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> Il peut y avoir des erreurs et omissions matérielles dans une sentence. Ne
pose pas de difficulté précisément parce qu'elles sont matérielles et pas
substantielles.
L'arbitre peut réparer son erreur, même après le prononcé de la sentence.
Pour cela il devra réentendre les parties, sans pour autant changer sa
décision. Une erreur substantielle ne peut pas être modifiée car cela
reviendrait à refaire une sentence.
> Absence de force exécutoire de la sentence, car l'arbitre lui même est
dépourvu de l'imperium du juge. La réforme de 2011 ne lui donne toujours pas
cet imperium.
Dans l'arbitrage international, il n'y a pas de rattachement étatique, donc on
peut difficilement reconnaître à l'arbitre un imperium.
Paradoxe entre le fait que la sentence a l'ACJ et pas de force exécutoire. On
peut estimer qu'on est face à un vrai jugement, mais sans force exécutoire,
donc jugement inférieur.
B – L'appel.
> Si l'appel est ouvert, le recours en annulation sera fermé. Le principe est
qu'une sentence n'est pas susceptible d'appel.
→ Ce principe de balancier entre les deux révèle que soit l'un soit l'autre des
deux recours doit être ouvert. Les textes essaient de dire que les voies de
recours ne sont pas naturelles en arbitrage.
→ Bizarre, ce que l'on peut faire au 1er degré, on peut le faire au second.
> L'appel n'est pas d’Ordre Public, pas toujours ouvert. Il est assez fréquent
que les parties aient renoncé à l'appel.
> Les fonctions de l'appel sont classiques.
→ Sert à réformer la sentence ou à son annulation. Etrange car réformation =
forme de révision de la sentence. Pourtant, principe de non révision posé par
la Cour de Cassation.
> La COUR D’APPEL doit respecter les limites et les modalités de l'office
arbitral : si arbitrage en droit, la COUR D’APPEL statue en droit, si amiable
composition, elle statue en amiable composition.
> Pas d'effectivité de l’Ordre Public communautaire devant l'arbitrage, donc
idem devant la COUR D’APPEL en cas d'appel réformation.
> Si l'appel est d'abord réformation, si on a un appel annulation, c'est pour les
cas dans lequel le recours en annulation est fermé. Si les parties ont souhaité
que l'appel soit ouvert, on va finalement bénéficier, de manière floue, de ce qui
est permis via le recours en annulation. Les vices graves entachant la
sentence vont permettre d'obtenir la remise en cause rétroactive de celle-ci.
C – Le recours en annulation.
> Ouvert quand la voie de l'appel est fermée. Règle impérative, on ne peut
pas stipuler le contraire dans une convention d'arbitrage. Article 1491
Recours en révision.
> Article 593, s'agit de faire rétracter un jugement passé en force de chose
jugée.
> On rejuge en fait et en droit.
> Ce sont les personnes parties à la sentence qui vont pouvoir exercer ce
recours.
> Difficilement concevable dans l'arbitrage classique alors qu'existe bien dans
le contentieux judiciaire classique.
> Ce recours doit être fait devant le tribunal arbitral lui même. Ce sera à lui
d'examiner la question et de rejuger. Sauf que souvent il ne sera pas possible
de réunir à nouveau le tribunal arbitral. Dans ce cas là, ce sera la COUR
D’APPEL qui sera compétente.
C’est l’arbitrage qui n’est pas international. Les parties ne sont pas
complètement démunies car elles ont à leur disposition le juge d’appui
(Président du TGI ou de commerce si désigné par la convention). Le juge
d’appui aide les parties quand elles rencontrent des difficultés de constitution.
En effet certaines parties, malgré leurs engagements, peuvent être gravement
défaillante (une partie va refuser de désigner un arbitre et donc Tribunal
incomplet).
Le juge d’appui dit « bon samaritain de l’arbitrage » est visé par l’article 1444
du CC. Les parties peuvent également s’appuyer sur ce juge au terme de
l’article 1457.
Le juge d’appui est saisi comme en matière de référé (par une partie ou par le
tribunal arbitral lui-même).
Ses décisions sont susceptibles de recours.
> quand les parties décident de dire à l'arbitre ce qu'il devra faire en matière
procédurale, elles peuvent déterminer elles-mêmes les règles, ou se
référeront aux procédures étatiques devant telle ou telle juridiction.
→ Elles peuvent aussi inventer.
> Les principes directeurs du procès sont des verrous à cette liberté des
arbitres (1464 CODE DE PROCÉDURE CIVILE). « A moins que les parties
n'en soient convenues autrement, le tribunal arbitral détermine la procédure
arbitrale sans être tenu de suivre les règles établies pour les tribunaux
étatiques.
Toutefois, sont toujours applicables les principes directeurs du procès
énoncés aux articles 4 à 10, au premier alinéa de l'article 11, aux deuxième et
troisième alinéas de l'article 12 et aux articles 13 à 21,23 et 23-1.
Les parties et les arbitres agissent avec célérité et loyauté dans la conduite de
la procédure.
Sous réserve des obligations légales et à moins que les parties n'en disposent
autrement, la procédure arbitrale est soumise au principe de confidentialité. »
→ article Renvoi aux principes directeurs en début de CODE DE
PROCÉDURE CIVILE.
→ Article 1 à 3 CODE DE PROCÉDURE CIVILE
→ article 4 à 10. Rappel selon lequel les parties sont maitresse du litige.
Article sur la preuve, des parties. Principe dispositif. Mesures d'instruction de
l'arbitre.
→ Article 11 al 1, les parties sont tenues d'apporter leur concours aux
mesures d'instructions. Ne renvoi pas à l'al 2 (à cause de l'astreinte) qui dit
que le juge peut, à la requête d'une partie, enjoindre à une autre de donner un
élément de preuve sous peine d'astreinte. Dommage car en // la question de
l'arbitre et de l'astreinte est réglée en doctrine ! Prononcer une astreinte est
faire usage de l'imperium (ce que l'arbitre n'a pas), mais la doctrine pense
majoritairement que l'arbitre peut quand même s'en servir.
→ Article 12 al 2 et 3. Le juge tranche le litige conformément aux règles de
droit qui lui sont applicables + amiable composition + requalification des faits.
→ Article 13 à 21. Le principe du contradictoire pour l'arbitrage (14, 15, 16, 17,
18, 19, 20 CODE DE PROCÉDURE CIVILE). Article 21 pour la conciliation
des parties. Les débats ne sont pas publics.
→ Article 23 pour la langue des parties devant l'arbitre & la situation de
handicape avec le langage des signes.
> Le renvoi sélectif au texte est un peu désuet, la doctrine a démontré qu'il
existe certes les principes directeurs du code, mais aussi depuis quelques
années de nouveaux principes directeurs du procès.
→ Ils apparaissent dans la réforme de 2011. Article 1464 « les parties et les
arbitres agissent avec célérité et loyauté ». Même si célérité fait partie du
procès équitable.
Célérité.
> Obligation de respecter une certaine efficacité temporelle. Redondant car la
célérité relève de l'essence de l'arbitrage. Par nature le délai est bref ( 6mois
dans le silence des parties ).
→ Rappelle que les parties doivent être diligentes, qu'il ne faut pas retenir les
pièces, transmettre le mémoire aux adversaires en tps utile etc.
> Pas de manœuvre dilatoire pour ne pas faire trainer la procédure.
> Ici il n'y a pas de juge de la mise en état, l'arbitre doit donc donner des dates
de remise des dossiers etc. suivant un calendrier de procédure. Peut nommer
un secrétaire arbitral pour servir d'interface entre les parties, pour contrôler
l'avancement de la procédure, un peu comme la mise en état (sans pouvoir
juridictionnel), rappel des parties etc.
> Si l'essentiel de la procédure se fait sous 3 mois, et que l'arbitre attend le
5eme mois pour rendre sa sentence, peut être déraisonnable au regard de la
procédure déjà finie. Mais si on lui a donné 6 mois c'est peut être pour une
raison. L'arbitre peut être plu rapidement diligent. Difficile à apprécier.
> Célérité imposée aux parties et aux arbitres.
> Obligation de moyen qu'il serait éventuellement possible de sanctionner.
Loyauté procédurale.
> Issu d'un concept de bonne foi. C'est la bonne foi dans la conduite de la
procédure.
> Pour les parties et pour les arbitres dans la conduite de la procédure.
> Pas de manœuvre dilatoire, produire les pièces demandées etc.
> Ne plus participer à l'arbitrage n'est pas loyal. Il faut respecter sa parole
d'engagement dans la procédure arbitrale.
> On ne peut pas s'échapper de l'arbitrage. Pas de décision par défaut.
> Loyauté dans le dialogue et débat judiciaire.
→ Tout se prépare par l'échange des mémoires, par la production des pièces
(débat probatoire), par le respect des règles procédurales. Du coup l'arbitre
doit aussi faire respecter les règles procédurales, les droits de la défense, la
contradiction, pour que les parties puissent respecter la loyauté.
On peu sanctionner le non respect du contradictoire.
> Loyauté conduit aussi au respect de la sentence arbitrale. Le procès
équitable implique la phase d'exécution du jugement (6§1). Si on estime que
les parties doivent avoir un comportement loyal, dès qu'il y a prononcé de la
sentence, la partie condamnée devrait s'exécuter sans qu'on ait besoin de se
précipiter au tribunal pour faire exequaturer la sentence.
> L'Estoppel devra être considéré comme une entorse à la loyauté. Devoir de
cohérence. Nul ne peut se contredire au détriment d'autrui. N'est pas une
règle d'arbitrage international.
> Pour ces deux principes, pas un mot sur les avocats. Sont quand même
destinataires de ces principes. Ils sont présents en toile de fond. L'avocat qui
met en œuvre des manœuvres dilatoires à la demande de son client ne risque
pas grand chose, car généralement pas de trace de cela. Mais si preuve il y a,
éventuellement sa responsabilité peut être mise en œuvre, rare.
Il s'en sort indemne en cas de déloyauté.
Pas d'arbitrage sans avocat, enfin très rare qu'ils soient abs de la procédure.
Pour certains actes d'importance, il doit avoir un pouvoir écrit de la part de son
client. Sans cela il peut engager sa responsabilité s'il agit outre ses pouvoirs.
Article 417 CODE DE PROCÉDURE CIVILE. Surtout si le client est de
mauvaise foi (déloyauté du client face à son avocat : reprocher telle ou telle
chose alors qu'on a donné son accord).
Néanmoins, l'arbitre tire toute sa légitimité de la volonté des parties. Il ne peut y avoir
d'arbitrage si les parties ne l'ont pas voulu. Dans ce contexte, l'arbitrage est aussi
contractuel.
On peut dire que l'arbitrage est un procédé juridictionnel qui naît d'une volonté
d'origine contractuelle.
N’importe qui peut être désigné comme arbitre. Article 1451 du CODE DE
PROCÉDURE CIVILE : il faut être une personne physique. Toutefois, la
convention d’arbitrage peut désigner une personne morale qui n’aurait
cependant que le pouvoir d’organiser l’arbitrage. Ex : CCI de Paris (Chambre
de commerce international = ONG internationale).
Quelles sont les qualités essentielles exigées d’un arbitre ?
Il doit s’agir d’une personne physique ayant le plein exercice de ses droits
civils. C’est une évidence. Aucune condition de moralité ou de casier judiciaire
vierge n’est requise. Il faudrait peut-être une harmonisation avec la médiation
sur ce point, encore que la moralité soit une notion très subjective.
15-20% des arbitres sont des universitaires, le reste étant des praticiens dont
la grande majorité sont des avocats.
Une qualité essentielle est l’indépendance de l’arbitre, bien qu’elle ne soit pas
énumérée dans cet article. On peut penser aux exigences de l’article 6 §1 de
la Convention européenne des droits de l’homme mais les dispositions de
cette convention ne s’appliquent pas à l’arbitrage.
L’indépendance peut conduire à l’impartialité.
On attend surtout de l’arbitre qu’il respecte une obligation d’information, plus
précisément de révélation, à l’égard des parties. Ainsi, il doit révéler les
causes de récusation qui le concernent. Il s’agit d’une obligation de résultat.
Même si ces causes de récusations ne sont qu’une supposition, l’arbitre doit
en informer les parties.
B - La mission arbitrale
La conclusion d’un contrat d’arbitre
L’arbitre n’est pas rattaché à un ordre professionnel, donc l’arbitre n’est pas
soumis à une responsabilité disciplinaire. Toutefois, certaines personnes
morales (associations classiques) pourraient voir leur responsabilité
disciplinaire engagée en théorie, en pratique ce n’est pas le cas. Il y a donc
bien une « immunité disciplinaire ».
Enfin, l’obligation de signer la sentence existe, mais elle n’est pas absolue
puisqu’elle ne s’applique que lorsqu’il n’y a qu’un seul arbitre (dans le cas où
c’est un collège d’arbitres, la sentence ne sera pas signée par un arbitre qui
n’est pas d’accord avec la solution et qui ne veut pas en être solidaire afin de
s’extraire de sa responsabilité).
L’obligation de confidentialité ne serait qu’une obligation de moyens selon
certains auteurs, cependant, on peut la considérer comme une obligation de
résultat.
Il faut noter qu’il existe souvent un collège arbitral avec une responsabilité
partagée dans sa mise en œuvre.
Enfin le centre d’institution arbitral qui organise et met en œuvre la procédure
peut commettre des fautes (gestion du dossier trop lente) et donc assume une
responsabilité.
Les arbitres peuvent payer des Dommages et Intérêts contractuels (formation
et inexécution du contrat) et délictuels (réparation de l’entier préjudice, c’est
une réparation par équivalence on parle aussi de dommage prévisible). Le
dommage est objectivement le résultat d’un fait générateur alors que le
préjudice est le ressenti de la victime donc est subjectif.
Situation dans laquelle les parties devant l’arbitre décident de mettre fin
amiablement à leur litige et demande à l’arbitre de constater leur accord par
une sentence (rappel le contrat judiciaire). Cependant aucun texte n’autorise
cette pratique en France (existe en Suisse, Afrique avec l’OHADA qui
harmonise le droit des affaires).
La convention d'arbitrage
Par coursdedroit le 19 Août 2016 à 18:47
> Pour être valide, la convention d'arbitrage doit être écrite. Aussi bien la
clause que le compromis doive être établis par écrit.
→ Avant réforme 2011, on admettait que la convention pu être conclue
verbalement.
> La convention doit permettre directement ou indirectement la désignation du
ou des arbitres. La convention peut désigner elle-même est arbitres.
> Difficulté de la clause compromissoire est qu'elle soit connue par les
intéressés, surtout quand elle figure dans un ensemble général de contrat, ou
dans des annexes, que personne ne lit.
→ Clause compromissoire par référence est prévue dans un document auquel
le contrat fait référence (Art 444CODE DE PROCÉDURE CIVILE).
Décision 1994 dit que si on n’a pas eu connaissance effective de cette clause
compromissoire par référence n'est pas opposable à celui qui ne l'a pas vu.
> Dans tous les cas, la clause compromissoire est forcément écrite.
> Une convention d'arbitrage peut résulter d'un échange d'écrits qui peut
s'inscrire dans une relation contractuelle à venir, et intégrer ensuite le contrat.
→ Article 1443 CODE DE PROCÉDURE CIVILE. Vaut aussi pour le
compromis d'arbitrage.
> Pas de forme spéciale pour ces procédés. Mais pour le fond, il faut capacité,
consentement, objet ( celui du contrat ) et cause ( illicite ou immorale ?)
l'illicéité peut être directement dans la convention d'arbitrage, par exemple
pour régler des questions dominées par l’Ordre Public.
Peut-on admettre la compétence d'un arbitre dans du droit des affaires s'il y a
un problème pénal dans l'histoire ? Peut poser un vrai problème de licéité.
→ Dans un tel cas, l'arbitre peut suspendre l'instance dans l'attente d'une
décision pénale de la question, pour ensuite revenir sur le litige.
→ Art. 1446 sur la cause illicite. Les parties peuvent compromettre même au
cours d'une instance déjà engagée devant une juridiction. Pose une question
de « licéité », car à partir du moment où l'on a saisi la sphère publique, il n'est
peut être pas très cohérent de la quitter pour la sphère privée, car nait une
suspicion de fraude.
→ pour autant, l'état lui même peut quitter l'instance pour aller vers l'arbitrage.
> Une clause compromissoire inexistante n'a pas été faite par écrit =/= clause
compromissoire nulle. Une clause nulle est réputée non écrite, et n'existera
plus en tant que tel (rétroactivement).
→ Entre la clause véritablement nulle et la cause pas tout à fait nulle, on à la
clause inapplicable ou manifestement inapplicable.
> Article 2059 et 2060 Code Civil intéressent directement l'arbitrage autour de
cette notion d'arbitrabilité.
→ article 2059 parle des droits dont les parties n'ont pas la libre disposition.
→ article 2060 évoque des matières qui intéressent l'ordre public.
→ On est au cœur de la problématique de l'arbitrabilité objective. Si on exclue
l'arbitrage pour toutes les matières qui touchent l'Ordre Public, alors il n'y a
plus jamais d'arbitrage. Formule restrictive de cet article.
Tout le monde s'accorde à dire que si on se sert de l’Ordre Public pour exclure
l'arbitrage, ce n'est pas praticable et tout le monde a tendance à exclure cet
article.
> En droit de la consommation, on imagine mal que dans le CGV il y ait des
conventions d'arbitrages. Impossible d'imposer l'arbitrage.
Mais on peut retrouver l'arbitrage à la sortie de la relation
consommateur/professionnel.
> Pour les Personnes Morales de droit privé, grande facilité à participer à de
l'arbitrage, principalement les sociétés professionnelles. Mais la société civile
immobilière, qui n'a pas d'activité professionnelle ou les associations à but non
lucratif, n'ont pas d'accès à l'arbitrage en tant que tel ou au moins aux clauses
compromissoire. Par contre, en cas d'activité professionnelle, il est possible
d'inclure une clause d'arbitrage dans les statuts.
→ La validité d'une clause compromissoire est subordonné à ce que cette
clause soit relative à une activité professionnelle.
> Les Personnes Morales de droit public doivent recevoir une autorisation
spécifique par un texte, n'ont pas un accès direct à l'arbitrage.
Pouvoir.
> Principalement pour les personnes morales.
C'est celui qui représente la société à l'égard des tiers et en justice qui à
pouvoir d'aller en arbitrage.
> C'est les statuts qui désignent les représentants de la société allant en
arbitrage.
Selon 1165 Code Civil. Les effets de la convention d’arbitrage seraient limités
au cercle des signataires de la convention. Mais cela n’est pas tout à fait vrai
dans les faits.
Très souvent, la clause compromissoire va circuler.
Par exemple, un droit de créance contenu dans le contrat peut être cédé : la
convention d’arbitrage est-elle cédée avec la créance ? C’est souhaitable en
cas de litige, car la clause ne serait plus efficace si la clause est cédée à un
tiers. Mais le problème est que la clause a été signée par les contractants du
départ, alors que le tiers n’a jamais signé la clause même si on lui cède la
créance.
C’est le problème de la transmission.
L'arbitrage
Par coursdedroit le 19 Août 2016 à 18:24
A – L'arbitrage et l'expertise.
> A l'étranger, l'arbitre n'est pas forcément un arbitre, peut se rapprocher de
l'expert.
> En droit interne, il y a parfois eu des confusions entre les deux notions.
→ La vrai différence se trouve dans le travail de l'arbitre, qui est un vrai travail
juridictionnel, c à dire qu'il va appliquer des règles de droit, au contraire de
l'expert.
> A l'étranger, certains experts émettent des avis juridiques. Les notions se
confondent vu d'ici.
> L'arbitre peut être amiable compositeur, sans appliquer de règles de droit.
Mais il décide quand même, et met fin au litige.
> L'arbitrage forcé est une sorte de juridiction étatique par destination.
> Aux USA, il y a une forme « d'arbitrage non obligatoire »
« L'arbitrage international a pour objet le règlement des litiges entre Etats par
les juges de leur choix et sur la base du respect du droit. Le recours à
l'arbitrage implique l'engagement de se soumettre de bonne foi à la sentence
». L'article 37 de la convention pour le règlement pacifique des conflits
internationaux, signé à La Haye en 1907, vient donner la définition de
l'arbitrage :
À la lecture de cet article il apparaît clairement que la libre volonté des Etats
intéressés est primordiale. Le recours à l'arbitrage dépendra donc de cette
volonté, d'autant plus que les parties auront libre choix sur la composition de
l'organe arbitral, sa compétence et l'objet du litige qui lui sera soumis.
L'Histoire montre que l'arbitrage, en tant que règlement pacifique des
différends, est surtout concentré sur la délimitation territoriale maritime (par
exemple l’Independence des Etats-Unis). Ce mode de juridiction est donc
fondé sur la libre volonté étatique. Pourtant, certains Etats l'appréhendent
comme une atteinte à leur souveraineté. Qu'en est-il réellement ?
L'évolution historique de l'arbitrage montre une certaine fluctuation de l'intérêt
des Etats à y recourir, bien qu'il faille noter un véritable regain actuel en la
matière. Il faut donc s'interroger sur la place de l'arbitrage dans la société
internationale : comment l'arbitrage existe-t-il en Droit International
Contemporain ?
Tout l'enjeu de la problématique réside dans l'intérêt que les Etats portent à
cette institution, car il ne faut pas oublier que « la Cour Internationale de
Justice constitue l'organe judiciaire principal des Nations unies », comme
indiqué dans la Charte des Nations unies. Il est donc primordial de voir en
quoi l'arbitrage est une juridiction à la portée grandissante dans le Droit
International Contemporain, après avoir abordé l'idée que l'arbitrage est une
juridiction fondée sur la libre volonté des Etats.
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