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Thème
Promotion 2015/2016
Remerciements
Enfin, nous tenons à remercier tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la
réalisation de ce modeste travail
Dédicace :
Je dédie ce travail :
Introduction générale
1- La maintenance
1-1 Historique et évolution de la maintenance…………………….……….….4
1-2 Définition……………………………………………………………..…...4
1-3 Fonction de la maintenance…………………………………………..…...5
1-4 Les objectifs de la maintenance………………………………………..….5
1-5 La stratégie de la maintenance………………………………………….....7
1-6 Les méthodes et types de maintenance………………………………..…..7
1-7 Liaison entre la maintenance et les autres services de l’entreprise………10
1-8 Niveau de maintenance…………………………………………………..11
1-9 Place du service maintenance dans l’entreprise………………………….12
1 Organisation de la maintenance……………………………………………..32
2-4 Recensement et classification des causes d’arrêts de service des grues .…34
1- Introduction………………………………………………………………42
2- Première étape : décision de la direction …..…………………………….42
3- Deuxième étape : Formation à la méthodologie TPM …………….....….43
4- Troisième étape : Mise en place d’une structure de pilotage …...……….43
5- Quatrième étape : Diagnostique initial ….……………………………….43
6- Cinquième étape : Elaboration d’un programme de travail …..………….44
7- Sixième étape : Lancement des opérations………………………...……..44
8- Septième étape : Amélioration des rendements globaux……….…...……45
9- Huitième étape : Automaintenance……..………………………...………45
10- Neuvième étape : Développement de la maintenance programmée …….46
11- Dixième étape : Formation complémentaire des opérateurs……...…..…46
Conclusion……………………………………………………………………..47
Conclusion générale……………………………………………………………48
Bibliographie
Annexes
Résumé
Introduction générale :
Parmi les méthodes de gestion et d’optimisation des coûts globaux et des performances
des engins et des machines de production on trouve : MBF (maintenance basé sur la fiabilité),
TPM (Total productive maintenance), GMAO….
Comme son nom l'indique, la Totale Productive Maintenance est une activité de
maintenance à participation globalisée inscrite dans une dynamique productive.
Elle implique tous les acteurs et composantes de l'entreprise dans la recherche de la marche
optimale des systèmes. Le rendement global est l'objectif premier de la TPM par la chasse aux
pertes et gaspillages dans tous les domaines : temps, énergies, matières d'œuvres, éléments de
rechange ...
Pour ce qui concerne la maintenance en particulier, le caractère participatif de la TPM
s'exprime de manière la plus visible par la délégation des tâches les plus simples vers les
opérateurs de conduite des machines.
L’entreprise portuaire de Bejaia nous a clairement montré son intention de vouloir
augmenter la rentabilité et la performance de leurs engins en nous proposant d’implanter la
TPM au sein de leur organisme. Nous avons donc pensé d’abord à faire une analyse de l’état
actuel de la maintenance des engins dans le département de maintenance, en collaboration avec
leurs ingénieurs, nous avons identifié les différentes causes qui nuisent à la performance et à la
qualité de service de leurs grues portuaires.
1
On commencera le premier chapitre par les notions fondamentales de la maintenance et
la totale productive maintenance, ceci nous sera ensuite utile dans le troisième chapitre ou
nous allons effectuer un diagnostic général sur l’état de la maintenance, la classification des
causes d’arrêt de trois grues portuaires et le calcul de taux de rendement synthétique (TRS).
Ce qui nous permettra de savoir où sont les failles qui causent les mauvais rendements de
chaque grue. En se basant sur le chapitre un et trois nous allons essayer de donner les
solutions dans les douze étapes de la TPM dans le chapitre quatre afin d’améliorer les
performances de la grue GG009.
2
Chapitre I
3
Maintenir un équipement, c’est gérer au coût optimal sa disponibilité dans le processus de
production. La maintenance est aux machines ce qu’est la médecine pour les humains dans de
nombreux cas, elle est un enjeu clé de la productivité et de la compétitivité de l’entreprise.
Elle est devenu une discipline à part-entière, avec un langage, des règles, des outils, des
méthodes, des procédures contractuelles, une normalisation, des formations adaptées.
Dans ce chapitre, on va donner une idée générale sur la maintenance, sa définition, son
objectif, sa stratégie et son historique, ses méthodes et ses types, la fonction de maintenance,
le lien entre la maintenance et les autres services de l’entreprise, les niveaux de la
maintenance, et la place de la maintenance dans l’entreprise.
I-1-2/ Définition
4
I-1-3/ Fonction maintenance : [2]
Dans les entreprises, la fonction maintenance occupe une place importante dans le
processus général de production et a des responsabilités qui lui sont propres. Cette place est
d’autant plus importante que l’automatisation est présente.
5
Figure I.1 : Schéma des objectifs de la maintenance
6
I-1-5/ La stratégie de maintenance : (normes NF EN 13306 & FD X 60-000)[1]
La stratégie de maintenance est une méthode de management utilisée en vue d'atteindre
les objectifs de maintenance.
Les choix de stratégie de maintenance permettent d'atteindre un certain nombre d'objectifs de
maintenance :
- développer, adapter ou mettre en place des méthodes de maintenance ;
- élaborer et optimiser les gammes de maintenance ;
- organiser les équipes de maintenance ;
- internaliser et/ou externaliser partiellement ou totalement les tâches de maintenance ;
- définir, gérer et optimiser les stocks de pièces de rechange et de consommables ;
- étudier l’impact économique (temps de retour sur investissement) de la modernisation ou de
l’amélioration de l’outil de production en matière de productivité et de maintenabilité.
MAINTENANCE
AVANT APRES
DEFAILLANCE DEFAILLANCE
MAINTENANCE MAINTENANCE
PREVENTIVE CORRECTIVE
MAINTENANCE
PREVISIONNELLE
7
a) Maintenance corrective :
Maintenance réalisée après défaillance. Autrement dit : ensemble des activités réalisées
après la défaillance d’un bien, ou la dégradation de sa fonction, pour lui permettre d’accomplir
une fonction requise, au moins provisoirement.
Activité de maintenance corrective ayant pour objet de rétablir un bien dans un état
spécifié ou de lui permettre d'accomplir une fonction requise.
b) Maintenance préventive :
8
Figure I.4 : schéma explicatif de la maintenance préventive
9
I-1-7/ Liens entre la maintenance et les autres services de l’entreprise :[2]
La fonction de la maintenance est liée aux autres fonctions de l’entreprise dans le but de
réaliser les objectifs communs. Celles-ci auront donc une influence sur l’organisation, la
gestion les coûts et l’efficacité du service maintenance.
Tableau I.1: principaux liens entre le service maintenance et les autres services
« service achats » émettre et faire respecter les cahiers des charges et les spécifications
techniques de qualité nécessaires. Les problèmes de garantie ; obtenir les
dossiers techniques adaptés aux besoins de la maintenance…
10
I-1-8/ classification par niveau et maintenance : [2]
La norme NFX 60-010 propose à titre indicatif les cinq niveaux suivants l’utilisation
pratique après définition précise dépendant du bien à maintenir suppose l’accord des parties
en présence.
(NF X 60-010)
Niveaux Définition Observation
Réglages simples au moyen d’élément Réalisation sur place par
accessibles sans aucun démontage ou ouverture l’exploitant du bien sans
1er niveau de l’équipement, ou échange d’éléments outillage.
consommables accessible en toute sécurité Faible stock de pièces
(voyants, fusibles, etc.) consommables.
Dépannage par échange standard des éléments Intervenant de qualification
prévus à cet effet, et opérations mineurs de moyenne intervention sur place
2éme maintenance préventive, tels que les graissages avec outillage portable. Pièces
niveau ou de contrôle de bon fonctionnement (rondes). de rechange sans délai à
proximité et transportables.
Identification et diagnostic des Technicien spécialisé sur place
pannes, réparation par échange de composants ou dans le local De maintenance
ou d’éléments fonctionnels, réparations outillages prévus par notices
3éme mécaniques mineures, et toutes opérations appareils de mesure et de
niveau courantes de maintenance préventive telles que réglage au besoin banc
réglage général ou réalignement des appareils d’essais… pièces
de mesure. approvisionnées par la magasin.
Tous les travaux importants de la maintenance Equipe avec encadrement très
préventive ou corrective sauf reconstruction et spécialisé atelier spécialisé
rénovation. Avec réglage des appareils de outillage général au besoin banc
4éme mesure utilisés.au besoin vérification des de mesure et étalons de travail
niveau étalons de mesure par des organismes toutes documentations.
spécialisés.
rénovation, reconstruction, et toutes les Travaux à réaliser par le
opérations importantes confiées à un atelier constructeur ou le constructeur
5éme spécialisé ou à des unités extérieures. avec des moyens proches de
niveau ceux de la fabrication.
11
I-1-9/ Place du service maintenance dans l'entreprise : [1]
Les installations des équipements tendent à se détériorer dans le temps sous l'action de
causes multiples : usures, déformations dues au fonctionnement, action des agents corrosifs
(agents chimiques, atmosphériques, etc.).
Ces détériorations peuvent provoquer l'arrêt de fonctionnement (panne); diminuer les
capacités de production; mettre en péril la sécurité des personnes; provoquer des rebuts ou
diminuer la qualité; augmenter les coûts de fonctionnement (augmentation de la
consommation d'énergie, etc.); diminuer la valeur marchande de ces moyens.
Dans tous les cas, ces détériorations engendrent des coûts directs ou indirects supplémentaires.
Le service maintenance, comme le service de sécurité, devient une interface entre toutes les
entités qui composent l'entreprise.
Bureau méthodes
Production
Ordonnancement Sûreté de fonctionnement Distribution
Qualité (contrôle)
Ressources humaines
S.A.V. interne MAINTENANCE Embauche, congés,
Suivi du matériel formation
Historiques
12
I-2/ La TPM (Total Productive Maintenance) :
La méthode TPM (Total productive Maintenance) est le résultat des développements des
techniques japonaises de gestion et d’organisation. Son objectif est d’assurer une productivité
optimale des équipements conduisant à terme à une automatisation totale pour produire des
biens 24h/24h.
Nakajima explique que depuis la fin de la deuxième guerre mondiale les industries
japonaises ont importé diverses techniques et méthodes de travail des États-Unis pour les
adapter ensuite. Dans le domaine de la maintenance industrielle, toutes les théories ont été
importées des États-Unis : la maintenance préventive, puis la maintenance productive,
l'ingénierie de la fiabilité... Ces théories de maintenance industrielles, assimilées et adaptées
aux entreprises japonaises, ont ensuite donné naissance à la TPM ou maintenance participative
de l'ensemble de l'entreprise. [3]
L’origine du terme Totale productive maintenance n’est pas clairement défini. Certains
l’attribuent à des producteurs américains dans les années 60. La littérature TPM a commencé
à se constituer à la fin des années 80 avec des livres et des articles écrits par des japonais et
des américains. La plus grande conférence sur la TPM a eu lieu aux Etats Unis en 1900 [4]
Maintenance : Maintenir en bon état; réparer, nettoyer, graisser et accepter d'y consacrer le
temps nécessaire.
13
Productive : Assurer la maintenance tout en produisant ou en pénalisant le moins possible la
production.
Total : Considérer tous les aspects et y associer tout le monde.
14
I-2-5/ Les huit piliers de la TPM : [8]
1. L’élimination des causes de pertes au cas par cas : supprimer les causes des pertes de
rendement dues à l’organisation.
2. La maintenance autonome des équipements : respecter les conditions de base
d’utilisation des équipements.
3. La maintenance planifiée : types de maintenance, état de l’art en matière de
maintenance préventive (prévenir les défaillances naturelles)
4. L’amélioration du savoir-faire et des connaissances : améliorer les connaissances et le
savoir-faire des opérateurs et des techniciens de maintenance.
5. La maitrise de la conception : la TPM rejoint la notion d’ingénierie simultanée et vise
à ne plus accepter des modifications du produit ou de l’équipement après la phase de
pré-industrialisation.
6. La maitrise de la qualité :
*Appliquer la TPM aux nouveaux produits et équipements.
*Avoir des opérateurs de production et des techniciens de maintenance très compétents.
*Avoir des fournisseurs qui se considèrent comme partenaires de la qualité de l’entreprise.
7. La TPM dans les bureaux :
Les services techniques et administratifs doivent avoir pour objectif de fournir à la production
les informations et supports nécessaires à l’amélioration de sa compétitivité, tout en diminuant
les tâches administratives.
8. La maitrise de la sécurité, des conditions de travail et de l’environnement.
15
2. Compagne d’information technique :
Cette deuxième étape a pour objectif de faire acquérir une connaissance commune et
précise de : la nature générale de la TPM, les enjeux et les objectifs, le déroulement
général d’un programme type TPM, un langage commun.
16
Elle a pour objectif de mettre en place les conditions de base nécessaires pour que la
fabrication soit en mesure d’assurer une partie de la maintenance systématique des
équipements qu’elle a à conduire.
12. Qu’elles que soient la nature et la qualité des structures mises en place à la fin du
programme initial, qu’elles aient ou non été modifiées, il sera nécessaire de
promouvoir en permanence des actions transversales, capables de fédérer et de
focaliser les différentes contributions vis-à-vis d’un objectif commun.
Par ailleurs, la consolidation permet de maintenir l’esprit de progrès continu propre à
toute démarche que l’on souhaite.
C’est seulement dans cette esprit que la Total Productive Maintenance pourra être
maintenue est développée.
17
I-2-7/ Présentation de la démarche TPM : [8]
De nos jours, la TPM est considérée comme une démarche d’amélioration continue de la
performance industrielle, qui s’inscrit dans une politique de maîtrise totale de la qualité et de
l’excellence.
*Le groupe TPM part du constat réel du terrain et des performances des systèmes
Ce constat doit se faire directement par les opérateurs, suivant des fiches de relevés
journaliers. Au démarrage d’une démarche TPM, les relevés automatiques sont à proscrire car
le personnel ne s’approprie pas la démarche et les causes de dysfonctionnements ne sont pas
aussi précises que lors des relevés manuels.
*Le groupe TPM constate les résultats et les performances des systèmes
Le groupe TPM est souvent surpris par les premiers constats. Un TRS de 50 % veut dire
que l’on vend bien 1 heure sur 2 (l’entreprise perd une heure de production sur deux), c’est
quelque chose que le personnel a du mal à imaginer. Ce constat se fait équipe par équipe, jour
par jour, puis en groupe une fois par semaine ; il provoque une première prise de conscience
et c’est le début d’un changement de comportement.
*Le groupe TPM mesure les résultats obtenus par rapport aux objectifs
L’analyse des écarts entre les résultats espérés et les résultats obtenus est très formatrice
pour le groupe.
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I-2-9/ Mise en œuvre d’une TPM : [9]
Initialisation :
- mise en place d’indicateurs pour mesurer la fiabilité des machines
- nettoyage des machines avec définition des règles
- programme TPM après diagnostic issu des indicateurs ci-dessus.
Déploiement :
- lancement :
Faire comprendre au personnel l’ensemble du programme TPM
- identification et élimination des causes d’aléas
- mise en place de la maintenance préventive
Consolidation :
- mise en place d’un système d’audit pour vérifier que le dispositif prévu dans le programme
TPM est bien compris, appliqué et reste efficace
- évolution des standards de conception : retour d’expérience à faire envers les concepteurs de
machine pour intégrer les solutions efficaces aux standards de conception.
20
I-3/ Conclusion
Pour cela nous allons entamer dans les chapitres qui suivent pour la présentation de l’EPB
et l’analyse de l’état actuel de la maintenance pour déterminer les différents taux de
performance de leurs grues portuaires.
21
Chapitre II
Présentation
de l’entreprise portuaire de Bejaia
22
L’Entreprise Portuaire de Béjaïa a été créée officiellement le 14 août 1982 comme
entreprise socialiste puis transformée en Entreprise Publique Economique, Société par
Actions (EPE-SPA) depuis le 15 Février 1989, son capital social fut fixé à Dix millions
(10.000.000) de dinars algériens par décision du conseil de la planification n°191/SP/DP du
09 Novembre 1988. Actuellement, le capital social de l’entreprise a été ramené à
1.700.000.000 Da, détenues à 100% par la Société de Gestion des Participations de l’Etat «
Ports », par abréviation « SOGEPORTS ».
b- Missions :
23
II-2/ Organigramme de l’E.P.B :
Direction Générale
Direction
Générale Adjointe
Département
Marketing Département Cellule Juridique
Informatique
Direction
Logistique
D.L
24
II-3/ Organisation de l’E.P.B :
L’EPB est organisée selon des directions fonctionnelles et opérationnelles (voir la figure II-
1)
Elle est chargée de prévoir, d’organiser et d’exécuter toutes les actions liées à la
gestion des ressources humaines en veillant à l’application rigoureuse des lois et règlement
sociaux. Elle assure les tâches suivantes
25
II-3-2/ Directions opérationnelles :
Il s’agit des structures qui prennent en charge les activités sur le terrain et qui ont une
relation directe avec les clients.
Département de maintenance:
26
Il est composé de trois services et contient 04 ateliers :
Il est constitué d’un chef service, un chef d’atelier, deux contremaitres, hydrauliciens,
mécaniciens et électriciens.
Il est constitué d’un chef service, un chef d’atelier, deux contremaitres, hydrauliciens,
mécaniciens et électriciens.
Il est constitué d’un chef service, un chef d’atelier, deux chefs section, hydrauliciens,
mécaniciens et électriciens.
Le rôle de ce service est l’analyse des travaux effectués par les deux autres services
précédents, la gestion de la documentation, établissement des rapports d’activité ainsi que la
mise à jour les indicateurs de la maintenance aussi.
27
a) Atelier de maintenance curative :
Contient les agents de maintenance curative (les agents d’exécution), des chefs d’atelier,
contremaitres et chefs de section, hydrauliciens, mécanicien et électriciens.
c) Atelier de soudure : contient des soudeurs, dont leurs rôle est la confection et la
soudure en cas de besoin de la maintenance.
d) Atelier d’usinage : contient des tourneurs, dont leurs rôle est la confection des
pièces à réparer.
Acconage :
A pour tâches
28
- Livraison aux clients.
Pour le service
- Rassembler toutes les informations relatives à l’évaluation du traitement des navires
à quai et l’estimation de leur temps de sortie ainsi que la disponibilité des terres
pleins, et hangars pour le stockage.
- Participer lors de la Conférence de placement des navires (CPN) aux décisions
d’entrée des navires et recueillir les commandes des clients (équipes et engins) pour
le traitement de leurs navires.
Elle est chargée de la sécurité portuaire, ainsi que de la bonne régulation des
mouvements des navires, et la garantie de sauvegarde des ouvrages portuaires.
29
e) Direction remorquage (D.R) :
Elle est chargée d’assister le pilote du navire lors de son entrée et de sa sortie du quai.
Son activité consiste essentiellement à remorquer les navires entrants et sortants, ainsi que la
maintenance des remorqueurs. Les prestations sont :
- Le Remorquage portuaire.
- Le Remorquage hauturier (haute mer).
- Le Sauvetage en mer.
30
Chapitre : III
31
Nous présentons dans ce qui suit l’analyse de la maintenance du point de vue
organisationnel et du point de vue gestion. Dans cette dernière, nous allons calculer le taux de
rendement synthétique (TRS) afin de découvrir les performances de chaque équipement de
manutention.
Parmi ces 166 employés de la direction logistique on trouve des ingénieurs des techniciens
supérieurs et des agents possédant un certificat d’aptitude professionnelle de toutes les
spécialités (mécanique, électrique et hydraulique) possédant une volonté relativement
importante en plus de leur compétence et leur expérience dans leur domaine.
Après avoir effectué un diagnostic de panne, malgré que l’EPB dispose d’un nombre
important d’outillages de travail, parfois les maintenanciers et les chef ateliers trouvent du mal
à trouver les pièces de rechanges ou l’outillage qui leur faut pour effectuer leur maintenance
curative, surtout lorsqu’il s’agit des machines complexes de haute technologie, ou le service
maintenance fait appel à des entreprises spécialisées dans le domaine.
L’EPB a concentré ces services beaucoup plus à la satisfaction de son client en oubliant
l’importance de la maintenance et les opérations de la préventive. Malgré que la direction
logistique collaboration avec le chef de département maintenance ait mis un logigramme de
maintenance préventive et maintenance corrective ces deux derniers sont peu respectés. A cet
effet, la maintenance doit être mise dans sa vraie place afin d’assurer un bon service au client.
La direction logistique dispose d’un service informatique pour lequel elle transmet les
bons d’intervention, bons de sortie, ordres travail préventif(OTP) ou ordres de travail
correctif(OTC), ces derniers sont enregistrés dans des logiciels de gestion des données ou des
fichiers Excel (ces fichiers là que nous avons utilisés dans la phase de collecte des données),
et on les a utiliser pour avoir les tableaux dans l’annexe A. Ces données-là servent à effectuer
des analyses et des statistiques.
33
III-4/ Recensement et classification des causes d’arrêt de service des grues
portuaires :
De nombreuses grues subissent des arrêts de travail de différentes causes. Nous avons donc
choisi d’étudier ces causes de différentes natures. Les tableaux en annexes nous donnent les
causes d’arrêts les plus fréquents pour chaque grue pendant le dernier semestre de l’année
2015.
GG009
Panne ou préventive
contrôle 12%
marchandise
3%
Indisponibilité indisponibilité du
d'équipe ou engin navir
EPB 44%
16%
indisponibilité des
camions
11%
Arrét par pluie
Manque de 8%
documents
6%
Figure III-2 : causes d’arrêt de la grue portuaire GG009 pendant le dernier semestre 2015.
34
GL210
Panne ou préventive
16%
contrôle indisponibilité du
marchandise navire
1% 32%
Indisponibilité
d'équipe ou engin
EPB
31%
Arrêt par pluie
13%
indisponibilité des Manque de
camions documents
2% 5%
Figure III-3 : causes d’arrêt de la grue portuaire GL210 pendant le dernier semestre 2015.
GG010
Panne ou préventive
contrôle 14%
marchandise indisponibilité du
4% navir
Indisponibilité 38%
d'équipe ou engin
EPB
13%
Figure III-4 : causes d’arrêt de la grue portuaire GG010 pendant le dernier semestre 2015.
35
La figure III-2 qui concerne les causes d’arrêt de service de la grue portuaire GG009 montre
que :
44% des attentes de la GG009 sont causées par l’indisponibilité des navires qui sont
dus aux attentes d’accostage, manipulation maritime, attente d’ouverture des portes du
navire, déplacement du navire, donc il est primordial de minimiser ce taux qui
représente une grande perte de temps.
6% le service de la douane algérienne cause souvent des attentes pour les grues de
l’EPB par des manque de document, afin d’optimiser ce taux il faut solliciter les
autorités à faire de leur mieux pour ne pas causer ses retards.
La figure III-3 qui concerne les causes d’arrêt de service de la grue portuaire GL210 montre
que :
D’autre part l’EPB a sa part de responsabilité dans les arrêts de service de la grue
GL210 avec 31%, ces arrêt sont généralement causés par : le grutier, indisponibilité
des outillages de manutention, changement ou déplacement des grues, et
indisponibilité de l’équipage chargé du déchargement du navire, pour cela l’EPB est
obligée de revoir sa politique de maintenance des engins de manutention afin d’avoir
une bonne disponibilité de ces engins qui travaille en parallèle avec les grues, et
réorganiser son équipage.
16% dus aux arrêts non prévus et à la préventive, on constate que ces arrêts non prévus
sont le fruit d’une mauvaise préventive car l’EPB ne lui donne pas une grande
importance.
13% c’est des arrêts causés par les conditions climatiques ou l’EPB n’a pas pu
décharger un certain type de marchandise (papier, soja, blé, bois…) qui risquent d’être
abimés par la pluie.
La figure III-4 qui concerne les causes d’arrêt de service de la grue GG010 montre que :
17% des attentes de la grue cité précédemment sont dues à l’indisponibilité des
camions de chargement qui s’explique par les problèmes de circulation, fermeture des
routes et les conditions climatiques qui empêchent les camions d’arriver à temps pour
le chargement.
36
4% sont des attentes causées par les agents de la wilaya chargés de contrôler la
marchandise importée, cela s’effectue sur le navire après son accostage pour donner
l’ordre de déchargement du navire.
Etant donné que le taux de rendement synthétique (TRS) permet de suivre l’évolution
du fonctionnement des équipements et de mettre en évidence la marge de progrès potentiel en
termes de productivité et de qualité, nous avons calculé ce taux pour chaque grue pendant le
dernier semestre 2015.
Le TRS, dans son principe, répond parfaitement aux objectifs des responsables de l’EPB
qui souhaitent disposer d’indicateurs fiables permettant de suivre l’évolution de leurs engins.
Temps utile (Tu) = Tn – 2h/mois (temps estimer par rapport aux accidents et au mauvaise
manœuvre du grutier).
Taux de qualité = Tu /
Taux de disponibilité : TD
Tau de performance : TP
Taux de qualité : TQ
37
Grue portuaire GL210
1,2
0,8
0,6
0,4
0,2
0
juil.-15 août-15 sept.-15 oct.-15 nov.-15 déc.-15
Figure III-5 : l’évolution de l’indicateur de performance durant le dernier semestre 2015 pour
GL210.
0,8
0,6
0,4
0,2
0
juil.-15 août-15 sept.-15 oct.-15 nov.-15 déc.-15
Figure III-6 : l’évolution de l’indicateur de performance durant le dernier semestre 2015 pour
GG010.
38
Grue portuaire GG009
1,2
0,8
0,6
0,4
0,2
0
juil.-15 août-15 sept.-15 oct.-15 nov.-15 déc.-15
Figure III-7 : l’évolution de l’indicateur de performance durant le dernier semestre 2015 pour
GG009.
Les figures : (III-5), (III-6), (III-7) nous permettent de constater que les taux de rendement
synthétique varient entre 66% pour la GG009 pendant le mois septembre à 93% pour la
GG010 pendant le mois de novembre, d’autre part la moyenne du taux de rendement
synthétique pour le dernier semestre 2015 sont respectivement 80.7%, 86.48% et 77.46% pour
la GL210, GG010 et la GG009. On peut juger ces T.R.S suffisamment importants et pouvant
être améliorés avec plus d’effort dans la gestion de l’EPB en implantant une TPM.
D’autre indicateur sont utilisés pour analyser la performance de l’outil de production tels, que :
39
GG009. Ces taux peuvent être améliorés car cette baisse de disponibilité est due à des
interventions de maintenance préventive ou des pannes non prévues.
Taux de performance : rapport entre le temps net de fonctionnement et le temps brut
de fonctionnement, les figures (III-5), (III-6), (III-7) font ressortir l’évolution de ce
taux durant la période d’étude. Nous remarquons que le taux de performance pour la
GL210 varie entre 88% et 92%, et entre 84% et 93% pour la GG009 entre 89% et 96%,
on peut dire que ce sont des taux élevés et ils peuvent être améliorés jusqu’à 98% si
l’entreprise réussit à diminuer les temps d’attentes de chacune des grues.
Taux de qualité : c’est le rapport entre le temps utile de bon service et le temps requis,
les figures (III-5), (III-6), (III-7) nous montrent que la moyenne du taux de qualité est
assez bonne pour les trois grues à 89% pour la GL210, 87% pour la GG009 et 92%
pour la GG010. Ce sont des taux qui peuvent connaitre une progression après avoir
minimisé les temps perdus.
Nous avons développé le TRS ainsi que tous ses indicateurs dans ce chapitre, et nous
avons constaté que lorsqu’il y a des arrêts non prévus des grues leur TRS devient beaucoup
plus bas par rapport aux mois où elles n’ont pas subi des pannes, tel que la GG009 qui a un
TRS de 66%. Pour cela nous suggérons des formations pour les opérateurs afin qu’ils
connaissent mieux leur machine et l’importance de la maintenance préventive.
L’analyse des indicateurs de performances des trois grues a révélé que les taux de
performance en particulier et le taux de qualité ne sont pas parfaits, par conséquent les
possibilités d’améliorer les performances de ces grues sont importantes, d’où la nécessité
d’adopter des actions de gestion afin de couvrir leurs failles. Et cela peut être atteint par
l’implantation de la totale productive maintenance.
40
Chapitre IV
41
IV-1/ Introduction :
Comme on l’a déjà constaté dans le chapitre précédent, l’EPB est souvent confrontée
à réagir contre des défaillances des équipements tels que les grus de chargement des navires,
les pannes non prévues de leurs équipements diminuent leurs taux de performance, qualité et
disponibilité et nuisent au rendement global de l’entreprise. En se basant sur les douze étapes
citées dans le chapitre précédent, nous allons donner des idées de la procédure à suivre pour
la mise en place de la TPM au sein de l’EPB :
La direction était déjà convaincue du besoin d’implanter la TPM au sein de ses services
après avoir lu des articles et des publications sur les fruits que la TPM a donné lors de son
exécution par des entreprises européennes, américaines et japonaises. Pour cela suite à
notre demande de stage dans son département de maintenance on nous a proposé de faire une
étude et leur fournir des idées pour implanter cette procédure.
42
IV-3/ Deuxième étape : Formation à la méthodologie TPM :
Cette structure se basera sur la gestion et la formation des groupes qui seront chargés de la
maintenance préventive et curative de la GG009, et une équipe qui se tiendra prête en nombre
et en compétence à entamer le déchargement ou le chargement du navire dès son accostage,
ceci afin d’éviter les attentes causés par l’indisponibilité d’équipes ou d’engins.
Dans cette étape, nous allons effectuer un diagnostic pour identifier les causes réelles
(pannes, gestion des entretiens, réorganisation des interventions préventive sur la GG009) des
taux de performance faible comme on l’a constaté dans le chapitre 2. Cette étape nous permet
de déterminer les failles de la gestion et l’organisation du département maintenance et la
direction logistique, puis améliorer le taux de performance de cette grue.
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IV-6/ Cinquième étape : Elaboration d’un programme de travail
Répartition est description des tâches pour l’ensemble du personnel désigné pour
appliquer ce programme.
Mettre les ressources matérielles essentielles à la disposition des opérateurs en cas
d’intervention d’automaintenance et maintenance préventive. En fournissant une boite
à outils pour chacun d’entre eux. Cette dernière coûtera environ 30000DA.
On mettra ensuite une période de 12 mois pour l’implantation et l’application réelle
du programme de la TPM, ensuite on va analyser le bilan des indicateurs de taux de
performance et comparer les résultats avec ceux de l’ancien programme classique dans
d’autres grues.
Apres avoir mis en place un programme directeur, il est temps de passer à l’action et
le lancement des travaux par la présence des moyens humains (chef maintenanciers,
ingénieurs et techniciens) et matériels (documentation sur la GG09, outillages…) prévus sur
terrain, cette étape marque la fin de la phase préparatoire et officialise le démarrage des
travaux primaires tel que le diagnostic initial.
Elle sera munie de l’organisation des réunions chaque mois, afin de discuter sur l’avancement
des travaux et veiller sur le bon suivi de l’implantation.
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IV-8/ Septième étape : Amélioration des rendements globaux
Cette étape est la première étape d’amélioration des résultats, à partir des connaissances
de la cause des pertes et arrêts subis durant la période d’implantation de la TPM, on améliorera
les rendements de la GG009, en réduisant les attentes qui causent l’arrêt de la grue en :
Faire une mise en place d’un plan d’automaintenance se fait parallèlement avec le plan
de maintenance préventive. Cela permet de faire la préventive selon les guides d’utilisation
de la GG009 et de s’assurer qu’il y a une cohérence entre ce que font les opérateurs et les
personnels de maintenance. Les maintenanciers sont priés de contribuer à la formation des
opérateurs par leurs savoirs faire et leurs expériences. Cette action aidera dans le diagnostic
des pannes complexes d’une part et d’autre part évitera de dépenser plus de coût pour former
plus de techniciens et d’ingénieurs sur la TPM.
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IV-10/ Neuvième étape : Développement de la maintenance programmée
Ces outils nous permettent par la suite l’analyse des défaillances réelles de la GG009, donc
on pourra mieux planifier la maintenance préventive dans les bons délais cela nous évitera les
pannes non prévues qui mettra la grue en état d’immobilisation pendant de langues durées.
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Par exemple les électriciens peuvent faire des modifications sur la conception du schéma
électrique de la grue pour améliorer certain composant électrique et les remplacer par d’autres
plus résistant ou d’une qualité meilleure.
IV-14/ Conclusion
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Conclusion générale :
La TPM peut se résumer sur trois grands axes lors de son implantation ; action
d’organisation, automaintenance, maintenance préventive. La réussite de la TPM est basée sur
le soutien continu de la direction pendant plusieurs années, il faut mettre un suivi à long terme
et non pas juste à l’étape de lancement, et il est nécessaire d‘obtenir l’adhésion du personnel
en le motivant par des primes par exemple.
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Bibliographie
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Annexes
50
Annexes (A) :
Les causes d’arrêts en (h) des trois grues dans le dernier semestre 2015
Causes d'arrêts de la grue GL210
Dates indisponibilité Arrêt par Manque de indisponibilité des Indisponibilité d'équipe ou contrôle Panne ou Total
du navire pluie document camions engin EPB marchandise préventive
indisponibilité Arrêt par Manque de indisponibilité des Indisponibilité d'équipe ou contrôle Panne ou
Dates du navire pluie document camions engin EPB marchandise préventive Total
juil-15 15,33 31,41 0 24,91 4,83 4,5 1,25 80,98
août-15 32 0 16,41 16 3,91 8,58 2,5 76,9
sept-15 49,33 0 7,75 0 1,33 0 41 58,41
oct-15 20,25 0 0 0 5,41 0 0 25,66
nov-15 12,5 0 0 0 23,91 0 0 36,41
déc-15 38,58 0 0 0 23,33 0 0 61,91
Total(h) 167,99 31,41 24,16 40,91 62,72 13,08 44,75 385,02
% 43,63149966 8,158017765 6,274998701 10,62542206 16,29006285 3,397226118 11,62277284 100
51
Les causes d'arréts de la grue GG010
indisponibilité Arrêt par Manque de indisponibilité des Indisponibilité d'équipe ou contrôle Panne ou
Dates du navire pluie document camions engin EPB marchandise préventive Total
juil-15 1,58 18,58 0 25,58 0 0,33 0,25 46,32
août-15 26,33 0 2,5 13,16 0 10 26 77,99
sept-15 18,91 0 2 0 0,66 0 0,75 22,32
oct-15 17,66 0 9,91 0 2,33 0 2,5 32,4
nov-15 3,25 0 0 0 14,25 0 0,75 18,25
déc-15 20,75 0 0 0 13,33 0 2 36,08
Total(h) 88,48 18,58 14,41 38,74 30,57 10,33 32,25 233,36
% 37,91566678 7,961947206 6,17500857 16,60095989 13,09993144 4,426636956 13,81984916 100
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Annexe (B) :
Les temps d’exploitations en (h) de la grue GL210 pendant le dernier semestre 2015.
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Les temps d’exploitations de la grue GG010 pendant le dernier semestre 2015.
54
Les temps d’exploitations de la grue GG009 pendant le dernier semestre 2015.
grue portuaire GG009
55
Résumé :
Dans ce mémoire, nous avons donné les conditions de mise en place d’une Totale
productive maintenance au sein de l’entreprise portuaire de Bejaia, cette méthode a pour
objectif l’amélioration du rendement global des équipements et des personnels. Pour
cela, nous avons donné les différentes notions fondamentales sur la TPM et la
maintenance. Nous avons analysé l’état actuel de la maintenance au sein de l’EPB, afin
d’implanter la Méthode TPM à l’entreprise portuaire de Bejaia, puis nous avons désigné
la grue portuaire GG009 comme unité pilote, pour laquelle nous avons calculé son taux
de rendement synthétique durant le dernier semestre 2015. Ce dernier nous a révélé un
taux faible, alors nous avons constaté qu’une amélioration de ce taux est possible par
l’implantation de la TPM à travers douze étapes.
Abstract :