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Lfenjeu épistémologiQue de la condamnation parisienne de 1277

BOÈCE DE DACIE, De l'éternité du monde (extrait)


-

Il Premièrement, il faut considérer attentivement ici qu'il ne peut y avoir aucune


question disputable par des arguments rationnels que le philosophe ne doive disputer et
Il déterminer, <pour savoir> comment se trouve la vérité en elle, dans la mesure où cette
question peut être comprise par la raison humaine. Et la preuve de ceci est que tous les
-

Il arguments rationnels par lesquels on dispute sont tirés des choses; autrement, en effet, ces
arguments seraient une simple fiction de l'intellect. Or, le philosophe enseigne les natures de
-
toutes les choses; en effet, comme la philosophie enseigne l'étant, ainsi les parties de la
Il philosophie enseignent les parties de l'étant, comme il est écrit au quatrième livre de la
Métaphysique, et cela est évident en soi. Donc, le philosophe doit déterminer toute question
1 qui est disputable par la raison; en effet, toute question dis pu table par des arguments
rationnels tombe sous une certaine partie de l'étant: or, le philosophe réfléchit sur tout étant,
1 l'étant naturel, l'étant mathématique et l'étant divin. Donc, le philosophe doit déterminer toute
question disputable par des arguments rationnels. Et que celui qui dit le contraire sache qu'il

1 ignore le discours convenable.


Deuxièmement, il faut noter que ni le physicien (naturalis), ni le mathématicien, ni le
métaphysicien ne peut montrer par des arguments rationnels que le premier mouvement et le
1 monde sont apparus dans le temps à un moment donné (esse novum).
Et que le physicien ne puisse le montrer, on le prouve à partir de deux suppositions
1 évidentes par elles-mêmes, dont la première est qu'aucun spécialiste (artifex) ne peut
produire, concéder ou nier quelque chose, si ce n'est à partir des principes
1 de sa propre science. La seconde supposition est que, bien que la nature ne soit
pas le premier principe de manière absolue, elle est cependant le premier

1 principe
physicien
dans le genre
peut considérer.
des choses naturelles et le premier principe
Et c'est pourquoi Aristote, considérant cela dans le livre des
que le

Physiques, lequel est le premier livre de la doctrine des choses natuelles, prit comme point de
1 départ non pas le premier principe de manière absolue, mais le premier principe des choses
naturelles, c'est-à-dire la matière première, dont il dit dans le second <chapitre> du même
1 livre qu'elle est la nature.
À partir de ces considérations, revenons à notre thèse.
La nature ne peut causer un mouvement nouveau si celui-ci n'est pas précédé d'un
autre mouvement qui en est la cause. Mais le premier mouvement ne peut pas être précédé
d'un autre mouvement, car alors il ne serait pas le premier mouvement.

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L'enjeu épistémologique de la condamnation parisienne de 1277
Donc, le physicien, pour qui le premier principe est la nature, ne peut poser selon ses
principes que le premier mouvement est apparu dans le temps à un moment donné. La
majeure est évidente, parce qu'une nature matérielle ne produit rien de nouveau, si elle n'est
pas elle-même produite auparavant par une autre réalité; en effet, la nature matérielle ne peut
pas être le premier moteur. En effet, comment un étant engendré serait-il le premier moteur?
Et tout agent matériel est un étant engendré. [...l
De même, tout effet naturel nouveau - <c'est-à-dire qui est apparu dans le temps à un
moment donné> - requiert une certaine nouveauté dans ses principes <ou causes>
irrunédiats. Or, la nouveauté ne peut pas être dans un étant sans un changement préalable; en
effet, celui qui supprime le changement supprime toute nouveauté. Donc, la nature ne peut
causer aucun mouvement ou effet nouveau sans changement préalable. C'est pourquoi, selon
le physicien, pour qui le premier principe est la nature, le premier mouvement, que ne peut
précéder aucun changement, ne peut pas être apparu dans le temps à un moment donné. La
majeure est évidente, parce que si tous les principes irrunédiats d'un certain effet naturel
avaient toujours été dans la même disposition, cet effet ne pourrait pas provenir maintenant de
ces principes, alors que cet effet n'existait pas auparavant. En effet, je demanderai pourquoi
maintenant plutôt qu'auparavant [... l- D'autre part, dans cet argument, je parle bien des
principes irrunédiats car, même si un effet naturel est nouveau, il n'est pas nécessaire à cause
de cela que se produisent un changement et une nouveauté dans ses principes médiats et
premiers. En effet, bien que les principes les plus proches des choses engendrables subissent
un changement, et bien que parfois ils soient présents, parfois ils ne le soient pas, les
premières causes de ces choses cependant existent toujours.
À partir de ces considérations, il appert manifestement que le physicien ne peut pas
poser qu'un mouvement est apparu dans le temps à un moment donné, sauf s'il est précédé
d'un autre mouvement qui en est la cause. Donc, puisqu'il est nécessaire de poser dans le
monde un mouvement premier - car il ne convient pas d'aller à l'infini dans les mouvements
dont un est la cause d'un autre -, il s'ensuit que le physicien, à partir de la science et des
principes qu'il utilise, ne peut pas poser un premier mouvement nouveau, <c'est-à-dire un
premier mouvement qui est apparu dans le temps à un moment donné>.
C'est pourquoi Aristote, au huitième livre des Physiques, se demandant si un
mouvement a été produit àun moment donné alors qu'il n'existait pas auparavant, et utilisant
les principes qui ont été mentionnés tantôt, et parlant en tant que physicien (loquens ut
naturalis), <Aristote donc> pose un premier mouvement éternel dans les deux directions
<c'est-à-dire dans le passé comme dans le futur>. [... l

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L'enjeu épistémOlogiQue de la condamnation parisienne de 1277
Donc, si le physicien, selon ses principes, ne peut pas poser que le premier
mouvement est apparu dans le temps à un moment donné, il ne peut pas non plus poser que
- le premier mobile est apparu dans le temps à un moment donné, car le mobile précède
Il causalement le mouvement, puisque ce mobile est une cause de ce mouvement. Donc, le
physicien ne peut pas non plus poser que le monde est apparu dans le temps à un moment
Il donné, puisque le premier mobile n'a pas précédé le monde en durée.


Si quelqu'un a examiné attentivement ce que nous venons tout juste de dire, il résulte
aussi manifestement de cela que le physicien ne peut pas considérer la création. En effet, la
nature produit tout son effet à partir d'un sujet et d'une matière; or, la production à partir
d'un sujet et d'une matière est la génération et non la création: c'est pourquoi la physicien ne
Il peut pas considérer la création. En effet, comment le physicien <pourrait-il> considérer ce à

• quoi ses principes ne s'étendent pas? Et puisque la production du monde ou sa réalisation


dans l'être ne peut pas être une génération, comme il est évident de soi, mais est une création,


de cela résulte que la production du monde ou sa réalisation dans l'être n'est enseignée dans
aucune partie de la science naturelle, parce que cette production n'est pas naturelle: et c'est
pourquoi elle ne relève pas du physicien. [...]

Il Celui qui examinera attentivement ce que le physicien peut considérer par soi
s'apercevra que ce qui est dit est raisonnable. En effet, n'importe quel spécialiste ne peut pas


--
considérer n'importe quelle vérité.
Et si tu opposes que, puisque ceci est la vérité de la foi chrétienne et même la vérité de

• manière absolue - <à savoir> que le monde est apparu dans le temps à un moment donné et
qu'il n'est pas éternel, que la création est possible, qu'il y eut un premier homme, qu'un


homme mort reviendra vivant sans génération et numériquement le même et que ce même
homme en nombre qui avant était corruptible sera incorruptible et qu'ainsi dans une seule


espèce indivise il y aura ces deux différences: corruptible et incorruptible -, bien que le
physicien ne puisse ni produire ni avoir la science de ces vérités, parce que les principes de sa
science ne s'étendent pas à ces œuvres si difficiles et si mystérieuses de la sagesse divine,

• cependant il ne doit pas nier ces vérités. En effet, bien qu'un spécialiste, à partir de ses
propres principes, ne puisse ni produire ni avoir la science des vérités des sciences des autres
spécialistes, il ne doit cependant pas nier ces vérités. Donc, bien que le physicien ne puisse ni
savoir ni soutenir ces choses qui ont été mentionnées, parce que les principes de sa science ne
s'étendent pas à de telles choses, il ne doit cependant pas les nier, si quelqu'un d'autre les
pose non pas en tant que réalités vraies par des arguments rationnels, mais en tant que réalités
vraies par la Révélation faite par une cause supérieure.
L'enjeu épistémologique de la condamnation pariSienne de 1277
À cela il faut dire que le physicien ne doit pas nier les vérités qu'il ne peut ni produire
ni savoir à partir de ses propres principes, si cependant ces vérités ne sont pas contraires à
ses principes et ne détruisent pas sa science. Par exemple <la proposition> selon laquelle « à
partir de n'importe quel point désigné dans une superficie, il y a quatre angles droits
possibles» a une vérité que le physicien ne peut pas produire à partir de ses principes mais
qu'il ne doit cependant pas nier, parce que cette vérité n'est pas contraire à ses principes et ne
détruit pas sa science. Cependant, il doit nier une vérité qu'il ne peut ni produire ni
savoir à partir de ses principes et qui est contraire à ses principes et qui
détruit sa science, parce que tout comme ce qui résulte des principes doit être
concédé, <de la même façon> ce qui répugne <aux principes> doit être nié.
Par exemple, qu'un homme mort revienne immédiatement vivant et qu'une chose
engendrable soit produite sans génération - comme pose le chrétien qui pose la résurrection
des morts, comme il le doit, et qui pose que ce qui a été corrompu revient numériquement le
même -le physicien doit nier ces choses, parce que le physicien ne concède que ce qu'il voit
être possible par des causes naturelles. Quant au chrétien, il concède que ces choses sont
possibles par une cause supérieure qui est la Cause de la nature dans sa totalité. C'est
pourquoi le physicien et le chrétien ne se contredisent pas en ces matières, ni d'ailleurs en
d'autres matières.
Et si en outre tu opposes ceci: puisque c'est la vérité qu'un homme mort revienne
immédiatement vivant et numériquement le même, comme le pose la foi chrétienne qui est très
vraie dans ses articles, le physicien qui nie cela ne dit-il pas quelque chose de faux?
À cela il faut dire que, tout comme 1) le fait que le mouvement premier et le monde
soient apparus dans le temps à un moment donné et 2) le fait que cependant ils ne soient pas
apparus dans le temps à un moment donné par des causes naturelles et des principes
naturels <sont deux faits> qui se tiennent ensemble 1, de la même façon, si quelqu'un
examine cela attentivement, 1) le fait que le monde et le mouvement premier soient apparus
dans le temps à un moment donné et 2) le fait que le physicien dise quelque chose de vrai
quand il nie que le monde et le mouvement premier sont apparus dans le temps à un moment
donné, <ces deux faits> sont totalement cohérents entre eux, parce que c'est le physicien en
tant que physicien qui nie que le monde et le mouvement premier sont apparus dans le
temps à un moment donné; c'est-à-dire que c'est sur la base des principes naturels que
le physicien nie que le monde et le mouvement premier sont apparus dans le temps à un

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1 C'est-à-dire que ces faits peuvent tous deux exister simultanément ou être vrais tous les deux en
même temps sans qu'il y ait contradiction; ces deux faits sont totalement cohérents entre eux.
L'enjeu épistémologiQue de la condamnation parisienne de 1277
moment donné. En effet, tout ce que le physicien nie ou concède en tant que physicien, il le
nie ou le concède sur la base des causes et des principes naturels.
Par conséquent, la conclusion par laquelle le physicien affmne que le monde et le
premier mouvement ne sont pas apparus dans le temps à un moment donné, prise de
manière absolue, est fausse; mais si cette même conclusion est ramenée aux arguments
rationnels et aux principes sur la base desquels le physicien la conclut, elle résulte bien de


ces principes. En effet, nous savons que celui qui dit que Socrate est blanc et celui qui nie
que Socrate est blanc sous un certain rapport (secundum quaedam) disent tous deux
quelque chose de vrai. Ainsi, le chrétien dit vrai quand il dit que le monde et le mouvement

• premier sont apparus dans le temps à un moment donné, qu'il y eut un premier homme,
qu'un homme <mort> revient vivant numériquement le même et qu'une chose engendrable

• est produite sans génération, bien que cela soit cependant concédé comme étant possible par
une cause dont la puissance est plus grande que la puissance d'une cause naturelle. Et le


physicien dit vrai aussi quand il dit que cela n'est pas possible à partir de causes et principes
naturels, car le physicien ne concède ou ne nie que sur la base des principes et causes


naturels, tout comme aussi le grammairien en tant que tel ne nie ou ne concède que sur la base
des causes et principes grammaticaux. Et parce que le physicien, considérant seulement les
puissances des causes naturelles, affirme, sur la base de celles-ci, que le monde et le

• mouvement premier ne sont pas apparus dans le temps à un moment donné, et parce que,
d'autre part, la foi chrétienne, considérant une cause supérieure à la nature, affmne, sur la

• base de cette cause supérieure, que le monde peut être apparu dans le temps à un moment
donné, pour cette raison, le physicien et la foi chrétienne ne se contredisent en


rien.
Ainsi donc deux points sont manifestes: le premier point est que le physicien ne


contredit pas la foi chrétienne au sujet de l'éternité du monde et l'autre point est que, par des
arguments rationnels d'ordre naturel, il ne peut pas être montré que le monde et le
mouvement premier sont apparus dans le temps à un moment donné.
D'autre part, que le mathématicien aussi ne puisse pas montrer cela, on le prouve
manifestement ainsi. [...]
~ D'autre part, que le métaphysicien non plus ne puisse pas montrer que le monde est
apparu dans le temps à un moment donné, cela est manifeste ainsi. Le monde dépend de la
volonté divine, comme de sa cause suffisante. Mais le métaphysicien ne peut pas démontrer
qu'un certain effet peut suivre sa cause suffisante en durée ou qu'il peut être posé après sa
cause suffisante. Donc le métaphysicien ne peut pas démontrer que le monde n'est pas
coéternel à la volonté divine.
L'enjeu épistémologique de la condamnation panslenne de 1277
De même, celui qui ne peut pas démontrer que la forme de la volonté divine fut telle
qu'elle a voulu de toute éternité produire le monde à l'heure à laquelle il a été produit, celui-là
ne peut pas démontrer que le monde est apparu dans le temps à un moment donné ni qu'il est
coéternel à la volonté divine, parce que ce qui est voulu existe par celui qui veut selon la
forme de sa volonté. Mais le métaphysicien ne peut pas démontrer que telle fut la forme de la
volonté divine de toute éternité; en effet, dire que le métaphysicien pourrait démontrer cela
serait semblable non seulement à une pure fiction, mais encore, je crois, à de la démence!
En effet, à partir de quoi la raison de l'homme investigerait-elle parfaitement la volonté
divine?
Et à partir de qui a été dit, on compose le syllogisme suivant. n n'y a aucune question
dont la conclusion peut être montrée par la raison que le philosophe ne doive disputer et
déterminer, dans la mesure où cela est possible par la raison, comme il a été prouvé; or,
aucun philosophe ne peut montrer par la raison que le mouvement premier et le monde sont
apparus dans le temps à un moment donné, parce que ni le physicien, ni le mathématicien, ni
le divin <c'est-à-dire le métaphysicien> ne le peut, comme cela est manifeste à partir de ce qui
a été dit: donc, par aucune raison humaine il ne peut être montré que le
mouvement premier et le monde sont apparus dans le temps à un moment
donné; et il ne peut pas non plus être montré que le monde est éternel, parce que celui qui
démontrerait cela devrait démontrer la forme de la volonté divine; mais qui l'investigera ?
C'est pourquoi Aristote dit dans le livre des Topiques qu'il y a certains problèmes au sujet
desquels nous n'avons une opinion ni dans un sens ni dans l'autre, comme de savoir si le
monde est éternel ou non. En effet, il y a beaucoup de choses dans la foi qui ne peuvent pas
être démontrées par la raison, comme par exemple que le mort revienne vivant
numériquement le même et que la chose engendrable revienne sans génération. Et celui qui ne
croit pas en ces choses est un hérétique et celui qui cherche à avoir la science de ces choses
par la raison est insensé. [...] Et parce que la foi pose beaucoup de choses qui sont de telle
sorte qu'elles ne peuvent pas être investiguées par la raison humaine, c'est pourquoi là où la
raison fait défaut, là la foi supplée, qui doit reconnaître que la puissance divine est au-
dessus de la connaissance humaine.
Et que tu ne perdes pas la croyance dans les articles de la foi pour cette raison que
certains d'entre eux: ne peuvent pas être "démontrés, car si tu procèdes ainsi, tu ne te fixeras en
aucune religion (Lex), parce qu'il n'y a aucune religion dont tous les articles peuvent être
démontrés.
L'enjeu épistémologiQue de la condamnation parisienne de 1277
Ainsi donc, il est évident qu'il n'y a aucune contradiction entre la foi
chrétienne et la philosophie au sujet de l'éternité du monde, si l'on examine
attentivement ce qui a été dit [...].
1 Nous disons donc que le monde n'est pas éternel, mais qu'il a été créé dans le temps à
un moment donné (de novo creatus), bien que cela ne puisse pas être démontré par des

1 arguments rationnels, comme il a été vu plus haut, comme c'est le cas aussi pour d'autres
matières qui relèvent de la foi. En effet, si ces matières pouvaient être démontrées, il n'y
aurait pas foi mais science à leur sujet. Par conséquent, un argument sophistique ne doit pas
1 être amené à la place de la foi, comme il est manifeste par soi; ni un argument dialectique,
parce que celui-ci ne produit pas une disposition ferme mais seulement une opinion, et la foi
1 doit être plus ferme que l'opinion; ni un argument démonstratif, parce qu'alors il n'y aurait
foi qu'au sujet de ces choses qui pourraient être démontrées. [...]
1 De ces considérations, il appert que quand le philosophe dit que quelque chose est
possible ou impossible, il se trouve à dire que quelque chose est possible ou impossible selon

1 des arguments rationnels investigables par l'homme. En effet, aussitôt que quelqu'un
abandonne les arguments rationnels, il cesse d'être philosophe, et la philosophie ne repose
pas sur des révélations et des miracles. [...]
1 Certains disent que le chrétien en tant que tel ne peut pas être philosophe, parce qu'à
cause de sa religion il est contraint de détruire les principes de la philosophie. Mais il est faux
1 que, parce que le chrétien concède une conclusion qui a été conclue par des arguments
rationnels philosophiques, il ne peut en être autrement que selon ces arguments par lesquels

1 on conclut. Et si l'on conclut par des causes naturelles qu'un mort ne reviendra pas vivant
immédiatement le même en nombre, le chrétien concède que cela ne peut pas être autrement
selon des causes naturelles par lesquelles on conclut; il concède cependant que cela peut être
f autrement selon une cause supérieure qui est la Cause de toute la nature et de la totalité de
~
l'étant causé. C'est pourquoi le chrétien qui intellige subtilement n'est pas contraint par sa
1
'1
religion de détruire les principes de la philosophie, mais il sauve et la foi et la philosophie en
ne lésant aucune des deux. [...]

Traduction : DAVID PIcHÉ

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