Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
CONTACTEZ-NOUS
01 84 14 30 74
Urgences pénales
06 60 67 44 23
Accueil
Présentation du Cabinet
Domaines de compétences
Médias
Honoraires
Domaines de compétences > Droit pénal > Autres affaires de droit pénal > Droit Pénal
Drogue > Fiche pratique - Les stupéfiants et la Loi
01 45 05 95 95 Contactez-nous
Pour avoir une vision simplifiée des drogues illicites nous allons les classer en quatre
catégories : le cannabis, les drogues hallucinogènes (LSD, Champignon), les
psychostimulants (amphétamine, cocaïne, ecstasy, et les opiacés (morphine, héroïne).
La législation française ne fait en théorie aucune différence entre les drogues dites « douces »
et les drogues dites « dures ».
Toutefois en pratique, les juges tiennent compte du danger de la substance saisie lorsqu’ils
déterminent la peine encourue.
La loi française considère clairement la personne qui consomme de la drogue plus comme un
malade que comme un délinquant. Des alternatives à la sanction pénale existent.
Le Procureur de la République peut convoquer l’usager pour un rappel à la loi, il peut
également lui proposer une composition pénale, ou encore prononcer une injonction
thérapeutique.
B. Provocation à l’usage
Ces faits peuvent être punis d’une peine de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende.
Lorsque la provocation a lieu dans des administrations ou établissements d’enseignement, la
peine encourue est portée à 7 ans d’emprisonnement et à 100 000 € d’amende.
Par exemple, porter un T-shirt arborant l’image d’une feuille de cannabis tombe sous le coup
de cet article. Les sites internet faisant la promotion de matériel pour la consommation ou la
culture du cannabis sont également susceptibles de faire de l’objet de poursuites pénales.
C. Trafic
En matière de trafic de stupéfiant, les peines prévues par le Code pénal dépendent de
l’importance du trafic et du rôle joué par la personne dans ce trafic.
Vendre ou offrir gratuitement des produits stupéfiants, même à des amis, même en quantité
minime est assimilé par la loi à du trafic.
L’usager revendeur, qui finance ainsi sa consommation personnelle ou en tire un profit, même
dérisoire, est donc considéré comme un trafiquant et encoure une peine de prison et une
amende.
De plus, la loi assimile à du trafic la production de stupéfiants comme par exemple le fait de
cultiver chez soi un plan de cannabis, ou encore l’importation ou l’exportation de stupéfiants,
même en très petites quantités réservées à la seule consommation personnelle.
Alexandra Hawrylyszyn
Accueil
Présentation du Cabinet
Domaines de compétences
o Droit pénal
Autres Affaires
o Droit de la famille
Médias
Honoraires
Rejoignez-nous
Droit Pénal Contactez-Nous
Accueil Cabinet d’avocat 01 45 05 95 95
Présentation du Droit de la Famille Me Alexandra
cabinet Hawrylyszyn Urgences Pénales
Domaines de Droit de la propriété 3 Square de la Fontaine 06 60 67 44 23
compétences intellectuelle
Médias 75016 Paris Fax : 01 45 05 95 96
Honoraires
Contact mail