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Le séisme de Martinique
du 30 novembre 2007
Rapport de mission
5 - 8 décembre 2007
Victor DAVIDOVICI
Membre Associé du C.G.P.C.
Dynamique Concept
Martinique : Séisme du 29 novembre 2007 2
1. Objet de la mission
Sommaire
Pages :
1. Objet de la mission 1–3
3. L’événement sismique du 29 8 – 11
novembre 2007
8. Préfecture, Bâtiment D 43 – 46
9. DRAM-CROSSAG 47 – 51
1. Objet de la mission
Par lettre de mission du 30 novembre, le Conseil Général des Ponts et Chaussées,
3ème section et Jean-Louis DURVILLE ont pris l’initiative d’envoyer une mission
d’investigation à la Martinique, après le séisme du 29 novembre 2007.
L’objectif principal était d’examiner les dégâts occasionnés aux bâtiments et aux
équipements hospitaliers.
A la demande des autorités locales, cette mission a été étendue aux établissements
scolaires, aux établissements recevant le public et à des immeubles collectifs qui ont
particulièrement soufferts lors de ce séisme. En tout, nous avons visité et expertisé
20 sites.
L’accueil et l’organisation sur place ont été assurés par la DDE-Martinique : Jean-
Yves DODU, Directeur ; Eric LEGRIGEOIS, Directeur- Adjoint.
Arrivé le mardi 4 décembre au soir, la mission s’est déroulée du mercredi 5
décembre au samedi 8 décembre avec départ à 22h15.
Toutes les visites ont été effectuées en présence de Jean-Jacques SALINDRE, Chef
de Subdivision, Responsable de la Cellule de Construction Parasismiques à la DDE
qui a assuré avec compétence et beaucoup de patience l’ensemble de la mission
d’expertise.
Pour la visite des bâtiments hospitaliers, nous avons profité de l’accueil très bien
préparé par Stéphane GARCIES, Chargé de Mission, et Alix BOURGUIGNON,
Ingénieur Régional à l’Agence Régionale de l’Hospitalisation de la Martinique. Nous
avons eu accès aux plans des bâtiments hospitaliers et aux photos prises
immédiatement après le séisme.
Deux réunions publiques ont été organisées par le Conseil Général de la Martinique :
vendredi 7 décembre à 11h30, en présence d’environ 800 personnes composées
du personnel de la DDE, de la Préfecture et du Conseil Général,
samedi 8 décembre à 8h00, avec la collaboration du Rectorat de la Martinique et
en présence d’environ 250 personnes composée essentiellement des
responsables des établissements scolaires.
Les premières conclusions de la mission ont été présentées jeudi soir 6 décembre
2007, lors d’un entretien avec le Préfet de la Martinique, Monsieur Ange MANCINI.
2. Conclusion générale
Les 20 sites visités sont identifiés (n° 4 à 23) sur la carte de la Martinique. L’ordre
des visites ne correspond pas aux numéros, puisqu’on a voulu regrouper les
bâtiments hospitaliers, les bâtiments de classe D, les bâtiments scolaires, l’immeuble
collectif et autres bâtiments.
15
4
12
7
17
23
20 22
18
5 8 9 19
11 10
6
21
14
13 16
Fig. 2.1 Visites effectuées indiquées en rouge sur la carte du réseau accélérométrique du
Conseil Général de la Guadeloupe
Bâtiments hospitaliers
Les structures sont essentiellement du type « portiques en béton armé » avec parfois
des murs en béton armé. Les constructions datent des années 1970 et n’ont donc
pas pu bénéficier de la réglementation parasismique PS69/80 ou PS92/2004.
Dans ces conditions, on aura toujours des dégradations au droit des joints de
dilatation.
Il faut donc envisager, dans la conception de nouveaux centres hospitaliers, de
supprimer les joints de dilatation ou encore de les disposer au droit de zones sans
exigence de propreté sanitaire.
De même, il y a lieu de favoriser l’adoption de structures en murs en béton armé,
plus rigides et moins déformables, au lieu de structures en portiques.
Les bâtiments de classe D doivent rester opérationnels après séisme. Il est donc
indispensable de se préoccuper aussi bien du contenant (la structure porteuse), que
du contenu (l’équipement).
Bâtiments scolaires
Le parc de bâtiments scolaires datant des années 1970 est très important.
Les études de vulnérabilité et les diagnostics de la plupart de bâtiments scolaires
sont terminés. Parfois, on dispose même de plusieurs diagnostics pour un même
bâtiment.
Fig. 2.4 Contreventement métallique dans le Fig. 2.5 Contreventement métallique dans le
sens longitudinal sens transversal
Bâtiments Habitations
Par ailleurs, étant donné leur dégradation rapide, les structures avec béton apparent
doivent être protégées des intempéries par une couche d’imperméabilisation ou par
un habillage type murs-rideaux.
OVSM – IPGP : Carte des épicentres actualisée le 5 décembre 2007. La zone active est située à
environ 20 km nord-est de la Martinique à une profondeur de 130-150 km.
Accélérations
ACCELEROMETRE Maximales
du Sol (cm/s2)
CDST Centre pédagogique Haut / 103
Appuis parasismiques
CDST Local réserve Bas 119
Observatoire du Morne des Cadets 61
Piscine du Carbet 29
Immeuble Concorde 34
Archives Départementales Haut 122
Archives Départementales Bas 43
Centre Culturel Atrium 106
Collège Dillon 1 Bas 198
Collège du Diamant 110
Gare routière de Sainte Anne 312
Barrage de la Manzo Bas 184
Collège du François 413
Collège de Place d’Armes 152
Collège Petit Manoir Bas 131
Collège Rose Saint-Just 249
Collège du Lorrain 261
Station Pompage Vivé 145
Collège de Basse-Pointe 366
Préfecture 96
Les séismes qui sont associés aux sources sismiques de l’arc antillais ne présentent
pas tous un potentiel destructeur (cf. carte préliminaire d’intensités EMS98) pour la
Martinique. Celui-ci dépend de la profondeur des foyers et de la distance entre les
foyers sismiques et les zones exposées.
h Réglementation :
Règles pour le béton armé : CCBA68
Non application des règles parasismiques PS69 pour cause de non-
obligation
h Type de la structure :
Blocs B et C : portiques dans le sens longitudinal (nord – sud) et voiles
en pignon dans le sens transversal (est-ouest)
Bloc A : cage d’escalier et d’ascenseurs en voiles de 15 cm
Dalle coulée en place de 23 cm
h Type de fondations :
pieux de profondeur 20 à 25 m
barrettes 140 x 40, profondeur 20 m environ
h asol = 0,100 g
h Couches d’argiles très plastiques, molles surmontant des argiles limoneuses et
sableuses. Formations faiblement consolidées avec vs = 100 à 200 m/s²
h Effet de site avec amplification d’un facteur de 20 à 30 dans la bande de
fréquence de 1 à 10 Hz
h Pas d’indication sur l’état du centre hospitalier.
Il y a 2 niveaux de risque :
h Un danger immédiat en cas de réplique qui vient essentiellement des risques de
chute des maçonneries constituant les façades.
h Un risque d’effondrement, lié à la survenue aléatoire d’un séisme de moyenne ou
forte importance, compte tenu de la mise en évidence, par les études réalisées en
2001 et 2007, de dispositions parasismiques insuffisantes lors de la réalisation
des bâtiments.
Préconisations :
Fig. 4.2
Chute de faux-plafonds. Manquent
les dispositions d’accrochage
spécifique en zone sismique
Fig. 4.3
Destruction du polystyrène dans le
joint qui indique un déplacement
important des blocs A et B, > 5 cm
Fig. 4.4
Destruction du polystyrène dans le
joint de dilatation
Fig. 4.5
Fissures entre le panneau en
maçonnerie et la poutre
Fig. 4.6
Fissures dans les murs en
maçonnerie
Fig. 4.7
Renversement de l’armoire par
absence de fixation au mur
F.F.C.004
F.F.C.081
F.F.C.010
F.F.C.017
F.F.C.012
F.F.C.016
F.F.B.014
F.F.B.024 F.F.B.026 F.F.B.010
F.F.B.005
F.F.D.022 F.F.D.023 F.F.D.025 F.F.D.029 F.F.D.030 F.F.D.031 F.F.D.032 F.F.B.011
F.F.D.003
F.F.D.004
F.F.D.001 F.F.B.027
F.F.D.016 F.F.D.012 F.F.D.005
F.F.B.002 F.F.B.003 F.F.B.004
h Réglementation :
règles pour le béton armé : BA46
pas d’existence des règles parasismiques
h Type de fondations :
supposées superficielles
h déplacements faibles des blocs, du fait sans doute d’une faible sollicitation à
travers les joints de dilatation remplis sur 2 cm.
Préconisations
1. Bien qu’à notre connaissance aucun diagnostic n’existe pour la maternité, il est
évident que les bâtiments ne possèdent aucune résistance à l’action sismique de
référence a = 0,45 g,
Fig. 5.2
Fig. 5.3
Fig. 5.4
Fig. 5.5
Fissures dans les maçonneries de
remplissage
Fig. 5.6
Fissure du panneau de
maçonnerie.
Les armoires vestiaires ne sont
pas fixées au mur
h administration,
h radiologie, Médecine,
h laboratoire,
h communauté
h Bâtiment Radiologie :
simple RdCh.
probablement portiques en béton armé et remplissage en maçonnerie
date de construction : 1992
h Bâtiment Laboratoire :
rez-de-chaussée + étage (fig. 6.20)
ossature en béton armé et remplissage en maçonnerie
date présumée de la construction : 1936
le bâtiment est dans un très mauvais état général : éclatement du béton
à cause de la corrosion (fig. 6.21, 6.22 et 6.23), mauvaise qualité du
béton. Dans ces conditions, le séisme ne fait qu’aggraver l’état général
pouvant amener à son effondrement, même pour des séismes de faibles
intensités (répliques).
Il a été conseillé de transférer le laboratoire dans la chapelle
Fig.6.2
Bâtiment administration sur un
simple Rez-de-chaussée
Fig. 6.3
Façade secondaire du bâtiment
dont on aperçoit la structure en
poteaux courts du vide-sanitaire,
voir aussi photo 6.4 ci-dessous
Fig.6.4
Vide-sanitaire en poteaux courts.
Structure identifiée depuis 1980
comme parfaitement instable à
l’action sismique
Fig. 6.5
Formation de voûte de décharge
au droit du poteau d’angle
Fig. 6.6
Formation de la voûte de décharge
sur la façade perpendiculaire
Fig. 6.7
Fissures horizontales des poteaux
comme encadrement de fenêtres
Fig. 6.8
Dimensions du poteau 15 x 15
Rupture par cisaillement d’un
poteau court de vide-sanitaire.
Voir détails figures 6.9 et 6.10
Fig. 6.9
Fissures en X typiques d’un
endommagement par cisaillement
Fig. 6.10
Armatures longitudinales du
poteau en acier. Béton de
mauvaise qualité.
J.D.
Fig. 6.11
Entrechoquement dû à une
insuffisance de largeur de joint et
une mauvaise conception sur un
poteau unique voir fig. 6.9
Fig. 6.12
Joint de dilatation à gauche du
poteau ?!?!?!
Fig. 6.13
Barre en acier doux traversant le
joint de dilatation
Fig. 6.14
Fissuration importante des
cloisons en maçonnerie. Risque de
déchirure des gaines électriques
Fig. 6.15
Fissuration cloison.
Fig. 6.16
Probable décrochement des
parties de maçonnerie en cas de
répliques
Fig. 6.17
Bâtiment radiologie à gauche et
bâtiment médecine à droite
Fig. 6.18
Façade arrière du bâtiment
médecine et radiologie
Fig. 6.19
Fissures dans les cloisons du
bâtiment radiologie
Fig. 6.20
Laboratoire, 1954 ; les poteaux en
béton sont fortement dégradés, de
même que la dalle du 1er étage
Fig. 6.21
La dégradation des poteaux est
due au faible enrobage et à la
mauvaise qualité du béton
Fig. 6.22
Corrosion des armatures et
éclatement du béton
Fig. 6.23
La corrosion est tellement avancée
que les armatures se délitent
Fig. 6.24
Vue d’ensemble à l’intérieur du
Laboratoire avec une fissuration
entre les murs en maçonnerie et
la poutre
Fig. 6.25
Fissures dans le mur porteur dans
la Chapelle
Préconisations :
2. Analyser l’origine des fissures dans les murs (fig. 7.10, 7.11) du bâtiment
administratif.
Fig.7.1
Ancien bâtiment d’hospitalisation,
en principe, destiné à la démolition
étant donné l’état de dégradation
avancée.
Voir figures 7.2 à 7.9
Fig. 7.2
Les armatures ont été
complètement détruites par
corrosion. Sécurisation par la
démolition d’une partie des
linteaux de fenêtres
Fig.7.3
Joint de dilatation non entretenu
Fig. 7.4
Enrobage insuffisant pour un
poteau ∅ 20 cm
Fig. 7.5
Façade arrière de l’ancien
bâtiment dont une partie est
utilisée par les services techniques
Fig. 7.6
Bien que le bâtiment soit impropre
à l’occupation, le RdCh. est utilisé
pour l’Ecole d’Asthme
Fig. 7.7
A remarquer la dégradation
importante des éléments en béton.
Voir détails figures 7.8 et 7.9
Fig. 7.8
Structure en poteau-poutre ?!?!?!?
Fig. 7.9
Plus d’armatures transversales.
On peut remarquer le mauvais
recouvrement des barres
longitudinales
Fig. 7.10
Bâtiment administratif avec des
poteaux ∅ 15 cm et poutres. Les
murs de remplissage sont situés
en retrait (fig. 7.11) par rapport au
plan du portique
Fig. 7.11
Fissuration du mur
Fig. 7.12
Bâtiment d’hospitalisation : on peut
remarquer un début de
dégradation du bêton armé
Fig. 7.13
Murs de remplissage avec une
légère fissuration
Fig. 7.14
Joint de dilatation rempli de
gravats, voir détails figure 7.15
Fig. 7.15
Détail du joint de dilatation
h structure de type portiques en béton armé sur RdCh. + 4 niveaux (fig. 8.2),
Préconisations :
1. Pour assurer la stabilité des pignons, examiner si la corrosion n’a pas touché les
armatures du porte-à-faux et prévoir ensuite des filets métalliques.
Fig. 8.2 Bâtiment avec un RdCh. + 4 niveaux comportant des portiques dans les deux directions
Fig. 8.3
Conséquence de
l’entrechoquement des deux blocs
Fig. 8.4
Fissuration du pignon
Fig. 8.5
Fissuration du pignon qui a débuté
probablement avant le séisme à
cause d’une infiltration d’eau
Fig. 8.6
Fissuration de part et d’autre du
poteau
Fig. 8.7
Fissuration importante du
remplissage
Fig. 8.8
Fissuration dans le dallage au droit
du joint de dilatation. Manque un
joint franc avec une plaque
métallique pour la protection du
joint
9. DRAM-CROSSAG (asol = ?)
Le bâtiment du DRAM-CROSSAG (fig. 8.1) a été visité le jeudi 6 décembre 2007.
Préconisations :
Fig. 9.1
Garage, au niveau bas d’accès à
la route
Fig. 9.2
Premier niveau.
Il faut assurer la stabilité des
dossiers et des écrans
indépendants des ordinateurs
Fig. 9.3
Fissure à l’angle de la porte.
Si mur en béton armé, manquent
les barres de renfort
Fig. 9.4
Fissure d’effort tranchant à 45°
Fig. 9.5
Fissure verticale de flexion
Fig. 9.6
Plusieurs fissures
Fig. 9.7
Fissure importante dans le
mur ?!?!
Fig. 9.8
Fissure dans le mur probablement
au droit d’une gaine électrique.
Voir détail ci-dessus
Fig. 9.9
Fissure dans le mur de
remplissage à vérifier
Fig. 9.10
Il est impératif pour assurer la
stabilité des armoires pendant le
tremblement de terre de prévoir
leur fixation sol et éventuellement
au plafond.
Fig. 9.11
La face arrière des armoires de la
figure 9.10
Fig. 9.12
Risque d’effondrement du mur de
soutènement sur le groupe
électrogène.
h Structure de type voiles et portiques en béton armé seulement sur RdCh. (fig.
10.1) sur semelles superficielles.
Préconisations :
1. Il est surprenant de voir une telle dégradation pour un bâtiment achevé en 1989 :
il serait utile d’analyser en détail les causes,
2. Il est prévu une nouvelle construction pour le SDIS du Lamentin. dans l’attente du
déménagement, il est vivement conseillé de démolir le hall (fig. 10.13 et 10.14)
qui présente le plus de risques et qui apparemment n’est pas utilisé par le SDIS.
On peut, en revanche, garder (murs en béton armé) toute la partie servant de
bureaux et locaux diverses
Fig. 10.1
Bâtiment avec seulement RdCh.
Fig. 10.2
Tassements importants au niveau
du dallage
Fig. 10.3
Le joint (?) dans le dallage a été
rempli au fur et à mesure avec un
mortier de ciment
Fig. 10.4
Fissuration dans la structure due
au tassement des fondations
depuis la construction (1989)
Fig. 10.5
La fissuration initiale a été
aggravée par le séisme
Fig. 10.6
Fissuration des murs intérieurs en
béton (?)
Fig. 10.7
Mauvaise disposition des poteaux
ce qui constitue une circonstance
aggravante en cas de séisme.
Voir explication figure 10.8
A noter aussi la dénivellation du
dallage
Fig. 10.8
Noter la trajectoire compliquée des
efforts avec un comportement très
incertain sous l’action sismique
Fig. 10.9
Une bonne disposition des poteaux
aurait permis une descente de
charges en ligne droite
Fig. 10.10
Joint de dilatation avec les plaques
scellées sur des éléments de
structure en porte-à-faux.
Fig. 10.11
Vue symétrique de la figure 10.7
Fig. 10.12
Fissuration de la poutre (??)
Fig. 10.13
Vue d’ensemble du hall
Fig. 10.14
Vue d’ensemble.
Il est conseillé de démolir le hall,
partie située à droite et de
conserver la partie située à gauche
dont les murs seraient en béton
armé
h Structure de type portiques en béton armé sur RdCh. + 3 niveaux dans le sens
transversal et absence de contreventement dans le sens longitudinal (fig. 11.1 à
11.4) sur semelles superficielles (?).
Préconisations :
2. Les abouts fissurés des consoles doivent être dégagés, les aciers passivés et
réfection ensuite avec du bêton,
Fig. 11.3
On remarque le portique
transversal et absence de
contreventement longitudinal.
Dans le sens transversal le
remplissage côté escaliers a été
sollicité
Fig. 11.4
Détail façade on peut remarquer
l’absence totale du
contreventement longitudinal
Fig. 11.5
Léger entrechoquement au droit du
joint de dilatation
Fig. 11.6
La plupart des extrémités de
consoles sont dégradées avec
risque de chute de morceaux de
béton
Fig. 11.7
La stabilité dans le sens
longitudinal a été assurée par les
murs de remplissage et les rebords
horizontaux des fenêtres
Fig. 11.8
Fissuration à 45° du mur
longitudinal
Fig. 11.9
Les rebords horizontaux en béton
constituent des points « durs »
dans le mouvement dans le sens
longitudinal. Voir aussi figures
11.10 et 11.11
Fig. 11.10
Zone de contact entre le poteau et
le rebord de la fenêtre
Fig. 11.11
Zone de contact entre le poteau et
le rebord de la fenêtre
NIVEAU R-DE-C
échelle :1/150
Fig. 11.13
La salle des fêtes d’une portée
d’environ 12,00 m d’une grande
souplesse sous l’action de la
composante verticale du séisme
induit une rotation importante dans
les poutres de rives
Fig. 11.14
Une autre vue de la salle de fêtes
COLLEGE DILLON 1
Avenue de Dillon 97200 FORT DE FRANCE
S = 5,44 m2 BATIMENT 4 - SALLE DES FETES
S = 2,23 m2
échelle : 1/150
S = 19,84 m2
S = 11,16 m2
S = 15,80 m2
S = 254,15 m2
S = 12,56 m2
S = 2,88 m2 S = 2,88 m2
S = 89,78 m2 S = 89,78 m2
S = 1,44 m2
S = 212,22 m2
Fig. 11.16 Importantes fissuration dans les murs à Fig. 11.17 La descente de la fissure à 45° vers les
cause de la souplesse du plancher (fig. 11.14) appuis formation d’une voûte de décharge
Fig. 11.18 Fissuration d’un autre mur Fig. 11.19 Détail de la fissure
Fig. 11.19
Les reprises de coulage non
traitées facilitent la corrosion des
armatures
Fig. 11.20
Les lamelles pare-soleil en verre
ont été cassées par le séisme
h Sol : à déterminer
h Structure de type portiques en béton armé (fig. 12.1 à 12.6) pour les bâtiments de
classe et fermes métalliques avec poteaux en béton armé pour les halls-ateliers.
Les halls-ateliers (fig.12.8 à 12.12) ont été probablement construits ultérieurement
en prolongement d’un bâtiment de classe (fig. 12.7). La couverture des halls-
ateliers a été réalisée en dalles préfabriquées en béton armé et les joints remplis
de mortier (fig. 12.9).
Préconisations :
Fig. 12.1
Bâtiment très irrégulier avec des
porte-à-faux dans les étages et un
RdCh. transparent (fig. 12.2)
Fig. 12.2
La RdCh. inscrit dans un carré
avec un seul angle « rempli »,
donc une torsion d’axe vertical
extrêmement néfaste à la
résistance du bâtiment
Fig. 12.3
Pour compléter l’irrégularité le
deuxième étage est en retrait
Fig. 12.4
Fissures dans les murs de
remplissage
Fig. 12.5
Fissures aux encastrements des
meneaux
Fig. 12.6
Traces de termites et fissures au
droit de la porte
Fig. 12.7
Bâtiment de classe avec à côté les
halles industrielle (voir fig. 12.8 à
12.12)
Fig. 12.8
Hall en charpente métallique sur
poteau en béton armé
Fig. 12.9
Les prédalles de couverture ont
été sollicitées par l’action sismique
et le mortier des joints est tombé
en partie. Il est conseillé de
disposer un filet de protection.
Fig. 12.10
L’espacement entre la ferme en
charpente métallique et le mur en
béton est suffisant pour éviter toute
interaction
Fig. 12.11
Espacement insuffisant entre le
CM et le BA, d’où l’éclatement en
partie du mur en béton
Fig. 12.12
Murs et plancher en béton armé
qui empêchent tout fonctionnement
de la structure CM
Fig. 12.13
Etagères à sécuriser pour éviter le
renversement.
Fig. 12.14
Sollicitation importante des
poteaux dans la partie inférieure
(zone critique)
Fig. 12.15
Fissures dues à l’action sismique
et à l’humidité
Fig. 12.16
Bâtiment de classe RdCh. + 3
niveaux
Fig. 12.17
Dégradation au droit du joint de
dilatation
Fig. 12.18
Détails de la façade
Fig. 12.19
Poteau avec fissures en X
caractéristiques du fonctionnement
en « poteau-court ». Pour les
explications de fonctionnement voir
les figures13.14 à 13.17
Fig. 12.20
Fissures en X.
Fig. 12.21
Fissures en X
Fig. 12.22
Fissures dues à la corrosion des
armatures non réparées avant le
ravalement
Fig. 12.23
Détail d’une fissure
Fig. 12.24
Ouverture de la fissure d’environ 5
mm
h Structure de type portiques en béton armé sur RdCh. + 3 niveaux (fig. 13.1 à 13.3)
sur semelles superficielles. Les portiques sont seulement disposés dans le sens
transversal. Absence de contreventement dans le sens longitudinal.
Préconisations :
Fig. 13.1
Bâtiment de classe sur 4 niveaux,
à remarquer le porte-à-faux des
3ème et 4ème niveaux
Fig. 13.2
Deux bâtiments de classe, reliés
par une tour cage d’escalier
Fig. 13.3
Coursives à tous les étages avec
le dernier niveau en retrait (13.1)
Fig. 13.4
Joint de dilatation trop réduit
entre la tour d’escalier et le
bâtiment de classe avec risque
d’entrechoquement
Fig. 13.5 Fissuration en X typique du fonctionnement en « poteau-court », voir figures 13.14 à 13.17
0,10 g 0,40 g
h = hauteur libre
Fig. 13.15 Sollicitations pour 2 séismes 0,10 g et 0,40 g (séisme de référence de la Martinique)
¾h
¾h
Fig.13.16 Poteau libre sur toute la ¼ de la hauteur du niveau et « bloqué » sur ¾ h par la présence
de murs de remplissage et de rebords de fenêtres
0,10 g 0,40 g
¾h
Fig. 13.17 Sollicitations pour 2 séismes 0,10 g et 0,40 g (séisme de référence de la Martinique). Il est
à remarquer les sollicitations très importantes au droit de la hauteur libre ¼ h
Fig. 13.18
Fissuration des murs de
remplissage
Fig. 13.19
Fissure dans la partie inférieure du
poteau
Fig. 13.20
Fissure de flexion !!??
Fig. 13.21
Bâtiment de classe RdCh. + 2
niveaux
Fig. 13.22
Problème de conception : voile
mur non fondé
h Structure de type portiques en béton armé sur RdCh. (fig. 14.1) sur semelles
superficielles.
Préconisations :
Fig. 14.1
Bâtiment de classe RdCh. + 1
Fig. 14.2
Fissures en X type « poteau-court»
vue extérieure
Fig. 14.3
Même poteau vue côté intérieur
Fig. 14.4
Fissuration entre la dalle et les
poutres supports. Y-a-t-il un
problème de manque de
connection entre les deux
éléments
Fig. 14.5
Fissure dans le mur qu’on retrouve
côté extérieur (voir fig.14.6)
Fig. 14.6
Le pendant de la fissure visible
côté intérieur , probablement
existante depuis la construction
er
h Bâtiment 1920, RdCh. + 1 étage : structure de type murs porteurs en maçonnerie
avec plancher en béton armé (fig. 15.1). Une terrasse entoure le bâtiment aux
deux niveaux (fig.15.2, 15.3, 15.6, 15.7), soutenue par des poteaux et des poutres
15 x 15 cm dans un état de dégradation avancée. Un renforcement d’urgence a
été décidé par le Conseil Général par la mise en place d’éléments en charpente
métallique.
h Escalier d’accès aux 2 niveaux du bâtiment de classe (fig. 15.10). Les murs de
remplissage sont très dégradés (fig. 15.11 à 15.14)
Préconisations ;
Fig. 15.1
Bâtiment de classe 1920. Murs
porteurs en maçonnerie d’environ
50 cm d’épaisseur
Fig. 15.2
Les poteaux en béton armé de 15
x 15 cm ont subi une dégradation
par corrosion
Fig. 15.3
Poutres et poteaux en béton armé
d’environ 15 x 15 cm
Fig. 15.4
Renforcement d’urgence des
poteaux et poutres au RdCh.
Fig. 15.5
Renforcement aux angles. Pour un
bon ancrage des poutres, chaque
platine extérieure doit avoir son
pendant intérieur
Fig. 15.6
Pas de dégradation visible à
l’étage
Fig. 15.7
L’autre façade à l’étage
Fig. 15.8
Bonne disposition pour éviter la
chute du téléviseur
Fig. 15.9
Bâtiment de classe des années
1970
Fig. 15.10
Escalier d’accès aux deux étages
Fig. 15.11
Remplissage entre deux niveaux
réalisé ultérieurement à l’exécution
de l’escalier.
Fig. 15.12
Fissuration importante du mur de
remplissage de la cage d’escalier
Fig. 15.13
Une autre vue de la cage
d’escalier
Fig. 15.14
Vue extérieure de la cage
d’escalier : on constate une
dégradation avancée
Fig. 15.15
Dégradations dues essentiellement
à l’humidité
h Structure de type portiques en béton armé sur RdCh. + 2 niveaux (fig. 16.1, 16.2)
sur semelles superficielles.
h Structure de type portiques en béton armé sur RdCh. + 3 niveaux (fig. 16.10,
16.11) sur semelles superficielles. Les portiques sont seulement disposés dans le
sens transversal. Absence de contreventement dans le sens longitudinal.
un autre groupe de bâtiments a été conçu avec une avancée côté façade
principale et un retrait côté coursive (fig. 16.10 et 16,11), deux bâtiments de
classe sont desservis par une seule tour cage d’escalier qui a été localement
endommagée par l’entrechoquement (fig. 16.12)
Préconisations :
Fig. 16.1
Vue d’ensemble du bâtiment de
classe
Fig. 16.2
En pignon, l’escalier comportant un
voile en porte-à-faux
Fig. 16.4
Couloir d’accès aux salles de
classe
Fig. 16.5
Fort endommagement du poteau
dans la zone critique (voir détail
photo 16.6)
Fig. 16.6
Probable dépassement des
contraintes dans le poteau
Fig. 16.7
Fissure à l’interface entre le mur
de remplissage et le potelet de la
fenêtre
Fig. 16.8
Fissuration importante de la
cloison
Fig. 16.9
Fissuration importante d’une autre
cloison
Fig. 16.10
Deux bâtiments RdCh. + 3 avec
une tour pour l’escalier
Fig. 16.11
La tour d’escalier donnant accès
aux deux bâtiments
Fig. 16.12
Le mouvement (déplacement)
réciproque de la tour et du
bâtiment a entraîné les dégâts
visibles sur la photo
Fig. 16.13
Dans le sens longitudinal, le
contreventement a été assuré par
les murs de remplissage et le
fonctionnement en «poteau-court»
avec fissuration en X
Fig. 16.14
La formation des fissures en X est
détaillée par les figures 13.14 à
13.17
h Sol : calcaire
Lors de la visite, nous nous somme attachés à vérifier l’état des appuis
parasismiques, bien que l’action sismique ait été extrêmement faible et n’ait pas
sollicité les appuis.
Les appuis en élastomère sollicités en distorsion sont des dispositifs capables de
dissiper une importante quantité d’énergie durant les cycles de chargement alternés.
Afin d’éviter les très grands déplacements, les appuis en élastomère sont couplés
avec un amortisseur (fig. 17.2 à 17.6).
Pour le bon fonctionnement des amortisseurs entre autres, la qualité de leur fixation
sur le massif d’une part et en-dessous de la structure d’autre part est essentielle.
Nous avons constaté le mauvais serrage ou l’absence de boulons d’ancrage (fig.
17.9 à 17.15).
La présence de cloisons de séparation (17.19 et 17.20) et les fixations du réseau ne
paraissent pas compatibles avec les déplacements attendus en cas de séisme de
référence.
Préconisations :
Fig. 17.1
Vue d’ensemble d’une partie du
lycée
Fig. 17.2
Sous-sol avec les massifs supports
des appuis parasismiques
Fig. 17.3
Massif équipé d’appuis en
élastomère et couplé aux
amortisseurs suivant les deux
directions orthogonales
Fig. 17.4
Présence de réseaux et d’appuis
parasismiques
Fig. 17.5
Présence de réseaux et
amortisseur
Fig. 17.6
Amortisseurs suivant les deux
directions. Présence d’un réseau
d’eau à proximité, dont il faut
vérifier les attaches.
Fig. 17.8 Le contact entre la plaque métallique supérieure et le dessous de la poutre doivent être
rigoureusement dans un plan horizontal
Fig. 17.11
Deux types de boulons
d’ancrage !?!?!?
Fig. 17.12
Manque un boulon d’ancrage.
Quelle est la qualité du serrage
des autres boulons !?!?
Fig. 17.13
Manque un boulon d’ancrage.
Quelle est la qualité du serrage
des autres boulons !?!?
Fig. 17.14
Manque un boulon d’ancrage.
Quelle est la qualité du serrage
des autres boulons !?!?
Fig. 17.15
Le boulon a été enlevé facilement
à la main
Fig. 17.16
Présence du réseau en-dessous
du plancher
Fig. 17.17
La fixation du réseau en-dessous
du plancher est-elle compatible
avec les déplacements attendus
(env. 10 cm). Voir aussi le détail de
la figure 17.18
Fig. 17.18
La présence et les fixations des
conduites doivent être
soigneusement vérifiées pour tenir
compte des déplacements
d’environ 10 cm.
Fig. 17.19
Les cloisons ne doivent pas
empêcher le déplacement de la
superstructure. La présence d’un
bourrelet en tête de cloison est-elle
suffisante ?
Fig. 17.20
Une autre vue de la même cloison
h Structure de type portiques en béton armé RdCh. + 2 (fig. 18.1 à 18.4) sur
semelles superficielles.
tous les poteaux on subi des désordres aux deux extrémités, dans les zones
critiques (fig. 18.5 à 18.10),
Préconisations :
Fig. 18.1
1/3 vue
d’ensemble (1)
Fig. 18.2
1/3 vue
d’ensemble (2)
Fig. 18.3
1/3 vue
d’ensemble (3)
Fig. 18.4
Vue d’ensemble
Fig. 18.5
Voile d’escalier disposé dans le
sens longitudinal, très sollicité.
Fig. 18.6
Poteaux moins endommagés.
Fig. 18.7
Endommagement de poteau dans
la zone critique supérieure
Fig. 18.8
Endommagement de poteau dans
la zone critique inférieure
Fig. 18.9
Fissure verticale dans le poteau,
dont la cause est probablement la
corrosion à cause d’insuffisance
d’enrobage
Fig. 18.10
Potelet intermédiaire fissuré
Fig. 18.11
Destruction de la cloison par
entrechoquement à cause de la
grande souplesse de la structure,
voir détail ci-dessous.
Fig. 18.12
Détail de l’endommagement
Fig. 18.13
De l’autre côté du joint de dilatation
h Structure de type portiques en béton armé sur RdCh. + 2 (fig. 19.1 à 19.4) avec
semelles superficielles. Les cages d’escalier (fig. 19.5 et 19.6) sont situées en
pignons.
la file des poteaux côté cour a été endommagée probablement par un mode
de torsion par rapport à l’autre file plus raide.
Préconisations :
Fig. 19.1
Façade côté rue avec 1er et 2ème
étage
Fig. 19.2
Détail de la façade
Fig. 19.3
Façade côté cour de l’école :
on peut remarquer le RdCh
« transparent » et une construction
(extension) exécutée plus
tardivement. Cette extension
fragilise davantage le RdCh. (voir
fig. 19.7 et 19.8)
Fig. 19.4
Extrémité de la façade côté cour
de l’école
Fig. 19.5
Pignon avec la cage d’escalier
Fig. 19.6
L’autre pignon avec la 2ème cage
d’escalier
Fig. 19.7
Extension en RdCh. avec blocage
des poteaux. Disposition très
défavorable pour les poteaux du
bâtiment de classe
Fig. 19.8
Détail de la figure 19.7
Fig. 19.9
Destruction du béton en pied de
poteau ; à remarquer l’important
écartement des cadres
Fig. 19.10
Bâtiment symétrique à celui de la
figure 19.4 ; pas de dégâts
annoncés.
Fig. 19.11
Détail de la façade
Préconisations :
Fig. 20.1
Effondrement des panneaux de
façade d’un poids d’environ 2,5 à
3,0 t. On peut remarquer le porte-
à-faux important de la structure au
bout duquel sont posés les
éléments de façade
Fig. 20.2
La façade est constituée par une
alternance d’éléments en porte-à-
faux dont les accrochages
(armatures) à la structure ont été
fortement corrodés. Ces éléments
sont en instance d’effondrement
(fig. 20.33 à 20.35)
Fig. 20.3
Fissuration du remplissage : donc
il a participé à la stabilité dans le
sens longitudinal
Fig. 20.4
On distingue les 2 barres (fig.
20.14) de liaison certainement
insuffisantes
Fig. 20.5
Les intempéries ont directement
accès aux armatures, d’où la
corrosion avancée
Fig. 20.6
La place de l’élément de façade
effondré (fig. 20.7 à 20.14)
Fig. 20.13 Elément de façade d’environ Fig. 20.14 Accrochage avec 2∅10 ou 12 avec
15 x 80 x 800 une corrosion très avancée
Fig. 20.15
L’importance des déplacements de
la structure se traduit par le
renversement des paniers dans les
deux directions horizontales (voir
aussi fig. 20.16 et 20.17
Fig. 20.16
Renversement de paniers
Fig. 20.17
Renversement de paniers
Fig. 20.18
Structure en portique béton armé
dans les deux directions, parfois
bloquée par des murs de
remplissage partiels
Fig. 20.19
Portiques aux étages
Fig. 20.20
Structure raidie dans les pignons
par des locaux comportant des
murs en parpaings.
Fig. 20.21
Murs en parpaings
Fig. 20.22
Aucun élément ne doit traverser le
joint de dilatation sous peine
d’endommagement pendant le
séisme
Fig. 20.23
La tringle à rideaux été fixée de
part et d’autre du J. D. ce qui
explique l’endommagement
Fig. 20.24
Entrechoquement en façade
Fig. 20.25
Joint de 6 cm vide de tout matériau
7 cm
Fig. 20.26
Joint de 7 cm. La différence par
rapport à la figure 20.25 est
certainement due à un mouvement
de torsion d’axe vertical autour des
pignons
Fig. 20.27
Mouvement au droit du joint de
dilatation
Fig. 20.28
Le plafond suspendu doit
impérativement marquer le joint de
dilatation et avoir par ailleurs un
contreventement spécifique
Fig. 20.29
Etant donné l’importance du
déplacement des deux blocs,
déchirure du couvre-joint en
terrasse
Fig. 20.30
Décrochage des luminaires ne
respectant pas les dispositions
constructives en zone sismique
Fig. 20.31
Renversement du mobilier non fixé
Fig. 20.32
Eléments de façade en porte-à-
faux (voir fig. 20.2 et 20.3) avec
une fissure horizontale
Fig. 20.33
Eléments de façade en porte-à-
faux (voir fig. 20.2 et 20.3) avec
une fissure à 45° indiquant la
tendance de basculement
Fig. 20.34
Eléments de façade en porte-à-
faux (voir fig. 20.2 et 20.3) avec
une fissure ouverte à 45° indiquant
l’imminence de l’effondrement par
basculement.
Fig. 20.35
Eléments de façade en porte-à-
faux (voir fig. 20.2 et 20.3) avec
une fissure horizontale suivie d’une
autre à 45° indiquant la tendance
de basculement.
Fig. 21.1
Façade principale
Fig. 21.2
RdCh. avec du mobilier très étroit
et très haut dont il faut assurer la
stabilité par fixation au mur
Fig. 21.3
Il faut assurer la stabilité du
mobilier
Fig. 21.4
Légère fissure verticale entre le
poteau et le mur de remplissage
Préconisations :
Fig. 22.1
Façade côté Préfecture
Fig. 22.2
Façade et pignon côté Préfecture
Fig. 22.3
Façade côté rue Schœlcher avec
effondrement des locaux en
premier plan
Fig. 22.4
Vue en plan
Fig. 22.5
Vue en élévation
Fig. 22.6 Local et une partie de parkings ayant Fig. 22.7 Local et parkings effondrés sur les
échappé à l’effondrement commerces du RdCh.
Fig. 22.10
Vue d’ensemble de la partie
effondrée
Fig. 22.11
Une partie de parkings non
effondrée
Fig. 22.12
Poteau sans dispositions
spécifiques parasismiques comme
par exemple les armatures
transversales
Fig. 22.13-a Mur de remplissage séparatif en parpaings avec formation d’un bielle comprimée et
cisaillement du poteau situé à gauche.
La présence de ce mur à probablement sauvé cette partie du parking tout en rappelant que le
bâtiment a été très peu sollicité par le séisme du 29 novembre 2007
Fig. 22.14
Insuffisance de la longueur de
recouvrement des armatures
inférieures de la poutre
Fig. 22.15 Effondrement dalle haute du parking Fig. 22.16 Effondrement dalle haute du parking
Fig. 22.17 Effondrement dalle haute du parking Fig. 22.18 Effondrement dalle haute du parking
Fig. 22.21 Fissure à la partie Fig. 22.22 Fissures dans le Fig. 22.23 Basculement d’un
inférieure de la cloison remplissage meuble de rangement
Fig. 22.24 Chute des dossiers témoignage du fort Fig. 22.25 Perte des pieds du meuble de bureau
déplacement de la structure
Fig. 22.26
Etayage provisoire en vue d’une
démolition sécurisée
Fig. 22.27
Démolition de la partie effondrée
(1)
Fig. 22.28
Démolition de la partie effondrée
(2)
h Les pare-soleils en façade en béton armé sont des éléments de section réduite et
donc assez vulnérables aux intempéries. Le retour d’expérience après séismes
majeurs montre que ces éléments ne résistent pas à l’action sismique et sont
systématiquement remplacés par des éléments légers en aluminium ou équivalent
(fig. 23.1 et 23.2),
h La chute des dossiers (fig. 23.3) est généralement sans gravité. Par contre, dans
le cas d’archives ou de laboratoires, en cas de chute d’objets, on peut être dans
une situation d’incapacité d’utilisation.
h Les appareils d’éclairage doivent être fixés de sorte à empêcher leur balancement
pouvant entraîner la rupture des files électriques (fig. 23.4),
h Pour s’adapter à la pente, les bâtiments ont trois possibilités aperçues sur le
même site :
Construction typique sur pilotis sans aucune résistance à l’action sismique
(fig. 23.6),
Construction sur niveaux partiellement transparent, dont il faudra s’assurer
que le peu de voiles qu’on aperçoit (fig. 23.7) peuvent assurer la stabilité
de l’ouvrage,
Construction parfaitement adaptée à la pente (fig. 23.8), dont la présence
de murs permet de supposer un bon comportement à l’action sismique.
Fig. 23.1
Pare-soleils couvrant la façade et
probablement instables au séisme
de référence
Fig. 23.2
Détails des appuis de pare-soleils
après séisme
Fig. 23.3
Chute systématique de dossiers
sans gravité. Par contre, il faut se
préoccuper de la stabilité des
rangements dans les laboratoires
par exemple
Fig. 23.4
La fixation parasismique des
luminaires est peu couteuse et
permet d’éviter des court-circuits
Fig. 23.5
Fissuration d’un panneau de
remplissage en maçonnerie à
cause probablement du
déplacement de la structure en
portiques qui a été empêché.
Fig. 23.6
Construction sur « pilotis » qui ne
peut pas résister à l’action
sismique
Fig. 23.7
Nouvelle construction dont le
RdCh. accessible directement de
la route se trouve posé sur 4
niveaux
Fig. 23.8
A remarquer à droite un bâtiment
de 3 niveaux parfaitement adapté
à la pente et sans « pilotis »
24. Références