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Le transport diffusif : la loi de Fick

La diffusion est le phénomène de transport de matière incontournable comme l'est la


conduction et l'écoulement visqueux en transfert de matière et mécanique des fluides
respectivement. La diffusion est le mécanisme de transport des zones concentrées en
matière vers les zones moins concentrées. Il y a donc diffusion dès qu'il y a différence
de concentration. C'est un phénomène spontané et inévitable (phénomène dispersif)
conduisant à un équilibre. La cinétique du phénomène est quantifiée par la diffusivité ou
coefficient de diffusion. Le flux de matière engendré par ce phénomène de transport est
d'après la loi de Fick proportionnel au gradient de concentration par l'intermédiaire du
coefficient de diffusivité :

Exemple :Valeurs de coefficient de diffusion

Ordre de grandeur des coefficients de diffusion

Complément :Explication physique du phénomène

Physiquement, la diffusion reflète le « mélange


« ayant lieu entre molécules du à l'inévitable
agitation thermique moléculaire. Dans un
liquide, les molécules sont condensées et donc
proches les unes des autres. Dès qu'une
molécule s'éloigne de sa position les
interactions avec ses voisines ont tendance à la
ramener à sa position initiale. Cependant, une
certaine concordance dans les déplacements
peut entraîner un changement de position «
Déplacement d'un soluté par
mélange » entre molécules : la diffusion. Ainsi, diffusion Brownienne sur le
à 20°C, par diffusion une molécule d'eau se principe de la marche au hasard.
déplace en moyenne de 0,3 mm de sa position
initiale au bout de 1
minute : . Cette
distance, l, est doublée à 50°C et est toujours
proportionnelle à la racine du temps. Une
molécule d'air à 20°C s'éloigne de sa position
d'équilibre en moyenne de 4,6 cm en 1 minute
ce qui souligne la différence de liberté de
mouvement dans un gaz et un liquide.
Si on place des molécules ou des particules (inférieure à 1 micromètre) dans ce
mélange agité de molécules, les chocs désordonnés des molécules environnantes
provoque le déplacement irrégulier et incessant des molécules ou des particules :
le mouvement Brownien. Ainsi une particule de 0.5 mm de diamètre dans l'eau se
déplace de sa position initiale de x mm en 1 minute en moyenne

La transformation de la matière : la
réaction chimique
La réaction est un mécanisme de consommation ou de production de la matière et va
donc agir au niveau du transfert de la matière. Deux types de réaction peuvent avoir
lieu dans un système :

La réaction homogène
Cette réaction a lieu en phase liquide et la vitesse de réaction s'écrit :

où n=cV est le nombre de moles de l'espèce considéré. En général, la vitesse de


réaction (ordre 1 ci-dessous) peut être une fonction plus complexe de la concentration
en espèce. Dans le cas d'une cinétique d'ordre 1, la constante de vitesse est exprimée
en s-1.

La réaction hétérogène
Pour cette réaction qui a lieu sur une interface, on se réfère à la surface de l'interface et
la vitesse de réaction s'écrit :

Dans le cas d'une cinétique d'ordre 1, la constante de vitesse est exprimée en m.s-1

Bilan matière
Il est possible de définir la concentration ainsi que le flux de matière en établissant un
bilan sur la matière prenant en compte les mécanismes de transport présentés dans la
section de cours précédente. Lorsque dans la concentration varie dans le système
étudié, il est nécessaire d'effectuer un bilan différentiel (c'est à dire sur un élément de
volume) puis d'appliquer le bilan sur l'ensemble du système (en intégrant l'équation
différentielle dans le temps et/ou l'espace du système étudié).

Pour simplifier, nous établirons ici le bilan


matière en coordonnées rectilignes et dans une
direction. Le bilan massique effectué sur un
élément de volume dV de section S et de
longueur dx et pendant une unité de temps dt
satisfait la conservation de la matière : la
quantité de matière qui s'accumule dans l'élément
de volume est égale au flux de matière entrant
moins le flux de matière sortant + ou - un terme Elément de volume
source (c'est à dire une consommation ou
production de matière dans l'élément) :
Ce bilan conduit ainsi à une équation différentielle aussi appelée "équation de
continuité". Sous une forme générale applicable quelque soit la géométrie du problème,
l'équation de continuité s'écrit :

Pour résoudre le système, il est ensuite nécessaire d'expliciter le flux de matière qui
peut être :
 diffusif
 convectif
 mixte c'est à dire associant diffusion et convection
Ces écritures permettent de résoudre le problème et de déterminer les grandeurs
(concentration, flux de matière) dans le système. Des exemples de résolution sont
donnés dans les sections suivantes.

Méthode :Expertise et résolution d'un problème

Pour expertiser un problème, il faut donc


répondre à 5 questions :
 les coordonnées ?
 le nombre de direction(s) étudié(es) ?
 le régime permanent (l'accumulation
est nulle) ou transitoire ?
 l'absence (r=0) ou présence du terme
Expertise du problème source ?
 le type de phénomène de transport,
j= ?
La réponse à ces questions permet de
poser correctement l'équation
différentielle qui sera résolue en
appliquant des conditions limites et/ou
initiales.
Les conditions limites doivent représenter le physiquement problème. Plusieurs
types de conditions limites (à une position donnée) ou initiales (à un temps donné)
peuvent être utilisées dont les principales sont:
 un flux de matière connu j= ?

 une concentration connue c= ?

 une symétrie dans le système (par exemple dc/dx=0 au centre d'un tube)

 une contrainte physique (par exemple la concentration non ∞)

 Transfert diffusif en régime


permanent
Considérons le cas le plus simple pour commencer : c'est à
dire un transfert diffusif en régime permanent en absence de
terme source et en coordonnées rectilignes (nous
généraliserons aux autres géométries à la fin de cette partie).
Dans ce cas particulier, l'équation de continuité s'écrit :
dj/dx=0
Ceci correspond à un flux de matière constant et donc pour Expertise
un transfert diffusif à dc/dx=constante : le profil de
concentration de concentration est donc linéaire.

 Exemple :

Vous pourriez mettre en évidence ce type de transfert en


réalisant l'expérience suivante. Deux compartiments sont
séparées par un fritté (matériaux poreux) ayant une épaisseur e
de 5 mm. Le fritté sépare le compartiment de gauche contenant
une solution concentrée (1 g/L) du compartiment de droite Diffusion à
(sans soluté). Si la hauteur des solutions dans les deux travers un
compartiments est strictement égale, il n'y pas de convection du fritté
liquide et le soluté va être transféré de gauche à droite par pure
diffusion (coefficient de diffusion du soluté dans le fritté,
D=10-9 m2/s).

 Si les compartiments sont suffisamment grand (ou si le temps pendant lequel


on étudie le transfert est suffisamment court), la concentration en soluté dans
les compartiments ne varie pas dans le temps : on est en régime permanent.
L'écriture de l'équation de continuité dans le fritté conduit (voir ci-dessus) à
déterminer que le profil de concentration en soluté dans le fritté est linéaire.
En considérant que la concentration est respectivement ci et ce pour le
compartiment de gauche et de droite, on peut écrire que :


 Evolution de la concentration en soluté dans le fritté
 Le flux de matière s'écrit alors :


 Pour les données ci-dessus, le flux de matière est donc de .... Attention
cependant au fait qu'au cours du temps ci va diminuer et ce va augmenter : le
flux de matière va donc diminuer. Il est nécessaire pour traiter
rigoureusement le problème de considérer une succession de régime
permanent au cours du temps avec un modèle pseudo-stationnaire (à voir en
TP).
 Complément :
 Il est possible de généraliser les expressions du flux de matière est utilisant la
notion de résistance au transfert de matière, Rtdm. Le produit du flux
matière, N et de la surface pour le transfert S (ce produit correspond au
"débit de matière" en kg ou en mol par secondes) s'écrit :


 Cette relation est analogue avec la relation décrivant le transfert d'électron (le
courant électrique, I) dans une résistance électrique (R) sous l'effet d'une
différence de potentiel (ΔU) : I=ΔU/R. Il s'agit en effet dans le cas du
transfert de matière du transfert de matière dans un milieu offrant une
résistance sous d'une différence de concentration : la différence de
concentration est le potentiel à transférer la matière. De façon générale, la
résistance du transfert de matière s'écrit :

où e est l'épaisseur du matériau et A est une surface


caractéristique du transfert.
On peut démontrer, en résolvant l'équation de continuité
pour les différentes géométries, que les valeurs de A et e
sont les suivantes : Géométries
cylindriques et
sphériques

 Transfert diffusif en régime transitoire

Si l'on considère un transfert en coordonnées


rectilignes, en régime transitoire, en l'absence
de terme source, l'équation de continuité
s"écrit :

Expertise du problème


 Si le transfert est diffusif, ceci conduit à l'équation différentielle partielle :

Transfert mixte en régime


permanent : mise en évidence de


la couche limite de diffusion
 Considérons le transfert d'un soluté en écoulement au dessus d'une plaque
soluble : par exemple l'écoulement d'eau au dessus d'un morceau de sucre !
 Dans ce cas, les coordonnées sont rectilignes, il y a absence de terme source, le
régime est permanent mais le transfert est mixte c'est à dire à la fois diffusif (des
zones concentrées en sucre à la surface du morceau vers les zones à concentration
faible en solution) et convectif (l'écoulement du fluide transporte la solution
sucrée). L'équation de continuité s'écrit alors :


 Couches limites hydrodynamique et massique


 On peut considérer que le transfert selon x essentiellement convectif (dans le sens
de l'écoulement le transport par convection est bien plius grand que le transfert
diffusif) et le transfert selon y essentiellement diffusif (la vitesse perpendiculaire à
la plaque peut être négligée).


 La résolution numérique de cette équation (ou une solution analytique après un
certain nombre d'hypothèse) permet de mettre en évidence une couche de liquide
près de l'interface dans laquelle la concentration est différente (dans le cas ci-
dessus supérieure) à la concentration de la solution balayant la surface.
 On définit ainsi (de la même façon que pour la couche limite hydrodynamique) une
couche limite de diffusion (ou couche limite massique) dans laquelle la
concentration est différente de la concentration en solution : c'est une zone où la
concentration massique est perturbée par la présence de l'interface. Cette
épaisseur est notée δD.
 On peut démontrer que cette épaisseur de couche limite se relie à l'épaisseur de
couche limite hydrodynamique, δH, selon :

 Rapportez vous à la section "mécanique des fluides" pour l'estimation de δH.
 Attention :
 Il faut noter que cette équation permet seulement d'estimer l'épaisseur de la
couche limite sur une plaque. Pour d'autres géométries, il sera nécessaire
d'utiliser des corrélations qui seront abordées dans la section suivante.
 Fondamental :
 Il est important à ce niveau de noter que l'épaisseur de la couche limite de
diffusion est, tout comme l'épaisseur de la couche limite hydrodynamique, liée
à la vitesse de l'écoulement sur la plaque. Une augmentation de la vitesse
d'écoulement conduit à une réduction de l'épaisseur de la couche
limite qui a pour conséquence d'augmenter l'intensité du transfert.
En effet, la diminution de l'épaisseur de la couche entraîne une augmentation
du gradient de concentration et les transferts sont d'autant plus grand que le
gradient est grand (revoir la loi de Fick). Cet effet est explicité par le biais
d'un coefficient de transfert de matière dans les sections suivantes.
 Remarque :
 Le transfert de matière à une interface et en présence d'un écoulement est un
cas très fréquent dans les processus de transfert. Ceci a conduit à développer
des outils pour appréhender d'une façon simplifiée ce type de transfert. Le
coefficient de transfert de matière qui sera abordé dans le chapitre suivant est
un de ces outils.

 Introduction
 Les transferts ont souvent lieu à une interface : l'interface peut être
chimiquement réactive (électrode en électrochimie, catalyseur,
adsorbant ...) ou aussi être physiquement responsable d'une libération
de matière (solubilisation, évaporation...) où d'une consommation
(absorption, condensation...). Afin que le transfert dans un tel
processus ou procédés soit important, l'interface est souvent balayée
par un écoulement. Le transfert est alors mixte : il fait appel à la fois
à des mécanismes de transport convectif et diffusif. C'est ainsi ce qui
se passe au niveau poumon lorsque vous lisez ce cours : l'oxygène est
à la fois transférée par diffusion dans la paroi alvéo-capillaire puis
par un transfert convectif et diffusif à l'interface de la paroi vers le
sang. L'exercice à la fin de cette activité permet d'en prendre la
mesure et de noter que pour l'oxygénation c'est le transfert à
l'interface qui est limitant.

 Coefficient de transfert de
matière
 Définition :
 A une interface, le flux de transfert de matière peut s'écrire :


 où k est le coefficient de transfert de matière (en m/s) et Δc est la différence
de concentration entre la solution s'écoulant sur la surface et la concentration
dans la solution à la surface de l'interface. Le coefficient de transfert de
matière est ainsi un outil simple à utiliser pour décrire le transfert à une
interface.
 Remarque :
 Afin d'écrire Δc correctement et ne pas commettre d'erreur de signe, on peut
suivre la règle suivante. Δc s'écrit comme la différence entre la concentration
en amont et la concentration en aval en considérant que le sens de la
direction fixée dans le problème va de l'amont à l'aval.
 Par exemple, pour le problème ci-dessous, le flux de matière s'écrit :


 Sens du flux de matière
 Notez que si c0 est supérieur à ci, le flux de matière est positif et car dans le
sens de la direction de l'étude. Si ce sens partez de l'interface vers la solution,
l'application de la règle ci-dessus conduirait à écrire j=k(ci-c0) et donc à
trouver un flux négatif.
 Complément :Modèle du film
 Il est possible de relier le coefficient de transfert de matière à l'épaisseur de la
couche limite de diffusion par l'intermédiaire du modèle du film. Ce modèle
considère que le profil de concentration dans la couche limite est linéaire et
que le transfert dans la couche limite est essentiellement diffusif. Ces
hypothèses conduisent à écrire le flux de matière comme :



 Modèle du film
 Par analogie avec la définition du coefficient de matière, il est donc possible
de relier par le modèle du film le coefficient de transfert de matière à
l'épaisseur de la couche limite :

 Corrélations pour l'estimation du


coefficient de transfert de
matière
 Le coefficient de transfert de matière est fonction du coefficient de diffusion, de la
viscosité et de la masse volumique de la solution, d'une dimension caractéristique
de l'écoulement et de la vitesse du fluide. On peut démontrer par une analyse
dimensionnelle que les relations entre ces différentes grandeurs peuvent s'écrire
sous la forme de relations entre seulement trois nombres sans dimensions :


 Nombres sans dimensions relatifs au transfert de matière
 Ces corrélations entre ces nombres sans dimensions (ou corrélations
adimensionnelles) permet de calculer le nombre de Sherwood en fonction des
conditions opératoires c'est à dire de l'hydrodynamique, Re, et les propriétés de la
solution, Sc. L'obtention du nombre de Sherwood permet alors d'estimer le
coefficient de transfert de matière k (ou l'épaisseur de couche limite de diffusion
en appliquant le modèle du film). Différentes corrélations existent selon la
géométrie du transfert et le régime d'écoulement.
 Corrélations pour le transfert de matière sur les parois d'une conduite
 g

 Corrélations pour le transfert de matière sur les parois d'une sphère


 Corrélations pour le transfert de matière sur les parois d'un disque tournant


 où w est la fréquence de radiation du disque en rad.s-1. Cette équation est
beaucoup utiliser sous le nom d'équation de Levich pour interpréter les résultats
obtenues en électrochimie avec les électrodes à disque tournant.

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