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I.

Didactique des langues et TIC


L’expression Didactique des Langues Étrangères (DLE) a succédé au milieu des années
1970 à l’ancienne dénomination Pédagogie des langues.
Quelle différence existe-t-il entre ces notions ? La réponse est claire, le didacticien
regarde l’apprenant à travers l’objet d’apprentissage. Le pédagogue regarde l’objet
d’apprentissage à travers l’apprenant.

L’une des raisons expliquant la difficulté de définir précisément le concept de didactique


tient dans sa nature même :
 Quel(s) champ(s) disciplinaire(s) la didactique des langues recouvre-t-elle,

 Quel est son degré d’autonomie par rapport à des disciplines voisines,

 A-t-elle une place originale dans les sciences humaines, constitue-t-elle une
discipline scientifique autonome ?

La didactique, c'est la science qui a pour objet l’étude des méthodes et des théories de
l’enseignement.

La didactique du FLE n’est pas une discipline autonome. Elle est au carrefour d’un
l’ensemble de disciplines dites de référence.

Le triangle pédagogique
La didactique comporte deux volets, l’un théorique et l’autre pratique, les deux volets
s’alimentant mutuellement :

Sur le plan théorique, le didacticien identifie, définit et élabore les principaux concepts,
les modèles et méthodes d’enseignement et d’apprentissage. Il transpose les savoirs
savants en contenus à enseigner.
Sur le plan pratique, le didacticien planifie des unités d’enseignement/apprentissage à
partir des programmes d’études, conçoit des stratégies d’enseignement, développe du
matériel didactique et des méthodes d’évaluation.

Ainsi, les principaux domaines de la didactique générale sont : l’étude de l’enseignement


(relations entre élèves et enseignant), l’étude de l’apprentissage (relations entre élèves et
contenu), et l’étude du curriculum (relations entre enseignant et contenu), ainsi que les
interrelations entre ces trois domaines.

Modèle d'ergonomie didactique


L’ergonomie didactique est une approche théorique de l’intégration technologique dans
la situation d’apprentissage. Elle vise l’étroite relation entre la technologie, ses
utilisateurs et l’objectif recherché (l’acquisition de nouveaux savoirs et savoir-faire). À
partir des pôles de référence de la didactique, elle va décrire les interactions à l’œuvre
dans l’enseignement/apprentissage des langues médiatisé par ordinateur, ou quelconque
artefact.
Ilustración 1 Modèle d'ergonomie didactique (Bertin, 2001 ; Bertin et al., 2010) visant à représenter le dispositif de
formation médiatisé par la technologie de manière holistique

Ici Bertin reprend l’outil ordinateur comme technologie, soit l’utilisation de plateforme
de type Moodle ou Edmodo. Ce modèle d’ergonomie s'appuie sur une vision
socioconstructiviste de l'apprentissage dans laquelle la tâche est censée faire émerger une
activité langagière authentique à travers des interactions sociales entre tous les acteurs. À
la centration classique sur l'enseignant (teacher-centred), sur l'apprenant (learner-
centred) ou sur le processus d'apprentissage (learning-centred) se substitue une
focalisation sur la relation "langue-contexte-enseignant-technologie-apprenant", qui
forme la colonne vertébrale du dispositif.

Elle considère que l’ordinateur constitue le centre d’un environnement


d’apprentissage virtuel, inséré dans l’environnement réel au sein duquel évolue
l’apprenant, et qui regroupe enseignant, supports pédagogiques, pairs… Émerge
ainsi un véritable système Hommes-Machine dont il convient de comprendre le
fonctionnement. (Bertin, 2003).

Le recours à la technologie en salle de classe se justifie donc en fonction :


- de sa nature,
- de ce qu’il peut apporter de nouveaux au processus d’apprentissage,
- de ce qu’il peut apporter de mieux au processus d’apprentissage.

Attention, il serait inutile d’utiliser un outils technologique ou se tourner vers l’internet


seulement parcequ’il facilite les échanges et partages d’informations ou parce qu’il est
une mode qui, selon les expert, renforce la participation, le motivation de l’apprenant. Il
convient donc d’analyser, de comprendre, tout au moins, comment se réalise le transfert
vers ces outils.

La relation pédagogique entre la langue, l’enseignant, l’outils technologique et


l’apprenant est constitué de trois sous-systèmes que Bertin (2003) expliquent
parfaitement.

La relation enseignant-langue-outils détermine les conditions de création du matériel


pédagogique qui dépendra de la nature de la langue d’enseignement, des contraintes
technologiques (choix des outils) et de la qualité de cet outils (utilité pédagogique de
l’outils).

Ilustración 2 Sous-système enseignant-langue-ordinateur (Bertin, 2003)

La relation apprenant-langue-outils correspond à la prise en main par l’apprenant des


technologies, des outils et actualisé par celui-ci par son interaction avec ce dernier.
Ilustración 3 Sous-système apprenant-langue-ordinateur (Bertin, 2003)

La dernière relation est la relation enseignant-outils-apprenant. Il s’agit de la capacité


de l’outils à enregistrer les actions de l’apprenant ou à transmettre des résultats à
l’enseignant.

La valeur ajoutée des TIC


Les bénéfices sont nombreux, pour peu, qu’en tant qu’enseignant, on soit capable de
redéfinir nos pratiques et pas seulement utilisé l’outils comme substitution.

Bénéfices :
 Offre des cours modulables qui couvrent les dimensions clés de l’apprentissage du
français et les thèmes variés en langue générale et surtout celle de la civilisation ;
 Diversification : on pourra avoir plusieurs situations et plusieurs supports qui nous
permettra d’individualiser davantage ;
 Développement du potentiel créatif de l’apprenant ;
 Classe inversée : l’apprenant produit et ensuite ce produit final est utilisé en cours.
 D’un point de vue du temps pédagogique : lorsqu’un élève est amené à une écoute
active (par son propre outils), toutes les formes de sa mémoire sont mobilisées ;
 Côté ludique
 Changement du statut de l’erreur « je n’y suis pas arrivé, je recommence ».

Quels outils ?
Il existe une variété d’outils mais il faut néanmoins les différenciers dans la mesure où
l’identification des outils qui serviront à mieux maitriser la demande du travail des
apprenants, ce qu’il en fera et comment il sera évaluer est indispensable. Il existe
différents types d’outils :
- Outils autonomes : tablettes, smartphones, ordinateurs portables
- Outils de mutualisation : collaboration
- Logiciels
- Outils en ligne : médias, etc.

Voici une liste non exhaustive d’outils a utiliser en classe :

 Des outils de production d'une carte heuristique


La carte heuristique (ou "carte mentale", ou "carte d'organisation des idées") est un outil
d'usage individuel ou collectif, utile à la prise de notes, la recherche d'idées,
l'élaboration d'un plan, le classement et la présentation de données. C'est un outil
intéressant pour la classe : prise en main facile, affichages, etc

 Des outils de production audio

Utiliser des ressources sonores en situation d'écoute ou produire des sons, des discours,
des montages sonores, avec des tablettes, des smartphones, autant de pistes d'activités
intéressantes à connaître.

 Des outils de production vidéo


Du simple enregistreur d'écran au logiciel de montage ou de création d'animations, la
palette des outils pour créer de l'image animée est large.

 Des outils collaboratifs


Les outils d'écriture en mode collaboratif, les outils de création de murs virtuels (pour le
stockage et le partage de ressources) sont particulièrement adaptés aux fonctionnements
des nouveaux dispositifs comme la classe inversée : mise en œuvre du travail à distance,
travaux de groupes, échanges entre pairs, communication. Les blogs sont aussi très à la
mode.

 Des outils de création de formulaires


Ces outils permettent de réaliser des questionnaires partageables en ligne et de collecter
les résultats pour analyse.

 Des outils de présentation en ligne


Ces outils permettent de réaliser des présentations avec textes, images, sons, vidéos, etc.
et de les diffuser en ligne.
 Des outils d'annotation de vidéos
Ces outils permettent d'intégrer des titres, des notes... à des vidéos existantes.

II. Qu’est ce que la classe inversée ?

La place de plus en plus importante des technologies nous permet, en tant qu’enseignant,
de mettre en place des méthodologies diverses, dont la classe inversée.
1. Pour mieux comprendre ce qu’est la classe inversée, visionnez la vidéo de
CANOPÉ : https://youtu.be/uLKmLDrGyjw
2. La pédagogie inversée selon Carole Christophe : https://youtu.be/a4gs7QOGHZo

Bibliographie
Barbot, M.-J. 2008. « L’autonomie par les Tic ? Obstacles à surmonter et conditions pour
son réinvestissement tout au long de la vie. Mobilités virtuelles et mobilités
géographiques ». In Piccardo, E., G.-L. Baron & A. Gohard-
Radenkovic. L’apprenTICEage : problèmes, enjeux et perspectives, Synergies. Cracovie,
161-173.
Bertin, J.-C. (2003). « L’ergonomie didactique face au défi de la formation ouverte et à
distance », ASp [En ligne], 41-42, mis en ligne le 24 avril 2010. URL :
http://asp.revues.org/1163 ; DOI : 10.4000/asp.1163

Bertin, J.-C. (dir.) 2011. Les enjeux des TIC en matière de formation 2008-2011. Rapport
PPF. Université Le Havre.

Macré, Nicola. (2015) Situation paradoxale ou catch 22 : le cas d’un dispositif hybride
mis en place pour des étudiants LANSAD de niveau A2/B1 en anglais en première année
d’université. Recherche et pratiques pédagogiques en langues de spécialité - Cahiers de
l APLIUT. DOI: 10.4000/apliut.5053

Pothier, Maguy. 2003. Multimédias, dispositifs d’apprentissage et acquisition des


langues. Paris : Ophrys.

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