Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
Rapport de stage :
-1-
Rapport de stage
Dédicaces
A nos chers parents
A ceux qui n’ont jamais cessé de nous encourager,
Et nous conseiller.
A ceux qui n’ont jamais été avares ni de leur temps ni de leurs connaissances pour satisfaire nos
Interrogations.
-2-
Rapport de stage
REMERCIEMENTS
Je tiens également à remercier tous les techniciens du laboratoire sans exceptions ainsi
que le technicien responsable des essais de durabilité Mr SEKKI pour leurs disponibilités, leurs
assistantes et leurs précieux conseils si utiles pour l’accomplissement de ce rapport. Aussi Mr
HAFIDI et Mr BOUJAD pour leur Sincère Soutien et pour l’aide précieuse qu’il nous a réservée.
Que ceux que nous n’avons pas cités trouvent ici l’expression de nos sincères
remerciements pour l’aide appréciable qu’ils nous ont apporté.
-3-
Rapport de stage
Introduction
Partie I : observation
-4-
Rapport de stage
-5-
Rapport de stage
Partie II : pratique
Travaux réalisés au laboratoire :
Essai Analyse granulométrique par tamisage
Essai au bleu de méthylène
Essai d’équivalent sable
Conclusion
-6-
Rapport de stage
-7-
Rapport de stage
Introduction
Il est donc important de vivre sur le terrain avec des opérationnels afin de
mieux comprendre leur vie dans l’entreprise, les problèmes qu’ils rencontrent et
comment ils les résolvent.
-8-
Rapport de stage
Partie I : observation
-9-
Rapport de stage
CHAPITRE I :
Présentation de la société
-10-
Rapport de stage
I- LPEE
1- présentation
Le Laboratoire Public d'Essais et d'Etudes (LPEE) dont la genèse remonte à 1947, est une
entreprise publique au statut juridique actuel de société anonyme.
Actuellement le LPEE offre des prestations de services dans les différents domaines du bâtiment
et génie civil, de l’environnement, de l’hydraulique et des industries associées. Ses prestations couvrent
aussi tout le cycle de vie des ouvrages de génie civil et des produits qui leur sont liés : conception, étude,
essais, suivi et assistance, conseil et expertise.
Le LPEE dispose de trois atouts qui font de lui le pionnier dans son domaine d’intervention :
Un capital cognitif accumulé durant plus de 60 ans lui permettant de développer des synergies de
maintenabilité, de mutualisation, de scalabilité et de résilience;
Un capital humain pluridisciplinaire et de haut niveau technique avec un taux d’encadrement dépassant
30%;
Des équipements et des instruments de mesure de pointe à sa mesure et sur mesure des besoins des clients
Le LPEE a opté simultanément pour la spécialisation et la proximité à travers des implantations
spécialisées à Casablanca et des représentations régionales couvrant tout le territoire marocain.
10 centres spécialisés à Casablanca : Grands travaux, Géotechnique, Infrastructures de transport, Matériaux,
Electricité, Métrologie, Hydraulique et Environnement,
12 Centres et laboratoires régionaux couvrant toutes les régions du Maroc et offrant un service de proximité
à même de répondre dans les délais aux attentes des professionnels.
2- organisation
-11-
Rapport de stage
Le CEMGI est une unité du LPEE spécialisée dans les essais et les contrôles, les études,
les expertises et la recherche.
Les domaines d’intervention concernent la métallurgie, l’expertise, la maintenance des
équipements industriels, les revêtements, la corrosion, la plasturgie, la durabilité des ouvrages en
béton précontraint, la sécurité, l’emballage et l’énergétique, …
b. Mission
-12-
Rapport de stage
CHAPITRE II :
Echantillonnage des sols et granulats
-13-
Rapport de stage
Les échantillons prélevés sur les chantiers sont mis dans des emballages propres et ils
sont munis d’une fiche de renseignement précisant :
La date de prélèvement
Le lieu ou chantier
Le client
L’échantillon où sera effectué les essais doit être représentatif le plus possible pour ce
qu’on a dans la réalité sur le terrain.
Ainsi la préparation de l’échantillon soumis à l’essai doit être réalisée d’une manière
correcte afin de vérifier la condition précédente.
La préparation doit être réalisée avec le matériau légèrement humide pour éviter la
perte d’éléments fins. Si le matériau est sec, il faut l’humidifier légèrement de manière
homogène.
- Brasser le matériau ;
- Constituer un tas homogène, étalé sur une surface lisse ;
- Séparer le tas étale en quartes parties à peu près égales, suivant deux axes perpendiculaires et
prélever deux parties opposées ;
- Mettre en tas étale ces deux parties opposées et refaire l’opération si cette quantité est trop
importante pour l’essai que l’on veut effectuer.
-14-
Rapport de stage
- Verser le matériau à l’aide de la pelle dans le diviseur veiller à qu’il soit uniformément reparti
sur toute la surface de la pelle correspondant à l’appareil utilisé ;
- La largeur des couloirs doit être supérieure ou égale à 2 D, D exprimé en millimètre est la plus
grande dimension spécifiée ;
- S’assurer que le nombre de couloirs est pair (en obstruant au besoin l’un des couloirs
extrêmes). Supérieure ou égal à 14 que leur largeur est identique ;
- Si la quantité obtenue dans chaque bac est trop importante pour l’essai envisagé,
recommencer l’opération avec le matériau d’un des deux bacs.
Remarque :
La méthode à utiliser dépend de la grosseur des éléments et de la quarter totale de matériau
à fractionner.
Au – delà de 50kg. Il est préférable d’utiliser le quartage. Si l’on ne dispose pas de diviseurs de
dimensions suffisantes, on peut soit quartier, soit isoler par tamisage les éléments trop gros
et les quartiers séparément dans les même proportions que les éléments plus fins.
-15-
Rapport de stage
CHAPITRE II :
Les essais effectués au laboratoire
-16-
Rapport de stage
-17-
Rapport de stage
-18-
Rapport de stage
5- Exécution de l'essai
Séchage à l'étuve jusqu'à constante du premier échantillon Mh1 et peser, soit Ms1 sa
masse sèche.
La masse sèche (Ms) de l'échantillon soumis à l'analyse granulométrique est calculée de la
manière suivante : Ms=Ms1/Mh1.Mh
L'échantillon humide, avec éventuellement les eaux de trempage est versé sur un ou
plusieurs tamis de décharge protégeant le tamis de lavage .La maille du tamis de lavage
correspond à la plus petite maille de la colonne utilisée lors du tamisage.
Les pourcentages des passants cumulés à l'axe des ordonnées, les ouvertures des tamis
sont rapportés sur l'axe des abscisses, permet de tracer la courbe granulométrique qui doit être à
l'intérieur du fuseau déterminé par la norme pour être conforme.
1- But de l’essai :
Les granulats entrant dans la composition des matériaux utilisés en technique routière
doivent satisfaire à certaines conditions relatives à leur forme. Ils ne doivent être ni trop longs ni
trop plats. Le présent mode opératoire a pour but de décrire un essai permettant d’affecter un
coefficient d’aplatissement global à un lot de granulat.
-19-
Rapport de stage
2- Définition de l’essai :
La forme d’un gravillon est, en général, définie par trois dimensions principales :
- La longueur L = le plus grand écartement d’un couple de plans tangents parallèles ;
- Epaisseur E = le plus petit écartement d’un couple de plans tangents parallèles ;
- Grosseur G = pour simplification, dimension de la maille carrée minimal à travers laquelle (ou
largeur) passe le gravillon.
Le coefficient d’aplatissement a d’un lot de granulats soumis à l’essai est, par définition, le
pourcentage des éléments tels que : G/E > 1,56
3- Appareillage :
Le même appareillage utilisé en Analyse Granulométrique par tamisage.
- Série de grille, constituées par des barres cylindriques parallèles fixées dans un châssis carre.
Les écartements intérieurs des barres sont respectivement de :
31,5 - 25 - 20 - 16 - 12,5 - 10 - 8 - 6,3 - 5 et 4mm.
Pour chaque grille, les fentes ainsi définies doivent satisfaire aux conditions suivantes :
- Fentes ≤ 5mm : Il ne doit pas y avoir plus de 10 % de la longueur totale des fentes dont
l’écartement différées de 0,25 mm de l’écartement nominal.
- Fentes ≥ 6,3mm : En aucun point des fontes, la largeur de fente ne doit s’écarter de 0,5 mm
de la dimension nominale.
4- Mode opératoire :
-20-
Rapport de stage
- Tamiser le refus de chaque tamis sur la grille correspondante à chaque tamis (voir tableau ci-
dessous) :
Figure3 : tableau de
l’équivalence entre les
tamis et les grilles
5- Expression et résultats :
Les résultats sont portés sur des feuilles d’essai. Les notations suivantes sont utilisées :
Mg = poids de la classe granulaire d/D, en gramme ;
M = ΣMg (ce chiffre peut être légèrement inférieur au poids total de l’échantillon du fait de la
présence d’éléments inferieurs à 4mm, mais ne doit pas s’en écarter de 2%).
Me = poids des éléments de la classe granulaire d/D passant sur la grille correspondante.
-21-
Rapport de stage
Cet essai permet de mettre en évidence la proportion relative de poussière fine nuisible ou
d'éléments argileux dans les sols ou agrégats fins. Pour un béton, ces fines risquent d’inhiber
l’hydratation du liant et gênent l’adhérence avec les agrégats.
2- Principe de l’essai :
Cet essai permet de mettre en évidence des traces d'argile, de limon ou de matières très
fines, contenues dans un sol, surtout lorsque l'indice de plasticité n'est pas mesurable.
C'est un essai pratique très utile à effectuer dans le cas des sols peu plastiques (sol
sableux).
Remarque :
Pour les matériaux routiers on pratique un essai un peu plus complexe intitulé propreté des
sables à 10 % de fines.
En effet les éléments très fins contenus dans les granulats ont une influence très sensible sur
la bonne tenue des remblais, pour la construction des chaussées, ou pour les bétons.
De ce fait l'essai d'équivalent de sable à 10 % de fines permet de mesurer la propreté des
sables sur la fraction d'un granulat passant au tamis à mailles carrées de 2 mm et dont la
proportion des éléments fins passant au tamis à mailles carrées de 0,080 mm a été ramenée à
10 % à l'aide d'un sable correcteur.
• La valeur d'équivalent
de sable à 10 % de fines
(PS) est comme pour un
sol le rapport multiplié
par 100 de la hauteur Figure 4 : les appareils utilisés dans
de la partie sableuse l’essai
sédimentée à la
hauteur totale du
floculat et de la partie
sédimentée.
3- Appareillage :
-22-
Rapport de stage
4- Mode opératoire :
Tamiser l’échantillon sur un tamis à mailles carrées de 2mm, et mettre les passants
dans un plateau ;
Calculer la teneur en eau de l’échantillon W= [(Mh-Ms)/Ms]*100, telle que 1%<W<3%
Avec Mh : la masse de l’échantillon humide et Ms : la masse de l’échantillon après
séchage.
Peser une masse Mh2 =200g, la laver sur un tamis de 0,08mm, la séchée et la pesée.
Soit Ms la masse sèche du refus sur tamis 0,08 ;
D’où la masse de la prise d’essai est égale a : M= 120[1+ (W /100)]
Remplir une éprouvette avec la solution lavante jusqu’au premier trait de jauge.
-23-
Rapport de stage
2.6°) Agitation.
Boucher les éprouvettes à l’aide des bouchons et les agiter avec la machine agitatrice.
Remplir les éprouvettes jusqu’au second trait de jauge en lavant le bouchon et les
parois intérieures afin de récupérer toutes les impuretés et le sable au fond des tubes.
5- Expression et résultats :
La valeur de l’équivalent de sable (ES) d’un agrégat fin est donnée par la formule :
ES = 100 x (h2/h1)
-24-
Rapport de stage
Essai utilisé pour la qualification des fines. Utilisé principalement pour quantifier la
propreté des sables utilisé dans les enrobés ou pour la fraction sableuse des graves.
2- Principe de l’essai
Une prise d'essai de granulats est mise en suspension dans de l'eau. Des doses de
solutions de bleu de méthylènes sont progressivement ajoutées dans la suspension. L'adsorption
de la solution par la prise d'essai est vérifiée après chaque addition en effectuant un test à la tache
sur du papier filtre. Lorsque du colorant libre est déceler de façon répété, le test est arrêté, la
valeur de bleu de méthylène noté MB est calculée (s'exprime alors en gramme de colorant
adsorbé par kilogramme de l'échantillon testé).
3- Appareillage :
- balance dont la partie limite est compatible avec les masses à peser ;
- Chronomètre ;
- Tamis de 0,08mm et 0,5mm ;
-25-
Rapport de stage
- Pissette de 500ml ;
- Bêcher plastique de 3l ayant diamètre de 155mm ;
- Une burette de capacité 100 ou 50 lm de graduation ;
- Becher plastique de 3l ayant un diamètre intérieur de 155mm ;
- Papier filtre ;
- Baguette de verre de 300mm de longueur et 8mm de diamètre ;
- Un agitateur à ailettes, tournant entre 400 et 700tr/min ;
- Un bac carre en matière plastique.
Figure 7 : appareil d’agitation à ailettes
4- MODE OPÉRATOIRE :
Ajouter la prise d'essai à 500 +/- ml d'eau déminéralisée puis agiter la suspension
obtenue pendant 5 minutes à 600 +/- 60 tours par minutes. Abaisser la vitesse à 400 +/- 40 tr /min
pendant la suite de l'essai. Mélanger uniformément la solution de bleu de méthylène.
Poser le papier filtre au-dessus d'un bécher pour que le papier soit le moins possible en
contact avec une surface. Introduire 5 ml de colorant, agiter pendant 1 minute et effectuer le test
à la tâche en déposant une goutte de la suspension sur le papier filtre. La tâche qui se forme est
composée d'un centre contenant un dépôt de matériaux et d'une auréole humide autours de ce
dépôt. Le dépôt doit avoir une taille comprise entre 8 et 12 mm. Si dans la zone humide une
auréole bleu claire persiste pendant une minute, le test est positif. En raison du temps nécessaire
aux matériaux argileux pour adsorber le colorant, le test doit être répété pendant 5 minutes. Si le
test est négatif, ajouter 5 ml de bleu. S'il est négatif à la cinquième minutes après avoir été positif,
ajouter 2 ml de bleu.
Le test s'achève quand l'auréole bleue persiste autours de la tache pendant 5 minutes.
Le volume total de bleu de méthylène est noté V.
-26-
Rapport de stage
5- Calcul du MB :
MB = 10 x V1 / M1
Avec V1 volume de bleu de méthylène en mL et M1 masse de la prise d'essai en gramme.
-27-
Rapport de stage
Si l'affaissement évolue dans la minute suivant le démoulage, cet essai n'est pas adapté à
la mesure de la consistance.
Cet essai ne s'applique pas si la dimension maximale du plus gros granulat est supérieure
à 40 mm.
2- Appareillage
Moule métallique, ayant une paroi intérieure lisse et sans aspérités, de taille suivante :
diamètre de la base : (200+/- 2) mm
diamètre du haut : (100+/- 2) mm
hauteur : (300+/- 2) mm
Le moule doit être muni de 2 poignées et de patte de fixation, et peut être fixé à sa base par
un plateau, les fixations devant pouvoir s'enlever rapidement sans modifier l'affaissement du
béton.
tige de piquage en acier, de (16+/- 1) mm de diamètre et de (600+/- 5) mm de longueur avec
des extrémités arrondies.
entonnoir, pouvant se fixer sur le cône.
règle de 0 à 300 mm avec des graduations de 5 mm.
-28-
Rapport de stage
3- Principe
Le béton frais est compacté dans un moule ayant la forme d'un tronc de cône. Lorsque le
cône est soulevé verticalement, l'affaissement du béton permet de mesurer sa consistance.
4- Mode opératoire
5.1 Échantillonnage
5.2 Opération
Humidifier le moule et le plateau de base, puis placer le moule sur le plateau/la surface
de base horizontal(e).
-29-
Rapport de stage
5- Résultats de l’essai
L'essai n'est valable que s'il conduit à un affaissement normal réel, c'est-à-dire un
affaissement pour lequel le béton reste, dans l'ensemble, intact et symétrique.
-30-
Rapport de stage
Méthode du manomètre
Cette méthode consiste à égaliser un volume d'air connu, à une pression connue dans une
enceinte hermétique avec le volume d'air inconnu de l'échantillon de béton. Le cadran du
manomètre est étalonné en pourcentage d'air correspondant à la pression résultante.
2- Appareillage
a) récipient : cuve cylindrique présentant un rebord, en acier ou en métal dur non directement
attaquable par la pâte de ciment, ayant une capacité nominale d'au moins 5 l et un rapport du
diamètre à la hauteur compris entre 0,75 et 1,25. Le collet extérieur et les surfaces intérieures de
la cuve doivent être usinés afin d'obtenir un fini lisse. Le récipient doit être étanche à l'eau et doit
également, de même que l'ensemble couvercle, convenir pour une pression d'essai d'environ 0,2
MPa ;
b) ensemble couvercle : couvercle rigide présentant un rebord, en acier ou en métal dur non
directement attaquable par la pâte de ciment. Le collet extérieur et la surface inférieure du rebord
ainsi que les surfaces intérieures doivent être usinées afin d'obtenir un fini lisse. Le couvercle doit
être prévu pour pouvoir être fixé sur le récipient afin d'assurer, sans emprisonner d'air,
l'étanchéité au joint existant entre les rebords du couvercle et le récipient ;
c) manomètre : monté sur l'ensemble couvercle, étalonné pour indiquer une teneur en air entre 0
% et au moins 8 % et de préférence 10 %. Il convient que les graduations pour différentes plages
-31-
Rapport de stage
de l'échelle soient de 0,1 % pour la plage 0 % à 3%, 0,2 % pour la plage 3 % à 6 % et 0,5 % pour la
plage 6 % à 10 % ;
d) pompe à air : intégrée dans l'ensemble couvercle.
Légende :
1 Pompe
2 Robinet B
3 Robinet A
4 Tube de prolongement pour vérification de
l'étalonnage
5 Soupape principale
6 Manomètre
7 Soupape de purge d'air
8 Sas
9 Système de fixation
10 Récipient
3- Mode opératoire
Figure 10 : Manomètre
-32-
Rapport de stage
2. Appareillage
- Moule
- Rehausse de remplissage (facultatif)
NOTE : Le remplissage des moules peut être simplifié par l'utilisation d'une rehausse de
remplissage parfaitement adaptée au moule.
- Moyens de serrage du béton,
-33-
Rapport de stage
NOTE : La pelle à bout carré est nécessaire pour assurer un mélange correct du matériau sur le
récipient de ré-homogénéisation.
- Agent démoulant non réactif
- Maillet
3. Prélèvement
4. Mode opératoire
Si une rehausse de remplissage est utilisée, la quantité de béton destinée à remplir les
moules doit être suffisante pour qu'il reste, après serrage, une couche de béton dans celle-ci,
ayant une épaisseur de 10 % à 20 % de la hauteur de l'éprouvette.
Les échantillons doivent être serrés en au moins deux couches, mais l'épaisseur d'une
couche ne doit pas dépasser 100 mm.
-34-
Rapport de stage
NOTE : Avant le remplissage, il convient que la surface intérieure du moule soit enduite d'une fine
pellicule d'huile minérale ou de tout autre agent démoulant non réactif empêchant le béton
d'adhérer au moule.
Serrage du béton
Le serrage du béton doit être effectué immédiatement après le remplissage des moules
de façon à obtenir un serrage à refus du béton sans ségrégation excessive ni formation de
laitance. Chaque couche doit être mise en place par l'une des méthodes qui existent (Serrage par
table vibrante ou Serrage manuel avec tige de piquage ou barre de piquage)
NOTE 1 : Un serrage à refus est obtenu à l'aide de vibration mécanique, lorsqu'il n'y a plus
apparition de grosses bulles d'air à la surface du béton et que celle-ci devient relativement lisse
avec un aspect glacé, sans ségrégation excessive.
NOTE 2 : Le nombre de piquage requis par couche pour obtenir un serrage manuel à refus dépend
de la consistance du béton.
Arasement
Le béton se trouvant au-dessus du bord supérieur du moule doit être enlevé au moyen de
deux truelles ou taloches en acier, par un mouvement de sciage de l'extérieur vers l'intérieur, puis
la surface doit être soigneusement arasée.
Marquage
Les éprouvettes doivent être marquées sans endommagement de façon claire et durable.
Des enregistrements doivent permettre de garantir l'identification de l'éprouvette depuis
le prélèvement jusqu’à l'essai.
-35-
Rapport de stage
1. But
L’essai de compression Contrôle la qualité du béton durci. Il s’agit des essais les plus
courants.
2. Appareillage
-36-
Rapport de stage
3. Mode opératoire
Tous les plateaux de la machine d'essai doivent être essuyés et toutes particules ou
corps étrangers retirés des surfaces de l'éprouvette qui seront en contact avec eux.
Enlever tout appareillage, autre que les plateaux auxiliaires ou éléments
d'espacement, entre l'éprouvette et les plateaux de la machine d'essai.
Si des plateaux auxiliaires sont utilisés, les aligner avec la face supérieure et la face
inférieure de l'éprouvette.
-37-
Rapport de stage
Avec des machines d'essai à deux colonnes, il convient de placer la surface moulée
des éprouvettes cubiques ou cylindriques en face de l'un des montants.
Mise en charge
Sélectionner une vitesse constante de chargement dans la plage 0,2 MPa/s (N/mm2.
s) à 1,0 MPa/s (N/mm2. s).
1. but
2. Principe
3. Appareillage
Machine d’essais (la même que celle utilisée pour de l’essai de compression).
Gabarit de centrage : Il permet de positionner l’éprouvette et les bandes de chargement. Il ne
doit pas s’opposer à la déformation de l’éprouvette au cours de l’essai.
-38-
Rapport de stage
Légende
1. Pièce d’appui en acier.
2. Bande de chargement.
4. Mode opératoire
Préparation de l’éprouvette
Si l’éprouvette a été conservée dans l’eau, l’essuyer avant de la placer sur la machine
d’essais pour éliminer l’humidité en excès.
Essuyer les surfaces d’appui du gabarit de centrage, des bandes de chargement, des
pièces d’appui et des plateaux.
Nettoyer la surface de l’éprouvette qui sera en contact avec les bandes de chargement et
en éliminer toute particule ou corps étranger.
Positionnement de l’éprouvette
S’assurer que le plateau supérieur est parallèle au plateau inférieur au cours de la mise
en charge.
-39-
Rapport de stage
Mise en charge
Vérifier que l’éprouvette demeure centrée au début de la mise en charge soit par un
gabarit de centrage soit par des supports temporaires.
Sélectionner une vitesse de chargement constante dans la plage de 0,04 MPa/s (N/mm2
× s) à 0,06 MPa/s
(N/mm2 × s). Appliquer la charge sans choc et l’accroître de façon continue, à la vitesse constante
sélectionnée
+ Ou - 1 %, jusqu'à la rupture de l’éprouvette.
Essai de durabilité
2. Domaine d’application :
Cette méthode est applicable aux corps d’épreuve moulés et aux carottes dans les
limites des tolérances dimensionnelles imposées par l’appareil.
3. Principe :
-40-
Rapport de stage
4. Appareillage :
Les échantillons sont soit confectionnés soit prélevés par carottage. Leurs dimensions sont
15cm de diamètre et 5cm d’épaisseur.
Les échantillons moulés sont recouverts d’un dispositif s’opposant à l’évaporation de l’eau et
conservés pendant 24h dans un local à 20°C. Ensuite, les échantillons sont démoulés et
soumise à une cure spécifique à l’étude.
Les échantillons prélevés par carottage sont réalisés par découpage sur ouvrage ou sur
élément préfabriqué. La direction de découpage doit être parallèle à la surface du parement.
La perméabilité au gaz d’un béton est fortement liée à son état de saturation, dans tous
les cas, un séchage total ou partiel du matériau (préalablement à la mesure) est
nécessaire. le mode de pré conditionnement adopté dépend de l’objectif visé. Pour la
détermination de la perméabilité au gaz spécifique d’un béton donné, les éprouvettes
sont recouvertes sur leurs faces latérales d’un film en papier aluminium adhésif et sont
étuvés à 105°C jusqu’à masse constante.
6. Mode opératoire :
-41-
Rapport de stage
Régler la pression de l’air sur 8 bars par le manomètre de la bouteille et s’assurer qu’il n’y a
pas de fuite.
Laisser la vanne du grand débitmètre ouverte, mettre le régulateur de pression de l’appareil
sous tension et l’ajuster sur la valeur de 0 KPa.
Ouvrir la bouteille de l’oxygène et régler la pression sur 4 bars par le manomètre.
Ajuster en suite le régulateur de pression sur la première valeur de mesure (100KPa).
Laisser 30 min et mesurer le débit de l’oxygène.
Ouvrir la vanne du débitmètre utilisé et laisser les autres fermées. Le choix du débitmètre se
fait de telle façon d’avoir un temps d’écoulement compris entre 30 et 120s.
Le débit est déterminer par la mesure au chronomètre du temps d’écoulement t en seconde
d’une bulle de savon liquide contenu dans la burette graduée et qui est entraînée par
l’oxygène sur le volume total du débitmètre choisit (10, 25 ou 100ml),
Avant la mesure du débit laisser passer quelques bulles de savon pour bien humidifier les
parois de la burette graduée.
Pour faire la mesure à une autre valeur de pression il suffit de régler le régulateur de pression
sur la valeur désirée (il faut toujours commencer par la pression la plus basse).
A la fin de l’essai, fermer la bouteille de l’air comprimé ensuite la bouteille de l’oxygène,
libérer la chambre à air de l’air qu’elle contient.
Mettre le régulateur de pression hors tension et ouvrir la cellule pour prendre l’éprouvette
testée.
2. Principe de la méthode :
Un potentiel électrique externe est appliqué à travers l’échantillon et force les ions
chlorures à migrer dans l’échantillon. Après une certaine durée du test, l’échantillon est découpé
parallèlement à son axe. Une coupe est recouverte d’une solution de nitrate d’argent afin de
déterminer la distance de pénétration des ions chlorures (précipitation de AgCl2). Et à partir de
cette profondeur, le coefficient de diffusion est calculé.
-42-
Rapport de stage
3. Appareillage et réactifs :
Appareil de découpage
Dessiccateur
Cloche à vide équipée d’une pompe à vide
Appareil de diffusion des ions Chlorures
Matériel courant de laboratoire
Balance analytique à 0,1 mg de résolution
Eau distillée
Hydroxyde de calcium Ca (OH) 2
La soude NaOH
Chlorure de sodium Na Cl
Nitrate d’argent AgNO3
4. Préparation de l’échantillon :
Pour chaque échantillon, trois éprouvettes doivent être testés.
Après essuyage avec un chiffon, les éprouvettes sont soumises sous vide à l’aide de la cloche
à vide réglée entre 10 et 50 mbar pendant 3 heures.
Immerger les éprouvettes dans une solution saturée de Ca (OH) 2 pendant 18 heures.
5. Mode opératoire :
Test :
Mettre les éprouvettes dans les cellules à deux compartiments. Pour chaque éprouvette,
l’une des faces est en contact avec la solution de NaCl 10% (compartiment amont : cathode),
et l’autre face est en contact avec la solution de NaOH 0,3N (compartiment aval : anode).
Mettre sous tension (30V) et enregistrer le courant initial passant I0.
Ajuster le voltage.
Enregistrer le nouveau courant de départ et la température.
Choisir la durée du test appropriée.
Noter la température finale et le courant final juste avant la fin de l’essai.
Durant le test, maintenir la température entre 20 et 25°C.
-43-
Rapport de stage
Détermination par pesée des éléments suivants : masse apparente d’un corps d’épreuve de
béton après immersion dans un liquide avec lequel il a été imprégné sous vide.
Détermination de sa masse dans l’air libre alors qu’il est encore imbibé de liquide puis
masse du corps d’épreuve sec.
La fidélité des résultats ne nécessite aucune correction, étant donné que les pesées sont
réalisées dans l’air et non sous vide.
3. Appareillage :
Etuve pouvant être contrôlée à 105±5°C
Balance hydrostatique, d’une précision de ±0.01g.
Pont placé au-dessus du système de suspension de la balance, si la balance à deux
plateaux est utilisée.
Appareillage à vide, capable de réduire la pression à une valeur inférieure ou égale à
25mbars, et manomètre pour mesurer la pression utilisée.
Thermomètre.
Liquide d’imbibition : eau potable.
Dessiccateur.
-44-
Rapport de stage
5. NOMBRE DE MESURE
Il est souhaitable de procéder à la mesure sur trois échantillons pour caractériser un béton.
6. MODE OPERATOIRE
Placer le corps d’épreuve dans un récipient étanche. Une fois le récipient fermé, faire le
vide jusqu’à ce que l’on atteigne une pression constante de 25mbars ; maintenir ce vide pendant
au moins 4 h. Pour s’assurer que le dégazage des corps d’épreuve est terminé, déconnecter le
récipient de la pompe à vide et vérifier à l’aide d’un manomètre que la pression ne remonte pas
dans le corps d’épreuve. Reconnecter le récipient à la pompe à vide et introduire progressivement
l’eau d’immersion de façon qu’après 15 min, le corps d’épreuve soit recouvert d’environ 20 mm
d’eau. Maintenir cette pression réduite pendant 20h± 1h à 20°C± 2°Puis déconnecter la pompe et
ouvrir le récipient.
Suspendre le corps d’épreuve à l’aide d’un fil à partir d’un système de suspension de la
balance hydrostatique et le peser complètement immergé dans une certaine quantité d’eau
d’émersion. On obtient ainsi la masse M eau du corps d’épreuve immergé. La pesée doit être
effectuée à 0,01 g prés. Déterminer la température de l’eau d’immersion.
-45-
Rapport de stage
Peser immédiatement le corps d’épreuve dans l’air à 0,01 g prés. S’assurer que l’évaporation de
l’eau d’imbibition ne provoque pas de perte de masse appréciable pendant les opérations de
pesées. On obtient, de cette manière, la masse Mair. Du corps d’épreuve imbibé.
d) Détermination de la masse du corps d’épreuve sec
Sécher le corps d’épreuve à 105± 5°C jusqu’à masse constante, c'est-à-dire jusqu’à ce que
deux pesées successives, avant et après un séjour de 24 h à .l’étuve, ne diffère pas de plus de
0,05%.
Avant chaque pesée, placer l’éprouvette dans un dessiccateur jusqu’à ce qu’elle atteigne
la température ambiante. Les pesées doivent être effectuées à 0,05 g prés. la masse ainsi
déterminée est la masse de l’éprouvette sèche (SEC).
-46-
Rapport de stage
Partie II : pratique
-47-
Rapport de stage
Durant ce stage, j’ai pu réaliser des différents essais avec l’aide de tous les fictifs du
service du béton, parmi ces essais, j’ai réalisé :
Essai d’analyse granulométrique par tamisage
D’après l’application de la mode opératoire de l’essai sur un échantillon de masse
Mh=864.6g du sable de dune du chantier TGV Casablanca Tanger, j’ai obtenu les résultats
suivantes :
Apres le lavage de l’échantillon, je l’ai mis dans l’étuve jusqu’il soit sèche, après j’ai
mesuré la masse sèche, je l’ai obtenu M1s=831.6g
1. Calcul du teneur en eau de l’échantillon :
Pour calculer la teneur en eau que l’échantillon contient, j’ai prélevé une masse Mh1=150g
de l’échantillon et je l’ai mis dans l’étuve pour 20min.
Ensuite, j’ai mesuré la masse sèche de l’échantillon, j’ai obtenu Ms1=148.9g.
La teneur en eau de l’échantillon est obtenue par la relation suivante :
La masse sèche de l’échantillon soumis à l’essai est obtenu par la relation suivante :
( )
-48-
Rapport de stage
3. Résultat de l’essai :
-49-
Rapport de stage
J’ai effectué le mode opératoire de l’essai, et j’ai obtenu les résultats suivants :
Pour M1=200g du sable de mélange, la quantité totale de solution de colorant ajoutée
est V1=25ml
On a la valeur d’équivalent sable SE=65,48% et le module du bleu MB= 1.25 alors d’après la norme
XP18-545 de conformité et codification ce sable appartient au classe de code A
-50-
Rapport de stage
Apres l’application des étapes de la mode opératoire sur 2 éprouvettes, j’ai obtenu les
résultats suivant :
ES = 100 x (74.5/112)=66,51%
ES = 100 x (75/112)=66,96%
N.B : la valeur du Module du bleu pour le sable donnée est MB= 1.3
D’après les valeurs de l’équivalent sable des 2 éprouvettes, on distingue que le sable est
sale, de plus d’après la norme de conformité on déduit que ce sable appartient au classe de code B
et C
-51-
Rapport de stage
Conclusion
Le stage au sein du LPEE m’a permis de toucher de prés à la vie professionnelle et donc
enrichir mes connaissances pratique, et d’avoir un contact direct avec quelques problèmes qui
peuvent avoir lieu lors de l’étude et pendant l’exécution d’un projet.
Cette période s’avère très importante pour un futur diplômé, car elle est en quelque sort
une période de transition entre l’apprentissage et la vie professionnelle.
Le stage permet donc aux stagiaires d’apprendre à s’intégrer avec un personnel inconnu,
et à assumer leurs responsabilités, c’est en effet le but primordial du stage.
Mon stage a été assez rentable et au terme de ce modeste travail, je profite cette
occasion pour remercier encore une fois de plus le personnel du LPEE pour son soutien durant la
période de mon stage.
-52-