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© ilandy Tour

N U M É R O 1 A V R I L 2 0 1 0

UNE
PUBLICATION DU Message du Coordonnateur Résident
SYSTÈME DES
NATIONS UNIES pour suivre et apprécier les l’égalité des sexes et l’autonomisation
À MADAGASCAR évolutions actuelles des diffé- des femmes » pour lequel plusieurs
rents indicateurs liés aux 08 actions de sensibilisation ont été ini-
OMDs et en faire l’analyse ; elle tiées, notamment en relation avec la
procèdera à l’approfondisse- revue de Beijing @15.
DANS CE ment des facteurs structurels et Comme le pays traverse une crise
NUMÉRO : conjoncturels qui bloquent politico-économique avec des impacts
l’avancement vers la réalisation certains sur les conditions de vie de la
des objectifs, de manière à pou- population et la non réalisation de ses
Editorial du 1 voir affiner les perspectives et à droits humains, les agences opération-
CR choisir les réponses les mieux nelles se focalisent sur des actions qui
appropriées si l’on souhaite que devraient soulager immédiatement les
le pays garde au moins les ac- franges de populations les plus vulné-
Focus 1/ quis, et si possible s’approcher rables des séquelles des crises. Il s’agit
Beijing@15 5 Chers Lecteurs, des OMDs en 2015. d’adopter des solutions novatrices qui
C’est avec plaisir que je vous A travers l’ONU Flash et les garantissent leur accès aux services
annonce la reprise de l’ONU autres supports de communica- sociaux de base tels que la santé, la
BM: Vers un 5 Flash, ce bulletin périodique qui tion mis en place par le SNU à nutrition, l’éducation… tout en facili-
agenda de vous tient informés des actions Madagascar, nous tenterons de tant la fourniture d’intrants pour évi-
relance éco- que le système des Nations partager avec vous les informa- ter l’effondrement du système de
nomique à Unies à Madagascar a réalisées tions afférentes à ces analyses production, notamment agricole, qui
Madagascar de manière collective au cours et les actions que les agences reste le secteur qui intéresse plus de
du trimestre écoulé. des Nations Unies mettent en 70% de la population. L’ONU Flash
Rubrique 7
L’année 2010 verra l’évaluation œuvre ou projettent de soute- vous tiendra aussi informés des pro-
Voices from
des progrès réalisés par rapport nir pour maintenir le cap , qu’il jets que le SNU initiera pour relever
the field
à l’atteinte des Objectifs du s’agisse d’éliminer l’extrême ces défis.
Millénaire pour le Développe- pauvreté et la faim ou d’assurer En mettant ensemble nos idées et nos
UNFPA: En- 8 une éducation primaire pour moyens, nous pourrons faire la diffé-
ment (OMDs) au niveau de
quête SONU
chaque pays et au niveau mon- tous . rence.
dial. L’Equipe de pays va se Ce premier numéro portera sur Amadou Moustapha Kamara
mobiliser et faire le nécessaire l’objectif N°3 « Promouvoir Coordonnateur résident a.i.
Les actions 9
de l’ONU
après Hubert Mars 2010: Focus Journée Internationale de la Femme et le suivi de Beijing @15
Trois conférences sur la promotion du genre et les droits des femmes à Madagascar

La retraite de 10 17 Mars : Conférence «L’importance de la femme dans la société malgache» - ICM


l’Equipe de
Pays A l’occasion de la Journée Interna- à atteindre, mais aussi d’«un im- du genre et de l’avancement des
tionale de la Femme, le 8 mars, le pératif économique et social». En femmes ». Une série de conféren-
Secrétaire Général de l’ONU, M. ligne avec cette invitation et dans ces-débat visant à discuter sur la
Ban Ki Moon, a exhorté les pays le cadre des activités de célébra- condition de la femme à Madagas-
membres à poursuivre leur enga- tion de Beijing +15, le Système des car et les progrès obtenus aux
gement pour promouvoir la Nations Unies à Madagascar (par niveaux social, politique et écono-
«dignité pour tous partout dans le le biais de UNFPA, UNICEF, PNUD mique pour atteindre l’OMD 3
monde». Il a indiqué qu’il s’agit et CINU) a consacré le mois de (Promouvoir l'égalité des sexes et
non seulement d’un noble objectif mars à la thématique « promotion l'autonomisation des femmes) a
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été alors organisée. La première de Les Etats sont invités à abolir toute 2015. Il reste aussi des obstacles à la
ces initiatives a été la conférence forme pratique de discrimination à protection juridique des femmes, les
portant sur « L’importance de la l’égard des femmes existant dans la pénalisant davantage par rapport
femme dans la société malagasy » vie politique et publique. Bien que aux hommes. Le cadre législatif mal-
Promouvoir qui a eu lieu le 17 mars à l’Institut Madagascar ait ratifié cette conven- gache montre des carences relatives
la «dignité Catholique de Madagascar (ICM) ; tion le 17 mars 1989 et fait mention à l’application des lois dues soit à la
elle a vu la participation de 04 inter- des autres Conventions relatives aux méconnaissance de la loi soit à la
pour tous venants : M. Jean Olivier Rakotoniri- droits de l’enfant et de la femme complexité des instruments juridi-
partout na, Expert en Genre du PNUD, Mme dans le préambule de la Constitution que et aux coûts des procédures
Laurette Lalaharinivo, Directeur des et bien que le pays ait enregistré un judiciaires. En plus, cette situation
dans le Réformes Législatives au Ministère équilibre progressif entre les droits est aggravée par l’incapacité des
monde» de la Justice, Mme Juliette Ratsiman- des hommes et ceux des femmes femmes à revendiquer leurs droits
drava, Directeur Général du Centre pendant ces dernières années, l’en- par ignorance ou par appréhension
des Langues de l’Académie Malga- semble des mesures juridiques et des impacts qui pourraient en dé-
che et Mme Marie sociales adoptées reste encore in- couler. Sur le plan juridique et légi-
Randriamamonjy, suffisant pour garantir et reconnaî- slatif, il est souhaitable de parvenir à
Animatrice Principale tre l’égalité entre les genres. Pour une amélioration de la mise en co-
du Réseau Genre. Une les filles et les femmes, cette dispari- hérence des textes nationaux avec
attention particulière té est visible selon les données re- les Instruments internationaux rati-
a été portée sur les cueillies en 2006: les proportions fiés par Madagascar. La consécration
problèmes liés à la des filles qui fréquentent l’école du principe de l’égalité des hommes
condition féminine primaire, secondaire et l’enseigne- et des femmes dans le droit reste
depuis les années ment supérieure sont respective- aussi essentielle ; enfin la vulgarisa-
Quarante. Les orateurs ont rappelé ment de 48,8%, 49,5% et 47% par tion des textes existants doit retenir
que dans la Déclaration Universelle rapport aux garçons; le taux d’alpha- l’attention de tous les acteurs. Mais
En 2006, la des droits de l’homme, les Articles 1 bétisation des femmes de 15 ans et le défi majeur concerne la sensibili-
proportion et 2 annoncent le principe de la non plus est estimé à 59,6%; le pourcen- sation de la société pour éradiquer
-discrimination et l’égalité en dignité tage des femmes employées dans le la peur de remettre en question un
des filles et en droit, « sans distinction, no- secteur non agricole correspond à ordre établi, même si ce dernier est
scolarisées tamment de sexe… ». Un pas fonda- 11% et enfin seulement 5% des siè- discriminatoire ; ce défi exige la col-
mental pour le renforcement du rôle ges au Parlement sont occupés par laboration et l’engagement de la
est de 49% des femmes à tout niveau de la so- des femmes (sources: MENRS, 2006 part de tous les acteurs politiques,
contre 51% ciété a été fait en 1979 lors de la et INSTAT/EPM 2005). Les données sociaux et économiques car la réduc-
signature de la Convention sur l’Eli- ci-dessus relatives au taux de fré- tion des disparités entre les genres
des garçons
mination de toutes les Formes de quentation de l’école et au taux et l’avancement de la femme est
Discrimination à l’égard des Femmes d’alphabétisation démontrent que reconnue comme une étape fonda-
(CEDEF). Cette Convention a été l’atteinte de l’OMD 3 n’est pas enco- mentale pour le développement
ratifiée par l’Assemblée Générale re réalisé et que Madagascar est à d’un pays.
des Nations Unies et a une valeur mi-chemin par rapport à l’accès de
contraignante pour les Etats parties. toutes les femmes à l’éducation en

19 mars: L’ONU et les droits de l’homme


Conformément à leur mandat, les organisées de manière plus fréquente
agences du SNU ont conjointement afin que l’on puisse aborder des thé-
animé une conférence sur L’ONU et matiques si intéressantes comme
les droits de l’homme le 19 mars à celles liées aux droits de l’homme, des
l’Espace Dera. La rencontre a été sujets qui concernent toutes les cou-
fortement appréciée par le public ches de la société et qui intéressent
venu nombreux. Initiée par M. Rol- particulièrement les jeunes en tant
land Albert Razanadrakoto qui a que « future classe dirigeante».
sollicité un partenariat entre le SNU A la table des conférenciers, M. Yvon
et l’ISPNMAD, la conférence a eu Rakotonarivo, expert technique au
pour cible les Etudiants de l’Institut PNUD , Mme Mélanie Sarroino, Spé-
ainsi que des représentants de la cialiste en droits humains au PNUD et
société civile et de l’Université d’An- animatrice de la conférence, Mme
En haut: les étudiants de l’ICM. Ici: Mme tananarivo. Zoé Rasoaniaina, Chargée de l’Infor-
Raoelison pendant son intervention Aina, étudiante en troisième année mation au CINU, Mme Arisoa Raoeli-
de Droit a exprimé le souhait des son, Spécialiste en protection de l’en-
ONU FLASH MADA jeunes de voir de telles initiatives fant à l’UNICEF et Mme Tolotra Andri-
NUMÉRO1
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grâce à l’adoption de textes qui
visent à favoriser l’intégration de la
femme dans la société malgache à
tous les niveaux: la loi sur le «zara- CEDEF:
mira» qui, en cas de divorce, établit
le droit de la femme à la moitié du Convention
patrimoine, alors qu’avant c’était un
tiers (Loi n°90-014 du 20.7.90); les sur l’élimina-
dispositions du Code Pénal relatives
au violences sur les femmes (Loi n° tion de toutes
2000-021 du 28.11. 00); la loi du
Code de Travail qui prévoit égalité les formes de
d’accès au travail et l’égalité de
rémunération pour les femmes (Loi
discrimination
n°2003-044 du 28.07. 04); certains
de la femme
-amanana, Chargée de Program- Le concept de « droit » et la notion articles du Code Pénal contre la
me Genre à l’UNFPA ont pris part de « devoir » a été expliqué et illus- traite des personnes et le tourisme
à l’animation. tré : droit à la vie, droit des peuples sexuel (Loi n°2007-038 du 14.01.08).
C’était en 1948, après les grands de disposer d’eux-mêmes, de leur Enfin, la Constitution de 2007 confir-
conflits mondiaux, après l’époque richesse et de leur ressources natu- me la CEDEF comme faisant partie
du droit positif malgache. Les pro-
des totalitarismes européens, relles etc. que les Etats parties se A gauche les
après les atrocités perpétrées au sont engagés à garantir. La valeur grès obtenus jusqu’à aujourd’hui
sont certes notables, mais des ob- conférenciers à
regard de certaines minorités contraignante de la Charte signifie,
(telles que les Roms, les Juifs, les pour les pays adhérents tels que jectifs majeurs à atteindre méritent l’Espace DE-
Tziganes, etc....) que 51 pays ré- Madagascar, obligation et devoir doivent toute l’attention. Les jeunes
RA et en bas la
unis au Palais de Chaillot à Paris, de promotion, de protection, de malgaches ont partagé leurs préoc-
sous l’égide de l’ONU, ont adopté respect et de rendre compte sur les cupations quant à la prostitution salle pendant la
la Déclaration Universelle des réalisations des droits. grandissante, la situation dans les conférence sur
Droits de l’Homme: la première L’attention des participants, et sur- prisons, les mariages homosexuels,
et le chômage galopant. Ils ont fait
les droits de
étape pour inaugurer une culture tout celle des nombreux jeunes
de paix. Les documents, piliers étudiants en droit et en sociologie remarquer qu’à Madagascar comme l’homme.
fondamentaux dans la lutte pour présentes, a été vive lorsque la dans le reste du monde les droits de
les droits de l’homme ont été conférence a touché les mesures l’homme représentent encore un
présentés : le Pacte International prises à Madagascar pour la lutte défi.
relatif aux Droits Civils et Politi- contre les discriminations entre les
ques (PIDCP) et le Pacte Interna- genres. Il a été porté à leur connais- Evénements à venir
tional relatif aux Droits Economi- sance que depuis la ratification de
ques Sociaux et Culturel (PIDESC), la Convention sur l’élimination de
tous les deux adoptés en 1966. toutes les formes de discrimination
Avec la Déclaration ils constituent à l’égard de la Femme (CEDEF)
la Charte Internationale des Madagascar a atteint des résultats 19-24 avril, PNUD
Droits de l’Homme. remarquables au niveau juridique, Visite de M. Yan Yanping, Expert du Global
Risk Identification Program, BCPR Genève

19-24 avril, UNICEF, OMS et UNESCO


Semaine de l'Education Pour Tous

22 avril, Banque Mondiale


8° session de Dialogue sur le Développe-
ment/Education

26-30 avril, UNICEF


Semaine de la Santé de la Mère et de l'En-
fant
NUMÉRO1 PAGE 4

les Etats membres ont mis en marche un processus d’évaluation


de la condition de la femme dans trois domaines prioritaires :
Beijing @15 : où en sommes-nous ? santé, emploi et éducation. Ces trois critères ont enregistré à l’é-
poque des disparités, particulièrement en matière de droits qui
ont été théoriquement garantis et en matière de capacité effecti-
ve des femmes à les exercer. En 1985 à Nairobi, suite à l’examen
des réalisations faites au cours de la période passée (1975-85), les
Etats s’engagèrent à adopter des mesures légales constitutionnel-
les favorisant à la fois la participation sociale des femmes et leur
intégration dans les processus de prise de décision. Ce mouve-
ment a culminé en 1995 à Beijing, lorsque 189 pays dont Mada-
gascar, et 5.000 représentants issus de 2.100 ONG, ont recom-
mandé l’intégration de la promotion de la condition féminine dans
un concept plus large, l’égalité de genre. Par la Déclaration de
Beijing la communauté international s’engage pour la mise en
œuvre du Programme d’Action qui recommande l’application
d’une perspective sexospécifique à toutes les politiques au niveau
international, national comme régional. L’autonomisation des
femmes et la réduction des disparités deviennent les principaux
objectifs à atteindre. L’intégration de la dimension « genre » dans
les programmes de développement a été adoptée comme une
approche privilégiée pour obtenir les changements escomptés. M.
Jaona Andriamboahangy Ramandasoa, Directeur Général de la
Protection Sociale, du Genre, de la Famille et de l’Enfance, a parlé
du Plan d'Action National Genre et Développement (PANAGED), le
programme d’intégration du genre dans les politiques et les pro-
jets de développement lequel a visé l’amélioration des conditions
économiques, juridiques et sociales des femmes à Madagascar
(Programmes spécifiques A et B du PANAGED). Il a décrit les nom-
breuses initiatives qui ont été entreprises ces dernières années à
Madagascar ; l’appui nutritionnel aux enfants malnutris et aux
femmes enceintes et allaitantes, du développement de la culture
de plantes à haute qualité nutritive; l’alphabétisation fonctionnel-
le, la facilitation de l’accès des femmes au titre foncier et au crédit
et l’appui à la commercialisation des produits agricoles, ce qui
Pour célébrer l’anniversaire de la re conférence s’est déroulée à devait conduire à la réduction de la pauvreté et à la création d’em-
Conférence de Beijing et pour Beijing en 1995. Elle a résulté ploi. Le combat contre la violence à l’égard des femmes à travers
marquer l’importance de l’année d’un mouvement complexe, com- la mise en conformité de la législation malgache avec les conven-
2010 pour la promotion du rôle mencé 20 ans plut tôt dans la ville tions internationales et les campagnes de sensibilisation sur les
de la femme, le Système des Na- de Mexico en 1975, première droits de la femme; et le soutien pour une participation croissante
tions Unies à Madagascar année consacrée « Année inter- des femmes à la vie politique et aux processus de prise des déci-
(UNFPA, UNICEF, UNDP et CINU) nationale de la femme ». Pour sions grâce à des activités de sensibilisation et de plaidoyer me-
a organisé le 30 mars une confé- leur part les Nations Unies ont nées par les réseaux de promotion du genre on tété également
rence-débat pour se pencher sur retenu trois priorités: la lutte cités. L’insuffisance des ressources allouées aux programmes a été
le suivi des recommandations de contre la discrimination envers la présentée comme l’une des contraintes à l’atteinte des résultats
Beijing. Monsieur Benoît Kalasa, femme, la participation des fem- de ce programme ambitieux. Les faiblesses institutionnelles ont
président du groupe thématique mes au développement, et la aussi été soulevées. Le plaidoyer pour augmenter les contributions
genre et droits humains et Re- contribution de la femme à la de l’Etat Malagasy et des partenaires techniques et financiers au
présentant de l’UNFPA (une paix. La même année, de nou- financement du PANAGED reste d’actualité. Sa réalisation exige la
Agence dont le mandat prévoit veaux organismes ont été créés contribution de plusieurs acteurs: non seulement le gouverne-
expressément l’engagement en par les Nations Unies : l’INSTRAW ment avec l’appui des organismes internationaux, mais aussi le
faveur de la promotion de la fem- (United Nations International secteur privé, les médias et la société civile. Dr Safara Ginette,
me et du genre), a inauguré la Research and Training Institute membre d’une ONG SIMIRALENTA, a parlé au nom de la société
conférence en soulignant que la for the Advancement of Women) civile pour mettre en exergue la contribution de cette dernière
femme, en tant que centre de et l’UNIFEM (United Nations De- dans l’exécution du PANAGED. Les divers membres des organisa-
référence pour la famille et pour velopment Fund for Women) tions qui travaillent pour la promotion du genre ont partagé leurs
la communauté, représente un dont la mission est d’assurer la idées et propositions pendant la conférence. Ils ont demandé l’en-
des acteurs majeurs du dévelop- promotion du rôle de la femme et gagement politique du gouvernement, à travers l’augmentation
pement et l’avenir des nations. La son intégration dans la société au du nombre des femmes qui occupent des postes de prise de déci-
première oratrice, Mme Hasina niveau social, politique, culturel sion et le renforcement des capacités en leadership des femmes.
Ramarson, point focal genre du et économique. Au cours de la Ils recommandent de profiter de la crise politique et économique
PNUD, a retracé l’historique de la décennie suivante (1976-1985), actuelle pour soutenir une réforme constitutionnelle qui préserve
promotion de l’avancement de la les actions pour l’amélioration de la participation des femmes et qui protège davantage les droits
femme. Elle a rappelé que la pre- la condition des femmes se sont des femmes. Plusieurs suggestions pratiques ont été faites à l’ins-
miè- multipliées: par exemple, à Co- tar de la création d’un portail numérique où toutes les associatio-
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-ns et les organisations impli- phénomène très diffusé et pour- une occasion de réflexion sur les
quées dans la mission d’avance- tant trop souvent négligé a été progrès obtenus par Madagascar
ment de la femme puissent cons- également recommandée parmi jusqu’aujourd’hui, mais surtout
tamment partager les informa- les actions prioritaires à intensi- un moment d’échanges sur les
tions relatives à l’amélioration de fier. La conférence organisée possibles mesures à entreprendre
Visites et Missions la condition de la femme malga- conjointement par les Nations pour continuer la promotion de la
che. La promotion de la part du Unies et facilitée par Mme Vivia- femme et de l’égalité entre les
Monsieur Marco Kalbusch gouvernement de campagnes de ne Ralimanga, Spécialiste en genres dans les années à venir. Le
a pris la fonction de Re- sensibilisation contre la violence coordination au sein du Bureau seul défaut de l’événement? Trop
présentant régional ad- physique perpétrée à l’égard des du Coordonnateur résident est peu d’hommes présents dans la
joint du bureau régional femmes, et la violence morale, un donc devenue non seulement salle.
pour l’Afrique australe du
Haut Commissariat des
Droits de l’Homme
(HCDH), en charge de Pour en savoir plus :
Madagascar depuis le http://www.un.org/womenwatch/daw/beijing15/index.html
début de l’année 2010. Il http://www.un.org/womenwatch/daw/beijing/
a effectué sa première
mission de suivi des ac-
tions sur Madagascar du
22 au 26 mars. Au cours
de sa visite, il a pu mener
des consultations avec les
différents partenaires
BANQUE MONDIALE. Vers un agenda de relance économique
internationaux, nationaux
et locaux, y inclus des à Madagascar
représentants de la socié-
té civile et des départe- Le bureau de la Banque mondiale à
ments techniques chargés Madagascar a mis à profit le ralentisse-
de la promotion des droits
ment de ses activités opérationnelles à
de l’Homme. Il a travaillé
en étroite collaboration
cause de la crise politique pour renfor-
avec l’Equipe pays des cer ses activités analytiques. 27 au-
Nations Unies, notam- teurs et coauteurs de presque toutes
ment sur l’affectation les unités sectorielles de la Banque
durable d’un(e) Conseiller mondiale dans la région Afrique, ainsi
(e) en droits humains au qu'un certain nombre de partenaires
sein de l’Equipe de pays, techniques et financiers de la place se
comme le souhaitent l’en- sont donné la main pour produire 19
semble de l’Equipe de
notes de politiques sectorielles, ac-
pays et les Partenaires. M.
Kalbusch s’est engagé à
compagnées d'une vue d'ensemble.
renforcer la communica- L'objectif est d'informer le public et les
tion régulière entre le décideurs des principaux problèmes et
bureau régional du HCDH défis auxquels le pays fait face dans les
et Madagascar afin d’as- différents secteurs, tout en proposant
surer la synergie des ac- des options pour l'avenir.
tions du SNU dans ce do- Ces notes aideront à maintenir la base
de connaissances, et à promouvoir un débat d'idées sur les politiques sectorielles, une fois que
les conditions de collaboration avec le Gouvernement seront normalisées. Plusieurs thèmes
comme la gouvernance, l'exploitation minière, l'environnement, la santé, l'éducation, les rou-
tes ou l'agriculture sont abordés (liste non exhaustive). Le contenu de ces notes est discuté
avec les autres partenaires techniques et financiers dans le cadre des groupes sectoriels exis-
tants, ainsi qu'avec les représentants de la société civile, des institutions académiques, du sec-
teur privé et le personnel technique des ministères, et ce dans le cadre d'une série de confé-
rences-débat appelées Dialogue sur le Développement. L'objectif visé est de les enrichir avant
la finalisation.

ONU FLASH MADA


NUMÉRO1 PAGE 6

Ce numéro du Bulletin du Système des Nations Unies à Madagascar inaugure la rubrique Voices
from the field qui raconte les expériences du personnel des Nations Unies sur le terrain. Qui sont-
ils ? Quelles sont les circonstances de leurs interventions ? Quelles difficultés rencontrent-ils au
quotidien ? Quel est l’impact de leur action sur la vie quotidienne de la population malgache ?
Avec cette rubrique, nous allons tenter de répondre à toutes ces questions.

A l’occasion de la Journée internationale de la femme, nous avons réalisé deux interviews avec
des sages-femmes malgaches recrutées comme volontaires nationales par le programme des Vo-
lontaires des Nations Unies (VNU): Mme Patricia Onja Harimalala, qui a travaillé dans la région
d’Androy dans le sud de Madagascar, et Mme Lantoharisoa Céline Rakotomalala, envoyée en
mission dans la région d’Anosy dans le sud-est de l'île. Toutes deux ont eu une première expé-
rience de volontaire VNU en 2009 et ont repris le service en avril 2010.

Q : En quoi consistait votre travail et qui étaient les bénéficiai-


res ?
Patricia : J’étais affectée dans la ville de Bekily dans la région d’An-
droy. Le projet avait pour but d’augmenter le taux de fréquenta-
Voices from the field ...

tion des Centres de Santé de Base (CSB) par les femmes enceintes
et les jeunes de 14 à 25 ans. En ce qui concerne les femmes, celles
-ci ont en effet tendance à éviter les CSB et à préférer recevoir les
soins chez elle à domicile sachant qu’il y a peu de personnel fémi-
nin dans ces centres.

Lantoharisoa : En plus, dans les régions isolées du pays, où sou-


vent la population n’a pas accès à l’éducation, beaucoup de fem-
mes refusent de se faire examiner par des médecins ou infirmiers
masculins. Les gens du Sud considèrent que le contact entre un homme, même s’il s’agit d’un médecin,
et une femme enceinte est un « fady » (tabou culturel). Malheureusement, il y a peu de personnel fé-
minin qualifié pour donner les soins appropriés dans ces régions. En général, en dehors des activités
directement liées à notre profession de sage-femme, la sensibilisation constitue une part essentielle de
notre travail : faire comprendre aux familles l’importance et la nécessité de recevoir des soins adéquats
dans l’intérêt de la mère et de l’enfant, et d’éliminer des pratiques qui mettent en danger leur santé,
sans heurter la dignité des gens. Je voudrais souligner que nous avons aussi inclus les hommes et gar-
çons dans nos actions pour promouvoir l’utilisation du préservatif et lutter contre les infections sexuel-
lement transmissibles.

Q : Comment avez-vous gagné la confiance des bénéficiaires du projet ?


Patricia : J’avoue qu’avant de commencer la mission, je pensais que la partie la plus difficile de mon
travail aurait été justement la manière d’approcher les villageois. Mais, heureusement, nous avons pu
compter sur l’aide efficace et active de nos partenaires sur le site, c’est-à-dire des maires et surtout des
chefs des divers « Fokontany » comme on désigne traditionnellement les villages malgaches. Ce sont
eux qui nous ont présentées aux bénéficiaires et qui leur ont expliqué le but de notre mission et la rai-
son de notre présence. Grâce à leur aide, nous avons été bien accueillies partout où nous nous allions,
parfois aussi en compagnie des employés des CSB.

Q : Quels obstacles majeurs avez-vous rencontré pendant la mission ?


Patricia : Surtout des problèmes de transport. Comme il n’y a pas de transports publics et qu’en plus
les routes sont impraticables, c’était difficile de rejoindre les habitations des familles pour les visites
quotidiennes de soins à domicile. Nous avons dû louer une charrette ou aller à pieds, ce qui nous pre-
nait beaucoup de temps dans la journée et beaucoup d’énergie aussi. Puis, nous avons eu des diffi-
cultés à communiquer avec les bénéficiaires, du moins tout au début, car dans le Sud la population
parle essentiellement des dialectes inconnus à ceux qui, comme moi par exemple, n’y sont pas exposés
car vivant loin de ces contrées. Au début on essayait de se faire comprendre par des gestes, mais après
quelque temps il fallait se rendre à l’évidence : la seule solution c’était d’apprendre le dialecte. Et cela
est possible.
Lantoharisoa : Dans mon cas, comme j’ai travaillé dans des zones enclavées de la région d’Anosy, mon
problème était d’arriver aux Centres de Santé de Base pour rencontrer les bénéficiaires et il y a eu aus-
si des problèmes d’ordre pratique, comme, par exemple, le manque de matériel et d’instruments médi-
caux comme la balance et le tensiomètre dans les centres.
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Lantoharisoa : Dans mon cas, comme j’ai travaillé


dans des zones enclavées de la région d’Anosy,
Voices from the field … 2 mon problème était d’arriver aux Centres de San-
té de Base pour rencontrer les bénéficiaires et il y
a eu aussi des problèmes d’ordre pratique, com-
me, par exemple, le manque de matériel et d’ins-
truments médicaux comme la balance et le ten-
siomètre dans les centres.

Q : Qu’est-ce qui vous a frappé le plus ?

Patricia : Le niveau d’analphabétisme qui est


sûrement le frein majeur au développement. Puis
la polygamie, une coutume locale très répandue :
il arrive même que des femmes accouchent avec
l’aide des autres épouses, une tradition profon-
dément ancrée dans la culture des insulaires .

Q : Pendant les premiers mois de votre mission, est-ce que vous avez obtenu, ou pensez avoir obtenu
des résultats concrets ?

Patricia : Heureusement, même après quelque mois, on a pu enregistrer des données positives de chan-
gement, comme l’augmentation croissante du taux de fréquentation des Centres de Santé de Base. La
meilleure donnée enregistrée concerne l’augmentation du nombre de consultations prénatales. Pour
cela, nous avons reçu la contribution importante des matrones des villages, les femmes auxquelles les
locaux s’adressent pour recevoir des conseils pendant la grossesse et au moment de l’accouchement.
Elles ont joué un rôle significatif pour convaincre les bénéficiaires à fréquenter les centres spécialisés.

Q : Diriez-vous que votre action a contribué à l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le développe-
ment ?

Lantoharisoa : Oui, bien-sûr notre travail a contribué à la réalisation des OMD, un des grands défis du
moment. Pour réaliser ces objectifs, il est fondamental de créer le changement à la base, de remonter
A gauche les échelles petit à petit en partant de la mobilisation des communautés. Ce que nous accomplissons au
Lantohari- quotidien contribue à atteindre des OMD ou à réaliser au moins l’objectif qui nous concerne le plus en
tant que sages-femmes, c'est-à-dire le cinquième : Améliorer la santé maternelle.
soa appli-
que un Q : Une dernière question, pourquoi avez-vous choisi de devenir volontaires VNU ?
Patricia : En parlant avec d’autres volontaires VNU, j’ai remarqué que chacun a des motivations diffé-
contracep- rentes. Dans mon cas, en tant que sage-femme, je me suis rendue compte que pour aider les gens dans
les pays en développement, surtout dans
tif à une les endroits isolés, cela ne suffit pas de
patiente, connaître les conditions de vie des gens,
leurs habitudes et leurs coutumes, il faut
en haut, aussi et surtout pouvoir se mettre à leur
Vnu en place. Le programme VNU m’a donné l’oc-
casion de travailler sur le terrain et d’avoir
déplace- une vue plus objective et certainement plus
ment, à exacte sur les conditions de vie réelles de la
population et de rendre mes actions plus
droite ac- efficaces.
coucheme
Lantoharisoa : Même chose dans mon cas,
nt à l’hôpi- c’était le désir d’aller sur le terrain (avant je
travaillais comme technicienne au Ministè-
tal Saka-
re de la Santé) qui m’a poussé à devenir volontaire VNU. Je suis fière de l’aide que je peux apporter à
mahili mes compatriotes.

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UNFPA: rapport d’évaluation des besoins en matière de Soins


Obstétricaux et Néonatals d’Urgence à Madagascar
Les progrès pour réaliser les OMD 4 tel Colbert d’Antananarivo . Madagas- Les intervenants à la conférence de pré-
et 5 sont lents à Madagascar. Dans le car est le premier pays d’Afrique qui a sentation de l’étude sur les SONU, M.
pays tous les jours au moins 10 fem- complété cette étude, menée grâce à Benoit Kalasa, Représentant de l’UNFPA,
mes meurent des complications liées l’appui financier et technique de Dr Simon Rakotonirina, Directeur Ad-
à la grossesse ou à l’accouchement, l’UNFPA et réalisée en partenariat joint au Ministère de la Santé, et M.
soit un total de près de 3.750 décès avec PACT-MSIS Madagascar, AMDD Jean Michel Dufils, représentant du
par .an. (Averting Maternal Death and Disabi- PACT, ont souligné que la lutte contre la
Les principales causes de décès ma- lity du Columbia University), OMS et mortalité maternelle et infantile repré-
ternel sont les complications obstétri- UNICEF. sente une étape importante d’un enga-
cales directes, telles que hémorra- La norme admise envisagerait 5 for- gement plus vaste: celui de l’élimination
gies, infections, éclampsies et travails mations sanitaires SONU (1 FS SONUC de la pauvreté au niveau global. Les par-
dystociques/obstructifs, ruptures et 4 FS SONUB) pour 500.000 habi- tenaires ont proposé diverses mesures
utérines et avortements à risque. tants avec au moins une FS SONU par pour corriger les lacunes : fournir aux
Toutefois, la non-disponibilité et l’i- unité administrative la plus petite: à SONU les équipements et les médica-
naccessibilité, le cout excessif ainsi Madagascar il y a 0,5 FS SONUC et 0,1 ments appropriés , institutionnaliser
que la piètre qualité des soins sont FS SONUB par 500.000 habitants. l’audit de décès maternel, former les
aussi des facteurs qui contribuent Seulement 17 districts sur 111 (15%) prestataires en SONU et développer un
négativement à accroitre le taux de disposent d’une formation sanitaire plan de dotation en ressources humai-
mortalité maternelle malgache. Le SONU, alors que le minimum conseil- nes, dérouler les partenariat avec le
bilan du taux de mortalité néonatale, lé pour le pays est de 194 FS SONU secteur privé notamment dans la prise
malheureusement, n’est pas plus avec au moins une FS SONU par dis- en charge financière des SONU dans lez
rassurant. Tous les jours, 45 nouveau- trict. sone enclavées. Enfin, mener des études
nés meurent au cours du premier Le taux d’accès aux services obstétri- comportementales afin d’identifier les
mois de vie. Le chiffre total est dé- caux et néonatals par la population déterminants de faible utilisation et
concertant: 16.500 décès par an, dont est largement en-dessous des nor- d’améliorer la qualité des prestations
le 40% surviennent pendant les pre- mes. Il est globalement acceptable des SONU.
mières 24 heures après la naissance que 5% à 15% des accouchements Réduire de deux tiers le taux de mortali-
et sont liées à la prise en charge pen- nécessitent une opération césarien- té des enfants de moins de 5 ans et de
dant l’accouchement. ne, alors qu’à Madagascar le taux trois quarts la mortalité maternelle en-
En septembre 2008, quatre organis- d’accouchement par césarienne est tre 1990 et 2015 tels sont les défis posés
mes du Système des Nations Unies – seulement 1,5%. Ainsi, au moins 70% par les objectifs du Millénaire OMD 4 et
UNFPA, UNICEF, Banque Mondiale et des femmes qui ont besoin de l’opé- 5.
OMS, ont signé une déclaration ration césarienne n’en ont pas accès.
conjointe visant à accélérer les efforts L’audit de décès maternel, qui consti-
pour atteindre l’OMD 4 et l’OMD 5. tue un élément fondamental pour la
Entre autres, un but fondamental de promotion de la santé maternelle et
cet accord consistait à conduire une qui pourrait améliorer la qualité des
évaluation des besoins et assurer la SONU, n’est pas pratiqué; il a été éga-
réalisation du Plan de Développe- lement enregistré un déficit en ter-
ment du Secteur Santé 2007-2011. mes de ressources humaines pour ce Bienvenue à
Les trois piliers sur lesquels la straté- qui concerne les postes de gynécolo-
gie pour la réduction de la mortalité gues obstétriciens, médecins généra- Monsieur
maternelle et néonatale se basent
sont : la planification familiale, les
listes et infirmières-sages femmes.
Enfin, plusieurs variables prises en
Alberto Mendes,
accouchements assistés par un per- considération par l’enquête, telles Directeur Adjoint
sonnel qualifié et l’accroissement et que le taux de létalité obstétricale
l’amélioration des SONU. directe, le taux de mortalité périnata- a.i. du PAM
Le 25 mars 2010, les résultats d’une le et le ratio de mortalité maternelle
enquête pour évaluer la disponibilité, anormalement élevés, ont mis en
l’utilisation et la qualité des SONU à évidence une piètre qualité des SO-
Madagascar ont été partagés :à l’Hô- NU.
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Les actions de l’ONU après la tempête
tropicale Hubert.
Le 10 mars 2010 la aux services sanitaires de en cycle bref qui seront
tempête tropicale base. distribuées dans les dis-
Hubert provenant Malgré cela, la plus part de tricts de Mananjara, Ma-
de l’Océan Indien la population sinistrées nakara et Farafangana et
s’est abattue sur sont rentrées chez eux. qui permettront à 25.000
Madagascar et Le processus de recons- sans-abri de relancer rapi-
provoque des dom- truction des maisons en- dement les activités agri-
mages graves sur la dommagées par le cyclone coles.
population, les exige encore des efforts Au niveau hygiénique-
habitations et les conjoints de tous acteurs sanitaire, la priorité reste
infrastructures. Le internationaux. L’UNICEF l’approvisionnement en
Système de Na- procuré des combles en services de base, telles que
tions Unies à Ma- plastic pour 28 écoles pour l’immunisation et les servi-
dagascar, en colla- permettre à 1.680 élèves ces de santé reproductive,
boration avec le de continuer les cours. et la réouverture de plu-
Farafangàna, Gouvernement local et les Une analyse préliminaire a sieurs centres de santé, le
partenaires locaux et inter- mis en évidence la nécessi- renforcement de la surveil-
zone enclavée nationaux, s’est mobilisée té de fournir assistance à lance épidémiologique
rapidement pour porter la population au niveau de sous le leadership de
secours aux sinistrés et la distribution des semen- l’OMS. L’UNICEF a fourni
pour mettre en train des ces et des activités pour la support technique et mé-
activités de reconstruction protection des cultures au dicaments pour traiter
dans les zo- moins jusqu’à la récolte de 15.000 cas de diarrhée et
nes plus gra- juillet. Le PAM et la Fao 7.000 cas de ARI, distribué
vement en- ont activé le Food Security 5.600 moustiquaires im-
dommagées. Cluster pour appuyer la prégnés de répulsif contre
Dans la situa- réponse aux besoins les les moustiques; dispensé
tion actuelle plus urgents: une aide ali- 3.557 WASH kits, et en
la priorité mentaire estimée à près partenariat avec les ONG
reste l’acces- de 72000 dollars a été Saint Gabriel et ASOS, aide
sibilité dans fournie en 2 phases. Les à la désinfection de 182
les huit dis- partenaires humanitaires zones inondées ou conta-
tricts touchés passeront, selon l’évolu- minées. L’OMS, UNICEF,
par le cyclo- tion de la situation, aux UNFPA, Croix Rouge Mal-
ne : 80% des activités Food For Work gache et ASOS élaboreront
routes ont (FFW), qui visent à combi- des stratégies de santé
été coupées ner la distribution des se- mobile pour rejoindre les
ou abîmées. mences avec des program- communautés les plus
Le chemin de mes pour améliorer l’accès enclavées et isolées.
fer qui joint la à l’eau et aux services sani- Le Bureau du Coordonna-
province de taires. teur Résident des Nations
Mananjary, arrivée Fianarantsoa et le district Le PAM, CARE, CARITAS et Unies à Madagascar avec
de Manakara est toujours Reggio Terzo Mondo ont le support de l’OCHA a
de l’avion Transall inutilisable. En plus, il est identifié 20.000 bénéficiai- continué à coordonner les
avec produits ali- prévu dans les mois à venir res dans les districts de meetings pour organiser la
l’aggravation de l’état de Midongy, Farangana et distribution de nourriture
mentaires et non crise due à la diminution Manakara, auxquelles sont et d’autres biens à travers
alimentaires de la récolte (80% de per- destinées 360000 tonnes l’utilisation de l’avion
te), l’exposition à des épi- de nourriture. La FAO a Transall, ainsi que des
démies, telle que la chi- mis à disposition des ONG meetings pour organiser
kunguya, et la difficulté partenaires 200 tonnes de au mieux les réponses à la
d’accès à l’eau potable et semence de riz produite crise humanitaire possible.

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Une retraite de l ’ Equipe de pays pour bien démarrer l ’ année


2010
Conformément à sa méthode dans l’espoir de pouvoir dis- priées pour renforcer l’esprit
de travail, l’Equipe de pays a poser de meilleures condi- d’équipe en adoptant un code
tenu sa retraite le 27 janvier tions pour la préparation du de conduite et en officialisant
2010 à Atlantis, Antananarivo. nouveau cycle UNDAF. A l’is- la constitution d’un Program-
La rencontre a été présidée sue de cette retraite qui a été me Management Team en
par le Coordonnateur résident marquée par la participation charge de l’exécution des dé-
a.i. M. Peter Metcalf. Elle a active de tous les membres cisions prises.
été organisée alors que l’E- de UNCT, l’Equipe de pays a
quipe de pays a juste mis à validé le bilan de l‘année
jour l’UNDAF et adopté une 2 0 0 9 ,
vision stratégique pour la pé- tiré les
riode 2010-2011. En effet, afin leçons
de mieux répondre aux nou- sur la
veaux défis du développe- collabo-
ment et de la réalisation des ration au
droits humains du peuple mal- cours de
gache, le SNU a dû revisiter l’année
les priorités définies dans 2 0 0 9 ,
l’UNDAF. Le changement per- convenu
mets de prendre en compte des ré-
les impacts de la crise socio- sultats à
politique et économique vé- atteindre
cue par le pays depuis janvier colle cti-
2009. L’Equipe de Pays a vement
aussi étendu le cycle de son en 2010,
UNDAF actuel jusqu’en 2012, et pris des mesures appro-

contacts
Maison commune des Nations Unies, Enceinte Galaxy
Plaza, Rue Dr Raseta, Andraharo
B.P. 1348 Antananarivo (101)
Madagascar
Téléphone:
(261-20) 23-300-92
Web: http://mg.one.un.org

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