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Mathématiques – M1205

Harmonisation des connaissances et des outils


pour le signal

Hugues GARNIER

Département Réseaux & Télécommunications


IUT Nancy-Brabois
Contenu indicatif
Harmonisation des connaissances et des outils pour le signal
I Définitions
II Modélisation mathématique de signaux
III Fonctions usuelles – Rappels
IV Transformations de signaux
V Propriétés de certains signaux
VI Signaux périodiques usuels
VII Signaux non périodiques usuels
VIII Energie et puissance de signaux
Signaux à temps continu
Classification en fonction de leur caractère périodique

Signaux à temps continu

Périodiques Non périodiques

Sinusoïdaux Périodiques Pseudo Non Transitoires


composites aléatoires transitoires

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Signal périodique essentiel :
signal sinusoïdal
–  Très employé, c’est le signal périodique par excellence !
–  C'est une sinusoïde éternelle qui est donc non causale
–  Sa loi d’évolution s’exprime à l’aide de la fonction sinus (ou
cosinus) : ϕo
( ) ( )
s(t) = A sin ωo t+ϕ0 = A sin ωo (t+τ ) τ=
ωo
A représente l’amplitude maximale (minimale si A<0) du signal
ϕ(t) =ωοt+ ϕ0 représente la phase instantanée (phase à l’instant t)
ωο est la pulsation en rad/s et vérifie : ωo = 2 π = 2 π fo
To
To est la période du signal en s
fo la fréquence en Hz
ϕo
ϕ0=ωοτ la phase à l’origine (ϕ(t) pour t=0) du signal en rad τ =
ωo
τ : le décalage en s (retard si τ<0 ; avance si τ>0) de s(t) par rapport à 0
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Signal sinusoïdal
! 2π $ s (t)
v(t ) = Asin ## t && To
T
" o %
A ! 2π $
s(t) = A sin ## (t+τ )&&
" To %

τ
0 t

-A
! 2π $
Méthode pour tracer le signal : s(t) = A sin ## (t+τ )&&
" To %
On trace le signal sans déphasage v(t) et on opère la translation de τ
Les variables To et τ sont en sec et peuvent être indiquées sur le tracé

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Exemple concret d’utilisation de
signaux sinusoïdaux
tonalité d'invitation à numéroter sur un téléphone analogique
"LA" parfait : sinus de fréquence 440 Hz
1.5

0.5

-0.5

To=2.3 ms
-1

-1.5
0 1 2 3 4 5
temps (ms)

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Autres exemples concrets d’utilisation de
signaux sinusoïdaux
•  tonalité de sonnerie
–  sinus de fréquence 440 Hz d'une durée de 2s,
suivie d'un silence de 3s
•  tonalité d'occupation
–  sinus de fréquence 440 Hz d'une durée de 0.5s,
suivie d'un silence de 0.5s

•  Signal entendu lors d’un appel téléphonique à


un numéro correspondant à celui d’un Fax :
–  ‘ 1 ’ et ‘ 0 ’ sur un Fax
sinus de fréquence 1200 Hz et 2400 Hz

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Signaux non périodiques usuels

•  L'échelon unité
u (t)
"1 pour t ≥ 0 1
u(t) = #
$0 pour t < 0 t
0

•  La rampe unitaire
r(t)
"t pour t ≥ 0 1
r(t) = #
$0 pour t < 0 t
0 1

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Signaux exponentiels à valeurs réelles

s(t ) = Aet / τ ou s(t ) = Ae−t / τ

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Réponses de forme exponentielle
courantes en pratique

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Signaux de type sinusoïdal amorti
s(t ) = Ae−t / τ cos(2 π fot )u(t )

: −t / τ u(t )
Enveloppes ±Ae

v(t ) = Ae−t / τ u(t )

s(t ) = Ae−t / τ cos(2 π fot )u(t )

−v(t ) = −Ae−t / τ u(t )

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Intérêt de bien maîtriser le tracé des fonctions et
signaux usuels
Exemple : réponse d’un filtre RC à un échelon
# t &
R −
s(t ) = 10 × %1 − e RC ( × u(t )
% (
e(t) C s(t) $ '

Step Response

10

ds( t )
8

RC + s( t ) = e( t )
7

dt
6

Amplitude
5

4
e(t ) = 10u(t ) et s(0 ) = 0 3

2
s(t )? 1

0
0 10 20 30 40 50 60
Time (sec.)
Autre exemple : réponse en fréquence
d’un filtre RC
1 1
G( jω ) = =
R 1 + RC jω ω
1+ j
ωc
e(t) C s(t)
G( jω ) = G( jω ) e (
jArg G( jω ) )

1
10
G( dB ) = 10 log10 G( jω )

Magnitude
1
= 10 log10
! ω $2 0

1 + ## && 10
10
-1 0
10
ω
" c% Frequency (radians)
0

ϕ ( jω ) = Arg (G( jω )) -20


Phase (degrees)

-40
!ω $ -60
= −arctan ## && -80
ω
" c% -100
-1 0
10 10
Frequency (radians)
Signaux particuliers
• La fenêtre rectangulaire 1
rect (t)
Aire = 1
1
1 ∀ t ≤
rect(t ) = 2
1
0 ∀ t > -
1
0
1
2 2 2 t

Signal très utilisé en traitement du signal, notamment au travers


des notions de filtrage et de fenêtrage

Reconstitution à l’aide de signaux échelon rect (t)


1 u(t+1/2)

! 1$ ! 1$
rect(t ) = u #t + & − u #t − &
" 2% " 2% 1 1
-
2 0 2

-u (t-1/2)

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Signaux particuliers
• La fenêtre rectangulaire – cas général
"t −τ %
rect $
T # T &
'
0 ∀ t <τ −
2 1
"t −τ % T T
rect $ '= 1 ∀ τ− ≤t ≤τ +
# T & 2 2 t
T
0 ∀ t >τ + τ−
T τ T
2 0 2
τ+
2
T

T : durée de la fenêtre rectangulaire


τ : localisation du centre de la fenêtre

Reconstitution à l’aide de signaux échelon

"t −τ % " " T %% " " T %%


rect $ ' = u $ t − $ τ − '' − u $ t − $ τ + ''
# T & # # 2 && # # 2 &&

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Fenêtre rectangulaire – Exemple

" t −1 %
⎛ t −1 ⎞ 0 ∀ t <0 rect $ '
rect ⎜ # 2 &
⎟ = 1 si 0 ≤ t ≤ 2 1
⎝ 2 ⎠ 0 ∀ t >2

0 τ =1 2 t
T=2 : durée de la fenêtre rectangulaire T =2
τ =1 : localisation du centre de la fenêtre

Reconstitution à l’aide de signaux échelon

⎛ t −1 ⎞
rect ⎜
⎝ 2 ⎠
() (
⎟ = u t −u t −2 )

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Signaux particuliers
• La fenêtre triangulaire
tri (t)
1
1 Aire =
1
1−2 t ∀ t ≤ 2
tri(t ) = 2
1
0 ∀ t > -
1
2 0
1
2 t
2

Reconstitution à l’aide de signaux de type rampe

! 1$ ! 1$
" 2%
()
tri(t ) = 2r #t + & − 4r t + 2r #t − &
" 2%

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Signal essentiel : l'impulsion de Dirac
•  Définition pratique : considérons la limite de la fenêtre
rectangulaire ci-dessous lorsque T tend vers 0
1
T rect (t/T) δ (t)
" % +∞
1 1 t
T lim r e ct $$ '' = δ (t ) ∫ δ(t )dt = 1
Aire=1 T →0 T $T '
# & 1 −∞

T T
-
2 0 2 t 0 t
δ(t) n’est pas une fonction. C’est un “être” à valeur infinie en un
point et à valeur nulle partout ailleurs qui n’est pas
représentable graphiquement.

Par convention, la représentation graphique d’une impulsion de


Dirac δ(t) est une flèche verticale placée en t=0 de longueur
proportionnelle à la constante de pondération ici égale à 1.
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L'impulsion de Dirac retardée

1 δ(t-τ)

0 τ t

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Signal essentiel : l'impulsion de Dirac
Mathématiquement, l’impulsion de Dirac n’est pas une fonction et se
définit rigoureusement grâce à la théorie des distributions qui permet
d’étendre le calcul intégral ordinaire aux impulsions en conservant les
notations employées habituellement pour les fonctions.
L’application aveugle du calcul différentiel ou intégral ordinaire à des
impulsions de Dirac peut donc conduire à des résultats erronés.
Il faut dans ce cas considérer la théorie générale des distributions dont
les résultats essentiels sont résumés ici.

+∞
∫ −∞ s(t)δ(t)dt = s(0)
L ’impulsion de Dirac est un opérateur qui extrait la valeur s(0) d’une
fonction s(t) continue en 0.

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Propriétés d’échantillonnage
de l’impulsion de Dirac
s(t)

Pour tout signal s(t) continu en t=to, on a :

0 t

+∞ δ(t −t0)
∫ −∞ s(t)δ (t − to ) dt = s (to ) 1

0 t0 t
+∞

En particulier ∫s(t) δ(t −t ) =s(t )


−∞
0 0

+∞
∫ −∞ δ(t)dt = 1 (si s(t) = 1 et t
o
= 0)

0 t0 t
Illustration de la propriété
d’échantillonnage

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Autres propriétés de l’impulsion de Dirac
•  Produit d’un signal par une s(t)
impulsion de Dirac

s(t )δ (t − to ) = s(to )δ (t − to ) 0 t
δ (t − to )

s(t )δ (t ) = s(0 )δ (t ) (to = 0 ) 1

0 t0 t
•  Changement d’échelle
s(t )δ (t − to )

1 1
δ (at ) = δ (t ) δ (a(t − to )) = (
δ t − to ) s( t o )
a a
0 t0 t

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Propriétés de l ’impulsion de Dirac - Exemple

•  Calculer :

1
δ (a(t − to )) = (
δ t − to )
a

+∞
∫ −∞ s(t)δ (t − to ) dt = s (to )
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Le peigne de Dirac

• Un peigne de Dirac est une suite périodique


d’impulsions de Dirac se répétant sur l’axe des temps
avec une période donnée
Exemple δ T e (t)

+∞
δT (t ) = ∑ δ(t − kTe ) k ∈Z 1
e
k=−∞
0 Te t

Signal très utilisé, notamment au travers des notions d’échantillonnage,…

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Signal essentiel : le sinus cardinal
Le signal obtenu en effectuant le rapport d’un signal sinusoïdal et de
sa phase instantanée joue un rôle très important en théorie du signal.
Il porte le nom de sinus cardinal et est défini par :

sin π t
sinc(t ) =
πt sinc(t)
Propriétés : 1

sinc(0 ) = 1 (par définition)

Il est pair
sinc(t ) = 0 si t = k ∈ Z*
+∞ +∞
-7 -1 1 7 t
∫ sinc(t )dt = 1; ∫ sinc 2 (t )dt = 1
−∞ −∞

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Valeurs moyenne et efficace d’un signal

•  Valeur moyenne 1
T

–  signal non périodique s = lim ∫ 2


T
s(t )dt
T →∞ T −
2

–  signal périodique de période To s = 1 ∫


T
o s(t )dt
To 0

•  Valeur efficace
Le carré de la valeur efficace ou valeur RMS (Root Mean Squares)
d’un signal s(t) est défini par : T
2 1 2 2
–  signal non périodique Seff = lim ∫ −T s (t )dt
T →∞ T
2

2 1 To
–  signal périodique de période To Seff = ∫0 s 2 (t )dt
To
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Exemple
•  Soit un signal sinusoïdal de période To tel que :
! 2π $
s(t ) = sin # t&
" To %
Calculer la valeur moyenne et efficace de ce signal 
s (t)
1

s =0
0 1 2
T
o
t Seff = = = 0,707
2 2
-1

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Puissance et énergie
•  Moyenne (valeur moyenne) sur un intervalle T=t2-t1 d’un signal s(t) :
t2
1
( )
s T =
T
∫ s(t )dt
t1

•  Energie (valeur quadratique) sur un intervalle T=t2-t1 d’un signal s(t) :


t2
2
( ) ∫
Es T = s(t ) dt
t1

•  Puissance moyenne (valeur quadratique moyenne) sur un intervalle


T=t2-t1 d’un signal s(t) :
t2
1 2
( )
Ps T =
T
∫ s(t ) dt
t1

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Classification énergétique
∞ 2
•  Energie totale : Es = ∫ −∞ s(t ) dt
1 T/2 s(t) non périodique
Ps = lim ∫ T/2 s(t ) 2dt
T →∞ T
•  Puissance moyenne totale :

1 To 2 2
Ps = ∫0 s(t ) dt = Seff s(t) périodique
On distingue : To

–  les signaux à énergie finie ou à puissance moyenne nulle


∞ 2
Es = ∫ −∞ s(t ) dt < ∞
–  les signaux à puissance moyenne finie non nulle (énergie infinie)
1 T/2 2
0 < Ps = lim ∫ T/2 s(t ) dt < ∞
T →∞ T −

–  les signaux à puissance moyenne infinie (énergie infinie)


1 T/2 2
Ps = lim ∫ T/2 s(t ) dt → +∞
T →∞ T −

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Classification énergétique des signaux
à temps continu

Signaux à temps continu

Energie finie Energie infinie

Puissance moyenne Puissance moyenne Puissance moyenne


nulle finie (non nulle) infinie

Signaux physiquement Echelon, constante, Signaux divergents


mesurés ou transitoires Signaux périodiques, ... dans le temps

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Energie et Puissance moyenne : Exemple

Soit le signal x1(t)

Donner une description mathématique de x1(t)


Calculer l’énergie et la puissance moyenne de ce signal 

∞ 2
Es = ∫ −∞ s(t ) dt

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Energie et Puissance moyenne : Exemple

Le signal est à énergie finie. Sa puissance moyenne est donc nulle.

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Energie et Puissance moyenne : Exemple
! 2π $
Soit un signal sinusoïdal de période To tel que : s(t ) = sin # t &
" To %
Calculer l’énergie et la puissance moyenne de ce signal 
∞ 2 1 To 2 2
Es = ∫ −∞ s(t ) dt Ps = ∫0 s(t ) dt = Seff
To

2
s(t) s( t )
1 1
2
Ps = Seff = 0,5

0 0 To t
To t

-1

1 2 Es = ∞
2
Ps = Seff = 0,5
s =0 Seff = = = 0,707
2 2

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Classification énergétique des signaux
Exemples
Ces signaux sont-ils à énergie finie, à puissance moyenne finie, infinie ?

rect (t/T)
1 u (t)
Aire = T
1

T T t
-
2 0 2
0

r(t)
s (t)
1
1

0 t
To t 0 1

-1

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