mon
plus

, or,

Gorgias,
tour à quitter ce que tu
intéressante, je

.5-26 .)
hommes, de

-j: , tout mon

''
laffirme, que toutes nos luttes,
pouvoir, et je
pour cette vie et cette
fais,

-
.
607. : inviter, provoquer.

, ;
Tel que je le connais, quand il sapercevra que tu le pro-

,,
voques à ce combat,
paroles et en bonnes actions,
il

;
aura l'ambition de
...
,
' .
te surpasser en bonnes

(Xén., Mémo-

608.
rables,


lité,
II, 3,

l'avait
'/.
17.)

Proxène. qui avait avec


fait venir,
fXén., Anabase.

CXIX.
: faire venir, envoyer chercher.
lui

OUBLIER.
III, L 4.)
|
d'anciennes relations d'hospita-

609. — : perdre le souvenir de, oublier.


: gui oublie facilement, qui n'a pas une
bonne mémoire.
Je n'ai pas une bonne mémoire., et. si l'on me parle longue-
ment, i'uubli^ le sujet de l'entretien,
1

PARESSE. 1 3

(
7.V
:,
r,. (Plat., Prolafjuvas. 334
,.
C)

"
61U. : r/ro?*/" perdu le souvenir de. Ail pas-
sif : élri• oublie. : oublieux.

Il n'a pas oublié ni It•^ paroles ni les en^airemenls, qui lui

': /,
ont perniis d'obtenir
?' :,
la paix, oOo'
/. (Démosth., VI. 12.)

C.W. PALE.

(ill. — Distinp:iier : livide, et : décoloré


(<iui a jHjrdii son teint, ses coulenrsj.

12. —
mauvaise
uiolb'sse,
' :
CXXI.

farililé,

part, mollesse.
PARESSE.

par snite, vie

:
facile, et,
vivre dans la
en

613.
;'
spécialistes,

6
prendre les autres?


'/,
Plat., (jorrjios, 1^\) C.)

: facile \
, ^... ,
La facilUé n'est-elle pas grande de n'être pas inférieur aux
en apprenant ce seul art. sans avoir besoin d'ap-

difficile
-/-,,

: .
/ -

Est facile tout ce qui se ou .sans peine ou vite. Le fHf'fi-


fait

'
cile se définit ce qui se fait ou avec peine ou en beaucoup de
temps, ^,
:^ oï •

-/. (.\rist., li/tëtorii/up.

a 23.

'-
1.3<i3

(>li. — facilil•' à faire une chose.

*(
:

: se donner trop de facilités touchant ce que l'on


doit. : qui se donne lropd^' facilités. [Voy.

Nous ne nous entretenions pas de l'amour avec de trop


jeunes ^ens. p(iur ('-vitiT que l;i facilite avec laquelle ils font
132

,
TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

toute chose, jointe à la force de leur désir, ne les entraînât à s'y


livrer sans mesure,
,
-.
61.
6,34.)

— ',
reté. [Voy. § 554.]
, '
'
.
'Xén., Cyropédie, ,

se disent (le la légè-

.'...
L'oisiveté naît en nous de la lâcheté; la légèrelé de l'oisiveté
,
616.
et


lée

qu
de

, la

elle est
mollesse,
., Lois, »01

s'entendent de la faiblesse simu-


par celui qui; pour ne pas faire une chose; dit'
au-dessus de ses forces
.)

(i).

Par rapport au vrai, appelons véridique celui qui est dans le


juste milieu et vérité ce juste milieu quant à la feinte, en mieux,

,,-
;

c'est la vantardise, et l'homme qui a ce caractère est le vantard;

en pis c'est la faiblesse feinte et le faux faible, ...


^
'. (Arist., É'hifjiie, 1108 a 19.

G17. — : paresse^ caractère de celui qui n'aime


pas donner de peine.

.^ ,
se

La paresse est une suite de la lâcheté, ?)


(Arist., Verlus et Vices, 1251 a 1.5.)

618. — se disent de la lenteur, de

et
^\
de qui

Phèdre,
j'ai

23-5
,
la paresse d'esprit. [Voy.

paresse d'esprit est cause que

D.)
)
§

entendu ces belles choses,


494.]

j'ai

...
.
aussi oublié comment

Plat.,

(1). Le mol signifie d'ailleurs ironie, c'est-à-dire ignorance


feinte. [Voy. § 6.53.]
PEINE. 133

019. — ' au sens de mauvais of/irrs.


:

rendre de mauvais offices.


...
pp'ote,
pénible.
CXXII

'
PEINE.

^
capable de bons offices (invers ses amis, de tnauvais envers
ses ennemis... • xalèyOpo-j; Xén.,
:

.
:

C>/ropé(lÎe, , 4, •2.^

620. — : peine au |)liysi(]ui* et au moral . :

faire de la peine ; : pénible.


Quant à mesfds... punissez-les en leur faisant la même peine

/
dent ou de n'importe quoi que de la vertu,

lofjie, 41 .
,.
que je vous ai faite, sils vuus semblent plus prcuccupés de Tar-

'. r,
•.,6...
Plat., - r,

621. — : impur unité, nmui: : être


importuné par, en avoir assi'z de cf. : poids.,

charger, : iiupnrlun.
Le portier, je crois bien, en avait assez de tout ce monde
...
qu'attire
'.... otà
-. ,
dans

.
la maison raffluence des

Plat.. Pi-otaf/oras, 314 .


sriphistes,
-.

/
622. -
éfre en peine.
'
:

... toujours en peine et ne se pouvoir tenir en repos,


/. («''., Cyro-
pédie, VU . 7. 1-2.

(i2:j. — et (l(>i\('iil sCiilt'iidic de la tris-

tesse, du deuil.

62i. —
'./
, ;
.\ucun sentiment de pitié ne
naturel dans un
'. tel deuil,

se dist'ul de
me pénétrait,

(Plat., l'/iedon. f»ll.V.j

la pi'in>\
comme
,;.

du
il

}nal
eût été

<jui'

SI' dounr pour ai'i'i\er à telle ou telle jiu.

me
Il

suis
faut que
donne
je vous montr»;
])uni• nlitiiiii• .'
mes courses, tuut
th•
le mal
cet oracle,
ijur Je
..
•134

' '. /.
^-^ ..
TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES OREflS.

tomitçi

Plat..
;
Apologie, 22
. .
62. — Distinguer
: avec peine ( : en cédant
:
la force

enfin,
^ à regret, et
non sans peine).
...
...
Il se
.
décidait enfin
Phèdre, 228 C.)
(Plat.,
à
mai.s à ref/ref,parler,
Notre liornme, —
enfin, nous ouvrit, mais, ce ne fut pas sans peine,
6(•): . Plat., Prolaçioras, 314 D.)

CXXÎII. PENSER, RÉFLÉCHIR.


"
626. : penser. : la pensée. : ce que
Von a pensé, Vidée. — : qui pense (actif), qui
peut être pensé passif j. (
— : absence dépensée,
sottise; : qui ne pense pas, sot [aciiî); qui
ne peut être pensé (passif) sans

,
; : afjir

penser.
Il y a des gens qui.., quand on leur demande conseil, ne
sauraient dire ce qu'ils pensent, mais, cherchant à plaire à

', .
celui qui les consulte, parlent contre leur propre manière de
voir, .•. '.'...,

sée est le principe de la science,


Définitions, 414 A.) — Vois si
(Plat.. Lac/iès, 178

la conclusion de tout ce
.. .) — La pen-
([Plat
que nous
],

avons dit n'est pas que l'àme est très semblable à ce qui est

.
divin, immortel, doue' de pensée,... le corps à ce qui est humain,

. -,
mortel, dépourvu de pensée,

,. .
••• '

6)
)...
...
-
627. —
décider.
qui réfléchit
:
:ce
;
:

qui résulte de
la
(Plat..

réfléchir,

:
Phédon, 80

faculté de réfléchir, Vintelligence


la faculté

la réflexion,
.)

méditer; sens dérivé

de réfléchir
idée, décision
; -
:

r'éfléchie.
l'IiNSEn. ',,. 13:i

Lu
prés que
l'éflej.ioii tt l;i

lo dialuiiu»• iiitOrifur et mint • ;


raison sont (loue mi•• iik';iic cliose. ù cela
avec elle-mèm•'

.
d••

est ce

; '.; 7:, akv


•-. "
:,
que nous avons appelé réflexion. Scxvota...
; , '.
-/ 'r,
-/.ai

Plat..
Sopftisir. -2t)3 .
628. —
idées,

chose;
({iii
se <lit(lo lesprit
se reprrspnle

faculté de former des idées, idée qu'on se fait d'une


: qui est
uno
on

capable de former drs idées.


"
actiNito ([ui fornir des
rliosp en idée. :

Pourtant tu ne te fais pas une idée exacte de la différence


entre ce que nous disons
qu'il y
nous disions
/.';
a

. alors, o>/....
Phédon. 103
(Plat.,
-^
maintenant et ce que


li. Si, chaque percep-
à
;-
tion de la vue. de l'ouïe ou de tout autri' sens, correspond une

;
idée,

,
. / ;'
.
Tt ,
nouvel objet de connaissance,
que Vidée correspondant à lobjet
, Iôojv r, / '.
est
n"est-il

,'.
,
une réminiscence?
pas juste de dire

,
'
:;

62'). —
; :
Plat.. l'/'cdon, 73 C.

découvrir, comprendre par la réflexion.


7:;7',,

: faculté de découvrir par la réfhxion.

En }/ réfléclti.ssant maintes foisauparavant et maintenant


encore, jV// compris condjien
donné beaucoup de temps à
les

'.;
,, ;
-/ -.; '. ;
;-
tribunaux drs orateurs ridicules,
. ';
il

la
est naturel

;
que ceu.v qui ont
philosophie paraissent devant

;
...

;. Plat.. Thcélélc. 17-2 (!.

630. — et : pcnsrr d'avance une


chose, la prévoir, q pniirrmr. : proridrare.
prévoiiancv.
Avoir .sous ses ordres un servit'ur doiil.•, liienvcillant, coiis-

.
t ml, qui ii•• seulement capabl•• d••
>uit ]ias

qui puisse de son propre nioUVenieiM


l'aire

se
ce qu'on lui dit,
rendre utile, qui
136 '- TRAITÉ DES SYNONYMES GRECS.

631.
:.'/
sache prévoir
beaucoup de domestiques,
7&;. '/
rables,


réfléchir.
II. 10, 3.)
et dt'libtjrer.

as

:
'.
, -/
éa-jTO-j

- '. . '
vuiki (jui vaut, à
/.

appliquer son esprit à un objet, y


:
mon

r/.avbv

réflexion, prnsée, et aussi inven-


'Xén.,
SL-ritiiiieiit,

'.,
Mémo-

tion, stratagcnie. Dans la logique et la rhétorique


péripatéticiennes, désigne le sijllofjisme

oratoire fondé sur des probabilités. : ( on


prend à cœur.

,^ -' Ayant entendu ces paroles, je


veut dire le

(Plat., Apolof/ie, 21
dieu et quelle est cette énigme?

.)
-
fis la réflexion suivante

,
— Les uns ajoutent au discours mètre et
..

';
: que

" ,, .,
rytimie ; les autres n"en font rien ; or, ces ornements causent un
tel plaisir que, même avec des mots et des pensées sans valeur,
les eurythmies et les symétries suffisent à elles seules à charmer

^ "/, ' 6-
les auditeurs, oï p•J6v
'

.•.

ïyr,

(Isocr.,
Éoagoras, 191 .)

'
L'entlnjmème est le syllogisme dont les
prémisses sont des vraisemblances ou des indices,
,.
Arist.. Premiers Analy-
...

,
tiques, 70 a 10.)

632. — comprendre en rapprochant, en compja-


:

rant. intelligence qui compare;


: :

intelligent, qui a la faculté de comparer;


se disent de l'intelligence prompte, de
l'esprit vif.

'L'intelligence et la vivacité cV esprit sont les qualités qui nous


font dire qu'un homme est intelligent et d'esprit vif; ce n'est
pas absolument la même chose que la science ou l'opinion car,
alors, tout le monde serait intelligent); ce n'est pas non plus
une science particulière,... car r//i/c///^e/?CÉ• n'a pas pour objet
PENSER, RÉFLÉCHIR. .
13T

,
léteriul et 1 iiimiuul'lt• ni rien de ce qui devient, mais ce sur
quoi Ton est incertain

';
et

naines objets que la réflexion; et pourtant Vinlellifjence


pas la même chose que la réflexion, ïrr:•.... /.al

-, >\>
t'Hi

.•. ;
Ion délibère. Elle porte donc sur les

),';
:
'./,/ -. '
, ; /.:
'.
r, (-—
/ ».
•.
-joCv,

::.
G33. — ,
\rk\..Éllilriue, 114-2 b 31.

se disent de la penaf' jnire, de


la ré /l ex ion (jai s'appliqwj à des irfi'cs/j m /-es
réflexion générale, et par suite durable; d'où,
/:au sens
dérivé, confiance, assurance ;
: capable de ce
genre de réflexion ."^^- : qui a sa raison, raison-
nable ;<\ : déraisonnable.
Quand peut observt-r, seule et sans lintcrvention du
l'àin»;

curps, sélève à ce qui est pur, permanent, immuable:


elle

ayant parenté avec ces idées, elle y demeure, à condition


quelle soit .seule et qu'elle le puisse: elle cesse d'errer; elle est
comme même

•; / '•^;
constante, les objets au.xquels elle est attachée, et
cet état de l'àme est ce qu'on appelle ...
' />i'/isée />i//-e,

oJ;
.
, .
/,
;
;
,

; ;,
;
;Plat., Pkédoit, 7it D. —Quand tu

;
ports,...

;
dis des vers coiivenalilement, quand
aa-Îu louie la raison ? n'es-tu pas hors de toi?
; ;....
tu excites les plus vils trans-

034. —
tion
'.
mcnt. [Voy.
ii
)
\ gijni-i-alisuliun,
§ 193. 1
-/ : Plat., loti, .'»3

aux murriils de frnlcnde-


IJ.)

s'appliipient à Vabslrac-

Larl ((•iiiiiKiicf <), il•• plusieurs idées dues à l'expé•-

rience, se •• un inmrjil (jcnéml des si-ndtlables...; lexpé-


138

•*(•
•....
"
TI'.AITÉ ÉLtMliATAlUI.•: DliS

tst

pliysifjue, >81 a 5.
la

/.
connaissance du

,
SYXO.XYMKS

'.
particulici•:

):,...
/-, ., oiŒ<:s.

lai'l,

•^
«In

(Arist.,
gcnéral,

Méta-

GXXIV. PERDRE.

63.J. — (en pocsie) et (en prose) :

pprdrc^ au sens de causer la perte^ la )iiort An moyen


et au parfait second intransitif : périr, mourir. "-
perte, au sens de mort.
:

. -
.: ,
;

)6
La défaite de Tannée navale a perdu l'armée de terre,
Eschyle, Perses, 728.)
Les autres, à leur arrivée, pillèrent la ville de Tarses, irrités
de ce qu'on eiU fait périr leurs compagnons d'armes, '

,,
,,,...
Xén., Aita/jase, 1,2, 26.) — Placé sur
les racines, le fumier est bon pour toutes les plantes; mais si on
s'avise d'en jeter sur les jeunes branches et les nouvelles pousses,
fait mourir le tout, ,
^.
il

'

,
çPlat., Protagoras,

.^
334
il
.) — Vous savez bien que
y a longtemps qu'elle «uro// causé

Plat., Apologie, 31 D.)


si je m'étais
ma
mêlé de politique,
perle, vj... ,... !

636. — et

.
plus
perdre, au sens de gâter, corrompre, séduire.
fréquemment :

,
Socrate est aussi coupable de corrompre les jeunes gens,
;Xén., Mémorables, \, 1, 1.)
— Cet homme,
mèi'e, réussit avec le
qui avait

i.ysias.
remarqué ma femme an coovoi de ma
temps à la séduire,

, 8.'
' ...
,, - ",.'

637. — : consunier, dessécher, flétrir.


Le corps, pendant la p('riode aiguë de la maladie, ne se con-
siirnail pas, mais résistait au m. il ]ilus qu'on eùl pu croire,
.

.-
/
lame..., si 1
-/yyi'yi

/;
iiijustic*•, f'umiiie
.
).•.7:). »".,
, £. " II. 49. 0.
tout autre vice, y entre, sa pn'•-
— Observe

sence et son contact ne suffisent-ils pas à la corrompre et la

^^ •.,
flétrir? y.al

\.,
».
République, 609
,'. ioa

\).)
-^btiov. , {Jixpxivec

638. — est intransitif et si^niifie se consitmer,


df'r/é)irrpi\ décroilrpy an propre et au fiiiurt'•. :

consomption, dégénérpscence, décroissance.


Pour chaque chose, de

ments par le mot

,
croissance et décroissance, et nous désignons l'un de ces
croître, l'autre
la

,
. -:
plus grande à la plus petite,

par
-. le mot décroître,

Plat., l'hédon, 71
il

mouve-

.
a

639. — : perdre, au sens de cesser d'avoir


en sa possession.
N'est-ce pas par intérêt pour moi et tes autres amis qui- tu
refuses; par crainte que, si tu févades, les délateurs ne nou>
causent des ennuis pour l'avoir enlevé d'ici... et ne nous rédui-

o't

•/.
•.
sent à perdre tout notre avoir ou beaucoup d'argent,

'^;
Plat.. Criton,
r,

U .
'.,
/, . , ' •.,
/
,

6i(). — " : peuple,


CWV. PEUPLE.
comme exi)ression f/éographiijue

041.
ou ethnographique


I,•• jipuplr rré'tois

/tntpl•',
:

comme
.expression poliliqur: p.n•

.
:

suite, peuple souverain, dt'morraiir.


'6)
l.*• jtfujtte atln'nit'n

ItEMAROi'K
Iruciinii tsi partilivr
1• — Quand
:

- signili»•

'.
démocrtiHr. \ c"»ns-

l.e (téniocrafie atlM-uifiin••


:

:
,.
140 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

Remarque Jl. — La démocratie étant le g-onvenienient du


nombre, signifie également : démocralle. Il convient de
distinguer : : vous, la démocratie, le peuple
souverain, de : ia majorité d'entre vou?î.

642. ,
.,
—.
envers, les dieux.
CXXM. PIÉTÉ.

— Les contraires sont


qui signifient l'impiété. [Voy.
signifient la piété

* ,, .
§ 731.]

Fiélé : justice envers les dieux ; faculté de rendre aux dieux


un culte volontaire juste conception des honneurs dus aux

•. '.
;

:,
dieux,

Gi.3. , .
([Plat.]. Définitions,


(en particulier
contraires sont
412 ..

signifient le sentiment
ors les dieux), la
et
moralité.
:
du devoir
Les —
Mon père et mes autres parents sindignent de ce que, pour
venger un un iirtrier, je poursuis mon père;... il est immoral
qu'un poursuive son père pour meurtre:

, savent mal...
fils ils

'
quel est le droit divin touchant ce qui est moral et immoral,
...
' ... :
:\,
•j'iôv

.
•3
çovo'j
...
Plat., Euthypliron, 4 D.'

644. — ",
accessible à la jjilié.

Appelons pitié la
CXXMI. PITIÉ.

qui excite la pitié et qui éprouve de la


se disent de la pitié.

peine ressentie à la \ih'


/)</?>' /
d'un malheur, d'où
:

,
peut résulter mort ou peine, atteignant qui no le mérite pas,
auijuel on peut s'attendre
raît proche,

/,
'... ' pour soi ou l'un des siens

"
et

^.
qui appa-
PLAISANTERIE, RAILLERIK. 141

r, '., •.. Ari>t.,


Rhétorique, 1385 b 13.

645. — : lamentation. et :

se lamenter sur j : lamentable.

Quand Déinostliùn•', vuulant vous tronipor »•1 faire piiicliur


la balance de son côté, se lamentera sur son sort et pleurera,

,
n'ayez en

de pitié à cause de

;
ocxxd^Tjxat
,
vue
opposez-lui cette question

',
que

,,
<i:x
la

lui,
vie
:
de

'ii''/ynu
la cité et
la cité est-elle
ou Dt'niostliëne à cause de

'.

r,
sa

;,
, :/
gloire passée, et
devenue plus digne

', .'
-. ;
la

,^'/.-
;
cité?

646.
Dinarque. , 110.

— () : compatir, plaindre.
Et, sachant
; ;
', -/(, ' £.
gent et tu plains
ct'la,

ma
lu ne crois pas avoir besoin de plus d'ar-
pauvreté!
ir.\ (Xén.,
Kconomiqup, 11. i.j

()i7. —
pril ( CWVIII. PLAISANTERIE. RAILLERIE.

: spirituel;
: mot d esjn'il j.

>up[ioser que Lysias soit vraiment l'auteur de ce discours,


: fairt'

,
de l'i's-

,
il mériterait d'être critiqué pour faire de l'esprit, là où Vesprit

'. '.
n'était

(Denys
pas de mise,

d'Ilalir.. Sur
...
L'/sias-,
('

14.
oL •..

048.

09.

,
plaisantp avpc finesse, de V iiomme d esprit.


Ceux qui iont rire plus qu
et grossiers; ils s'attachent à faire rire
à exciter 1•• rire, itlulôt
il
st'

n»;
bL•

faut
disi'nl

disent «lu
d••

lj(Hi/fon.

senddent être boudons


coûte que coûte, visant
qu'à dire des choses bienséantes et à
celui (jui
142

).•/.'.

.
^; ,76,, ,-
TRAITÉ ÉLKMKNTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

railler sans blesser... Ceux qui badim-nt avec mesure sont dits
gens d'esprit: tels sont ceux qui ont Ijon caractère, ot...

'Arist., Éthique, 1128 a 1.


.
'.
...
6.JU. — badiner, dire par jeu ().

,,
:

.
Peut-être mes
d'entre vous. Sachez bien pourtant que je vous dirai
vérité,
. ,
paroles paraîtront-elles simple /eîi à certains

Tlat., Apolofjie, 20 D.)


,
toute la

61. — se
disent de celui qui fait rire, i[ui prête à rire.
Le même raisonnement ne s'applique-t-il pas au risible?Tu
rougirais de prononcer certaines paroles qui prêtent à

/-
rire;

.,,
pourtant, des comédiens ou des particuliers les reproduisent-ils

,;,
par imitation, tu goûtes un vif plaisir à les entendre, ap

'/...

6.j2.
{\.,

§ 74.J.]
République, 606

() 0.)'

: rire de ([uelqu"un. [Vuy.

Quelqu'un se vante-t-il de bien jouer de la flûte ou


d'être habile dans n'importe quel art, quand il ne l'est pas, ou
l'on rit

. .^
de lui, ou l'on se fâche,

Plat.,
,•'^,
Protagoras, 323
r^v .
.)
, r,
s/j

-/-
G'iij. — : interroger en jouant ignorance,
pour amener l'interlocuteur à se contredire et le

confondre. : ironie. [Voy. § 616.]

, ,
Vuilà bien V ironie habituelle de Socrate ;
je savais bien et je
les prévenais que tu te refuserais à répondre, que tu jouerais

'
questions posées, '
l'ignorance, et que tu ferais tout plutôt que de répondre aux
PLAISANTERIE, RAILLKfilE. 143

,'.;, etpioveOcoto
•.?, -; m Plat..
-•. ^. République, 3:37
•.;
A.j
-
()
ci'

64. — : plaisanter^ railler.

,'. -
Faut-il diTiiiir riiouirne qui sait plaisanter celui qui ne dit
rien qui ne soil di^ne dun homme libre, ou celui qui ne Messe
pas, et même charme celui qui l'écoute? .

^ ); '. r,

; Arist., Étliique, 11-28 a 25.,

6. — :
si' jnoijio'r, tourner en dérision
; moqueur.
(,
connaissance de quelqu'un parmi vous qu'à cause
Est-il à la
de ce décret notre cité ait eu à rougir, ait donné prise à la

;
.)
moquerie au rire? '. •. •.'
et

VU .
o-.ù. ^'
(,
(Démosth., 85.)

.»6. — ([ui

est poétique, signifie piquer, blesser par des railleries.

" .&' •. : '


Ce que voyant. Athéné et Héra cherchaient à piquer Zt-us
par des paroles de raillerie, ai ô'

418.)
|
6•.-.
. [Iliade, V,

657. — ()
moquant.
: reprendre, critiquer en se

A ton tour de bâtir, pour niuutrer que tu nés pas bon seu-
lement il renverser ce qu'ont élevé les autres, mais à faire un
plan si ingénieux que personne,
,;
même Mùmus,

n'y pourrait

66
',
trouver d<; quoi se moquer,

. () , Lucien. Comment
, ''
il
/ .,-
<,

faut écrire
.l tiisloire, So.

u58. — : fnire, par dérision, drs


gestes bou/J'uns ou obscènes.
Les magistrats doivent donc veiller à ce qu'aucune statue,
aucune peinture in• icproduise de telles actions, excepté dans les

temples ch'S dit'ux. poui• li>qii<ls cvs fjestes oljscènes sont auto-
144 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRIÎ DES SYNONYMES GRKCS.

risi'S i)Ui• la

'.; ;,
(Arist., Politique.,
lui.

1330 1.
oJv
TOio-jTfjov

11.
^ ,,
Tci>6aojJ.rjv
•'.
», ,
:.
/,

Go9. — ' : qui fait


:
CXXIX. PLAISIR.

plaisir;
plaisir., agréable.
: goûÎPr du plaisir;
Cei•• mots s'enten-
dent du plaisir en général, mais plus particulière-
ment au plaisir physique. [Voy. .5 Ou.]

66U. — poétique) se dit de Xonjouemenl.


: enjoué; (courant en prose) :

réjouir, charmer, se dit surtout d"un plaisir intel-


lectuel; : (jouter un plaisir intellectuel.

,
Nous, vos audileurs, nous goùteriuii^ un vit' plaisir, intellec-
tuel, non physique; on goûte un plaisir intellecluel à s'instruire,
à exercer sa réflexion, à comprendre le plaisir physique est
senti par le corps, lorsque l'on mange quelque chose de bon ou

^•
...
;

'
que Ton a une sensation agréable,

,^
):
Plat.. Protagoras, 337
o\

.;
•>/
,
.
661. —
.
,,
'.

Sont agréables
joie ;

les
: goûter de la joie, se réjouir.

choses qui causent de


{Rhétorique à Alexandre,
la joie.
14-2-2 a
...
17.)

662. —
surance, de la confiance^ de la bonne humeur.

Les enfants sont d'humeur plus confiante;


d'humeur plus
•-6•Jpo.
défiante, ol
Arist., ProfAèmes. 9.5 a
,; s'entendent de Y as-

16.)
les vieillards
CG3. — ,
joyeuse du \isa^e.
S'avançant rrtf/<eux,7:opî-oasvo•....
111.3.59.'
l'ouimiit.

se

.
tlisent de V expression

Xén., C;iropédie.
145

CXXX. PLEURER.

6G4. — : pleurer, verser cb's larmes ().


66.J. — : fnndrp ru larmes.
666. — : pleurer en poussant des cris.

Je dis à ma femme
pleurail, pour faire cesser ses cris,

(Lysias, 1,
coCvat
12.;
'.
daller donner

.
le

.-:
'.'.
.-
sein à l'enfant, qui

667. — : vaijir fcn j)arlant des petits


enfants).
Lenfrait, dès sa naissance, ne pleure-t-il pas. sa vie commen-
çant par la souffrance?... 11 ne peut encore exprimer ce qu'il
éprouve, et

. ^ >4}.
;
/, , ;!. •--
son mécontenlemenl,
•3
-/'.,
il vafjit.

zurr'r^u.
/-,:
n'ayant que ce
o-J...

[IMat.].
-,
:...

A.riochos,
moyen de
-,
.366 D.
faire
vvjigvî

- entendre
^r'c-.'.ryi

668.

66;>.


'
" : jjlui»'

:
CWXI. PLUIE.

pluie violente, pluie


: jili'uvoir.

d'orage, d'où :

: inondation caus«''e par des pluies continues.


(i7n. — : t/oufie de pluie, tombant de loin on loin
(cf. nulle locnlion : « il tonilu' des «^^outtcs »,.

«hI. —
pulré fier .
:
C.XXXil

drrmn pnsrr :
:
^
POURRIR.

piilri'fdi'/itiii .
: se décomposer, se
J46 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

G72. — : pourri; : pourriture»


673. — : moisir^ pourrir, par suite de riilimidité.

cxxxiir. POUVOIR, capacité.

674. — : pouvoir, avoir la faculté de, se dit d'un


homme et dune chose. — Sens dérivés : valoir,

;.
signifier. Le contraire est : ne pas pouvoir,
être incapable de.
Comment
cités?
les
7.v... ol ...
orateurs auraient-ils un grand pouvoir dans
(Plat.,
les

.)
:.
— Autant

,.
Gorgias, 467 que je ]ê puis,
— Les pu/s.sanfs, o\ — C'est tout que peut mon

' . ... ce
art;

La monnaie
...
]il ne faut rien

n"a
lui demander de

pas toujours
iArist
la
plus,
^Plat,, Théëfète,
même valeur,
E/hÎ(jue, 1333 b 13.)
210
[-h

C.) —
Si lu

^
,

; -^ ...
veux bien

(Plat., rrolagorafi, 3-21


rt'tb'cliir à ce (pie s'Kjnifie punir les coupables,... '...
...
.
: pouvoir, faculté; par suite propriété, nature
propre. Le contraire est iinpnissance,

.? ,
:

incapacité.

Allons, puisque tes amis sont ballottés et empêtrés dans


leur argumentation, va à leur secours,

,
rOi ...,
'' ' (Plat.,
si tu

Lâchés, 194 C.)


en as le


pouvo/r,

Parlons
-
cun...

: sens
... .
de la poésie en elle-même, de ses genres, des propriétés de cha-

{., Poétique,
actif: qui a le pouvoir^ la faculté de;
1447 a 8.)

sens
passif : qui peut être fait, possible. — Le contraire
est : impuissant à, incapable de (sens actif);

impossible (sens passif).


Si ce sont
question qu'il
deux choses dissemblables ou semblables,
est en ton pouvoir d'cVaminer^ - c'est
-asI
une
'
,
,.
POUVOIR. CAPACITÉ.

'.•..
i 47

, ', ..
(Plat.,
Théétèle, 18. . — Tout ce qui es possible, il faut le tenter,
Banquet, 196 D.) — Autant
6*ov
que possible '. :
(Plat.,
-7 '. —

:
Dans la njesufe du possible :

Hemarql'K. — Les adjectifs en -» expriment Vaplifude


ùce que signifie le substantif correspondant. Exemple

"
: :

guerre: : aple à faire la guerre.

675.

676.


. : avoir en soi
Je ne sais que faire de cet

:
(Plat.,

èlro naturellement
le moyen
homme,
Banquet, 216 C.
de, savoir.

oj/.

() fait
•. p,c7o'.

pour se ^

(lit des personnes, des choses. [Voy. § 246.]

pour
Ceux qui sont naturellement mieux
la paix, oi
faits pour la

; ,.guerre que

677.
;*.
(Plat., République,
pouvoir élever ce qui est pesant,


-.Plal., Phèdre^
•")47

'.
.)

:
— L'aile est

21•) D..
nalurellement faite puur

être donné., ètrr à la portée de.


-.:

[Voy. 5i 248] (1).

: -.
', . Si la nature t'a donné dètre
Plat., Phèdre^
orateur, ...
2»3i» t).

678. — -. : convenir à; et, par suite, élre du


ressort., de la compétence de. [Voy. § 264.]

J'ai Vdulu (lire ceux tjui ont le sens des affaires politiques, et
aussi
les cités, '
du courage. C'est à ceux-là


•56
qu'il

) /.-
convient de gouverner

(Plat., (iorgias, 191 il.)

679. — : être lunntnr \ vu p.irlaiil d'une chose:


être propre à.

One lu sois homwr à ))arler sans contrainte et sans honte, lu


latTirmos et le discours (jue tu tenais il y a un instant en est la

(1) Le niènie Sf'h«( Si) retrouve dans


TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.
148

confirmation, o-:
; /,-: /,.
(Plat.,
à commander

Rii.MARQUE.
être capable de.
toC .
Gorgias, 487 D.y
à
— La
Thomme,

— Ne pas confondre
(Plat.,
science est une chose belle et propre
(]
Protagoras, 352 C.
avec
:

cité?
Sur quelles questions serons-nous capables de conseillrr

Gorgias, 455 D.
tIvojv
— neutre, oîov
olot 6; la

Plat.,

'
.\u : // est possible

de [l .

680. — : suffisant pour, qui peiii bien (se dit des


personnes et des choses). [Voy. § 82.]
...

.
qui peut bien U:n\v de beaux et longs discours, ...—

'.
(Plat., Protagoras, 329 b.

//

230
// a assez de gazon pour y bien poser

i\.)
, .
la tète, []
Tlal., Phèdre,

— approprlr à, commode pour. Le

^-
(581. :

contraire est
La route
pour parler et
qui mène

.
pour écouter,
à Athènes est

Plat.,
commode aux promeneurs

Banquet. 173 .)

CXXXIV. PRENDRE.

682. — : prtnidre, avec les mains; ^m^jjrendre,


au au figuré.

.
en général; saisir, 2;)ro2n'e et

Ils prirent tous Orontas par la ceinture, en signe de mort,


Anabase,

.
(Xén.,
\, , 10. — La colère prit ensuite le fils d'Alrèe, '
{Iliade, 1, 387.)

683. — Entre les composés d»' -.. il convient sur-


tout de distinguer

1) " a le
:

mènje sens ' .


.

l'RlKll. ii'J

» signifie trouver, surprendre et, en


particulier, prendre
[Voy.

; Ils
§

me
680.]

trouvèrent
. ^,
été lésé, après l'expulsion des
... '.,, ,'., '
&'. v' ^':&....
(-n
nne

train de
ille,

(Lysias, XII, 8.)


au sens de

trailt• r dt.-s

Trente et la

Isocrate, XVIII. 17.)


liùlcs,

Il

ot
['occuper.

prétend avoir
prise du
'..
...
Pirée...

; .(
08*. — : «//r/er quel([u'un.
Ils décidèrent donc d'arrêter dix métèques, dont deux pau-
vres, /. " oCo -,:.
Lysias, XII, .»

GS.i. — : /^/v'/îî/zv», .srt/i>//'])OureniiMirt«n', iiour avoir


en sa possession ;
j^ar suite, prendre une ville, en insis-
tant sur le sens de s'en emparer^ dV» faire sa posses-
sion. [Voy. § 683.]

Prendre ce qui mettre en fuite Ce qui résiste,

3, 17.^
£:,
— Dès
luit,

son arrivée en lonie,


',. \\
.,
s'empare des
Cfjrope'ilie, IV,
villes en éle-
vant des terrassements, ; ->/. : , -,. -;
'. /;. Ilt-nid , . 1••2.

(\\\. PRIER
C8G. — siu'lout ]M»t''ti([ue; : prier les dieu.u pour
ou conlrr (luelquun. (le dernier sens est devenu le
plus fn''qut'iit. si^nilit' /)/'/'•)•", mais 1•• j>lus sou-

^ent iinprécnli'iu

687.
.

,
Je n'aurais pas
imprécations cojitre moi-même et

Sopli.. Ofùlipe à
, •,
:
a^'i

|»i'iinUi\
;
de la sorte,

Colone, 9bl.)
|
ma

fmciil. /larlrr
s'il

'
desivndanci•,
,
avait fait

aux dieux
•. '»>
damères

y les
prier ouverioncnl ri pu/jliiiuenient ; ri'. le st'us : être

fier dp. Sens p.n'tiiMiliiT : fairr mi rini, par suite,


loO . ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

souhaitet'.
proso, le sens de
:

.
prière et vœu.

D'abord... je prie tous les dieux et toutes les déesses de vous


— a, en

,,
inspirer à mon égard, pour ces débats, la même bienveillance
que


j'ai

«.
,
toujours eue pour la cité et pour vous tous,

(Démosth., XVIII, 1.)


'
...
'.

.
688. : prier instamment., implorer.
Il pleure, tenant sa chère
ne pas l'abandonner, '
femme embrassée:

Eurip., .l/ces/e, 201.)


-/ .,
il

,
YImplore
|
dî-

689.

.

Lliipparque Lysimaque
jtrières^


(Xén., Helléniques,
:

les

II,
fît

1,
tuer,

2G.)
, -
implorer par des prières répétées.
malgré leurs pressantes

690.

'
prier même
:
(en poésie),
racine qne
suppliant.
,
Peut-être quelqu'un de vous soufTrira-t-il impatiemment, au
souvenir de cequ'il a fait, de ce que
(en prose)
[Voy. §30]\ supplier.

lui, dans un procès de


: aller

., ,
moindre conséquence, a demandé, a
d'abondantes larmes..., ... :
supplie' ses juges, avec
-
... (Plat., Apologie, 34 G.)

691. — : aller se jeter aux pieds de quelqu'un.,


ponr le prier ou le fléchir.

692.
Quant à lui,
mes genoux, ine
de l'argent,


ou w)?
, ,. il reconnaissait qu'il
suppliait de ne pas

'
sens primitif, se tourner vers un dieu
:

homme, le prier comme son suprême recours.


le
avait tort: il

tuer et de lui faire donner

(Lysias,
se Jetait à

, 25.)

Au nom des dieux, étranger, ne refuse pas à un pauvre vnga-


buiid, conime à un indigne, les renseignements, pour lesquels il
PROMETTRE. l-)l

, , ,. " .-

'
///« d'autre recours qui; toi,

/•,;, '" cppâTa:. Sopli., Œilipe


à'ColoHP, V.).)

C.WXVI. PROMETTRE.

693. — : promeilre^ prendre Venr/agemeut


de; : promesse.
G9i. — prendre Ven(fa()e)nenl piihltcde,

, .,
:

faire jjrufes.s'/nn de, avoir pour pnxjramini•.

' : /:.
Ce à quoi lu l'riiijat/c.s, c rst, il int• stMiiblc, ;i liiirt' <lr buii.s

citoyens. — Tel est, en mon prof/rcunine, /.;... ;...


6•&&
tojto '....
r.o'.ii•/
eliet,

flMat., Vrolario-
riis. .)
31 )

6). — jdiis lrt''(|iH'Ml (juc


prendre sur soi,

niio chosL' qui 'nirtnithr sans


se
'
charger de iairo, just/uau hout,
l'ail rhrrrhée.

9. —
grr
'
plus aviuifM'S,
/..
iiiH'
,-
\ous prenous sur nous de

(\<''., rv''0/>fi//>,

:
tenir garnison diins vos

\.

assumer., entreprendre de son


cIhlsc ipie Ion se croit eapahle de fair<'.

avais assumé
1, 17.)

cliuré^ie ^par iulit,...


forts les
'/'''»

plr'm

l'on vuul,

*
.Mui, (jui la .>i

c;\v la folie, c'est,

ou par ainhilioM -. ..
<<)
', ... (
sans doute, d'ontreprenilre plus qu'on ne peut,

',' '' -/ ^^
•/, ...
•,

(Déni., XXI, 69.)

, . :) /
(197. : consentir un accord et s'engnijcr à s'ij

tenir. [Voy. § 5.]

Après trois ans de siège, les Tlia^inis, par une convention


avfc les .Mlieniens, .<t'en(/a</èrenÎ à raser leurs murs cl livi-cr

(-)
101...
...
leurs vaiss»!aux,
'Thucvd., ,
152 TUÂITÉ ÉÎ.ÉMKNTAIRK DES SYNONYMES GRECS.

CXXXVII. PROMPT.

G98. — : rapide, par suite courl, bref. ^plus


iisito que : rapidité. : rapidr-
iiionl.

Uem.\RQI'E.
h/eii/iif, d'où l'on
— Distinguer
passe, on alti(jiie,
:

au
proinpleme/if,
sens fie peul-élre:
:
: loul (lussilôt. fou/ de suite.

(.99. — : pioinpl.

700.

701.

702.


' : vif.

:
: Injer.

'.'. à la fois rapide et fort).

703. — : <'m/)ressr. : ejnpressemenl,


hâle.

7()t. —
fpient à
, CXXXVni. PROXIMITÉ.

des objets qui ne sont pas éloignés l'un de


signifient la pi'ii.i-iiniU'^ sappli-

,
.. ^
('lé,
l'autre

...
.

tion particulière, entrer en rapports aver quelqu'un.


nous réunissant dès
jugé, car il ('tait

Plat.. Pltédou,
:

pfcs de
r approcher de, dans une inten-

le matin dans
la

.')9
prison,...

D. —
le

"

J'ai plaisir à
tribunal dû il

Vupproclier,
avait
;

70.J. :

"
/ixipw...

— signiiie une praximité plus


Plat.. Lâchés, 188 A).

rp^ande, tout
près., à peu près.
par suite, faire suite à, se rattacher à.
C'étaient, je crois bien, à
.
vous suiviez, en vous tenant le plus prè^ possible des chars,

pédie,
(ïhucvd..
VII.
\.
1.9.
:5. •2.
— j/anné-e
:

peu près tous


rlre.^

d'après
.
Plat., Phédoii, 59C.)

:
se

•3
tenir tout près;

les assistants,

(Xén.,
11 faut que
...
Cyro-
:.
706. — " (en poésie),
rUDKLR, HONTE.

abstraits ot signifient la relation^ la parenté.


(en prose} sont surtout
loS

...

que vous
siirttiut

me
il vuiis.

.
mes
tenez de plus près....
Plat
concitoyens, pour
...
Apologie, 30
toïr
. —
,
la bonne raison

11 a rien,

-'
,

parmi 1rs pln'nonit'ues humains, qui


rapport avic la mort,
'. . ...
\•''.. L^i/ropédtr. \\\\. 7.
ait plus

-21.
(jue le sommeil de

707. —
uni'
,
rnaurnlsr upininn de
CWXIX. PUDEUR. HONTE.
si^iiiticut
.^oi ; la
la crainte
crainte resprrtiieuse h
de donner

l'égard ilinie pei'sou ne, au yi^'/'^w'/î/ l,n[U('llo (tn

attache

11 ni-

file ressenddi'
du prix: ]»;
éprouve ce sentiment dr crainte respectueuse ou
pudeur. Les coût l'.nrrs sont
Cdiivicnt pas di•

plutôt à un<•
suit»• la pudi'ur.

parler d•• la

passion qu'à
et .
/'i/i/<'<//-commr dinir virlu;
uno habitndi•. On
: ([iii

d••

la

dt'llnit.

acÇo'Jç
'. r,
par
(dç
rM-mj)!••.
Tivo;
'
^'.
; nm- crainli•

oO ^'.
(l••


x'

:.•.
mai
t'air»• ,. ..
Arisl.. Klhique.
11-28 — m• fautj pas monlitr mais impo-

]
11 11. Il s•• in>ocialil<',

ser

/
le

,/ . (rt'sptcl, rt.

faire craindre plutôt notre juf/etneuf.

:.
'.
sans l'ifrayfr

toloCtct/.
les iiens

, ^•. :
v.x\
par notre abord, leur
^-. -/,
Arist., l'vUtit/ue, 1311 b 18.
/-
70S. — • • disnil de , Imnnr

,
tenue, dt' la décence.
Elle se fit alors renjanpier d'aboid pai• sa taille, puis par >a
--
ffoune tenue, bien que sa mise fùl pauvre,

»') '/,'.
<> '..
,. ..''.
t'
/; ,;.
ijnricdir, \, 1.."».

70'.». — cl s'entendent dr , lionfc


('>(\(''•' ji.M" ('«'lui iiain rn)}ii)iis une )iiaura/sc firlimi.

I^c contraire est : impudence.


154 1
Définissons
ÉLÉMENTAIRli DES SYNONYMKS GRECS.

la houle une- peine ou un trouijjc touchant les


maux ou présents ou passés ou futurs, qui paraissent propres à
donner une mauvaise opinion de nous; Y impudence, une sorte
de mépris et d'indifférence touchant ces
'.
,, ;
-/
mêmes
-' choses,

.
r,

,
Arist., Rhéloi'tc/ue.

.
1383 1» 13.)

Remarque. —
Distinguer qui fait éprouver de lu: :

honte sens primitif laid ; les Grecs associaient les idées d<•
:

laideur physique et de laideur morale; qui :

éprouve ce sentimenl de houle. Le contraire est

CXL. RACONTER.

710.

711.

ry'j


, ; -,
: raconter.

Pourquoi ne nous raconievais-in pas cet entretien? Ti


(Plat.. Profagoros. 310

: exposer en détail.
: rrril.

.
: expo-
o-jv

.'
sition détaillée.

Je vais exposer les dissentiments qui firent


conclue après ces dix années, et

:
/
la guerre qui

;ïhucyd.. V.
rompre
suivit,

215, 6.)
la trêve
o-jv

,
712. rapporter. relation.

.
: :

Telles sont les paroles... quils nous ont recommandé de vous

jxissible, :
rapporter, et que je vous rapparie avec tout remprcssement
...
Plat., Meuéxène,
21S D.

CXLI. REGARDER^ VOIR.

713. — : voir. " : rve.

...
/., ,
V(iis-lu la-liasrc

•^'ltrjrj-y.~r;t /,
platane qui dépasse tous les autres?
. Plat.. Phèdre. ^Q9 A.
REGARDER, VOIR. l.iO

7)4. — IV : rpf/avdev., au propre et au fiiiuré.

vie,
C't'st, selon moi,

TIal., Gorr/ias, .07 D.


le l>ut vers lequel
slvat. : il faut ref/aider dans
,.
la

71.;. — : l'i'ijdidei' pour se rendre compte.

7lii.
ithle,

— ,> .
RefjariÎe iiien.

111 D.,
— Je
— >>

Quel examen ferions-nous donr,


qui. deiitre nous, est
remanie et je vois que

le
:

plus
^^
p.rami)h'r.

si

lialtile
^. c'est

nous vuuli'ins e.ianiiner


aux e.\e!'cif.-> pliysiquês?
:
inipossiMi'.
(Plat., Panné-

e.iamrn.

(• /./.:,
...
(Plat., Lac/tès, IS.'. 15.
:'

Remarque. — deux verbes sont synonymes; mais exo-

il
n't.'St

est sup|)léé
usit•' f|u

par
(les

.&.
au iin'sent et à l'imparfait. autres temps, \
717. — : contempler^ regarder en spectateur.
: r//e; : spectateur; : spectacle ;

: théâtre, et, au sens collectif, les spectateurs,

(comme nous disons

- Tous le

.
: être ai)j)lau(li par le parterre).

conlemplaient comiiie une statue de dieu,


Plat.. Cfiarmiiles, 1.4 C.)
;
718. — : assister en spectateur (particulièrement
;ui\ jeux): retjarder avec intérêt. Cette idée acces-
soiri' !\ \';i\\ appli([uer ce \erbe à la recherche scienti-
fique. : spectateur (des jeux : : spec-
tacle (des jeux), par suite délét/atinn (à ce jeu).

.C.yrus en peTsomie assistaii aux jeu\.


Xén., Aiiahase, , —
...
faut «pie le jii^^e soit nu,

,
2. 10.) Il

donc mort, et regarde, avec son àme nue, l'âme ime de cliaipie

-:;. ,
homme, '.,
dès qu'il est

'-^/
Plat..
mi>rl.

/,
ti»nt/lii.\.
/' .'rjit .
;, etvat,
.

1 50 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DliS SYNONYMES GRECS.

CXLII. REPENTIR.

719. — : chatK/pr dViris, rpvenir sur une

.
drcision.

Pour moi. jai coniltattu alors et je combats maintenant, pour

^/^ {.&
que vous ne reveniez point sur les i-ési)lutions prises,

Thuc, 111. 40. •2.

720. — : je nie reprns. :

repeniir.

Pour moi,
d'avoir
-....
VU,
:
fait
je ne saurais décider...
fouetter IHellespont,
', /, ^•..
/ - si Xerxès .se repenlail

(Hérod.,
)4.;

.
CXMII. RÉPONDRE.

7:^1.

:&, 6
Rf'ponfJs-inoi,

:

mon bon
répondre.
:

:
car la loi veut qu'on réponde, -
(Plat..
Apoloifie. -2.J D.)

722. — répondre^ se dit surtout d'uu


(,
:

oracle, d'un ré])ondaut ceux qui les consul-


tent; du sens de donner réplique^ ce verbe passe à

-
la

celui de jouer un rôle ; : acteur.

...

Va y-
bien sur
);
+)'al)ord.
lu•

les
paierais pas deux oboles un
Sun.ûi'S?

les
'
poètes jouaient
:
: . eux-mêmes
:
'
bonniie qui re'pond

(Aristoph.,
leurs
Guêpes, ^.^
si

tragédies,
(Arist.,
li/tétorique. 1403 b 23.

723. — : prendre la parole après quel-


qu'un
Dois-je. comme un Inmmie âgé à desjeunes gens, vous déve-
lopper ma pensée au moyen d'un mvtlie, ou l'exposer directe-
REPUTATION. 1

ment?

,

la parole pour

'., } '..
;
, ,, );
Plusicuis de ceux qui »laient assis piës de
lui dire de choisir la

Plat.. Prolarjoras,
forme qu'il voudrait,

320 C.^
r,
lui prirent

'.-

CXLIV. RÉPRIMANDER.

72 1. — : détourner de faire mal, reprendre.


... si, au moyen du discours, l'on engage quelqu'un

.
à fairL•
quelque chose ou on l'en dissuade, comme l'on fait pour reprendre
-/ .-.,
72.'j.
,,
ou persuader,...

Rhétorique,


1,391
...

(
h 10.;
-.

:
.'./

rrpriinandi'r ([^
(Arist.,
;

720.
, .
en

comme


le piquant d'honneiu\
Quand on

il

(Xén., Mémorables,
faut,
te

,,
fait

donnes de bons conseils: coiumet-on une

111,

:
p.irt

7,
•,

'i.)

amender,
de quelque projet, je vois que tu

•. '.
corritjrr.
faute, tu re'primandes
•.,
ô^J)(i>t

%
èstxtiAwvxa.

du
La
vice, ...
justice... corrifje tt

,.
n-nd plus juste;

(Plat., Gorfjias. 178 D.)


elle est
!•.,
la médi-cino

(:. RÉPUTATION.

727. —
l'iftn.
: [Voy.
Vojjùiion (|"(» a
î; 189.]
d•' |•([", sa rrpula-

Que celui qui niinslniira !>uii plus jeun•• (|ut• moi, qu'il nail

)
^ . ^. -
pas eiu'ort! de réputation^ j<: m'en snucic pas. ...
lit•

'.) '... •.. Plat., Larltès,


IHλ \.)

ItKMAïujiJK. — •:.
acç. ,1|, ';||( ni . |; liimin• npinioii
158

."
qu'on a de
TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

quelqu'un. Les contraires sont


se dit de celui !
..
occupe Vopinion.

728. — ^- • C6 (l^e Von du [Voy. §272], rumeui\ renom-


mée (c'est ridée qu'exprime fameux).
Sachez bien... qu'il y a une grande différence entre la
rumeur et la délation. La rumeur n'a rien de commun avec la
calomnie; mais la calomnie et la délation sont sœurs... Il y a
rumeur, quand, d'elle-même, sans prétexte, la foule des citoyens
parle d'une action,
homme, imputant une
le

,
calomnie dans

).•?,,
.
," ,' les
disant

assemblées
«^)
: on a fait cela;

chose à quelqu'un devant tout


et devant

,...
le
délation,

conseil,
quand un
le monde,
... '...

ffi\^t\

; ,' . , '
-
,,,
''

, (Eschine, 11,145.)

729. — se disent de la
célébrité^ de la gloire.

Rhadamante, dit-on, fut très juste. Nous pourrions donc dire,


nous autres Cretois, que, pour avoir bien rendu la justice en son

-
..
temps, a mérité cet éloge. Cette gloire est belle bien

.
il

digne du fds*de Zeus, ... '... et

-
— (Plat., Lois,
624 .)

730. — Cette idée de réputation est encore signifiée par

:
plusieurs adjectifs, entre lesquels il convient de dis-
tinguer : : connu (dont on sait qui il est ; le

contraire est inconnu quil ne faut ,


j^as con-
fondre avec : notable [ol : les
notables, les principaux de la cité) : : qui
fait parler de lui, en bien^ qui compte; :

dont le nom est connu, qui s'est fait un nom [Voy.

§ :;(;4j ; : dont le nom est dans toutes les


bouches

mée
i

; ] : qui
bi'ilianle. illustre entre tous.
es(
RESPFXT.

en vue;
donl on fait de grands éclats;
: qui a une renom-
Ki9

731. .
,,
— .
ri'sppch'r
cl

mi (lini.
CXLVI. RESPECT.

nu Ikhiuuo, une
ce dei'iiier /^o-i'/i-yw'

institution), —
:

,.
rnvers

§ 642.]

P/e'/e
les

.• justire
. •
dieux, de la piété. Les contraires sont

;i Ifguni (!•>
(pii
se disent

siu-nilient l'impiété. 'Vuv.

«lit'UX.
du

'./.'./7;^, tîoI
-
respect

6•::. ([Plat.;, Définitions, 41-2 E.)


qui impose le respevt maintien impo-
.s((ni If respect
:
:

: en mauvais•• part
affecter la gravité ;
:

: f/iovUé affectée:
:
:

rendre re^tpectable
.-
(par des éloges, des lionneurs.)

.— : respecter en rais(ni .de l'âge


[Voy, S 46)) puis, l'idée d'Age s'alÎViililissant, honorer,
vénérer
J'/ionore par
prt'iiiière

,
prophélesse,
mes

.
prières, avant les autres

{K%c\ï., Eiime'nides, 1.]


/ tlit-nv. la Terre, la

733. — : sens primitif : évaluation : d'où :

considération, estime (se dit également de celui


estime et de celui qui est estimé); j»ar suilr :

honneurs rendus ou reçus}.


L'estime accunlée a un
lalion délre Itieidaisant
iiommes
pouvoir d'en

i8..
(|ui

-/.'•.
ont
faire,

!, ;.
fait

;
,,
: il est juste
du bien: mais on estime aussi
,., ...
est la
que

(Arist.,
marque qu'il a la
l'on caV/z/îp surtout l»s

:,
nj»u-

celui qui a If

Hhéloiiifue, \'\'
.

100 KLEMKN'TAIUE DES SYNONYMES GRECS.

Uemarqce.
Y évaluation

fie /a /)f//ie
n'estpa.ssynoii\
dans un jugement;
me de , maissignifie
désigne le

résultat de cette évaluation, la peine ft.réo, — et aussi le cens.


La première partie du temps que coule Feau est consacrée à
l'accusation, aux lois, à la démocratie; la seconde, à la défense,

|., -6
aux discours sur le fond; la troisième, à Vévaluation de la peine,

^
à la manifestation de toute votre colère, ày/ci-rat

;-
,:!)

:.
'..... ^
r,GT|

(Escliine, 111, 197.) — Je vais me retirer,

^
condamné par vous à la mort; eux, condamnés par la vérité au
renom de méchanceté et d'injustice. Je m'en tiens à cqUq peine,

.,
jiOur eux et pour moi,
'
' ''. ^;'

... , ^ ,
(Plat.. y1//o/o^/e,

)
39 .) — Qu'entL-nds-tu... par l'état oligarchique? — Celui... qui
repose sur le cens, où les riches ont le pouvoir, où le pauvre n'y
a nulle part, ... ''.7. ) ;

/.
7;j4. — (, (Plat., République. 550 (.)

: déui' de la
considéralion, ambition (en
part).
On
Le contraire
peut rechercher
est
la
bonne
(). et

consideraUun plus qu'on ne doit et


en mauvaise

,
moins qu'on ne doit. Celui qui la recherche trop est dit ambi-
tieux; celui qui ne la
a pas de


-
mot pour qui

àvùJvo
(, recherche pas assez, sans ambition ; il n'y
se tient

(Arist., ÉlJiique,
,
dans un juste milieu,

1107 b 27.'
...
'

73.
dieux
)
: 6dont on honore les
Euthuphron,. 12
soins dont on entoure des parents, des amis
;
: culte
(Plat.,
:

vov£(ov
736. -r- ()
(Plat., Lois, 886 Cj. [Voy. § 789.]
avanla//e accordé à quelqu'un
:

|)Our lui faire liunneiu", privilège;, prérogative


Ensuite naquit la race des cigales, qui reçurent des Muses ce
pricilèf/e de n'iivoir ai)rùs leur naissance nul besoin do nourri-
RICHESSF. 161

ture

':,
leur
tt.

infjft, :)
sans
; manger
" /. '-:,
, ,, ^; ?»:
ni boire,

" -/..
,
de chanter tout aussitôt

Plat.,
'.
et

Phèdre, 259 C.)


jusquà

'•

737. — lavoir des éijanU puiir qneli^u'un.

(»ii croit avoir droit aux ëfjards UQ ceux qui nous sont inlV•-

.
rieurs par la naissance,

^^Arist.,
le pouvoir, la vertu,

Rlié torique, 1378 b 34.;


, ,'....
'.,

738. — , ,, .
Los contraires sont
tendent de la pauvreté.
CXLMl. RICHESSE.

.sijL^niiih'nt la

:,
richesse.
qui s'en-

Les cléments de la richesse sont laboiidance de l'argent, de


lu terr.•. la possession de champs plus nombreux, plus étendu•^,
plus beaux, et aussila possession de meubles, d'esclaves, de trou-

,
peaux d'un nondire et d'un»• beauté supérieurs, tout cela
»... - en

•.;,
.>
• ^/
, /
jiropric'tt'

'.
•. '.^,
personnelle,

•.
-izlrfit'.
sûr••, lihre. utile,

yo)p:fi)v

,'.
• '.
Tz'/yfii•. .': /.)•.
[/,-
'.

.
>•^6'.

,
//,-.. iAi'ist.. H/ie'lorifjue. 13•)1 a

,,,

739.

à se procurer loitte chosv.


(jiii
se disent de
Les contraires sont
se disent «lu (h'nuemeul.
-
la facilite

Ayant dérobé l'art de se servir du teu, qui appartenait à


Héphaestos et aussi les autres arts dWlIiéna, Pruméthée en lit

"fO"^ ';•<
Prologora^f, 321
;.
présent à Ihomnie, et c'est ainsi que l'homme put se procurer

•^ » »
tout ce qui est nécessaire à la vie,

.
,;
/, ''-' '.i/yr^•^*

(Plat.,

SvN05VIIES GRFr S 1 1
162

740_ — '
y vffjardor.
TRAITK ÉI.ÉMENTAIRI•: DES SYNONYMES GUKCS.

: nliundancc ; : qui donne sans

Ils

savoir,
trouvent

'-
iiiio -;
mais, en réalité, savent peu ou rien,
ahonddnce de gens qui s'imaginent

^, ,
. (Plat.. Apolof/ie, 28 (1.)
6

711. ^ : yrandr di'ppnse.


--
.>.

.,
74:2. :

dans luxe
Tu
dépense,
i'ais,

:.
'....
je le vois, consister le

Xén., Mémorables, , ,
'. liouliéur

10.)
le et la

743. — s'en tondent


du bonheur, de la prusprrité de celui qui ne manque
de rien.

'-
Si rien de ce que nous avons proposé n'est impossible ni diffi-

-
cile,... comment ne vaudrait-il pas la peine de le foire, pour que
nous puissions encore de notre vivant voir
7)/'05/>e/v7e

'-
assurée ?
-/,...
'
la cité jouir

-.: /?,
'
dune

" '
a:cv: Xén.. Revenu•!, \1, l.

744. — : ce que Von a en plus du nécessaire.,

éparr/ne.
Comme il ny avait pas d'importation, comme les peuples

,
craignaient de se mêler sur terre et en traversant la mer, comme
ils cultivaient leurs terres juste
n'avaient nulle épargne d'argent,

. : .
pour avoir de quoi vivre
.. ...
.» -
' et

7i.j. —
5/:...

:
Tliuevil..

rire ;
.1, 2. 2.^

:
RIRE.

le rire; : visible et

ridicule. : rire de quelc|Uim. [Voy. §652.]


RYTHMB. 163

7»G. — : rire aux éclals ; : rrlat de


rire.


147.

7i8.

7i9.

cl


griuîarant,Qn
:

le mallu'Ui* daiilrui.
.sourire.

rire la houcht'

OU /
]):\r[\n\]\tn'
grande ouverte.

du rire
se dit du
m^r haut.
7'ire

cnuî^C'
forcé
par

/ /
A ces mots,

/
il dit,

voilà bien l'ironie habituelle de Socrate.


axp^ivtov
avec un éclal de rire forcé
--;
>'.:. ^. ,
:

-
Par Héraclès,

:
*
'y.ivrr,

/.:. (Plat., Rp'puhlit/ue^ 337 .


CXLIX. ROND.

7i(). — se dit dune surface ronde.


périphérie.

7j1. — : rn forme de cercle.

7.i2. — so dit d'un volume rond igraino,


\ aisseau, etc. : : rolondité.

7:33. — : semblable à unr sphère.

CI.. ROUGE.
7.»4. — : rouge.
l'M'}. — : roue.

7.i(i. — : pourpre.

Tôt.

7.j8.


'DistiiiiîiU'i•
: rgthme.
eu. RYTHME.

: combinaismi n/thmique:
genre rgihmique.

'
:

7.")9. — : Irmps.

760. — : mouvement.
16i TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

SACRÉ, SAINT.

'
CLII.

7(;i. — : sacrée consacré.


Moi aussi, je me considère comme astreint à la même servi-
tude que les cygnes et consacré au même dieu,
£ oï
.
7G2. "
(Plat.,


Phédon, 85 .)

: saint.

Ta sagesse ignore- t-ellc quL' la [atric doit passer avant une


mère, un père, tous quelle est plus vénérable, plus
les ancêtres,

,
,
sainte, tenue en plus grande estime chez les dieux et les hommes
sensés?

' / .£ ;
,
Plat., Cf'fon. 51 .)

763. — ' :
:

bien portant^
bien portant et salubre.
cuil.

sauté ;
SANTÉ.

mais non salubi^


: être bien
;
portant :

La santé du corps elle consiste à se servir de


est la vertu ;

son corps, sans, par se rendre malade. Car beaucoup de


là,

gens... se portent bien, dont on n'envierait pas la santé,


parce qu"ils doivent s'abstenir de toutes les choses que peut

,
faire un homme, ou de la plupart, ... * ,
....

.
7G4. — ,
Rhétorique,

Une belle
1361 b 3.)

vieillesse est
se disent d'une belle vieillesse.

une vieillesse lente et sans douleur.


fArist.,

^ '"
On na pas une
lissant lentement.

',
belle vieillesse,
Ton a des douleurs,

ci. (Arist.,
'
si on

, ), '
vieilUt vite, ni quand, vieil-
...
Rhétorique, 1361 b 27.)
'
,,
SAVOIR. IGo

CLIV. SAVOIR.

165. — se disent du
dépend pas du sentiment person-
vrai savoir, qui no
nel, mais est conforme à la vériti» objective; aussi
ces mots sappliquent-ils aux connaissances posilives^
à la SCIP il ce.

Nous ronrt'V(^ns tous qiio ce qu»^ nous savons ne saurait être

..,,
aulroiuiMit qu'il nCst ; ce qui pourrait être autrement, nous
ignorons, quand nous cessons de
le considérer, sil est ou n'est

pas. L'objet de la science est donc nécessaire. Il est donc aussi

/
éternel... Déplus, il semble que toute science puisse être ensei-

.
(Arist.,
|.,
gnée, et que Vohjel de la science puisse s'apprendre,

-
)
b 19.
ar,

,<7|. '\ "


^^,
: '.
6.
:...

...

7ti6. — : savoir t) fond, savoir par Cfrur.

767.
- Après être resté immobile depuis l'aurore à faire celte lec-
ture, n'en

Phèdre.


pouvant plus, il allait se promener.... .srtc/jrt/i/ déjà
par cœur tout le discours, à moins qu'il ne soit démesurément
long,
,.,
toCto

-2->8 .

:
, !

savoir (poiu* a\oir \u de ses jn'opn's


yeux). Ce xerhc implique lidée de
•.

([uel([U(^
, Plat..

chose de
subjectif et sii^nific jiliis j>articulièrem(-nt la rrrtilude
morale. : je sais bien, jr suis cerlain. Je suis

convaincu.

'
.1

étendu
étais certain

. et varii'•: et,
de trouver en
en cela, je

(Plat., Apolof/ie,
ni'

2-2 (!.
rux

" ;les artisans


m'étais pas trnmpé•,
un Siivoir
166 '. KLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

768. — : avoir conscience de.


J'rt/ conscience de n'être sage ni peu ni prou, ...
. (Plat., Apologie, 21 li.)

769. — (poétique : savoir par faiiement.


(poétique) : savoir, comprendre parfai-
tement.
ie sais parfaitement que je ne suis qu'un

'
ne suis pas plus que toi maître du lendemain,
homme
"
;.
et que je

:
!; j (Sopli.,
Œdipe à Colone, .67. — Que veux-tu dire? Je ne comprends

.
absolument rien à
;Sopli..
tes paroles.
AJax, 270.
:: •3" '.'
770. — : se connaître en.

, '.
C'est que vous avez vu vous-mêmes dans une comédie
ce
d'Aristophane. Il y a là un certain Socrate, porté dans une cor-

beille, qui se vante de voler et dit maintes niaiseries, sur des


sujets auxquels je ne connais absolument rien
-
, , ?''.
;

•1
''Plat., Apologie: 19 C.

€. SCULPTURE

771. — : celui (jui fait des slalues de


dieux ().
772. — : celui qui fuit des statues
dliommes, d'où sculpteur en général; : statue

d'homme et statue en général; : sta-

tuaire., sculpture.

On
les dieux,

,
appelle, dit-on.

grœca. . 335.)
. celui qui représente plutôt
celui qui représente plutôt les

(Bekker, Anecdota
-
hommes,
SKMfiLh:i{. l'AHAlÎiUi. 107

"Î73.

774.

775.

st'cheresat'



;

:
,
: .sec

drssécht;

:
CI,\I.

(qui n'est pas

'

dpsséclié
SEC.

par
:
humide
:

fL•>sS^'(•1tt'r.

la chaleur;
:

Stacker.
:

sérherrssc proiluite par la chaleur: : t'trr spc,

par suite, sale.

77(1. — : rendu friable par la chaleur.


. SEMBLER. PARAITRE.

sens subjeclif si^^nifie la


777. : sembler, a le el

faron de voir projire à celui ([ui parle. k'j.o: :

à )) point de vue ; -: : l'opinion commune,


le consentement universel. Par dérivation, :

// m\i paru bon, j'ai décidé. Dans les inscriptions


lassemhlée du peuple com-
atliques, les décrets de
J mencent fréquemment par la formuloo
,7.!( // a été décrété par le peuple athé-

:
:

nien. — : l'opinion. — : opinion, décision,


décret. [Vny. j;
189.J

778. — sr dit de Vapparencr de l'objet (jui s'im-

pose au sujet. Aussi la formule y.o'. :


/'/ me
paraît évident, est-elle fréquente dans les entretiens
dialectiques, où eil»• sert à sifiuiiier ce qui est ac(|uis

.
que ce (luon appelle

'
à la discussion. [Il est évident
présentement lUellas n'était pas autrefois
par une ]M)pulalion li\e, ...'., hal)it(''


:

I.e cniili.iii-e est


-'. [iî^aico;
évident,
. miinifi'stc

[Voy.
voir sacriliei• soiiM'iit cIh'/ lui. souNeiit aussi sur les
sens
.^§ 870.]
j»riniitif
,

[On pouvait
:
2, 1.)
visible).

le
i(i8 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

autels publics; il (Hait pan, non plus, impossible de


...
le

'.
voir recourir à la divination, 6uojv

xovjmv

,
or/.O'.,

TzOAioiç [itoij.tov, -/, .


Xén., Mémorables, , 1, 2.)

779. — (|ui signifie proprement ressembler ,

s'applique à Vimpression faite jjardes apparences con-


cordantes. comme les choses se présentent,

:
\

comme il est logique, apparemment D'où: . : le

vraisemblable ; comme il est vraisemblable,


îiaturel.

Celui qui plaide avec art ne fera-t-il pas qu'aux mêmes gens
une même chose paraisse à l'évidence juste aujourd'hui, injuste
quand il voudra?... Parlant devant le peuple, ne fera-t-il pas
que les mêmes choses soient regardées par la cité tantôt comme
honnes, tantôt comme mauvaises?... Ne savons-nous pas que le
Palamède d'Elée parlait avec un tel art que les mêmes chosfs
apparaissaient à ses auditeurs comme semblables et dissem-
blables, unes et multiples, fixes et mobiles?... Donc l'art de scu-
tenirles contraires ne trouve pas seulement son application dans
tribunaux et assemblées, mais, comme résulte de ces

,,
les les il

,
concordances, dans
'i'/yr,
tous les genres

;...
de discours également,

'
,
;...
, ;...
. ,
(Plat., Plièdre, 261
--

', ;
(1.)
.-
GLVIII SÉPULTURE.

780. — ensevelissement, puis^ par extension, l'acte

()
:

de la sépulture, h' ensevelissement est suivi de la irpo-

() : levée
:

du corps
exposition du corps, et
et convoi.
de
~

SKFiVII!. IG'.i

Quand sa dépouillo fut fiilovéo de la prison,


ils ne permirent

pas que convoi partît d'une des trois maisons que nous avions
le :

louèrent une baraque pour y exposer le corps. Les manteaux

,
ils

'
/
,. , : -
ne manquaient pas, mais, quand on leur en demanda, ils n'en
donnèrent point pour Vensevelissemenf, et nos amis durent

, ,
apporter qui un manteau, qui un oreiller, chacun ce qu'il pou-
vait, pour Vensevelir,

.
-roCi

(Lyr^ias,
;
\, 1S.;
.'.:
,, • '-/
ovtojv

781. — : sépulture (abstrait , mais surtout sépulcre :


: oraisou funèbre.

782. — : tombeau, au seus de ce qui si^ruale la pré-


sence du mort. |^Voy. § 479.]

78;i. — : tombeau, au sons de ce (jui r.ippi'llf le

mort. fVoy. .^ 819.]

784. — : le tertre.

78:j. — : la stèle.

eux. SERVIR.

780. — :fawe du bien. Le contraire est


: faire du mal. [Voy. 20 et 813. .s;

;\ lo même sens. : birufiil :

: biinfnileur.

H y a des ln»mnies [xiur «pii la mort est prétendile a la vie:

' ;
te

impiété
attendre
; ;
; «, / . ;
il

, , -
paraît, sans doute,
de se faire à eux-mèims ce bien, et
c».* hienfait d'un autre, ...
'tumiant que ce soit pour eux une
qu'ils doivent

flMal..
VhpiloiiJH .)
.

170

7(S7. —
service.
THAITK ÉLÉMKNTAIRE DES SYXONYMKS GUI'XS.

:
':
nuire:
: servir, au sens do rtre utile.
utile.

:

:

Los contraires sont


dornriiaf/e\ :
:-
nuisible.

Et riiomme juste? Par quelle action et quelle fin peut-il le


mieux

iyOpov^:
:
servir ses amis et nuire à ses ennemis? Te

'^Plat., République, 33-2


;
.)
-.;

-
;

788. — a un sens tout voisin de celui de


À£?v, auquel, dailleurs, il emprunte son imparfait;
cependant, il si.i^nifie plus précisi'^mont : procurer un
fivantage., un profit

11 calcule que... quelqu'un a dans l'âme, partie plus pré-


si

cieuse que le corpS: beaucoup de maladies incurables et s'il doit


ce n"est lui procurer aucun avanloge que de le

. ,, ,[
vivre ainsi,
•..
, ,
-: .,
sauver de la mer, du tribunal, de quoi que ce soit,
... '...

r.fj'ij.y. '
ôvTjGSt. XV
,. Plat., (iorrjias, .012 .)

789.

790.

, ^
a\oc ridée de prendre soin de
service,
ment.

Î^Voy. § 735.

:
:

être
se mettre au

serviteur, avec Tidée

au service ,
service de
lui.
quelqu'uu,

de dévoue-

de quelqu'un;
: soins,

: serviteur, avec l'idée d'obéissance passive.

Définis-moi donc à quel service de la citi' tu luinvites: lutter

; . ;,
sans relâche contre les
que possible, à la
rnenf et n'être là que pour faire

':, ,
Athéniens pour
façon d'un médecin ou pour leur^er^/r d'instru-

: /):.
;
les

ce qui leur plaît?


rendre aussi vertueux

...'

,
,

(, )
;
: '- (Plat., Gorgias,
.521 .)

791. — : être, se mettre


aux ordres do quolquiin. Dans ce verbe, persiste le
SILENCE.

sens primitif de : ramn- sous Irs ordres de tjurhjn'un.

,
[Voy. § o7:j. i

On envoie les turants clit.z le niaîtrê de gymnastique, pour


qu'ils aient
son,
un corps plus vigoureux

/, '.' ,-; o-^Vf,. Plat.,


)
oiix ordres d'une saine rai-

l'^-otof/ords,
v/yi-.i:,

^.\ .)

CI.X. SILENCE.

792. — neiitrej s^' sons do ne pas par-


/«/re (au

)
:

ler); — (actif) : iaire (au sens de ne pas dire). :

silence. Remar(|uer Je sens d•• : en silence


(sans parler). — : ijui aime à se iaire.

Mais. si.ye me /«/s. je nie demande comment je pourrai rem-


plir

- :;
mon devoir de soupeur. — Il

'—
te sera facile de le remplir, si

... .
;.
tu lais ce qu'on ne doit pas dire,
'.
Xén., Banquet. VI. 10.)
', ' -,

793. — : noutre) garder le silmce, parce qu'on ost


domino j^ar un sontimont en raison ;
— actif; : /aire,
dun sentiment. silence volontaire ou causépar :

un sentiment. Remarquer le sens d•• à voix :

basse, sans bruit. —


qui garde un silence :

obstiné, taciluruo.
Tu
dire,
24 D.)
vois bien...
....

(pu• tu fjardes le silenre et (pu* tu

Cet acte terrible, concernant ta mère, cranment as-tu


. (Plat.,
ne sais que
Apoloffie,

pris sur loi de l'accomplir? — Taisons cela pour

• -. . ;
c'était

.'
:

venger mon père, ' ,; ': — :

(Kur.. Iphifjénie en Tauride,


921.;

79i. —
), '.garder un silenre religieur
alin de no pas troubler uno crn-niniiir.
(,
Il laiil

attentive à
/..
«jue le
ma prière,
vieux
,' ,
(.\ristojili.. Saee.s, 2ti2.)
i/arde le silence et prête
xai
une
;
ureillt;
172 TRAITÉ ÉLÉMKNTAIRK DES SYNONYMES GRECS.

CLXI. SOIGNER.

795. — : soigner, Irailer (au physiipie ou au


morali ; : soins. [Voy. § 780.1

Le médecin de condition libre soigne et surveille


du temps les maladies des hommes libres, o...
la

-
plupart

,
/ -
homme,

(Plat.,
Plat., Lois, 7-20 D.'
qui,

l'rotngoras. :U2
/ \4 , .
à ce que
— Tu vas donner ton
tu affirmes, est

.)
un
âme
sophiste,
à traiter h

,
un

79G. — : soigner, traiter par les moyens


qu'enseigne la médecine.
Il nest pas bon de se traiter au moyen de formules; mieux
vaut recourir à ceux qui po.ssèdent cet

: :.
•3,
;Arist., Poti'iqtie. 1387 a 33.)
art,

-/
797. — : soigner au moyen de remi^des pré-
parés à cet eiFet. : remède préparé.
Puur des corps qui n'ont pas besoin de remèdes gens

.
et des
qui veulent bien se soumettre au régime, nous estimons qu'un

^ :
moins bon médecin suffit mais s'agit-il d'appliquer des remèdes,
nous savons qu'il faut un médecin plus courageux,

,
IWiiublique.
,
•1•59 V..)
;

"

.
...
-
(Plat..

" CLXII. SOTTISE.

798. — : qui est inintelliffenl; : ininteUigenre;


: qui agit sans intelligence ; lagir
sans inirlligrnce.
Il faut accorder queVi)il)dellirjence est une maladie de l'àme
et qu'il y en a deux variétés, l'égarement et l'ignoranc•', ...
SOTTISK. 173

/6.(.,-,, ivotav
Ttmée, 86
o-Jo '

.) — Qui
/,,
est assez inintellifjenf
', pour
t reprend re d'enseigner ou de corriger ceux qui sont luids,
rit

tés

,
ou

• :;.
^
la fortune, •^ : ;
petits, débiles? On sait, je pense, que les avantages et les quali-

;
/ ? ; :. ,
r,-
opposés à ces défauts sont donnés à l'iiumnie parla nature
r,

; :,

"
•.
IMat.. l'roldfjoras. '-2 'S D.)

799. — : qui n'est pas ré/hklii^ sensf^. ijui n'appré-


cie pas les rapports ni les valeurs; : irré-
flexion, manque de sens. [Voy. § 225.]

Je n'ai pas résolu do vous tenir ce langage pour irriter gra-

/
tuitement certains d'entre vous: je ne suis pas assez, irréfléchi,
assez disgracié de

; ,,'. -. ' la fortune pour vouloir vous irriter sans être


'

'
assuré de vous être utile, •>/
(; ' /;
',
(Démostli..
' III. 21.)
, :^ vo^-i^^ojv.

800. — ; c/o/// la sensibilité rsl comme émoussée,


qui a l'esprit obtus, hébété; : hébétudr
d'esprit.

^
L'hébétude... est une lenteur de lànie, (pii si• maïque dans
les

; ;
paroles et les actes. AVieieVeest

;
cailloux, en faire la

; ,
bien cela fait-il?

;
»...
somme
...
et
homme
demander
&... ;, ; /-
à compter avec des
à son voisin : « Com-

801.
iv


;
' » (Tlié-ophr.,

:
'

inintelligent,
Caractères, 14.)

au sons de (fui ni' ro)n-


prend pas ; : incompréhension.
un homme choisi par la cité, que l'on considère pas pré-

. ;
cisément

,
;,
priés,
comme

Thneyd..
incapable de comprendre,
autres en considération, prononce leur éloge en termes appro-

, 11,
;
(•.)
8;
' ;
qui dépasse

^^
les
J74

802. — "
sujet) [Voy.
l'en
TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

parlant de
.^
: dépoui eu
36j;
l'objet),
qui
de
n'est j^as

illogique:
raison
conforme à
(en parlant

:
la raison
du

illogisme
[SQ dit égaliMUont du ^njct et de Tidijct .

Eudoxe estimait que le bien est le plaisir, parce qu'il voyait

que tous les êtres s'y portent,

(Arist..
' ^,—...
ceux qui en sont dépourvus.
'.
Éthifjuc 1175
grand que de dire
,
:
jj 9.)
ceux qui sont doués de raison et

Peut-il
-,

y avoir
des liommes. devenus vertueux et sages,
.
illogisme plus
'
parce que leur maître a fait disparaître linjustice de leur âme

,et a mis à la

qui n'est plus en eux


àvOoJo
,;/;;,^,
place la justice, commettent l'injustice par un vice
? clV,

803. —' Il

sonner, pour ne
me
'/;

faudrait
:

être
(Plat.. Govf/las.

qui raisonne

raisonnement
bien attaché
quant à
pouvoir faire ce
vous, mes concitoyens, il vous est devenu impossible de tolérer
.')19 D.)

ou calcule mal.
à la vie, bien
:
mal rai-

mes entretiens et mes discours, quand vous les trouvez insup-

,/ ,
portables et odieux, au point de chercher maintenant un moyen

."" , ;
'
de vous en débarrasser, d'autres les supporteront- ils aisément?
/, ' ,
; ' otot

(Plat., Apolo-
gie, SI C.)

804. — : insolde, étrange (se dit à la fois du sujet


et de l'objet i; : étrangeté.

rirois-tii, toi, que celte tradition soit vraie? — Le doute...

;
— '
n'aurait rien d'étrange,
,..., ' ,. (Plat., Phèdre,
SuÎïiSE. 175

80, — : ijiii / rioi} et peut rien


apprendre, ujnorant, inru1to\àL\3.cSia : ignorancr.
Ji; miiili'iTOgcais donc moi-inriiio loiicliaiU loracle quu :

prélënT ? Être comme je suis, n'avoir ni leur science ni leur

'
, - ;,.
iffiiorancc, ou avoir tout ensemble leur science et leur /V//io/Yi/iCf?

^, i\tç.i>y:5.v


,
'. ;
"
ï'/oi 'î'*/î'-v. -,

r, '. (Plat.,

SOC. —
: grossièreté, inélégance.
: grossier, sans g^'iie. inélégant ; -
Aluis j'ai démontré, non pas par des paroles, mais par des

actes,

,
que de la mort je navais
trop de sans fjêne

)

(jccupation était de ne rien faire d'injuste ni dimpie,

,'
32 D.
'. -''.,
/'

'
-.
,,
si ce n'est pas parler avec

pas le moindre .souci, et que toute ma pré-

'

'.. ...
,
.\/iolor/ie.

.SUT. — : ijui a l'esprit horm•, im-pip^ hètr;


: ineptie, bèlise.

",-
Si ces actes ont été commis pur i/w/jHe. p.ir sinqdicilé uuj»iir
une ignorance quelconque,
conseille d'en faire autant, '•..
) ' !
je laisse aller Escliine et je vous

•.^: '
' ;'

-/• [•). Dénirislli.. \\. HS.^

8U8. — : simple: : simplicité.

11 y a quelque .slniplicHc' a ilire, comme ceux qui Vfulrni

|$ , , ; ' ) ;
Consoler la cit••. que Philippe• na pas encore la puis.sance qu'eut
Lacédémone, ... ;
•\:'.... (Dé-iiMislIi., \, 17.^
'
809. — : sliipide; : sliiptidité.

.Mni.ji• n'fiis j;iiii.ii>

croy;iis tii.i ji-nini*' l.i


aucun
jihis •' .si)ii|t((>u.

(• la
j itais
citi'•,
si .slupide que
(-
jo
176

.
, 10.
TRAITE ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

/' ;^(^, '.!.|, ,


^ . (Lysias,

SIO. — ou : niais, paresseux d'esprit :

: nroir J'espril paresseux. ^Voy. § 843.]

CLXIII. SOUDAIN.

Sil. — ', : sur-le-champ, immédiate-


ment, tout de suite.
Peut-être n"est-il pas facile de se laisser ainsi convaincre
tout de auite^-..
(Plat.,C>'fl/i//c,
...
390 .
'. ^ •..
812. — ", s'appliquent a ce qui devance la

réflexion de l'agent ou du patient, à ce (|ui est sou-


dain.

le

ment de
,.. '
— Ce qui
l'assurance,
est
, .
Ce que r<in -s'est laissé entraîner à faire soudain, sans prendre

^
temps de la réflexion, •,. on peut dire que c'est un mouve-

. .^
colère,
'
soudain, inattendu
.•
et
*

(Thucyd.,
'Démostli., XXI, 41.)
déconcerte tout calcul, abat

II. 61, 3.)


;
CLXIV. SOUFFRIR. EPROUVER.

813. —
: être bien,
: être affecté, éprouver.
mal traité ipar
,
quelqu'un), sert de
-
passif à , -. [Voy. §§ 20 et 786.] Ce verbe
reçue, Vaffeclion éprouvée,

« ,
signifie donc Vimpression
le traitement subi. : aff'ection, passion.

Je ne sais quelle impression mes accusateurs ont faite sur

vous, ... 1».•. '..


(Plat.. Apolof/ie, 17 .) — J'appelle «/f(Pc//o« le désir, la colère,
SOUFFRIR, ÉPROUVER. l"
la peur, ra.ssuraiirf. 1\•<•. I;i joif. lainiti•'. la haine, le regrel,
réniulalion. la piti»•, en un mot, ce qui est suivi de plaisir ou do
... -,
peine,
/, .
.
{Xriiil., Él/iiqnc, 1100 h :21.;

RiiMARQL'K. — a, cliez Arislote, qui Tenqjloie fré-

,,.
quemment,
au singuli< .
non
le même sens que
au plnrit-i.
semble plus usuel
Le p'nitif pluriel est -
Sii. — dont le sons iiropro est porter (un far-
deau), si^^nilic suppnrlpr, souffrir une peine, un
malheur, et s'applique surtout à la façon dont on
supporir (patiennnent ou impatiemment) cette
peine, ce mallieiu•.
Je Serais Itien attaché à la vie. si je n'avais pas assez de Jugement
pour faire ce raisonnement : si vous, qui êtes mes concitoyens,
vous n'avez jias été capables de souffrir mes entreliens et mes
discours: sils Vdiis sont devenus importuns et odieux, au point
que vous cherchez maintenant à vuus en délivrer, d'autres
soiiffriroiil-ils facilement?
!,
' ):^.'.-/
». :
, les

;,
/«, :. :
" 'Plat.. A/io/of/ic,
-/

~ l).j
itpa
^•.,
8.. — : souffrir, au sens de tolérer^ accepter.
•>

:)
j»;is d'un homme de se désint(''res.ser connue je

)
Il lai
fait de londs mes aflaires, d'accppier (pie mes alVaires à moi
soient néligées pendant tard d'anni'es, pour faire toujours vos
affaires à vous, ... -,

31 1?.
', ï-r^, '. . Plat., J/iulof/ic,

SIC. — : avoir la force morale, prendre sur .so/,

avoir le courage de faire une ciiose.


Ne dois-tu pas être i»imie. lui qni seide as use prendre
contre nous la défense d'iui liuiiiiiii'. (pii .s'est enqthivé' à nuus
SYNONYMES CRKi S I
>
.

178

faire
TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

(Arisloph.,
beaucoup de mal? où
|

Femmes aux
,
Fêtes de Ce'rès, 544.)
&:,
;
817. — : endurer avec constance ce que l'on a
librement assumé. [Voy. § 161.]

818. — : supporter avec constance ce que l'on


napas cherché.
Comment ne serait-il pas honteux... de laisser d'autres cités
endurer pour notre suprématie les dernières rigueurs des sièges,
et, de notre part, de ne pas considérer comme un devoir de

supporter la moindre épreuve plutôt que de nous voir contraints


à rien faire contre la justice?

, .5.)
'
'- . -/'...

;, (Isocrate

GLXV. SOUVENIR.

819. — : faire souvenir de, rappeler ; faire


mention de. : chercher à se souvenir;
: avoir le souvenir de.

Ulysse ne reviendra plus dans sa maison; bois en paix et


repassons d'autres souvenirs^ non celui-là; ne me fais plus
souvenir de ces choses, car la douleur étreint mon cœur dans
ma

.,
poitrine,

\
'/,
"
^ ^'•,
,
quand on rappelle
*

;
1
ce sage prince,

. - "
(Odi/sse'e,

XIV. 17.1

: la mémoire ; le souvenir d'une chose; la mention


d'une chose. : souvenir d'une chose ; men-
tion d'une chose. : ce qui rappelle au .soi/re-

>/</•; en particiilici' (omhcau. [Voy. 55 783.] :

monjimfnl
SOUVENIR. 179

820, — : remémorer ; :

^.'^
se

;
remémorer;
Je vous remémore
louer et de l'honorer avec moi,
la
: réminiscence^ ressouvenir.
valeur de ces hommes;
^,
.
à vous de la

'
Plat.,

.
Ménexène. 246 .)
je les écrivais à loisir,

.
réminiscence,
(Plat.,

^
(Plat., Vliédon. 72
— Ensuite, je
The'élèle, 143
'.
.
.^
me remémoiais

— Notre science n'est rien


/. : r,
ses paroles et

que
''j'i/Jl^v,

821 — : ra fraîchi r lu mémoire raviver


un souvenir confus ; : se rappeler ce
que on commençait à oublier ; : souvenir
de ce que l'on commençait à ouôlirr; : ce
qui entretient le souvenir; : mémoires.
aucun inconvénient, à niuii scutiment, à ce qu'on

'.,
Il n'y a

faisons de mal,
, r^ '.-, '..
:
nous rafraîchisse la mémoire^ pour ce que nous avons fait ou

' Plat., LacJiès, 18S .


:

822. — : ronsrrver dans su mt'moire comme

-
"
mi S(>ii\t'nir aïKjuel on tient. : qui sait se
souvenir. : monument. [Voy. § 819,]

Peut-être as-tu conservé le souvenir de ce que disait .Aspasie?



236
Oui, car

.)
'
il

';
y aurait injustice à l'oublier,
— '. .
r,

Plat., Métiéjène,

823. —
rapporter de mémoire.
Tâche de te

,
rappeler
: faire effort

le mieux que
pour

lu
se

pourras ce que
-
rappeler; et

jr

,
t'ai dit afin de tout lui redire avec clarté, ...
ve\iaxt : ',. (Plat.,

.•/•, 211 .) — Me crois-tu capable, moi, simple profane, de

, /,
rapporter, sans le trahir, ce que Lysias, le plus habile de nos

i''cri vains, a compos»'; à loisir ut en prenant tout sou temps?


, "/
;
0??'.

o)v

(;.!..
•,.
/'//i't//r, 228 .;
!!(.>
,

INI» ÉLÉMENTAIRb; DES SYNOXYMES GRKCS.

CLWL SUFFIRE.

824. — : suffire au sens de répondra complê-


trment à un besoin.
Les eaux du tleuve firout défaut et ne suffirent pas à
et aux bètes de somme,
.
-h
.-,- '.:. (Home]..
' \1}. 43.)
l'ai'iiu''e

82.. — : suffire, an sens ' atteindre au degré


voulu. L'adjectif a ce sens : rjui a la capacité
vouhfp. :Voy. îi r;so.'

Ils ii'uvuiL'iit pa^ eu (pi'il lallail it liuriiiU-lligence n'avait pas


la capacité voulue pour embrasser tout ensemble les intérêts
pulilics et leurs intérêts privés,
>6'&
Grand Ilippias, 281
'
C)
?; '. ''.. (Plat.,

826. — : suffire à, ne pas être en défaut. Le verbe


a gardé son acception propre de tenir bon contre un
danger, un ennemi
Comment
- ,(/,
la eité suffira-f-elle
[Voy. § 2û.j.]

;
à tant de b<'soins?
Plat., Bf'jnihlitjue, 369.

(
tout

La
... '....
République,
n"est
à fait à.
: qui sp
cité se constitue,

39 P.

renforcement de

suffit).

quand
:

.-
se suffire à

l'individu ne se suffi/ plus,


: suffire
soi-même

(Plat.,

827. — "
,
Ils
:

suivent Protagoras par


CLXVIL SUIVRE.

suivre^ venir après.

/,/:.
le charme de sa
Plat•.
voix, oï
Profagoras, 3V) .;
TEMPS. 181

828. — : faire cortège, être de la suile de

;
quelqu'un.

, -
La plupart de ceux qui lui faisaient cortège, prêtant loreille
...
à st'S

(Plat.,
paroles, paraissaient étrangers,

Protagoras, 315 .)
•, ^.
829. — : marc/ipr derrii'rp, d ou :

,
aller chercher, poursuivre,

elle

,
mon
8.)
La garde, en armes,


'
^,,
derrière, ol

.)
- /;
au propre

Je vais aller chercher la stèle sur laquelle est gravée


traité, et je la planterai

r,v |
", bien en vue sur la place,
et

vint en hâte lui faire escorte, lui devant,


au

7rapr,y.OAOj6ovv
figuré.

(Xén., Helléniques, IV,

...
£
,
. ,
(Aristoph., Acharniens, 7-27.


83U.

après
•^
Sur
le
les montagnes,
: :iuicre à

gibier sans rencontrer d'obstacle,


le

:.
CI.XVIII.
pisle

TEMPS.
;

chien peut suivre une piste


:

...
Irarr.

Xén.. iJe la Chasse. IV.


et courir

9.
:

831. —
(({ui se
signifie la notion gén«*rale
fait, qui arrive) après un Inmj bnnps.
du h'mp.s; -
Toutccipii

.
est

avaiil et après soi, runimt.• tout


dans

•. . '/
le /pz/i/Assupiiose

.\risl..
c«; qui est

Physique, •2•21
,
nécessaireminl du
dans quelque

a •2.".)
/''//î/>5

cho.se,

832, — signiiie la durée d'une vie humaini' A, j»ar

extension, tout le cours du temps : : perpèlui'l,


éternel. [Voy. § 869.]

•. / /,, :: ...
Le.xpé-rience fait que notre' <v> mareh»• ave»* niilliud.•; Inie.v-
périenc•', à l'aventure,
/,. Plat., (iorgiai.
182 TRAITÉ ÉLÉMENÏAIRIi DES SYNONYMES GRECS.

448 G.) —
,'
Ayant pris de sages résolutions, non seulement en vue
du danger présent, mais encore pour tout Yavenir,...

... (Lycurgue, contre Léocrale, 106.)

833. — "
développement;
: heuvp, saison ;

:
\^ar suite, au figuré
iqui est) de saison, et aussi
: complet

(qui est) dans sa fleur [Voy. § 546] ; : (qui est)


hors de saison.
En cette saison de Tannée et à cette heure du jour...,
... Phèdre, 229 .) — La
.
(Plat.,

.
-j

belle saison de ce qui est tien cesse ; toi, tu commences à fleurir,

:((
.•, " (Plat., Premier Alcibiade,
1.31 .)

834. — moment^ occasion; et :

opportun : opportunité); : inop-


portun : i)iopporiunité).

,• ,,
Ilne faut pas accorder à l'attitude que Alidias prend en ce
niornenl, par calcul, plus d'importance ni de confiance qu'à
celle qu'il eut tout le temps et que vous connaissez bien, où ...

/,. 'Démosth.. XXI, 187.)

83.

836.


"
Celui qui avait donné
:
CLXTX.

(ouclier;

:
TOUCHER.

toucher j^our se rendre compte.


le poison,
le

lui
seusdii toucher.

touchait de temps en
temps les pieds et les jambes pour rendre compte de son

.
.se

('tat,

Phe-
,.) (Plat.,

837. — se dit d'un contact léger.


Les tarentules, qui ne sont pas même grandes comme une
demi- obole, par un simple contact de leur boucbe, causent à
TROUBLE.

^ " -.-
183

,
riiomme des douleurs qui lépuisent,
;...
•. : 6-•^:. Xén., Mémorables^ , 3, 12.)

838.

' :^

A ija > f cherc lié mon

l' rot agoras,


>
310 C;
lit à fdfons,
: tdlev,

il

t.xool
chercher
s'assit

-vç
à
: . &,-
mes pieds.
tâtons.

Phit.,

Cl.XX, TOUR.
8J9. — Distinguer
(nu
:

)
à son tour.
: tour à toin\ à tour de rôle;

.
:

Parler à tour de rôle de TAniour, iv "-


.(3.. Banquet, 214 C). — S'astreindre à se taire et à
parler tour à lour, ...

(Plat., Lois,

} ....
671 C.)
accorde-moi d'en essayer une « mon tour,
Si tu n'as pas de meilleure réfutation...

::.
zl

Plat..
/ Gorgias,
474 .
CLXXI. TROUBLE.

840. —
moral,
:
troubler,
(
: au
inquiéter.
[>liysi([ue,

trouble et qui est troubla'.


remuer,
: troubl•'. -
a<i'iter ; au

8.
».

,
...

datteindrr à

'.
délivré de tout ce corps,
la vérité

>
:
^.
t-t à la raison pure,

Plat., /'/ieV/o/?.

trouble, désarroi, causés p.n' l.ipproche


...
qui trouble l'ànie et l'empêche

, .\.")
-
d'un (langer. — : rtn• troublé, en désar-
roi. [Voy. .^ 83.]

Sachant d'avance ce qu'il veut faire, il tombe tout à coup


sur ceux
(jui est
(|u"il a n.solu d'attaquer; mais nous, la nouvelle
arrivé nous me/ en plein désarroi et nous fait
cer nos pn-paratifs,
'
, , île

conunen-
'
ce
184

842.
11.)


fausse honte.
)

TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

: baisser 1rs
. : faire
(Démosth.,

yeux par confusion ou


baisser les
,
yeux,
confondre ; : confusion.
11

et se dire
faut aborder Tétude de

Animaux, 6J5
qu'en tous la nature a quelque chose de beau,

a 22.
;.
chaque auimal sans faus.se honte

?-
(Arist.. Varlie.s
,
des

843. — et : ([ui se laisse in Ihnider, timoré.


: timidité, indolence; : être
iiinidp, indolent. [Voy. § 810,]

Par Zcus, je ne. me reconnais plus! Je ne suis plus capable de


parler, et je ne puis phis regarder mon grand-père en face,
comme auparavant; pour peu que cela continue, je crains de
devenir tout à fait timide et sot ;
pourtant, quand j'étais enfant,
je passais pour avoir
' la

,*
langue bien pendue,
.
',...

. ^ , ' -
-
'
'
...
.•
Xén., Cijropp'die,], 4, 12.)
" -
844. — : troubles politiques, dissensions, divisions.
: être divisé (et aussi exciter une sédi-
tion).

. ,' ,-
Les dissensions n'ont pas de petits oitjets, mais de petites
causes; c'est pour des objets d'importance que Ton se divise,

'. ... '


(Arist., Politique, 1 i03 b 17.)

845. ,
.

ciser par quel moyen).
[Voy.
GLXXII.

§ fj38.]
:
TUER.

luer (en général, sans pré-


Le passif de ce \erbe est
— ,' )( VENT.

Q6Î poétique et
185

,
846, siiiiiilie :

tuer en répandant le sang un couteau, une


épée.)
: lueren égorgeant (comme on fait

le bétail, une victime que Ion sacrifie.

847. —
C'est là que les fils de Daiiaiis me saisirent

'
/
comme une génisse, et c'tst mon propre père

;
sacrifice, oZ "
,; /,.
(),
'.
(Eurip.. iphiffcnie en Tauride, 359.)

:
|

immoler aux
,
et m'egorr/èrent
qui présidail au

(lieux. La même idée est exprinu-c j>ar Oje-.v .sacri-

fier] et ses déri\és.



' ,
8i8. : faire disparaître, supprijner.

ma
C'est notre vote qui le
fille,

"
qui supprime ton
:»?: ' . supprime,
fils,
toi:

(Eurip.,
mais
|

AndroiiKKjue,
c'est

^;
Hermione,

.'»17.)

.
[

819. — : mettre à mort après condamnation,


exécuter.
Que le l)onrrran de la cité Vexécule,
: e.xéculion capitale.

: /.: ;
,
,... (Plat., Lois, 872 C.)

CI.XXIIÎ. VARIÉ.

8.JU. — se dist'nl île ce ([ui rhanije


il•' formr.
8:jl. — : (|ui est de couleurs variérs; :

revélir de couleurs variées (par la i)eintiire, la bro-


derie).

852.

^"

HOSE DES VENTS.—
: veut.
CI.WIV. VENT.

un
& : vmt du /îo/v/;
\(• du nord-
r.sf : '., : vent du noni-nord-e.sl
: vent d'i'.v/;
:

: vent
:

du .siid-esl ;
186 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

: vent du sud : : vent du sud-ouesl ; : vent


(y ouest : : vent du nord-ouest.

8o3, — : souffle du vent.

834. — vent humide, que


: sent dans le voisi-
nage de l'eau (mer, fleuve, etc.).
Le Nil est le seul fleuve d'où ne se lèvent point de vents
humides, ou très peu cela tient à ce qu'il prend sa source et ;

coule dans un pays chaud et que ces vents sont dus à des amas
dhumidité,
r,/'.:, '.•,
...
'6.;
aùpac

(Théophraste, Fragments, V,
'
3, 25.)

8. — : tourbillon.

836. — : ourcujan.

837. — : trombe, typhon.

838. — : gros temps.

839. — : vent qui se lève avec les nuages.

CLXXV. VERT.

860. — : vert.

861. — : vert tendre.

862. — : vert végétal [coiûeiir dlierbe).

CIAXVL VIE.

863. — : au physique, vie] au moral, manière de


vivre. : vivre.

Nous définissons la vie le fait de se nourrir, de croître et de


dépérir par soi-même,

nête et sensée,
. (Arist.,
...
De
;•
'
l'Aine, 412 a 11.) — Une vie
'Plat., Re'puhl/que,
hon-

521 .)
— j

.
864. — ^ • 1 '/""'.

exposer sa
in'incipe do la vie au sens de
187

.
perdre la vie, vie, etc.) [Voy. § 33.]

Lame est le principe do ia vie, de la sensibilité,

• 6:/. de la pensée,
'->•.>
(Arist., De VAme, 114 a 12.) — Ki-ndre l'âme,

ses yeux, • /-" ,


La vie séclinppa vite par sa blessure et les ténèbres couvrirent

' -^.
'->
(Iliade. XIV, .518.)
|
-'
— C'est
,.
maintenant

"
que vousdevt'Zrtre braves, car il y va de votre vie. vCv avopyç

Cyropédie,
•.'

:
III.

Nous voudrions savoir


n'est plus,
vCv

animé, vivant.
3, 44.

'
si
"'-lie est

„,
:

encore vivante ou
inanimé. [Voy.

:' ojv / '.


(Xén.,

§33.]

si elle

'^' . zl

(Eur., Alcrsle. 139.


[

865. : vie, e.iislenre : mais surtout : manière de


vivre

l;i
...

Lo/s, 77G
honnête,
().
vie coninie

Be'pvfilitjiir.
.) —
-.
61S C.
... distin-îuant
yc.r^i-h'é
' .,
engendrant et élevant des enfants, pour leur transmettre
um ilainbeau.

une
/.: T:ovr,pov
vie
/.'. :
honnête d'une
'xù.urt. (Plat.,

vie mal-
(Plat.,

s:<j(i. — tt «>•' disent des nioi/ens d'e.iis-

lence. tt t|ui ont le même sens sont


poétiques.

. ;-
Celte manière d'assurer son existence (Tagriculture) était la
mieux vue des cités, parce qu'elle semble ménager à la commu-
nauté des citoyens très braves et très bienveillants,

,,
[] 7:/.)
-/•. •.»». (Xén.,
EconoinifjUi'. VI. 10.'

867. — ('••.)><•( iipic s'ap-


pliquent .ni réjinir de vie.

Quand les Perses restent chez eux, ils ont aujourd'hui encore
.
188 TRAITÉ ÉLÉMIiNTAIRE DKS SYNONYMES GRECS.

des vêtements beaucoup


simple, ...
iiioiiis riches et une vie beaucoup plus

(Xén., C'/ropédie, , 3,2.)


-
868. — : vivre, au sens de passer son temps à.

: manière de joasser son temps; par suite :

passe-temps^ distraction.
Tous ceux qui passent leur
',;. (Plat., T/iéélèle, 171 \.)
rie à philosopher, -

'''
869. : la vie considérée dans sa durée. [Voy. § 832.]

. 11

cœur,
eut une vie brève,

{Iliade, 1, 478.)
dompté par
|
la javeline d'Ajax au grand

CLXXVII. VISIBLE, ÉVIDENT.

870. — : visible. Le contraire est : invi-


sible. [Voy. § 778.]

871. — Distinguer entre les adjectifs composés :

: visible entre d'autres objets et transparent;

: fjui devient visible (d'invisible qu il était);

: <}ui apparaît (au sens dune apparition);

(
,
: est en vue ;

: visible en entier et distinctement;

: visible sur toutes ses faces.

: exposé aux regards [zy.

: ostensiblement., à découvert).

872. — : évident. Le contraire est : obscur.,

que l'on ne peut prévoir, deviner.


873. — Distinguer entre les composés :

: évident, reconnaissable entre tous;


: qui devient évident (et ne Tétait pas aupa-
ra\ant) ;

VOISIN. 189

: ('vident dans ;

: dont Vëvidencc apparaît à tous;


: bien évident;

87. — ' '


Ce songe esi
... —
:
: tout à fait cvidrnt

évident d'avanro.

: clair \

exlraordiiiairt•. —
;

: clarté.

En tout cas,
Ojv. (Plat., Criton, 14
il est clair,

.)

CLXXVHÎ. VOISIN.

87. — : dos particuliers et


voisin, se dit surtout
iin]>li(jiie Tidée de relations bonues ou mauvaises;
: mlafion de voisinar/r: le voisi- :

na tj(\ au sens ('(: et : être


voisin.

bcancuiip (le petits torts entre l'ûisins en vieinient par la


ii'pt'tiiion

tout a l'ait
à prudnii'e «le graniK-s liaint's et rcndt-nl
di-sa^rt-aMes les relafious de l'oisinnf/e,
' /;- (lit'fit'iles et

.
,, -/ c;à
Tit/pàv
'

(IMat.. /•.' 84:1 .)

876. — se disciil inm de


j)arti('idiers mais de [jcuplcs voisins.
Ils craignirent que par

' la

/, ^ -
possession d'Andiraeic, les Atli•'•-

877. ,\>
nieds

.,
ne devinssent pour eux des

(jui litihilmt
(Tlinevd.,

Prés d'KpidaMiiie
à proximité.
.,
/; , <).)

s .|>|»)|•
L'uisins

luihllenl les Taulenliens, harliares de race


in>\)

à
incoinnuides,

<{('<> pruplrs

.
illyiierine,
fThiirvd., 1. -Jl. .)
flâpêapoi,
190 TRAITÉ ÉLÉMIiNTAIRl•] DliS SYNONYMES GRECS.

878. — et se disent surtout d'un


peuple qui occupe un territoire voisin.

Pour fixer au mieux le chiffre de la population, il faut consi-


dérer rétendue du territoire et les villes voisines;... les habi-
tants doivent être assez nombreux pour repousser les peuples

'
voisins qui les léseraient et aussi n"èti'e pas tout à fait hors d'état

6...,
de défendre leurs voisins

,
lésés, ...

' ;
|6-

879. — " : qui est, se fait

qui confine à (par rapport à une seule des contrées


contiguës). limitrophe (par rapporta deux
:
.
à la frontière.
(Plat., Lois, 737 C.)

contrées contiguës).
Quand la guerre a été engagée à la frontière..., ...
?,... (Démosth., II, 21.) — Les habitants
de la partie de TÉgypte qui confine à la Libye, o'i...
,...
(Hérod., II, 18.) Dans — le

même pays et le pays limiiroplie, ?) /)


-/... (Théophrastc, Histoire des liantes, III, 3, 6.)
INDEX DES ^[OTS GRECS

, ,
iV.

',
B.

6,
,
— Les chiffres renvoient aux paragraphes.

, , ,',
807. 674. 828.
",
", ',
,
'.:, 771.
807.

771. 715.
359. 674.
537.
R.
450.
267, 308, 30S

, ,
, ,
211.
,'..
',
131.
131. ", ',
427.
111, 118 ^ 287.

;, 287.

,
41. 119.

",
443.
,, 707. 287.

,
',
,
",
762.
1GG.
137. ,
,
707.
307.
707.
',
129.
129.
312.

, , ',
',
,,
-.,
',
,
,
137.
730.
277.
277.
277.
,
'.•,
-^,
90.
IV,

085.

,
317.

37.
37.
',
",
',
505.
211.

302.
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787.
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313.

787.
255 R.
TABLE DES .MATIÈRES

-V. B. — Les cliilTres renvoient aux paragraphes.

ACCORD (en musique;, COMMENCER, 133. ÉMULATION, 331-3 ;3.


1-4. CO.MMERCE, 134-135. E.NSEIGNER 49-52.
ACCORDER, 5-8. COMMUN, 136. ENTENDRE, 308-313.
ACCUSER, 9-18. CONNAITRE, 137-144. ENVIE, 331-333.
ADVENIR, Il 15. CONSEIL, 14.5-149. ÉPROUVER, 813-81S.
AFFIRMER, 16-17. CONSULTATION. 145-1 19 ESCLAVE, 334-337.
AGIR, 18-21. CONVERSATION, 1 5 - ESPACE, 338-341.
ALLER, 22-82. 55. ESPÉRER, 342 343.
AME, 33-37. COURAGE, 156-164. ÉTRANGER, 34i-3l9.
AMITIÉ, 38-11. COURBE, 165-167. ÊTRE. 244-248.
AMOUR, 38- U. CRAINTE, 168-181. ÉVIDENT, 870-874.
ANCIEN, 12-48. CRI, 185-186. EXEMPLE, 350-353.
APPRENDRE, 49-52. CRIS d'animaux, 187. EXERCER. 54 356,
ARRIVER, 22-32. CROIRE, 188-197.
AUTRE, 53-56.
FAIBLESSE, 357-361.
AVOIR, 57-59.
FAIRE, 18-21.
AVOUER, 5-8, DÉDAIN, 198-200.
FALLOIR, 255-265.
DÉFENDRE, 201-205.
FATIGUE, 3u2-3d4.
DÉLIBÉRER. 206-215.
BEAU, 60-61. FIN, 365-371.
DEMANDER, 216-224.
BIENS, 57-.59. FLATTER, 372-378.
DÉRAISON, 225-234.
BLAMER, 62-61. FLOT, 379-383.
DERNIER, 23.')- 237,
BLANC, 65. FOIS, 384-386.
DÉSIR, 238-243.
BRILLER, 66-70. FOLIE, S25-234.
DEVENIR, 214-248.
BRUITS, 71-86. FORCE, 387-390.
DEVIN, 249-254.
BRULER, 87-90. FORME, 391-394.
DEVOIR, 250-265.
FOUDRE, 395,
DIRE, 266 283.
FRAPPER, 396-401.
CALCULER, 91-95. DIRE OUI, 16 17.
FROID, 405-109.
CALO.MNIEB, 5U-517. DOMINATION, 281-292.
FUMÉK, 410-114.
CAPACITÉ, 671-681. DORMIR, i93-301.
CARACTÈRK, 96-98. DOULEUB, 302-301.
CESSER, 99-101. DURABLE, 305 :'()7. GAMME, 4 15-419.
CMALEUB. 102-110. GAl<:ilE, 420-422.
.1, 111-118. GÉMIR, 423 4 2.
CH.WT DES filSEAIX, ÉCOUTER, 308-313. GÉNÉRATION, 433-443.
119-120. ÉDUCATION, 314-3It). GOUTTE, 14 1-146.
CIIERCIIEB, 121 1 26. ÉGALITÉ, 317-323. (îris, 117.
COLÈRE, 127-132. KLOoUENcE, 321-3:îO. GUÉRIR, 448 150.
.

208 TABLE DES MATIÈRES.

HABITUDE, 451-4•') 1. OBÉIR, 575-579. RESSEMBLANCE, 317-


., 4-461.
HARMONIE, 415-119.
OBLIQUE, 580-58'i.
OBSCURITÉ. .585-592.
323.
RICHESSE, 738-744.
HASARD, 462. ORACLE, 249-254. RIRE, 745-749.
HISTOIRE, 463-400. ORDONNER, 593-608. ROND, 750-753.
HONTE, 707-709. OUBLIER, 609-610. ROUGE, 754-7.56.
HUMIDE, 467-474. PALE, 611. RYTHME, 7.57-7f)0.
HUMILIER, 475-478. PARAITRE, 777-77^».
PARESSE, 612-618. SACRÉ, 761-762.
INDICE, 479-481. PARLER, 266-283. SAINT, 761-762.
INIMITIÉ, 455-401. PEINE, 619-625. SANTÉ, 76J-"64.
INJURIER, 482-48.J. PENSER, 188-197, 62 SAVOIR, 765-770.
5-

INTERROGER, lÎl-l^G. 634. SCULPTURE, 771-772.


PERDRE, 035-639. SEC, 773 776.
PEUPLE, 6 0-641. J
SEMBLER, 777-770.
.ÎAUNE,484.
PIÉTÉ, 612-643. SÉPULTURE, 780-785.
PITIÉ, 644-616, SERVIR, 786-701.
LANGAGE, 485-489. PLAISANTERIE, 647-658. SERVITEUR, 331-337.
LARGEUR, 490-492. PLAISIR, 659-663. SILENCE, 792-794.
LENTEUR, 493-495. PLEURER, 664-667. SOIGNER, 795-797.
LOI, 496-498. PLUIE, 668-()70. SOTTISE, 798-810.
LOUER, 499-500. POURRIR, 071-673. SOUDAIN, 811-812. •

LUMIÈRE, 501-505. POUVOIR, 674-081. SOUFFRIR, 813-818.


PRENDRE, 682-685. SOUVENIR, 819-823.
MAINTENANT, 506. PREUVE, 4"9-481. SUFFIRE, 824-820.
MAISON, 50T-P10. PRIER, 686-692. SUIVRE, 827-830.
MALADIE, 357-: 61. PROMETTRE, 693-()97.
MARIAGE, 511-513. PROMPT, 698-703. TEMPS, 831-834.
MÉDIRE, 514-517. PROTÉGER, 201-205. TOUCHER, 83.5-838.
MÉLODIE, 111-118. PROXIMITÉ, ; 04-706. TOUR, 839.
MENTIR, 518-521, PUDEUR, 707-709. TROMPER, 518-521.
MÉPRIS, 198-200. TROUBLE, 840-844.
METS, 525-527. RACONTER, 710-712. TUER, 845-849.
MONTRER, 528-530. RAILLERIE, 647-058.
MORT, 537-542. RAISONNER, 91-95. VARIÉ, 850 851.
MUR, 543-546. RÉFLÉCHIR, 626-031. VENIR, 22-32.
REFUSER, 556-061. VENT, 852-859.
NÉGLIGENCE, 517-555. REGARDER, 713-718. VERT, 860-862.
NIER, 556-561. lŒPENTIR, 719-720. VIE, 863-869.
NOIR, 562-563. RÉPONDRE, 721-723. VISIBLE, 870-874.
NOM, 561-567. RÉPRIMANDER, " 24-"/ 20. VOIR, 71:5-718.
NOUVEAU 568-57 2
, RÉPUTATION, 727-730. VOISIN, 875-879.
NUAGE. 573-574. RESPECT, 731-737. VOULOIR, 206-215.

Paris. — liii]i. E. Cai-iumo.nt et C'^, rue de Seine, 57.

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