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puisant instrument de
la politique d’pays »
LAAMOUMRI Fahd
2314
Plan :
INTRODUCTION
CONCLUSION
Synthèse
L’histoire de la monnaie est marqué par plusieurs type de monnaie qui se substituent les
unes aux autres. Tous les peuples du monde utilisent une monnaie mais, il est peut être
difficile de croire qu’à un moment donné cette monnaie peut être une barre de sel, du
poisson séché ou un coquillage. En fait, ce système de monnaie n’a de sens que dans un
système où il se limite à être le témoin d’un échange.
Face a la variété des tâches et la nécessaire division du travail en société ont engendré la
naissance d’un système de « troc » permettant à chacun d’obtenir ce qu’il ne produit pas lui-
même, c’est le développement de ce système qui a donné naissance au système monétaire
basé sur l’utilisation d’un instrument de paiement qui est la « monnaie ». Au niveau de
définition on ne peut jamais définir la monnaie d’une manière parfaite, il ya toujours des
nuances au niveau de sa signification, mais d’une manière courante La monnaie peut être
définie comme un moyen de paiement accepté par tous pour effectuer des règlements sur le
marché des biens et services et pour régler définitivement des dettes.
De ces formes on peut citer trois principales formes de monnaie, la monnaie manuelle; la
monnaie scripturale; la quasi-monnaie. La monnaie fiduciaire circule par le transfert d’une
un marceau de papier ou d’un jeton. Elle comporte deux formes à savoir, le billet de
banque et la monnaie divisionnaire. La monnaie scripturale s’agit d’une écriture dans les
livres des banques sous forme d’une ouverture de compte à un client donnant naissance à
un dépôt qui est une reconnaissance de dette de la banque en vers sont titulaire. Cette
monnaie sert à payer les créanciers de la banque et le transfert d’un compte à un autre… de
ces formes on distingue, le chèque, l’ordre de virement, les prélèvements automatiques, la
lettre de change, le billet à ordre, le titre interbancaire de paiement, les cartes prépayées, la
monnaie logicielle, etc. La quasi-monnaie est une forme de monnaie qui n’est pas utilisée
comme moyen de paiement de manière immédiate mais qui nécessite une transformation
préalable en billets ou en compte à vue.
Les fonctions de la monnaie se distinguent comme suit, une fonction d’unité de
compte qui permet d’exprimer la valeur de tous les biens et services dans une unité
commune ; une fonction d’intermédiaire des échanges qui permet à chaque individu de
vendre ce qu’il veut pour acheter ce qu’il veut sans avoir besoin de chercher qui veut
échanger le produit qu’il a avec celui qu’il veut ; et une fonction de réserve des valeurs qui
affirme que grâce à la monnaie, on peut garder les revenus d’une vente pour faire un achat
ultérieur.
La politique monétaire est l’ensemble des mesures qui sont destinées à agir sur les
conditions du financement de l’économie, elle est l’action par laquelle les autorités
monétaires en particulier la banque centrale agis sur l’offre de monnaie dans le but
d’atteindre les objectifs de la politique économique qui sont la croissance, le plein emploi, la
stabilité des prix et l’équilibre extérieurs.
La politique monétaire ne peut pas agir directement sur ces objectifs. En revanche, elle
peut agir efficacement sur certaines variables de l’économie qui elles-mêmes influencent les
objectifs de croissance et de stabilité des prix. Ces variables comme la masse monétaire par
exemple, sont appelées des « Objectifs intermédiaires », Ces objectifs intermédiaires sont
les objectifs quantitatifs, les objectifs de taux d’intérêt et les objectifs de change. Les
objectifs quantitatifs portent sur l’évolution des agrégats monétaires, c’est-à-dire sur les
différents indicateurs de la masse monétaire en circulation dans l’économie. L’objectif
consiste, à fixer un taux de croissance pour l’augmentation annuelle de la masse monétaire.
Les objectifs de taux d’intérêt amènent les autorités monétaires à fixer un niveau
souhaitable pour les taux d’intérêt. Elles ne peuvent pas évidemment déterminer un taux
précis car c’est selon l’offre et de la demande de monnaie que ont déduit ce niveau des taux.
Les objectifs de change ont pris depuis quelques années une place très importante. Les
autorités monétaires peuvent utiliser les instruments monétaires pour atteindre un certain
niveau du taux de change de la monnaie nationale sur le marché des changes. Un pays peut
rechercher une dépréciation de sa monnaie pour relancer ses exportations ou, au contraire,
une appréciation de sa monnaie. Cette politique de maîtrise du taux de change peut
d’ailleurs s’inscrire parfois dans un contexte de changes fixes ou d’accords de change.
L’adoption d’un agrégat monétaire comme objectif intermédiaire trouve sa justification dans
le fait, que les autorités monétaires à travers les instruments dont elles disposent peuvent
agir sur la création monétaire d’un part et d’autre part la variation de l’offre de monnaie n’a
impact à long terme que sur l’inflation.
Les instruments de la politique monétaire sont les techniques utilisées par les banques
centrales pour atteindre les objectifs intermédiaires qu’elles se sont fixés. Ils sont
généralement distingués en instruments directs et en instruments indirects.
Les instruments dits indirects recouvrent la technique de l’escompte, ont trouvent parmi ces
instruments. L’opération d’open market qui est définie comme l’opération qui consiste pour
la Banque centrale à acheter ou à vendre des titres, La plus ou moins grande disponibilité de
la liquidité bancaire, modifie le comportement de ces institutions en matière d’allocation de
nouveaux crédits. La Banque centrale ne peut pas agir directement sur la monnaie
scripturale. Cette dernière est indirectement maîtrisée.
La variation des réserves obligatoires (taux, assiette, modalité de constitution des réserves),
En matière de politique monétaire, cette technique a un double objectif. Le premier est de
faciliter la régulation de la liquidité sur le marché monétaire, le second est de freiner le
processus de création de la monnaie scripturale.
Les techniques directes de contrôle des statistiques monétaires sont mieux appropriées aux
économies d’endettement, elle vise à influencer directement, les emplois du système
bancaire. L’encadrement du crédit est l’opération qui consiste pour la Banque centrale à
maîtriser la croissance du crédit accordé à l’économie d’une période à une autre. Il s’agit
pour les autorités monétaires de fixer périodiquement (tous les mois) un taux de progression
des crédits par rapport à la période précédente (le mois précédent). Ce taux est différent
selon la banque concernée.
La sélectivité du crédit a été définie comme la technique qui consiste à orienter les crédits
vers certains secteurs, certains entrepreneurs dits privilégiés. Elle a été utilisée pour des
raisons conjoncturelles (circonscrire l’inflation dans certains secteur) ou structurelles.