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De la Polynésie française
BUREAU DE LA COMMUNICATION
Mardi 07 mai 2019
Le coût total de l'opération, estimé à 40 000 000 Fcfp, est financé à 100% par le Pays. La
durée prévisionnelle d’exécution des travaux (consultation des entreprises comprise) est
estimée à 8 mois.
Le Plan général d’aménagement (PGA) de la commune de Papara ayant été mis en place
en 2005, il était devenu indispensable de procéder à sa révision pour répondre aux enjeux
de développement du territoire de cette commune située entre le pôle de Taravao et
l’agglomération de Papeete.
Les études placées sous l’autorité du maire de la commune ont été initiées en 2015 et
menées par le service de l’urbanisme. Les réunions de travail de la Commission Locale
d’Aménagement (C.L.A.) se sont tenues régulièrement selon la procédure prévue et ont
permis l’approbation du projet par le conseil municipal le 2 novembre 2017, puis par le
Comité d’Aménagement du Territoire le 13 décembre 2017.
Après une enquête publique qui s’est déroulée du 30 juillet au 1er septembre 2018, le
projet a été amendé pour répondre pleinement aux attentes de la population. Celui-ci
propose la mise en œuvre d’une politique urbaine articulée autour de plusieurs projets :
-Une route de liaison intercommunale à l’arrière de la plaine côtière irrigant plusieurs
voies destinées au bouclage et à l’interconnexion des voiries de quartier ;
-Une piste cyclable d’une emprise de trois mètres d’une longueur de 11 km pour desservir
l’ensemble des écoles et services publics de la commune ;
-La normalisation des routes et voies de dessertes des quartiers et la création d’un
domaine public routier communal par intégration progressive des voiries existantes ou
créées à l’occasion d’opération nouvelles ;
-La réservation d’emprises nécessaires à la mise en œuvre des projets de la commune et
du Pays (écoles, cimetière, sites culturels, stade, piscine, etc) ;
-La mise en place de zones destinées à l’installation d’entreprises dans le cadre d’une zone
d’activité qui pourrait être tournée vers la cosmétologie ;
-La mise en place de zones agricoles destinées à favoriser ou à protéger de l’urbanisation
les terres exploitées par les agriculteurs ;
-La mise en place de servitudes destinées à la protection des installations de captage
destinées à l’alimentation en eau du réseau hydraulique ;
-La mise en place d’emprises foncières destinées à favoriser l’accès au bord de mer des
populations locales et des visiteurs ;
-La mise en place d’emprises réservées destinées à favoriser la création d’espace pour le
stockage et l’entretien des bateaux des pêcheurs ;
Ces projets visent à permettre un développement harmonieux du territoire de la
commune en privilégiant l’amélioration du cadre de vie des habitants.
Pour le seul mois de mars 2019, la fréquentation touristique progresse davantage qu’en
février, de 7,1% par rapport au mois de mars 2018. Le premier trimestre 2019 se conclut
ainsi sur une croissance à deux chiffres sur l’ensemble des segments : hausse de 15% du
nombre de visiteurs (64 600 visiteurs), avec 22,7% en plus d’excursionnistes provenant
des navires en croisière transpacifique, avec également une hausse de 13% de touristes
(50 443 touristes), dont 14% en plus en hébergement terrestre (36 320 touristes en
hébergement terrestre), et 10,3% en plus de passagers en tête de ligne (14 122 passagers
de croisière intra-Polynésienne). La dynamique des touristes en hébergement terrestre,
corrélée à l’offre en desserte aérienne internationale, poursuit une hausse remarquable,
principalement sur le marché hexagonal et le marché nord-américain.
L’objectif est de proposer au public un point d’entrée unique : en fonction de la nature des
dossiers, l'application devra orienter le demandeur vers le gestionnaire approprié,
plusieurs services, en fonction de leurs compétences, ayant en charge la gestion d’une
partie du domaine (ex : le domaine fluvial géré par la Direction de l’équipement, le
domaine aéroportuaire par la direction de l’aviation civile, les sites touristiques par le
service du tourisme). Ainsi, cet outil doit rendre la gestion domaniale homogène entre les
services, plus efficiente, et répond également à un objectif du Président qui est de se
rapprocher des usagers et de simplifier les démarches administratives.
L’application OTIA doit être améliorée afin de garantir sa pérennité et l’efficacité de son
système. Ainsi, une mise à jour de son socle technique et applicatif de l’architecture
informatique sera prévue. De même que l’application pourra être utilisée sur les
terminaux mobiles et les tablettes tactiles afin de répondre à la croissance et au
développement important de l’usage de ces terminaux mobiles. Une refonte des
fonctionnalités liées à la gestion des copropriétés sera aussi prévue. En effet, la nouvelle
version d’OTIA permettra de gérer plus finement les opérations relatives aux
copropriétés (création, modification et consultation du détail des copropriétés, mutation
et rectification des lots, éditions des fiches de mutation).
Ces deux projets ont été inscrits au budget du Pays pour un financement intégral de leur
mise en œuvre. En début d’année, une demande de cofinancement a été adressée à l’Etat,
au titre du Fonds Exceptionnel d’Investissement (FEI), qui vise à doter les territoires
d’équipements structurants. Dans un courrier daté de mars dernier, la ministre des Outre-
mer, Annick Girardin, a fait savoir qu’elle avait décidé de soutenir cette demande et de lui
attribuer une subvention de 1 250 000 euros (environ 150 000 000 Fcfp), soit 50% de son
coût total. Dans ce contexte, la mise en œuvre de Natira’a peut être engagée dès validation
finale de l’Etat, et celle d’Otia devrait être engagée en fin d’année 2019, pour une durée de
réalisation de 36 mois, en prenant en compte un trimestre de décalage pour divers
imprévus.
En 2015, la direction générale des ressources humaines (DGRH) a engagé les travaux de
recensement des besoins en formation des agents de l’administration en collaboration
avec les responsables des structures administratives. Cette démarche a permis à la DGRH
d’élaborer le premier plan triennal de formation 2016-2018 qui a eu pour objectif de
cibler au plus près les besoins en formation des agents de la fonction publique du Pays.
Entre 2016 et 2018, une augmentation significative du nombre d’agents bénéficiaires de
formations (hausse de 10%, total de 1374 agents) a été constatée. L’analyse de ce bilan a
conduit à la définition de la stratégie de la formation professionnelle continue pour la
période 2019-2023.
Il s’agit ainsi notamment de mettre en œuvre une offre de formation structurée pour
accompagner les agents, dans un contexte de transformation de l’action publique, de
transition numérique et de la mise en œuvre des politiques publiques et de l’exercice des
responsabilités managériales. Parmi les formations, figure, entre autres, le projet
« accueil », un programme de formation et d’accompagnement global à l’attention d’un
service, qui vise à l’amélioration de l’accueil physique et digital, les formations à la
protection des données personnelles et à la cybersécurité (mise en œuvre du Règlement
Général de la Protection des Données) et les formations ayant trait à la gestion de projet
axée sur les résultats.
La formalisation d’une convention de partenariat quinquennale avec le Centre National
de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT) et l’Ecole Nationale de l’Administration
(ENA) est aussi prévue.
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