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Troisième partie : Le traitement comptable des opérations de financement

Chapitre 2 : Les subventions


Les apports en capital constituent un exemple de ressources externes. Parmi les autres ressources dont peut
disposer une entreprise figure les subventions. Il existe 3 catégories de subventions, deux catégories sont classées
parmi les produits de l’exercice : il s’agit des subventions d’exploitation et des subventions d’équilibre, la
troisième catégorie de subvention peut être enregistré parmi les capitaux propres. Toutefois cette subvention fait
l’objet d’une réintégration progressive dans les ressources : il s’agit ici d’une subvention d’investissement.

I- Les subventions d’exploitation.

Leurs finalités consistent à compléter certaines recettes d’exploitation (exemple : subvention accordé par une
collectivité locale à une entreprise de bois pour exploiter l’industrie du papier et créer des emplois). Leur finalité
peut aussi consister à compenser certaines charges d’exploitation (exemple : contrat emploi qualification/ contrat
emploi adaptation/ contrat insertion-emploi). Les subventions d’exploitation sont considérés comme des produits
d’exploitation et figurent au crédit du compte 74.

II- Les subventions d’équilibre.

Leurs finalités consistent à équilibrer le résultat d’ensemble d’une entreprise qui à défaut serait déficitaire. Les
subventions sont considérés comme des produits exceptionnels et sont enregistrés au crédit du compte 7715.

III- Les subventions d’investissement.

A. Définition.

Elles sont destinées à financer l’acquisition d’immobilisations ou des activités à long terme (exemple : prime de
développement régional/ prime d’aménagement du territoire/ prime régional à l’emploi).

B. Attribution des subventions d’investissement.

Au moment de son attribution la subvention d’investissement est considérée comme une ressource de
financement non remboursable. Elle figure parmi les capitaux propres au compte 13 (subvention
d’investissement).

Exemple : le 15/11/n l’entreprise BTP reçoit une notification de l’attribution d’une subvention au taux de 50%
destinée à financer les acquisitions suivantes, d’une part un terrain à bâtir de 250 000 HT et d’autre part une
installation technique pour 200 000 HT. Cette installation technique fait l’objet d’un amortissement dégressif sur
une durée de 5 ans. La subvention est encaissée le 20/12/n après que les acquisitions est été réalisé le 1/12/n.

15/11/n
441 Etat subvention à recevoir 225 000,00
131 Subvention d'equipement 225 000,00
1/12/n
211 Terrains 250 000,00
215 Installations techniques 200 000,00
44562 TVA sur immobilisations 88 200,00
404 FRS d'immobilisations 538 200,00
20/12/n
512 Banque 225 000,00
441 Etat subvention à recevoir 225 000,00
C. La réintégration progressive de la subvention au résultat.

1. Traitement comptable.

Au moment de son octroie la subvention est traitée comme une ressource de financement sans incidence sur le
résultat. puis au cours des exercices suivants cette subvention se transforme en produit pour augmenter le résultat
suivant le schéma suivant :

n
Subvention d'investissement
139 x
inscrite au compte de résultat
Quote part des subv d'inv virée au
x
777 résultat de l'exercice

Le rythme de réintégration varie en fonction de la nature de l’investissement, il convient à cet effet de distinguer
les immobilisations amortissables et les immobilisations non amortissables.

a. Les immobilisations amortissables.

A la clôture de chaque exercice il convient de rapporter au compte de résultat une fraction de la subvention.

Exemple : coefficient : 2 donc taux = 20% x 2 = 40%

31/12/n
6811 DAP (200 000x 0,4 x 1/12) 6 667,00
2815 Amt de l'instal technique 6 667,00
31/12/n
subv d'invest inscrites au
139 compte de résultat 3 333,00
Quote part des subv d'inv virée au
777 résultat de l'ex 3 333,00
(6667 x 0,5)

b. Les immobilisations non amortissables.

La subvention est rapportée au résultat par fraction égale, soit selon la durée d’inaliénabilité des immobilisations
soit à défaut de clause d’inaliénabilité par dixième.

2. Traitement fiscal.

Le législateur fiscal prévoit l’échelonnement, il convient de distinguer le régime des immobilisations


amortissables et celui des immobilisations non amortissables.

a. Le régime des immobilisations amortissables.

Par hypothèse, il est prévu de réintégrer en totalité dés l’année d’octroi la subvention d’investissement. Toutefois
une autre solution existe aussi à savoir la réintégration progressive de la subvention. Le calcul s’opère de la
façon suivante, à la dotation fiscalement pratiquée on applique un coefficient =
subvention .
montant de l'immobilisation

b. Le régime des immobilisations non amortissables.


Si les biens sont inaliénables la réintégration s’opère selon la durée d’inaliénabilité, si il n’existe pas de clause
d’inaliénabilité, la subvention est rapporté par dixième (pendant 10 ans) à partir de l’année suivant celle de son
octroi.

 Application.

Mr Paul exploite une entreprise industrielle dans le courant du mois d’avril de l’année n, son entreprise achète
une machine pour un montant HT de 100 000 FRF. Cet investissement a fait l’objet d’une subvention à hauteur
de 25%, le bien est amortissable sur 10 ans selon le mode dégressif. On vous charge d’établir le bilan de cette
entreprise arrêté au 31/12/n+2, on vous présente une balance après inventaire laquelle contient les soldes
suivants :

101 : 5 000 000


131 : ?
139 : ?
1431 : 120 000
145 : 35 000
151 : 800 000

Résultat de l’exercice : perte de 600 000 FRF.

 Présenter la rubrique des capitaux propres.


 Au bilan avant affectation du résultat.
 Au bilan après affectation du résultat.

Amortissement en n : 100 000 x 25% x 9/12 = 18 750


Amortissement en n+1 : 81 250 x 25% = 20 312,50
Amortissement en n+2 : 60 937,50 x 25% = 15 234,37

Subvention d’investissement : 25 000  18 750 x ¼ = 4 687,50


En n+1  20 312,50 x ¼ = 5 078,12
En n+2  15 234,37 x ¼ = 3 808,59
13 574,21

Avant Après
101 5 000 000,00 101 5 000 000,00
129 - 600 000,00 119 - 600 000,00
131 25 000,00 131 25 000,00
139 - 13 574,21 139 - 13 574,21
1431 120 000,00 1431 120 000,00
145 35 000,00 145 35 000,00
151 800 000,00 151 800 000,00

IV- Les abandons de créances.

Une entreprise peut venir en aide à une autre entreprise en lui consentant une subvention. Une entreprise
créancière peut de même aider une entreprise débitrice en lui consentant un abandon de créance. Il existe 2 types
d’abandons de créances :

(1) Abandon de créances à caractère commercial.


(2) Abandon de créances à caractère financier.
A. Les abandons de créances à caractère commercial.

Ce type d’abandon permet à l’entreprise qui consent cet abandon de poursuivre des relations commerciales avec
l’entreprise momentanément en difficulté. L’abandon de créance est traité comme un événement exceptionnel,
pour l’entreprise qui consent cet abandon la charge est enregistrée au débit du compte 6715 (subvention
accordée) et pour l’entreprise bénéficiaire l’enregistrement s’opère au crédit du compte 7715 (subvention
d’équilibre).

B. Les abandons de créances à caractère financier.

Ce type d’abandon se retrouve fréquemment dans les relations entretenues entre une société mère et ses filiales.
La société mère agie en qualité d’associé. Pour la société mère qui consent un tel abandon il s’agit d’une charge
et pour la société bénéficiaire il s’agit d’un produit.

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