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Surface/masse Surface/masse
(m2/kg) (m2/kg)
Végétal Animal
Chaleur 0,027
Eau et sels
194 à 660 2,8
minéraux
Le végétal s'oriente pendant son développement afin de coloniser l'espace de la façon la plus adéquate. La racine
pousse vers le sol sous l'effet de la gravité, mais également vers la source d'humidité. Si une plante s'est mise à
pousser à l'obscurité, elle va être étiolée, de grande taille et blanchâtre. La partie aérienne pousse en direction de la
source lumineuse. Ces paramètres du milieu sont perçus par la plante, au niveau des zones situées à l'extrémité des
tiges et des racines où se déroulent les divisions cellulaires, orientant ainsi la croissance de ces organes.
Les échanges entre la plante et le sol
Une plante non arrosée se déshydrate alors que dans une terre humide, elle se développe. En plus d'une fonction
d'ancrage, les racines sont l'organe d'absorption de l'eau et des sels minéraux. L'expérience classique représentée
dans la figure précédente illustre cette propriété : à l'extrémité des racines, des cellules particulières forment des
prolongements : les poils absorbants. Si on supprime ces cellules, la plante va flétrir même si elle est dans l'eau. Si
cette zone de poils absorbants est dans l'huile, la plante flétrit même si toute la racine est dans l'eau.
Ces poils absorbants sont donc responsables de l'absorption de l'eau et des sels minéraux du sol. Chez de
nombreuses plantes, la surface d'absorption racinaire est fortement augmentée grâce à une symbiose avec des
champignons : les mycorhizes. Ces champignons augmentent la surface d'échanges racinaires d'un facteur supérieur à
100.
Chez certaines plantes, il existe également une symbiose avec des bactéries au niveau de nodosités : ces bactéries
sont capables de fixer l'azote et fournissent des composés azotés au végétal.
A : coupe transversale d'une fleur type, B : vue de dessus, C : diagramme floral (pièces non soudées les unes aux autres).
Les fleurs sont constituées de différentes pièces florales, situées sur des cercles concentriques, appelés verticilles. De
l'extérieur vers l'intérieur de la fleur se trouvent les sépales, les pétales, les étamines et le pistil. Le développement
des fleurs est sous le contrôle de gènes du développement. Des mutations de ces gènes homéotiques (apetala,
agamous, pistillata , etc.) conduisent à des fleurs mal formées : la mutation apetala2 est responsable de la
transformation des sépales en carpelles et des pétales en étamines. Les étamines et le pistil constituent les organes
reproducteurs de la plante. Le pistil, renfermant les ovules ou gamètes femelles, forme l'organe reproducteur
femelle. Les étamines, qui abritent les grains de pollen contenant les gamètes mâles, forment l'organe reproducteur
mâle.
La plupart des fécondations chez les plantes sont croisées : elles ont lieu entre deux gamètes provenant de deux
individus différents de la même espèce. Dans ce cas, le mode de vie fixé des plantes impose un transport du pollen
appelé pollinisation. La pollinisation peut être effectuée par le vent, l'eau ou des animaux, majoritairement des
insectes. Les pièces fertiles (pistil et étamines) sont adaptées au mode de dispersion du pollen : ainsi, pour une
dispersion par le vent, les stigmates sont plumeux et les étamines tombantes. Dans le cas d'une coopération animale,
la fleur par sa couleur, la présence de nectaires (glandes qui sécrètent le nectar), l'odeur ou la chaleur qu'elle dégage
va attirer l'animal pollinisateur, qui présente, lui aussi, des adaptations morphologiques à la pollinisation de la
plante. Cette relation entre l'animal et la plante est souvent spécifique. Les adaptations développées par les deux
espèces sont le résultat d'une coévolution entre l'insecte pollinisateur et la plante à fleur : les deux espèces en
relation étroite évoluent de manière coordonnée.
Après la fécondation des ovules contenus dans le pistil par les gamètes mâles des grains de pollen, les ovules
fécondés se transforment en graines, tandis que la fleur se transforme en fruit.
les animaux qui peuvent disséminer les graines passivement (les fruits s'accrochent au pelage) ou activement,
volontairement ou pas. Ainsi, le fruit peut être digéré par l'animal et les graines sont relâchées avec les
excréments, dans du fumier immédiatement disponible. Là aussi, il peut y avoir une collaboration étroite entre
l'animal disséminateur et la plante, résultant d'une coévolution.
le vent qui transporte des fruits secs dotés d'expansions membraneuses, comme des ailettes (exemple : pissenlit,
érable) ;
Ainsi, ancrée dans le sol, la plante présente un réseau racinaire et une surface foliaire optimisés pour capturer le
maximum de photons, absorber l'eau, les sels minéraux (nitrates, phosphates…), les gaz (O2 et CO 2) impliqués dans la
respiration et la photosynthèse. Afin de résister aux dangers auxquels ils sont exposés, les végétaux possèdent
diverses stratégies : formes de résistance, production de toxines… Une coévolution avec des animaux a permis
d'optimiser la dispersion du pollen et la dissémination des graines.
Savoir recenser, extraire et exploiter des informations concernant des mécanismes protecteurs chez une plante
(production de cuticules, de toxines, d'épines, etc.).
Savoir analyser les modalités de résistance d'une plante aux variations saisonnières.
Savoir réaliser la dissection d'une fleur simple et traduire les observations sous une forme schématique simple
(diagramme floral).
Savoir mettre en évidence les relations entre une plante et un animal pollinisateur et les relations entre une
plante et un animal assurant sa dissémination.